• Caracas, 16 août (Prensa Latina) Le président du Venezuela, Nicolás Maduro, a envoyé aujourd'hui un message de condoléances et de solidarité à l'ancien président bolivien Evo Morales, à l'occasion du décès de sa sœur Esther, victime du Covid-19.

    J'adresse mes plus sincères condoléances à notre frère, le chef indien du Sud @evoespueblo, pour la perte physique et sensible de sa sœur bien-aimée, Esther Morales. a Un Gran Abrazo Evo ! Toute notre solidarité envers vous et votre famille en ces moments de profonde tristesse et de sentiment", a écrit Maduro sur le réseau social Twitter.

    Esther Morales est décédée tôt ce matin à l'hôpital de troisième niveau d'Oruro-Corée, après avoir passé 10 jours à lutter pour sa vie contre la maladie causée par le nouveau coronavirus SRAS-CoV-2, aggravée par une maladie de base.

    Depuis l'Argentine, où il vit comme réfugié politique après le coup d'État perpétré contre lui en novembre 2019, Morales a dénoncé ce dimanche que la haine, le racisme et la persécution dont il est victime de la part du gouvernement de facto l'empêchent de dire un dernier adieu à un être cher.

    ale/wup
    source :  https://www.prensa-latina.cu/index.php?o=rn&id=389851&SEO=maduro-expresa-solidaridad-con-evo-morales-por-muerte-de-su-hermana

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     Déclaration du Conseil Central de l'Union des Partis Communistes-Parti Communiste de l'Union Soviétique
     
     
    "Nous sommes avec le Président et les travailleurs du Belarus" (UPC-PCUS)
     
    Le 9 août 2020, le peuple biélorusse a renouvelé sa confiance à la politique suivi par le pays sous la direction d'Alexandre Loukachenko. Sa victoire inconditionnelle aux élections présidentielles est une conséquence naturelle de la croissance sociale et économique régulière de la République, renforçant ses positions sur la scène internationale.

    Par rapport aux premières années du Belarus depuis l'effondrement de l'Union soviétique, lorsque les oligarques et les nationalistes dirigeaient l'État, les revenus des citoyens-citoyennes ont considérablement augmenté, l'énergie, les transports, la construction mécanique, l'agriculture, la culture et les sports se développent à un rythme puissant. La formation de l'industrie informatique moderne progresse rapidement. Le 22 juillet 2012, la Biélorussie est devenue une puissance spatiale: pour la première fois, un appareil biélorusse a été lancé depuis le cosmodrome de Baïkonour, ce qui a permis de créer un système indépendant de télédétection de la Terre.

    Le renforcement global des liens politiques, socio-économiques, scientifiques et culturels entre le Bélarus et les États membres de la Communauté d’États indépendants se poursuit. C'est cette unité de peuples fraternels, dont le président Loukachenko a été le porte-étendard pendant toutes ces années, qui suscite la haine féroce de «l'Occident».

    Des provocations sans précédent se déroulent dans un pays stable, convivial et ouvert: des explosions retentissent, des pierres sont lancées sur les défenseurs de l'ordre public, les entreprises industrielles sont arrêtées. Les forces destructrices aggravent habilement la situation en utilisant les réseaux sociaux. Le travail subversif est effectué par des instigateurs spécialement formés: des fascistes purs et durs aux criminels invétérés. Leurs entreprises ignobles, comme d'habitude, sont exécutées par les mains d'une jeunesse crédule.

    De telles «manifestations» ne sont pas nouvelles dans les pays post-soviétiques. De toute évidence, les «marionnettistes» étrangers veulent effectuer un coup d'État en Biélorussie. Il est clair que s'ils gagnent, le pays sera confronté à un chaos sanglant et à une dégradation de sa situation.

    Nous, les communistes issues de dix-huit partis communistes, appelons tous les citoyens-citoyennes de Biélorussie, fiers de notre histoire soviétique héroïque commune, qui partagent la vision socialiste, qui s'efforcent de recréer notre Union, à se rallier autour du leader national éprouvé - A.G.Alexandre Loukachenko !

    Nous sommes pour la paix et la tranquillité dans la République, mais, en même temps, il faut mettre un terme aux actes criminels des forces réactionnaires.

    Nous sommes avec le président et les travailleurs-travailleuses du Bélarus !

    CONSEIL CENTRAL de l'Union des Partis communistes - Parti Communiste de l'Union Soviétique
    14 août 2020
     
      (taduction en français de Nicolas MAURY)
     
    Perspective COMMUNISTE
    Perspective communiste
     
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  • Face aux manifestations pilotées par des forces nationalistes et néolibérales, les communistes du Belarus appellent à reprendre la rue.

    Traduction Nico Maury

    Le Parti communiste (KPB) appelle à manifester en soutien à Loukachenko

    Chers camarades!

    Nous demandons à toutes les forces du Parti communiste du Belarus de Minsk, aux comités de district, aux organisations primaires, aux communistes ordinaires de se réunir sur la place de l'Indépendance pour organiser et participer à un rassemblement en soutien à notre président. Nous vous demandons de le faire massivement, la tête haute, en toute confiance.

