• Info-Luttes n°46-semaine du lundi 14 novembre 2016

     

    PRCF-INFO LUTTES N°46

    14 novembre 2016

    PRCF – INFO LUTTES  n°42 – 19 octobre 2016 -

    SOLIDAIRES DES HÔPITAUX EN LUTTE !

    L’hôpital est malade de Maastricht. C’est en effet pour « réduire les déficits publics » (dont fait partie le trou, artificiellement créé par la loi Juppé et par son plafonnement des cotisations), comme l’exige l’UE et l’arrimage de la France à l’euro, que les gouvernements successifs, de Claude Evin à Marisol Touraine en passant par Roseline Bachelot, ont imposé des contre-réformes. Celles-ci suppriment les hôpitaux et les maternités de proximité,  détruisent des lits d’hôpitaux, font travailler les personnels à flux tendus, obligent les hôpitaux à travailler « à l’acte », donc à rentabiliser les soins en renvoyant par ex. chez eux des opérés de fraiche date. Ce qui revient à reporter les soins dits « ambulatoires » sur la famille, si famille jeune et en bonne santé il y a !

    A l’arrivée, c’est la déshumanisation des soins… et la fuite garantie des malades qui le peuvent vers les cliniques privées œuvrant pour le profit de consortiums médico-financiers...

    Bref, le modèle français de Santé, qui fut longtemps le meilleur du monde et l’un des moins coûteux en termes de PIB, est cassé par des ministres PS ou LR qui rampent devant l’UE et le MEDEF. LEquel, de son côté, ne rêve que d’abaisser les cotisations sociales pour « réduire le coût du travail » (= d’augmenter l’exploitation capitaliste, c’est-à-dire les profits !).

    C’est pourquoi le PRCF diffuse actuellement aux hôpitaux (Lens, Paris…) son tract de soutien qui explique notamment qu’il ne suffit pas de critiquer les mauvaises lois « françaises » de Marisol Touraine, ou les manigances de Martin Hirsch contre les conditions de travail des hospitaliers parisiens. Ni même de mettre en cause les « LR » qui veulent supprimer les cotisations patronales et faire payer les frais de santé par la TVA, c’est-à-dire par les salariés.

    La combativité est forte contre ces mesures et il faut absolument soutenir les syndicalistes de terrain qui affrontent les politiques d’austérité néfastes pour les patients et pour la nation.

    Hélas, rares sont les  syndicats qui remettent en cause le tabou de l’appartenance de notre pays à l’UE, cette machine à détruire les acquis à l’échelle du sous-continent européen. Dame ! Il ne faut pas affronter la toute-puissante C.E.S., cette courroie de transmission syndicale de Bruxelles qui chapeaute la plupart des états-majors syndicaux français. Il faut dire la vérité sur la pseudo-« construction » européenne, qui détruit la souveraineté des peuples et les conquêtes du monde du travail, à commencer par la Sécu édifiée par le ministre communiste et cégétiste Ambroise Croizat en 1946. Remettre en question l’UE et l’euro, c’est aussi le meilleur moyen pour unir dans la lutte TOUS les services publics, SNCF, EDF, pompiers, Education nationale, etc., qui subissent les mêmes politiques. Et d’associer les travailleurs du public aux camarades du privé sur lesquels pèsent les mêmes politiques d’euro-austérité salariales, de privatisation et de délocalisation orchestrées par Bruxelles de Lisbonne à Varsovie.

    Les grèves en cours

     

    • Grève dans tous les Ehpad d’Auvergne le 10 novembre 2016

    • Grève des phares et balises du Havre le 10 novembre 2016

    • Grève à la Sécu de Loire-Atlantique et Vendée le 10 novembre 2016

    • Grève des employés municipaux à Cherbourg le 10 novembre 2016

    • Grève des bus Stibus à Maubeuge le 10 novembre 2016

    • Grève chez Air France à Papeete à partir du 9 novembre 2016

    • Grève des pompiers du Vaucluse dès le 8 novembre 2016

    • Grève à l’hôpital de Bonifacio depuis le 8 novembre 2016

    • Grève des facteurs de Domont à partir du 7 novembre 2016

    • Grève des finances publiques à Carcassonne du 7 au 15 novembre 2016 Les prochaines grèves

