Fernando Camacho, le gouverneur de la région, Rubén Costas, et les milices fascistes (Union Juvenil Cruceñista) sont à la manœuvre dans le département de Santa Cruz pour bloquer l'investiture de Luis Arce le 8 novembre et pour renverser les institutions du pays.
Le Comité civique de Santa Cruz conteste les résultats des élection et demande un audit des élections du 18 octobre. Ainsi, la droite de Santa Cruz, qui souhaitait déjà en 2008 la sécession de ce riche territoire, et qui l'an dernier a ouvert la voie à un coup d'état contre Evo Morales, a annoncé une grève général pour ce jeudi et vendredi pour exiger un audit de l'élection présidentielle du 18 octobre.
Le président du Tribunal électoral suprême, Salvador Romero, a rejeté la demande d'audit "puisque ce processus est clos" et a rappelé que le résultat a été validé par diverses organisations internationales et nationales comme l'OEA, qui a joué un rôle clé dans le coup d'état de 2019.
Des veillées sont organisées devant les sièges de la police, des unités tactiques et de l'armée pour demander une intervention et que les élections soient annulées.
Hors de Santa Cruz, ces mobilisations ne trouvent pas un plus grand écho.