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    AU BOULOT : RÉFÉRENDUM !, LE TEMPS DES RICHES, ET SI JE CAUSAIS COMME HOLLANDE ? (BDR 53)

    https://www.youtube.com/watch?v=ug1DlbZZKBw&t=362s

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  • Destruction des services publics : la #loidussopt décryptée!   (IC.fr-9/05/19)

    Le projet de la loi de transformation de la Fonction Publique, c’est la casse des statuts de la fonction publique pour la précarisation générale des agents publics, le dumping social contre l’ensemble des travailleurs et à terme la destruction et la privatisation des services publics.

    Cette loi Dussopt, ce n’est ni plus ni moins que l’outil pour appliquer les directives européennes de libéralisation et privatisation du service public, pour se plier aux critères euro-austéritaires des 3% de l’euro. La fonction publique, le service public sont en effet dans le viseur de l’Union Européenne du Capital

    Un projet de loi qui applique la loi travail et les ordonnances Macron à la fonction publique !


    C’était annoncé dès 2016, la loi Travail n’était que le début de la casse des droits du travail, d’abord appliquée au secteur privé, le secteur public devant suivre. C’est l’objectif de cette loi Dussopt.
    En effet, celle-ci reprend les mesures de la loi Travail et des ordonnances Macron qui ne sont pas encore appliquées à la Fonction Publique :
    D’abord directement dans la loi, la suppression des Comités Techniques et des Comité Hygiène Sécurité et Condition de Travail, qui seront fusionnés, à l’image de ce qui a été imposé par la loi Travail.
    La conséquence : moins de droits pour les représentants du personnel qui auront moins de temps pour se prononcer sur l’organisation et les conditions de travail dans chaque Service public.

    Également, moins de représentants du personnel. Rappelons que ces derniers viennent juste d’être élus, les fonctionnaires plaçant en tête les syndicats qui refusent la casse des services publics (CGT, FSU, FO et SUD) et sanctionnant la CFDT/UNSA

    Ensuite le projet de loi prévoit de légiférer par ordonnance pour établir “des accords locaux”. C’est le pendant des ordonnances Macron pour supprimer les droits collectifs et remettre en cause les droits des agents publics. Il s’agit notamment ici de s’attaquer au temps de travail des fonctionnaires et à leurs conditions de travail !

    Un projet de loi qui place les agents publics “aux ordres” sous le règne de l’arbitraire !

    C’est de fait la suppression d’un des pans principaux du statut de la fonction publique, les Commissions Administratives Paritaires (CAP). Y sont représentées les organisations syndicales élues et elles examinent les promotions, les mutations et les sanctions. Ces CAP permettent tout à la fois de garantir la transparence et l’équité de traitement et de vérifier l’application effective des règles des statuts particuliers.
    Elles permettent également de veiller à ce que le recrutement sur les postes de fonctionnaires soit
    Ces CAP ne seraient plus tenue par “Corps” mais fusionnées pour regrouper des fonctions, métiers et donc statuts très divers. Surtout, elles ne regarderaient plus que des recours individuels tandis que les listes de postes et de promotions ne seraient plus établies, ne permettant plus aucune transparence et contrôle.
    C’est le retour du règne de l’arbitraire de l’administration, du fait du prince. Pour une Fonction Publique précarisée et aux ordres, qui ne sera dès lors plus au service du public, mais à la main du pouvoir.

    Précarisation des agents publics !

    20% des agents publics ont déjà des statuts précaires, non fonctionnaires. Ce qui est beaucoup trop et qui est inacceptable. Le régime Macron veut désormais ne recruter que des contractuels.
    Avec l’institution d’un régime de contrat de projet, équivalent du contrat de chantier, en encore plus précaire. Avec l’autorisation pour les établissements publics de recruter sans justification des contractuels et personnels de droit privé plutôt que des fonctionnaires sous statut.

    Plan de licenciements sans plan social !

    Enfin et c’est également très grave, la loi Dussopt prévoit des dispositions pour assurer les suppressions massives d’emplois, l’objectif de 120 000 suppressions de postes de fonctionnaires étant celui du régime Macron.
    Pour y arriver, la loi institue un régime de “coup de pied au derrière” pour pousser vers la sortie des agents publics dont les postes seraient supprimés. Par la porte ou par la fenêtre. En permettant aux Préfets de les placer à leur guise ou bon leur semble.
    Un poste d’inspecteur traquant l’évasion fiscale supprimé ? On pourrait ordonner au fonctionnaire d’aller faire l’enseignant ou l’inspecteur de l’environnement ! Et si l’agent craque, pas de plan social avec indemnité et reclassement. Non un “départ volontaire” avec une prime de misère.
    Alors que le régime veut privatiser massivement les services publics, la loi prévoit de transférer, contre leur gré les agents publics à l’entreprise privée. Et dans ce cas, c’est le contribuable qui paiera le salaire des agents publics. C’est la double prime pour les milliardaires.

    Ce qui se prépare c’est la casse des statuts de la Fonction Publique. Cela concerne tous les agents publics, mais cela concerne également tous les travailleurs. La précarisation de 5 millions d’agents publics c’est également un dumping social sur tous les travailleurs du privé.


    C’est pourquoi la résistance ce doit être maintenant, tous ensemble !

    JBC 

    source: https://www.initiative-communiste.fr

     

    La loi Dussopt en intégralité

    http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/dossiers/transformation_fonction_publique

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  • Non, les agents de la  ne sont pas privilégiés. Oui, nombre d’entre eux sont précaires. Non, il n’y a aucune raison pour détruire le statut de la Fonction Publique comme veut le faire le régime Macron, sur ordre du MEDEF et de l’Union Européenne avec la loi Dussopt.

    Rappelons que Macron, depuis son entrée au cabinet de Hollande puis son placement comme ministre du gouvernement Valls et avant même d’occuper l’Élysée, n’a eu de cesse de s’en prendre aux  et aux services publics (Rémunération au mérite : Macron déclare vouloir supprimer le statut des fonctionnaires, Lebranchu applaudit)

    IC revient en chiffres et en faits sur la réalité de ce qu’est la fonction publique.

    Les agents de la Fonction Publique en chiffres

    Les agents de la Fonction Publique sont un peu moins de 5,451 millions en France, soit 19.9% des emplois. 2.398 sont des agents de la Fonction Publique d’État travaillant à 80% pour les ministères et 20% pour ses établissements publics. 1,889 travaillent dans la fonction publique territoriale, 75% travaillant pour les communes, les départements et les régions, 25% travaillant pour leurs établissements publics. Enfin, 1,163 millions travaillent dans la Fonction Publique hospitalière (88% dans les hôpitaux, 8,5% dans les EPHAD, 3,5% dans les établissements médicaux sociaux).

    Rapporté à la population, et contrairement à ce que prétend la propagande gouvernementale, le nombre d’emplois publics n’augmente pas.

    Des agents publics de plus en plus précaires, moins payés que dans le privé

    Parmi ces agents, 70% soit 3,851 millions sont fonctionnaires tandis que près de 1 million soit 17% sont contractuels, la plupart en contrat . On compte également 300 000 militaires. Enfin un peu moins de 400 000 personnels relèvent d’autres catégories, dont 150 000 salariés payés par l’État, mais travaillant pour les écoles, collèges et lycées privés sous contrat.

    Entre 2005 et 2015 le nombre d’agents publics employés hors  dans des conditions précaires a augmenté de 2,2%.

    Le salaire des fonctionnaires, bloqué par le gel du point d’indice depuis plus de 10 ans, est en moyenne de 2219 € net, inférieur au salaire net moyen du secteur privé 2250 €.

    La France n’a pas plus d’agents publics que les autres pays

    La France n’est pas le pays européen qui compte le plus d’emplois publics, avec un taux de 72 agents publics pour 1000 habitants.

    Le plus gros employeur public est l’hôpital public (1.026 millions d’agents publics) suivi par le ministère de l’Éducation Nationale (1,01 millions d’agents publics). Le ministère de l’Intérieur (285 000 agents) est le 2e plus gros employeur de la fonction publique d’État, suivi par la Défense.

    Chaque année, un demi million de candidats se présente aux recrutements externes de la Fonction Publique, pour moins de 40 000 postes ouverts.