    Nous n'avons en aucune façon terni notre honneur, notre dignité, nous n'aurons jamais honte devant les jeunes. Nous avons travaillé honnêtement et travaillons chez nous, nous devons avoir confiance en l'avenir.

    Aujourd'hui est un moment de vérité. Nous ne nous plierons jamais face à la racaille libérale, nous devons être persistants, inconciliables avec toutes sortes de manifestations nationaliste, de collaborationnisme, de trahison de ce qui a été fait pendant la période soviétique, et de ce qui a été construit depuis les 25 dernières années depuis l'indépendance!

    Nous attendons les communistes sur la place de l'Indépendance le 16 août à 12h30.

    Notre cause est juste, la victoire sera nôtre !

     

     

    source: https://www.editoweb.eu/nicolas_maury/

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  • La Paz, 15 août (RHC)- La Centrale Ouvrière Bolivienne, COB, a mis fin aux blocages de routes et à la grève générale qu’elle réalisait depuis presque deux semaines, déclarant une victoire partielle en obtenant que les élections générales en suspens soient confirmées moyennant une loi pour le 18 octobre.

    La suspension des protestations a été annoncée le lendemain de la mise en vigueur d’une loi et d’une résolution du Tribunal Electoral qui fixent le 18 octobre comme date inamovible des élections et quelques heures après seulement un attentat à l’explosif contre le siège de la COB où se trouvait le leader syndical.  

    Le principal  dirigeant  de la centrale et des représentants du Pacte d’Unité d’organisations indiennes et communautaires qui ont convoqué les protestations, ont dénoncé, au cours d’une conférence de presse comme tentative d’assassinat l’attaque contre le siège syndical survenue la nuit précédente. La Police a arrêté six personnes.

    Huarachi a dit que les syndicats boliviens considèrent que « la lutte n’a pas été en vain et qu’ils déclarent une pause seulement dans leurs mobilisations en faveur de la démocratie signalant qu’après les élections générales il pourrait y avoir de nouvelles difficultés.

    source: http://www.radiohc.cu/

     

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    La Paz, 14 août (RHC)- Le parlement bolivien a approuvé la loi qui fixe la tenue des élections générales au 18 octobre comme délai in ajournable afin de résoudre la crise politique.

    Le président de la Chambre des Députés, Sergio Choque a signalé que cette loi, approuvée au préalable par le Sénat ordonne au ministère Public d’ouvrir des procès contre ceux qui prétendront changer la date.

    La loi signale également que l’exécutif doit garantir les ressources financières nécessaires pour que le Tribunal Suprême Électoral organise les élections.

    Il manque seulement sa promulgation par le régime de facto.

    Hier, la Centrale Ouvrière Bolivienne a fait dépendre la levée des blocages des routes et d’autres mesures de pression de la fixation par le TSE et le gouvernement de facto des élections pour une semaine avant la date décidée.

    À ce sujet, l’ancien président bolivien Evo Morales a indiqué sur son compte twitter que ces propos manquaient de sens car pour deux semaines ou trois il n’y aurait pas de problème.

    Il a signalé que cette position ne profite qu’au gouvernement de facto qui n’a pas intérêt à résoudre la crise pour continuer à accuser le MAS, le Mouvement vers le Socialisme.

     

    source: http://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/231571-le-parlement-bolivien-approuve-une-loi-fixant-les-elections-au-18-octobre

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    Déclaration du Parti communiste libanais,

     

    7 août 2020 Beyrouth –  – Le Parti communiste libanais (LCP) estime que la catastrophe nationale survenue après la destruction du port de Beyrouth et de nombreux quartiers de la capitale – et qui a entraîné des centaines de martyrs et des milliers de causalités – ne peut être considérée que comme un crime majeur contre la nation. Ce crime est commis par une autorité politique qui a un grand bilan de négligence, de corruption et d’absence de responsabilité nationale. Dans ce contexte, LCP exprime ses sincères condoléances à tous les ressortissants et résidents libanais, qui ont perdu leurs êtres chers, et exprime les formes les plus élevées de solidarité avec des dizaines de milliers de citoyens touchés, qui paient actuellement le coût de cette catastrophe. À cet égard, notre parti voudra souligner les points suivants:

    L’ensemble du système politique – non seulement les cabinets formés de 2014 à aujourd’hui -, mais aussi ceux formés depuis 1992 est responsable de ce crime désastreux – quels que soient les facteurs directs et techniques qui ont produit l’explosion. C’est tout le système politique qui a fait de l’État un appareil de clientélisme politique et de favoritisme sectaire qui a ouvert la voie à un tel crime. De plus, toutes les factions politiques sectaires du pays dont l’agenda politique a toujours été affilié à des entités extérieures est ce qui a fait de notre pays une terre fertile pour les interventions internationales, en particulier les interventions américaines dans nos affaires politiques intérieures. Ces programmes ont rendu difficile pour l’État de répondre aux besoins réels de la population et d’agir en conséquence, y compris la récente catastrophe. Dans ce contexte, la crise économique et financière actuelle, l’incapacité flagrante à garantir les services publics les plus simples pour faire face à l’épidémie de Coronavirus, et l’exacerbation de la crise de l’électricité et du carburant, faisaient également partie de la catastrophe, mais elle a abouti à l’horrible explosion du port de Beyrouth. 

