• Fonderie de Bretagne. Une fois encore, le conflit au point mort (OF.fr-8/06/21-19h07)

    En apparence, les entraves étaient levées, aux entrées et sorties de la Fonderie de Bretagne à Caudan mais pas à l’intérieur.En apparence, les entraves étaient levées, aux entrées et sorties de la Fonderie de Bretagne à Caudan mais pas à l’intérieur.

    Le conflit social à la Fonderie de Bretagne n’en finit pas de s’enliser. Le retour des membres de la direction locale ce lundi 7 juin a été chahuté. Au point que le CSE prévu ce mardi a été annulé. Il se tiendra jeudi.

    En apparence, les entraves étaient levées, aux entrées et sorties de la Fonderie de Bretagne à Caudan, près de Lorient (Morbihan). L’usine, à l’arrêt depuis six semaines, est mise en vente par le groupe Renault. Ce que dénoncent les grévistes qui dénoncent une orchestration du groupe Renault pour fermer l’usine. Le dialogue de sourds persiste. Lundi, le retour de la direction a tourné court. « Les entraves étaient bien levées à l’extérieur mais lors de la visite du site, les membres de la direction ont constaté que les entraves sur les moyens de production n’étaient pas levées », explique la direction de Renault.

    Son retour s’est aussi soldé par des échanges vifs avec des grévistes qui leur avaient réservé un comité d’accueil. La direction dénonce de la violence dans les actes et les propos. « Nous avons été méprisés une fois de plus, défendent pour leur part, les grévistes. Pas un mot, pas un regard. » Échauffés, les grévistes ont tenté de rentrer dans les bureaux. Une séquence qui a fait l’objet d’un procès-verbal par huissier de justice.

    Des grévistes à la sous-préfecture

    Jean-Luc Bois, directeur du site, a adressé un courrier aux 347 salariés de la fonderie, ce mardi 8 juin. Il y a appelé à la levée de l’ensemble des entraves. « C’est dans cette perspective que nous avions proposé un Comité social et économique. Malheureusement, la violence et les intimidations une nouvelle fois constatées nous obligent à reporter le CSE. Il est de ma responsabilité de créer les conditions de sécurité indispensables à la reprise des activités. »

    Ce mardi soir, l’huissier a constaté que tout était en ordre dans l’usine. « Nous sommes dans l’attente d’une nouvelle convocation du CSE », dit Maël Le Goff, délégué CGT FDB. Une délégation de fondeurs doit être reçue en sous-préfecture, à Lorient, à 17 h. La CGT Fonderie annonce la tenue du CSE jeudi matin.

    La voix des non-grévistes

    Dans un communiqué tardif, le syndicat CFE-CGC a également fait entendre le son de sa voix pour qui « le conflit actuel mène le site vers une voie sans issue, résume Christian Belmont, président de SMB CFE-CGC. La CFE-CGC soutient les salariés non-grévistes. » La CFE-CGC enjoint Renault à prendre ses responsabilités en restant actionnaire majoritaire, et en contribuant au financement des investissements et aux volumes… « Nous engageons chaque partie prenante à renouer le dialogue. Les non-grévistes, même s’ils sont silencieux, méritent qu’ils soient entendus. »

     

    Delphine LANDAY

    source: https://www.ouest-france.fr/

    « S’en sortir avec l’alternative #rougetricolore : les explications de Georges Gastaud (IC.fr-7/06/21)Grève à l’abattoir de Languidic : altercation entre le directeur et des fondeurs de Caudan (OF.fr-8/06/21-20h38) »
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    Tags Tags : , , , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :