• Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont répondu à l'appel du candidat Insoumis. REUTERS/Sarah Meyssonnier
    Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont répondu à l'appel du candidat Insoumis. 
     
    Le 20 mars 2022 à 16h41

    La campagne présidentielle accélère, à tout juste trois semaines du premier tour. Jean-Luc Mélenchon tente d'asseoir sa dynamique, tandis qu'Eric Zemmour et Valérie Pécresse souffrent d'une lente dépréciation sondagière.

     Jean-Luc Mélenchon organisait ce dimanche en début d'après-midi sa traditionnelle marche présidentielle. Des dizaines de milliers de personnes ont fait le déplacement. 

    16:48

    « Prenez le pouvoir ! »

    Le candidat affirme qu'un événement planétaire a eu lieu pendant son discours : l'équinoxe de printemps. « La durée du jour a fini par rattraper celle de la nuit, explique-t-il. Le soleil a vaincu. Le 10 avril, à vous de faire le printemps du peuple. Prenez le pouvoir ! Votez ! Rendez ce pays confisqué par les riches ! Rendez-le à son peuple ! Faites l'Union populaire. Le 10 avril, rendz ce pays hier rabougri par la cupidité et le racisme. Rendez-le à tous ses enfants. Votez pour l'Union populaire. Adressez-vous à tout le peuple humain, faites parler la France au monde », conclut le candidat, achevant sa prestation par une formule inverse de celle d'Eric Zemmour : « Vive la France, et surtout, vive la République ! »

    16:40

    « Ce pays ne sera jamais rabougri dans le racisme et la haine des uns et des autres »

    « Un peuple est d'autant plus fort, résistant que son pays est basé sur le respect des personnes (…) Un peuple est d'autant plus fort qu'il est uni sur des principes communs. » Jean-Luc Mélenchon dit rêver d'un monde dans lequel la France « s'avance pour délibérer dans chaque cas de la position à prendre ». Il défend ainsi le non-alignement, « la prise en compte de l'être humain tout entier d'où que vienne l'initiative. Nous ne serions là pas seulement avec de bonnes intentions mais avec de bonnes propositions » 

    16:38

    « Nous sommes seulement des êtres humains qui cherchent le réconfort »

    « Nous sommes ce peuple fier et heureux d'être déjà créolisé ». Mélenchon arrive sur le terrain de l'identité, en citant ce concept qu'il s'est approprié il y a deux ans désormais. « L'ordre du monde va changer. Beaucoup. Dans dix ans, ce que vous avez sous les yeux sera profondément remodelé. Le changement climatique aura frappé. Et ce n'est pas seulement nous autres dans la Vallée de la Roya ou nous autre le long de la Méditerranée » qui en souffriront, craint-il, annonçant des déplacés par millions, « peut-être par milliards ». 

    16:34

    « Voici venue l'heure de la sixième République ! »

    Mélenchon moque les membres du gouvernement qui parlent de planification écologique. « Qu'ils commencent par planifier leur propre sortie. Laissons les parler avec nos mots. Ils les répandent ! Ils les sèment ! S'ils parlent avec nos mots, bientôt ils parleront avec notre grammaire, avec notre syntaxe. Voici venue l'heure de la sixième République ! Ce sera le travail d'une Assemblée constituante, élue par des gens qui n'auront jamais été élus au Parlement auparavant. 

    16:31

    Mélenchon promet l'amnistie de « tous les gilets jaunes condamnés »

    Il promet la même décision pour les militants écologistes maltraités par le pouvoir en place. 

    16:29

    Mélenchon dénonce une « dérive autoritaire »

    Le candidat évoque les 44 mois passés sous le régime de l'Etat d'urgence depuis 2015, il dénonce les « 25 lois » prises en matière de sécurité et de maintien de l'ordre. 

    16:25

    Mélenchon promet l'abolition de Parcoursup

    « Tous les diplômes auront une valeur nationale ou bien ils le seront supprimés ! Le peuple de France est né de l'école obligatoire, laïque et gratuite », plaide-t-il. Les violences sociales commencent toujours par des violences contre les libertés et ce gouvernement en a vraiment fait beaucoup, poursuit-il, évoquant le droit du travail, l'assurance chômage, l'écologie ainsi que la guerre, critiquant une nouvelle fois l'absence de débat au moment de l'engagement de la France au Mali. « Ce quinquennat aura été une incroyable dérive autoritaire ». 

    16:21

    Les patrons de cette sorte, on les paie beaucoup trop cher !

    « Combien de fois avez-vous été visés par ces gens incapables de faire le métier pour lesquels on les paie ! Les patrons de cette sorte, on les paie beaucoup trop cher ! »

    16:16

    « C'est l'instruction qui nous rend libre »

    Le candidat insoumis accuse le président sortant de vouloir faire travailler plus les enseignants et d'imposer une gestion équivalente à celle des entreprises. « L'école n'est pas une entreprise ! » Il dénonce un « marché du savoir », qui acterait la fin de l'école républicaine et du peuple un et indivisible français. « Dans ce système tout s'achète et tout se vend. Les diplômes ne valent pas plus que ce que vaut l'adresse de son diplôme ou de son école. Allez vous laisser faire ? », interroge-t-il. 

