• Los manifestantes denuncian la ilegalidad de la postergación de las elecciones por haber sido dispuesta por un órgano judicial en contradicción con una ley vigente.

    Le secrétaire exécutif de la Centrale Ouvrière Bolivienne (COB), Juan Carlos Huarach, a annoncé mardi le début immédiat d'une grève illimitée contre le troisième report des élections nationales qui avaient été fixées au 6 septembre prochain.

    Cette déclaration de grève comprend une grève de la faim, un arrêt du travail et un blocage des routes. Après avoir donné ces indications, les manifestants ont tenté de bloquer l'autoroute El Alto-La Paz.

    Plusieurs concentrations et plusieurs marches ont eu lieu en réponse à la convocation de la COB dans les départements de La Paz et de Cochabamba pour protester contre le report des élections générales. Des médias locaux ont rapporté qu'un groupe de personnes a bloqué la route vers l'Occident à la hauteur du pont Parotani.

    Ces blocages ont provoqué la suspension du départ des autobus de Cochabamba vers Oruro et La Paz et le blocage sur la route de plusieurs véhicules légers et lourds.

    Les organisations féministes marchent aussi à partir de 08H00 (heure locale), de l'avenue du 6 août et de la route Panaméricaine, dans la région de Cochabamba.

    D'autre part, des organisations sociales d'El Alto se sont jointes aux mobilisations organisées par la COB sous le slogan : « El Alto debout, jamais à genoux. » 

    « El Alto est plus qu'uni et se joint à l'invitation de la COB à défendre la santé, la vie et la démocratie, » a déclaré le secrétaire exécutif de l’organisation ouvrière, Juan Carlos Huarachi.

    Dans une conférence de presse, Huarachi et des représentants de différentes organisations sociales ont annoncé la « marche nationale » pour ce mardi.

    A ces mobilisations participent 15 organisations sociales, indigènes et syndicales de tout le pays parmi lesquelles la Centrale Provinciale de la municipalité de San Lucas de Nor Cinti, Potosí, les Ayllus du Nord de Potosí, la Fédération Unique des Travailleurs des Champs de Chuquisaca, les Jeunesses Interculturelles Originaires de Yacuiba, Tarija et la Confédération Syndicale des Communautés Interculturelles Originaires de Bolivie.

    Les organisations qui participent à ces protestations ont exprimé dans des communiqués, des interviews et sur les réseaux sociaux leur soutien aux élections qui doivent avoir lieu le 6 septembre. Elles dénoncent également leur report comme illégal.

    Pendant ce temps, le gouvernement de fait menace d'affronter les mobilisations en envoyant la Police Bolivienne et les Forces Armées pour protéger « la vie et la paix, » selon le ministre de la Défense, Luis Fernando López.

    Pour sa part, le ministre de la présidence Yerko Núñez a profité des mobilisations pour demander au Ministère Public d'entreprendre des démarches contre les personnes qui appellent à la marche dont la haute direction du Mouvement Vers le Socialisme (MAS), pour soi-disant « délits contre la santé publique. »

     

    Source en espagnol :   https://www.telesurtv.net/news/protestan-bolivia-exigir-elecciones-septiembre-20200728-0012.html

    Source en français (traduction de F. Lopez): http://bolivarinfos.over-blog.com/ 2020/07/ bolivie-greve-illimitee-a-cause-du-report-des-elections.html

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  • Ils sont prêts à commettre des attentats même contre les membres de la police et de l'armée et ensuite à en rendre le MAS responsable. C'est le bras délinquant d' Arturo Murillo.

    Le récent auto attentat de la bande “Résistance des Jeunes de Cochala” (RJC), s'inscrit dans les premières actions de ce groupe d'assassins qui s'appelent eux-mêmes « Groupe de Guérilla Indigène. »

    Ils ont pour but de commettre des actes de violence (incendies, pillages et même assassinats) contre la population civile pour ensuite pouvoir en rendre le MAS responsable.

    Ce groupe de paramilitaires serait composé de militaires, de policiers, de membres de l'Union des Jeunes de Santa Cruz (UJC) et de “Résistance des Jeunes de Cochala” (RJC).

    Si les élections en sont pas reportées ou si le MAS n'est pas interdit, ce groupe commencera à tuer.

     

    source en espagnol :   https://www.resumenlatinoamericano.org/2020/07/27/bolivia-los-paramilitares-del-ministro-murillo/

    source en français 'traduction de Françoise Lopez):http://bolivarinfos.over-blog.com/2020/07/bolivie-les-paramilitaires-du-ministre-murillo.html

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  • La  comme l’éducation sont parmi les priorités des priorités pour . Malgré le très violent blocus américain contre , le socialisme à  a réussi à développer un système de  très performant et au service de tous, ainsi qu’une recherche médicale très avancée. C’est aussi pour cela que Cuba socialiste s’illustre dans la lutte contre le , avec des traitements qui font référence, et avec l’assistance à plusieurs dizaines de pays dont la France par l’envoi de médecins cubains.

    En France, 6e puissance économique mondiale, chacun peut constater la terrible catastrophe qu’est le système capitaliste. En plusieurs mois de pandémie, le gouvernement a été incapable de mettre en marche une réelle fabrication de masques performants. Refusant les nationalisations et réquisitions qui s’imposent pourtant, en plaçant les profits capitalistes au dessus de nos vies, le régime Macron a également été incapable de lancer la fabrication de . Si des machines ont bien été commandées à Air Liquide, il s’est avéré qu’elles sont inutilisables pour des soins médicaux. Dans le même temps et malgré l’embargo, ce sont plus de 500 respirateurs qui viennent d’être conçu et fabriqués entièrement à Cuba, palliant ainsi l’interdiction résultant du blocus de se voir livrer les appareils commandés et payés à la Suisse.

    À la fin du mois de juillet, la presse française faisait mine de découvrir que les interférons pouvaient être des traitements efficaces contre le covid-19. “Oubliant” d’indiquer que l’interféron alpha 2B est recommandé depuis le début de l’épidémie par la Chine et qu’il fait parti du protocole de soin à Cuba qui a démontré son efficacité comme le démontre la publication des résultats de l’essai mené à Cuba que nous reproduisons sur cette page.

    JBC pour www.initiative-communiste.fr

    Le médicament cubain Itolizumab inclus dans le protocole de traitement de la COVID-19 en Inde

    L’autorité indienne de réglementation des médicaments a approuvé l’utilisation exceptionnelle du médicament cubain Itolizumab pour traiter les patients atteints de COVID-19, a annoncé Eduardo Ojito Magaz, directeur général du Centre d’immunologie moléculaire (CIM), sur son compte Twitter.

    L’Itolizumab avait reçu en 2014 l’un des prix nationaux de l’Académie des sciences de Cuba (ACC). Depuis avril, cet anticorps monoclonal humanisé fait partie du protocole de soins médicaux pour le traitement de la COVID-19 dans notre pays.

    Ce médicament a également reçu la médaille d’or de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) en 2015. L’Itolizumab est une molécule qui a été mise au point au CIM pour le traitement des lymphomes et des leucémies. Cet anticorps est capable de bloquer la prolifération et l’activation des lymphocytes T, il se comporte donc comme un immunomodulateur.

    Avec l’utilisation de ce médicament, 60 % des patients atteints de maladies graves et critiques récupèrent leur fonction respiratoire et survivent à ces stades de gravité, est-il précisé sur le site web de BioCubaFarma.

    Grâce à l’esprit visionnaire de Fidel Castro, Cuba a développé une puissante industrie biotechnologique qui permis de sauver de nombreuses vies sur l’Île et dans le monde.

    Parmi les résultats importants obtenus dans ce domaine également figure l’interféron humain recombinant Alpha 2b utilisé dans le traitement de la COVID-19.

    Commercialisé à l’échelle internationale sous le nom d’Heberon, dans le scénario complexe actuel, plus de 80 pays ont fait part de leur intérêt pour l’acquisition de l’interféron humain recombinant Alpha 2b.

    Interferon alpha 2B : Un médicament cubain efficace pour atténuer le coronavirus?

    Un médicament cubain a été utilisé en Chine dans les programmes de traitement de patients infectés par le coronavirus. Qu’en est-il exactement ? Comment Cuba a-t-elle réussi à être une pionnière de l’innovation biotechnologique depuis des décennies ? Quelques éclaircissements…

    De quel médicament s’agit-il ?

    Parmi les 30 médicaments sélectionnés par la Commission nationale chinoise de la santé pour lutter contre le coronavirus, on retrouve un antiviral cubain : l’Interferon Alfa 2b. Ce médicament est produit en Chine depuis 2003 par l’entreprise cubano-chinoise ChangHeber.

    Il s’agit d’un médicament servant à atténuer la gravité de la maladie.

    L’Interferon Alfa 2b a démontré son efficacité contre les virus présentant des caractéristiques similaires à celles du Covid-19. Ce médicament permet d’éviter les complications et la multiplication des symptômes chez les patients. Il ne s’agit donc pas d’un vaccin, mais d’un médicament servant à atténuer la gravité de la maladie.
    Chez plus de 1 500 Chinois, l’Interféron cubain a été inclus dans leur programme de traitement. Plus de 15 pays ont déjà demandé à Cuba le droit de recourir à ce médicament, déjà utilisé au Venezuela, au Panama et au Costa Rica.

    Les premiers tests, effectués à Wuhan au plus fort de la crise, ont montré des résultats très encourageants sur l’efficacité de ce remède, en particulier auprès du personnel soignant.
    Ainsi, sur les 2944 soignants ayant fait partie de la première étude et ayant reçu l’interféron Alpha 2b comme traitement préventif, aucun n’a contracté la maladie. À l’inverse, parmi les 3387 soignants n’ayant pas reçu le traitement, ils ont été 50% à contracter le coronavirus.

    À Cuba, pour confirmer l’utilité du traitement, il est utilisé depuis les premières contaminations en mars sur la quasi-totalité des patients testés positifs (93,4%). Le résultat est sans appel :
    Alors que Cuba, du fait de l’embargo américain qui s’est encore accentué ces dernières semaines, manque de médicaments et de respirateurs dont on connait l’importance en cette période de crise du coronavirus, le taux de mortalité chez les patients non traités à l’interféron est de 2,7%. Pour ceux prenant le remède, il tombe à 0,9%. De même, alors que 15 à 20% des patients n’ayant pas reçu l’interféron évoluent vers un stade grave, ils ne sont que 5% chez ceux l’ayant reçu.

    L’ensemble de ces éléments montre bien que ce traitement est efficace dans la lutte contre le coronavirus. D’ailleurs, beaucoup de pays ne s’y trompent pas. Alors que ce traitement est déjà utilisé dans certains pays, qu’il s’agisse de la Chine comme on a pu le voir, mais également par exemple au Venezuela ou au Nicaragua, de très nombreux pays souhaitent faire l’acquisition de l’interféron Alpha 2b afin de soigner leur population grâce à ce remède. Ils sont ainsi plus de 80 à ce jour à avoir fait une demande d’acquisition du traitement auprès de Cuba.

    https://www.temoignages.re/politique/sante/l-efficacite-de-l-interferon-cubain-contre-le-covid-19-est-prouvee,97978

    Comment Cuba est-elle parvenue à mettre au point un tel médicament ?

    Le médicament développé à Cuba montre l’avancement de l’industrie biotechnologique de l’île. C’est en 1981 que Cuba a développé et utilisé pour la première fois des interférons (protéines naturellement produites par les cellules de notre système immunitaire) pour stopper une épidémie mortelle de virus de la dengue. Suite à cette expérience positive, Cuba a mis en œuvre une industrie biotechnologique de pointe au niveau mondial.

    Les interférons ont été identifiés pour la première fois dans un laboratoire de Londres à la fin des années 1950. Dans les années 1970, l’oncologue (spécialiste des cancers) américain Randolph Clark Lee a repris les recherches à ce sujet. Lorsque, sous le président américain Jimmy Carter, les relations entre les USA et Cuba se sont légèrement réchauffées, le Dr Clark Lee s’est rendu à Cuba, où il a rencontré Fidel Castro et l’a convaincu que l’interféron était un nouveau médicament prometteur. Les Cubains ont alors rapidement appris à en produire eux-mêmes, en grandes quantités.

    Juste à temps… Car quelques semaines plus tard, Cuba était frappée par une épidémie de dengue, une maladie potentiellement mortelle transmise par les moustiques, jusqu’alors absente du continent américain. L’épidémie a touché 340 000 Cubains et coûté la vie à 180 personnes, dont 101 enfants. Le ministère cubain de la Santé a immédiatement utilisé l’interféron produit localement pour tenter d’endiguer l’épidémie de dengue, ce qui a fait chuter drastiquement le nombre de décès. Le pays a sur-le-champ lancé la plus vaste campagne antivirale à l’interféron au monde.

    Pourquoi Cuba est-elle si efficace en biotechnologie ?

    Dès le début de la révolution cubaine (1959), le gouvernement a investi massivement dans les soins de santé et l’éducation. Compte tenu du blocus américain contre Cuba, toujours plus dur, il était prioritaire de fournir à la population cubaine le plus de médicaments possible produits à Cuba. Dans les nouveaux laboratoires et centres de recherche, la priorité a été donnée aux projets visant à trouver des traitements pour les maladies affectant la population cubaine. C’est ainsi que le développement de l’industrie pharmaceutique et biotechnologique cubaine a pris son essor. Aujourd’hui, 569 des 857 produits figurant sur la liste cubaine des médicaments dont l’utilisation est approuvée dans le cadre du système national de santé sont fabriqués dans le pays même.

