• Hôpitaux du Nord-Finistère-L'inquiétude de la CGT et Sud (LT 29/04/2017)

    Hôpitaux du Nord-Finistère-L'inquiétude de la CGT et Sud (LT 29/04/2017)Hier, les représentants CGT et Sud des hôpitaux de Carhaix, Brest, Morlaix et Landerneau ont fait part de leurs craintes pour l'avenir.

    « On ne laissera pas faire tout et n'importe quoi ! » C'est le message que souhaitent faire passer les représentants CGT et Sud des hôpitaux du Nord-Finistère. Réunis à Carhaix hier matin, ils ont fait un nouveau point sur la mise en place des groupements hospitaliers de territoire (GHT). Dans un contexte qu'ils disent déjà miné par une « souffrance du personnel », « un management féroce » et une « qualité de soins qui se dégrade faute de moyens », les deux syndicats veulent alerter sur les « dangers » de la territorialisation de la santé. « Elle induit la mise en place de filières de soins avec le risque que certaines filières ne soient plus présentes localement. On veut nous faire croire que cela va mener à une mutualisation alors qu'on se dirige vers des fusions avec un impact sur l'offre de soins, les conditions de travail et l'emploi », expliquent-ils.

    Craintes pour la maternité

    Ils prennent l'exemple de la blanchisserie de Landerneau qui va être supprimée. « Elle comptait onze salariés. L'activité est transférée à Brest qui ne récupère que trois personnes en plus ». Les syndicalistes redoutent des décisions similaires pour les laboratoires, les pharmacies et les cuisines. Et même pour les services de soins. « Dans le GHT Sud-Finistère, il y a une seule maternité. Ici, on en a quatre (Brest, Morlaix, Landerneau et Carhaix). On nous a clairement dit qu'il n'y en aura plus que deux. Carhaix et Landerneau sont menacées », expliquent-ils tout en dénonçant le fait que ce type de décisions se fasse « sans concertation ». Pour eux, il est « temps que les élus et la population réagissent ». « On ne sait pas jusqu'où ça peut aller. Bientôt, il faudra faire 45 minutes pour bénéficier de soins ». La CGT et Sud précisent qu'ils ont opté pour une position différente de la CFDT. « Nous, on refuse d'accompagner les dégâts que va entraîner la mise en place du GHT. Nous refusons les suppressions de postes, nous voulons une offre de soins de proximité et de bonnes conditions de travail pour le personnel ».

    source: letelegramme.fr

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