    JBC

    source: https://www.initiative-communiste.fr

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  • Chantal Jouanno sur le plateau du journal de 20 h de France 2, ce mardi 8 janvier 2018 (capture d'écran).Chantal Jouanno sur le plateau du journal de 20 h de France 2, ce mardi 8 janvier 2018 

    La présidente de la Commission nationale du débat public, chargée de l’organisation du « grand débat national » promis par l’exécutif face à la crise des Gilets jaunes, a annoncé, ce mardi 8 janvier, qu’elle renonçait à cette mission, au 20 h de France 2. Une décision qui intervient après une polémique autour du montant de son salaire pour assurer le pilote de cette consultation, qui s’élevait à 11 500 € nets par mois.

    « C’est une décision que j’ai prise parce que je crois à ce 'grand débat', qui est plus que jamais nécessaire […] il faut donc créer les conditions de ce 'grand débat' ». Après la polémique sur son salaire de 11 500 € nets par mois pour piloter le « grand débat national » promis par l’exécutif face à la crise des Gilets jaunes, Chantal Jouanno a annoncé, ce mardi soir, au journal de 20 h de France 2, qu’elle jetait l’éponge. Les questions sur le niveau de son salaire sont « parfaitement légitimes », a jugé Chantal Jouanno. « Ça ne crée vraiment pas les conditions de sérénité qui sont nécessaires pour ce débat ».

    Le gouvernement devra « clarifier comment il tiendra compte de ce qui va être dit »

    Elle compte, en revanche, rester présidente de la Commission nationale du débat public (CNDP). « Cedi dit, je remets dans les mains du président et du gouvernement le niveau de rémunération de la présidente de la CNDP, qui leur appartiendra d’arbitrer, comme les autres niveaux de rémunération des présidents d’autorités indépendantes et de hauts fonctionnaires », a-t-elle ajouté.

    Chantal Jouanno a aussi précisé que sa décision ne résultait pas d’une demande d’Emmanuel Macron. Mais elle l’en a informé, tout comme le Premier ministre. « Le gouvernement doit dire aujourd’hui la méthode par laquelle il s’engage à répondre », a conclu la présidente de la CNDP. « Il lui appartient de clarifier comment il tiendra compte de ce qui va être dit » dans le cadre de ce « grand débat national ».

    Un salaire jugé « indécent »

    Empêtré depuis près de deux mois dans une crise sociale sans précédent des Gilets jaunes, Emmanuel Macron avait annoncé lors de ses vœux du 31 décembre l’organisation de ce débat national.

     

     

    Depuis la révélation de son salaire, Chantal Jouanno a été vivement critiquée par des personnalités politiques mais aussi des Gilets jaunes, en dépit du soutien de certains membres du gouvernement comme le ministre de la Transition écologique François de Rugy. « Ça fait des décennies que je mène des débats, des articles, des meetings, des vidéos, bénévolement ; j’imaginais pas que c’était possible ce genre de trucs », s’était indigné l’ancien inspecteur du travail et ex-représentant de l’aile gauche du PS, Gérard Filoche, sur Twitter. Le député et porte-parole du Rassemblement national, Sébastien Chenu, s’était dit pour sa part « choqué » et a jugé « indécent » ce salaire.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Macron, champion olympique de la destruction du sport en France (IC.fr-10/09/18)

    « Pour des raisons personnelles » (sic), Laura Flessel a brutalement démissionné du gouvernement Macron, déjà déserté par Nicolas Hulot.

    Et cette démission-surprise n’avait bien entendu rien à voir avec la baisse brutale du budget du ministère de la Jeunesse et des sports où 1500 postes de techniciens, indispensables au fonctionnement des fédérations sportives, seraient supprimés. Car sans ces incessantes suppressions d’emplois publics, la France euro-soumise n’entrera pas dans les clous des maudits « critères de Maastricht » sans lesquels la sacro-sainte « monnaie unique européenne » alignée sur le deutsche-mark ne tiendrait pas une journée.  ou Euro, il faut choisir.