    Le Parti Communiste Libanais considère que notre système politique sectaire fait qu’il est difficile pour l’État et le peuple de résister au projet américano-sioniste dans la région, ni que nous ne pouvons construire une nation qui vaut tous les sacrifices nationaux consentis depuis la création de ce pays. Notre parti voit que la priorité est maintenant au nom des groupes et organisations réformistes qui doivent unir leurs efforts pour faire tomber le gouvernement et former à la place un nouveau gouvernement de transition, dont les ministres ne devraient être affiliés à aucune des factions politiques du pays. Un tel gouvernement est une priorité absolue pour construire un nouveau, État moderne, démocratique et national. Seul un tel État sera en mesure de faire face à trois crises auxquelles notre pays était et toujours confronté: l’effondrement économique en cours, l’épidémie de coronavirus avec ses dommages à la santé et les répercussions résultant de l’explosion du port de Beyrouth. Dans ce contexte, le parti affirme que le peuple libanais se trouve aujourd’hui à un carrefour historique d’où il ne peut y avoir de retour en arrière, et que l’explosion du port a ouvert un nouveau repère politique. Outre cette explosion catastrophique, elle peut être l’occasion de renouveler le système politique et de préparer le terrain pour un nouveau contrat social et les répercussions de l’explosion du port de Beyrouth. 

    Le Parti Communiste Libanais refuse toute tentative de profiter de cette catastrophe nationale ou de réorienter son effet et ses implications sur des directions autres que nationales. Dans ce contexte, les campagnes de solidarité des populations et leur sens aigu de l’humanitarisme et du volontarisme devraient être la base pour construire l’avenir du Liban. Au lieu de souligner la nécessité de ce lien national nouvellement formé, certaines forces utilisent cette occasion de manière à promouvoir des conflits sectaires et régionaux. Le parti affirme que l’heure est désormais à l’unité et à la solidarité nationale, et non à tout discours de division, de race ou d’exclusion. Le parti rejette spécifiquement toutes les tentatives des forces politiques ou sectaires de profiter de ce crime pour ajuster l’équilibre interne des pouvoirs, ou pour amener les puissances étrangères à intervenir dans les affaires intérieures du pays.

    Le Parti communiste libanais appelle – à la lumière du manque de confiance dans le système au pouvoir – à la création d’une commission d’enquête civile indépendante de l’autorité politique – pour clarifier la vérité et identifier les responsabilités. Une telle enquête est extrêmement nécessaire pour savoir à qui incombe la responsabilité du crime et pour connaître toutes les personnes / entités qui pourraient être responsables en raison de leur mauvaise gestion et de leur négligence. Ce comité civil indépendant est la garantie pour les Libanais d’atteindre la vérité et la responsabilité, et il doit inclure des personnalités et des institutions nationales et juridiques connues pour leur professionnalisme et leur indépendance, et la plupart d’entre elles ont été fortement impliquées dans le soulèvement du 17 octobre. Le parti estime que ce comité garantit que les Libanais possèdent collectivement la voie de l’enquête et de la justice loin des préjugés, de l’obscurité et de l’internationalisation. Le PCL considère la visite du président français comme un signal supplémentaire de soutien  renouvelé et de légitimation du système politique. Au cours des 30 dernières années, la France, ainsi que d’autres puissances étrangères ont soutenu le système politique corrompu. Ces pouvoirs finançaient directement les institutions étatiques contrôlées et gérées par des factions politiques corrompues et la France était un financeur direct des conférences de Paris I, II et III. Aussi, les autorités françaises détiennent toujours dans sa prison, le combattant de la liberté – George Ibrahim Abdallah – et par cela la France viole toutes les décisions rendues par la justice française,

    Le PCL appelle les citoyens libanais à adhérer à leur patriotisme, qui s’est avéré être une soupape de sécurité dans toutes les circonstances difficiles que le Liban a traversées. Le parti estime que la tâche de construire un État citoyen moderne préside à toute autre tentative de tirer parti de la position des puissances étrangères et de leur fournir les outils et les ressources nécessaires pour intervenir dans les affaires intérieures du Liban. De tels appels fourniraient une terre fertile pour fragmenter les institutions étatiques et miner la souveraineté nationale. De plus, les appels lancés aux puissances étrangères pour établir un mandat sur le territoire de notre pays ont toujours été l’un des nombreux éléments de force utilisés par les élites politiques; le système politique a toujours bénéficié de la légitimité des puissances étrangères. Cependant, le PCL apprécie et reconnaît les contributions en nature, les fournitures médicales, et du matériel logistique fourni par de nombreux pays, organisations et diaspora libanaise. Nous sommes reconnaissants de cette assistance mondiale. Ces contributions constituent une bonne base d’une aide humanitaire mondiale, en temps de crise, que le PCL cherche toujours à la renforcer à travers son réseau avec les partis de gauche du monde entier.

    Le parti demande une compensation financière rapide pour toutes les personnes touchées. Le PCL exhorte les autorités à fournir un abri aux sans-abri dans les hôtels et les appartements inhabités. En outre, notre parti appelle à fournir un soutien financier, sanitaire et social à tous les ménages touchés par l’explosion, et à exonérer les résidents de Beyrouth et de toutes les municipalités voisines des taxes, des frais municipaux, des factures d’électricité et d’eau – qu’elles soient dues ce mois-ci ou mois à venir.

