• L’Université de Bretagne Sud fait le pari du masque et du présentiel (LT.fr-27/08/20)

    À l’UBS, tous les primo-étudiants seront présents en même temps pour la pré-rentrée. Les filières les plus nombreuses seront divisées en groupes. À l’UBS, tous les primo-étudiants seront présents en même temps pour la pré-rentrée. Les filières les plus nombreuses seront divisées en groupes. 

     

    La rentrée à l’Université de Bretagne Sud se fera « masqué » et, autant que possible, en présentiel. Des alternatives, par voie numérique, seront offertes aux 10 000 étudiants, fortement invités à se connecter à l’application « Stop Covid ». Un casse-tête pour la fac doublé d’un défi.

    1 Port du masque obligatoire

    Sans le masque, point de salut. Sans surprise, le port du masque sera obligatoire à l’intérieur des bâtiments, des salles de cours et aux alentours des campus. La règle est fixée : la distanciation d’un mètre devra être observée partout, ce qui signifie l’occupation d’un siège sur deux dans les amphis. Seules exceptions tolérées : quand l’enseignant occupe un bureau individuel ou s’il dispense un cours à plus de trois mètres du groupe en amphi. En dessous de 36 étudiants, la règle de la distanciation d’un mètre n’est plus obligatoire. « Ce dispositif ne sera pas remis en cause tant que le virus circulera de manière active au niveau national », prévient Virginie Dupont, la nouvelle présidente de l’UBS qui va prendre un arrêté en cas de non-respect de cette règle. Un texte assorti de sanctions. L’UBS voit d’un très bon œil le téléchargement de l’application « Stop Covid », « le meilleur moyen, assure la présidente, de freiner la propagation du virus ». Et surtout de conserver « nos chances de garder nos enseignements en présentiel ».

    Un surcoût de la rentrée estimé à 50 000 €

    2 Des masques offerts aux étudiants

    Rendus obligatoires, qui paiera les masques ? L’UBS prendra sa part en distribuant un masque lavable par étudiant, trois par boursier et deux aux personnels. L’UBS possède un stock d’avance (près de 20 000 lavables et autant en jetables). Conséquence, le surcoût de cette rentrée, avec l’augmentation du marché de nettoyage, est évalué à 50 000 €. Mais sur le plan financier, c’est davantage la baisse des recettes liée à la perte de contrats de recherche, à la formation professionnelle et à l’alternance qui inquiète les instances dirigeantes.

    3 Une rentrée en présentiel

    Après une rupture brutale, l’UBS plaide pour le présentiel. Concrètement, tous les primo-étudiants seront présents en même temps pour la pré-rentrée. Les filières les plus nombreuses seront divisées en groupes pour assurer leur accueil, soit près de 2 500 étudiants. « La fin du lycée a été compliquée, il faut amortir le choc de la rentrée », considère la présidente. Pour les autres années, le présentiel sera la règle. « Mais c’est un cadre général qui peut être aménagé par chaque composante ». Exemple avec l’IUT de Vannes qui a d’emblée supprimé les cours en amphi jusqu’à la Toussaint.

    On attend que le ministère précise la notion de « cluster géographique »

    4 Plus de 300 000 € pour les cours à distance

    Pour 75 % des formations, le présentiel pourra être assuré dans le respect des mesures sanitaires. Pour les composantes plus nombreuses, l’administration a fait le choix d’aménager du distanciel. Des rotations vont être mises en place. Le cours pourra être aussi suivi en direct (classes virtuelles) ou en asynchrone, en accédant à l’enregistrement du cours sur un espace numérique. « 300 000 € ont été investis dans de nouveaux outils », indique Gilles Bedoux, vice-président en charge de l’innovation pédagogique. Mais la philosophie est de privilégier les moments de rassemblements obligatoires. Chaque étudiant, via un compte personnel, accédera à des espaces collaboratifs. Un moyen de rompre l’isolement tout en veillant au décrochage. Pour les personnels, il leur est offert la possibilité de travailler deux jours par semaine à distance.

    5 Quels scénarios en cas de cas positifs ?

    C’est la grande question. « Le scénario vert impose le port du masque et la distanciation d’un mètre sauf pour les classes de moins de 36 personnes », rappelle la présidente. En cas de contamination (scénario orange), l’université attend surtout que le ministère précise la notion de « cluster géographique ». « On devra prendre des décisions rapidement », sait par avance la présidente qui regrette, pour l’heure, l’absence d’un cadre national. Reste le scénario rouge, celui du confinement total et donc la fermeture des campus. « On fera tout pour éviter une telle mesure ».

    Régis Nescop

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Commentaires

    1
    Bimbaud Lucien
    Dimanche 30 Août 2020 à 00:10

    APRÈS LE MASQUE SE SERA LE VACCIN PUÇAGE OBLIGATOIRE,LE FASCISME EN MARCHE

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