• Ce dimanche 27 juin, l’essayiste Emmanuel Todd, auteur notamment d’ « Après l’Empire » (Gallimard, 2001) et « Qui est Charlie ? » (Seuil, 2015), commentait en direct les résultats du second tour des élections régionales 2021 sur la page Facebook de Marianne. Avec Franck Dedieu, directeur adjoint de la rédaction de Marianne.

    Source : Marianne TV

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  • Jordan Le Trionnaire et Virginie Maho, le binôme soutenu pas la France insoumise, sont arrivés en quatrième position avec 6,94 % des voix, dimanche 20 juin, lors du premier tour des départementales da Jordan Le Trionnaire et Virginie Maho, le binôme soutenu pas la France insoumise, sont arrivés en quatrième position avec 6,94 % des voix, dimanche 20 juin, lors du premier tour des départementales dans le canton de Lanester-Caudan. 

    Pas qualifiés pour le deuxième tour des départementales dans le canton de Lanester-Caudan, Virginie Maho et Jordan Le Trionnaire ne donnent pas de consigne de vote pour dimanche 27 juin.

    Dans un communiqué diffusé ce mercredi 23 juin, Caudan Lanester en commun « remercie les 515 Lanestériens et Caudanais » qui ont voté pour Virginie Maho et Jordan Le Trionnaire, le binôme soutenu par La France insoumise, arrivés en quatrième position avec 6,94 % des voix, dimanche 20 juin, lors du premier tour des départementales dans le canton de Lanester-Caudan.

    « Si nous nous satisfaisons du recul du vote pour l’extrême droite, cette élection est avant tout marquée par une abstention record, véritable grève civique, écrit la liste. Notre démocratie est en péril et personne ne gagnera vraiment ces élections avec autant d’abstention ».

    « Ce qui est fait pour nous, sans nous, est fait contre nous »

    « Si les consignes de vote sont d’un autre âge, nous tenons à affirmer notre rejet des politiques qui conduisent au désespoir, à la casse sociale et à l’effondrement écologique : pas une de nos voix n’ira à la Majorité départementale LR soutenue par les macronistes de LREM », poursuivent ses membres, qui n’appellent pas, pour autant, à voter pour la liste d’union de la gauche.

    « Ce qui est fait pour nous, sans nous, est fait contre nous, c’est pourquoi nous restons mobilisés pour faire fleurir les alternatives citoyennes, écologistes et populaires : protégeons-nous d’un bouclier social et sanitaire, planifions la bifurcation écologique et démocratisons nos institutions ».

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Marie Madeleine Doré Lucas et Pierre-Yves Cadalen chefs de file de la liste la Bretagne insoumise ont lancé la campagne depuis la Fonderie de Bretagne à Caudan.Marie Madeleine Doré Lucas et Pierre-Yves Cadalen chefs de file de la liste la Bretagne insoumise ont lancé la campagne depuis la Fonderie de Bretagne à Caudan. 

    La liste Bretagne insoumise a lancé sa campagne des Régionales depuis la Fonderie de Bretagne, à Caudan (Morbihan), samedi. Elle s’élance dans un tour de Bretagne à vélo. Ce lundi 17 mai 2021, elle est à Belle-Île (Morbihan).

    Le Ribines Tour a pris son élan depuis la Fonderie de Bretagne, à Caudan (Morbihan), près de Lorient (Morbihan), samedi matin. « Il était évident pour nous de devoir être là, ont confié Marie Madeleine Doré Lucas et Pierre-Yves Cadalen, les chefs de file de la Bretagne Insoumise. Pour soutenir les ouvriers et les 340 familles concernées pour cette menace de fermeture. Et c’est tout un bassin qui risque d’être touché, il faut se mobiliser. Il est impensable que l’État ne demande aucune contrepartie à Renault, notamment sur la sauvegarde des emplois. L’État doit intervenir. »

    De nombreux militants se sont retrouvés dans le sillage des chefs de file. Ils ont longuement discuté avec Maël Le Goff, délégué CGT, et également une partie des grévistes.

    « L’humain variable d’ajustement »

    « La question qui se pose, c’est quelle politique industrielle voulons-nous en France ?, insiste Marie Madeleine Doré Lucas. Est-ce qu’on valorise les pièces fabriquées à Caudan, ou est-ce qu’on laisse Renault délocaliser la production en Turquie en Espagne, au Portugal… ? » Et de pointer que tout cela relève d’un marché « totalement dérégulé. On met en concurrence les travailleurs et les territoires. L’humain est une variable d’ajustement pour des raisons purement financières. » Les candidats ont défendu le passage à l’aluminium, et le nécessaire engagement de la Région dans le financement des formations pour accompagner les salariés dans cette transition.

