• Par Emilio Estévez

    L'ex-président Evo Morales se trouve à un grand carrefour puisque d'un côté, il voit que le soulèvement populaire auquel participent des membres du MAS mais aussi un grand nombre de gens qui se sont convoqués eux-mêmes, a radicalisé ses slogans. En effet, on n'entend plus aussi bien dans les blocages de paysans, de mineurs et de jeunes motards l'exigence des « élections le 6/9 » mais celle de « la démission immédiate d'Añez ». Sans doute, l'ennui des bases combatives boliviennes avec le mauvais Gouvernement dictatorial et son action criminelle contre le COVID-19 et la dure crise économique que supportent les secteurs les plus humbles ont provoqué une augmentation et un durcissement de la lutte.

    Un autre facteur déterminant est la forte apparition sur la scène de Felipe Quispe «El Mallku», un combattant légendaire des Gouvernements capitalistes et des oppresseurs de l'époque qui a précédé l'entrée du dirigeant du MAS au Palais Quemado.

    «El Mallku» a parcouru patiemment les principaux points de blocage des diverses provinces pour transmettre l'idée que la lutte pour que tombe le Gouvernement ne peut être ajournée. Sur un ton didactique et soutenu par de multiples partisans, Quispe détruit un à un les arguments de la dictature et dénonce Añez et son cabinet comme des « corrompus et des incapables. » « C'est fini, nous ne pouvons pas plus attendre, il faut les traquer, elle et ce guignol de Murillo jusqu'à ce qu'ils tombent, » dit-il sous les applaudissements et les cris de « Qu'ils démissionnent, qu'ils démissionnent ! »

    Face à lui, Evo parle depuis son lieu d'exil et utilise un autre ton. Sur Twitter, il signale : « Les dirigeants et les bases sociales mobilisées doivent opter de façon responsable entre la démission d' Añez qui retardera encore plus notre retour à la démocratie et des élections rapides avec la garantie des Nations Unies. » Il dit cela au moment même où le Gouvernement de fait présente une nouvelle plainte contre lui pour « génocide » et « terrorisme » en soutenant qu'il est responsable des mobilisations et des blocages.

    Pour une raison peu compréhensible à cause de tout ce qui s'est passé, l'ex-président fait une nouvelle fois confiance à la protection que pourraient lui donner des institutions très liées à l'Empire comme les Nations Unies qu'en la réponse que les masses seraient prêtes à obtenir dans la rue. Il faut rappeler qu'à l'occasion des élections qui lui ont été arrachées, il s'est trompé bien que beaucoup de gens l'aient prévenu, en invitant les Judas de l'OEA et même en écoutant les chants de sirène de son secrétaire général Almagro. 

    Dans les premiers jours du coup d'Etat militaire et civil fasciste, Evo avait aussi ordonné d'arrêter les blocages au moment le plus aigu, quand la pénurie avait déjà atteint les grandes villes, sous prétexte qu'il fallait éviter un massacre. Mais après que les paysans et les cultivateurs de coca se soient mobilisés, il s'est produit des attaques criminelles qui ont fait de nombreux morts à El Alto, à Sacaba et à Sencata.

    La dictature est faible mais il ne faut pas oublier qu'elle est soutenue par Washington et d'autres enclaves de l'Empire. Ses hiérarques n'abandonneront pas l'idée de continuer avec Añez ou sans elle. Ils ont en leur faveur, sur le plan local, et ils s'en sont déjà servi, des militaires, des policiers et les bandes paramilitaires de Santa Cruz et de la jeunesse kochala. Tous, à cette heure, ont commencé à militariser le conflit et promettent de tirer sur les blocages. Les graves incidents à Samaipata où plusieurs habitants ont été blessés sont un exemple qui peut se reproduire.

    Alors, cette évidente « déconnexion » entre celui qui continue à être reconnu comme le dirigeant et le chemin de lutte que prennent effectivement les bases boliviennes mobilisées n'est pas bon pour renforcer l'idée de renverser ceux qui font tant de mal au peuple. De toute manière, la véritable bataille se livrera sur le sol bolivien où beaucoup ne pensent plus que la dictature soit décidée à quitter le Gouvernement par la voie des élections. Alors, il devient inévitable de haïr les voix qui arrivent des blocages où la radicalité agit à sa guise. Là et pas dans une autre situation, sont nés les nouveaux chefs du peuple qui, dans un avenir proche, pourraient tracer la voie qui non seulement vaincrait les dictatures mais aussi les raccourcis ambigus et confus du réformisme.

     

    Source en espagnol :   https://www.resumenlatinoamericano.org/2020/08/10/bolivia-evo-morales-apunta-que-la-caida-de-anez-postergaria-aun-mas-los-comicios-y-el-retorno-a-la-democracia/

    source en français (traduction F Lopez) :   http://bolivarinfos.over-blog.com/2020/08/bolivie-la-chute-d-anez-retarderait-encore-plus-les-elections-et-le-retour-a-la-democratie.html

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  • El expresidente boliviano Evo Morales divulgó el contenido del Acta de Entendimiento elaborada por el Tribunal Supremo Electoral.L'ancien président bolivien Evo Morales a dévoilé le contenu du protocole d'accord préparé par le Tribunal suprême électoral.

    L'ex-président Evo Morales a demandé lundi aux organisations politiques et aux mouvements sociaux qui organisent des protestations contre la suspension des élections de prendre en considération la proposition contenue dans l’arrangement élaboré ce week-end avec le Tribunal Suprême Electoral (TSE) pour qu'elles aient lieu le 18 octobre.

    Dans un message diffusé sur Twitter, Evo a demandé aux secteurs sociaux d'analyser cette proposition de « date définitive, ne pouvant pas être retardée et inamovible des élections » qui sera blindée par une loi et aura le soutien de l'Organisation des Nations Unies (ONU) en tant que témoin.

    Le brouillon de l'arrangement, divulgué par l'ex-président, dit que cette date permet de respecter l'exigence constitutionnelle d'avoir des autorités du Pouvoir Exécutif et Législatif élues et ayant pris possession de leur charge en 2020.

    De plus, il précise que le TSE coordonnera avec le Pouvoir Législatif l'approbation d'une loi pour que les élections générales aient lieu à cette date et fixe le 29 novembre pour un éventuel second tour.

