• invités pour cette émission. Tamara Kunanayakam, ancienne ambassadrice du Sri Lanka auprès des Nations Unies. Jean-Pierre Page, ancien responsable à la CGT et auteur de plusieurs ouvrages dont Camarades, je demande la parole! Ensemble, ils reviennent sur les événements récents qui ont secoué le Pakistan et le Sri Lanka et analysent les prochaines turbulences qui pourraient ébranler l’Asie dans le cadre du conflit Est-Ouest.

     

     

    source: https://www.investigaction.net/

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  • ▇ SOMMAIRE :
    00:00:00 - Introduction & présentation de l'invité
    00:01:29 - En route pour la troisième guerre mondiale ?
    00:11:07 - Avons-nous les moyens de mener une guerre économique contre la Russie ?
    00:22:39 - Quelle image a Poutine en Russie ?
    00:25:33 - La France a-t-elle les moyens de s'en sortir sans matières premières Russes ?
    00:31:06 - Qui est le grand gagnant du conflit ? USA ? Arabie Saoudite ? Chine ?
    00:41:00 - Notre inflation est-elle réellement liée au confit ?
    00:46:58 - La Russie continue-t-elle a vendre du pétrole aux USA et du gaz à l'Ukraine ?
    00:50:39 - Question Hors-sujet : comment vont les anglais ?
    00:54:10 - QUESTION TCHAT : Un pays endetté peut-il se permettre de menacer économiquement un pays sans dette ?
    00:55:35 - QUESTION TCHAT : Les pénuries d'huiles sont-elles liées à un manque de planification ?
    00:56:21 - La question complotiste : Le lobby militaro-industriel français peut-il nous contraindre à la guerre ?
    00:58:27 - Conclusion

    Source : https://www.youtube.com

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  • Jacques Baud, auteur de "Dans la tête de Poutine" aux éditions Max Milo, ancien colonel dans le renseignement stratégique suisse, partie prenante des négociations lors de la chute de l’URSS est l'invité d'André Bercoff.

    Source : https://www.youtube.com

     

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  • Certains amis et camarades croient voir dans les défilés du parti JVP au Sri Lanka (dont la branche syndicale est affiliée à la FSM) des manifestations anti-impérialistes parce qu'on on y remarque de nombreux drapeaux rouges, les portraits de Marx, Engels, Lénine. La réalité est bien différente et j'ai dans plusieurs articles sur le Sri Lanka publiés depuis plusieurs années dans La Pensée Libre ou le Grand soir montré qu'en fait les références marxistes léninistes de ce parti sont des artifices que le JVP utilise pour masquer ses compromissions avec les partis de droite libéraux et pro-occidentaux comme UNP, SJB, les bouddhistes chauvins, le TNA (ex façade du groupe séparatiste des Tigres du LTTE) tout comme avec les Ambassades des

    Etats-Unis ou celles de l'UE, du Canada, de G.B, ou d'Australie. Affirmer que le JVP serait une force communiste est inexact et ridicule quand l'on connait un tant soit peu ce pays, ce que je peux prétendre pour y avoir vécu près de quinze années. Ce dernier d'ailleurs continue à se proclamer République Socialiste et démocratique du Sri Lanka et fût un des fondateurs du Mouvement des Non Alignés. Pour autant, le JVP n'a pas pour programme le socialisme mais plutôt un programme "fourre-tout" sur lequel se retrouve nombre d'ONG, sa base sociale est pour l'essentiel caractérisée par les classes moyennes urbaines. Son influence électorale est de 3,8% et son nombre d'élus de 3 sur 225 parlementaires.

    Cette mise au point que je veux faire ici ne saurait signifier de ma part un quelconque soutien au président libéral et pro occidental Gotabaya Rajapaksa et son entourage de politiciens corrompus sur lesquels les occidentaux et le FMI exercent tantôt des pressions, tantôt ménagent et cela d'autant que le Président lui-même est d'origine nord-américaine. Ainsi il garde de fortes attaches à travers sa famille avec les USA.

    Ainsi, la grave crise politique, monétaire, alimentaire et économique Sri Lankaise marquée par des mobilisations et par des violences fait l'objet de commentaires et de photos dans des publications progressistes, trotskistes, communistes ou d'ONG. Cela se fait le plus souvent par ignorance pour certains et pour d'autres avec des objectifs politiques précis évidents, les mêmes d'ailleurs que l'on a pu trouver dans différentes périodes face à des guerres comme celles en Syrie ou en Lybie. Ensemble, les mêmes pensent voir là les prémisses d'un vaste mouvement social radical voir d'une révolution. En fait il s'agit de tout autre chose, qui a toutes les caractéristiques d'une révolution de couleur sur le modèle Maïdan et qui partant de revendications sociales légitimes est maintenant dévoyé vers un changement de régime en faveur de la droite. Le seul fait que Victoria Nuland instigatrice et organisatrice du coup d'état en Ukraine se soit retrouvé à Colombo avant le début des évènements actuels est particulièrement significatif. De la même manière qu'à Kiev l'on a fait usage des groupes néo-nazis, à Colombo cela se fait à travers un mouvement qui réunit plusieurs groupes paramilitaires sous le nom de "black helmets" auquel d'ailleurs le JVP est associé. Avec les forces d'un parti bouddhiste chauvin et quelques groupuscules trotskistes. Ils sont à l'origine des violences, incendies de résidences, vandalisme, etc...

    En fait de quoi s'agit- il ? Pour Washington, il s'agit de mettre en place au Sri Lanka une plateforme stratégique offensive à partir de différents d'accords militaires (SOFA, MCC, AXA) s’inscrivent dans une conflictualité militaire permanente contre la Chine dont l'AUKUS, la Quad et l'élargissement des prérogatives de l'OTAN sont les preuves les plus manifestes. Jusqu'à ce jour la forte mobilisation populaire de ces dernières années en faveur du respect de la souveraineté du pays ont mis en échec ces projets. Il est d'ailleurs remarquable que le JVP et la droite ont toujours refusé d'agir en ce sens. Pour mémoire je rappelle que le port de Trincomalee au nord du pays dispose des installations en eaux profondes les plus importantes de toute l'Asie du Sud Est et qu'elles sont convoités depuis longtemps par la 7e flotte des Etats-Unis. Le JVP et la droite sri lankaise soutiennent ces objectifs de l'impérialisme qui confirment si il le fallait que la 3e guerre mondiale a commencé en Asie. On aurait donc du mal à trouver le JVP manifestant devant l'Ambassade des Etats-Unis ou à mettre en cause celle-ci, ce qui n'est pas le cas des partis traditionnels de la "gauche" comme le PC, le LSSP, le MEP, etc... une alliance de 11 partis progressistes.

