• Merci de lire ce qui suit et, si cela vous agrée, de le diffuser et/ou de le signer sur www.initiative-communiste.fr

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    Appel-pétition lancé par Annie Lacroix-Riz, professeur émérite d’histoire contemporaine à Paris VII, et par Georges Gastaud, philosophe.

    ***************

    Ni lunettes « blanches » sur Octobre 1917 ni « Livres noirs » anticommunistes à répétition !

    Et si l’on débattait enfin de manière sereine à propos d’Octobre 1917 et de ses suites ?

    Un appel d’historiens, d’intellectuels et de militants du mouvement ouvrier. 8 mars 2017, centième anniversaire du début de la Révolution russe. 

    A l’approche du 100ème anniversaire du 7 novembre 1917, tout se passe comme s’il s’agissait surtout, pour certains milieux politico-médiatiques cautionnés par certains universitaires, d’en présenter une version grossièrement manichéenne, teintée d’acharnement anticommuniste, anti-bolchevik et antisoviétique.

    Non seulement Octobre n’aurait été qu’un « putsch » bolchévique interrompant l’aimable cours démocratique initié par la Révolution russe de février, non seulement les bolcheviks n’auraient joué aucun rôle important en février 1917, non seulement l’immense soulèvement prolétarien et paysan qui prépara, ponctua et suivit le 7 novembre 1917 n’aurait pas comporté de caractère authentiquement démocratique, populaire et socialiste, non seulement ses suites se seraient révélées tout uniment catastrophiques pour la Russie et pour l’humanité, mais tout ce processus se serait déroulé – de même que la construction ultérieure de l’URSS – dans un contexte purement russe et chimiquement pur, quasi exempt d’interventions impérialistes furieuses, de défense sanglante et exacerbée de leurs privilèges par les classes dépossédées, d’écrasement brutal de la révolution ouvrière en Allemagne, puis de montée du fascisme, du nazisme, du franquisme et des militarismes, du Japon impérial à l’Europe occidentale (Hongrie, Italie, Espagne…).

    Les signataires du présent texte sont atterrés de voir des professionnels du champ historique se fondre dans l’air vicié de notre époque anticommuniste, « postmoderne » et anti-progressiste en abondant, sans scrupules méthodologiques excessifs, le dossier hyperboliquement à charge de l’Octobre russe. Ceux-là même qui évoquent avec commisération la trop « naïve » historiographie d’hier et qui dénoncent les « partis-pris » propres à la conjoncture politique qui suivit Stalingrad, le 8 mai 1945* et l’émergence d’un puissant parti communiste en France, ne s’interrogent pas une seconde sur la configuration politique actuelle dans lequel ils déploient leur réflexion « historique » soi-disant critique : offensive néolibérale mondiale, annexion à l’orbe euro-atlantique des ex-pays socialistes, domination de Berlin sur la « construction européenne », poussée du FN et droitisation de la société française, casse des conquêtes sociales du CNR liées à l’action des ministres communistes de 1945-47, résurgence d’Empires capitalistes rivalisant pour l’hégémonie mondiale, poussée hexagonale, européenne, voire mondiale de diverses variétés d’extrémisme de droite et d’intégrisme religieux, dégradation du rapport des forces planétaire entre le Travail et le Capital,  diabolisation de la Fédération de Russie, que l’OTAN presse sur ses frontières de Vilnius à Kiev, multiplication des guerres néocoloniales travesties en « droit d’ingérence humanitaire » (Afrique, Proche-Orient), criminalisation des activités communistes dans les ex-pays socialistes (Pologne, Tchéquie, Bulgarie…), négationnisme caractérisé des autorités japonaises à propos des génocides commis en Corée ou en Chine, quand ce n’est pas l’adoubement pur et simple de groupes néonazis qui prolifèrent dans le sillage des pouvoirs fascisants appuyés par l’UE et par l’OTAN (Ukraine, Hongrie, ex-Républiques soviétiques de la Baltique)…

    Cette tentative pseudo-historique de « kärchériser » Octobre 1917 dans la mémoire collective prend objectivement place dans un paysage historiographique dominé par la réaction :

    • complaisance accrue envers la colonisation française (cf les « aspects positifs de la colonisation » – sic – que les milieux sarkozystes prétendent inscrire dans les programmes scolaires),
    • dénigrement de la Révolution française, notamment de sa phase jacobine et robespierriste,
    • tendances à réhabiliter Vichy et à déprécier la Résistance patriotique (notamment en niant le rôle éminent qu’y jouèrent les communistes),
    • rapport dévoyé à l’histoire nationale qui, tantôt dévalue la construction multiséculaire de l’État-Nation au profit d’une historiographie euro-politiquement correcte, tantôt prétend ressusciter un « roman national » expurgé des affrontements de classes et de l’apport des communistes au Front populaire, à la Résistance, aux réformes progressistes de la Libération, au refus des guerres coloniales, à la défense des libertés, de la paix, de la souveraineté nationale, de l’égalité hommes-femmes et du progrès social,
    • amalgame odieux perpétré par les programmes et les manuels scolaires, sous le nom de « montée des totalitarismes », entre le Troisième Reich et la patrie de Stalingrad*,