    Les chercheurs cubains plus rapides (et efficaces) que GlaxoSmithKline (GSK)

    Revenons à l’interféron cubain. Une fois l’épidémie de dengue maîtrisée, Cuba a organisé de nombreux congrès qui ont rapidement attiré l’attention au niveau international. Convaincu de sa capacité à contribuer à une santé publique forte et de l’importance stratégique de l’innovation scientifique sur le plan médical, le gouvernement cubain a créé le Frente biológico (« front biologique ») en 1981 pour développer ce secteur. Les scientifiques cubains sont partis à l’étranger pour étudier, principalement en Union soviétique, mais aussi dans des pays occidentaux. Dans leurs recherches, ils se sont tournés vers l’innovation en procédant à des expériences de clonage de l’interféron. À la fin des années 1980, les Cubains ont été les premiers à découvrir une méthode alternative de production de l’interféron, adaptable à une production de masse. L’interféron Alfa 2b était né. Au grand dam de la firme britannique GlaxoSmithKline (GSK), qui menait également des recherches sur la question.

    Comment l’industrie biotechnologique cubaine est-elle organisée ?

    En 1960, toutes les entreprises pharmaceutiques de Cuba, tant étrangères que nationales, ont été nationalisées. Le nouveau gouvernement a pris en main les propriétés, les terrains et les actifs de l’industrie pharmaceutique, qui a connu un certain nombre de transformations au fil des ans. En 2012, BioCubaFarma a été créée en tant qu’agence de coordination supervisant les 31 sites de production et de recherche et développement (R&D) des secteurs pharmaceutique et biotechnologique.

    Le gouvernement cubain a ouvert le Centre de génie génétique et de biotechnologie (CIGB), de renommée internationale, dans les années 1980. Ce centre de recherche héberge l’ensemble du cycle scientifique, de la recherche initiale à la production et à la commercialisation des médicaments. Il vise en premier lieu à créer des médicaments abordables destinés au système de santé publique cubain. Néanmoins, certains produits sont commercialisés afin de permettre au centre de financer ses propres recherches. Cuba exporte actuellement des produits pharmaceutiques et biotechnologiques vers une cinquantaine de pays. L’industrie de la biotechnologie contribue à l’économie cubaine à hauteur de plus de 500 millions de dollars par an. La CIGB a gagné plus de 100 millions de dollars grâce à l’exportation de ses produits et de son savoir-faire.

    La santé d’abord, pas le profit

    En Occident, ce sont les intérêts commerciaux des multinationales qui décident du développement et de la production de médicaments. Ou de leur arrêt s’ils n’offrent pas de perspectives de profit direct. À Cuba, en revanche, les produits ne sont développés que s’ils répondent aux besoins sanitaires des Cubains.

    Les bénéfices sont investis pour maintenir la gratuité et la qualité des soins de santé publique pour tous à Cuba

    Cela présente un avantage supplémentaire : ce que les scientifiques cubains développent pour leur marché intérieur profite également aux plus de cinq milliards de personnes dans le monde qui ne peuvent tout simplement pas s’offrir la plupart des médicaments des sociétés pharmaceutiques classiques. Même pour les ventes commerciales de produits pharmaceutiques de haute qualité à l’étranger, Cuba applique des prix solidaires. Les bénéfices qui reviennent à Cuba ne finissent pas dans les poches des PDG et des actionnaires, mais sont investis pour maintenir la gratuité et la qualité des soins de santé publique pour tous à Cuba.

    Le secteur cubain de la biotechnologie, de renommée mondiale, joue un rôle de plus en plus stratégique, tant pour la santé publique que dans le plan national de développement économique de Cuba. Et, comme nous le voyons avec la crise actuelle du coronavirus, il a également un rôle clé à jouer dans la lutte contre la pandémie (épidémie présente très largement sur un ou plusieurs continents) de coronavirus, en Chine comme ailleurs.L’Interféron alfa, une arme contre le coronavirus ? Le médicament antiviral cubain Interféron Alfa2b (nom commercial : Heberon® alfa R) est utilisé en Chine et ailleurs pour traiter les patients atteints du coronavirus. Voici quelques informations supplémentaires, en réponse aux nombreuses questions et réactions qu’a suscitées cet article. Le coronavirus est une petite bête fort maligne. En 2002 déjà, il est apparu qu’un petit frère du virus actuel empêchait notre corps de détecter sa présence, de sorte que le mécanisme de défense de notre organisme n’était pas activé. Un combat difficile donc, contre un ennemi caché au plus profond de notre corps. L’Interféron peut-il soulager le patient ? L’Interféron a un effet reconnu contre les infections virales pour lesquelles aucun traitement spécifique n’est disponible. Il renforce les défenses de notre organisme contre les virus, à la fois en stimulant nos mécanismes immunitaires, et en ralentissant la multiplication des virus. Cependant, les coronavirus peuvent considérablement affaiblir l’effet de l’Interféron. Ce blocage ralentit l’élimination du virus par ce médicament, accroît la réaction inflammatoire et réduit les défenses immunitaires. Néanmoins, lors de l’épidémie de 2012, il a été prouvé que l’Interféron offre une protection contre le MERS-CoV, le coronavirus responsable de cette épidémie à l’époque. Des articles scientifiques récents ont également montré que l’administration d’Interféron renforce les mécanismes immunitaires de notre organisme. Ces données – parmi d’autres études – confirment l’utilité potentielle de l’Interféron comme moyen préventif dans les premiers stades d’une infection par le coronavirus. Dans plusieurs pays, l’Interféron a été inclus dans les programmes de traitement de la pandémie actuelle. Par ailleurs, d’autres thérapies sont également testées, sans que leur efficacité ait été démontrée de manière convaincante, dans le cadre du traitement du SARS-CoV-2.

    References

    1. Shen L, Niu J, Wang C, et al. High-Throughput Screening and Identification of Potent Broad-Spectrum Inhibitors of Coronaviruses. J Virol. 2019;93(12):e00023-00019.
    2. Cohen J. Can an anti-HIV combination or other existing drugs outwit the new coronavirus? Science (New York, NY). 2020.
    3. M.J. Cameron, et al. PLoS ONE 2012; 7(9): e45842.
    4. Novel corona virus disease (COVID-19) in pregnancy: What clinical recommendations to follow? Acta Obstet Gynecol Scand. 2020; 00:1–4.
    5. Diagnosis, treatment, and prevention of 2019 novel coronavirus infection in children: experts’ consensus statement” and “Pharmaceutical care recommendations for antiviral treatments in children with coronavirus disease 2019”. World Journal of Pediatrics, febrero 2020.
    6. Expert Consensus of the Chinese Society of Pharmacology, Published on February 6, 2020.
    7. Diagnosis and Treatment Protocol for Novel Coronavirus Pneumonia (Trial Version 7). National Health Commission & State Administration of Traditional Chinese Medicine. Published on March 3, 2020
    8. Guides for Diagnosis and Treatment Protocol for Novel Coronavirus Pneumonia from John Hopkins Medical Center in Baltimore.
    9. Committee of Experts for the treatment and prevention of COVID-19, integrated by Group of Respirology, Chinese Pediatric Society, Chinese Medical Association, Chinese Medical Doctor Association Committee on Respirology Pediatrics, China Medicine Education Association Committee on Pediatrics, Chinese Research Hospital Association, Committee on Pediatrics · Chinese Non-government Medical Institutions Association Committee on Pediatrics, China Association of Traditional Chinese Medicine, Committee on Children’s Health and Medicine Research, China News of Drug Information Association, Committee on Children’s Safety Medication, Global Pediatric Pulmonology Alliance,
    10. World Journal of Pediatrics del 29 de Enero, https://doi.org/10.1007/s12519-020-00343-7.
    11. Manejo clínico de pacientes con enfermedad por el nuevo coronavirus (COVID-19); Acceso 18 de febrero de 2020. Documento técnico emitido por el Gobierno de España y el Ministerio de Sanidad de España.
    12. Report of the WHO-China Joint Mission on Coronavirus Disease 2019 (COVID-19); Acceso16-24 February 2020.
    13. Randomized, open-label, blank-controlled trial for the efficacy and safety of lopinavir-ritonavir and interferon-alpha 2b in hospitalization patients with 2019-nCoV pneumonia (novel coronavirus pneumonia, NCP) ChiCTR2000029308. http://www.chictr.org.cn/showproj.aspx?proj=48684 Acceso 9 de febrero 2020.

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Les militant(e)s franchement communistes du PRCF s’associent à tous les amis de la Révolution cubaine qui, en cet anniversaire mémorable, portent haut le drapeau du Mouvement du 26 juillet pour l’émancipation nationale et sociale de  et de l’Amérique latine.

    Alors que l’impérialisme US et ses vassaux européens font tout pour étrangler économiquement et militairement Cuba socialiste, le Venezuela bolivarien, le Nicaragua sandiniste, la Bolivie multinationale, alors que l’UE a lancé une chasse aux sorcières continentale contre les partis communistes en criminalisant l’emblème ouvrier et paysan des vrais communistes, serrons les rangs autour de l’île rebelle qui, notamment dans le domaine de la médecine populaire et internationaliste, a donné l’exemple au monde entier. 

    Pendant ce temps, Trump, Johnson, Bolsonaro et les autres principaux dirigeants de l’Empire euro-atlantique servi par Macron s’avéraient incapables de gérer la pandémie, l’UE et les USA devenant même les deux principaux foyers mondiaux de la contagion.

    Plus que jamais, “patria(s) o muerte, socialismo o morir, venceremos!”.

     

    Georges Gastaud, porte-parole du PRCF

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Quelle est la situation du Gouvernement après la mobilisation qui a eu lieu mardi dans tout le pays pour exiger que les élections générales prévues pour septembre soient confirmées ? La présidente de fait Áñez essaie de se protéger derrière la menace de la pandémie tandis que ses opposants dénoncent un climat de persécution et de menaces envers les opposants. Quelle est la situation du mouvement indigène et de la Centrale Ouvrière Bolivienne (COB) ? Voici quelques questions que nous avons posées au journaliste Antonio Abal. La crise en Bolivie a débuté le 10 novembre 2019 quand les forces Armées ont abandonné Evo Morales, concrétisant le coup d'Etat qui avait commencé par 20 jours de protestations contre la fraude électorale face à l'éventuelle réélection de Morales et bien qu'il ait annoncé l’organisation de nouvelles élections.

    ANRed: Que penses-tu de la mobilisation de mardi dernier dans tout le pays et qui l'a organisée ?

    Abal: Les marches ont été très importantes mais il faut souligner que ce sont les peuples originaires qui ont manifesté le plus de discipline et d'organisation en mobilisant sur leurs territoires. Par exemple, dans la marche du nord de Potosí qui a été impressionnante et qui a fixé la position. A Chuquisaca, San Lucas, une des municipalités les plus pauvres de Bolivie, il y a eu une marche très fréquentée et organisée. Nous pouvons dire que c'est l'âme. C'est à dire que dans le flux et le reflux de la politique, nous dirions que nous sommes à un moment de croissance et de renforcement. Il n'a pas été facile que les directions naturelles s’organisent. Que la COB récupère le rôle primordial a beaucoup coûté. Le pacte d'unité est moyennement consolidé mais avec encore certains problèmes et les gens de la base jouent des rôles essentiels. Par exemple, à partir de ce qu'on appelle les mouvements « auto-convoqués » qui sont des citoyens ordinaires qui, face à l'absence de dirigeants de voisinage dans les centres urbains, se sont convoqués eux-mêmes. C'est arrivé à Cochabamba, à El Alto. 

    Le mouvement a été décapité. On a arrêté 3 dirigeants principaux mais une autre sorte de direction a vu le jour, plus collective. Alors, ce processus s'est réalisé à Cochabamba, où nous avons une force paramilitaire qui s'appelle « les motards. » Et avec tout ce qui sort du Gouvernement central. Alors, il y a un processus très rapide de réorganisation et de volonté. Nous espérons que ce ne sera pas un simple changement de Gouvernement mais que ce qui s’est passé il y a 10 ans se renforce. 

    Il y a des choses qu'on n' a pas pu expliquer comme ce qui s'est passé dans le centre urbain de Potosí, une ville traditionnellement rebelle, contaminée par la présence de mineurs. J'ai mon idée sur ce que les politiques d'ajustement structurel ont réussi à faire. Ce que le néolibéralisme a réussi à faire. Dans le cas de Potosi, retourner la conscience des mineurs et la remplacer par les coopératives minières qui, au fond, sont des entreprises capitalistes d'exploitation. Alors, c'est la base qui s'est mobilisée pour s'opposer au Gouvernement du MAS et ils ont gagné ce qu'Alvaro Linera appelle le sens commun du centre urbain de Potosi. Ce sont des phénomènes nouveaux du travail politique qui, en Bolivie, se sont présentés comme une nouvelle forme de coup d'Etat aussi dans le sens commun des Boliviens.

    Comment a réagi le mouvement indigène dans ces dernières mobilisations ?