    En document attaché vous trouverez un compte rendu avec photos de la rencontre de l'Ambassadrice des USA à Colombo avec la direction du JVP au siège de ce parti. Un tel évènement est sans précédent dans la vie politique Sri Lankaise et légitime totalement le JVP comme interlocuteur officiel des USA. Certes cela est le cas depuis longtemps, mais jamais cela s'était fait aussi ostensiblement. Je précise que les USA et le FMI soutiennent sans réserve le retour de la droite à la tête du gouvernement avec la nomination du conservateur Ranil Wickramasinghe (membre éminent de la Société du Mont Pèlerin fondée par Milton Friedman, Hajek, Karl Popper) comme nouveau première ministre. Depuis de nombreuses années le JVP reçoit d'importants financements et aides matérielles de la part de l'Ambassade des USA à travers US-Aid- le NED-CIA, et la Fondation Soros très active au Sri Lanka... Cette réalité est bien connue à Colombo, mais très peu en Europe ou en Amérique Nord ou de nombreux militants de "gauche" réagissent par rapport à ces évènements plus émotionnellement que rationnellement c'est-à-dire sans une analyse politique s'appuyant sur des faits réels. D'ailleurs, je constate que dans le passé souvent les mêmes apportaient leur solidarité aux terroristes/séparatistes des Tigres du LTTE. C'est tout dire !

    Jean-Pierre Page

    Jean-Pierre Page est ancien responsable international de la CGT. Il a été également secrétaire général de l’UD CGT du Val-de-Marne.

    Source : http://www.communcommune.com

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  • POSITION DU KPRF : EN UKRAINE, LA RUSSIE COMBAT LE NÉONAZISME. ( H&S.com - 20/05/22 )

    La réponse du parti communiste russe au parti communiste grec à propos d’un article paru dans le journal de ce dernier sur “la guerre impérialiste en Ukraine”. Le KPRF explique les raisons de son appui de l’intervention et fait une analyse théorique et politique de la nature de la guerre. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

    16 mai 2022

    Commentaires sur l’article du Département internationaldu CC KKE « Sur la guerre impérialiste en Ukraine et la position du KPRF »

    https://kprf.ru/party-live/opinion/210691.html

    Le 23 avril 2022, le journal Rizospastis, l’organe du Parti communiste de Grèce, a publié un article du Département international du CC KKE « Sur la guerre impérialiste en Ukraine et la position du KPRF ».

    L’article évalue les actions du KPRF dans le cadre de l’opération spéciale que la Russie mène en Ukraine, accusant ouvertement le parti d’avoir une position pro-gouvernementale, c’est-à-dire pro-impérialiste. Nous sommes catégoriquement en désaccord avec cette évaluation utilitariste.

    L’essentiel de l’article est que, de l’avis des camarades grecs, ce qui se passe en Ukraine est une guerre impérialiste dans l’intérêt de la bourgeoisie russe, et par conséquent, en soutenant l’opération spéciale, le KPRF préconise une politique qui est « en ligne avec le parti au pouvoir Russie unie et le président V. Poutine».

    En insistant sur le caractère « impérialiste » de cette guerre, les camarades grecs partent de la thèse bien connue de Lénine selon laquelle « une lutte pour les marchés et pour la liberté de piller les pays étrangers, un effort pour réprimer le mouvement révolutionnaire du prolétariat et la démocratie dans les différents pays, un désir de tromper, de désunir et de massacrer les prolétaires de tous les pays en dressant les esclaves salariés d’une nation contre ceux d’une autre au profit de la bourgeoisie ; ce sont les seuls contenus et significations réels de la guerre. Cependant, les camarades n’ont pas mentionné que cette déclaration est contenue dans l’ouvrage de Lénine Guerre.1914-1918. Il se réfère spécifiquement à la Première Guerre mondiale, qui était en effet une guerre de conquête purement impérialiste. Cependant, en laissant de côté le dogme, nous devons admettre que toute guerre a ses propres caractéristiques spécifiques.

    La tâche du marxiste pour déterminer sa position vis-à-vis de la guerre est de déterminer son caractère. Car en plus des guerres impérialistes, il y a la libération nationale et les guerres antifascistes qui se sont répandues au milieu des années 20e siècle où le fascisme et le nazisme ont émergé comme des phénomènes politiques et les luttes de libération nationale se sont intensifiées sous l’impact de la Révolution d’Octobre.

    Ce qui a guidé le KPRF dans la détermination de sa position.

    En élaborant sa position politique sur la question de la conduite de l’opération spéciale, le parti a analysé les conditions historiques concrètes qui ont objectivement conduit à la crise en Ukraine.

    Avant la Révolution d’Octobre en Russie, l’Ukraine, qui faisait partie de l’Empire russe, était un pays agraire typique. Pour renforcer son industrie, six zones industrielles de la RSFSR à l’est et au sud, qui n’avaient jamais fait partie de l’Ukraine, ont été incluses en Ukraine. Parmi eux se trouvaient les oblasts de Donetsk et de Lougansk. En 1939, la Galicie (Ukraine occidentale), qui faisait auparavant partie de la Pologne, a été ajoutée à l’Ukraine. Ainsi, le territoire actuel de l’Ukraine est le résultat de son appartenance à l’URSS. Il a été « cousu ensemble » à partir de parcelles disparates de La Galicie (Lvov), qui étaient sous une forte influence de la Pologne, de l’Autriche et de la Hongrie, et de l’est de l’Ukraine, qui gravitait vers la Russie.