    Le PCL qui considère l’étape actuelle comme l’étape du changement démocratique par excellence, rejette fermement toute tentative des autorités officielles de poser des restrictions à la liberté d’expression, à la liberté d’association et à la liberté de réunion. Dans ce contexte, le parti voit l’importance de «l’état d’urgence» imposé, mais avertit les autorités au cas où il aurait l’intention de l’établir comme mesure permanente.

     Le Parti communiste libanais considère que les forces du soulèvement national du 17 octobre sont invitées à redonner le pouls à la rue et à intensifier la confrontation contre le système autoritaire au pouvoir en proposant son programme alternatif. Par conséquent, tous les groupes politiques – opérant sous l’égide du 17 octobre – devraient se donner la main et unir leurs efforts pour établir un cadre politique unifié qui prendrait la tête de l’organisation de la prochaine vague de soulèvement. Dans ce cadre, le parti appelle à se rassembler et à manifester place des Martyrs le samedi 8 août à 16 heures, sous les slogans mis en avant dans ce communiqué. Dans une voie parallèle, le PCL exhorte tous ses membres à s’engager dans toutes les organisations de secours afin d’apporter une aide aux blessés, d’aider à enlever et à nettoyer les décombres dans les zones environnantes, et fournir des abris aux personnes déplacées. Sur une note finale, le PCL appelle ses membres et sympathisants à être à la hauteur et leur demande de posséder les niveaux les plus élevés de préparation politique et organisationnelle dans cette étape délicate. Ceci est extrêmement important pour atteindre les objectifs politiques du soulèvement. Et, pour assurer la transition la plus rapide vers un nouveau Liban – un pays dont les valeurs sont basées sur la modernité, la liberté, la démocratie et la justice sociale

    (texte transmis par le PC du Liban à la commission internationale du PRCF)

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  • Oliver Stone plaide pour le prix Nobel de la Paix pour les médecins cubains (prensa-latina 13/08/20)

      

    Angeles, Etats-Unis, 13 août (Prensa Latina) Le cinéaste américain Oliver Stone a déclaré hier son admiration pour le travail humanitaire des médecins cubains après avoir signé la pétition de demande d’attribution du prix Nobel de la Paix aux brigades médicales du contingent Henry Reeve.

    J’ai toujours admiré le travail humanitaire des médecins cubains dans tant de pays touchés par des pandémies, des catastrophes naturelles et des maladies évitables. La Brigade Henry Reeve mérite le Prix Nobel de la Paix. Rejoignez @Cubanobel et signez la pétition aujourd’hui! a exhorté le réalisateur sur son profil sur le réseau social Twitter.

    L’artiste présente ci-dessous un lien hypertexte vers le site https://www.cubanobel.org/nobelcuba, où n’importe qui peut manifester son soutien à cette campagne.

    Trois Oscars et cinq Golden Globes distinguent la carrière de Stone, un réalisateur qui s’inspire souvent de faits réels pour concevoir la plupart de ses œuvres.

    Une grande partie des prix ont été remportés par Peloton (1981), Wall Street (1987) et Né le 4 juillet (1989), mais ses provocations depuis le cinéma ont dépassé les limites quand il a donné forme en 1990 à JFK : affaire en cours, où il évoque l’existence d’un complot pour assassiner le président Kennedy.

    Son biopic Nixon (1995), magistralement interprété par Anthony Hopkins, n´a pas non plus été du goût de tous.

    En 2003, il a sorti Commandant, autour de la figure du leader historique de la Révolution cubaine, Fidel Castro, et a continué à s’immerger dans des travaux de cour historique avec la réalisation en 2004 d’Alexander, sur la vie d’Alexandre le Grand, interprété par l’artiste irlandais Colin Farrell.

    Cette œuvre a été suivie en 2006 par World Trade Center, un film avec Nicolas Cage dans lequel le réalisateur a abordé l’impact humain de la destruction des Tours jumelles de New York le 11 septembre 2001.

    Stone a également sorti en 2014 Mon ami Hugo, en hommage au premier anniversaire de la mort du leader latino-américain Hugo Chavez.

    Le film Snowden (2016), sur les révélations alarmantes de l’ancien employé de la NSA (National Security Agency), Edward Snowden, est une autre œuvre importante du réalisateur.

    source: http://frances.prensa-latina.cu/

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  • La guerre médiatique et psychologique contre les blocus en BolivieUne des nombreuses opérations d'arrestation massive contre les participants à la grève nationale pour la défense de la vie et de la démocratie (Crédit image : Radio Kawsachun Coca)

     

    Le lundi 3 août, la grève illimitée a commencé par des blocus en Bolivie et une guerre médiatique féroce a éclaté, comme lors du coup d’État de 2019. La télévision, les journaux, les radios et les réseaux sociaux publics et privés, liés au coup d’État, ont pour mission de délégitimer et de déformer les blocus, ainsi que de diaboliser les dirigeants, les candidats du MAS et l’ancien président Evo Morales.

    Un secteur de la société est manipulé psychologiquement pour l’opposer à ceux qui luttent pour le droit de vivre en démocratie, de voter, et d’élire librement leurs dirigeants à la santé, à l’éducation et au travail. Les médias fonctionnent comme des opérateurs politiques, mais se présentent comme « indépendants » et « neutres ». Ils fabriquent des « fausses matrices d’opinion » pour délégitimer ceux qui résistent au coup d’État. Voici les mensonges que les médias entretiennent :

    1 Les blocus relèvent du MAS : la grève illimitée avec blocus fait partie de la lutte du peuple bolivien, pas du MAS. Cette lutte dépasse et surpasse le M.A.S. Il y a le soutien de tout le peuple bolivien dans son ensemble. Felipe Quispe, El Mallku critique le MAS, par exemple, c’est un leader qui participe aux blocus.

    2 Les organisations sociales rejettent la date des élections sur un coup de tête : elle est rejetée parce que la décision a été prise par le Tribunal suprême électoral T.S.E. de façon unilatérale, anticonstitutionnelle et illégale par le biais d’une résolution qui outrepasse les lois n° 1297 et n° 1304, qui prévoit des élections, en subordonnant la Constitution politique de l’État (C.P.E.) et l’assemblée législative. La loi n° 1297 sur le report des élections générales stipule que les élections auront lieu dans un délai maximum de 127 jours, du 3 mai jusqu’au au 6 septembre, comme le suggère le TSE. La loi n° 1304 (loi modifiant la loi 1297) ne modifie que l’article 2 de la loi 1297.

    Une résolution ne peut pas passer outre une loi, de sorte que l’élection du 18 octobre serait un acte nul et non avenu, ce que Mme. Áñez pourrait ne pas reconnaître à l’avenir. Pour cette raison, les candidats du MAS ont subordonné leur accord sur une nouvelle date électorale à la condition que celle-ci soit fixée par la loi et non par une résolution afin d’entrer dans le cadre juridique constitutionnel et d’avoir une validité juridique.

    Salvador Romero, président de la T.S.E., est au courant de ça. À quoi joue-t-il ? Salvador Romero apparaît dans des dépêches publiées par Wikileaks qui démontrent son lien avec le Département d’Etat Nordaméricain et l’Agence américaine pour le développement international USAID. Par l’intermédiaire de l’USAID, la Central Intelligence Agency (CIA) achemine vers les États-Unis des fonds destinés à des opérations politiques contre des gouvernements et des dirigeants non alignés aux États-Unis.

    L’élection devait avoir lieu le 22 janvier, date d’expiration du mandat d’Evo Morales, elle a été reportée au 3 mai ; puis elle devait avoir lieu le 2 août, mais il a été convenu qu’elle aurait lieu le 6 septembre sous prétexte que le pic de contagion coïnciderait avec ces dates. Elle a été reportée au 18 octobre et on a commencé à faire valoir que le pic de contagion se situerait en octobre et novembre.

    3 Les gens meurent par manque d’oxygène à cause des blocus : Avant les blocus, la Bolivie souffrait d’un manque d’oxygène et les gens mouraient dans les rues, ce qui a été rapporté par divers médias internationaux. Il n’est pas vrai que les réservoirs d’oxygène seraient immobilisés aux points de blocus. Des vidéos peuvent être observées depuis les points de blocus montrant comment ils laissent passer les ambulances, les réservoirs d’oxygène et tout ce qui a trait aux équipements de santé, une mesure qui a été décidée par la Centrale bolivienne des travailleurs (C.O.B.). Des photos de bébés ont été publiées, avec le faux message qu’ils allaient mourir par manque d’oxygène. Áñez a commencé le 31 juillet seulement, à importer de l’oxygène médical d’Uruguay et des États-Unis en raison de la forte demande.

    4 Le M.A.S. et/ou les bloqueurs veulent encourager la propagation du Covid-19 : Cette accusation est faite par le même gouvernement de facto qui n’a pas approvisionné les hôpitaux pendant la quarantaine en équipes et en fournitures sanitaires, etc. En conséquence, le système de santé public et privé en Bolivie s’est effondré ; les crématoriums, les cimetières, les laboratoires ont acheté des respirateurs à un coût plus élevé, l’entrée des médecins cubains a été interdite ainsi que l’importation de médicaments cubains Interféron alpha 2b, etc. La Bolivie est le 7ème pays du monde pour le nombre de décès par Covid-19 pour 100.000 habitants avec un pourcentage de 24,73%, selon l’Université Johns Hopkins. Elle compte 298 décès par million d’habitants et l’Argentine 100, malgré le fait que l’Argentine compte quatre fois plus d’habitants que la Bolivie. Actuellement, les groupes paramilitaires circulent en groupe dans les villes, frappant ceux qui bloquent les routes, ils ont oublié la pandémie.

    5 Diabolisation des dirigeants indigènes : ils sont accusés d’être des « terroristes », des « trafiquants de drogue », des « séditieux », des « violents », qui « veulent des morts », etc. De faux audios d’Andronico Rodriguez appelant à la violence circulent, ainsi que des photos manipulées, etc. Il en va de même pour Leonardo Loza, etc. Orlando Gutiérrez, cadre du F.S.T.M.B., est appelé un « mineur déguisé ».