    • Le 11/11/2016 : Grève à la médiathèque de Saint-Malo le 11 novembre 2016

    • Du 12/11/2016 au 14/11/2016 : Grève des bus CTRL à Lorient les 12 et 14 novembre 2016

    • Du 13/11/2016 au 14/11/2016 : Grève SNCF en Bourgogne-Franche-Comté les 13 et 14 novembre 2016

    • Le 14/11/2016 : Grève à la prison pour mineurs de Lavaur le 14 novembre 2016

    • Le 15/11/2016 : Grève nationale des finances publiques le 15 novembre 2016

    • Le 17/11/2016 : Grève dans les lycées le 17 novembre 2016

    • Le 17/11/2016 : Grève des policiers municipaux de Rennes le 17 novembre 2016

    Les prochaines grèves

    • Grève à la médiathèque de Saint-Malo le 11 novembre 2016

    • Grève des bus CTRL à Lorient les 12 et 14 novembre 2016

    • Grève SNCF en Bourgogne-Franche-Comté les 13 et 14 novembre 2016

    • Grève à la prison pour mineurs de Lavaur le 14 novembre 2016

    • Grève nationale des finances publiques le 15 novembre 2016

    • Grève dans les lycées le 17 novembre 2016

    L'Hôpital malade de la financiarisation : Albi la lutte paye ... et la lutte continue le 8 novembre !

    La dépêche du Midi - 08-11-2016

    Fin de la grève à l'hôpital d'Albi : un protocole d'accord signé entre la direction et l'intersyndicale le 27 octobre. Les avancées annoncées par la direction de l'hôpital d'Albi ont été aussitôt prises en compte par les représentants syndicaux de la CGT qui ont décidé de mettre fin au préavis de grève illimitée. 

    La CGT rappelle que ses représentants se joindront au mouvement national du 8 novembre « des moyens pour la santé et le social » ainsi que pour conserver les 20 lits du SSR (Service de soins et de réadaptation) à l’Hôpital d’Albi.

    • Après quatre jours de grève et l’envahissement du conseil de surveillance initiés par la CGT, les agents du Centre Hospitalier d’Albi ont été entendus sur plusieurs revendications. 

    • Renforcement immédiat des remplacements.

    • Mise en place d’un SICS (service infirmier de compensation et de suppléance).

    • Mise en place d’un COPIL (Comité de pilotage) sur l'absentéisme associant les représentants du personnel.

    • Pour le Service de Soins et Réadaptation (SSR) : priorité d’accès aux agents du SSR (titulaires et contractuels) aux postes vacants dans l’établissement.

    • Les agents en CDD depuis plus de 6 ans passeront en CDI en l’attente d’un poste statutaire et seront prioritaires. 

    Grève à l'hôpital. Environ 400 manifestants dans les rues à Angers

    La dépêche du Midi - 09-11-2016

    A l'appel de l'intersyndicale santé et action sociale FO, CGT et Sud, environ 400 personnes, personnel de santé et étudiants, ont manifesté ce mardi 8 novembre dans les rues d'Angers jusqu'à la préfecture.

    Beaucoup d'agents de santé ont été réquisitionnés pour assurer la continuité des soins dans les différents établissements de santé du département. Mais ils étaient environ 400 manifestants, personnel de santé et étudiants, à défiler dans les rues d'Angers pour demander l'abrogation de la loi Santé qui impose la création de "groupements hospitaliers de territoire" (GHT), des "machines à déstructurer le système de soins hospitalier", assurent les syndicats.

    En Maine-et-Loire, le GHT comporte onze hôpitaux et hôpitaux locaux avec comme "établissement support" le CHU d'Angers."Nous refusons que cette adhésion soit obligatoire. A chaque établissement de choisir de mutualiser ses moyens avec un autre, ou pas", insistent Jean-Jacques Péaud, représentant Force ouvrière, et Benjamin Letang, de la CGT. Pour les syndicats, il est hors de question de siéger dans l'instance de cogestion avec la direction.