    L’industrie de l’Ukraine socialiste a explosé. À la production de métal et de charbon s’ajoutent l’aviation et la fusée, la pétrochimie et la production d’électricité (4 centrales nucléaires) et les secteurs de la défense. C’est dans le cadre de l’URSS que l’Ukraine a obtenu non seulement la majeure partie de son territoire actuel, mais aussi son potentiel économique pour devenir l’une des dix premières économies européennes.

    La dissolution de l’Union soviétique en décembre 1991 a détruit simultanément l’intégration économique séculaire de l’Ukraine et de la Russie, rompant tous les liens économiques, politiques et culturels.

    Aujourd’hui, c’est l’un des pays les plus pauvres d’Europe. Son industrie manufacturière, à l’exception de la métallurgie, a été pratiquement détruite. L’économie ukrainienne reste à flot en raison des prêts occidentaux et des envois de fonds de personnes qui sont parties pour l’Europe et la Russie à la recherche d’un emploi quelconque. Le niveau de vie s’est effondré et l’émigration a explosé. Environ 10 millions de personnes (sur 45 millions) sont parties, selon les spécialistes les plus qualifiés.

    L’Ukraine a un des plus hauts niveaux de corruption et de différenciation sociale. Le pays est au bord d’une catastrophe nationale.

    Le coup d’État du gouvernement à Kiev comme base de la fomentation du conflit

    En février 2014, avec l’aide directe des États-Unis et d’autres pays de l’OTAN, un coup d’État gouvernemental a eu lieu en Ukraine. Le gouvernement légitime a été renversé. Les néo-nazis sont arrivés au pouvoir. Par la suite, les États-Unis ont admis publiquement qu’ils avaient investi environ 5 milliards de dollars dans la préparation du changement de régime dans le pays et dans « le développement de la démocratie ». Inutile de dire que personne ne dépenserait une somme aussi gigantesque pour rien.

    À la suite du coup d’État, le pouvoir a été pris par des gens de l’Ukraine occidentale, de Galicie où les sentiments nationalistes extrêmes, antisémites, anti-polonais, russophobes et anticommunistes ont traditionnellement été forts.

    L’assimilation forcée de la population russophone a commencé. L’interdiction de la langue russe et la décision de passer de l’enseignement scolaire du russe à l’ukrainien se sont heurtées à une forte résistance dans les régions de Donetsk et de Lougansk. Les gens se sont soulevés.

    Lors du référendum national du 11 mai 2014, 87% des citoyens ont voté pour l’indépendance. Ainsi, les républiques populaires de Donetsk et de Lougansk ont été formées à l’initiative des masses populaires, et non sur les instructions du Kremlin.

    Après plusieurs tentatives infructueuses pour s’emparer de la RPD/ RPL, les nazis de Kiev ont eu recours à la terreur. Au cours des huit années de bombardements continus par l’artillerie lourde, près de 14 000 civils ont été tués et des dizaines de milliers ont été mutilés. L’infrastructure a été gravement endommagée.

    Tout au long des huit longues années, les pays européens et les États-Unis ont regardé le génocide du peuple russe dans le Donbass avec la plus grande indifférence, justifiant ainsi efficacement les actions du régime de Kiev.

    Aujourd’hui, l’UE et les États-Unis font preuve d’une hypocrisie inouïe décrivant la souffrance des gens au cours des batailles, mais ignorent le fait que l’utilisation de civils comme boucliers humains est devenue la pratique courante de ceux qu’ils appellent des « combattants de la liberté ».

    Développement du néonazisme en Ukraine

    Nos camarades, en considérant la situation en Ukraine, ne mentionnent qu’à contrecœur le danger de sa fascisation. Et pourtant, l’un des principaux objectifs de l’opération militaire de la Russie dans ce pays est sa dénazification. Même les membres du Congrès américain et les services spéciaux admettent que l’Ukraine est devenue le centre du néonazisme international.

    Voici quelques faits. Après l’invasion de l’URSS par Hitler, comme nous l’avons noté ci-dessus, les sentiments nationalistes extrêmes, antisémites, russophobes et anticommunistes en Ukraine occidentale étaient élevés. Les divisions SS qui s’y formèrent combattirent l’Armée rouge. Les nationalistes locaux, dirigés par Semion Bandera, un fervent admirateur d’Hitler, ont entrepris d’exterminer les Juifs. En Ukraine, les banderistes ont massacré environ 1,5 million de Juifs, soit un quart de toutes les victimes de l’Holocauste. Au cours du « massacre de Volyn » en 1944 dans l’ouest de l’Ukraine, environ 100 000 Polonais ont été massacrés. Les Banderistes ont tué des partisans et brûlé vif des civils dans des centaines de villages biélorusses.

    Après la guerre, les rebelles anticommunistes et antisoviétiques de l’Ukraine occidentale, soutenus par les États-Unis et la Grande-Bretagne, ont lancé la terreur contre les civils entre 1945 et 1953. Au cours de ces années, les banderistes ont tué environ 50 000 citoyens. Les descendants et successeurs de ces voyous sont arrivés au pouvoir après le coup d’État de 2014. La tradition de la terreur anti-polonaise, antisémite et anti-russe est très forte parmi les néonazis qui dirigent pratiquement l’Ukraine aujourd’hui.

    L’idéologie nazie est inculquée en Ukraine. Les fascistes ukrainiens qui ont organisé et commis des atrocités pendant la Seconde Guerre mondiale ont été officiellement proclamés héros nationaux. Leurs symboles ont été adoptés par l’État. Des marches en l’honneur des criminels fascistes ont lieu chaque année. Des rues et des places portent leur nom. Le Parti communiste d’Ukraine a été poussé dans la clandestinité. L’intimidation et les assassinats de politiciens et de journalistes ont été mis à l’ordre du jour. Les monuments à Lénine et tout ce qui rappelle la vie en URSS sont en train d’être détruits.

    Aujourd’hui, les banderistes, comme les troupes d’assaut des SA en Allemagne, sont la brigade de choc des grandes entreprises. Ils contrôlent chaque mouvement du gouvernement en le faisant constamment chanter avec la menace d’un coup d’État gouvernemental.