    Le mouvement indigène originaire, en particulier dans la zone occidentale où vit la population Aymara et Quechua est le plus discipliné. Même Felipe Quispe a déclaré qu'il ne reste plus qu'à soutenir le MAS et Quispe a beaucoup de force à La Paz. Je pense que le noyau dur reste parce que la conscience de l'organisation est surtout dans la base, c'est à dire dans les syndicats, les fédérations. Même s'il y a eu des problèmes, maintenant, il bouge de façon solide et unie. Il y a eu des problèmes avec des dirigeants au niveau de confédérations mais la base ne marche pas fermement seulement dans la voie électorale, elle a fait sentir son poids quand ils ont proposé David à la présidence. Cela a marqué une augmentation de son pouvoir. Et elle a été la première à réagir face à la crise politique et maintenant, elle a beaucoup de force 

    Les peuples indigènes joueront un rôle essentiel dans le scénario politique à venir. Pas seulement dans les questions d’organisation mais avec des propositions idéologiques jusqu'aux brèches qui sont ouvertes dans la structure de l'Etat en tant que pouvoir. Nous verrons comment ce mouvent va se traduire.

    Comment vois-tu la COB?

    La COB n'est plus celle des années 60. Elle a commencé à s'affaiblir dans les années 80 avec les programmes d'ajustement structurel. Disons qu'elle est dans un processus de renforcement. Si les dirigeants sont lucides, cette crise va les aider à diffuser plus. La COB a ses représentants départementaux et c'est là qu'il y a des faiblesses. Par exemple : la COB à Cochabamba, à Chuquisaca ou à Potosí s'est opposée au MAS. Ils ont toujours été sur une position d'opposition. Aujourd'hui, la COB soutient l’organisation des élections mais ne soutient pas nécessairement le MAS. Ils soignent la forme et ont une position favorable aux institutions pour éviter les représailles du gouvernement. Mais cette position est très importante parce qu'elle peut coïncider avec celle de nombreux syndicats de base qui ne soutiennent pas nécessairement le MAS mais qui veulent des élections. Cette exigence est stratégique.

    Dans cette situation de pandémie et d'augmentation des mobilisations, comment est ressenti le Gouvernement de Jeanine Añez?

    Le Gouvernement actuel n'a pas de soutien. Les sondages ne lui donnent même pas 6% de soutien et c'est ce qui a fait monter l'idée de retarder les élections et de chercher des prétextes. Le plus utilisé a été la pandémie, ils ont laissé les chiffres augmenter en ne mettant pas en place de politiques de prévention et cela, la population le voir clairement. On manque de médicaments de base, il n’y a pas de contrôles dans les pharmacies, et les médicaments coûtent cher. Tout est fait pour que le nombre de personnes infectées augmente.

    Le seul soutien que le Gouvernement a, c'est celui de la Police et de l'Armée. L'armée a fait pression et le Gouvernement a réalisé une série de promotions de généraux par décret bien que ce soit interdit par la Constitution. C'est la base d'un Gouvernement qui n'arrive pas à construire un projet politique parce qu'ils n'en ont pas les conditions. Il y a un mois, ils ont réussi à réunir l'intelligence néolibérale de partis comme le MNR, le MIR, etc... Les vieux partis ont convoqué tous leurs idéologues mais ils n'ont pas pu mettre un projet sur pied. Et c'est parce que la situation mondiale ne le permet pas. Nous pensons qu'ils n'ont déjà presque plus d'aide des Etats-Unis. Les Etats sont préoccupés par la façon dont ils traverseront la crise économique : on pense à nationaliser des secteurs stratégiques, c'est à dire, à une plus forte présence de l'Etat. Ce serait la voie qui se présenterait après le coronavirus pour remettre à flot les économies et dans ce contexte, aucun projet néolibéral ne va être mis à flot. Alors, il y a ces limites. Ils veulent rester jusqu'en 2021 et ils tisseront leurs réseaux. C'est une cleptocratie et leur prolongation au pouvoir est fonction de 2 choses : faire tout leur possible pour détruire le MAS et ses candidats, si c'est possible, les interdire. S'ils y arrivent, il y aura certainement une coordination avec tout le bloc de droite représenté par Mesa et la vieille démocratie convenue reviendra. C'est le scénario dans la politique officielle. Dans la politique souterraine, on continuera à terroriser les gens avec des persécutions et des menaces sélectives et à faire baisser le flot de voix du MAS. Il y a une politique officielle et une politique souterraine.

     

    Source en espagnol :  https://www.resumenlatinoamericano.org/2020/07/20/bolivia-que-pasa/

    Source en français (traduction de Françoise Lopez) :  http://bolivarinfos.over-blog.com/2020/07/bolivie-que-se-passe-t-il.html

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  • Déclaration du Minrex

    (Ministère des relations extérieures de la République de Cuba)

     

    Les autorités boliviennes de facto ont annoncé publiquement dans l'après-midi du 21 juillet que le bâtiment connu sous le nom de « Clique du coopérant », propriété de la République de Cuba, qui fut violemment perquisitionnée par les autorités policières le 15 novembre 2019, serait utilisée dans les prochains jours pour apporter des soins aux citoyens boliviens malades de Covid-19 

    Cette décision unilatérale, qui est présentée comme un acte humanitaire, constitue une violation des droits de la République de Cuba en tant que propriétaire légal des biens susmentionnés, et est précédée par le mépris des normes du Droit international et la campagne incessante de mensonges et de distorsions contre Cuba, en particulier contre la coopération médicale que notre pays a fournie en Bolivie, campagne que notre ministère a dénoncée dans sa déclaration du 25 janvier 2020.

     

    Il convient de rappeler qu'en novembre 2019, les autorités boliviennes, avec le concours et le soutien de l'ambassade des États-Unis à La Paz, avaient arrêté plusieurs coopérants cubains du secteur de la santé sous de fausses accusations et procédé à des perquisitions et des saisies dans leurs domiciles, tout en incitant publiquement à la violence contre notre personnel de santé. Cette campagne s’est poursuivie et a été utilisée à des fins électorales internes.

    Les locaux occupés par la Clinique du coopérant ont été achetés et agrandis par l'État cubain, dans le strict respect de la législation bolivienne. La clinique est sise au N° 163 à l’angle des rues 22 et Enrique Herson, dans le quartier Achumani de la ville de La Paz. Conformément à la Résolution 0410 du 4 avril 2007 du ministère bolivien de la Santé, en vertu des pouvoirs qui lui sont conférés par la Loi N° 3351 du 21 février 2006, ce Ministère a autorisé le fonctionnement du centre de soins pour les professionnels cubains travaillant dans les secteurs de la santé et de l'éducation.

    La Clinique comprend une maison de deux étages et un bâtiment de trois étages. Ce petit établissement compte 13 lits d'hôpital, dont 6 pour les patients hospitalisés, 4 pour l'observation et 3 pour les soins intensifs. Elle a été l'un des 158 établissements de santé où, en vertu de l'Accord de coopération scientifique et technique dans le domaine de la santé conclu en 1985 entre les gouvernements de Cuba et de Bolivie, et de ses mises à jour ultérieures, 18 015 professionnels de la santé cubains ont offert au peuple frère de ce pays 73 557 935 consultations médicales, effectué 1 533 016 opérations chirurgicales, dont 727 138 en ophtalmologie, et procédé à 60 792 accouchements. Grâce à cette collaboration, 5 184 jeunes Boliviens ont également obtenu leur diplôme de médecine dans notre pays.