    Parmi les engagements, le TSE adoptera les mesures de biosécurité sanitaire possibles pour veiller à la santé des Boliviens pendant le processus électoral et le jour du vote et, pour promouvoir l'arrangement, mettra en place un dialogue systématique avec les Pouvoirs de l'Etat, en particulier avec le Pouvoir Exécutif et le Pouvoir Législatif pour adopter de façon concertée les mesures indispensables pour que chaque partie contribue à la réalisation des élections.

    Pour leur part, les mouvements sociaux s'engagent à collaborer à la diffusion des mesures de sécurité sanitaire pour le jour du vote et à informer leurs bases de la portée de l’arrangement.

     

    Source en espagnol : https://www.telesurtv.net/news/evo-insta-sectores-sociales-considerar-acta-entendimiento-elecciones-20200810-0055.html

    Source en français (traduction de F Lopez):  http://bolivarinfos.over-blog.com/2020/08/bolivie-evo-appelle-a-prendre-en-consideration-l-arrangement-obtenu-pour-les-elections.html

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  • Le Pôle de Renaissance Communiste en France soutient la juste cause du Peuple malien. Il donne la parole au Mouvement démocratique M5-RFP qui organise la désobéissance civile respectueuse de la Constitution et des lois malienneet qui demande, au nom du Peuple malien, le départ du président corrompu Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) et de son gouvernement soutenus, entre autres, par la Françafrique, la CEDEAOl’Union Européenne et les Etats-Unis !

     

    DÉCLARATION LIMINAIRE SUR LE RASSEMBLEMENT POPULAIRE ET LA GÉNÉRALISATION DE LA DÉSOBÉISSANCE CIVILE

    M5-RFP – Rassemblement des Forces Patriotiques

     

    Mesdames et Messieurs les Journalistes,
    Hommes et Femmes de Médias et des Réseaux Sociaux,
    Mesdames et Messieurs les Invités,
    Chères Militantes et Chers Militants,

    Bonjour et bienvenue au présent Point de Presse que le Comité Stratégique du  tient pour expliciter les termes et contenu de ses activités futures à travers de grands rassemblements populaires prévus à partir de mardi prochain et qui consacreront la diversification et la généralisation des actions de désobéissance civile sur l’ensemble du territoire national et dans la Diaspora.

    De prime abord, il nous plaît de vous adresser nos vœux de bonne et heureuse Fête de Tabaski, et prions qu’Allah Le Tout Puissant Couvre notre Nation de sa Grande Miséricorde et l’Assiste dans sa quête de paix, de liberté et de mieux-vivre !

    Les Maliens, vous le savez, ont pris acte du fait que la , sans écouter ni répondre aux attentes du Peuple, a préconisé des mesures à la fois inapplicables, illégales et inconstitutionnelles, dans le seul dessein de couvrir un homme et son régime contre les intérêts supérieurs du Peuple malien.

    La désobéissance civile pacifique, que nous avons décidé de reprendre après la trêve de la Tabaski est conduite avec plus d’efficience, puisque les actions des militants du M5-RFP des six (6) communes de Bamako, de Kati, Kita Bougouni, Sikasso, Kayes, Ségou et Koulikoro ont été très décisives dans ces localités qui ont eu des allures de villes mortes, avec la forte bienveillance des travailleurs et des usagers. C’était la meilleure réponse que nous pouvions donner à ceux qui, de bonne ou mauvaise ont confondu trêve et essoufflement.

    Malgré le caractère pacifique de cette démarche, nous avons enregistré beaucoup d’agressions de plus en plus brutales et d’arrestations arbitraires contre de jeunes citoyens, des journalistes et agents des médias, dont la plupart ont été directement déférés à la prison centrale, puis jugés et condamnés à des peines d’emprisonnement ferme, pour simplement avoir exercé leurs droits constitutionnels.

    Le M5-RFP continuera à assister ces militants tout en mettant solennellement en garde le Général Mbemba Moussa Keïta, ministre de la Sécurité, pour les arrestations arbitraires et brutales et Me Kassoum Tapo, ministre de la Justice, pour les incarcérations et condamnations expéditives. Chacun rendra compte des actes posés.

    C’est pour nous le lieu de saluer la détermination patriotique des Jeunes du M5-RFP, mais aussi et surtout l’abnégation des Avocats volontairement constitués pour assurer la défense des victimes du régime, et œuvrer à la protection des libertés individuelles et collectives, mais aussi à la préservation des droits humains et de la démocratie.

    Nous n’abandonnerons pas et ne céderons jamais aux intimidations, aux menaces, aux arrestations et aux sévices corporelles qui continuent aujourd’hui encore. Nous devons continuer à honorer la mémoire des Martyrs en réussissant cette lutte, et en leur rendant justice.

    Aujourd’hui, l’unité et le renforcement des composantes du M5-RFP sont manifestes avec l’adhésion de plus en plus forte d’organisations et de citoyens à l’intérieur et à l’extérieur, qui découvrent progressivement la profondeur de la gravité de la crise malienne entretenue sous le régime IBK et aussi la pertinence de nos actions et objectifs

    C’est le lieu de féliciter les Maliennes et Maliens résidant à l’étranger pour leur engagement patriotique soutenu et leurs efforts inlassables dans l’organisation de manifestations, leurs assistances multiformes, mais aussi et surtout le lobbying auprès des partenaires et amis du Peuple malien. Nos remerciements les plus chaleureux et notre reconnaissance éternelle aux africains et à tous les citoyens du monde qui, dans un élan de solidarité généreuse soutiennent notre mouvement en Afrique, en Europe, au Canada et aux Etats-Unis d’Amérique.

    De même, le M5-RFP qui procède à une structuration de ses activités dans les différentes communes de Bamako, dans les régions de l’intérieur et dans la Diaspora pour une plus grande coordination des actions de désobéissance civile et toutes les autres activités du Mouvement invitent nos compatriotes, chacun à son niveau, à prendre toute leur part dans ces activités.

    L’objectif est d’amener le Peuple à refuser de se soumettre au pouvoir illégitime d’IBK, en ne travaillant pas sous ses ordres, en ne payant pas les taxes dans les services de recettes, comme aux points de péages, etc.

    En plus des actions de désobéissance civile qui continuent crescendo, le M5-RFP a fixé la date du Mardi 11 AOÛT 2020 pour tenir à Bamako le plus grand rassemblement populaire de l’histoire moderne de notre pays.

    Cette activité marquera le début de grands rassemblements et marches de processions à travers les villes, les routes et campagnes, tant à Bamako, dans les régions de l’intérieur que dans la Diaspora, et ce, de façon continue jusqu’à la démission de IBK et de son régime.