    La toute nouvelle ministre des sports, la nageuse  joue la suprise, dénonçant l’annonce brutale d’un plan social frappant 1500 postes et s’accompagnant de la réduction de 10% du budget de son ministère. Indiquant que les ordres “viennent d’en haut”…

    Le plus choquant, c’est que ces coupes claires interviennent alors que la France va accueillir les Jeux olympiques ! Une perspective que le PRCF a combattue, contrairement à M. Ian Brossat et à toute la belle gauche établie (ce sera un gouffre financier comme tous les J.O. antérieurs, une manne énorme pour les monopoles capitalistes, un fardeau pour le contribuable, une nouvelle dose d’aliénation idéologique pour les masses populaires du monde entier et un nouveau carburant pour la mise en place funeste du Grand Paris, ce tombeau des départements et des communes ouvrières de la ceinture parisienne).

    Bref, les contradictions politiques du néolibéralisme euro-macronien deviennent insurmontables, éclatantes, presque risibles.

    Aux millions de sportifs de France, qui se dévouent pour faire fonctionner les clubs, entrainer les enfants et former les jeunes, est il utile d’expliquer ce que signifie cette politique ?

    Si l’on supprime l’argent public nécessaire pour le fonctionnement du sport amateur et que, parallèlement, on doit financer les dispendieux J.O., les sportifs amateurs auxquels on a promis monts et merveilles en matière de retombées des J.O. n’ont pas fini de se serrer la ceinture.

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Hulot : Une décision utile

    Nicolas Hulot a tiré de manière sage la conséquence d’une contradiction insoluble : on ne peut pas mener en même temps une politique de croissance néo-libérale et une politique écologique.

    Une décision grave, sage, responsable. En un mot, une décision utile. En posant, dès le premier jour de la rentrée, sa démission sur la place publique, Nicolas Hulot a bien agi. Il a concrétisé de manière éclatante le contraste énorme entre la gravité de la situation écologique — en fait, de la situation de l’humanité — et la médiocrité de la politique suivie.

    L’encouragement donné aux chasseurs par le président de la République, lundi 27 août, en augmentant le nombre d’espèces chassables — alors que les espèces d’oiseaux subissent une érosion dramatique — a peut-être été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase de la déception et de la tristesse. Mais c’est surtout et à juste titre l’événement majeur de l’été qui a poussé M. Hulot à franchir le pas : une canicule massive, mondiale, et surtout, dont il est pour la première fois possible de dire qu’elle est une manifestation du changement climatique, et le présage de ce qui pourrait se multiplier. Sans doute Nicolas Hulot a-t-il aussi lu cette étude glaçante parue en juillet dans la revue scientifique PNAS et dans laquelle Will Steffen, Johan Rockström et leurs collègues expliquent que, si la planète dépasse 2 °C de réchauffement par rapport l’ère pré-industrielle, nous basculerons dans un état incontrôlable, où les rétro-actions positives de la biosphère pousseront à un réchauffement sans cesse accru.

    « Nous avons dix ans pour agir », a dit M. Hulot. Dix ans pour éviter le basculement dans l’irréparable, alors les émissions des gaz à effet de serre continuent à augmenter et l’érosion de la biodiversité à se poursuivre.

    Pourrait-il être entendu par ceux qu’il quitte ? On peut en douter : dans son explication ce mardi, M. Hulot a évoqué les logiques de la croissance et de l’économie libérale, en regrettant qu’elles n’évoluent pas. Là était la faiblesse d’analyse de l’ex-ministre, qui pensait que M. Macron pourrait « en même temps » mener une politique écologique et une politique néolibérale. Reporterre avait pointé dès le début, il y a un an, cette contradiction. Un an de faible action écologique aura montré que « l’en même temps » est ici impossible : sortir du désastre écologique — qui implique de réduire les inégalités, comme l’a évoqué Nicolas Hulot — n’est pas possible dans le cadre de l’économie capitaliste. C’est un des principaux enseignements du départ courageux du ministre.

    Il reste l’action, la société, la lutte, les mouvements citoyens, la résistance, le travail constant et tenace de gens de plus en plus nombreux pour empêcher le désastre. Nul doute qu’en levant l’ambiguïté que signifiait sa présence dans un gouvernement qui néglige l’enjeu biosphérique, Nicolas Hulot aide les écologistes.