    En Bolivie, nos personnels de la santé ont fourni des services dans 34 hôpitaux communautaires intégraux, 119 centres communautaires intégraux et 5 centres d'ophtalmologie, répartis dans les 9 départements, 28 provinces et 42 municipalités du pays.

    Suite à cette perquisition, les autorités boliviennes ont arbitrairement empêché le personnel de l'ambassade cubaine d'accéder à la Clinique du coopérant.

    Le gouvernement cubain a exigé la restitution immédiate de ses droits en tant que propriétaire légitime des biens susmentionnés, par le biais des notes diplomatiques numéro 1079/20 et numéro 26/20 du 18 juin 2020 du ministère des Relations extérieures de la République de Cuba, datées respectivement du 13 avril 2020 et du 18 juin 2020, de l'ambassade de Cuba à La Paz, sans avoir obtenu de réponse.

    Nous avons suivi avec attention le moment tragique que traverse le peuple frère de Bolivie, traumatisé par les plus de soixante mille personnes infectées et plus de deux mille morts par le virus SARS-CoV-2 -Covid-19, selon les données officielles. Le système de santé bolivien n'a pas été en mesure de faire face efficacement à cette pandémie, ce qui l'a placé au bord de l'effondrement. Malheureusement, des médecins et des travailleurs de la santé ont été infectés et sont décédés, parmi lesquels plusieurs jeunes diplômés boliviens de l'École latino-américaine de médecine (ELAM) à Cuba, qui ont accompli leur devoir avec dignité.

    Dans ce contexte, de nombreuses organisations et citoyens boliviens se sont rendus à Cuba, tant à titre public que privé, pour demander le soutien du personnel de santé cubain et de médicaments qui ont prouvé leur efficacité sur les patients infectés par le virus. Beaucoup se sont souvenus de la contribution qu'aurait apportée la présence de la Brigade médicale cubaine, qui assurait des services en Bolivie avant le coup d'État.

    Le généreux peuple cubain ne renonce nullement à sa vocation altruiste. Conscient que la lutte contre la pandémie de COVID-19 exige des efforts urgents et conjoints de coopération et de solidarité et, sans renoncer à la propriété de la Clinique du coopérant et aux droits qui lui appartiennent en tant que propriétaire légitime, le gouvernement cubain met provisoirement la Clinique à la disposition du peuple frère de Bolivie pour aider les personnes malades de la COVID-19 tant que durera la situation de crise générée par cette pandémie dans ce pays.

    La Havane, le 23 juillet 2020.

    source:   http://fr.granma.cu/cuba/2020-07-23/cuba-met-sa-clinique-de-la-paz-a-la-disposition-du-peuple-bolivien

     

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  • Sur la question du Xinjiang et des Ouïghours, la Chine dénonce les tromperies et les fakes news de l'occident

    Un coup de gueule s'impose, notamment vers celles et ceux qui se revendiquent du communisme et propagent des fakes news promues par les officines de propagande des pays impérialistes.

    La question des droits humains est beaucoup trop importante et est aussi un enjeu de pouvoir dans une situation de guerre froide entre le bloc occidental (Etats-Unis) et la République Populaire de Chine.

    Que l'on soit en faveur du socialisme aux caractéristiques chinoises, ou opposé à ce dernier est un débat sein et que l'on doit avoir, sans anathèmes et surtout dans le but de tirer vers le haut nos positions et nos analyses.

    Par contre partager les fakes news, comme l'a fait le journal Libération où certain.e.s dirigeant.e.s du PCF est une honte et une trahison des valeurs internationalistes et anti-impérialistes qui sont les notre. Propager les rumeurs promues par des organisations anticommunistes (fondation mémorielle des victimes du communisme), où dépendant directement des financements des Etats-Unis (Australian Strategic Policy Institute), vous place dans le camp de la bourgeoisie et de l'impérialisme. Vous entrez dans le camp de celles et ceux qui ont justifié des guerres au nom de "l'ingérence humanitaire". Vous valez pas mieux que les criminels qui ont assassinés des millions de personnes en Yougoslavie, en Irak, en Somalie, en Afghanistan, au Sahel ...

    Une barricade n'a que deux côtés, et l'un de ses cotés est celui des Etats-Unis et de l’impérialisme meurtrier. 

    Nicolas Maury  , le 24/07/20  


    Déclaration du porte-parole de l’Ambassade de Chine en France au sujet des mensonges récemment apparus sur le Xinjiang

    Ces derniers temps, certains hommes politiques américains, australiens et britanniques et quelques soi-disant « organisations de défense des droits de l’homme » occidentaux ont lancé une nouvelle campagne de calomnies contre le Xinjiang de la Chine. Mus par des fins politiques, ils ont fabriqué toute une série de mensonges sensationnels qui ont touché l’opinion publique et même induit en erreur certains hommes politiques en France. L’Ambassade de Chine en France tient une fois de plus à rétablir la vérité.

    Certains accusent le Xinjiang d’avoir créé des « camps d’internement » ou « camps de rééducation », dans lesquels « un million de Ouïgours sont détenus ». Ce mensonge est fabriqué de toute pièce et propagé par Chinese Human Rights Defenders, une organisation non gouvernementale financée par l’administration américaine qui, avec rien de plus que des interviews de seulement huit Ouïgours et une vague estimation à l’appui, a tiré la conclusion absurde que « parmi les 20 millions d’habitants du Xinjiang, 10% sont détenus dans des camps de rééducation ».

    La réalité, c’est que les centres d’enseignement et de formation professionnels mis en place au Xinjiang en vertu du droit, similaires aux centres de déradicalisation en France et dans d’autres pays, sont une mesure utile de lutte antiterroriste et de déradicalisation. Ces centres observent strictement les principes fondamentaux du respect et de la protection des droits de l’homme inscrits dans la Constitution et la loi chinoises. La liberté personnelle des stagiaires y est pleinement garantie. Les centres sont gérés comme des internats et les repas halal y sont fournis. Ceux qui y suivent la formation peuvent rentrer chez eux régulièrement et demander des congés pour s’occuper des affaires personnelles. Ils peuvent utiliser les langues et les écritures de leur propre ethnie. Les coutumes de tous les groupes ethniques ainsi que la liberté de croyance religieuse sont pleinement respectées et protégées. Grâce à l’apprentissage de la langue commune du pays, des connaissances juridiques et des techniques professionnelles, les stagiaires qui étaient influencés par des idées extrémistes et qui avaient commis de petites délinquances peuvent se débarrasser des idées extrémistes, acquérir des compétences et se réintégrer dans la société. Cette mesure a donné des résultats reconnus et contribué à préserver la stabilité sociale au Xinjiang et à défendre un environnement sain du développement des religions.