    Peu importera les sondages commandés ou autres reportages bidons, durant cette nouvelle phase, la désobéissance civile sera systématisée et généralisée, ainsi que d’autres actions que vous découvrirez au fur et à mesure, mais dans le strict respect de la Constitution du  et de nos lois.

    Le M5-RFP a initié des actions judiciaires en cours contre les auteurs, commanditaires et complices des tueries et exactions commises contre les manifestants aux mains nues par les Forces spéciales antiterroristes (FORSAT) et d’autres forces de répression, tant à Sikasso qu’à Bamako, dans les rues, domiciles et lieux de culte, et exige la libération de l’Honorable Soumaïla Cissé, Chef de file de l’opposition.

    D’ailleurs, les investigations et enquêtes sont en cours par les organisations de défense des droits humains tels que  qui vient de publier un rapport accablant sur les tueries de la mi-juillet au Mali. Le M5-RFP rappelle que des dénonciations et plaintes, déjà prêtes, seront dûment portées devant la Cour pénale internationale.

    Le M5-RFP réitère plus que jamais sa ferme détermination à sauver le Mali menacé de disparition en tant qu’Etat, Nation, Démocratie et République laïque, et exige toujours, purement et simplement la démission de M. Ibrahim Boubacar Keïta et de son régime pour permettre l’ouverture d’une Transition démocratique entre toutes Forces vives du Pays.

    Le Peuple malien reste mobilisé et déterminé dans la mise en œuvre de son droit constitutionnel à la désobéissance civile, sur l’ensemble du territoire national et dans la Diaspora, jusqu’à l’aboutissement de son combat patriotique pour la restauration d’un Mali démocratique, républicain et laïc, doté d’une gouvernance responsable et vertueuse.

    Le Peuple malien reste mobilisé et déterminé dans la mise en œuvre de son droit constitutionnel à la désobéissance civile, sur l’ensemble du territoire national et dans la Diaspora, jusqu’à l’aboutissement de son combat patriotique pour la restauration d’un Mali démocratique, républicain et laïc, doté d’une gouvernance responsable et vertueuse.

    Je vous remercie !

    Bamako, le 07 Août 2020
    Pour le M5-RFP
    Choguel K. MAIGA

     

     

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  • Candidatos del MAS exigen al Tribunal Supremo Electoral fije una fecha definitiva e inamovible para realizar elecciones.

    Le dialogue politique national organisé par la présidente du Gouvernement de fait Jeanine Áñez s'est achevé sur la proposition de former une commission pour explorer le dialogue avec tous les secteurs et avancer dans la résolution des conflits concernant la date des élections qui mettent en danger la santé pendant l'urgence sanitaire.

    Cette rencontre a échoue après qu'Áñez ait proposé de signer un acte de respect de al date du 18 octobre pour les élections et de former une commission qui encourage le dialogue avec les absents. Aucune de ces propositions n'a été acceptée mais les candidats de l'opposition aux élections présidentielles ont reproché à la présidente putschiste d'avoir transformé son mandat de transition en candidature aux élections présidentielles.

    Selon eux, ceci est la cause de la crise actuelle entre le Pouvoir Législatif et le Pouvoir Exécutif qui empêche d'affronter la crise sanitaire et de résoudre le problème du blocage des routes provoqué par le changement de date des élections générales.

    Après l’intervention d'Áñez et de Salvador Romero du TSE, la candidate de ADN Mary Cruz Bayá, a affronté directement Jeanine Áñez et lui a demandé si elle devait parler d'elle comme présidente ou comme candidate parce que si c'est comme présidente, elle considérait que ce n'était pas correct parce qu'elle avait perdu sa crédibilité.

    De son côté, le candidat à la présidence pour le Pan-bol Feliciano Mamani a protesté contre le discours du Gouvernement disant qu'il n'avait pas l'intention de se maintenir tout en se présentant comme candidat pour être le Gouvernement des prochaines années.

    Après une longue exposition des opposants qui ont demandé à Áñez de renoncer à se présenter aux élections, celle-ci a dit qu'elle assumait les critiques mais préférait fixer son attention sur le problème social pour sauver la vie des malades du coronavirus.

    Elle a soutenu que la date des élections a déjà été fixée par le Tribunal Suprême Electoral et qu'elle espère que « les perturbateurs vont réfléchir parce qu'ils ne font pas de bien à la démocratie, ils ne font pas de bien au pays parce que nous avons besoin de stabilité. » 

    « Une fois de plus, je leur propose une commission pour explorer le dialogue avec tous les secteurs et c'est pour cela que je les convoque et je les remercie tous pour leur présence, » a-t-elle conclu. 

    La réunion au Palais du Gouvernement avait débuté à 9 heures avec le président du TSE, Salvador Romero, les ministres de la Présidence, Yerko Nuñez, et de la Défense, Luis Fernando López, des délégués des partis Juntos, Pan-Bol et ADN, du secteurs des transports lourds et des représentants de l'Eglise Catholique, de l'Union européenne et des Nations Unies comme observateurs. 

    Les principaux acteurs politiques et sociaux : le président de la Chambre des Députés, Sergio Choque, la présidente du Sénat, Eva Copa, les dirigeants de la Centrale Ouvrière Bolivienne (COB), le candidat du MAS,Luis Arce, de Communauté Citoyenne, Carlos Mesa et de 5 fronts politiques ne se sont pas rendus à ce dialogue national convoqué par la présidente de fait Jeanine Áñez.

    Les candidats Carlos Mesa (CC), Luis Fernando Camacho (Creemos) et Jorge Quiroga (Libre 21) avaient annoncé qu'ils n'y participeraient pas, Luis Arce (MAS) 'a même pas évoqué le sujet. 

    Au début de la réunion, Añez a déclaré : « Nous sommes ici parce que nous sommes à un moment de conflit inutile, nous traversons un problème de santé dans lequel l'unité et la solidarité devraient prévaloir. Nous sommes ici parce que nous avons besoin d'épuiser le dialogue. »

    Le « dialogue politique national » d' Añez : 

    • Sans Arce et Mesa, les candidats qui sont en tête des sondages

    • Sans les présidents de la Chambre des Députés et du Sénat

    • Sans la Centrale Ouvrière Bolivienne (COB)

    Quel « dialogue politique national » peut organiser le Gouvernement de fait de la Bolivie sans ces acteurs ?

    Juan Manuel Karg (@jmkarg) August 9, 2020 

    Le TSE a fixé la date du 18 octobre pour les élections. Son président, Salvador Romero, a déclaré que « ce n'est la date d'aucune candidature, » c'est la date autour de laquelle toutes les forces sociales qui souhaitent la réalisation des élections générales 2020 peuvent converger. 

    Le journal Los Tiempos rapporte que la chaîne d'Etat Bolivia Tv a coupé ce matin la transmission du dialogue au moment où une candidate a remis Jeanine Áñez en question. 

    « Je voudrais savoir comment je dois m'adresser à vous, en tant que candidate ou en tant que Présidente, » a dit la candidate de ADN María Cruz Bayá.

     

    Source en espagnol : https://www.telesurtv.net/news/bolivia-dialogo-nacional-inicia-sin-referentes-polticos-20200809-0011.html

    Source en français (traduction de Françoise Lopez) :http://bolivarinfos.over-blog.com/2020/08/bolivie-echec-du-dialogue-organise-par-jeanine-anez.html

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  • En l’espace de quelques semaines, le président turc Erdogan a multiplié les coups de force confirmant tous les qualificatifs l’affublant à raison : impérialiste-belliciste, puisque depuis le 21 juillet, dix-huit navires de guerre stationnent dans les eaux territoriales de la , notamment autour de l’île de Kastellorizo, afin de protéger l’arrivée d’un sous-marin de recherche d’hydrocarbures devant procéder à des forages dans l’espace maritime grec, faisant monter d’un cran la tension en Méditerranée orientale ; islamiste, avec cette décision éminemment provocatrice de pratiquer la prière au sein de la mosquée Sainte-Sophie, là même où Mustapha Kemal avait décidé de renoncer à une telle pratique en 1934 pour apaiser les tensions avec la Grèce ; dictatorial, avec la récente répression qui s’est abattue sur les députés Enis Berberoglu, du Parti républicain du peuple (CHP, centre gauche, laïque) ainsi que Leyla Güven et Musa Farisogullari, du Parti démocratique des peuples (HDP, gauche, prokurde), qui ont été déchu de leur mandat avant d’être arrêtés – signalons à ce sujet que Güven est un fort soutien d’Abdullah Öcalan, fondateur-chef du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ; antikurde, à l’image de la nouvelle offensive menée dans le nord de l’ contre les membres du PKK ; expansionniste, en étendant son influence en Syrie tout en combattant davantage les forces kurdes de Syrie anti-Daech et le régime d’Assad que l’Etat islamique – au point d’employer des vétérans de Daesh et des forces du Front al-Nosra…

    La accélérée de la sous le régime d’Erdogan est terriblement dangereuse non seulement pour le fragile équilibre géopolitique de la Méditerranée orientale et du Moyen-Orient, mais également pour les forces populaires, patriotiques et laïques de Turquie, parmi lesquelles le Parti communiste de Turquie (TKP) et le PKK. Des forces que celui qui rêve de reconstituer un sultanat néo-ottoman combat par tous les moyens : fin juin à Vienne, les Loups gris, ultranationalistes turcs, ont provoqué des incidents avec des manifestants pro-kurdes et antifascistes, tandis qu’Erdogan condamnait les manifestations de solidarité avec le peuple kurde… Le tout en poursuivant son offensive islamiste et anti-laïque aussi bien en Turquie que dans l’ensemble du « grand Moyen-Orient » : allié des Frères musulmans égyptiens et à la pétromonarchie qatarie, combattant Assad, Erdogan soutient également Fayez el-Sarraj, le chef du gouvernement qui souffre d’une faible légitimité aux yeux du peuple libyen (mais qui peut compter sur le soutien des Etats-Unis et de l’UE…), afin de mieux s’implanter en Libye – « ces terres où nos ancêtres ont marqué l’histoire » – tout en combattant le général Haftar, qui conteste la légitimité de Sarraj. Une histoire qui, pour Erdogan, ne comprend pas le génocide des Arméniens…

    Erdogan peut également compter sur la relative bienveillance de Trump et le silence complice des pays de l’UE pour réprimer tout opposition populaire et démocratique en Turquie même : ainsi s’est-il vanté d’avoir réalisé plus de 234.000 opérations contre le PKK, qualifié de « terroriste » (qualificatif repris par les Etats-Unis et l’UE) lors de ces deux dernières années. En outre, prenant prétexte de la tentative de coup d’Etat (ayant échoué) le 15 juillet 2016, Erdogan a lancé une vaste répression frappant des militants communistes, à l’image du secrétaire général du TKP, Kemal Okuyan, condamné en janvier 2018 par une « justice » turque de plus en plus soumise au régime fascisant et réactionnaire d’Erdogan, à 11 mois et 20 jours de prison « pour diffamation ».

    Certes, Erdogan apporte son soutien au peuple palestinien contre le colonialisme sioniste ; certes, Erdogan est capable de coups de menton contre son l’allié états-unien, comme à l’automne 2019 à la suite d’une offensive lancée par Ankara en Syrie contre une milice kurde soutenue par Washington ; certes, Erdogan est capable de se rapprocher de la par une coopération énergétique et militaire. Mais ces quelques gestes ne doivent faire illusion pour un régime profondément capitaliste, islamiste – la laïcité turque est de plus en plus menacée, à commencer au sein d’institutions majeures comme la justice et l’armée –, réactionnaire et fascisant : première destination des touristes israéliens, la Turquie peut compter sur le silence de Netanyahou dans l’entreprise turque au sein des eaux territoriales grecques, tandis que le régime d’Erdogan a proposé à Israël de faire passer un gazoduc d’exportation israélien vers l’ à travers le territoire turc ; Erdogan entretient toujours de bonnes relations avec Trump et n’a nullement l’intention de faire sortir la Turquie de l’OTAN, à laquelle le pays appartient depuis 1952 ; parallèlement, la Turquie s’oppose très fréquemment à la Russie, l’antagonisme historique étant ravivé comme lorsque l’armée turque a abattu un Soukhoï Su-24 de l’armée de l’air russe en novembre 2015.

    Le soutien aux forces populaires et démocratiques de Turquie, à commencer par le TKP et le PKK, est indispensable pour combattre le régime islamiste réactionnaire et fascisant d’Erdogan, suppôt des forces du Capital en Turquie et bénéficiant de l’appui des Etats-Unis, du soutien tacite d’Israël et de la passivité de l’UE. Le succès du camarade Fatih Mehmet Maçoglu, élu maire communiste de Dersim, municipalité de 82.000 habitants, à population mélangée kurde et turque (avec une tradition religieuse et culturelle alévie), le 31 mars 2019, tout comme la candidature d’une camarade à Istanbul même, constituent des signes d’espoir pour l’ensemble des travailleurs, les forces kurdes progressistes et les citoyens antifascistes et anti-islamistes de Turquie.