    Bref tout se passe comme si certains milieux qui accaparent l’édition, les médias et une bonne partie de l’Université, étaient moins soucieux d’éclairer sous un angle dialectique, dynamique et éventuellement contradictoire, les Dix Jours qui ébranlèrent le monde (comment donc un simple « putsch » bolchevik aurait-il pu mobiliser des millions de prolétaires et de paysans, balayer les armées blanches soutenues par dix-huit corps expéditionnaires étrangers, susciter une extraordinaire floraison culturelle, soulever l’enthousiasme du mouvement ouvrier et des peuples dominés, vaincre l’ « invincible » Wehrmacht puis, durant sept décennies, mettre au cœur de la problématique géopolitique mondiale la contradiction socialisme/capitalisme, la décolonisation et l’égalité hommes-femmes ?) que de faire rétrospectivement la leçon aux peuples, et surtout, à la jeunesse, pour les détourner à jamais des luttes ouvrières et révolutionnaires…

    En noircissant à plaisir Octobre 1917, ses causes, son déroulement et ses suites, ne cherche-t-on pas aussi à rosir ou à blanchir au maximum le terrible bilan de la restauration mondiale du capitalisme qui, sous le nom de « mondialisation libérale », a résulté de la liquidation de l’expérience multiforme issue de la Révolution bolchévique ? Pourtant, les enquêtes d’opinion attestent que, expérience successivement faite des deux systèmes sociaux antagoniques, les peuples de l’ex-camp socialiste, et plus fortement encore ceux de l’ex-URSS, continuent d’honorer Lénine et tout ce qu’a permis la construction d’une société alternative en fait d’acquis sociaux, de paix civile, de droit au travail, d’accès aux soins et à l’éducation, de respect des minorités, de développement des langues et des cultures nationales, d’essor scientifique, etc. De vrais démocrates ne se doivent-ils pas d’écouter la parole des peuples au lieu de l’écraser sous le vocable méprisant d’ « Ostalgie » ? Est-il donc si gênant que les peuples qui ont successivement testé les deux systèmes sociaux, et qui n’ont pas oublié pour autant les blocages du « socialisme réel » dans les années 70/80, affirment désormais, après avoir tâté de la restauration capitaliste, de l’ « intégration européenne » supranationale et néolibérale, de la déstabilisation sanglante de pays entiers (Yougoslavie, Ukraine…), de la montée des extrémistes de droite, de la pression militaire exercée par l’OTAN aux frontières de la Russie, que le socialisme était sans doute meilleur, défauts compris, que l’explosion des mafias et des inégalités qui lui a succédé sous l’appellation fort discutable de « démocratie libérale » ?

    C’est pourquoi, bien que les signataires de ce texte n’aient pas nécessairement tous la même approche de l’histoire russo-soviétique, ils mettent un point d’honneur à dire avec force que la Révolution d’Octobre 1917 doit cesser d’être uniquement lue à travers les lunettes « blanches », « thermidoriennes », contre-révolutionnaires, voire carrément fascisantes de celles et de ceux qui étudient moins le mouvement communiste, les luttes des classes dominées et les révolutions populaires – y compris de plus en plus souvent la Révolution française et la Commune de Paris – qu’ils ne les combattent passionnellement, sans même avoir l’honnêteté intellectuelle d’afficher leur orientation partisane.

    Il ne s’agit nullement pour nous d’exiger une hagiographie de la Révolution russe mais de permettre aux jeunes générations d’aborder l’étude du passé dialectiquement, d’en mesurer la complexité à partir des dynamiques de classes et des rapports de forces internationaux réels de l’époque, en prenant en compte tous leurs aspects ; et surtout, il faut mener cette étude sans œillères anticommunistes, sans préjugé antisoviétique et in fine, sans position de principe contre-révolutionnaire.

    Contre ceux qui tentent déjà de préempter la prochaine commémoration d’Octobre 1917 sur la base d’un préjugé antibolchevique affiché, rouvrons le débat contradictoire, revenons aux faits et procédons à leur re-contextualisation. En un mot, évitons de faire de ce 100ème anniversaire d’Octobre une forme de revanche posthume pour les « Blancs » et pour tous ceux qui, à notre époque, rêvent d’un monde définitivement acquis au capitalisme, à l’intégration euro-atlantique, à la régression sociale, aux guerres impérialistes et à la fascisation politique.

    *Rappelons qu’en 1966, lors de sa visite d’État à Moscou, le général De Gaulle a loyalement rappelé le rôle majeur et central que la « Russie soviétique » a joué dans leur libération de notre pays..