    La nature de l’État ukrainien actuel est l’alliance du grand capital et de la bureaucratie gouvernementale soutenue par des éléments fascistes sous le contrôle politique et financier total des États-Unis.

    Les causes et le caractère de l’opération militaire spéciale

    En termes de théorie marxiste, le conflit militaire en Ukraine ne peut pas être décrit comme une guerre impérialiste, comme le disent nos camarades. Il s’agit essentiellement d’une guerre de libération nationale du peuple du Donbass. Du point de vue de la Russie, c’est une lutte contre une menace extérieure à la sécurité nationale et contre le fascisme.

    Ce n’est un secret pour personne que la milice du Donbass était incapable de résister aux forces armées ukrainiennes armées étrangères de plusieurs milliers de personnes. Une défaite des milices aurait conduit à l’anéantissement de la population russophone, dont une grande partie sont des citoyens russes. En vertu de la Constitution de la RF, la Russie a pris des mesures légitimes pour protéger ses citoyens et assurer sa sécurité nationale parce que cela n’aurait pas pu être fait par d’autres moyens.

    Avec le soutien des États-Unis et de l’UE, Kiev sabote délibérément le processus de négociation dans le cadre des accords de Minsk.

    À ce moment-là, l’Ukraine avait concentré 150 000 militaires et bataillons nazis dans le Donbass. Kiev, avec le soutien des États-Unis, s’apprêtait à reprendre le contrôle du Donbass par des moyens militaires.

    Avec la bénédiction de ses dirigeants américains, l’Ukraine se préparait à lancer une opération militaire pour s’emparer du Donbass puis de la Crimée au début du mois de mars de cette année. Il existe un ensemble solide de preuves pour confirmer l’existence de ces plans.

    Le régime banderiste se prépare à cette guerre depuis huit ans. Les militaires ont été soumis à un lavage de cerveau idéologique implacable dans l’esprit d’une russophobie éhontée. De puissants bastions ont été créés et l’armée a reçu les armes les plus récentes.

    Conformément à leurs objectifs géopolitiques impérialistes, les États-Unis ont progressivement attiré l’Ukraine dans la sphère de leurs intérêts militaires, transformant le pays en un fer de lance de l’OTAN déterminé à combattre la Russie « jusqu’au dernier soldat ukrainien ».

    Dès décembre 2021, la Russie a proposé aux États-Unis de tenir des pourparlers sur le non-élargissement de l’OTAN à l’Est. Les Américains ont évité de donner une réponse directe. Ainsi, en janvier 2022, la Russie a averti que dans cette situation, elle devrait prendre des mesures supplémentaires pour protéger sa sécurité nationale.

    Simultanément, il a été question de déployer des armes nucléaires tactiques américaines en Ukraine. L’Ukraine, qui dispose de quatre centrales nucléaires et d’un potentiel scientifique et technique considérable, a commencé à préparer la création de sa propre arme nucléaire.

    Sous le patronage du Pentagone, l’Ukraine a mis en place plus de 30 laboratoires pour développer des armes bactériologiques. Il existe des documents prouvant que ces laboratoires travaillaient avec des bactéries particulièrement dangereuses de maladies mortelles et étudiaient des méthodes de propagation pour cibler des personnes de races différentes.

    Tout cela constitue une menace non seulement pour la Russie, mais pour l’humanité tout entière.

    On prétend qu’il s’agit de contradictions inter-impérialistes ou de la lutte pour les marchés et les ressources du sous-sol. L’incapacité de voir la composante nationale des questions de classe et la composante de classe dans les questions nationales conduit directement au dogmatisme.

    Intérêt de l’oligarchie russe en Ukraine ou son absence ?

    Cherchant à prouver que la guerre est menée dans l’intérêt de la bourgeoisie russe, afin de s’emparer des ressources naturelles et du potentiel industriel de l’Ukraine, nos camarades sortent les paroles de Lénine sur la nature des guerres de leur contexte historique.

    Cependant, l’affirmation selon laquelle les dirigeants russes se préparaient à l’avance à s’emparer de l’Ukraine contredit les faits.

    Dès le début, les dirigeants russes n’ont pas soutenu l’idée d’un référendum sur la formation des républiques populaires du Donbass.

    Après les accords de Minsk-2, la Russie a supposé a priori que le Donbass resterait une partie de l’Ukraine, bien qu’avec une certaine autonomie.

    Jusqu’au début de l’opération militaire, les dirigeants russes ont insisté sur le respect de Minsk-2, qui laisserait le Donbass faire partie de l’Ukraine.

    Alors, où est la préparation à la conquête impérialiste ?

    Depuis 1991, l’Ukraine, son industrie et ses ressources ont fait l’objet d’une surexploitation par les monopoles américains et européens. L’oligarchie russe n’a pas participé à la « division du gâteau » qui était dans la sphère des intérêts occidentaux.

    De plus, l’oligarchie russe était contre l’opération militaire en Ukraine. Elle s’efforçait de s’intégrer dans l’oligarchie mondiale et subissait déjà une pression massive de l’Occident qui l’exhortait à exercer une pression sur le gouvernement pour l’inciter à préserver l’orientation pro-occidentale de la Russie.

    En outre, les oligarques russes ont considérablement souffert de l’opération militaire russe en Ukraine. Ils ont été soumis à des sanctions et voient leurs palais et leurs yachts confisqués et leurs comptes bancaires gelés.

    Nous n’avons pas la moindre sympathie pour ceux qui pillent la Russie depuis trois décennies et qui sont maintenant privés de leur butin. Nous voulons simplement souligner que l’oligarchie russe non seulement n’était pas intéressée par l’opération militaire, mais en a souffert. En refusant de soutenir cette opération, les grandes entreprises ont perdu non seulement leurs biens et leur argent, mais aussi leur influence au sein de l’élite dirigeante russe.

    Notez quelles forces de classe étaient les opposants les plus féroces à l’opération militaire russe en Ukraine. Il s’agissait avant tout du grand capital monopoliste, de ses représentants politiques dans le milieu libéral et de leurs laquais « créatifs » au sein de la soi-disant intelligentsia.