     

    sources: http://www.leportail-centre.fr/    &   https://www.initiative-communiste.fr/

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  • El dirigente de la COB afirmó que seguirán con las acciones de protestas hasta llegar a un acuerdo con la fecha de las elecciones en Bolivia.

    A sa sortie de la réunion avec des représentants du Tribunal Suprême Electoral de Bolivie, le dirigeant de la Centrale Ouvrière Bolivienne (COB) a annoncé qu'ils n'assisteraient pas à la réunion convoquée dimanche par la présidente de fait Jeanine Áñez. 

    Le dirigeant de l'organisation, Juan Carlos Huarachi, a dénoncé le fait que les représentants de l'Assemblée Législative et du Tribunal Suprême Electoral (TSE), n'ont pas eu une attitude de dialogue et ont essayé d'imposer une date pour les élections.

    Huarachi a signalé que les membres de son organisation pensent toujours que les élections devraient avoir lieu au mois de septembre et pas le 18 de octobre comme l'envisage le Gouvernement de fait.

    Juan Carlos Huarachi, Responsable de la Centrale Ouvrière, a dit que la quatrième tentative d'accord avec le Tribunal Suprême Electoral sur la date des élections a échouée. La réunion, organisée par le Sénat, s'est prolongée jusqu'au matin. @teleSURtv pic.twitter.com/5Ga9sLlyma

    • Freddy Morales (@FreddyteleSUR) 9 août 2020.

    Le dirigeant rend le TSE et l'Assemblée Législative responsables de la situation que traverse le pays : « Nous, nous nous devons à la base, » a-t-il indiqué et il a redemandé l'accord que réclame le secteur ouvrier : grève générale illimitée avec mobilisations pour demander des élections le 6 septembre.

    Face à l'échec de la réunion, le président du TSE, Salvador Romero, a ratifié la date du 18 de octobre pour les élections et a fait savoir que l'organe électoral a pris en considération un arrangement avec les mouvements sociaux.

    Romero a réaffirmé qu'il continuerait à informer sur les avancées du calendrier électoral et a confirmé qu'il assisterait au dialogue organisé par Añez.

    Au dialogue à propos des élections ont participé la COB, le TSE et le Parlement, des représentants du Pacte d'Unité et de l'Organisation des Nations Unies (ONU).

     

    Source en espagnol :   https://www.telesurtv.net/news/bolivia-fracasa-reunion-cob-tse-elecciones-20200809-0003.html

    Source en français (traduction de F Lopez) :   http://bolivarinfos.over-blog.com/2020/08/bolivie-la-centrale-ouvriere-bolivienne-n-assistera-pas-a-la-reunion-avec-le-gouvernement-de-fait.html

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  • El objetivo de este diálogo es confirmar la fecha electoral y suspender los bloqueos, indicó la mandataria golpista.. L’objectif de ce dialogue est de confirmer la date des élections et de lever les blocages, a indiqué la présidente du gouvernement de  fait

    La présidente du Gouvernement de fait de la Bolivie, Jeanine Áñez, a convoqué à un « dialogue national »  les secteurs mobilisés ( la Centrale Ouvrière Bolivienne (COB) et les syndicats), le Tribunal Suprême Electoral (TSE), les présidents de la chambre des Députés et du Sénat et les candidats à la présidence et à la vice-présidence de tous les partis pour « confirmer la date des élections.

    La réunion est fixée pour demain dimanche à 9 heures au Palais du Gouvernement et il est aussi prévu qu'on y analyse la suspension du blocage des routes qui a déjà causé la mort de 31 personnes à cause du manque d'oxygène médical. Les autorités putschistes et les mouvements sociaux s'accusent récirpoquement d'être responsables du manque de matériel médical.

    Dans un communiqué, Áñez indique que ce dialogue a été décidé « en pensant à la vie, à la santé, à la démocratie et à la paix sociale. » elle indique aussi que des membres de l'Eglise Catholique seront présents en tant qu'observateurs 

    (…)

    La décision unilatérale du TSE a provoqué une série de critiques aussi bien du Gouvernement de fait que des secteurs sociaux, ce qui a débouché sur plus d'une centaine de blocage de routes dans le pays qui menacent de paralyser l'activité économique et commerciale du pays.

     

    Source en espagnol :   https://www.telesurtv.net/news/bolivia-presidenta-facto-llamado-dialogo-nacional-20200808-0013.html

    Source en français (traduction de F Lopez) :    http://bolivarinfos.over-blog.com/2020/08/bolivie-le-gouvernement-de-fait-organise-un-dialogue-national.html

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  •  

    La decisión del Tribunal Supremo Electoral de suspender los comicios generales programados para el 6 de septiembre, desató masivas manifestaciones de organizaciones populares que exigen respeto a la democracia boliviana.La décision du Tribunal électoral suprême de suspendre les élections générales prévues pour le 6 septembre a déclenché des manifestations massives d’organisations populaires qui exigent le respect de la démocratie bolivienne.

     

    Le binôme présidentiel du Mouvement Vers le Socialisme (MAS) en Bolivie, Luis Arce et David Choquehuanca, a demandé samedi au Tribunal Electoral de fixer une date définitive pour les élections générales.

    Le candidat du MAS à la présidence, Luis Arce, a signalé que ce collectif accompagne le dialogue entre le Gouvernement de fait et la Centrale Ouvrière Bolivienne (COB) pour qu'une date précise soit fixée pour les élections. 

    « La date du 6 septembre, nous voyons bien qu'elle ne va pas pouvoir être respectée, par conséquent, nous voulons accompagner la recherche d'une date qui soit choisie grâce au mécanisme de dialogue. Nous appartenons à la culture du dialogue pour résoudre le problème de la date, » a déclaré Arce.

    Il a fait ces déclarations après que des dirigeants du MAS, de la COB et les autorités électorales soient arrivés à un accord pour faire cesser les manifestations et définir une date pour les élections générales qui devraient avoir lieu le 18 octobre.

    La décision du Tribunal Suprême Electoral de suspendre les élections générales programmées pour le 6 septembre a déchaîné des manifestations de masse d’organisations populaires qui exigent le respect de la démocratie bolivienne.