    6 Dans les blocus, ils ont de la poudre à canon et des armes : Le journaliste espagnol Estrambasaguas, de la droite fasciste en Espagne, a déclaré dans des réseaux sociaux que « ceux qui bloquent ont de la poudre à canon ». Il est rediffusé par des comptes fantômes comme le prétend l’Espagnol Julián Masias Tovar, spécialiste des réseaux sociaux, créés pour la plupart récemment ou lors du coup d’État de 2019 dans 8 numéros, géolocalisés dans d’autres pays.

    7 Les camions sont attaqués ou pillés dans les barrages routiers : Javier Robles, un transporteur de poulets, a réalisé une vidéo dans laquelle il dit avoir été bloqué à un barrage routier, qu’il n’a pas été pillé, mais a vendu ses poulets aux villageois pour qu’ils ne pourrissent pas.

    8 Campagne féroce contre l’image d’Evo Morales : des photos de l’ex-président accompagné d’une femme et des vidéos avec montage audio ont été réalisées pour réactiver les accusations d' »avoir un harem de femmes », de « sortir avec des jeunes filles », de « participer à des orgies », d' »être macho », « caudillo », « patriarche », etc. D’autre part, il est également accusé de mener une vie de « cheikh arabe » en Argentine. Ils publient des photos de yachts, de palais, de voitures de luxe, de manoirs, etc. en prétendant que l’ex-président les possède. Estrambasaguas, a diffusé dans ses réseaux sociaux des photos de yachts de luxe, les attribuant à Morales.

    Ces accusations liées au thème du genre ont commencé avec la fausse nouvelle de « l’affaire Zapata », l’invention d’un fils de Morales qui a été déclenchée lors de la défaite du référendum de 2016, fer de lance du coup d’État de 2019.

    Carmen E. Gonzales, une sénatrice putchiste de Pando et qui sur son compte Twitter se vante de lutter contre la « dictature » de Morales, a écrit le 7 août 2020 : « Ils me disent qu’il y a des photos pédophiles du narco @evoespueblo. Envoyez-les ici. Faites connaître au monde entier ce criminel socialiste ». D’autre part, Gabina Condori Nina, une « dirigeante indigène » présumée, a accusé l’ancien président de « viols » lors du coup d’État de 2019, et a ensuite pris la relève de Mme. Áñez en tant que vice-ministre de l’éducation.

    Cette stratégie, profitant de l’essor du féminisme, est toujours répétée envers des dirigeants, des journalistes et des présidents populaires et/ou non alignés avec la politique des Etats Unis. Un cas emblématique fut celui de Julian Assange accusé de viol, après avoir révélé des documents de la C.I.A.

    La campagne médiatique a une teinte raciste, en raison de son origine indigène et ils l’appellent « Cacique ». Sous son administration, les femmes, en particulier les femmes indigènes, sont entrées massivement en politique et ont participé à la redistribution des richesses, pour la première fois dans l’histoire de la Bolivie. 53% du parlement bolivien est composé de femmes, soit le deuxième pourcentage le plus élevé du monde.

    Cette campagne est soutenue par un secteur du féminisme financé par les O.N.G. liées aux Etats-Unis. Même des « progressistes » ou des féministes blanches ont rejoint cette campagne, certaines remettant en cause le coup d’État de 2019 qui a appelé à la grève des femmes indigènes. 


    Bolivie: La guerre médiatique et psychologique contre les blocus-par Véronica ZapataVeronica Zapata est une journaliste et psychologue bolivienne. Elle a publié dans différents médias en Bolivie, en Argentine, au Venezuela, en Équateur, en Uruguay, etc. Elle a également travaillé dans des centres universitaires en Argentine comme le Centre latino-américain d'analyse et de stratégie CLAE et la Fondation pour l'intégration latino-américaine FILA.

     

    Traduction de l’espagnol, Ginette Baudelet

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  • Par Verónica Zapata

    Le Tribunal Suprême Electoral (T.S.E.) a reporté pour la 3° fois la date des élections en Bolivie du 6 septembre au 18 octobre en prenant prétexte de la pandémie, ce qui a épuisé la patience du peuple bolivien qui, en signe de protestation, a bloqué 150 points du pays.

    Les revendications dépassent le problème des élections, on exige l'accès au droit à la santé, à l'éducation et au travail et on commence à exiger la démission de Jeanine Áñez.

    Les médias de masse disent que les organisation sociales rejettent la nouvelle date des élections par caprice mais les organisations qui appellent à la grève expliquent leur rejet non seulement parce qu'ils considèrent les multiples reports comme une mauvaise plaisanterie mais aussi parce que la décision a été prise par le T.S.E. Unilatéralement, de façon anticonstitutionnelle et illégale grâce à une résolution qui passe au-dessus des lois N° 1297 et N° 1304 qui convoque aux élections. En assujettissant la Constitution Politique de l'Etat (C.P.E.) à l'Assemblée Législative.

    La loi N° 1297 sur le Report des Elections générales dit que les élections doivent avoir lieu dans un délai maximum de 127 jours à partir du 3 mai, c'est à dire avant le 7 septembre comme l'a suggéré le T.S.E. La N° 1304 (Loi de Modification de la loi N° 1297) ne modifie que l'article 2 de la loi N° 1297.