    En revanche, FO, la CGT et Sud demandent l'abrogation de la loi Santé et ses restructurations et l'arrêt des suppressions de postes et des fermetures de lits. Ils réclament également un plan d'urgence de formation initiale.

     

    Grève à l'hôpital général d'Auch -

    Dépêche du Midi - 09-11-2016

    Dans un communiqué publié le 4 novembre, > « s’appuyant sur le combat mené depuis le mois de mars pour le retrait puis l’abrogation de la loi Travail, > l'intersyndicale du Gers, la CGT, FO, et  Sud/Solidaires, ont décidé d’appeler à la grève et à la mobilisation de l’ensemble des personnels de la Fonction Publique Hospitalière du secteur sanitaire, social et médico-social ».  > > Une manifestation est prévue pour le > mardi 8 novembre à 10 heures à la Patte d’Oie à Auch. >> Il s’agira de mettre en avant « le retrait de la Loi HPST  (Hôpital, Patients, Santé et Territoires), le retrait de la Loi santé et des GHT (Groupements Hospitaliers de Territoires, l'arrêt immédiat des fermetures de lits, l'arrêt immédiat des suppressions de postes ( le travail est là : embauchons !), l'augmentation des salaires, l'abandon du plan ONDAM triennal et ses 3,5 milliards d'économies sur le dos de l’hôpital (objectif national des dépenses d'assurance maladie), l'hôpital public mérite d'avoir les moyens de fonctionner et de développer un service public

    La CGT appelle à la grève dans les Ehpad d'Auvergne le 10 novembre

    La Montagne 08-11-2016

    Les représentants syndicaux CGT-Santé dénoncent une dégradation des conditions de travail et de la prise en charge des personnes âgées dans les maisons de retraite.?

    La CGT-Santé a programmé une journée de grève et d’actions, le jeudi 10 novembre, dans toute l’Auvergne, pour dénoncer le manque de moyens dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad).

    Les salariés des quarante Ehpad publics et privés du Cantal sont appelés à se mobiliser le 10 novembre. « Les économies réalisées par les pouvoirs publics ont des conséquences visibles dans les établissements, qui sont supportées par le personnel et le public », résume Christian Navarro, secrétaire du syndicat CGT du centre hospitalier d'Aurillac.

    Effectifs insuffisants

    Le syndicat rappelle que le plan « solidarité grand âge », annoncé suite à la canicule de 2003, « préconisait une personne pour un résident ». « On est loin du compte », déplore Christelle Pernette, secrétaire départementale CGT-Santé. Le syndicat estime qu'il y a en moyenne 0,5 personnel pour un résident. « L'État abandonne nos anciens », ajoute-t-elle.

    Ces effectifs insuffisants ont, selon la CGT, des répercussions sur les conditions de travail et la prise en charge des personnes âgées. « Nous travaillons à flux tendu. Il y a des choses du quotidien qui ne sont pas faites », raconte la secrétaire départementale. Et de citer « les douches et les bains qui ne sont pas pris comme ils devraient l'être », « la durée des repas qui est limitée sinon on ne peut pas faire manger tous les résidents », « la marche qui ne se fait pas comme elle devrait »… Malgré cette baisse de qualité, « la part financière supportée par les usagers et les familles augmente tout le temps », souligne le syndicat.

    Certains personnels des Ehpad seraient au bout du rouleau. « Jamais on n'a atteint un écœurement aussi important de la part des agents, s'alarme Christelle Pernette. Ils ont l'impression de travailler à la chaîne. C'est plus qu'une impression, c'est un vécu. » La CGT affirme que « les maladies professionnelles et les accidents du travail sont en augmentation », sans parler des salariés « qui travaillent sous antidépresseurs ».

    Le syndicat va jusqu'à parler de « maltraitance » des personnes âgées. « Les personnels en ont conscience. Ils en sont malades. Ils savent très bien qu'ils ne font pas leur métier correctement. »

    Pratique. L'Union Santé départementale CGT appelle à la mobilisation dans chaque Ehpad du Cantal le 10 novembre, entre 13 heures et 15 heures.