    Avec Génération. s du pays de Lorient

    Pour ce lancement, les militants de LFI ont reçu la visite des militants de Génération. s du pays de Lorient. « Nous nous sentons proches, nous défendons des valeurs de justice sociale et de partage, a expliqué Emmanuelle Trocadéro. Nous portons la même idée d’une union de la gauche dans son intégrité, ou rien. »

    Les militants de la Bretagne Insoumise ont quitté la Fonderie pour rejoindre Lorient, à vélo, et la marche contre Bayer-Monsanto. Ils sont, en ce début de semaine, à Belle-Île pour y visiter notamment la coopérative laitière. « Nous parlerons de beaucoup de choses, tout au long de ce Ribines Tour. Nous voulons interroger les Bretons sur ce qu’ils veulent pour leur territoire. » Le Ribines Tour va se dérouler jusqu’au 12 juin 2021 et fera escale dans tous les départements bretons pour défendre une « alternative écologique et sociale, nous dénonçons le modèle agro-industriel breton ». Trente étapes sont prévues, la dernière se tiendra à Brest (Finistère).

     

    Delphine LANDAY

    source: https://www.ouest-france.fr/

     

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  • Marie Madeleine Doré-Lucas, Hélène Mocquard, Pierre-Yves Cadalen, Gilles Monsillon et Yolande Bouin, de la liste Bretagne insoumise.Marie Madeleine Doré-Lucas, Hélène Mocquard, Pierre-Yves Cadalen, Gilles Monsillon et Yolande Bouin, de la liste Bretagne insoumise.

    La liste Bretagne insoumise, candidate aux élections régionales de Bretagne, a présenté ses têtes de liste ce vendredi 7 mai depuis Guerlédan (Côtes-d’Armor).

    C’est au bord du lac de Guerlédan que la liste Bretagne insoumise, issue de la France insoumise, a fait le choix de présenter ses premiers candidats. La tête de liste, d’abord. Pierre-Yves Cadalen, 28 ans, très engagé dans le combat pour le passage à une VIe République. Originaire de Brest, où il a été candidat pour les dernières élections législatives, il brigue désormais la tête de la Région. Il est la tête de liste dans le Finistère.

    Les têtes de listes

    Si c’est son nom qui a été choisi par nécessité administrative​, la liste insiste pour une prise de décision collégiale. Et c’est avec Marie Madeleine Doré-Lucas que la campagne va être menée. Élue à Pontivy, elle est formatrice auprès des collectivités territoriales. Très engagée dans la défense du service public , elle fait de la création d’une ligne ferroviaire Saint-Brieuc/Auray une priorité.

    Dans les Côtes-d’Armor, c’est Gilles Monsillon qui mènera la liste. Âgé de 64 ans, il est enseignant à la Sorbonne et a été militant dans le Val d’Oise. Il a aussi été candidat aux dernières législatives. La prolifération des algues vertes dans le département est une alerte ​sur laquelle il ne souhaite pas fermer les yeux. Il souhaite réformer le modèle agro-industriel breton en poussant la transition.

    Dans le Finistère, Yolande Bouin occupera la 2e position. Âgée de 60 ans, elle a été membre de la Convention citoyenne pour le climat et est actuellement tapissière d’ameublement. Elle est aussi conseillère d’opposition à Douarnenez.

    Hélène Mocquard conduira la liste en Ille-et-Vilaine. Installée à Fougères, elle a aussi été candidate aux dernières législatives. À 52 ans, elle milite pour une plus grande implication des femmes dans la prise de décisions. Elle souhaite aussi travailler sur la reconversion professionnelle qu’il faudra proposer aux travailleurs des industries que la liste souhaite voir changer. Nous aurons des propositions concrètes , assure-t-elle.

    Toujours ouvert à une alliance

    Ces propositions seront annoncées progressivement, sur 12 grands axes. Pour cela, la liste se lance dans un Tour de la Bretagne à vélo qui commencera à Caudan (Morbihan) le 15 mai. Là où les Marcheurs choisissent le car – on ne sait pas pourquoi – nous faisons le choix du vélo pour aller à la rencontre des initiatives de Bretagne​, indique Pierre-Yves Cadalen.

    Concernant les alliances, la liste ne ferme pas la porte à EELV. On leur dit « Venez » pour offrir une alternative cohérente à la Bretagne.