    Hervé KEMPF

    Source: https://reporterre.net/

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  • Le «  vert » est une impasse mortelle. Face au  devenu mortifère sur tous les terrains, il y a deux urgences étroitement imbriquées, celle de tirer à temps l’ des griffes du tout-profit, et celle de reconstruire une force franchement communiste en France et dans le monde.

    Le ministre d’Etat N. Hulot aura mis longtemps à entrevoir cette évidence : imbibé jusqu’à l’os de néolibéralisme, servile envers le MEDEF, l’UE et l’OTAN, ces amis bien connus de l’écologie, ne desserrant les cordons de la bourse maastrichtienne que pour les riches, les gros patrons et le surarmement, accélérateur de tout ce qui dope les inégalités en France et dans le monde, faire-valoir préféré du climato-négationniste Trump, Macron et son gouvernement sont, par-delà quelques mesures « vertes » en trompe-l’œil, les supports déterminés d’une politique structurellement inhumaine et anti-écologique. En témoigne entre cent exemples le lancement par Macron de la privatisation de l’Office national des forêts…

    D’un point de vue sociopolitique immédiat, la démission d’Hulot fragilise encore plus ce gouvernement pseudo-jupitérien dont elle révèle le mensonge fondateur : non, Macron n’est pas « ni de droite ni de gauche », son équipe est la plus thatchérienne et la plus euro-atlantiste que notre pays ait eue depuis 1958. Les journalistes qui ont gobé et fait gober cet énorme mensonge électoral, de même que la fausse gauche qui a appelé à voter Macron « pour faire barrage au fascisme » en mai 2017, ne feront évidemment aucune autocritique et n’en continueront pas moins à déclarer comme des enfants sages que « Macron est légitime ». En réalité, usé par la très juste grève cheminote et par les courageux blocages étudiants, démasqué dans ses pratiques fascisantes par l’affaire Benalla, en chute libre dans les sondages moins d’un an après son installation à l’Elysée et à Matignon, la clique élyséenne n’est plus soutenue que par le MEDEF, qui fait monter ses exigences indécentes, par la droite macro-compatible et par la finance internationale, et bien entendu, par la vraie patronne de l’UE, Angela Merkel. Le mouvement populaire doit en tirer les conclusions en passant à la contre-offensive sur tous les terrains, complémentaires parce qu’anticapitalistes, anti-maastrichtiens et anti-impérialistes, de la défense du « produire en France » (même si c’est contre-intuitif, tout ce qui détruit l’industrie et l’agriculture ici et qui, par conséquent, accroit les importations et multiplie les circuits longs et polluants, nuit à l’environnement), du progrès social, des services publics, de l’environnement, de la paix, de la souveraineté des peuples et des libertés démocratiques.

    La démission d’Hulot est aussi et surtout le symptôme d’une crise historique aiguë, que le ministre a à demi-avouée au micro de France-Inter : on ne peut défendre la survie solidaire de l’humanité et de son environnement en demeurant dans un « modèle », le capitalisme (mais Hulot, qui est un spécimen particulièrement bien nanti de la caste médiatique ne peut utiliser des termes aussi crus…), dont Marx signalait déjà qu’il « ne produit la richesse qu’en épuisant ses deux sources, la Terre et le travailleur ». Depuis le début des années 80, les fondateurs du PRCF se sont évertués à expliquer, sous bien des ricanements, y compris à l’extrême gauche, que l’exterminisme est le stade suprême du capitalisme parvenu au stade impérialiste, c’est-à-dire que le maintien à tout prix, de plus en plus violent contre les peuples et contre la planète, d’un système basé sur l’appropriation privée des richesses créées par tous, conduit l’humanité à sa perte. Cela, Fidel Castro l’avait vu en pionnier quand il déclarait à Rio, devant l’AG de la CNUCED, le 12 juin 1992 : « une espèce biologique importante risque de disparaître à cause de la suppression rapide et progressive de ses conditions de vie ; cette espèce, c’est l’homme ».