    Un militant CGT jugé pour un jet de peinture

    Action de la CGT-Construction devant la Fédération française du bâtiment pour la reconnaissance de la pénibilité du travail, en février 2014. Un membre de la CGT construction comparaît pour une action menée en 2014 au siège du patronat du bâtiment.

    «C’était une opération gentillette », expliquait en avril 2014 Jean-Pascal François, porte-parole de la fédération CGT de la construction, à propos d’une action coup de poing que le syndicat venait de mener au siège de la Fédération française du bâtiment (FFB). Le 24 avril au petit matin, une trentaine de militants CGT avaient envahi la cour intérieure du bâtiment situé dans le 16e arrondissement pour porter plus haut leurs revendications face aux employeurs du secteur d’activité le plus accidentogène en France. Dans le cadre des débats autour de la mise en place du compte pénibilité instauré par la loi du 20 janvier 2014, le syndicat menait une campagne pour la retraite anticipée à 55 ans pour les ouvriers du bâtiment. Les militants avaient occupé le patio pendant toute la matinée, avant d’être évacués par la police.

    Deux ans et demi plus tard, l’opération « gentillette » se termine devant la justice. Sur plainte de la FFB, l’administrateur de la fédération CGT, Philippe Christmann, est poursuivi pour « dégradations » et comparaît ce matin devant le tribunal correctionnel de Paris. « Quelle que soit l’éventuelle légitimité d’une action, elle ne peut pas être soutenue par la violence », a déclaré à l’AFP Claude Vaillant, l’avocat de la FFB, évoquant des « locaux dévastés ». « Ce jour-là, des tracts et des confettis ont été lancés, et quelques jets de peinture au paintball sur la façade intérieure, réplique l’avocate du militant, Me Marion Ménage. Il y a bien eu un débordement, mais franchement pas dramatique, ce sont de simples salissures qui se nettoient à l’eau. » L’avocate compte demander la requalification du délit en simple dégradation relevant d’une contravention devant le tribunal de police, et plaidera par ailleurs la relaxe. « Ce jour-là, ils étaient plusieurs dizaines, il n’est pas question que M. Christmann endosse une responsabilité collective », argue-t-elle, tandis que la fédération CGT dénonce une « convocation à titre individuel pour une action décidée collectivement, stratégie bien connue qui consiste à broyer une personne pour peser sur l’action collective ». Jean-Pascal François ne décolère pas : « Qu’est-ce qu’un peu de peinture par rapport à l’hécatombe qu’on vit dans les métiers de la construction, avec un mort par jour travaillé et un accident toutes les cinq minutes ? » En soutien à Philippe Christmann, la fédération organise ce matin un rassemblement place du Châtelet à Paris, où sera jouée Criminels, une pièce de théâtre écrite ad hoc par Ricardo Monserrat.

    Nord: Grève hebdomadaire reconductible à la SNCF

    La Voix du Nord

    Le mouvement s’est lancé discrètement pendant les vacances, mais il pourrait durer. Depuis le 26 octobre, les syndicats CGT SNCF et SUD Rail appellent les contrôleurs à la grève une fois par semaine, du mardi midi au jeudi matin, dans tout le Nord-Pas-de-Calais.

    Pourquoi ? Les deux centrales syndicales, mobilisées dans plusieurs régions, soupçonnent leur direction de préparer la suppression de la présence systématique de contrôleurs dans les TER.

    La CGT assure que les annonces de sécurité à bord ont déjà été confiées aux conducteurs, dans certains trains régionaux. Dominique Sens, secrétaire régional du syndicat, en est persuadé : « La direction se prépare ainsi à faire circuler des trains avec seulement des agents de conduite, et plus aucun agent de contrôle ».

    La direction de la SNCF, elle, indique simplement qu'« un nouveau mode de production [c’est-à-dire d’organisation du travail] est en cours de négociation ».

    Le contact n’est pas rompu, puisqu’une réunion entre syndicats et direction est prévue le 2 novembre.

    Comment ? La CGT et SUD Rail ont opté pour une tactique progressive. Dans un premier temps, le préavis de grève ne concerne que les contrôleurs, du mardi à 12h00 au jeudi à 8h00.

