• Guerlesquin. Ehpad du Guic : le personnel dit « trop, c’est trop ! » (OF.fr-31/01/2018)

    Rassemblement dans le hall d'accueil de l'Ehpad avant que personnel, les membres du centre communal d'actions sociales et le maire défilent dans les rues.Rassemblement dans le hall d'accueil de l'Ehpad avant que personnel, les membres du centre communal d'actions sociales et le maire défilent dans les rues.

    La journée de mobilisation a rassemblé personnel, élus, résidants et familles. Pour tous, c’est le même mot d’ordre. Pour plus de moyens humains.

    Les gens d’ici

    Pas de pancarte syndicale pour exprimer son ras-le-bol, le personnel a fabriqué des banderoles et inscrit des messages sur les blouses, la veille de cette journée de mobilisation.

    Ici aussi, dans un Ehpad flambant neuf, inauguré il y a tout juste un an, les moyens ne sont pas à la hauteur des besoins.

    Arrivé au maximum de sa capacité d’accueil de 82 résidants et 49 salariés, personnel soignant et agents de service hospitalier confondus, le compte n’y est pas. Tous réclament « plus de moyens humains ».
    Pour Véronique, aide-soignante, « c’est la course tous les jours. Et cela pour toutes les actions de la vie quotidienne. Ce que nous voulons, c’est mieux accompagner les résidents. Sans oublier que ce manque de personnel amène à un épuisement ».

    Top chrono !

    Anne-Françoise acquiesce. « Tous les gestes sont chronométrés. » Sept à huit minutes sont ainsi consacrées à la toilette et le quart d’heure est rarement dépassé pour donner à manger. « Cela tient plus du gavage, c’est l’usine », regrette encore Véronique.

    Pour Laurence, agent hospitalier, « il y a une souffrance au travail. Surtout parce que nous voulons consacrer plus de temps aux résidants. Et on ne le peut pas ». Mais, ce manque de temps « ne veut pas dire que nous ne faisons pas correctement notre travail, rappelle la jeune femme qui a été choquée, comme certains, par les propos de salariés qui tiennent plus de la maltraitance. J’ai trouvé cela très choquant ».

    Pour Dominique aussi « malgré le manque de personnel, ce qui compte avant tout, c’est le respect des résidants ». « Eux, ils savent que nous les aimons », opine Laurence.

    Pour Morgane et Alicia, jeunes diplômées aide-soignante, c’est aussi la déception. « Après une année de travail, je suis déjà dégoûtée, avoue Morgane. Je veux être près des résidants, passer plus de temps avec eux et on ne le peut pas. Si cela continue, j’arrête. »

    Autre grief, la garde de nuit « avec une aide-soignante, une agent hospitalier, pas d’infirmière. C’est trop de responsabilité », alerte Alicia.


    Le maire, Gildas Juiff, est au côté du personnel. « Chaque année, quand nous présentons le budget aux instances gestionnaire, il est revu à la baisse », se désole le maire.

    Une centaine de personnes se sont aussi rassemblées à Lanmeur et à Pleyber-Christ.

    source: https://www.ouest-france.fr

     
    « Pont-Aven. A l’Ehpad de Penanros, la tension monte aussi (OF.fr-30/01/2018-18 h 30)Ehpad. Un trop plein d'émotions et de colère (LT.fr 31/01/2018) »
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