     

    Tanguy HOMERY

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Quatre questions à Pierre-Yves Cadalen, tête de liste La France Insoumise aux régionales en Bretagne

    Les insoumis ont tranché. C’est Pierre-Yves Cadalen qui a été désigné tête de liste pour les élections régionales en Bretagne.

    Fini le binôme, en tout cas sur les papiers officiels. Pierre-Yves Cadalen, candidat aux législatives en 2017 et aux municipales en 2020 à Brest pour la France Insoumise, a été choisi pour être la tête régionale de la liste « Bretagne insoumise ». « La préfecture exige qu’apparaisse un seul nom », explique Marie-Madeleine Doré-Lucas, qui l’a accompagné jusque-là en tant que co-cheffe de file dans la campagne et qui continuera de l’épauler en tant désormais que tête de liste départementale dans le Morbihan. « Mais nous refusons la personnalisation poussée de cette élection », ajoute Pierre-Yves Cadalen, moquant au passage la présence d’un frère Kersauson sur la liste RN ; le nom choisi par Daniel Cueff pour sa liste (»Bretagne ma vie ») ; ou « La Bretagne avec Loïg » du président PS sortant Chesnais-Girard. « Car les gens ne votent pas pour un nom ou un prénom mais pour un programme. »

    Tour de Bretagne à vélo

    C’est à Mûr-de-Bretagne (22), surplombant le lac de Guerlédan, que LFI a présenté ses têtes de liste pour chacun des départements bretons. Pourquoi ce choix ? « Parce que c’est ici un lieu de centralité en Bretagne », répond la Pontivyenne Marie-Madeleine Doré-Lucas, tout en soulignant le besoin de désenclavement de la région face à « la fuite en avant des services publics. » Et c’est à vélo que les insoumis feront campagne, avec un tour de Bretagne qui commencera le 15 mai à Caudan (56) pour s’achever à Brest le 12 juin.

    Une façon de se démarquer du bus du candidat LREM-centre droit Thierry Burlot : « Faire un tour en bus quand on s’appelle les marcheurs… », rigole Pierre-Yves Cadalen. Mais aussi de mettre la question écologique et environnementale au cœur de leur campagne.

    « Il faut rompre avec le modèle agricole productiviste breton qui va à l’encontre du respect de l’humain », martèle Marie-Madeleine Doré-Lucas. Et de vanter les mérites d’une « agriculture paysanne, familiale. » La France Insoumise compte ainsi défendre durant ces régionales l’idée de l’annulation de la dette paysanne en contrepartie de la transition écologique. « Il faut une conférence régionale de la dette que nous organiserons en 2022 », annonce Pierre-Yves Cadalen.

    Main tendue aux écologistes

    Mais pour cela, il faudra être élu. Et cela passera par un « programme qui ouvre un nouvel horizon social, solidaire. Il faut emprunter le virage de la bifurcation écologique », complète sa colistière morbihannaise. L’environnement, encore et toujours, pierre angulaire désormais de l’idéologie insoumise. Et tant pis si ça fait doublon avec d’autres, comme la liste de Daniel Cueff ou celle d’Europe Écologie les Verts-UDB et leurs alliés. Des Verts avec lesquels LFI n’a pas réussi à trouver d’alliance avant ce premier tour mais qu’elle compte bien continuer à séduire en vue du second. « Nous sommes ouverts et nous allons travailler dans les prochains jours la poursuite des discussions avec EELV », précise Cadalen, qui a au moins une certitude : pas d’accord avec Loïg Chesnais-Girard. « Il a encore dit avoir assumé de voter Macron en 2017. Il est hors de question qu’on se rapproche de quelqu’un qui vote de la sorte. »

    Têtes de liste départementale en Bretagne :

    Finistère : Pierre-Yves Cadalen, 28 ans, enseignant en sciences politiques, candidat aux législatives en 2017 dans le Finistère et aux municipales en 2020 à Brest pour la France Insoumise.

    Morbihan : Marie-Madeleine Doré-Lucas, 61 ans, formatrice-consultante auprès des collectivités territoriales, candidate aux législatives en 2017 dans le Morbihan, conseillère municipale d’opposition à Pontivy et conseillère communautaire.

    Côtes-d’Armor : Gilles Monsillon, 64 ans, enseignant à Sorbonne université dans l’UFR d’ingénierie, candidat aux législatives en 2017 dans le Val-d’Oise.