    Lors de ces élections, les Boliviens choisiront un nouveau président après que les autorités du Gouvernement de fait se soient imposées par un coup d'Etat contre le président de l'époque, Evo Morales, actuellement en exil en Argentine après avoir subi des menaces pour sa vie.

     

    Source en espagnol :   https://www.telesurtv.net/news/bolivia-mas-acompanara-nueva-fecha-elecciones-generales-20200808-0019.html

    Source en français (traduction de F. Lopez) :   http://bolivarinfos.over-blog.com/2020/08/bolivie-le-mas-acceptera-une-nouvelle-date-pour-les-elections.html

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  • LIBAN: LA FSM EN SOLIDARITÉ AVEC LES TRAVAILLEURS ET LE PEUPLE DU LIBAN APRÈS LES EXPLOSIONS

    La Fédération Syndicale Mondiale, au nom de ses 105 millions de membres à travers le monde, exprime son soutien et sa solidarité internationaliste avec la classe ouvrière et le Peuple Libanais après les explosions désastreuses du 4 août dans le port de Beyrouth qui ont provoqué de nombreuses victimes et des milliers de blessés.

    La  suit avec inquiétude les développements concernant les explosions et demande une enquête pour en révéler leur cause.

    En tant que mouvement syndical militant mondial, nous sommes fermement aux côtés de nos frères et sœurs au  et exprimons nos sincères condoléances aux familles des victimes et souhaitons un prompt rétablissement aux blessés.

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • LE .C. RUSSE MET EN GARDE CONTRE LES TENTATIVES ÉTATS-UNIENNES DE SÉPARER LA RUSSIE DE LA 

    Il n’est pas nécessaire d’oublier le caractère capitaliste de la Russie post-soviétique, ni d’occulter les débats en cours sur l’expérience chinoise pour comprendre que les manœuvres diplomatiques nord-américaines visant à diviser le partenariat géostratégique russo-chinois sont tournées contre la paix mondiale et la souveraineté de tous les peuples. D’où l’intérêt de la déclaration du PCFR que nous publions, ci-dessous, précédée des commentaires du camarade Michel Aymerich.

    Initiative Communiste

    Je partage, après mes remarques introductives, le texte suivant :

    «L’avenir de la Russie et de la Chine est dans l’amitié et la coopération globale ! » Déclaration du Présidium du Comité central du Parti communiste de la fédération de Russie (27 juillet 2020 20h10 – KPRF)

    Poutine n’est pas communiste et quelles que soient, parfois, voire assez souvent, les qualités appréciables de ses prises de position internationales (sa politique intérieure est beaucoup plus contestable du point de vue des travailleurs), son pouvoir n’est pas l’expression du pouvoir collectif d’un parti communiste de Russie (et d’ à reconstituer). Loin de là.

    En d’autres termes, les aspects relativement positifs qui peuvent s’exprimer à travers son pouvoir de type bonapartiste face aux velléités rapaces du capitalisme-impérialisme principal que sont les USA, comme aux velléités rapaces des autres pays du capitalisme-impérialisme (sans oublier le calendrier néo-ottoman de la Turquie d’Erdogan) risquent d’être perdus, une fois Poutine malade ou décédé.

    Pour ces raisons et d’autres, liées aux intérêts des peuples qui composaient l’URSS, comme aux intérêts des masses populaires du monde entier, le retour au pouvoir d’État dans la fédération de Russie des communistes organisés en parti communiste de type léniniste avec un programme marxiste-léniniste est plus que souhaitable. Il est nécessaire.

    La dissolution de l’URSS avait été refusée, lors d’un référendum tenu le 17 mars 1991, par 76,4 % des citoyens des diverses républiques qui l’a composaient. COMBIEN en France en ont-ils été informés? Poser la question, c’est y répondre…

    En septembre de l’année dernière, je citais l’information suivante lors d’une conversation sur WeChat (réseau social chinois) reproduite dans le cadre d’un article publié sur mon blog [1].

    « Avec 13 députés, contre cinq auparavant, les candidats communistes sont les grands gagnants de l’élection. [2]»

    PEGOURET Jean y répondait:  « La progression des communistes à Moscou et pas des autres partis comme Yabloko ou Russie juste ou les Libéraux-Démocrates montre que :

    1. Les partis soutenus par l’Ouest au nom de la « démocratie », notamment Navalny qui représente en fait moins que Besancenot en France, n’attirent pas les Russes au-delà d’une frange de bobos descendus manifester ces derniers temps.

    2. La montée des communistes montre à l’inverse une nostalgie de l’URSS et de la protection sociale motivée certainement par la crainte de l’allongement de l’âge de départ à la retraite.

    Poutine n’avait pas soutenu cette réforme des retraites. C’est le gouvernement dirigé par Medvedev qui l’avait portée. [3]»

    Les communistes sont la principale force d’opposition à Moscou et à Saint Petersbourg (ex Leningrad), deuxième ville du pays. « La 3ème ville du pays et capitale de la Sibérie, reste dirigée par les communistes. Novossibirsk est la capitale scientifique, culturelle et industrielle de la Sibérie. [4]»

    « Initiative communiste », journal du Pôle de Renaissance Communiste en France, rappelle pertinemment la situation de l’information dans notre pays soumis à une désinformation multiforme des médias du CAC 40 :

    « Vous n’en entendrez jamais parler en France mais la principale force d’opposition à Poutine en Russie c’est le parti communiste, et non les ultralibéraux au service des impérialismes occidentaux, à l’image de Navalny. Ce dernier n’existe d’ailleurs essentiellement que par le soutien médiatique occidental. [5] »

    Le retour des communistes au pouvoir en Russie assurerait la continuité dans la durée des bonnes relations avec la République populaire de Chine.

    Par ailleurs l’exemple de la direction par le Parti communiste chinois d’une économie où coexistent différentes formes de propriété – notamment la propriété socialiste d’État et la propriété capitaliste politiquement subordonnée – garantirait des succès économiques qui rendraient les deux pays engagés sur la voie de la construction du socialisme au sens marxiste du terme largement invincibles face aux velléités contre-révolutionnaires initiées par le capitalisme-impérialisme décadent à tous égards.

