• L'éolien flottant devient le nouvel enjeu de l'ouest (OF.fr-21/09/18-18h47)

    L'éolien offshore (en mer) est l'énergie marine la plus utilisée dans le monde.L'éolien offshore (en mer) est l'énergie marine la plus utilisée dans le monde. 

    Un forum réunit à Brest et en pays de la Loire, les acteurs de la filière des énergies marines renouvelables. Des milliers d'emplois en conception, construction et maintenance sont à la clé.

    En quelques années, la technologie des éoliennes flottantes a considérablement progressé. Le FWP Atlantic forum qui a lieu du 19 au 21 septembre à Brest et en Pays de la Loire, leur est entièrement consacré. L'éolien offshore (en mer) est l'énergie marine la plus utilisée dans le monde. Le Danemark pose ses éoliennes de 3egénération. Des projets émergent de la Scandinavie au Japon, de Taïwan au Canada... Sauf en France qui accuse un retard important en la matière.

    En Pays de la Loire, les appels d'offres des deux premiers parcs éolien posés, au large de Saint-Nazaire (480 MW) et entre l'île d'Yeu et Noirmoutier (496 MW) datent de 2011 et 2013... « Il suffit de quelques personnes qui déposent un recours pour retarder un projet de trois ans », déplore Loïg Chesnais-Girard, président de la Région Bretagne.

    Carte à jouer

    « Les conditions de l'Ouest sont représentatives à 80 % de celles qu'on peut retrouver un peu partout dans le monde », estime Laurent Schneider-Maunoury, président de Naval Énergies qui y voit un laboratoire pour développer d'autres projets. Et un enjeu considérable pour la France qui dispose du 2e domaine maritime au monde.

    En Bretagne sud, le projet Eolfi de ferme expérimentale d'éoliennes flottantes, entre l'île de Groix et Belle Île, doit être mis en service en 2020. Plus au large, une zone de 500 km2 a été validée le 6 juin lors de la Conférence régionale mer et littoral. Elle est destinée à produire un Gigawatt en 2030, soit la consommation électrique d'un million d'habitants.

    La Bretagne nord devra produire 0,5 Gigawatt. Cela représentera en tout 30 % de la consommation électrique de la Bretagne.

    De Brest à Saint-Nazaire...

    Les enjeux économiques sont considérables. À la hauteur des 220 millions d'euros investis par la Région Bretagne à Brest pour en faire une base pour les EMR (Énergies marines renouvelables). Des travaux en cours sur le polder aménagent une nouvelle zone de 40 ha entièrement dédiée à l'accueil de ces activités industrielles.

    Saint-Quay Portrieux (22), Lorient (56), Saint-Nazaire (44) et Noirmoutier (85) sont prévus comme ports de maintenance. Au large du Croisic, l'éolienne expérimentale Floatgen a produit son premier kilowatt il y a trois jours.

    En Pays de la Loire, les appels d'offres des deux premiers parcs éolien posés, au large de Saint-Nazaire (480 MW) et entre l'île d'Yeu et Noirmoutier (496 MW) datent de 2011 et 2013... « Il suffit de quelques personnes qui déposent un recours pour retarder un projet de trois ans », déplore Loïg Chesnais-Girard, président de la Région Bretagne.

    Carte à jouer

    « Les conditions de l'Ouest sont représentatives à 80 % de celles qu'on peut retrouver un peu partout dans le monde », estime Laurent Schneider-Maunoury, président de Naval Énergies qui y voit un laboratoire pour développer d'autres projets. Et un enjeu considérable pour la France qui dispose du 2e domaine maritime au monde.

    En Bretagne sud, le projet Eolfi de ferme expérimentale d'éoliennes flottantes, entre l'île de Groix et Belle Île, doit être mis en service en 2020. Plus au large, une zone de 500 km2 a été validée le 6 juin lors de la Conférence régionale mer et littoral. Elle est destinée à produire un Gigawatt en 2030, soit la consommation électrique d'un million d'habitants.

    La Bretagne nord devra produire 0,5 Gigawatt. Cela représentera en tout 30 % de la consommation électrique de la Bretagne.

    De Brest à Saint-Nazaire...

    Les enjeux économiques sont considérables. À la hauteur des 220 millions d'euros investis par la Région Bretagne à Brest pour en faire une base pour les EMR (Énergies marines renouvelables). Des travaux en cours sur le polder aménagent une nouvelle zone de 40 ha entièrement dédiée à l'accueil de ces activités industrielles.

    Saint-Quay Portrieux (22), Lorient (56), Saint-Nazaire (44) et Noirmoutier (85) sont prévus comme ports de maintenance. Au large du Croisic, l'éolienne expérimentale Floatgen a produit son premier kilowatt il y a trois jours.

    Des groupes industriels sont prêts à investir, comme WPD offshore France, producteur d'électricité renouvelable. La filiale française de ce groupe allemand qui gère des parcs éoliens terrestres et maritimes dans dix-huit pays a signé un partenariat avec la région Bretagne lors du forum.

    À moyen terme, « les éoliennes produiront de l'énergie pour transformer l'eau de mer en hydrogène que des bateaux viendront chercher pour faire fonctionner des voitures ou chauffer des maisons », détaille Dominique Moniot, directeur d'EMR ENGIE green.

    « Pour l'éolien flottant, il s'agit de ne pas reproduire les mêmes erreurs qu'avec l'éolien posé », alerte Loïg Chesnais-Girard.Il est encore temps de prendre le bon cap « pour que nos éoliennes ne soient pas chinoises... »

    Sabine NICLOT-BARON.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

    « La Poste-Brest. La CGT désapprouve les changements d’horaires (LT.fr-21/09/18-17h48)Claude Couamme en concert-chansons pour la paix-Dimanche 23 septembre 16 h à Concarneau »
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