• Grève dans les piscines de Quimper agglo : les élus disent avoir fait le maximum (LT.fr- 7/05/22-6h30)

    Des maîtres-nageurs des piscines de Kerlan Vian et d’Aquarive en grève. Des maîtres-nageurs des piscines de Kerlan Vian et d’Aquarive en grève. (Le Télégramme/Gwenn Hamp)

    Grippé par un mouvement social des maîtres nageurs sauveteurs, le fonctionnement des piscines publiques de QBO va-t-il retrouver un fonctionnement normal ? Les élus de QBO et Quimper expliquent leurs limites.

    Par la voix de Daniel Le Bigot, conseiller municipal de Quimper et de Christian Corroller, vice-président de QBO, les élus ont fait le point sur le mouvement de grève qui bouscule le fonctionnement des piscines publiques depuis fin mars.

    Un grand nombre des dix maîtres-nageurs sauveteurs (MNS) de la collectivité a, sous la bannière de la CFTC, a engagé un mouvement social perlé pour, principalement, dénoncer une exposition jugée dangereuse à la chloramine, l’un des produits utilisés pour lutter contre les germes dans l’eau de piscine. Les grévistes avaient annoncé une conduite de leur mouvement de grève jusqu’à la fin de ce mois.

    Vendredi après-midi, en présence de différents chefs de services municipaux, l’élu quimpérois et l’élu communautaire, ont fait le point.

    « Pas de signes cliniques, mais une vigilance »

    D’abord en cherchant à objectiver la situation dans les piscines à propos de la chloramine : « C’est un produit effectivement répété toxique. Mais au-delà d’un certain seuil d’exposition. Les normes sont à 0,6 mg/l. L’Agence régionale de santé préconise 0,3 mg/l. Or, les analyses réalisées par un organisme indépendant concluent à un taux de 0,1 à 0,2 mg/l », assure l’élu, rappelant au passage que plus les usagers des piscines sont propres, moins il est nécessaire d’ajouter de la chloramine. « Nous allons réaliser des mesures dans l’air », ajoute-t-il. « Mais nous avons déjà fait le travail. Nous n’avons pas été alertés par les services de la Santé au travail d’un problème général », ajoute, en substance, la direction des ressources humaines de la mairie qui identifie bien un ou deux points d’alerte individuelle.

    Trente-cinq heures par an

    Élus et DRH poursuivent leur raisonnement sur le plan du droit, selon deux axes. La chloramine ne fait pas l’objet d’un classement au titre duquel l’exposition autoriserait une réduction préventive du temps de travail. Les élus rappellent à dessein que trois facteurs de pénibilité sont d’ores et déjà pris en compte pour le personnel de la mairie. Trois facteurs qui autorisent annuellement « quatorze heures en moins au motif du bruit, quatorze autres au titre du travail le dimanche et sept heures au motif d’horaires de travail décalés ». « Nous sommes déjà au maximum de ce qu’il est légalement possible de faire », assurent les élus tenant à rester « sur un système le plus lisible possible et sans porter atteinte aux principes généraux ayant valeur d’équité ».

    Un nouvel échange entre les grévistes et les collectivités a eu lieu dans la semaine. La décision de poursuite ou non du mouvement n’avait pas été arrêtée vendredi à 18 h 30.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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