    Les premiers signataires

    Marie-Claude Berge, professeur d’histoire ; Gwenaël Bidault, syndicaliste CGT (Sécurité sociale, 22) ; Jean-Pierre Bilski, professeur d’histoire (34) ; Pierre Boismenu, psychanalyste et philosophe : Danièle Bleitrach, sociologue (13) ;  Christiane Combe, professeur de SVT retraité (19) ; Jean-Pierre Combe, ingénieur polytechnicien (19) ; René Coucke, psychanalyste (59) ; Jean-François Dejours, professeur de philosophie, syndicaliste (59) ; Jean-Marc del Percio, docteur en sciences politiques, ancien chargé d’enseignement à l’IEP de Lyon ; Aurélien Djament, mathématicien au CNRS, syndicaliste (44) ; Bruno  Drweski, maître de Conférences HDR, Membre de l’ARAC ; Henriette Dubois, « Nelly » dans la Résistance, ancien agent de liaison des FTP de la zone Sud, chevalier de la Légion d’honneur ; Marianne Dunlop, professeur agrégé de russe ; Jean-Michel Faure, professeur émérite de sociologie, titulaire d’un doctorat 3ème cycle à l’EHSS sur l’Agriculture Russe ; Vincent Flament, militant de la solidarité internationale, 59 ;  Joëlle Fontaine, professeur d’histoire retraitée ; Benoît Foucambert, professeur d’histoire, syndicaliste (81) ; Marc-Olivier Gavois, professeur d’histoire ; Jean-Christophe Grellety, professeur de philosophie (33) ;  Jean-Pierre Guelfucci, militant syndical, fils de Résistant ; Gilda Guibert, professeur agrégé d’histoire (78) ; Jean-Pierre Hemmen, directeur de la revue théorique Etincelles, fils de Jean Hemmen, Fusillé de la Résistance, ancien militant de l’Internationale communiste et des Brigades internationales d’Espagne (80) ; Gisèle Jamet, professeur d’histoire ; Edmond Janssen, éditeur (75) ; Jean-Pierre Kahane, mathématicien ; François Kaldor, avocat honoraire ; Fadi Kassem, diplômé de Sciences po. Paris, professeur agrégé d’histoire (78) ;  Jacques Kmieciak, journaliste (62) ;  Léon Landini, ancien officier FTP-MOI, grand Mutilé de Guerre, Officier de la Légion d’honneur, Médaille de la Résistance, décoré par l’Union soviétique (92) ; Guy Laval, psychiatre (75) ; Ivan Lavallée, universitaire et chercheur en informatique ; Yves Letourneur, poète, philosophe ; Thérèse Lévené, enseignante-chercheure en sciences de l’éducation, université de Lille 1, vice-présidente du CNU 70, syndiquée au Snesup ; Olivier Long, universitaire et peintre ; Antoine Manessis, fils de Résistants, historien ; Annette Mateu-Casado, anc. documentaliste, fille de combattants antifascistes espagnols ; Aymeric Monville, éditeur de livres de philosophie et d’histoire (92) ; Dominique Mutel, agrégé d’anglais (62) ; Jean-Michel Pascal, ingénieur d’études (75) ; Anna Persichini, syndicaliste CGT (Métallurgie – 06) ; Guy Poussy, conseiller honoraire du Val-de-Marne ; Pierre Pranchère, ancien maquisard FTPF de Corrèze (dite la « Petite Russie »), ancien député ; Christophe Pouzat, neurobiologiste (94),  Benoît Quennedey, historien (75) ; Marie-Noël Rio, écrivain (Allemagne) ; Hervé Sczepaniak, professeur de lettres ; Jean-Pierre Sienkiewicz, agrégé de physique, syndicaliste (24) ; Stéphane Sirot, historien du syndicalisme (59) ;  Romain Telliez, historien. Université de Paris-Sorbonne ; André Tosel, professeur émérite de philosophie à l’Université de Nice ; Yves Vargas, philosophe, fils de Résistant ; Maxime Vivas, écrivain et journaliste.

    S’associent à cet appel-pétition  à l’international :  Barbara Flamand, écrivain, Bruxelles ; Domenico Losurdo, philosophe et historien, professeur émérite à l’Université d’Urbino (Italie) ; Anita Prestes, professeur à l’Université fédérale de Rio de Janeiro ; Miguel Urbano Rodrigues, anc. député portugais au Conseil de l’Europe, anc. militant antifasciste et anticolonialiste, historien du mouvement communiste

    Signer en ligne l’appel pétition :

    votre signature n’apparaitra pas sur www.initiative-communiste.fr

     

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  • Cet article, reposté depuis le Blog Coco Magnanville est une version exceptionnelle d'un des titres majeurs de Lény Escudero

    Je t'attends  à Charonne

    "L'automne va mourir
    Et l'on entend déjà
    Le printemps refleurir
    Aux branches des lilas
    C'est une éternité
    Quand on est amoureux
    Tu verras mille étés
    Éclabousser ses yeux
    C'est aujourd'hui l'hiver
    Et c'est encore printemps
    La nature est au vert
    Lorsque l'on a vingt ans

    Marie, ô Marie, je t'aime
    Tu es mon premier baptême
    Marie, que l'amour me pardonne
    On m'appelle à Charonne

    On l'appelle à Charonne
    Et moi je reste là
    Ni Dieu ni la Madone
    N'ont plus d'amour que moi
    Ça me brûle le cœur
    D'une douleur si tendre
    Que c'est encore bonheur
    Pour moi que de t'attendre
    Je t'attends, je t'attends
    Comme l'oiseau qui mourut
    D'attendre le printemps
    Où il l'avait connue

    Marie, ô Marie, je t'aime
    Tu es mon premier baptême
    Marie, que l'amour me pardonne
    J'ai si peur à Charonne

    Il a peur à Charonne
    Mon Dieu, prends-lui la main
    Pour venir de Charonne
    Il est long le chemin
    Quelle est cette rumeur
    Venue du fond des temps ?
    J'ai si froid, j'ai si peur
    Daniel, oh ! Reviens-t'en
    Y a notre vie à nous
    Qui dort dedans mon ventre
    Les fleurs s' mettent à genoux
    Les fleurs te disent "Rentre"

    Marie, ô Marie, je t'aime
    Tu es mon dernier baptême
    Marie, que l'amour me pardonne
    Je t'attends à Charonne "

    Lény Escudero

     

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  • Vive Octobre Rouge !