    Une résolution ne peut pas passer par-dessus une loi, par conséquent, l'élection du 18 octobre serait un acte nul et non avenu de plein droit qu'Áñez pourrait ne pas reconnaître. C'est pourquoi Luis Arce, le candidat du M.A.S. conditionne un accord sur une nouvelle date à son établissement par une loi et non par une résolution pour entrer dans le cadre juridique de la Constitution et que cet acte ait une validité légale.

    Mais bon, Salvador Romero, le président du T.S.E., sait tout cela. A quoi joue-t-il ? Qui est Salvador Romero ?

    Il apparaît dans les câbles révélés par WikiLeaks et ceux-ci démontrent ses liens avec la Département d'Etat nord-américain et avec l'Agence des Etats-Unis pour le Développement International connue sous son sigle d'USAID. A travers l 'USAID, l'Agence Centrale de Renseignement (CIA) distribue des fonds destinés à des opérations politiques contre des Gouvernements non alignés sur les Etats-Unis. D'autre part, les câbles révèlent que Salvador Romero était un informateur de l'ex-ambassadeur des Etats-Unis Philip Goldberd (2006-2008) expulsé de Bolivie par Evo Morales pour avoir conspiré contre le Gouvernement.

    L'USAID a financé les « conférences » de Salvador Romero contre Evo Morales dans le passé. Où est sa soi-disant neutralité politique ? D'autre part, les photos qui circulent sur les réseaux sociaux montrent qu'il a des relations étroites avec Carlos Mesa, le candidat à la présidence pour Communauté Citoyenne (C.C.). En 2003, Salvador Romero a été nommé président de la Cour Electorale (C.N.E.) par Carlos Mesa qui était alors président de la Bolivie. Evo Morales avait dénoncé le fait que cette entité électorale était gérée par les Etats-Unis.

    Un fait révélateur pour comprendre la situation actuelle de la Bolivie est la participation de Salvador Romero à la persécution et à la proscription de l'ex-président Manuel Zelaya du Honduras et sa légitimation des fraudes qui ont suivi. Romero a été envoyé par les Etats-Unis au Honduras après le coup d'Etat et a été nommé directeur de l'Institut National Démocrate (NDI) de 2011 à 2014.

    Qu'est-ce que le NDI ? L'Institut National Démocrate est un canal de financement qui a soutenu les groupes d'opposants au processus de changement mais se fait appeler « organisation politique non gouvernementale » des Etats-Unis. Elle a été créée en 1983 dans le cadre du programme « Soutien International à la Démocratie » du Congrès des Etats-Unis et est financée par l'USAID. 

    Depuis que Salvador Romero est allé au Honduras après le coup d'Etat contre le président Zelaya, la droite a toujours gagné les élections grâce à la fraude soutenue par les Etats-Unis, la NDI, financée par la fondation Nationale pour la Démocratie (connue comme NED) qui dépend de l'USAID.

    La NED est un autre canal de financement de projets et de groupes destinés à réaliser des coups d'Etat. Parmi ses actions se trouvent l’utilisation de jeunes destinées à provoquer des déstabilisations, comme par hasard, les groupes paramilitaires en Bolivie sont composés de jeunes universitaires. Elle a financé des partis politiques et des O.N.G. opposées aux présidents soutenus par le peuple.

    NED, USAID, NDI, etc., des noms différents pour un même but, imposer les intérêts des Etats-Unis dans les pays non alignés sur les Etats-Unis. La complicité de Salvador Romero avec les Etats-Unis et ses organismes comme C.I.A. et l'U.S.A.I.D. est prouvée.

    La Bolivie et la voie du Honduras : coup d'Etat, proscription et fraude

    Le coup d'Etat au Honduras a été le fer de lance d'un projet régional de reconquête des pays que les Etats-Unis appellent leur « arrière-cour, » (Doctrine Monroe), toute la zone sous sa frontière. A partir de là ont eu lieu les successifs coups d'Etat « doux » au Paraguay contre Fernando Lugo, au Brésil contre Dilma Rouseff, ils ont essayé au Venezuela mais n'ont pas réussi à cause de la loyauté de ses Forces Armées et des milices populaires qui ont une conscience idéologique et politique. Alors, ils ont accéléra leurs plans concernant la Bolivie et pour cela, ils ont créé les conditions internes.

    A l'extérieur, la Bolivie était seule avec une UNASUR désactivée, entourée de pays alignés sur les Etats-Unis et les Etats-Unis dans une situation de chute libre en tant que puissance économique mondiale avec l'apparition de la Russie et de la Chine. C'est pourquoi les Etats-Unis ont besoin de s'assurer à nouveau les ressources naturelles de la Bolivie dont l'or et l'argent ont construit tout le continent européen grâce à la conquête de l'Amérique.

    La Bolivie a 60% des réserves mondiales de lithium et peut devenir une puissance régionale et même mondiale. Dans le pays, il y a des coups d'Etat « doux » ou institutionnels à cause des particularités du peuple bolivien, une Assemblée Législative contrôlée par le M.A.S. et un pouvoir judiciaire élu dans les urnes. Alors, il faut un coup d'Etat violent.