    Certains accusent le Xinjiang d’organiser « un travail forcé d’envergure». Cette rumeur mensongère provient d’Australian Strategic Policy Institute (ASPI), une organisation subventionnée depuis de longues années par l’administration américaine et les fabricants d’armes américains. Le 1er mars dernier, l’ASPI a concocté un prétendu rapport intitulé « Uyghurs for sale » avec des histoires montées de toute pièce, décrivant calomnieusement l’initiative volontaire des habitants démunis du sud du Xinjiang qui vont à l’est du pays pour trouver des emplois et avoir de meilleurs revenus comme du « travail forcé ». Le Congrès et le Département d’Etat américains ont ensuite relayé ces mensonges et rédigé des prétendus « rapports », dans le but final de s’ingérer dans les affaires intérieures de la Chine, de perturber la stabilité et le développement du Xinjiang et d’opprimer les entreprises chinoises. Sous prétexte des droits de l’homme, ils cherchent à priver les habitants démunis du Xinjiang de leur droit à l’emploi et à une meilleure vie. Quelle malveillance.

    La réalité est que le Xinjiang est une région à la frontière nord-ouest de la Chine, où le développement est relativement en retard et de nombreux habitants vivent toujours dans la pauvreté. Depuis les dernières années, le gouvernement de la Région autonome ouïgoure du Xinjiang applique une stratégie de priorité à l’emploi et mène une politique d’emploi proactive en vue de régler le problème de la pauvreté. Les travailleurs des différentes ethnies au Xinjiang peuvent choisir librement leurs métiers, sans la moindre contrainte à la liberté personnelle. Le gouvernement du Xinjiang est très attaché à la protection des droits et intérêts des travailleurs. La discrimination sur base d’ethnie, de sexe et de croyance religieuse n’est point tolérée. Les travailleurs signent des contrats de travail avec les entreprises en vertu du droit, bénéficient de la sécurité sociale - assurances vieillesse, maladie, chômage, accident de travail et maternité, et gagnent des salaires non inférieurs au salaire minimum.

    Certains parlent de « stérilisations forcées » au Xinjiang. C’est une ânerie totale. Comme l’a révélé le site d’information indépendant américain The Grayzone, Adrian Zenz, un soi-disant spécialiste allemand sur le Xinjiang et auteur de ce mensonge, est en fait membre d’une organisation d’extrême droite soutenue par l’administration américaine. Il est aussi membre principal d’un groupe de recherche sur les centres d’enseignement et de formation professionnels au Xinjiang mis en place et manipulé par le renseignement américain. Adrian Zenz est connu pour avoir l’habitude de fabriquer des désinformations contre la Chine. Ses discours mensongers se sont déjà fracassés sur la réalité des faits il y a longtemps.

    Le gouvernement chinois protège avec la même attention les droits et intérêts légitimes des populations de tous les groupes ethniques en Chine. En réalité, depuis de longues années, la politique démographique chinoise penche en faveur des minorités ethniques. De 1978 à 2018, la population ouïgoure du Xinjiang est passée de 5,55 millions à 11,68 millions d’habitants, représentant environ 46,8% de la population totale de la région. Combien de pays dans le monde ont vu leur population doubler en 40 ans ?

    Certains accusent la Chine de « détruire des mosquées au Xinjiang ». C’est une pure fable. En 2018, la Grande Mosquée de Kargilik a été identifiée comme bâtiment à risque après une expertise technique. En février 2019, le District de Kargilik a rénové cette mosquée pour la protéger. Elle a rouvert ses portes le mois suivant. Quant à la Mosquée Id Kah de Keriya, une mosquée vieille de 800 ans située dans la préfecture de Hotan, non seulement elle n’a jamais été détruite, bien au contraire, elle a été classée par le gouvernement central chinois sur la liste des patrimoines nationaux protégés. Les auteurs des fake news étayaient leurs mensonges par des photos de mosquées en mauvais état, mais ils ne montreront jamais les photos de ces mêmes mosquées après les travaux de rénovation. Aujourd’hui, le Xinjiang compte 24 400 mosquées, soit une mosquée tous les 530 musulmans - plus de dix fois de plus que le nombre total de mosquées aux Etats-Unis.

    Certains prétendent qu’il y a une « surveillance massive de la population du Xinjiang ». En réalité, comme dans les autres régions chinoises, le gouvernement du Xinjiang installe, conformément à la loi, des caméras de vidéosurveillance sur les routes principales, dans les axes de transport et d’autres lieux publics, dans le but d’élever le niveau de gouvernance et de prévenir et combattre plus efficacement la criminalité. Ces dispositifs ne visent aucune ethnie particulière. Elles ont permis aux habitants de se sentir en meilleure sécurité et obtenu le soutien général de la population locale multiethnique. Certains aux Etats-Unis qualifient l’utilisation des moyens de haute technologie au Xinjiang d’« attentatoire aux droits de l’homme » et s’en servent pour imposer des sanctions aux entreprises chinoises, alors qu’il est de notoriété publique que les services de renseignement américains surveillent le monde entier 24 heures sur 24. C’est la pratique du double critère et de la logique de bandit.

    Il est à souligner que durant les 20 années précédant l’application des mesures préventives antiterroristes et de déradicalisation au Xinjiang, la région avait connu des milliers d’attentats terroristes, avec des centaines de victimes, des milliers de blessés et des pertes économiques inestimables. Tandis qu’aujourd’hui, le Xinjiang n’a pas connu d’attentat depuis plus de 40 mois, l’économie locale se développe bien, la société est stable et la population vit en paix. Pourtant, il y a des gens qui ne veulent pas voir cela. Ils brandissent les droits de l’homme et la religion et fabriquent sans cesse des mensonges absurdes à l’extrême. Leur vrai dessein ? Déstabiliser le Xinjiang et endiguer la Chine. Aujourd’hui, ce n’est pas « des preuves pour attester l’innocence de la Chine » ou de l’envoi des « observateurs indépendants » en Chine dont nous avons le plus besoin, mais de savoir qui a concocté toutes sortes de mensonges sur le Xinjiang et comment ils ont été concoctés, afin de percer la vérité au grand jour et protéger les peuples du monde des tromperies.


    source: https://www.editoweb.eu/nicolas_maury/


     

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  • Le communiste Irfaan Ali du Parti progressiste du peuple devrait logiquement être élu Président de la République coopérative du Guyana, vu que son parti dispose de la majorité au Parlement (33 sièges / 65).