    L’effet sur le trafic est encore relativement limité : la SNCF annonce le maintien de 70 % des TER pour la journée du 2 novembre, et un service normal sur les TGV, intercités et TER-GV. Le 26 octobre, 27 % du personnel a fait grève, selon la CGT. Le préavis est reconductible toutes les semaines.

    A défaut d’un accord, d’autres catégories de personnel pourraient être appelées à se mobiliser.

    Appel à la grève 
    Cinq clés pour saisir les enjeux au centre
    hospitalier de l'agglomération de Montargis
    La République du Centre

    Le service chirurgie va encore perdre quelques lits mais conservera trois services (orthopédie, viscéral, urologie), selon la direction.? © DR

    À Amilly (45200) , la CGT dénonce notamment la réorganisation de la chirurgie. La direction assume et assure que la qualité des soins sera préservée.

    Il n'y a décidément que peu de moments d'accalmie médiatique au centre hospitalier de l'agglomération montargoise (Cham). C'est cette fois le syndicat CGT qui pointe du doigt la politique menée par le gouvernement envers les hôpitaux, mais aussi la direction. La section, qui n'a pas été suivie par la CFDT, appelle à un mouvement de grève le 8 novembre.

    Quelques mois à peine après la pétition, lancée par des usagers, contre l'instauration des groupements hospitaliers de territoire. Les pétitionnaires pointaient du doigt la menace pour l'avenir même du Cham, qui risquait d'être absorbé dans un avenir proche par le CHR Orléans.

    Que se passe-t-il au service chirurgie ? Cette fois, c'est pour défendre la réorganisation de la chirurgie que le directeur Didier Poillerat doit monter au créneau. Dans une lettre ouverte datée du 24 octobre, le syndicat déplore la fermeture d'un service de chirurgie, effective début 2017.

    Moins d'un an après la réduction du nombre de lits dans deux services (orthopédie et viscérale).

    De 80 lits début 2016, la chirurgie passera, début à 60 lits.

    L'avenir passera par la médecine ambulatoire

    Selon Didier Poillerat, il ne s'agit que d'un ajustement : « Nous avons remarqué que sur les 68 lits, on en avait à peine 60 de remplis. C'est la raison pour laquelle j'ai décidé de réorganiser en deux couloirs de trente lits, mais nous gardons bien trois services (urologie, orthopédie, viscéral). L'offre de soins ne variera pas », insiste-t-il.

    Quel sort pour les agents ? La CGT dénonce, en moins d'un an, la suppression de 17,5 temps plein en chirurgie. Pas de licenciements à prévoir, mais des changements de service et des CDD qui pourront servir de variable d'ajustement...

    Les salariés de la Santé privée, de l’Action sociale et de la Sécu mobilisés aux côtés des personnels hospitaliers

    Les travailleurs de la Santé privée lucrative et non lucrative et de l’Action sociale (secteurs social et médico-social à but non lucratif) se joindront à la journée de grève programmée dans l’ensemble de la fonction publique hospitalière le 8 novembre, à l’appel des fédérations FO, CGT et SUD.

    Les personnels de la Sécurité sociale seront également mobilisés. Les sections FO et CGT des Organismes sociaux représentant ces salariés ont appelé leurs syndicats à prendre toutes les initiatives pouvant aller jusqu’à la grève.

    Il faut dire que les travailleurs de ces différents secteurs partagent les revendications des fonctionnaires hospitaliers. Car ils sont eux aussi confrontés à des réductions de budget drastiques, à des restructurations permanentes, à des suppressions de postes massives, à la précarisation et au gel des salaires. 

    Les syndicats de pompiers dénoncent une baisse des effectifs et appellent à la mobilisation

    La voix du Nord

    La colère des pompiers du Nord semblait terminée depuis le départ de Joël Wilmotte, fin 2015, de la présidence du SDIS (Service départemental d’incendie et de secours). «  Les relations ont changé sur la forme, mais pas sur le fond  », déplore Ismaël Bernus, délégué FO et pompier à Marcq-en-Barœul.

    Ismaël Bernus (FO) regrette l’absence de concertation entre SDIS et syndicats.