    16:15

    « Votez ! Votons ! »

    « L'école, après qu'ils aient saccagé l'hôpital et failli détruire toutes les grandes entreprises du pays, l'école est leur prochaine suivre », dénonce Jean-Luc Mélenchon. « Vous ne pouvez pas dire je ne savais pas parce que Macron vient de vous l'annoncer haut et clair. Cela permet enfin de parler des sujets de fond qui constituent la Nation française. Parce que c'est l'école qui constitue la nation, pas les abjectes guerres de religions. » 

    16:11

    « Je bloquerai le prix de l'essence »

    Le candidat promet ainsi de répondre à la flamblée des prix des carburants. Il propose aussi la gratuité totale des transports en commun aussi longtemps que dure la crise des carburants. 

    16:07

    « Un décret, c'est un texte. Un texte, et une signature. La mienne ! »

    « Vous ne décidez pas pour je ne sais quand, vous décidez pour tout de suite. Si l'Union populaire l'emporte, il y aura le même jour le décret sur l'augmentation du smic à 1400 euros net et le décret sur le blocage des prix. Un décret, c'est un texte. Un texte et une signature. La mienne ! » Mélenchon emporte ses militants qui hurlent « Mélenchon président ! ».

    16:05

    « Les riches vivent au dessus des moyens de la France »

    « Si vous ne supportez pas qu'il y ait cinq personnes qui possèdent autant que 27% des Français. Si vous ne supportez plus qu'on vienne vous dire que la France vit au dessus de ses moyens quand en réalité ce sont les riches qui vivent au dessus des moyens de la France (…) Quand vous vous êtes aperçus que le déficit est exactement égal aux aides données aux grandes entreprises ces dernières années, alors vous savez ou et de quel côté il faut aller dans trois semaines. » 

    16:00

    Mélenchon défend sa réforme des retraites

    « La retraite à 65 ans ! La retraite à 65 ans ! La retraite à 65 ans ! » Jean-Luc Mélenchon fait huer le projet porté par Emmanuel Macron. « Nous passerons la retraite à 60 ans. Et il n'y en aura pas une inférieure au salaire minimum, c'est à dire 1400 euros pour une carrière complète de 41 annuités. Choisissez ! »

    15:58

    Mélenchon cible Macron

    « Ce vote est un référendum social, vous êtes prévenus ! Déjà en 2017 le quinquennat a commencé par un coup d'Etat social ». Mélenchon, sans surprise, fait d'Emmanuel Macron son adversaire désigné, critiquant notamment la suppression de « plus du tiers » de la représentation des travailleurs dans les entreprises. 

    15:56

    « Les bulletins de vote font les élections »

    « Ce ne sont pas les arrangements entre les chefs qui font les résultats des élections, ce sont les bulletins de vote », clame le candidat, qui justifie ainsi sa stratégie de ne pas conclure d'alliance avant le premier tour. « Ne vous dérobez pas! », poursuit-il, ajoutant que « l'union populaire arrive aux portes du second tour ».

    15:53

    Jean-Luc Mélenchon débute son meeting

    Sous les clameurs de la foule, Jean-Luc Mélenchon attaque pied au plancher, défendant « l'intérêt général humain » plaidant pour que « chaque homme et chaque femme reçoive sa part d'humanité ». Il dédie ce rassemblement populaire « à la résistance du peuple ukrainien contre l'invasion russe »

    15:51

    L'équipe de Macron demande les mêmes règles pour tous sur les réseaux sociaux

    Dans un courrier à la Commission nationale de contrôle de la campagne électorale (CNCCEP) révélé par le JDD et que l'AFP s'est procurée, le camp Macron déplore « une différence de moyens de communication qui ne nous semble pas justifiée ».

    La CNCCEP avait jugé le 11 mars « que, compte tenu des caractéristiques de l'utilisation » du compte Twitter officiel @EmmanuelMacron (7,9 millions d'abonnés), « utilisé de longue date et de façon prépondérante pour relayer des messages afférents à l'exercice de ses fonctions de Président de la République », il était « préférable de ne pas utiliser ce compte pour y diffuser » des messages de campagne.

    Depuis, le camp Macron utilise le compte @avecvous, créé à l'occasion de la présidentielle et beaucoup moins suivi (22 000 abonnés).

    15:42

    La foule s'amasse Place de la République

    Le meeting de Jean-Luc Mélenchon va débuter dans quelques minutes. C'est déjà, au moment où l'on écrit ces lignes, le plus grand rassemblement organisé depuis le début de cette campagne présidentielle.  

    14:01

    La grande marche de Mélenchon va  débuter

    Le cortège va partir de la place de la Bastille pour rejoindre la place de la République, où le candidat tiendra un meeting. 

