• Gilets jaunes. Quimperlé maintient la pression et son barrage (OF.fr-20/11/18-20H01)

    Gilets jaunes. Quimperlé maintient la pression et son barrage (OF.fr-20/11/18-20H01)A Quimperlé, le barrage filtrant à Kervidanou est maintenu, ce mardi.

    À Quimperlé, les Gilets jaunes ne désarment pas. Après avoir passé toute la nuit du lundi 19 au mardi 20 novembre sur le barrage de Kervidanou, ils ont remis ça dès ce mardi matin. Les barrages filtrants sont maintenus en bordure de la quatre-voies.

    Le froid (il faisait moins 1 degré à 8 h du matin) n’a pas découragé les plus irréductibles, à Quimperlé.

    Mardi matin, ils étaient encore une dizaine vers 7 h, puis une vingtaine une

    heure plus tard, sur le rond-point de Kervidanou, en bordure de la voie express.

    Dès 7 h 30, les premières difficultés de circulation sont apparues, à Quimperlé. 

     

    Cela fait maintenant quatre jours que les Gilets jaunes de Quimperlé maintiennent la pression et ils ne sont pas décidés à mettre fin à leur mouvement.

    « Nous sommes motivés et nous irons jusqu’au bout. Moi, je suis retraité. J’ai 60 ans. Ce n’est donc pas mon patron qui va pouvoir m’embêter. J’ai travaillé 42 ans comme chauffeur. J’ai à peine 1 100 € par mois. Je n’y arrive plus », a lancé un Querriennois.

    Les Gilets jaunes ont passé toute la nuit de lundi à mardi sur le pont. Autour d’un bon feu de palettes, pour se réchauffer et se donner du courage.

    Vers 8 h, comme la veille, la circulation est devenue plus dense. Et sortir de la voie express, quand on arrivait de Quimper ou de Lorient devenait très compliqué.

    On prend son mal en patience dans le secteur de Kervidanou. Et ce, depuis quatre jours. 

    Dans la journée, les manifestants envisagent de mettre également en place un barrage filtrant aux entrées et sorties de l’entreprise Bigard, zone de Kergostiou.

    « Nous allons refaire la même chose qu’hier », a prévenu un jeune d’une vingtaine d’années.

    « On ne veut pas gêner les chauffeurs-routiers. D’ailleurs, pour la plupart, ils sont d’accord avec nous. Mais il faut que tout le monde comprenne et sente notre motivation. »

    Et ce ne sont pas les nombreux coups de klaxon d’encouragement entendus de bon matin à Kervidanou qui vont refroidir l’ardeur des manifestants.

    Une interpellation

    Le début de nuit n’a pas été des plus calmes sur le giratoire de Kervidanou. 

    Le jour se lève, les palettes brûlent à Kervidanou.

     

    Vers 21 h 30, un manifestant, muni d’une matraque télescopique, a tapé sur un véhicule et menacé le conducteur. Ce dernier a aussitôt prévenu la gendarmerie.

    Soucieux du bon déroulement de leur mouvement et de leur image, les autres Gilets jaunes ont dénoncé rapidement l’homme énervé.

    Depuis samedi, les gendarmes sont aussi sur le pont. Ils y étaient encore, de bonne heure, mardi matin

     

    Arrivés sur place, les gendarmes ont procédé à l’interpellation d’un homme de 45 ans, visiblement éméché.Il a passé la nuit en garde à vue et pourrait être jugé rapidement en comparution immédiate à Quimper.

    Vincent THAËRON

    source: https://www.ouest-france.fr/

    « Gilets jaunes à Quimper : le rond-point de Troyalac’h toujours occupé (OF.fr-20/11/18-19h12)Le PC doit mettre toute son énergie dans la campagne pour un #Brexit du peuple : appel du 55è congrès du Parti Communiste de Grande-Bretagne (IC.fr-20/11/18) »
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