    «Nous ne sommes pas des charlatans, nous devons nous baser uniquement sur la conscience des masses.  » 

    Lénine et la Parti Bolchevik font preuve de février 17 à octobre d’un réalisme révolutionnaire, d’une souplesse tactique et d’une fermeté stratégique remarquables.

    Loin de s’enfermer dans un dogme, loin d’appliquer mécaniquement les tables de la loi de la IIème Internationale, ils vont réaliser la « contre Le Capital » dira ironiquement Gramsci : c’est à dire contre la lecture dogmatique du marxisme.

    Le processus révolutionnaire entamé en février doit continuer et aboutir au , disent-ils.

    Pour ce faire Lénine et ses camarades fondent leur tactique et leur stratégie sur les masses. Non pas passivement mais, et cela est fondamental, en jouant pleinement le rôle d’avant-garde qu’il ont fixé au Parti. Non pas arbitrairement mais en tenant compte des rapports de forces politiques et idéologiques.

    A part le Parti, un des outils sur lequel s’appuient les bolcheviks est le Soviet et la multitude d’organisme de base où se retrouvent et s’organisent les travailleurs, les soldats et les paysans.

    Gramsci évoque leur importance :

    « Le Soviet, le Conseil apporte aux masses une structure et une discipline permanente, c’est une magnifique école d’expérience politique et administrative, il encadre les masses jusqu’au dernier homme, et les habitue à se considérer comme une armée en campagne qui a besoin d’une ferme cohésion si elle ne veut pas être défaite et réduite en esclavage. […] on rend la masse mieux préparée à l’exercice du pouvoir et plus capable de l’assumer, on répand une conscience des devoirs et des droits du camarade et du travailleur qui soit harmonieuse et efficiente parce que née spontanément de l’expérience vivante et historique. Un tel État ne s’improvise pas : les communistes bolcheviques russes ont travaillé huit mois pour répandre et concrétiser le mot d’ordre « Tout le pouvoir aux Soviets », et les Soviets étaient connus des ouvriers russes depuis 1905. « 

    Voilà pourquoi l’idéologie dominante parle désormais non pas de la Révolution d’Octobre mais d’un coup d’état bolchevik : il s’agit de faire croire aux masses aujourd’hui que la Révolution non seulement n’est pas souhaitable mais encore qu’elle n’a pas eu lieu !

    Or est le résultat d’un long processus historique et politique, social et idéologique commencé au moins en 1905. Date d’apparition des Soviets et de l’intervention des Bolcheviks dans l’action révolutionnaire des masses. Sans négliger l’importance de la première guerre mondiale dans le mûrissement des conditions de la Révolution socialiste russe il est important d’en saisir la profondeur historique.

    Comme toujours en histoire de multiples facteurs ont permis la cristallisation révolutionnaire. Mais il faut comprendre que ce n’est pas la seule insurrection d’Octobre (6 novembre dans notre calendrier) qui résume la Révolution russe mais le long et complexe processus commencé en 1905, s’accélérant en Février 1917 avec le renversement de l’autocratie tsariste et les mois qui suivent et qui voient le rapport des forces entre Bolcheviks d’un côté et Mencheviks et Socialistes-Révolutionnaires de l’autre évoluer favorablement sous le coup des événements, des positionnements du Gouvernement provisoire de Kerenski, des évolutions politiques au sein même des Soviets et des actions de la contre-révolution.

    Dans cette période complexe Lénine et les Bolcheviks, parfois divisés sur la tactique à mettre en œuvre, parviennent pourtant à apparaitre aux yeux des masses comme les défenseurs les plus cohérents, les plus combattifs et les plus lucides des intérêts des ouvriers, des paysans pauvres et des soldats et bien sûr de la paix alors que les autres forces politiques de droite mais aussi Mencheviks et S-R voulaient continuer la guerre.

    Sachant à la fois garder leur autonomie, défendre leurs propositions politiques devant les masses, travailler avec les autres forces réformistes, en particulier dans les Soviets, les Conseil d’usine, les Conseils de quartiers, les municipalités…. tout en dénonçant leur pusillanimité qui ouvrait la voie à la contre-révolution , utilisant les divisions des opportunistes comme les Mencheviks internationalistes ou les S-R de gauche pour élargir leur influence de masse.
    Le coup d’état du général Kornilov, que les bolcheviks en appelant aux soviets mettent en échec et devant lequel Kerenski et le Gouvernement provisoire s’effondrent, aura comme conséquence de renforcer l’autorité et accroître l’audience des bolcheviks qui sont l’âme de la résistance à la contre-révolution. Leur prestige se trouve grandi, les masses se radicalisent, des soviets, des syndicats se rangent du côté des bolcheviks.