     
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  • Ce que montre la militarisation de l'espace

    Je veux faire entrer dans la campagne présidentielle un débat sur l’état de nos outils de défense nationale et singulièrement la dissuasion nucléaire. Ce thème a une actualité immédiate et de long terme. Mais, généralement, on ne parle pas de défense dans les grands médias ou au Parlement. C’est en partie lié au fonctionnement de la monarchie présidentielle. Elle concentre dans les mains d’une seule personne, le pouvoir pour notre Nation d’entrer en guerre. La situation relève alors davantage de la magie que de quoi que ce soit de raisonnable. Comment penser les problèmes si on n’en parle jamais ? Dans la presse aussi, le plus souvent, tout est figé, tout est tabou. Un groupe de mots sacrés est en place autobloquant tout débat.  Quand on prononce une parole divergente des États-Unis, on est instantanément traité d’anti-américanisme primaire. Cela ne va pas plus loin. 

    Mais dernièrement, j’ai eu trois espaces dans lesquels développer mes vues sur la dissuasion, sur LCI dans l’émission d’Amélie Carrouer, puis dans un entretien à La Tribune, enfin à France 24. J’en dis donc un mot ici en ramassant ma thèse.

    La sécurité du monde et la place de notre pays sont en jeu dans l’élection présidentielle. La France est un pays de seulement 67 millions d’habitants. Elle a donc intérêt à être vigilante. Et nous sommes présents sur tous les continents et toutes les mers. Nous sommes donc une nation directement impliquée dans la marche du monde entier.

    Les dirigeants français actuels traitent cela avec beaucoup de désinvolture. Le pire était François Hollande. Il ne s’y intéressait pas et en avait une vision faite beaucoup de purs préjugés de buvette. Il a, par exemple, signé un mois après avoir été élu, un accord à Chicago pour l’OTAN, acceptant qu’on installe des batteries anti-missiles en Pologne. On nous vendait ça comme une machine à contrer des missiles… iraniens. Il avait avalé cela tout rond, en disant «  j’ai fait connaître mes réserves ». Mais aussitôt l’Europe était de nouveau susceptible d’être un champ de bataille avec l’accord des Français.

    Pourtant, si on accepte les missiles anti-missiles en Pologne et qu’ils menacent 70% du processus de défense des Russes, cela veut dire qu’on menace les Russes. Et donc qu’ils vont répliquer. On accepte qu’une partie de la bataille ait lieu en Pologne. Et cela contredit la doctrine française de la dissuasion nucléaire justement faite pour ne pas accepter un combat à nos frontières. De la même manière, les bombes nucléaires nord-américaines en Allemagne ne sont pas une affaire pour les Français, car ils installent une cible aux portes de la France.

    Les questions de défense nécessitent de la lucidité, du caractère et du courage. François Mitterrand avait su s’affirmer. Il avait cette phrase terrible : « Les fusées sont à l’Est, les pacifistes à l’Ouest !  ». Ce n’est pas selon moi le meilleur moment de sa présidence, mais il l’assumait. Il permettait le débat. Le Général de Gaulle avant lui avait assumé une position d’une incroyable provocation : créer la force nucléaire française « tout azimut ». Les journalistes lui disaient : « tout azimut !! Mais aussi pour les Américains ? ». Évidemment, la réponse était oui. Je partage cette position. La France défend ses frontières toute seule. Et elle doit prendre tous les moyens d’exercer des repérésailles qui dissuadent ses ennemis de l’attaquer. Tout le monde est obligé de vivre en paix avec les Français parce qu’ils sont capables de répliquer avec une violence insoutenable. Bien sûr, une première objection serait que cette violence n’a pas la même signification quand on l’applique à un pays comparable au nôtre ou à une immense nation. Une arme nucléaire n’a pas le même sens si vous devez tirer 4 à 5 fois avant d’obtenir le même résultat qu’avec un seul tir que recevrait la France.

    Jusqu’à une date récente, l’efficacité réelle de la dissuasion nucléaire s’arrêtait là. Une autre question est celle de la visibilité des moyens de transport des armes nucléaires. Donc de la vulnérabilité de l’arsenal nucléaire. En 1996, la France a retiré les missiles sol-sol du plateau d’Albion. Trop visibles. Nous avons gardé une force nucléaire qu’on transporte par avion et une autre sous la mer. La force aérienne est évidemment la plus vulnérable. Pour les sous-marins, tout repose sur leur indétectabilité. S’ils ne le sont plus, tout ce que nous avons en mer ne sert plus à rien.

    Or, nous avons désormais des raisons d’avoir de forts doutes sur le caractère non détectable des sous marins français. Nous avons appris que les câbles sous-marins étaient des détecteurs et nous nous demandons si depuis l’espace il n’est pas possible de voir également. Il y a donc une question très sérieuse sur l’efficacité de la dissuasion nucléaire comme système de défense. Voilà pourquoi je propose que la France prenne l’initiative pour réouvrir les discussions internationales sur le désarmement nucléaire multilatéral. Nous pouvons le faire en rejoignant par exemple le Traité International d’Interdiction des Armes Nucléaires (TIAN) en tant que membre observateur. Bien sûr, il ne s’agit pas de proposer notre désarmement unilatéral.  Mais les puissances nucléaires doivent s’interroger : à quoi bon conserver la capacité de nous auto-détruire plusieurs fois si ces armes ne fonctionnent plus ni comme méthode de dissuasion, ni comme engins d’attaque efficace ?

