• Finistère. Réparation navale : des salariés mobilisés à Brest ( OF.fr - 09/06/21 - 11h26 )

    Environ 80 salariés des entreprises de réparation navales Damen Shiprepair et Navtis, se sont mobilisés, ce mercredi 9 juin, à 9 h, à Brest.

    Environ 80 salariés de Damen Shiprepair et Navtis, entreprises spécialiées dans la réparation navale, se sont mobilisés, ce mercredi 9 juin, à 9 h, à Brest, pour le maintien de la reconnaissance de leur exposition à l’amiante.

    Environ 80 salariés de Damen Shiprepair et Navtis, entreprises spécialisées dans la réparation navale, se sont mobilisés, ce mercredi 9 juin, à 9 h, à Brest. Réunis à l’initiative de la CGT Damen devant la sous-préfecture, ils ont fait entendre leurs voix contre des décisions gouvernementales récentes qu’ils qualifient de « politique visant à réduire encore les droits des travailleurs exposés à l’amiante ».

    « Nous avons sollicité une demande de table ronde en sous-préfecture avec la DGT (direction générale du travail), l’UIMM (union des industries et métiers de la métallurgie), le patronat et des syndicats depuis maintenant presque 15 jours et toujours pas de réponse », indique Romuald L’hostis, délégué syndical CGT, à Damen.

    Le maintien de la reconnaissance amiante

    Les salariés des chantiers privés de réparation navale, demandent tout d’abord le maintien de la reconnaissance amiante et la non-suppression du préjudice d’anxiété des entreprises privées de la réparation navale. Ils demandent, de ce fait, que l’allocation de cessation anticipée d’activité des travailleurs de l’amiante (Acaata), ne soit pas supprimée. « Le gouvernement l’a fait durer jusqu’en juin 2022. Mais l’exposition à l’amiante continue », souligne Romuald L’hostis.

    Autre revendication : l’harmonisation de la cartographie de repérage de l’amiante, et des restrictions qui y sont liées sur les chantiers français puis européens. « Le risque d’être exposé à l’amiante est incontrôlable. Il n’y a que les navires français, et encore pas tous, qui sont soumis à des restrictions. Mais nous recevons bien plus souvent des navires étrangers. La moitié d’entre eux contient de l’amiante », explique Ludovic Lamour, secrétaire à la CGT, et tourneur pour l’entreprise Damen.

    Une délégation devait être accueillie en sous-préfecture dans la matinée.

    Auteur : Emmanuelle CADIEU

    Source : https://www.ouest-france.fr

     

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