    Le génie stratégique de Lénine  fut de parvenir en quelques mois, entre février et octobre, à investir les soviets, pourtant tenus au départ par les Mencheviks et par les S-R, et de convaincre en s’appuyant sur l’intervention du Parti et la pratique, l’expérience concrète des ouvriers, des soldats et des paysans que les Bolcheviks étaient ceux qui luttaient réellement pour la paix, la terre, le pouvoir ouvrier, pour le socialisme conçu non pas comme «  le résultat des décrets venus d’en haut » mais de » l’initiative créatrice des masses » avec le Parti jouant son rôle d’éclaireur et d’organisateur. Il n’est que de relire le brûlant témoignage écrit, dans le feu de l’action, par le journaliste américain John Reed : les « Dix jours qui ébranlèrent le monde » ne furent pas seulement un bras de fer militaire (remarquablement peu sanglant du reste), mais avant tout – car on discutait et votait à tous les carrefours, dans toutes les usines, dans les collectifs paysans, etc. – une immense leçon de choses démocratique et prolétarienne : en un mot, une révolution !

    Dans un an nous aurons à cœur de célébrer comme il se doit la Révolution d’Octobre qui « ébranla le monde ».

    Une rude bataille nous opposera aux forces de la réaction, mais aussi à celles de la social-démocratie et de ses appendices gauchistes et « mutants », qui tentent depuis des décennies de criminaliser le communisme et qui, soyons en sûrs, se déchaîneront de plus belle à cette occasion pour disculper le capitalisme et son terrible bilan humain. Leurs moyens sont considérables, nous le savons. Mais nous, qui voulons être les dignes héritiers des Bolcheviks, nous devons relever le défi et préparer cette célébration comme un moment politique de la plus haute importance. Pas seulement pour nous ; mais pour la classe ouvrière, pour le peuple et la nation, car la grande lueur qui s’est levée à l’est – comme disait Jules Romains – continue d’éclairer notre chemin vers l’émancipation humaine, vers le socialisme et vers le communisme.

    Par Antoine Manessis


    Face au capitalisme destructeur, la voie ouverte par Octobre 1917 reste celle de l’avenir ! Participez à la campagne de souscription, réservez votre le 7 novembre 2017, avec le PRCF nous célèbrerons Octobre rouge !

    centaine-revolution-doctobre-1917-2017

    A l’heure où le capitalisme, son UE et ses gouvernements libéraux et « socialistes » se montrent de plus en plus fascisants, le Pôle de Renaissance Communiste en France organise, à l’occasion du centenaire de la Révolution d’Octobre, le samedi 4 novembre 2017 à 15h, un meeting pour célébrer les cent ans des « Dix jours qui ébranlèrent le monde » et pour souligner l’actualité de le Révolution socialiste.

    C’est dans l’auditorium des Diaconesses, 18 rue du Sergent Bauchat 75012 Paris, que se tiendra cet évènement dont l’importance politique doit être soulignée.

    Dès aujourd’hui, réservez la date. Dès aujourd’hui, soutenez cette initiative communiste en répondant à la souscription spéciale du PRCF.

     

    source: initiative-communiste.fr

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  •  

    Ajoutée le 4 févr. 2017

    Le samedi 4 février 2017, Jean-Luc Mélenchon était à Champagney pour célébrer l'abolition de l'esclavage. Un lieu symbolique, puisque lors de la grande Révolution de 1789, les habitants de Champagney demandèrent dans leur cahier de doléances que l'esclavage soit aboli. Un jour symbolique, également, puisque c'est le 4 février 1794 que l'esclavage a été aboli pour la première fois.

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  • LE 27 JANVIER 1945 L’ARMÉE ROUGE LIBÉRAIT AUSCHWITZ (IC.fr-27/01/2017)

    La journée du 27 janvier est la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes du génocide des Juifs d’Europe par le fascisme hitlérien et ses alliés.

    Cette date a été choisie car elle est celle de la libération du camp d’extermination d’Auschwitz par l’Armée Rouge.

    Hommage aux victimes de la barbarie nazie mais aussi au rôle libérateur de l’Union Soviétique.

    C’est suffisamment rare pour être relevé à l’heure où les médias chiens de garde du capitalisme, tentent de faire de l’ Armée Rouge une bande de pillards, elle qui a perdu onze millions de ses hommes et femmes pour écraser le nazisme et libérer l’Europe.

    Auxquels il faut ajouter les 3 millions de prisonniers de guerre soviétiques assassinés par les Allemands, soit plus de 50% des prisonniers.

    Et rappelons aussi les 17 millions de victimes civiles en URSS durant la guerre d’extermination menée en Union Soviétique par les hitlériens.

    Cette journée du 27 janvier est donc l’occasion de rappeler la vérité des faits à la jeunesse du monde sur cette période historique centrale du XXe siècle.