    Plus que jamais, la ligne juste pour défendre l’humanité et la planète des prédations exterministes du grand capital, ce n’est pas l’impasse du « capitalisme vert » inféodé à l’euro, cette austérité continentale faite monnaie, à l’UE, cette prison des peuples pilotée par les monopoles capitalistes, à l’OTAN, cette machine à mondialiser la course étatsunienne à la troisième guerre mondiale, et à la course effrénée au profit maximal qui commande tout le système. La voie juste, la seule REALISTE, c’est celle que résume la formule choc de Fidel, « socialismo o morir, venceremos ! » ; ce qui signifie que, faute de reprendre au plus tôt sa marche interrompue par la contre-révolution, vers un socialisme- de nouvelle génération, l’humanité n’échappera pas au suicide programmé que lui promet le pseudo-capitalisme vert (vert comme le dollar, pas comme les forêts !).

    C’est pourquoi il n’y a pas qu’une urgence, l’urgence écologique, contrairement à ce que dit le nanti  qui a justifié sans états d’âme la casse du Code du travail, la libéralisation programmée des frais d’inscription universitaires et la marche à la privatisation de la SNCF, il y a deux urgences étroitement imbriquées :

    • l’urgence environnementale, qui prescrit de combattre le tout-profit,
    • et l’urgence de reconstruire en France et dans le monde une force franchement communiste s’opposant sans faux-fuyants, et notamment sans baratin insupportable sur l’ « Europe sociale, pacifique, écologique et démocratique » ( !), au grand capital et à l’ensemble de ses outils mortifères, UE, OMC, FMI, zone euromark, OTAN en tête. C’est à agir dans cette direction qu’invitent en permanence les militants franchement communistes du PRCF.

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

     

    Les réactions des syndicats du ministère de l’écologie et du développement durable (ex équipement / écologie)

    Fédération CGT

     

    Fédération FO

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  • Mardi 7 février, des milliers et milliers de lycéens et étudiants bravant des conditions météo polaires descendent dans la rue pour dire leur colère et leur totale opposition à l’interdiction que prétend leur faire le régime Macron de poursuivre des études dans l’enseignement supérieur. En instituant la sélection à l’entrée de l’Université et en cassant le Bac. Renforçant le mouvement impulsé par l’Union Européenne et sa funeste stratégie de Lisbonne de privatisation de l’Éducation Nationale et de l’enseignement supérieur.

    Les professeurs, les parents d’élèves, à l’appel des principaux syndicats enseignants et fédérations de parents d’élèves, de même que les syndicats lycéens et étudiants appelaient à la mobilisation. Une première manifestation de l’ensemble du monde de l’éducation réussie….

    Censure

    Mais les français n’en sauront rien.

    Pas la moindre mention de la grève des profs contre la réforme du lycée dans le soi-disant journal télévisé de France 2, même pas les habituels commentaires méprisants sur la « grogne des fonctionnaires » et la « mobilisation en demi-teinte », voire, si c’est le cas sur « l’échec de la grève ».

    Rien. le silence, et la censure. Intégrale, totalitaire.

    Dans ces conditions, chacun à son niveau peut protester auprès du médiateur de France Télévision.

    http://mediateur.francetv.fr/emissions/le-mediateur-des-programmes

    Assez payé des redevances à un « service public » bidon qui censure l’action des syndicalistes (et contribuables) de l’Éducation nationale (entre autres !), de la jeunesse mais qui n’a pas manqué de diffuser la propagande ultra-libérale expliquant doctement que le « dévissage de Wall Street » était dû, en dernière analyse, à la « hausse incontrôlée des salaires ».

    Plutôt que de donner la parole aux syndicalistes en France, la rédaction de France 2 a préféré diffuser un gros bobard, pour mettre en avant les syndicats… allemands si amateurs de « consensus » avec le patronat soi-disant. Quelles que soient les limites du syndicalisme allemand, les augmentations de salaires dans la métallurgie viennent d’être obtenues par une grève de masse montant en puissance chaque jour.  À l’opposé de la fausse information diffusée par France 2.

    NE NOUS HABITUONS PAS À LA CENSURE ET AU MÉPRIS !

     

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    source: https://www.initiative-communiste.fr

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