    Bien sûr, nous reconnaissons l’existence de contradictions inter-impérialistes. Le désir des prédateurs impérialistes de s’emparer des ressources naturelles et énergétiques d’autres pays. La Russie est victime des plans de l’Occident visant à transformer notre pays en une source de matières premières bon marché. Nous nous opposons à ces plans depuis des décennies. Mais nous ne croyons pas que la Russie, malgré tous les défauts de son système politique actuel, basé sur le pouvoir du grand capital, se soit transformée du jour au lendemain en un tel prédateur. La lutte en Ukraine a un caractère fondamentalement différent qui défie les dogmes.

    La position du KPRF

    Le KPRF a été le premier à définir la nature du régime qui a pris le pouvoir en Ukraine lors des manifestations de Maïdan en 2014. Dès lors, toutes les activités du parti ont été basées sur l’essence de classe des processus politiques en cours.

    Nous avons toujours critiqué la politique extérieure des dirigeants russes, qui ignoraient effectivement les intérêts des peuples qui, jusqu’à récemment, faisaient partie de l’État soviétique unique.

    Ceux qui suivent attentivement nos actions (et nous avons supposé que les camarades grecs connaissent parfaitement nos documents) sauront que c’est le KPRF qui, depuis 2014, a constamment appelé à la reconnaissance des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk. Aucun autre parti politique en Russie n’a fait autant pour soutenir la population du Donbass. Dès le début, nous avons soutenu le retour du Donbass en Russie. Ce n’est pas le KPRF qui suit « la ligne du parti au pouvoir Russie unie et du président Poutine » mais ceux-là qui doivent, sous la pression d’impératifs historiques, suivre la voie que le KPRF préconise depuis trois décennies.

    Dans cette situation, est-il juste de dire que nous soutenons presque aveuglément la politique de Poutine en Ukraine ?

    Les communistes russes prennent la part la plus active dans la protection de la RPL/RPD. Des centaines de membres du parti communiste combattent les nazis en tant que membres des forces armées de ces républiques. Des dizaines de communistes sont morts dans cette lutte. Au cours des huit dernières années, le KPRF a envoyé dans ces républiques 93 convois transportant 13 000 tonnes d’aide humanitaire et accueilli des milliers d’enfants venus en Russie pour se reposer et se faire soigner.

    Toutes ces dernières années, le KPRF a exhorté les dirigeants russes à reconnaître l’indépendance du Donbass.

    Franchement, nous ne sommes pas heureux d’entendre nos camarades grecs parler avec une pointe de dédain des « soi-disant républiques populaires » du Donbass parce que ce sont précisément des républiques populaires qui ont vu le jour à la suite de la volonté exprimée par le peuple.

    Les citoyens de la RPL/RPD les ont défendus au prix de milliers de vies civiles et militaires au cours des huit sombres années de résistance à l’agression rampante des nazis banderistes.

    Il est d’une importance évidente que les combats contre les Banderistes ne soient pas seulement l’armée russe, mais aussi les unités de milice du Donbass lui-même parmi lesquelles les communistes et les travailleurs de la mine forment une large couche.

    Où voyez-vous la « protection des intérêts de l’oligarchie » ? Nos camarades qui exposent quotidiennement leur vie à un danger mortel défendent-ils aussi les intérêts des oligarques russes ? Ou défendent-ils les intérêts des gens ordinaires qui sont devenus des victimes des néonazis qui ont pris le pouvoir en Ukraine ?

    Il faut être très réticent à voir l’état réel des choses pour prétendre que le KPRF agit en accord avec le groupe au pouvoir.

    Le ton de la lutte politique de classe en Russie est plus élevé que jamais. La persécution des communistes et des partisans du parti, même après le début de l’opération militaire en Ukraine, montre qu’il n’y a pas d’harmonie de classe entre le KPRF et l’élite dirigeante actuelle. On peut citer de nombreux exemples de nos camarades soumis à des répressions. Notre réponse à la persécution de nos camarades est ferme.

    De même, nous sommes des critiques véhéments de la politique socio-économique du gouvernement. Aucun autre parti en Russie ne peut prétendre qu’il a été un critique plus actif des autorités.

    Au cours des trente années qui se sont écoulées depuis le coup d’État anticommuniste de 1991, nous avons fourni de nombreuses preuves de notre lutte résolue contre l’élite dirigeante. C’est pourquoi notre parti bénéficie d’un si large soutien des masses.

    Lors des élections de septembre 2021 pour la Douma d’État, le KPRF a remporté près de 19% des voix. Et ce malgré la machine bien huilée et établie de longue date de truquage des votes. Nous sommes convaincus que le niveau réel de soutien populaire est considérablement plus élevé. C’est parce que, dans l’esprit du marxisme-léninisme, nous cherchons à étudier les intérêts et l’humeur du peuple. D’ailleurs, en soutenant l’opération spéciale russe en Ukraine, le KPRF a exprimé la volonté de l’écrasante majorité des citoyens russes.

    En ce qui concerne les allégations sur le « flirt avec les sentiments nationalistes et les forces nationalistes », nous sommes fiers de déclarer que le KPRF est la principale force patriotique de gauche en Russie.

    Nous considérons qu’il est de notre devoir internationaliste de protéger les intérêts du peuple russe et des autres peuples qui ont vécu pendant des siècles avec les Russes, surtout les Ukrainiens et les Biélorusses. Nier la signification historique du « monde russe » ou de la civilisation russe est, à notre avis, aussi absurde que de nier la grande signification de la civilisation grecque antique. Lorsque Manolis Glezos a arraché le drapeau nazi au sommet de l’Acropole, il n’a pas été guidé seulement par les intérêts de classe, mais aussi par la fierté nationale des Grecs qui avaient lancé une lutte résolue contre l’occupation allemande.

    Attitude de la communauté mondiale à l’égard des événements en Ukraine

    Alors que les politiciens occidentaux et les médias, qui prétendent avec arrogance représenter « la communauté mondiale », prennent ouvertement le parti des néo-nazis, les principaux pays d’Asie, d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Amérique latine qui ont une expérience directe du néocolonialisme européen et américain, voient à juste titre les événements en Ukraine comme la lutte de la Russie contre le monde unipolaire dirigé par les États-Unis.

    Des pays qui abritent 60% de la population de la planète soutiennent l’opération russe ou adoptent une position neutre.

    Seuls ceux qui, en 1941, ont apporté la guerre dans notre pays en tant que membres de la coalition hitlérienne adoptent une position agressive. Ce sont les pays d’Europe, ainsi que les États-Unis et la Grande-Bretagne qui ont beaucoup contribué à la renaissance de la machine militaire nazie après sa défaite dans la Première Guerre mondiale. Aujourd’hui, la Russie combat à nouveau le fascisme et ceux qui le soutiennent en Europe et aux États-Unis.

                                                   *****

    Se souvenant des actes héroïques du Parti communiste de Grèce dans la lutte contre le nazisme et contre la dictature militaire, nous écartons catégoriquement l’idée que nos camarades auraient pu consciemment rejoindre le camp de ceux qui tentent aujourd’hui d’écraser la Russie avec les mains de l’Ukraine. Nous réitérons notre profond respect pour le KKE en tant que parti qui a apporté une immense contribution à la renaissance du mouvement communiste et ouvrier international après l’effondrement de l’URSS en 1991. Cependant, les paroles de nos camarades sonnent parfois comme l’énoncé de la vérité ultime. Nous sommes pour un dialogue de camaraderie qui a toujours aidé les communistes du monde entier à comprendre l’essence des événements et à élaborer leur approche correcte et véritablement marxiste de leur évaluation.

    Département international du CC du KPRF

    Source : https://histoireetsociete.com

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    Par María Josefina Arce.

    Le 29 mai, les Colombiens se rendront une nouvelle fois aux urnes pour élire un nouveau président.  Moins de deux semaines séparent le pays de ce moment important. Aucune trêve n'est en vue dans la violence qui fait chaque jour de nouvelles victimes et oblige des dizaines de milliers de personnes à quitter leur foyer, sans que le gouvernement dirigé par Ivan Duque ne réagisse.

    Ces élections s'annoncent donc comme les plus violentes de ces dernières années. Ceci est confirmé par un récent rapport de la Mission d'Observation Electorale.

    Le document indique qu'il y a eu une augmentation de 109% des violences préélectorales, par rapport à la campagne précédente de 2018 en Colombie. Les chiffres révélés donnent un total de 581 événements de ce type au cours des derniers mois.

    La mission d'observation électorale note que dans les 167 municipalités qui ont voté pour les sièges de la paix lors des élections législatives, se sont concentrées 35 % de toutes les actions violentes de la nation sud-américaine. 

    À cela s'ajoutent les attaques contre 15 candidats dans ces circonscriptions spéciales, protégées par l'accord de paix signé à La Havane en 2016 entre le gouvernement du président de l'époque, Juan Manuel Santos, et l'ancienne guérilla des FARC-AP, les Forces armées révolutionnaires de Colombie-Armée du peuple. La réalité est que depuis le début de l'année, près de 80 leaders sociaux ont été assassinés, tandis que le nombre d'anciens guérilleros tués a augmenté. Plus de 300 ex-combattants ont été tués, faute de protection de la part du gouvernement du président Iván Duque. Ces   personnes se sont engagées en faveur de la paix et de leur pleine réintégration dans la société.

    La campagne électorale se déroule au milieu de ce panorama de violence. En effet, au début du mois, le candidat présidentiel Gustavo Petro, du Pacte Historique, coalition de gauche, a suspendu son voyage dans la région caféière, dans le centre du pays, en raison de menaces de mort.

    L'équipe de Petro, en tête dans les sondages, a dénoncé l'existence d'un plan d'assassinat le concernant préparé  par le groupe paramilitaire La Cordillera, associé au trafic de drogue et aux assassinats par contrat.

    Francia Márquez, la colistière de Petro, a également reçu des menaces de mort et des commentaires racistes, soulignant l'absence totale de garanties pendant la campagne.

    Cette situation pèse lourdement sur le processus électoral, empêchant les activités des candidats et semant la peur chez les citoyens au moment de voter.

    L'absence totale de volonté politique de la part du gouvernement du président Iván Duque de mettre en œuvre l'accord de paix, tant attendu par les Colombiens après des décennies de conflit armé, a entraîné une dangereuse spirale de violence, menaçant le processus électoral et continuant  à faire des victimes.

     

    source: https://www.radiohc.cu/fr/especiales/comentarios/288342-la-violence-domine-le-paysage-electoral-colombien

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    Les armes n’apporteront pas de stabilité, elles ne feront qu’alimenter la destruction et la mort. L’Union européenne doit soutenir la diplomatie, la démilitarisation et la paix. 

    Quatre jours après que la Russie ait illégalement envahi l’Ukraine, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé que l’UE allait « pour la toute première fois, financer l’achat et la livraison d’armes […] à un pays victime d’attaques. » Quelques jours plus tôt, elle avait déclaré que l’UE formait « une union, une alliance » avec l’OTAN.

    L’UE est plus préoccupée par le militarisme que par la diplomatie

    Contrairement à l’OTAN, l’UE n’est pas une alliance militaire. Pourtant, dès le début de cette guerre, elle a été plus préoccupée par le militarisme que par la diplomatie. Et ce ne fut pas une surprise.

    Source: Pour.press 

    Niamh Ni Bhriain, coordinatrice de la section Guerre et Pacification du
    Transnational Institute

    (1) Ce chiffre a été obtenu en additionnant les budgets du Fonds pour la Sécurité intérieure : volet police ; du Fonds de Sécurité intérieure : volet frontières et visas ; du Fonds asile, migration et intégration ; du financement des agences de l’UE pour la justice et les affaires intérieures ; du programme « Citoyens, égalité, droits et valeurs » ; du programme « L’Europe pour les citoyens » ; du programme « Horizon 2020 » ; du programme « Action préparatoire sur la recherche en matière de défense » ; du programme européen de développement industriel dans le domaine de la défense (2018-20) ; du mécanisme Athéna et de la Facilité de soutien à la paix pour l’Afrique.