    Ille-et-Vilaine : Hélène Mocquard, 52 ans, cadre dans une structure associative au service des personnes en situation de handicap et des personnes âgées, candidate aux législatives en Ille-et-Vilaine en 2017.

    De gauche à droite, les têtes de listes départementales de Bretagne insoumise : Marie-Madeleine Doré-Lucas (56), Hélène Mocquard (35), Pierre-YVes Cadalen (29 et tête de liste régionale), Gilles MonsiDe gauche à droite, les têtes de listes départementales de Bretagne insoumise : Marie-Madeleine Doré-Lucas (56), Hélène Mocquard (35), Pierre-Yves Cadalen (29 et tête de liste régionale), Gilles Monsillon (22) et Yolande Bouin (2e liste 29). 
     
     
    source: https://www.letelegramme.fr
     
     
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    source: https://www.tvr.bzh/

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  • communiqué de et au nom du secrétariat national du PRCF – 19 mars 2021

    Un peu partout en France se dessinent des listes régionales qui, sous l’intitulé confus “union des forces de gauche et des écologistes”, visent, tantôt à réintégrer le PS hollandien et social-maastrichtien dans la “gauche” politique, tantôt à mettre sur un piédestal politique Europe-Écologie/les Verts, son chef de file “présidentiable”, Yannick Jadot, dont chacun sait l’attachement au “saut fédéral européen” cher à Macron, appuyés ici et là de leurs alliés euro-régionalistes et autonomistes de bonne figure prêts à faire sauter la une et indivisible. 

    Pour des raisons électoralistes, mais aussi parce que ces deux forces cultivent elles-mêmes l’équivoque sur l’indispensable rupture de la France avec l’ supranationale du capital, les directions du PCF (soi-disant “identitaire”…) et de la France Insoumise (prétendument “indépendantiste”…) semblent trop souvent prêtes, notamment en Île-de-France, à figurer en position de forces d’appoint sur des listes régionales pilotées, voire copilotées par la social-eurocratie du PS maastrichtien et par l’écolo-fédéralisme d’.

    Une telle stratégie socialo-dépendante, verduro-soumise et euro-complaisante du PCF et/ou de l’appareil de la FI ne peut en aucune façon contribuer à la clarté politique indispensable pour mettre en accusation l’UE du capital et pour faire échec à l’éclatement programmé de la République indivisible au profit de l’ “Europe des régions” et du “Pacte girondin” chers à Macron. Cet électoralisme à courte vue peut encore moins mobiliser le monde du travail à l’approche d’échéances décisives. Et encore moins favoriser l’urgente construction du “tous ensemble en même temps” des syndicats de lutte et des Gilets jaunes indispensable pour stopper la pluie de contre-réformes, de mesures liberticides, d’euro-privatisations et de fusions industrielles transnationales orchestrées par Macron pour le compte de l’UE et de l’oligarchie “française”. Car les travailleurs ne se mobiliseront sûrement pas pour une offre politique politicienne qui, sous couvert de “gauche plurielle” bis ou ter, ne servira qu’à remettre en selle le PS et qu’à positionner EELV, ce mouvement dangereux pour l’avenir de la République une, laïque, souveraine et indivisible, en “pôle position” à gauche lors de la future présidentielle. 

    Ce positionnement désastreux, pseudo-unitaire et sans contenu clair qui, mutation euro-réformiste du PCF et euro-équivoques permanentes de la FI aidant, tend à subordonner les forces populaires à la bourgeoisie verte et/ou social-maastrichtienne, ne peut  que faire le jeu du faux “duel” et vrai duo Macron/, en contribuant à une abstention populaire plus massive que jamais. À quoi bon, camarades communistes du PCF, revendiquer une candidature autonome de ce parti lors de la présidentielle si c’est pour suivre passivement, au prix de quelques strapontins, les euro-écolos ou les sociaux-maastrichtiens dans les régions, les départements et les mairies ? Ne voyez-vous pas qu’une telle schizophrénie politique condamne d’avance toute “candidature communiste autonome” au faux-semblant et à l’illisibilité ? Et à quoi bon, citoyen Mélenchon, vous poser en chef de file des forces progressistes lors de la présidentielle si, aux régionales, vous avez tout fait pour donner la pôle position au néolibéral pseudo écolo Yannick Jadot ?

