• Finistère. Les aides à domicile ne veulent pas être les « oubliés » de l’après Covid-19 (OF.fr-25/06/20-19h45)

    Une vingtaine d’aides à domicile - majoritairement des femmes - se sont rassemblées jeudi 25 juin 2020 devant le Conseil départemental à Quimper (Finistère).Une vingtaine d’aides à domicile - majoritairement des femmes - se sont rassemblées jeudi 25 juin 2020 devant le Conseil départemental à Quimper (Finistère). 

    « Aide à domicile ce n’est pas que le ménage. On est aussi importantes qu’une infirmière ou qu’une aide-soignante, et pourtant on ne touche pas la prime [mise en place par le gouvernement pour les soignants, N.D.L.R] ». Annaëlle Coïet, aide à domicile depuis douze ans, ne décolère pas. La jeune femme fait partie de la vingtaine d’aides à domicile qui ont décidé, à l’appel de Force ouvrière et de la CGT, de se rassembler ce jeudi 25 juin 2020 devant le Conseil départemental, à Quimper (Finistère). Un seul mot d’ordre : les aides à domicile ne veulent pas être les « oubliés » de cette crise. 

    « Le seul lien vers l’extérieur »

    Ces salariées (majoritairement des femmes) qui ont continué à travailler pendant le confinement déplorent le fait que leur métier ne soit pas reconnu à sa juste valeur. « Sans elles, les personnes aidées n’auraient pas pu rester à domicile », souligne Éliane Le Gal, déléguée syndicale de la centrale FO d’Archipel-Santé. « La revalorisation est un préalable mais il faut aussi revoir les conditions de travail et surtout les salaires car il y a encore beaucoup de coefficients qui sont encore au-dessous du Smic dans la branche. »

    Pour les aides à domicile s’occupant des personnes dépendantes, la question de la prime est loin d’être tranchée. Le gouvernement a en effet décidé que sa prise en charge revenait aux départements. Or, ils ne sont qu’une poignée à avoir décidé de la verser pour le moment. « On a été au front comme on le pouvait, sans masques, sans gants », déplore Sandrine, aide à domicile depuis dix-sept ans. « Durant le confinement, nous avons été le seul lien des personnes que nous accompagnons vers l’extérieur », ajoute sa collègue, Karine.

    La crise sanitaire a rendu plus précaire encore la situation de ces salariés peu rémunérés et dont les conditions de travail, souvent pénibles, tant sur le plan physique que psychique, s’accompagnent également de nombreux déplacements quotidiens. Les aides à domicile présentes devant le Conseil départemental l’affirment haut et fort, « les applaudissements ne suffisent pas ».

    Léa ESMERY.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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