     

    source: https://www.investigaction.net/

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  • Andrés Manuel López Obrador, presidente de México, durante su intervención tras recibir la Orden José Martí. Foto: Abel Padrón Padilla/ Cubadebate.

    Pour avoir la force des Cubains face aux Etats-Unis, il faut une longue patience et ne jamais céder à l’opportunisme tout en manifestant une absence totale de sectarisme. Il faut défendre l’histoire, sa propre histoire et celle de l’humanité révolutionnaire, le contraire du PCF qui depuis plus de trente ans désormais croit être réaliste en liquidant son identité. Il était impossible de rattraper en une bataille électorale tant de lâcheté surtout quand au coeur de la bataille on a cédé sur le fond ce que Cuba ne ferait jamais. Cuba unit alors que la France ne sait plus que donner le spectacle de divisions stériles et groupusculaires, d’ambitions minables et de coups de poignard, celui qui veut garder un minium de dignité est banni. La France enchaînée au char de l’OTAN avec la cocarde bleue et jaune en boutonnière alors qu’elle ne sait pas dresser le drapeau cubain. Les communistes ont failli alors que Cuba se dressait et imposait le respect et l’adhésion de l’Amérique latine, et Cuba comme ici rappelle à chacun sa participation à cette longue histoire de rébellion et de soumission. Biden qui se la rejoue guerre froide, peut le faire en EUROPE dans cette lâcheté totale sans la moindre exception, chacun trouvant de bonne raison de lécher les pieds du saigneur et maitre et de suivre l’OTAN . Alors que Cuba et l’Amérique latine comme d’autres pays du sud tiraient partie de l’opportunité des temps nouveaux ouverts par l’intervention russe. Cuba a toujours réveillé le meilleur de l’Amérique latine et AMLO s’est montré digne de la patrie de JUAREZ, la sentinelle de l’indépendance de “notre Amérique”, elle reste dans l’épopée alors que la France est dans la pitrerie criminelle. (noteettraduction de danielle BLEITRACH)

    Le Sommet des Amériques pourrait devenir un revers diplomatique pour les États-Unis. Un coup porté à leur hégémonie fissurée lorsqu’ils jouent à domicile. Prévue le 6 juin à Los Angeles, en Californie, la réunion perdrait en cohérence car plusieurs présidents latino-américains ont déjà annoncé ou laissé entendre qu’ils n’y assisteraient pas.

    La raison en est le mécontentement généré par l’exclusion par Washington de Cuba, du Venezuela et du Nicaragua.

    Le président mexicain Andrés Manuel López Obrador (AMLO) a mené le rejet de la décision. Elle a été imitée par la Bolivie, Luis Arce, et rejointe par la Communauté des nations des Caraïbes (Caricom), composée de 15 pays, la grande majorité d’anciennes colonies anglophones.

    Ses dirigeants ont déclaré qu’ils n’y assisteraient pas si la mesure n’était pas révisée. Xiomara Castro, présidente du Honduras, et son collègue argentin, Alberto Fernández, ont également ajouté leurs critiques. Le Brésilien Jair Bolsonaro n’affronterait pas non plus à Joe Biden depuis qu’il a apporté son soutien à Donald Trump lors des dernières élections.

    Soixante ans plus tard, les États-Unis prennent à nouveau une décision avec la même logique que celle adoptée par l’OEA lorsqu’ils ont expulsé l’île en 1962 à la Conférence de Punta del Este. Comme si la guerre froide se poursuivait avec l’Union soviétique au XXIe siècle.

    Ce sommet, prévu en 2021, a été reporté d’un an en raison de la pandémie et se tiendra du 6 au 10 juin. Ce sera le neuvième depuis le premier tenu à Miami en 1994, lorsque Bill Clinton était au pouvoir. Les États-Unis n’ont pas choisi Los Angeles comme siège social simplement parce que c”est la deuxième ville du pays, a une communauté latino très représentative et le troisième plus grand nombre de consulats dans le monde.

    Le département d’État souligne sur son site officiel quelque chose qui n’est pas vérifié dans la pratique. Le caractère ouvert et sans restriction proclamé dans sa convocation du sommet.

    Les États-Unis ont démontré, et continueront de démontrer, leur engagement en faveur d’un processus inclusif qui intègre les contributions de personnes qui représentent l’immense diversité de notre hémisphère et incluent des voix autochtones et historiquement marginalisées ».

    Les PDG des Amériques

    Le sommet se tient, avec de légers changements, une fois tous les trois ans depuis 1994. C’est le seul rassemblement de tous les dirigeants d’Amérique du Nord, d’Amérique centrale, d’Amérique du Sud et des Caraïbes qui s’alignent habituellement sur la Maison Blanche.

    Cette fois, l’empreinte commerciale que les États-Unis lui réservent toujours sera accentuée. Le gouvernement de Washington a prévu trois forums. Celui qui représente le plus leurs intérêts commerciaux est le soi-disant quatrième Sommet des PDG des Amériques. Il y en aura deux autres : l’un de la société civile et l’autre de la jeunesse des Amériques.

    L’exclusion de Cuba, du Venezuela et du Nicaragua, dont les États-Unis supposaient qu’elle passerait sans trop de chocs, est devenue un problème pour Biden. Le président mexicain a déclaré mardi dernier lors d’une de ses conférences de presse habituelles : « Si vous excluez, si vous n’invitez pas tout le monde, une représentation du gouvernement du Mexique partira, mais je n’irai pas. » Il venait de rentrer de La Havane où il a rencontré son collègue, le président Miguel Diaz-Canel.

    Contrairement à un autre président mexicain, le droitier Vicente Fox, López Obrador ne craignait pas les représailles de son puissant voisin. Il est resté dans l’histoire comme un homme timoré lors que lors du sommet de 2004, l’enregistrement d’un dialogue avec Fidel Castro l’a exposé au ridicule.

    Fox avait demandé au leader révolutionnaire de se rendre au Mexique pour la réunion des présidents, mais à une condition : « Fidel, tu viens, tu manges et tu pars », lui a-t-il dit. Il ne voulait pas que George W. Bush, qui occupait alors la Maison Blanche, soit mis en difficulté.