    C’est pourquoi les militants du PRCF continueront contre vents et marées de porter la seule alternative capable de bousculer le “jeu” de la grande bourgeoisie destructrice de la nation et des acquis sociaux, que ce soit avec un Macron de plus en plus liberticide et fascisant, avec une Le Pen de plus en plus acquise à l’euro et à l’UE, ou d’une fausse “gauche” verte ou rosâtre dont les promesses sociales sont impossibles à satisfaire dans le cadre de l'”économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée”, qui définit l’UE dans tous les traités européens. 

     

     

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  • La Sinagote Céline Meneses et le Lanestérien André Herpe sont chefs de file aux Régionales 2021 avec l’étiquette La France insoumise.La Sinagote Céline Meneses et le Lanestérien André Herpe sont chefs de file aux Régionales 2021 avec l’étiquette La France insoumise.

    La France insoumise a désigné ses deux chefs de file morbihannais en vue des élections régionales. La Sinagote Céline Meneses et le Lanestérien André Herpe sont décidés à faire valoir leurs idées.

    Bien décidée à peser, en juin prochain, lors des élections régionales et départementales, La France insoumise est en ordre de marche. Dans le Morbihan, le parti mené par Jean-Luc Mélenchon s’appuiera en particulier sur deux de ses militants : Céline Meneses et André Herpe. Désignés chefs de file départementaux de LFI, ils espèrent profiter de ces scrutins pour « remettre de l’enthousiasme citoyen » dans un pays « où la démocratie est assez largement piétinée ». 

    Céline Meneses a 36 ans et déjà un riche parcours. Ancienne attachée parlementaire, notamment de Jean-Luc Mélenchon, elle a participé très jeune à la création du Parti de gauche. Elle a ensuite embarqué pour l’Équateur, où elle a travaillé trois ans pour le gouvernement. En particulier sur les questions de propriété intellectuelle et de défense de l’environnement.

    « Il y a un virage à prendre. Et il doit être radical ».

    André Herpe a 44 ans. Il est enseignant en mécanique automobile dans un lycée professionnel. Membre de la CGT, il milite également au sein de Nous Toutes Lorient et a rejoint La France insoumise il y a trois ans.

    Écologie, social, transport, démocratie, les deux chefs de file estiment qu’il est urgent de revoir la politique menée à l’échelle nationale comme régionale. « Il y a un virage à prendre. Et il doit être radical », insistent-ils. Des idées que le duo compte défendre ardemment lors de cette campagne.

    Dominique Morvan

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Pierre-Yves Cadalen et Marie-Madeleine Doré-Lucas, chefs de file de La France Insoumise aux élections régionales 2021 en Bretagne.Pierre-Yves Cadalen et Marie-Madeleine Doré-Lucas, chefs de file de La France Insoumise aux élections régionales 2021 en Bretagne

    La France Insoumise veut construire une alternative à gauche en vue des élections régionales. Entretien avec ses chefs de file bretons Marie-Madeleine Doré-Lucas et Pierre-Yves Cadalen.

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    Pouvez-vous brièvement vous présenter ?

    Marie-Madeleine Doré-Lucas. J’ai 61 ans. Je suis une fille du pays Pourlet. Je suis la 7e de neuf enfants. Mes parents étaient des petits paysans. J’ai un doctorat de droit public avec une spécialité en droit européen. J’ai travaillé à Bruxelles et Paris puis j’ai regagné la Bretagne où j’ai créé mon cabinet de formatrice consultante. Je suis cheffe de file de l’opposition municipale à Pontivy (56) et conseillère communautaire.

    Pierre-Yves Cadalen. J’ai 29 ans. Je suis professeur en sciences politiques. Je suis engagé depuis 2013. J’étais d’abord au parti de gauche puis j’ai prolongé quand la France Insoumise a été créée.

    Où en est LFI en Bretagne ? Vous avez toujours l’intention de présenter une liste aux régionales ?

    M.-M. D.-L. Plus que jamais. Il faut une alternative, notamment face à un modèle agricole productiviste inféodé à l’agrobusiness.

    P.-Y. C. Il faut recréer en ce moment des espaces politiques. Les gens ont besoin de discuter. C’est notre responsabilité d’y aller.

    Qui mènera la liste ?

    M.-M. D.-L. On est en discussion avec Ensemble !, Génération. s et le Parti communiste. On espère créer cette alternative de gauche à plusieurs. La liste sera très large.

    P.-Y. C. Depuis septembre, on est dans une démarche d’ouverture complète. Il faut faire un choix politique clair. On peut finir devant le Parti socialiste.