    D’autant plus qu’un changement radical dans le domaine spatial s’est produit. L’espace était démilitarisé par un accord signé notamment par la France et les États-Unis. Les Américains ont décidé de le déchirer et de créer un état-major de l’Espace. Macron en a fait autant. Un état-major de l’espace pour l’OTAN a été installé à Toulouse. Puis, on a appris que les Chinois avaient tiré sur un satellite, puis que les Américains et les Russes récemment savaient aussi le faire. Si on est capable de détruire un satellite, cela veut dire qu’on a la capacité de couper toutes les connexions qui dépendent de ce satellite. Une bonne partie des systèmes de détection et de mise en relation de l’armée française sont liés à l’espace ! Et pas seulement de l’armée française d’ailleurs. Et à l’inverse, depuis l’espace on peut tirer sur la terre. La dissuasion se passe aujourd’hui dans l’espace. Il suffirait d’un tir sur la centrale de Nogent et il n’y aurait plus de France. Nous serions totalement désorganisés par le déménagement de 12 millions de personnes. Je ne dis rien ici de ce qui se passerait pour un coup au but dans le couloir chimico nucléaire de la vallée du Rhône. Plus besoin de dissuasion nucléaire si on est capable de la pratiquer dissuasion depuis l’espace. Et autant de raison de démanteler le réseau des centrales françaises qui sont autant de cibles destructrices pour notre pays.

     

    Jean-Luc MELENCHON

    source: https://melenchon.fr/

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  • Enquête Harris Interactive pour AEF

    Enquête réalisée en ligne le dimanche 11 juin 2017 en journée. Échantillon de 4 518 inscrits sur les listes électorales, issus d’un échantillon représentatif de 5 059 Français âgés de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé(e).

    Dans le cadre du premier tour des élections législatives de 2017, Harris Interactive a réalisé une enquête afin de mieux qualifier le vote des électeurs. Pour AEF, Harris Interactive a analysé le vote au regard de la proximité syndicale.

    Que retenir de cette enquête ?

    • Parmi les personnes ayant exprimé un vote au 1er tour des élections législatives, 32 % de celles qui se déclarent proches d’un syndicat indiquent avoir voté pour un candidat soutenu par La République en Marche (soit l’équivalent du score LREM auprès de l’ensemble des suffrages exprimés). Si, en toute logique, les personnes proches d’un syndicat ont davantage voté pour des formations de gauche (15% pour la France Insoumise, vs 11% en moyenne au sein de la population française ; 10% pour le PS/PRG, vs 7,9% en moyenne, 5% pour le Parti Communiste, vs 2,7% en moyenne), le mouvement d’Emmanuel Macron est de loin la première formation politique pour laquelle ces personnes ont voté.
    • Le score de La République En Marche est beaucoup plus transversal que celui des autres formations politiques. En effet, il est de 32% chez les personnes se déclarant proches d’un syndicat de salariés, 33% chez celles qui se déclarent proches d’un syndicat patronal et 32% ne déclarant aucune proximité syndicale. A l’inverse, le vote pour les partis de gauche est privilégié par les proches d’un syndicat de salariés et celui pour Les Républicains / UDI est davantage choisi par les proches d’un syndicat patronal. Ceux qui se disent détachés de toute affinité syndicale votent un peu plus que la moyenne pour Les Républicains / UDI ou le Front National.
    • Dans le détail, le vote LREM est bien plus important que la moyenne chez les personnes qui se déclarent proches de la CFDT (49%) et de la CFE-CGC (43%). Celui pour Les Républicains / UDI (18,8% parmi l’ensemble des votes exprimés) est plus important que la moyenne chez les proches de la CFE-CGC (35%) et ceux de la CFTC (28%), et celui pour le PS/PRG chez les proches de Sud-Solidaires et de la CFDT. La France Insoumise est de loin le premier parti choisi par ceux qui se disent proches de la CGT (29%) et de Sud-Solidaires (36%). A noter que le vote pour LREM arrive en 2 position chez les proches de la CGT (17%) et même en 1 position chez ceux qui se disent proches de Force Ouvrière (23%).
    • Enfin, si on compare les résultats du 1er tour des élections législatives et ceux du 1er tour de l’élection présidentielle, on note une forme de pérennité dans le choix des électeurs proches d’un syndicat, qui vaut pour l’ensemble des formations politiques[1]. Par rapport aux résultats d’une enquête similaire réalisée lors du premier tour de l’élection présidentielle, le 23 avril 2017, les candidats LREM réalisent même des scores supérieurs à celui d’Emmanuel Macron auprès de l’ensemble des personnes exprimant une proximité syndicale (+4), notamment auprès des proches de la CFE-CGC (+12), de FO (+8), de la CFTC (+7) et de la CGT (+5). Cela montre la capacité d’Emmanuel Macron à capter le vote des sympathisants des organisations syndicales, malgré le contexte de discussions autour de la nouvelle loi Travail et alors même qu’un Premier ministre et des ministres de droite ont été nommés au gouvernement.

