• Le personnel de santé à Carhaix : « On fait le même travail, mais on n’a pas de prime » (OF.fr-21/05/21-16h01)

    Ce vendredi 21 mai 2021, à midi, à l’appel de la CGT, près de 500 manifestants se sont retrouvés à Carhaix (Finistère).Ce vendredi 21 mai 2021, à midi, à l’appel de la CGT, près de 500 manifestants se sont retrouvés à Carhaix (Finistère). 

    Près de 1000 personnes selon la CGT, 800 selon les gendarmes, ont répondu à l’appel de la CGT santé et action sociale pour une mobilisation régionale, à Carhaix (Finistère), ce vendredi 21 mai 2021. Infirmiers, aides-soignants ou ergothérapeutes sont venus dénoncer les inégalités d’attribution de la prime de revalorisation du Ségur de la santé. Ils réclament aussi une revalorisation des salaires.

    Ce vendredi 21 mai à Carhaix (Finistère), plusieurs centaines de personnes ont répondu à l’appel de la mobilisation régionale lancé par la CGT santé action sociale. Ils étaient près de 1000 selon les organisateurs, et plus de 800 selon la gendarmerie.

    Pour Ludovic Benabes, coordinateur régional santé action sociale de la CGT, l’inégalité de la prime de la revalorisation du Ségur de la santé a fait déborder le vase. « Certains l’ont et d’autres pas, alors qu’ils font le même travail ! » Une prime de 183 euros net qui fait encore des « oubliés », à l’instar de Joël et Raphaël.

    Joël et Raphaël sont aides-soignants en MAS ( maison d’accueil spécialisée), et pourtant, ils n’ont pas bénéficié de la prime de 183 euros net octroyée à leurs collègues qui travaillent en hôpital.

    Tous deux sont aides-soignants en MAS (Maison d’accueil spécialisé). « Nous sommes employés par l’agence hospitalière de Bretagne, et pourtant, on nous a oubliés. Alors depuis un mois, on manifeste pour que nous soyons tous sur un pied d’égalité », dénonce Joël qui exerce à Carhaix. Car seul le personnel travaillant dans des structures sociales et médico-sociales rattachées à un établissement public peut en bénéficier.

    « La prime, c’est juste du marchandage »

    La revalorisation des salaires du secteur de la santé et du médico-social est aussi réclamée par la CGT. « Nos salaires n’ont pas été revalorisés depuis 20 ans ! La prime c’est juste du marchandage, mais ça ne règle en rien le problème », pointe Ludovic Benabes.

    « Je travaille un week-end sur deux, en horaires décalés et je gagne 1 400 € net par mois », témoigne Raphaël, 42 ans, aide-soignant à la MAS de Châteuneuf-du-Faou (Finistère) pour qui il faut poursuivre les revendications pour une hausse des salaires. « et rendre ces métiers plus attractifs ».

    Aides-soignants, infirmiers, ergothérapeutes… sont venus dénoncer les inégalités qui découlent de la loi Ségur de la santé.
     
    À Carhaix, ce vendredi 21 mai, salariés du secteur médico social sont venus montrer leur colère. 

    C’est ce qui a poussé Laura, 27 ans, ergothérapeute à l’hôpital psychiatrique de Plouguernevel (Côtes-d’Armor) à venir manifester à Carhaix. « Une prime ça peut disparaître sur décision du gouvernement du jour au lendemain. Les conditions de travail qui se dégradent dans les hôpitaux, le manque de personnel, les salaires ne bougent pas, il faudrait beaucoup plus d’une prime pour régler le problème ».

    Après le rassemblement place du Champs-de-Foire, les manifestants ont défilé dans les rues de Carhaix, avec un passage à l’hôpital de Carhaix.

     

    Émilie CHAUSSEPIED.

    source:  https://www.ouest-france.fr/

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