    « On a des gens qui sont capables de gouverner la région »

    Vous êtes ouverts mais vous vous êtes pris une sacrée veste avec les écologistes. EELV a refusé de faire alliance avec vous…

    M.-M. D.-L. Ce n’était pas une veste ! Il y a une convergence entre nous sur les questions sociales, écologiques mais ils ont brandi un prétexte purement politicien : la question du fédéralisme et de l’Europe des régions.

    P.-Y. C. Ce ne sont pas des éléments qui déterminent les politiques régionales. C’est de la mauvaise foi.

    Si c’est un prétexte, pourquoi EELV a fait ça ?

    P.-Y. C. Je pense qu’ils se ménagent un accord avec le Parti socialiste au second tour.

    Ne craignez-vous pas au final d’être un peu seuls ?

    P.-Y. C. On veut créer un rapport de force pour créer les conditions d’un accord avec les Verts au second tour.

    Vous seriez donc encore prêts à faire alliance avec EELV ?

    P.-Y. C. Si on est d’accord sur un fonds programmatique, oui. Nous, on n’est pas des gauchistes. On a des gens qui sont capables de gouverner la région.

    Vous accédez demain au pouvoir régional, quelle sera votre priorité ?

    M.-M. D.-L. La rupture avec le modèle productiviste. Parce que les dégâts collatéraux sont dramatiques pour la planète, pour nos enfants, nos petits-enfants. Avec des paysans ubérisés, pieds et poings liés à des coopératives ; une concentration animale ; la pollution des eaux ; les pesticides…

    C’est le discours d’EELV. N’y a-t-il pas un peu d’opportunisme de votre part ? On n’était pas habitués à ça chez LFI.

    P.-Y. C. Ha si, toujours ! Jean-Luc Mélenchon, en 2008, écrit le manifeste pour l’éco-socialisme. On fait partie d’un courant de pensée qui s’inscrit dans la perspective de l’écologie politique dans le pays. Il n’y a pas d’opportunisme. Tout le monde va parler d’environnement. La question, c’est comment on en parle. Nous, on la prend à travers l’économie.

    M.-M. D.-L. L’écologie, ce n’est pas l’apanage, comme le breton, d’un parti ou d’un mouvement. L’écologie irradie toutes les politiques publiques. C’est de la transversalité.

    « Il faut que les agriculteurs retrouvent leur autonomie »

    Pour en revenir à la question agricole, quel modèle défendez-vous ?

    M.-M. D.-L. Il faut arrêter la course effrénée aux élevages intensifs. Jusqu’à quand on va continuer à mettre en place des plans volailles, des plans porcs ? Il faut changer le modèle et opter pour d’autres choix de production. L’agriculture bio progresse mais ça ne suffit pas. Il faut que les agriculteurs retrouvent leur autonomie.

    P.-Y. C. Le modèle à l’export ne sauve personne. Un tiers des exploitations agricoles ont disparu en dix ans en Bretagne. Ce modèle est archaïque, destructeur pour l’environnement et nul pour les paysans.

    Loïg Chesnais-Girard, le président du conseil régional, explique qu’il préfère avoir du poulet breton plutôt que du poulet brésilien ou des pays de l’Est.

    M.-M. D.-L. Le plan volaille et le plan porc sont surtout destinés à de l’exportation. Il faut arrêter d’exporter. Ça éviterait en plus d’importer du soja transgénique.

    Mais en appelant à des changements aussi radicaux, ne craignez-vous pas de faire peur aux salariés d’une filière de l’agroalimentaire qui pèse énormément dans la région ?

    P.-Y. C. Doux a fermé, Tilly Sabco a fermé, Synutra, c’est une catastrophe. C’est un modèle qui s’essouffle.

    Comment jugez-vous globalement la politique de Loïg Chesnais-Girard ?

    P.-Y. C. Il n’y a rien de personnel. Mais je ne peux pas concevoir que quelqu’un se dise socialiste – si ce mot a encore un sens – si c’est pour faire de la politique qui ne convient qu’à un petit groupe de grands patrons bretons. Après, le soir du premier tour, on ne sait pas s’il va fusionner avec la liste de son vice-président En Marche (Thierry Burlot, NDLR) ou avec quelqu’un d’autre, les Verts par exemple. Comment peut-on espérer faire renouer les gens avec la politique avec des perspectives aussi floues ?

    Que pensez-vous de la question de la réunification de la Bretagne, qui fait toujours débat ?

    M.-M. D.-L. La question mérite d’être soulevée. Maintenant, si c’est pour recréer du jacobinisme au niveau régional, on peut s’interroger. De toute manière, ça doit passer par un référendum.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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