    [1] http://harris-interactive.fr/opinion_polls/sondage-jour-du-vote-le-vote-au-premier-tour-de-lelection-presidentielle-de-2017-selon-la-proximite-syndicale/

    Le Rapport

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  • Cet article est reposté depuis Le blog de Roger Colombier.

    Le président de la République, son premier ministre et leur député-mathématicien Villani membres des Young Leaders en 2012 (Roger Colombier-24/06/2017)

    Mais qu'est donc cette association entre gens qui ne se fréquentaient pas soit disant jusqu'à la présidentielle de 2017? Réponse: La French American Fondation finance une formation, les « Young Leaders », réservée à une dizaine de jeunes surdiplômés chaque année. La promo 2012 comptait dans ses rangs les précédemment nommés. 

    Bon, me direz-vous des gens de droite qui fricotent entre eux, ce n'est pas nouveau sous le ciel de France. Non sans aucun doute, mais les très socialistes François Hollande et Pierre Moscovici ont aussi profité de la formation organisée par la French American Fondation. Tout comme les très droitiers Nicolas Dupont-Aignan et Laurent Wauquiez. Vous êtes surpris que bonnet blanc soit toujours égal à blanc bonnet?

     

    Macron, Philippe et Villani membres des Young Leaders en 2012

    La French American Fondation est connue pour sa formation, les « Young Leaders », réservée à une dizaine de jeunes surdiplômés chaque année. La promo 2012 comptait dans ses rangs le Président de la République, le Premier ministre et le mathématicien-député Cédric Villani. 

    Quel point commun entre Emmanuel Macron, François Hollande, Cédric Villani, Nicolas Dupont-Aignan, Pierre Moscovici, Edouard Philippe ou Laurent Wauquiez (1) ?
    Ils ont tous participé au programme américain de la French American Foundation des Young leaders.

    Cette fondation américaine née en 1976, officialisée par les présidents Valéry Giscard d’Estaing et Gérald Ford, a pour objectif « un dialogue actif » entre les deux pays. Le programme le plus connu reste celui des Young Leaders (les jeunes dirigeants) ou de jeunes français et américains issus de la politique, de la finance, de la presse « à fort potentiel de leadership et appelés à jouer un rôle important dans leur pays et dans les relations franco-américaines » fréquentent pendant deux ans les mêmes séminaires.

    Il ne s’agit pas de sombrer dans un délire « complotiste », ou un mauvais roman d’espionnage. Les Young Leaders ne sont pas un cercle secret destiné à gouverner le monde ou un centre de recrutement de la CIA.
    Comme dans tous les réseaux de ce genre, il s’agit avant tout de se bâtir un solide carnet d’adresse utile pour le reste de sa vie, de cultiver un certain entre-soi, et d’être certain de ne côtoyer que ceux qui acceptent les règles libérales du « business à l’américaine ».

    Macron, Philippe et Villani promo 2012

    C’est avant tout un outil du « soft power (2) » ou pouvoir doux que les Etats-Unis entendent exercer sur les pays qu’ils considèrent comme alliés. Ce programme des Young Leaders est né dans les années 70 quand l’antiaméricanisme (lié à la guerre du Vietnam, aux mouvements étudiants de la fin des années 60, à la construction de l’Union Européenne) est à son comble en France. Les Etats-Unis s’inquiètent alors de leur perte d’influence et de la montée des idées de gauche en rupture avec leurs orientations.
    Ils ont bien conscience que leur hard power (pouvoir dur) militaire, espionnage… ne pourra rien contre cette perte d’influence et ils mettent donc en place des alternatives pour reconquérir « les cœurs » des jeunes français prometteurs : valorisation, traitement à égalité avec les élites américaines, accès aux multinationales américaines, formations…
    Réservé à une dizaine de surdiplômés français, choisi par un mystérieux jury à partir d’une liste de plusieurs centaines de noms, ils ont vocation à occuper une position dominante dans leur domaine.
    Emmanuel Macron, président de la République, Edouard Philippe, Premier Ministre et Cédric Villani, mathématicien et député En Marche, font partie de la promotion 2012 des « Young Leaders ».

    Rêvaient-ils déjà à l’époque de faire ressembler le code du travail français à celui de leurs mentors américains ?

    Soft power américain

    L’expression anglaise soft power – ou puissance douce en français – désigne donc cette capacité d’influence et de persuasion d’un Etat auprès d’autres acteurs pour les conduire à penser de la même façon que lui ou à changer de comportement, de manière indirecte, en douceur, sans que ces autres acteurs aient l’impression d’y avoir été contraints.