    NOTES

    [1] AYMERICH Michel, «Démocratie » ou dictature ? Un piège sémantique et politique…http://a-contre-air-du-temps.over-blog.com/2019/09/democratie-ou-dictature-un-piege-semantique-et-politique-61.html

    [2] http://decouverte.challenges.fr/monde/europe/elections-en-russie-revers-majeur-pour-vladimir-poutine_673461#xtor=CS1-93-20190909&xts=562191

    [3] AYMERICH Michel, « Démocratie » ou dictature ? Un piège sémantique et politique… Ibid.

    [4] https://www.initiative-communiste.fr/articles/international/russie-le-parti-communiste-en-forte-progression-aux-elections-locales-premiere-force-dopposition-a-poutine/

    [5] Ibid.

    Source : http://a-contre-air-du-temps.over-blog.com

     

    KPRF: Coopérer avec la Chine

    L’avenir de la Russie et de la Chine est dans l’amitié et la coopération globale ! Déclaration du Présidium du Comité central

    du Parti Communiste de la Fédération de Russie.

    27 juillet 2020 20h10 – KPRF

    Le Présidium du Comité central du Parti Communiste de la Fédération de Russie a publié une déclaration soulignant que notre pays ne devrait pas répéter les erreurs précédentes et n’a pas le droit de devenir une monnaie d’échange dans les jeux géopolitiques des États-Unis, qui ont ouvertement déclaré le désir de Washington d’entraîner la Russie dans une confrontation avec la Chine. Red Line publie le texte du document.

    L’administration Donald  intensifie rapidement sa politique de lutte contre le développement de la Chine socialiste. Cela se déroule dans le contexte d’une crise mondiale qui s’aggrave, d’une pandémie croissante de coronavirus et de l’approche des élections présidentielles aux États-Unis. Les mesures visant à saper l’économie et la stabilité politique en RPC se multiplient rapidement. Les instruments du «soft power» ont montré une faible efficacité dans la lutte contre Pékin. Mais Washington n’a pas emprunté la voie d’un large dialogue et d’une coopération. Au contraire, il accroît son agressivité en direction de la Chine.

    Pendant de nombreuses années, les stratèges américains ont concentré leurs forces sur les tentatives de saper l’intégrité territoriale et d’affaiblir l’économie chinoise. Les États-Unis ont subi une série d’échecs pour secouer la situation dans les régions autonomes ouïgoures du Xinjiang et du Tibet, dans les régions administratives spéciales d’Aomen et de Hong Kong. Washington a reçu une rebuffade appropriée lors de ses provocations à Hong Kong. Les tentatives pour saper le pouvoir de la Chine en imposant des droits de douane élevés contraires aux règles de l’OMC n’ont rien donné. La discrimination à l’encontre de Huawei et d’autres entreprises chinoises n’a pas plus obtenu de résultats.

    À ce stade, la politique des «faucons» à l’égard de la RPC a pris le dessus à Washington. Ils ont commencé à crier de plus en plus fort et à faire de plus en plus souvent des déclarations belliqueuses. Le Parti communiste chinois a été déclaré “l’une des principales menaces” à l’existence des États-Unis.

    Dans une tentative d’entraîner le monde dans une nouvelle «guerre froide» et de préserver leur hégémonie, les dirigeants américains sont prêts à de nouvelles provocations et aventures. Le 23 juillet, le secrétaire d’État et ancien directeur de la CIA, , a annoncé ouvertement la volonté de Washington d’entraîner la Russie dans une confrontation avec la Chine. Cette possibilité, a-t-il dit, découle de la «relation naturelle» entre Pékin et Moscou. Et ces astuces sournoises ne peuvent être sous-estimées.

    En ce qui concerne la Chine, les États-Unis suivent la même logique qui a été utilisée pour détruire l’Union soviétique. Comme à l’époque, l’image d’un ennemi est façonnée à partir d’un pays qui est devenu une «menace mortelle pour le monde libre». Le discours de Pompeo à la bibliothèque présidentielle Richard Nixon est une copie du discours de Churchill à Fulton. Maintenant les États-Unis appellent à une croisade contre la RPC.

    «Si le monde libre ne change pas la Chine communiste, alors la Chine communiste nous changera sûrement», proclame le chef de la diplomatie américaine. “Le monde libre doit triompher de la nouvelle tyrannie!” Dans le même temps, Pompeo appelle à la création d’une «alliance d’États démocratiques» et commence à y entraîner la Russie. Selon lui, si Washington et Moscou apportent ensemble des réponses aux «grands défis stratégiques», le monde «peut devenir plus sûr».

    Cette proposition est extrêmement dangereuse et destructrice. Cela conduit à une tension internationale accrue et à une accélération de la course aux armements. Dans le même temps, l’objectif est d’enfoncer un coin dans le partenariat stratégique et les liens amicaux entre la Fédération de Russie et la République populaire de Chine.

    L’initiative américaine de l’alliance mondiale anti-chinoise est due au fait que les États-Unis sont incapables de faire face seuls à la RPC. Dans le même temps, la structure lâche de l’OTAN ne convient pas à de telles fins. Un certain nombre de pays européens coopèrent activement avec la RPC sur le plan économique, et la confrontation avec Pékin n’est pas rentable pour eux. De plus, sans la participation de la Russie à cette alliance criminelle, il est tout simplement impossible de mettre en œuvre la politique d’isolement de la Chine.

    Récemment, les autorités américaines ont révélé de plus en plus leur vrai visage, défiguré par l’anticommunisme, la russophobie et la colère anti-chinoise. La Maison Blanche reproduit avec agressivité les pires exemples de sa politique belliqueuse. Les peuples du monde n’ont pas le droit d’oublier les aventures de l’impérialisme américain en Corée et au Vietnam, en Yougoslavie et en Irak, en Afghanistan et en Libye. Parmi les dernières victimes figure le peuple ukrainien, livré aux mains des forces les plus réactionnaires, et la population du Donbass, victime d’un massacre brutal et d’une existence à moitié affamée.

    La rage croissante des mondialistes est compréhensible. La Chine, sous la direction du Parti communiste, continue de construire avec succès le socialisme. Le pays surmonte avec confiance les conséquences de la pandémie de coronavirus. Contrairement à la plupart des grands États, l’économie de la RPC restera à un niveau positif d’ici la fin de l’année. Les dirigeants chinois montrent à la planète entière comment éradiquer l’extrême pauvreté et développer la haute technologie. Pékin a toutes les chances de prendre une position de leader dans l’économie mondiale, dans le développement scientifique et technologique, dans le domaine de l’innovation.