     

    source:

     

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  • Pologne : le gouvernement d’extrême droite fait détruire les monuments aux morts de l’armée rouge ! (IC.fr- En 2016 la a détruit le monument au général de l’ Chernyakhovsky qui a libéré la Pologne du joug nazi

    Dans la ville de Lancut en Pologne, les autorités avec le soutien du gouvernement d’extrême droite ont entrepris de démolir le monument aux morts de l’armée rouge honorant les soldats soviétiques tombés pour la libération de la Pologne du joug nazi… pour le remplacer par un arbre de noel géant.

    Mais les autorités municipales expliquent que c’est parce que ce monument est un symbole communiste qu’il est détruit. Cette destruction d’un monument aux morts de la guerre antifasciste où l’URSS a payé le principal tribu pour la libération de l’Europe du joug fasciste, écrasant au prix de 27 millions de morts la très grande majorité des divisions du IIIe Reich et de ses alliés fascistes est à l’évidence une honte pour l’ensemble de l’Europe.

    Cette décision s’inscrit dans le cadre d’une campagne plus large de la destruction de plus de 500 monuments soviétiques – essentiellement à la mémoire des centaines de milliers de soldats soviétiques tombés pour la libération de la Pologne. Alors que l’Union Européenne – y compris la Pologne – refuse de voter à l’ONU des résolutions condamnant le et le nazisme, alors que les mêmes autorités interdisent les communistes, et condamnent les militants communistes tout en supprimant les droits des femmes, à l’évidence le nauséabond vent de la fascisation souffle de plus en plus fort en Pologne.

    Démolition du monument en honneur de l’Armée Soviétique pour la libération de la Pologne  à Lancut, Pologne

    communiqué du ministère russe des affaires étrangères

    Par l’ordre de l’administration de la ville Lancut (voïvodie) vient d’être lancée la démolition  du monument  commémorant les exploits héroïques de l’armée soviétique qui a libéré la Pologne de l’occupation nazie. La décision de détruire le monument a été faite sans l’autorisation préalable. Il n’y a pas eu de consultations avec la Russie, ce qui est pourtant illégal, violant les obligations juridiques internationales de Varsovie.

    Ce que nous voyons ici est un nouvel acte de cynisme ostentatoire. Les fonctionnaires polonais n’ont tout pas simplement  pas, une fois de plus respecté le traité d’amitié et de bon voisinage entre la Russie et la Pologne pour la coopération de 1992 et l’accord entre les gouvernements de la Russie et de la Pologne sur les lieux de sépulture de et monuments commémoratifs pour les victimes de guerres et répressions signé en1994, qui stipulent que les lieux de mémoire soient protégés et entretenus. Pour nous et tout le monde civilisé, la Pologne montre son attitude au sujet des chapitres tragiques de l’histoire récente où les peuples européens, au prix de nombreuses victimes et beaucoup d’efforts, ont défendu leur liberté et leur indépendance. Cette année, sept monuments aux soldats soviétiques ont été démolis en Pologne. Quinze actes de vandalisme sur les sites commémoratifs soviétiques ont eu lieu, dont neuf dans les cimetières.

    Nous sommes conscients des modifications apportées à la législation polonaise en cours de développement qui interdiraient  la »propagande communiste ou celle de tout autre régime totalitaire. » Une fois adopté, ils ouvrent la voie à une éradication plus massive des monuments soviétiques et russes en Pologne. Nous tenons à mettre en garde résolument nos homologues polonais contre une telle mesure irréfléchie pour éviter toute complication supplémentaires dans nos relations bilatérales, qui sont déjà mal en point.

    source: initiative-communiste.fr

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  • Le Front Populaire vu de Bretagne (OF-Quimper 17/12/2016)

    Comment la Bretagne d'avant-guerre, conservatrice, a-t-elle vécu le Front populaire ? Un ouvrage collectif apporte des réponses.

    Trois questions à... Jean-Paul Sénéchal et Alain Le Moigne, deux des auteurs de « C'était 1936, le Front populaire vu de Bretagne ».

    Le 70e anniversaire du Front populaire n'a pas entraîné une surabondance de publications. Quelle est l'originalité de cet ouvrage collectif ?

    Nous livrons une approche globale et de terrain sur une période qui va de février 1934 à novembre 1938. Le périmètre inclut la Loire-Inférieure. À l'époque, la Bretagne, peu industrialisée, passe pour être conservatrice, avec notamment une forte influence du clergé. Il est intéressant d'étudier les réactions d'une région qui se trouve en décalage d'un mouvement général. On constate que la Bretagne reste plutôt en retrait du mouvement.

    Il y a peu de grèves dans une région majoritairement rurale. Cela n'empêche pas certains mouvements originaux, propres à la Bretagne.

    Dans certains secteurs « rouges », les monts d'Arrée et les ports par exemple, se développe un syncrétisme mêlant lutte syndicale et religion. C'est l'image de la carte de la CGT servant de marque-page dans le missel de l'ouvrière d'une conserverie. Par ailleurs, l'ouvrage aborde l'échec de la grève du 30 novembre 1938 à Brest.

    Quel est l'impact du Front populaire en Bretagne ?