    Depuis ce concept a été élargi notamment aux entreprises multinationales. Celles qui financent si généreusement la French American Foundation.

    Gabi Monnier

    1 – La liste des Young Leaders français est disponible sur Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/French-American_Foundation

    2 – Le soft power un concept du professeur américain Joseph Nye : https://fr.wikipedia.org/wiki/Soft_power

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  • Article reposté depuis le Blog de canaille-le-rouge

     

    Finalement, à lire pour mesurer les dérives possibles :

     

    délabrement et ruine intellectuelle

    Canaille le Rouge était dans la salle du congrès du PCF quand il fut élu secrétaire national .Nous n'étions qu'une poignée de présents atterrés à ne pas applaudir.

    Tous les autres, debout, à tout rompre.

    Il y a des photos et des vidéo.

    Qu'en disent les groupies d'hier toujours dans le cénacle voir près de l'assiette au beurre ?

    Déclaration de Robert HUE, Président du MdP (Mouvement des Progressistes)

    Les résultats des législatives : un défi démocratique !

    Une large majorité vient de confirmer à l’Assemblée nationale l’election du président de la République, Emmanuel Macron.

    Ainsi, des millions de Françaises et de Français ont voulu bousculer la vie politique du pays, lui donner un nouvel élan.

    Ces résultats constituent donc un véritable défi démocratique : à la fois un appel au renouveau mais aussi une exigence majeure de résultats attendus par les Françaises et les Français.

    La séquence politique inédite qui s’ouvre est à regarder avec confiance et lucidité.

    Elle porte à la fois une forte volonté de renouveau et de changement exprimée par le vote mais aussi une réalité politique à travers ceux qui n’ont pas voté dans le sens majoritaire ou ceux qui aujourd’hui n’ont pas trouvé le chemin des urnes.

    Ce soir, parmi la diversité des sensibilités des élus de La République En Marche, deux députés issus du MdP (Mouvement des Progressistes), investis sous les couleurs LREM, sont élus : Cécile Rilhac dans la 3e circonscription du Val d’Oise et Sébastien Nadot dans la 10e circonscription de la Haute-Garonne, ancien candidat du Mouvement des Progressistes à l’élection présidentielle.

    Je veux leur exprimer ma joie et ma fierté mais aussi les féliciter pour la formidable campagne qu’ils ont menée et le rassemblement qu’ils ont su constituer autour d’eux.

    C’est en toute loyauté et en toute indépendance que Sébastien Nadot et Cécile Rilhac vont prendre toute leur place au sein de la majorité présidentielle et parlementaire au service du pays et dans leurs circonscriptions auprès et avec leurs concitoyens.

    Paris, le 18 juin 2017

    source: http://canaille-le-rouge.over-blog.com

     
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    Ajoutées le 19 juin 2017

    Qui sont-ils ? Que disent-ils ? Que feront-ils ?
    A voir et écouter...

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  • Communiqué des JRCF (Jeunes pour la Renaissance Communiste en France) suite aux premiers résultats des législatives 2017

    Une chambre bleue : la réaction libérale à marche forcée

    Comme prévu, l’arnaque LREM aura fonctionné à merveille. Avec un total de plus de 400 députés LREM et Modem (entre 395 et 425 sièges selon les estimations actuelles) envoyés à l’Assemblée nationale, le président-banquier Macron se dote d’une majorité lui étant totalement acquise et parfaitement docile.  A ce propos, il suffit de voir les piètres performances des fameux candidats LREM issus de la « société civile » pendant la campagne, quand ceux-ci ne sont pas issus du monde de la finance et du grand patronat. Et ce, sans compter ceux qui, au PS comme à LR, sauront faire preuve de la plus grande soumission à sa politique de casse ultra-libérale des acquis sociaux et d’euro-destruction du Code du travail, de ce qu’il reste de la République et des acquis du CNR (retraites par répartition, sécurité sociale…). Les , aux côtés du PRCF, dénoncent cette assemblée croupion totalement illégitime, discréditée d’emblée par une abstention massive record de 58%. Il est des pays (notamment en Amérique du Sud…) où l’illégitimité de fait d’une telle représentation aurait été dénoncée, et le vote reconduit. Que Macron et sa clique de la « République en Marche » (arrière toute ?) n’en touche mot en dit long sur ce qu’il reste de la démocratie en France : un paillasson sur lequel les puissants et les tricheurs de l’oligarchie, soutenus par un appareil médiatico-politique aux ordres ne se cachant même plus de mettre en avant ses poulains, s’essuient les bottes allégrement.

    La France Insoumise et le PCF formeront, si on les additionne, un petit groupe d’environ 30 députés. Si le résultat peut paraître décevant au premier abord, face à une assemblée antipopulaire et antinationale, rappelons tout de même qu’un tel score était, au lendemain du premier tour, loin d’être acquis. Pour cela, nous les félicitons. Une telle formation reste extrêmement fragile du fait de l’état de mutation avancée du PCF, ayant malheureusement abandonné la franche critique de l’UE et en état de social-démocratisation avancée.