    L'avenir de la Bolivie pourrait être semblable à celui du Honduras : coup d'Etat, proscription et fraude. Le coup d'Etat contre Manuel Zelaya a eu lien en 2009, ensuite il a été proscrit et le président de fait Roberto Micheletti a été imposé. Cette année-là, les premières élections ont eu lieu et le président « démocratique » Porfirio Lobo (2010-2014) a été élu. Ensuite, Orlando Hernández (2014-2018), réélu pour un second mandat en 2018. Lors de toutes ces élections, il y a eu des fraudes non dissimulées avec le soutien de l'O.E.A. Ainsi, ils ont donné une façade démocratique à la dictature jusqu'à aujourd'hui. Ces présidents ont pris leurs fonctions avec le peuple dans la rue pendant des semaines et brutalement réprimé. Il y a eu des arrestations, des assassinats, des tortures, des blessés et des exilés.

    Qu'est-ce que les putschistes ont laissé au Honduras ?

    Le 13 octobre 2018, les fameuses « caravanes de migrants » ont quitté le Honduras. Elles sont parties avec 1000 personnes auxquelles d'autres se sont jointes à différentes dates, en provenance du Salvador, du Guatemala et du Honduras. Il y a eu jusqu'à 7000 personnes, c'est la plus grande caravane jamais vue marchant vers les Etats-Unis.

    Nous, les Boliviens, savons très bien que c'est d'être migrant à cause des politiques néolibérales et des coups d'Etat. Mais la situation de ces « caravanes » est très différente. Des milliers de personnes sont parties du Honduras à pied, elles ont traversé des fleuves, subi la pluie, le soleil, le froid, elles ont dormi dans des auberges improvisées, sous des tentes dans les rues, etc... Certaines sont mortes, d'autres sont tombées malades et d'autres encore sont tombées dans des réseaux de traite d'êtres humains.

    Les indicateurs sociaux du pays, la pauvreté, les inégalités etc... sont parmi les plus mauvais du continent. Du coup, la violence, le trafic de drogues, les groupes paramilitaires, les assassinats de dirigeants, etc... se sont développés. Un cas emblématique a été l'assassinat de la dirigeante indigène Berta Cáceres qui jouissait de mesures de protection de la Cour Inter-américaine des Droits de l'Homme (C.I.D.H.).

    Les Etats-Unis qui ont exécuté le coup d'Etat au Honduras ont militarisé la frontière et l'a fermée aux migrants. Le président du Honduras a parlé d'eux comme de « groupes financés par Nicolás Maduro » pour discréditer son Gouvernement. Il n'a pas eu de pitié.

     Verónica Zapata

     

    Source en espagnol :  https://www.resumenlatinoamericano.org/2020/08/13/bolivia-salvador-romero-del-tribunal-electoral-vinculado-a-usaid-y-cia/

    Source en français (traduction de Françoise Lopez) :  http://bolivarinfos.over-blog.com/2020/08/bolivie-le-president-du-tribunal-supreme-lie-a-l-usaid-et-a-la-cia.html

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  • Le Gouvernement de la dictature a donné le feu vert aux groupes fascistes pour qu'ils sortent frapper et porter atteinte au peuple qui manifeste pacifiquement en toute impunité. Reproduisant ce qui s'est passé dans les jours précédent le coup d'Etat, c'est une nouvelle fois les groupes de Santa Cruz et ce qu'on appelle la Résistance Kochala qui se sont chargés des actions criminelles et des provocations.

    Dans ce cadre, jeudi soir, un groupe cagoulé a attaqué le siège de las Bartolinas dans la rue Pisagua, à La Paz et on a entendu de violentes explosions. Le siège de la COB aurait aussi été attaqués mais cela n'a pas été confirmé. 

    L’Association Pour les Droits de l'Homme de Bolivie dénonce la peur et la persécution politique de la part de personnes qui, dans des buts délictueux, ont fait éclater de la dynamite dans les installations de la Centrale Ouvrière Bolivienne COB. Nous exigeons du Ministère Public qu'il se constitue partie civile dans l'enquête sur ces faits délictueux de la part de personnes qui cherchent à provoquer l'angoisse et la terreur parmi les citoyens boliviens et en même temps, nous alertons les organisations internationales des Droits de l'Homme sur ces faits, sur la violence dirigée contre les secteurs des travailleurs, des indigènes et des paysans de Bolivie.

    #BoliviaEnDictadura 

    Aujourd'hui, le Comité Civique de Santa Cruz de la Sierra a indiqué que demain, ils sortiront pour débloquer (les routes) accomplissant ainsi leur promesse de réprimer « les Bêtes indignes d'être appelées citoyens. »

    Cette minorité est d'extrême-droite et clairement fasciste.

     

    Source en espagnol :  https://www.resumenlatinoamericano.org/2020/08/14/bolivia-atacan-locales-de-la-cob-y-las-bartolinas-en-la-paz-fascistas-de-santa-cruz-anuncian-que-saldran-este-viernes-a-desbloquear/

    Source en français (traduction de Françoise Lopez) :  http://bolivarinfos.over-blog.com/2020/08/bolivie-les-fascistes-annoncent-qu-ils-vont-venir-debloquer.html

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