    On voit la naissance de l'industrie du tourisme. Politiquement, c'est l'amorce de la disparition du radicalisme. La SFIO s'ouvre, la démocratie chrétienne s'adapte. Le Parti communiste va devenir un parti de masse. L'opposition entre Bleus et Blancs (ceux qui ne vont pas à la messe et ceux qui y vont) disparaît. Le combat se joue désormais entre les Bleus et les Rouges. La question sociale fait irruption dans la société.

    source: le quotidien Ouest-France des 17-18 décembre 2016

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    Le Front Populaire vu de Bretagne (OF-Quimper 17/12/2016)C’était 1936, Le Front populaire vu de Bretagne

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    Livre réalisé sous la direction d’Erwan Le Gall et de François Prigent-Editions Goater, 330 pages, 20 €

    1936 , une date profondément ancrée dans la conscience collective, avec son cortège d’images symboliques, entre grèves et congés payés. Les décalages entre les représentations mémorielles et les acquis historiographiques récents invitent à interroger le « moment Front populaire », à la fois alliance partisane, confrontation de la gauche à l’exercice du pouvoir et période de profonds bouleversements sociétaux. Perçue comme unanimement conservatrice, la Bretagne est un révélateur précieux de ce qu’était 1936. Espace pluriel, entre Haute et Basse Bretagne, Bretagne bleue, rouge et blanche, la péninsule armoricaine témoigne de ce que le Front populaire ne concerne pas que les grands centres ouvriers tels que Brest ou Lorient mais traverse des milieux aussi divers que les campagnes du Trégor ou les anciens combattants en Ille‐et‐Vilaine. Réunissant des contributions portant un regard pluriel sur le Front populaire en Bretagne, ce volume entend faire le point sur l’état des connaissances et poser des jalons pour les recherches à venir.

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  • Il est arrivé en train à Morlaix, avec sa mère et sept de ses frères et soeurs, durant l'été 1939. Esteban Murla avait quatre ans et ne parlait que l'espagnol. Fuyant la guerre civile et Franco, sa famille n'est jamais repartie vers la Catalogne. Soixante-dix-huit ans plus tard, le Plouganiste âgé de 82 ans est le dernier survivant de cette génération de réfugiés, qui se sont intégrés dans le pays de Morlaix.
     
    Ses amis le surnomment « Popeye ». Du Trégorois, il a l'accent, la casquette et même la langue. « Je parle mieux breton que ma femme Simone, qui est pourtant née ici ! », s'amuse volontiers le vieux monsieur. Esteban Murla vit à Plougasnou. Bien loin du village de San Esteban de Bas, où il est né, il y a quatre-vingt-deux ans, en Espagne. À plus de 1.000 kilomètres du Finistère. Comme ces réfugiés syriens arrivés en novembre au Cloître-Saint-Thégonnec, rien ne le prédisposait à mettre le cap à l'Ouest, un beau jour de 1939. Si ce n'est la guerre civile espagnole (démarrée quelques mois plus tôt et qui se terminera en 1941, NDLR), la peur du général Franco et un mouvement de fuite qui a largement dépassé l'enfant de quatre ans qu'il était à l'époque.
     
    « C'était quasi le terminus »
     
    « Nous sommes arrivés pendant l'été 1939 à Morlaix, avec ma maman Dolorès et sept de mes frères et soeurs. On a voyagé en train depuis la frontière espagnole. C'était quasi le terminus. Mon papa, Luis, n'était pas avec nous. Il avait été fait prisonnier par les Franquistes, on n'avait plus de ses nouvelles. Il travaillait la terre, était maire de son village et s'était rangé du côté des Républicains. Une autre de mes soeurs, Henriette, a préféré rester avec sa marraine en Espagne. Elle y vit toujours aujourd'hui. Nous sommes les deux seuls survivants de la fratrie ». Arrivés dans la Cité du viaduc, aux côtés de 250 autres familles espagnoles, les Murla seront d'abord accueillis et secondés par les Jeunesses communistes, à la Maison du peuple. Avant d'être orientés vers la colonie EDF, à Plougasnou. « Je ne me souviens évidemment plus de tous les détails, j'étais trop jeune. Mais mes parents nous en ont souvent reparlé ensuite », raconte Esteban. Ce dont il se rappelle, c'est qu'ils n'avaient rien sur le dos. « Quand on a débarqué d'Espagne, on était tout nus ! Tous les gens ont été très gentils avec nous. À Plougasnou, on vivait tous dans la même pièce. Des habitants nous ont apporté des vêtements et de la nourriture ».
     
    « J'ai quitté l'école à dix ans »
     
    Toujours sans nouvelles du papa, la mère de famille Dolorès et ses enfants (alors âgés de quatre mois à 10 ans) s'installera ensuite dans une vieille maison, quartier de Kerenot. Jusqu'au retour de Luis en 1942. « C'est le député de l'époque, le Saint-Jeannais Jean-Marie Masson, qui a remué ciel et terre pour le localiser. Mon futur beau-père s'était échappé d'un camp et travaillait comme saisonnier dans le sud de la France », raconte à son tour Simone Murla, 75 ans. Luis et Dolorès Murla referont alors leur vie en Bretagne. « On allait pêcher les coques et les bigorneaux au Diben. On a dû travailler dur pour s'en sortir. Mes grands frères sont d'abord partis en Normandie, enrôlés pour le Service du travail obligatoire (STO), en 1943. Moi, il a fallu que je quitte l'école à dix ans. C'était ça, ou on n'aurait pas à manger, nous disait mon père ».
     