    Une information a prendre au conditionnel puisqu'un long processus juridique est engagé entre le Parti progressiste du peuple (communiste) et l'opposition (APNU-AFC) pour savoir si la motion de censure de 2019 était valide et si les fraudes électorales de mars 2020 n'ont pas entachées les résultats du scrutin législatif dans la République Coopérative du Guyana.

    Article et traduction Nico Maury


    Le communiste Irfaan Ali devrait être élu Président de la République Coopérative du Guyana

    Les élections législatives du 2 mars 2020 en République Coopérative du Guyana (à la frontière du Venezuela, du Brésil et du Surinam) ont finalement confirmée la victoire des communistes du Parti Progressiste du Peuple.

    Victoire des communistes après le recompte des voix

    Les fraudes constatées lors du décompte des voix ont amené la Commission électorale (GECOM) a recompter les voix. Et au final à proclamer le Parti Progressiste du Peuple vainqueur.

    Selon les données de la GECOM, le PPP remporte 50,69% des voix et 33 sièges (+2). Lors du premier comptage, le PPP recueillait 48,26% des voix et était battu par le parti du président sortant l'APNU-AFC (49,82%). Le comptage a permis au PPP de progresser de 4000 voix, et dispose d'une avance de 15.500 voix sur son rival, qui lors du recompte a perdu 19.000 voix. L'APNU-AFC avec 47,39% des voix remporte 31 sièges (-2). Le Parti pour la liberté et la justice (scission de l'APNU-AFC) remporte le dernier siège.

    Les fraudes ont clairement visé les communistes pour les empêcher de reprendre le pouvoir.

    En juin, la GECOM donne enfin les résultats des élections. Le dirigeant du PPP, Irfaam Ali, pourra donc être investi en tant que nouveau président du Guyana explique la Présidente de la GECOM, Claudette Singh. Mais la bataille juridique entre le PPP et l'APNU-AFC bloque toujours le processus.

    Le processus judiciaire toujours bloquant

    Le Président sortant, David Granger, s'accroche toujours au pouvoir depuis qu'une motion de censure lui a fait perdre son mandat en décembre 2019.

    Il a attaqué devant la justice la légalité de cette motion. La Cour caribéenne de justice a donné raison à la motion de censure.

    Un nouveau processus est en cours pour faire avaliser les résultats du 2 mars avant recompte. La Cour suprême du Guyana a reconnu les résultats du premier comptage (donnant la victoire à David Granger) en opposition à la GECOM.

    Les élections et le processus politico-judiciaire se déroulent dans un contexte trouble. Celui d'un différend territorial avec le Venezuela au sujet de la région d'Essequibo, un site qui compte de nombreux puits de pétrole, a repris.

    Celui du renforcement de l'impérialisme étasunien dans la région et l'évidente volonté des États-Unis de contrôler le pays voisin du Venezuela et les riches réserves pétrolières du Guyana.

    Le Parti Progressiste du Peuple est membre de la Rencontre internationale des Partis communistes et ouvriers.
     
     
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  • Para el expresidente Evo Morales la postergación en la fecha de elecciones perjudica al pueblo boliviano en un clima de ingobernabilidad.

    Le Tribunal suprême électoral (TSE) de Bolivie a officiellement annoncé jeudi le report des élections générales initialement prévues pour le 6 septembre pour le 18 octobre.

    L'annonce faite lors d'une conférence de presse par le président du TSE, Salvador Romero, indique que, si un deuxième tour est nécessaire, il aura lieu le 29 novembre.

    Lors de l'audition, M. Romero a fait valoir que la mesure répond à un "consensus" avec les différentes forces politiques du pays, compte tenu de l'augmentation des cas de Covid-19 en Bolivie.

    Cependant, le report du processus électoral a été une demande des groupes de droite qui se préparent à entrer en compétition. En particulier, des personnalités liées au coup d'État contre Evo Morales, comme Luis Fernando Camacho et Jorge Quiroga, ont invoqué la crise sanitaire dans ce pays d'Amérique du Sud pour justifier ce report.

    En revanche, l'ancien président Evo Morales avait souligné quelques heures avant l'annonce du TSE qu'"un report de la date des élections ne fera que nuire à la population en raison de l'ingouvernabilité qui est observée, de la pandémie sans aucun contrôle et de la crise économique. M. Morales a accompagné sa déclaration sur Twitter d'un sondage dans lequel 72 % des boliviens avaient l'intention de voter le 6 septembre.

    Morales lui-même a réagi jeudi à l'annonce du Tribunal suprême électoral bolivien. L'ancien président a qualifié la décision d'"illégale et anticonstitutionnelle". "Les lois 1297 et 1304 fixent les délais pour la tenue des élections. Le seul organe de l'État qui peut modifier ce terme est l'Assemblée législative plurinationale", a-t-il ajouté sur ses réseaux sociaux.

    Pour Morales, le gouvernement de facto dirigé par Jeanine Áñez "veut gagner plus de temps pour poursuivre la persécution des leaders sociaux et des candidats du MAS-Ipsp", tout comme le candidat du Mouvement vers le socialisme (MAS), Luis Arce, qui caracole en tête des sondages.

     

    Source en espagnol: Telesur 

    Source en français ( traduction Romain Migus): https://www.les2rives.info/

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  • Les 500 premiers ventilateurs pulmonaires fabriqués à Cuba doivent être prêts au mois d’octobre.

    Ces appareils très utilisés dans le traitement de patients de Covid-19 en état grave ou critique auront été produits intègrement à Cuba.

    L’Union Européenne et l’ONG MediCuba-Suisse ont apporté des fonds pour la réalisation du projet conçu au Centre de Neurosciences de La Havane.

    Le ventilateur pulmonaire cubain mesure l’oxygène administré au patient et peut fonctionner quelques heures en cas de défaillance d’électricité.

    Le gouvernement cubain avait essayé d’acheter un lot de ces appareils aux sociétés suisses IMT Medial AG et Acutronic, mais ces firmes ont été absorbées au mois d’avril par la société nord-américaine Vyaire Medical. Pour cause des lois du blocus, les sociétés suisses ont dû suspendre les transactions commerciales avec Cuba.

    Des ingénieurs cubains ont mis au point le prototype en temps record.

    Source: Radio Havane Cuba  

    Note des 2 Rives: Le 11 avril 2020, Medicuba, un exportateur et importateur du ministère de la santé publique de Cuba, a été informé que les fabricants IMT Medical AG et Acutronic avaient été rachetés par la société américaine Vyaire Medical Inc. basée dans l'Illinois, et a donc communiqué que "la ligne directrice de l'entreprise que nous avons aujourd'hui est de suspendre toutes les relations commerciales avec Medicuba", en raison du blocus des États-Unis contre ce pays. Les États-Unis ont essayé d'asphyxier Cuba, l'île révolutionnaire répond par la science et la connaissance pour s'émanciper. 

    Source: https://www.les2rives.info/

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