    Le réactionnaire FN est crédité d’environ 4 à 6 députés.

    Quoiqu’il en soit, aussi nombreux que soient les députés majoritaires LREM, ils ne sauraient en rien se targuer de représenter le peuple français, et encore moins d’avoir bénéficié d’un vote « plébiscitaire ». Le taux d’abstention écrasant de 58% témoigne d’un profond réservoir de mécontentement, et de désespoir, d’une large franche du peuple de France ayant eu l’impression (à juste titre) de s’être fait voler l’élection. Malgré cela, le pouvoir absolu acquis par Macron à l’Assemblée lui permettra de s’atteler, et ce dès les premières semaines, à la casse progressive par ordonnance de nos acquis sociaux et républicains, hérités de 1936 et de 1945.

    Face à l’euro-fascisation en Marche, prévoyant l’intégration d’un état d’urgence radicalisé dans le droit permanent, face à la casse de nos services publics, sociaux et à la désindustrialisation du pays commandée par la Commission et par Bruxelles, face à la politique internationale interventionniste et ultra-impérialiste calquée sur l’OTAN, les JRCF et leurs ainés du PRCF appellent tous les progressistes, républicains et militants franchement communistes à construire SANS ATTENDRE la convergence des forces politiques et syndicales nécessaires à la renaissance d’un véritable Parti communiste, et à la construction d’une ligne internationaliste, antifasciste et patriotique de à l’U.E libérale et à l’ubérisation à marche forcée de la grande bourgeoisie, de plus en plus totalitaire.

    Camarade, l’avenir de la patrie républicaine et des travailleurs est en danger…

    Camarades, rejoignons-nous et organisons-nous !

    SOCIALISME OU LA MORT ! NOUS VAINCRONS !

    source : http://jrcf.over-blog.org/2017/06/communique-des-jrcf-jeunes-pour-la-renaissance-communiste-en-france-suite-aux-premiers-resultats-des-legislatives-2017.html

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  • législatives2017 : 57% d’abstention, les Français refusent de soutenir Macron et LREM, Percée de la gauche de gauche

    L’enseignement définitif du 2nd tour de ces c’est la très forte augmentation de l’abstention. Avec 57%, c’est un nouveau record qui témoigne du refus des français de soutenir Macron et son parti recyclant les caciques du PS et des LR pour poursuivre la politique d’exploitation, de guerre sociale ordonnées par l’UE et le MEDEF qui a fait la preuve qu’elle plonge les travailleurs dans le chômage, la précarité, la pauvreté et conduit à détruire la Nation.

    D’après les résultats estimés par les instituts de sondage, le bloc / réalise une véritable percée à l’Assemblée Nationale avec 19 députés pour la et 11 pour le . soit trois fois plus que les 10 députés front de gauche élus en 2012.

    Il apparait également que contrairement à la propagande médiatique, les candidats de LR En Marche se sont révélés incapables de barrer la route au front national.

    Les projections en sièges à 20H – IPSOS STERIA

    • PCF :10
    • : 18
    • PS : 33
    • PRG : 3
    • Divers Gauche12
    •  LR EM : 311
    • MODEM : 44
    • LR : 104
    • UDI :17
    • Divers droite :7
    • FN : 8
    • Autres : 10

    Le sondage sortie des urnes IPSOS STERIA confirme par ailleurs la nette opposition des français à Emmanuel Macron :

    • 63% des français ne font pas confiance à Macron pour “réformer” le code du travail alors qu’il veut détruire le code du travail avec une loi travail 2.0 par ordonnance
    • 58% des français jugent que le recours aux ordonnances pour réformer le code du travail est une mauvaise chose.
    • 63% des français ne font pas confiance à Macron pour “réformer” la fiscalité, alors qu’il veut supprimer l’ISF pour les riches et augmenter la CSG pour les travailleurs.
    • 57% ne lui font pas confiance pour “la moralisation de la vie publique”

    Seul 49% des français jugent qu’une majorité LR EM à l’Assemblée une bonne chose, dont seulement 11% une très bonne chose soit moins que les 20% qui jugent que c’est une très mauvaise chose. Seul 11% des français adhèrent aux annonces de Macron et de son gouverement tandis que 33% s’y opposent déjà.

    François Ruffin serait élu dans la Somme.

     

    Des résultats qui démontrent le caractère antidémocratique, permettant à une minorité de tenir la majorité à l’Assemblée.

    Avec moins de 15% des électeurs inscrits ayant voté pour leurs candidats au premier tour des législatives, et moins de 18% pour Macron au premier tours de la présidentielle, LR EM obtiendrait 311 députés soit 54% des sièges, et même 61,5% des députés si on lui ajoute ceux du MODEM.