    Non à la ZLEA à Mar del Plata

    Des histoires de soumission comme celle-là et d’autres de rébellion envers ce que les États-Unis représentent, se sont produites tout au long des huit sommets tenus jusqu’à présent.

    Celui de 2005 à Mar del Plata restera toujours dans les mémoires comme celui du non à la ZLEA. Dans celle de 2009 organisée par Trinité-et-Tobago, l’ancien président du Venezuela, Hugo Chávez, a donné le livre The Open Veins of Latin America, d’Eduardo Galeano, au président Barack Obama. Un geste symbolique du commandant bolivarien. C’était une autre époque, même si à Washington un membre du Parti démocrate régnait, comme aujourd’hui.

    Dans le même chemin qu’AMLO, le président bolivien Arce a écrit sur son compte Twitter : « Si l’exclusion des peuples frères persiste, je n’y participerai pas. »

    Il voulait dire qu’« un Sommet des Amériques qui exclut les pays américains ne sera pas un Sommet complet des Amériques ».

    Toujours sur le même réseau social, la présidente du Honduras, Xiomara Castro, a déclaré: « Si nous ne sommes pas toutes les nations, ce n’est pas le Sommet des Amériques. »

    Le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodríguez Parrilla, n’a rien caché de la détermination de Washington : « Le gouvernement des États-Unis ne pourra pas montrer grand-chose au Sommet des Amériques après la dernière campagne présidentielle et les élections, l’assaut contre le Capitole, l’implication des politiciens dans la sédition et la corruption insurmontable de la politique. »

    La description du ministre n’est pas étrangère à la façon dont l’équilibre des forces fonctionne aux États-Unis, où, selon le New York Times du 12 mai, « le plan de l’administration Biden d’exclure Cuba reflète des pressions politiques intérieures, y compris la tentative d’éviter de provoquer Robert Menendez, un sénateur démocrate cubano-américain du New Jersey. président de la Commission des relations étrangères du Sénat et fervent critique du gouvernement cubain.

    Bien que les États-Unis n’aient pas encore officialisé la remise des invitations au Sommet de Los Angeles, leur sous-secrétaire d’État pour l’hémisphère occidental, Brian Nichols, a anticipé dans une interview accordée au journal espagnol El País que les chances que « Washington invite Cuba, le Venezuela et le Nicaragua » sont faibles.

    López Obrador, d’autre part, a soutenu que tout n’est pas perdu. Son voyage à La Havane le 7 mai a démontré la force des liens historiques entre les deux pays, qui durent depuis 120 ans. Il a critiqué le blocus américain, appelé à la présence de l’île, du Venezuela et du Nicaragua au sommet et a annoncé qu’il se moquerait de Biden s’il maintenait la mesure.

    Les États-Unis ont l’intention d’aborder à Los Angeles deux questions – entre autres – qui incitent leur gouvernement : les politiques d’immigration et de santé. Le Mexique a trop à dire sur le premier et Cuba a démontré sur le second qu’il était l’avant-garde mondiale pendant la pandémie. C’est le seul pays latino qui a fabriqué ses propres vaccins et envoyé ses brigades médicales Henry Reeve dans 20 pays lorsque le covid-19 faisait rage en 2020.

    (Tiré de la page 12)

    Source : https://histoireetsociete.com

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      Lundi 16 mai 2022, le Center of constitutional rights de New York et la FIDH ont déposé une plainte auprès du Procureur de la Cour Pénale Internationale (CPI) au nom de Salah Hamouri, avocat franco-palestinien, défenseur des droits humains, actuellement en détention administrative.

      Salah Hamouri demande au Procureur de la CPI, M. Karim Khan, d’étendre son enquête sur les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis par des responsables israéliens, notamment en ce qui concerne le transfert forcé et l’expulsion des Palestiniens de Jérusalem-Est.

      Il décrit dans sa plainte les années de harcèlement et d’abus de la part des autorités israéliennes qui inclus la révocation de sa carte de résident de Jérusalem, la séparation forcée d’avec sa femme et ses enfants, les années d’emprisonnement, la surveillance de son téléphone par le logiciel espion Pegasus et la menace actuelle de sa déportation forcée suite au retrait de sa carte de résident de Jérusalem.

      Depuis sa prison, Salah a déclaré à ses avocats : “Aujourd’hui, je me trouve vraiment au carrefour le plus difficile de ma vie, de la blessure à la détention, l’exil, la détention sans inculpation et plus encore. L’occupation ne s’arrête pas à nous tuer, nous détenir et nous déplacer. Elle persécute nos rêves et les assassine. L’incertitude et le destin inconnu, au cas où je serais libéré, sont une tornade de pensées qui me poursuivent quotidiennement et me terrassent moralement et psychologiquement.”

      La plainte pour « crimes de guerre et contre l’humanité » est renforcée dans son bien-fondé car Salah démontre que sa situation est à replacer dans un contexte plus général. Celui des sanctions et des persécutions endurées quotidiennement par les Palestiniens de Jérusalem-Est : transferts forcés et expulsions, démolitions de maisons, restrictions de mouvement, séparations familiales, arrestations arbitraires, déportations, violences de l’armée et des colons…

      Pour rappel, la précédente Procureure de la CPI, Fatou Bensouda avait ouvert une enquête en mars 2021, à propos des crimes commis en Palestine.

      Sahar Francis, directrice de l’ONG Addameer, au sein de laquelle Salah Hamouri travaille, déclare que : “Le cas de Salah instaure un dangereux précédent concernant la révocation des cartes de résidents de Jérusalem par les autorités israéliennes. La longue persécution que Salah subit est un crime de guerre et un crime contre l’humanité d’après le Statut de Rome de la CPI. Il est impératif que la CPI, les autres instances internationales et les États interviennent immédiatement et exigent qu’Israël, en tant que puissance occupante, libère Salah et revienne sur sa décision de révoquer sa résidence.”

      Publié le 16 mai sur la page FB de soutien à Salah Hamouri

       

      source: https://www.investigaction.net/

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