    Les centres d’incendie et de secours ont reçu la nouvelle répartition des effectifs, datée de lundi : «  La cure d’austérité continue.  »

    Douze professionnels en journée à Marcq, contre 15 l’an dernier, 10 la nuit, contre 12 en 2015… «  Alors que le nombre d’interventions a augmenté, comme dans tout le département.  » Lomme, Roubaix sont touchés.

    Trois pompiers professionnels en moins, c’est «  une ambulance en moins, ou qui partira plus tard, avec des volontaires  ». «  Tout le monde va en pâtir, assure-t-il, et surtout la population.  »

    La CGT a lancé un appel à la mobilisation, le 6  décembre ; FO pourrait les rejoindre.

    Conflans-en-Jarnisy : Leclerc dans le rouge CGT

    Republicain-lorrain

    À l’appel de l’Union départementale CGT, une centaine de syndicalistes se sont massés, hier, aux abords du Leclerc de Conflans-en-Jarnisy. Dans le viseur du syndicat, la direction de l’hypermarché qui bafouerait « les droits des camarades ».

    Écharpe tricolore déposée sur son buste, chapeau vissé sur la tête et minerve cerclant des cervicales endolories, André Corzani se montre vigoureux. Le discours du président du groupe Front de Gauche au conseil départemental se veut résolument… frontal : « Cette direction tente de criminaliser et d’exercer des pressions inqualifiables sur les employés. Il y a la peur dans cet établissement ! » Applaudissements, nourris. Puis c’est au tour de celui que nous surnommerons "l’homme à la casquette gavroche" de s’avancer vers cette tribune improvisée. Micro en main, sa voix porte très loin. Les amplis vivent un supplice, la "foule" s’électrise : « Nous sommes confrontés à une violence patronale qui n’avait jamais atteint ce point dans le département ! C’est une véritable répression syndicale contre nos militants et nous ne laisserons pas cette situation perdurer ! » L’homme à la gavroche, c’est Pascal Debay, secrétaire général de l’Union départementale CGT. Face à lui, une petite centaine de camarades réunis en ce samedi matin pluvieux sur une portion de parking voisine du Leclerc de Conflans-en-Jarnisy.

    Dans l’assistance, on reconnaît de nombreux élus parmi lesquels Jacky Zanardo, maire de Jarny et président de la CCJ ; ou encore Manuela Ribeiro, conseillère départementale. Tous arborent un front uni contre la direction de l’hypermarché coupable, selon eux, « de bafouer les droits des élus syndicaux en place ». Régine Gœuriot ferait partie de la liste des supposées "victimes" des dirigeants. Elle dit avoir « 27 ans de boîte » au compteur et date le début du "conflit" à l’an de disgrâce 1998, « l’année où le syndicat a été créé dans l’établissement ». « La situation à l’intérieur est terrible. C’est la politique de la terreur », avance-t-elle. Depuis le 14 décembre 2015, Régine a fait valoir son droit de retrait. Une décision qui fait suite à une série de désaccords avec « le directeur » avec, en point d’orgue, le déménagement « contraint » de la secrétaire dans un nouveau bureau de… « 2 m² équipé d’une caméra de surveillance. En tant que personnel administratif, je dois avoir 9 m². » La salariée éprouverait aujourd’hui toutes les peines du monde à se faire rétribuer : « J’ai déjà saisi à deux reprises le conseil de prud’hommes de Metz pour non-paiement de mes salaires. Conseil qui m’a donné raison mais à ce jour, l’employeur ne s’est pas exécuté ! » Un exemple parmi tant d’autres, selon cette élue CGT, des pratiques du « directeur pour museler notre syndicat ».

    Alors que ce témoignage touchait à sa fin, l’assistance s’est déployée, tracts à la main, aux deux ronds-points situés en amont de l’hypermarché. De notre côté, nous avons tenté de nous entretenir avec la direction pour rec

     

    « 5 novembre 2016, Paris-Conférence nationale pour la rupture avec l'UE et la 5ème RépubliqueNDDL : Historique et dramatique (e&r.asso.fr 14/11/2016) »
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