• En Bretagne, ils se mobilisent pour le train du quotidien. ( OF.fr - 26/10/21 - 07h45 )

    En Bretagne, ils se mobilisent pour le train du quotidien. ( OF.fr - 26/10/21 - 07h45 )                 Un TER entre Quimper et Brest. Stéphanie Grevet : « Dans le train, on peut dormir, lire, travailler… »

    Pour se faire entendre, les collectifs d’usagers bretons se sont rassemblés dans une coordination régionale qui veut remettre le train à la portée de tous, pour un usage quotidien.

    « Le soir, pour rentrer, j’avais cinq trains possibles, je n’en ai plus que trois. Il n’y en a plus aucun à l’heure de débauche… » Stéphanie Grevet, domiciliée près de Quimper, est une inconditionnelle du train. « Si je pouvais, dit-elle, je ferais tous mes déplacements en train. On peut dormir, lire, travailler ; il n’y a pas de bouchon… » Chaque jour, avec son vélo, elle prend le TER (train express régional) pour aller travailler à Auray. Mais, depuis quelques années, son bonheur ferroviaire est terni par les changements d’horaires et les trains supprimés.

     
    Stéphanie Grevet, porte-parole de la Coordination bretonne ferroviaire. 

    « La Bretagne en dernière place »

    Membre du Collectif d’usagers Bretagne sud, Stéphanie Grevet a partagé ses interrogations et mécontentements avec les autres collectifs et associations d’usagers bretons. « On a tous fait le constat que le dernier mandat du conseil régional avait été catastrophique pour le train du quotidien », résume-t-elle.

    Pour ces fervents utilisateurs du chemin de fer, le TGV triomphant, qui rapproche les villes grandes et moyennes, est la rame qui cache la forêt de communes pas ou mal desservies. Dans les petites villes et zones rurales, le service TER est loin de satisfaire les besoins de déplacements pour aller au travail, à l’école, ou rendre visite à sa famille le week-end.

    « Si on prend en compte le ratio du nombre de kilomètres parcourus en train par habitant, la Bretagne arrive en dernière place, se désole Stéphanie Grevet. La Bretagne est enviée pour son réseau routier, on voudrait que ce soit la même chose pour le train. »

    Les membres de la coordination bretonne ferroviaire réunis à Pontivy. 

    Passagers et marchandises

    Parce qu’ils en ont assez « de ne jamais avoir de réponse satisfaisante de la Région » et qu’ils ont pensé qu’unis ils seraient mieux entendus, tous ces collectifs (1) se sont rassemblés pour former la Coordination bretonne ferroviaire. Lors d’une réunion de travail à Pontivy, en septembre, ils ont commencé à élaborer un programme de priorités qu’ils comptent bien présenter au nouveau vice-président du conseil régional chargé des transports.

    Face à l’urgence climatique et à un trafic routier qui connaît de plus en plus souvent la saturation, la coordination réclame, à la fois, des trains pour les déplacements quotidiens mais aussi une relance sérieuse du transport de marchandises par rail.

    Face à l’urgence climatique et à un trafic routier qui connaît de plus en plus souvent la saturation, la coordination réclame, à la fois, des trains pour les déplacements quotidiens, mais aussi une relance sérieuse du transport de marchandises par rail. 
     

    Si chaque collectif a des demandes bien précises pour son territoire, la coordination a placé en tête de ses priorités « l’optimisation des tracés existants Rennes-Brest et Rennes-Redon-Quimper et Quimper-Redon-Nantes ». Parce qu’« améliorer la vitesse et la fluidité » de ces lignes « permettrait d’apporter des flux voyageurs et de créer l’attractivité des lignes secondaires raccordées à ces trois colonnes vertébrales et des lignes parfois mises en sommeil par un manque de vision globale du transport et une fuite, depuis les années 1970, vers l’automobile… »

    (1) Collectif d’usagers Bretagne Sud, Centre-Bretagne en train, Accret (Association citoyenne Châteaubriant-Rennes en train), Codef (Comité de défense et de promotion de la desserte ferroviaire de Redon et du Pays de Redon), Autiv 35 (Association des usagers des transports en Ille-et-Vilaine), Une gare pour Betton, Un train pour Hanvec, Oui au train de nuit, Rennes-La Brohinière-Mauron.

    Source : https://www.ouest-france.fr

    Auteur : Serge Poirot

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