    Le modèle de relations internationales proposé par la Chine devient également plus attractif. Il n’y a pas de place pour les vices du mondialisme avec ses terrifiantes inégalités, sa confrontation croissante et l’expansion mondiale des colonialistes nouvellement arrivés. Le concept du président de la République populaire de Chine Xi Jinping de la “Communauté du destin commun de l’humanité” contient des principes extrêmement prometteurs de coopération égale entre les peuples pour le bien commun.

    Le Parti communiste se félicite du fait que la Russie et la Chine se sont tendu avec confiance la main de l’amitié et d’une coopération étroite. Le chiffre d’affaires croissant du commerce et les projets communs à grande échelle, l’unité de vues sur les événements clés de l’histoire du monde, la victoire commune sur le fascisme allemand et le militarisme japonais, la similitude des évaluations des événements et des phénomènes de la politique internationale – ces fils forts ont étroitement lié nos pays.

    Le Parti communiste joue un rôle central dans l’avancée rapide de la Chine. Fidèle à la cause du socialisme, le PCC évalue avec précision les défis et les menaces et leur apporte des réponses convaincantes. Le Parti communiste a toujours contribué à renforcer les relations entre les deux pays. Nos liens interpartis avec le PCC visent à rapprocher les deux peuples, à renforcer la sécurité et à harmoniser les relations internationales. En décembre 2019, ces aspirations communes ont été renforcées par la signature d’un nouveau protocole de coopération entre nos partis.

    La voie de développement de la civilisation mondiale que propose la RPC n’est pas une menace pour les peuples, mais pour les impérialistes, avec leurs appétits d’exploiteurs et de prédateurs. Dans leurs attaques agressives contre la Chine, ses ennemis n’hésitent pas à faire quoi que ce soit. Ils lancent une campagne de calomnie, mènent des guerres commerciales, cherchent à fomenter le séparatisme et à embrouiller la RPC avec les pays voisins.

    Visiblement, les stratèges américains sont prêts à attribuer un rôle particulier à notre pays dans leurs plans insidieux. Ils essaieront de rompre la relation entre Moscou et Pékin, promettant des avantages pour la Russie d’un changement d’orientation géopolitique. Le KPRF a des raisons d’être alarmé, et il n’y a aucune certitude que les cercles oligarchiques russes ne vacilleront pas. Les positions des disciples d’Eltsine aux plus hauts échelons du pouvoir, dans l’économie et la finance, dans la politique et les médias sont toujours très fortes. Leur lien étroit avec le “comité régional de Washington” est indiqué par l’ampleur des sorties de capitaux, des “scandales offshore” réguliers et des actifs de plusieurs milliards de dollars des sacs russes à l’étranger. Pour ce public, le «virage vers l’Est» officiellement proclamé n’est qu’une manœuvre temporaire. Ils associent leur avenir et leur progéniture au “paradis occidental”.

    Le Parti communiste est favorable au renforcement du partenariat stratégique entre la Russie et la Chine. Nous sommes sûrs que derrière les douces promesses de Washington se cachent des plans dangereux et perfides. Brouiller Moscou et Pékin signifie nous briser un par un. Pour l’élite mondialiste, désireuse de perpétuer sa domination, nos pays représentent des obstacles majeurs. Elle continuera à étouffer de façon maniaque la Russie avec son potentiel militaire et ses énormes ressources, que la capitale mondiale rêve de reprendre. Elle détruirait volontiers également la Chine en tant que concurrent faisant un bond en avant puissant, devenant le moteur de la croissance économique mondiale.

    Pour Washington, renvoyer nos pays “sur des côtés opposés du ring” signifie affaiblir chacun d’eux. Pour les mondialistes, c’est une façon de réaliser les plans les plus sombres. En cas de succès, l’Asie centrale pourrait éclater. Le Moyen-Orient pourrait devenir un grand point chaud. L’Extrême-Orient peut devenir une zone de conflits aigus … Le capital ne s’arrêtera à aucun crime pour préserver sa domination et ses profits.

    La Russie a ses propres intérêts nationaux. Le Parti communiste de la Fédération de Russie en est sûr : nous n’avons pas besoin d’aides momentanées de l’Occident, mais du renforcement des relations stratégiques avec tous ceux qui luttent pour la paix et le progrès social. Pour nous, la relation d’amitié et de partenariat avec la Chine est une opportunité de développer conjointement l’économie et la technologie, de renforcer la paix et la sécurité et de protéger notre souveraineté face à toute menace.

    Nous sommes convaincus des perspectives d’approfondissement de la coopération stratégique avec Pékin. Elle est basée sur les réalités économiques et politiques et a une base historique solide. Le renforcement de nos liens nous permettra d’atteindre un nouveau niveau de relations sans précédent et garantira le développement souverain des deux États. Nous sommes tous extrêmement intéressés par la lutte efficace contre l’anticommunisme et l’anti-soviétisme, la russophobie et l’hystérie anti-chinoise.

    Les stratèges de Washington sont prêts à entraîner notre pays dans la fameuse «alliance des démocraties». Pour cela, ils peuvent promettre tout ce qu’ils veulent: de la levée des sanctions aux préférences. Nous ne pouvons pas exclure que la coïncidence dans le temps du discours anti-chinois de Pompeo avec la conversation téléphonique entre Poutine et Trump n’est pas accidentelle. Nous espérons que le président Poutine est bien conscient du caractère aventureux de telles propositions.

    L’expérience historique de la destruction de l’Union soviétique prouve que les promesses d’outre-mer ne sont pas fiables. Il est impensable de mettre ces promesses éphémères à la même échelle avec l’approfondissement de la coopération entre la Russie et la Chine, les autres pays BRICS et OCS, et le renforcement de l’intégration eurasienne. Pour notre pays, succomber aux convictions américaines équivaut à trahir ses propres intérêts. Mais c’est précisément le but de la «cinquième colonne». Elle n’est pas gênée par l’expulsion massive de diplomates russes, ni par la saisie de biens russes aux États-Unis, ni par le gonflement des listes de fonctionnaires et de députés russes interdits d’entrer en Occident, ou par toute une série de sanctions diverses.

    La Russie ne doit pas répéter ses erreurs précédentes et n’a pas le droit de devenir une monnaie d’échange dans les jeux géopolitiques américains. Les Russes, les Chinois et tous les peuples ont le droit de suivre la voie du développement souverain, de se fixer des objectifs prometteurs et de les atteindre avec confiance!

    L’avenir des peuples est dans l’amitié et la coopération globale !

    , Président du Comité central du Parti Communiste.

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