    L’application strictement proportionnelle des résultats du premier tour de la présidentielle, élections où a contrario des législatives une large majorité des français se sont prononcés aurait lui donner les résultats suivant :

    • LR EM : 139
    • FN : 123
    • FI / PCF / Ext Gauche : 123
    • LR : 115
    • PS : 27
    • autre : 40

    La carte des résultats :

    source: initiative-communiste.fr

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  • Les résultats du second tour

    dans la 2ème circonscription du Finistère (Brest Ville)

    Participation 44.08%
    (contre 51,81% au 1er tour)
    Elu
    M. Jean-Charles LARSONNEUR
    La République en marche
    18 638 voix soit 59,58% des exprimés et 23,98% des inscrits
    (au 1er tour JC LARSONNEUR avait réuni  15 764 voix, soit 39,99% des exprimés et 2O,28% des inscrits
    Il a donc progressé de 2874 voix)
     
    M. Pierre-Yves CADALEN
    La France insoumise
    12 646 voix,soit 40,42% des exprimés et 16,27% des inscrits
    (au 1er tour PY CADALEN avait réuni
    5 954 voix, soit 15,10% des exprimés et 7,66% des inscrits
    avec +6692 il a donc plus que doublé ses voix
    démontrant la capacité à rassembler de la France insoumise)
     
    Votes blancs
    2 851 voix soit 8,32% des votants et 3,67% des inscrits
     
    Votes nuls
    125 voix soit 0,36% des votants et 0,16% des inscrits
    Inscrits   Abstentions      Votants     Exprimés
    77 724 55,92%   43 464 44,08%   34 260 91,31%   31 284
    Mise à jour : 18/06/2017 à 23h20 (Source : Ministère de l'intérieur)
     
     
    JC LARSONNEUR (LREM): 18 638 voix et 23,98% des inscrits
    PY CADALEN (FI): 12 646 voix et 16,27% des inscrits
    BLANCS,NULS ET ABSTENTIONS: 46 316 voix et 59,59% des inscrits
     
    Quelle légitimité a Mr LARSONNEUR pour voter la destruction du  code du travail ou l'introduction des dispositions de l'état d'urgence dans la loi ordinaire ??
     
     
     

    Rappel des résultats du premier tour

    Participation 51.81%
     
    Ballotage-M. Jean-Charles LARSONNEUR (La République en marche)
    15 764 voix et 39,99%des exprimés
     
    Ballotage-M. Pierre-Yves CADALEN (La France insoumise)
    5 954 voix et 15,10% des exprimés
     
    Mme Patricia ADAM (Parti Socialiste)
      5 559 voix et 14,10% des exprimés
     
    Mme Véronique BOURBIGOT (Les Républicains)
      4 612 voix et 11,70% des exprimés
     
    Mme Karine LÉAL (Front national)
    2 865 voix et 7,27% des exprimés
     
    Mme Nathalie CHALINE (Europe Écologie Les Verts)
     1 203 voix et 3,05% des exprimés
     
    M. Eric GUELLEC (Parmti communiste français)
     624 voix et 1,58% des exprimés
     
    M. Christophe MONNIER (Parti chrétien-démocrate)
     596 voix et 1,51% des exprimés
     
    Mme Colette KERRAIN (Oui la Bretagne)
    419 voix et 1,06% des exprimés
     
    M. Jean-François LABIAU (Parti animaliste)
     365 voix et 0,93% des exprimés
     
    M. Patrick MERDY  (100% Bretagne)
     298 voix et 0,76% des exprimés
     
    M. Barthélémy GONELLA (Nouvelle Donne)
     291 voix et 0,74% des exprimés
     
    M. Gaëtan SEGALEN (Union Populaire Républicaine)
     278 voix et 0,71% des exprimés
     
    M. André CHERBLANC (Lutte Ouvrière)
    264 voix et 0,67% des exprimés
     
    M. Gilles LE ROUX (Parti blanc)
    175 voix et 0,44% des exprimés
     
    M. Roger CALVEZ (Parti ouvrier indépendant démocratique)
    155 voix et 0,39% des exprimés
     
    Votes blancs
     827 voix et 2,05% des votants
     
    Votes nuls
    20 voix et 0,05% 
     
     InscritsAbstentionsVotantsExprimés
    77 724 48,19%    37 455 51,81%   40 269 97,90%    39 422
     
    Mise à jour : 13/06/2017 à 10h33 (Source : Ministère de l'intérieur)
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  • Ajoutée le 18 juin 2017

    Le dimanche 18 juin 2017, Jean-Luc Mélenchon prenait la parole au soir du second tour des élections législatives. Il a expliqué que l'abstention avait "une signification politique offensive" et qu'elle était un véritable "grève générale civique". Jean-Luc Mélenchon a appelé à transformer cette "énergie disponible" pour faire la révolution citoyenne. Il a dit que le gouvernement Macron n'avait pas la légitimité pour faire le "coup d'État social" qu'il prépare ni pour introduire l'état d'urgence dans le droit commun et a appelé à la tenue de référendums pour trancher sur ces questions. Il a également affirmé que "pas un mètre du droit social ne serait cédé sans lutte". Jean-Luc Mélenchon a appelé enfin à la formation d'un "nouveau front populaire politique, social et culturel" et a annoncé son élection dans la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône.

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