• Exclus du Ségur de la santé : la CGT durcit le ton à Quimper (LT.fr-19/02/21-14h50)

    Au pied du siège de la Fondation Massé-Trévidy, les professionnels du monde médical et social ont exprimé en image leur révolte.Au pied du siège de la Fondation Massé-Trévidy, les professionnels du monde médical et social ont exprimé en image leur révolte.

    « Tous les salariés du secteur social et médico-social doivent pouvoir bénéficier de la valorisation de 183 € prévue par le Ségur de la santé », déclare Steven Tréguer, le directeur général de la Fondation Massé-Trévidy, venu échanger avec les salariés présents à la manifestation de ce vendredi, dont le départ s’est fait devant le siège de la Fondation, à Quimper. Dans cette structure, sur les mille salariés, seule la moitié, le personnel des Ehpad, pourra bénéficier de la prime nette mensuelle de 183 €. Les 500 autres, œuvrant dans le champ de la protection de l’enfance et de l’insertion, ne pourront prétendre au dispositif. D’autres associations, comme les Papillons Blancs, se considéraient aussi comme « les oubliés du Ségur ».

     
     
    Le secteur médico-social souffre du manque de reconnaissance financière de l’État.Le secteur médico-social souffre du manque de reconnaissance financière de l’État. 

    Des versements stoppés

    « Cerise sur le gâteau, nous avons appris hier (jeudi, NDLR) que l’Agence régionale de santé (ARS) n’a pas versé la totalité de l’enveloppe pour les personnels des Ehpad privés qui avaient obtenu d’être inclus dans le dispositif », s’insurge Franck Monfort, secrétaire départemental CGT Santé et Action sociale. « Les versements vont donc être stoppés », se désole-t-il.

    Jean-Jacques Cariou, délégué CGT à la Fondation Massé-Trévidy, explique : « De nouveaux moyens techniques ont été alloués. Pour les mettre en œuvre, il faut des hommes et des femmes correctement payés. Ce n’est pas le cas et du coup, le secteur manque de bras. La pénurie d’agents hôtelier ou hospitalier, d’éducateurs spécialisés ou d’aides-soignants déstabilise le bon fonctionnement des établissements. Et ce n’est pas en proposant des formations accélérées de 70 h pour devenir aide-soignant alors qu’il faut 18 mois pour former un professionnel opérationnel que l’on va résoudre les problèmes », argumente le délégué syndical.

     

    Gwenn Hamp

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