    « Tout aussi français que moi »
     
    Comme ses frères et soeurs arrivés dans le Finistère, Esteban a fait sa vie en Bretagne. « On s'est tous mariés ici, on a eu des enfants ici, on a travaillé ici ». Pour Simone, épousée il y a 56 ans, « Esteban est aujourd'hui tout aussi français que moi ». Sa naturalisation, le Plouganiste devenu maçon l'a obtenue à Guingamp, en 1968. L'Espagne, il ne la reverra d'ailleurs que très tard. « C'était en 2001, après la retraite de ma femme. J'ai été ému que l'on me parle de ma famille, mais je me suis senti à l'étranger », témoigne l'octogénaire.
     
    « À chaque fois, il pleure »
     
    Ses parents, Luis et Dolorès, sont décédés à Plougasnou en 1972 et 1976. « Ils n'ont, eux, jamais remis un pied là-bas. Ils avaient trop peur de Franco, vous savez... ». Esteban et Simone Murla sont retournés quatre fois en Catalogne. Une fois par mois, Esteban, qui n'a appris l'espagnol à aucun de ses quatre enfants, s'assied à côté de ses orchidées. Il appelle sa soeur restée en Espagne au téléphone. C'est le seul moment où sa langue natale lui revient. « Et à chaque fois, il pleure », termine Simone.
     
    Sophie PREVOST
     
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  • NOUS SOMMES FIDEL
    NOUS SOMMES FIDEL

    Ce dimanche à l'issue d'un périple de 1000 kilomètres à travers toute l'Ile Fidel sera inhumé auprès de l'artisan de l'indépendance de Cuba José Marti.

    Tout au long, l'extraordinaire et émouvant hommage de tout un peuple à un dirigeant exceptionnel.

    NOUS SOMMES FIDEL
    NOUS SOMMES FIDEL
    NOUS SOMMES FIDEL
    NOUS SOMMES FIDEL
    NOUS SOMMES FIDEL
    NOUS SOMMES FIDEL 
     
    Chez nous tout ce que le pays compte comme réactionnaires ou comme victimes de la propagande mensongère des médias a continué à se répandre en calomnies et à se réfugier dans le déni de réalité:

    La correspondante du Monde se déshonore en tentant de nier  l'authenticité de la ferveur populaire quand l'impressionnant hommage de tout un peuple à un géant réduit en cendres les aboiements des nains !

    Au Sénat Claude Malhuret des Républicains éructe sa haine en regrettant l'envoi de Ségolène Royal à Cuba et ose demander une minute de silence "pour les victimes de Castro" sous les protestations des sénateurs communistes. Notons cependant la réponse digne de Ségolène Royal à ce type de désinformation.

    Le F_haine soit-disant anti-système vomissant son anti-communisme au diapason!

    Au fond tout ce beau monde ne pardonne pas à Fidel de représenter pour des millions et des millions de travailleurs, pour des peuples notamment en Amérique latine et en Afrique la résistance au colonialisme et aux prétentions impérialistes, aux guerres d'agression et aux ingérences meurtrières et déstabilisatrices du Chili d'Allende à la Lybie et la Syrie présentement en passant par l'apartheid en Afrique du Sud.

    Fidel, repose en paix les peuples ne t'oublieront pas et la flamme de la résistance ne s'éteindra pas!

    Et s'agissant du culte de la personnalité ?

     

    Les dispositions législatives nécessaires pour le respect de sa volonté étant dors et déjà prévues.

    C'est dans le cœur et la mémoire des peuples que Fidel, l'esprit rebelle, l'esprit d'indépendance vivront,

    Et c'est ce qui leur fait peur!

     

    source: frontsyndical-classe.org

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  • Le PRCF rend hommage à Fidel Castro à l’ambassade de Cuba à Paris

    Le PRCF rend hommage à Fidel Castro à l’ambassade de Cuba à ParisLéon Landini, président du PRCF, résistant FTP MOI, a conduit une délégation portant le message de condoléance du PRCF au PCC et au peuple cubain, auprès de l’ambassade de à Paris.

    Fidel Castro, dans nos coeurs et dans nos luttes tu vivras Commandante (lire le communiqué du PRCF)

    Tous ensemble, mobilisons nous, défendons nous avec Cuba Socialiste.

    Le PRCF rend hommage à Fidel Castro à l’ambassade de Cuba à ParisLa délégation du PRCF conduite par Léon Landini (président du PRCF) et Annette Mateu (secrétariat du PRCF) au coté de l’ambassadeur de Cuba à Paris. Annie Lacroix, Aymeric Monville, Bernard Cuilleron et Didier Lauchouarn

    Le PRCF rend hommage à Fidel Castro à l’ambassade de Cuba à Paris

    source: initiative-communiste.fr

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