• Les communistes du PRCF un soutien critique et dynamique au candidat de la "France Insoumise", Jean-Luc Mélenchon

     

    Les communistes du PRCF un soutien critique et dynamique au candidat de la "France Insoumise", Jean-Luc Mélenchon

    Quimper-Dimanche 26 février 2017

     

    Présidentielle.

    Le printemps des «tracteurs»

     

    Les communistes du PRCF un soutien critique et dynamique au candidat de la "France Insoumise", Jean-Luc Mélenchonéchanges impromptus entre René Isaac et Bastien Pochart,les deux « insoumis » qui encadrent Jean-Marc Tanguy,Catherine et Véronique, soutiens de Benoît Hamon.

    À deux mois du premier tour de la présidentielle, la campagne rentre dans sa phase active sur le terrain. Si, à gauche, on mouille le maillot depuis déjà longtemps, on sent toujours un flottement du côté des Républicains. D'autant qu'à Quimper, aucun leader n'avait soutenu François Fillon avant le premier tour. Mais ce n'est pas fini et nous y reviendrons.

    Mais où sont les Fillonistes ? Ce samedi, en fin de matinée, au centre névralgique du tractage à Quimper, pas l'ombre d'un militant tendant le document de campagne du candidat de droite. Il y a bien des partisans de Hamon, de Mélenchon, des communistes dissidents, mais pas de Républicains, ni d'ailleurs, de Macroniste. « Si, si, dit un "tracteur" socialiste, en montrant un grand document orné du portrait de François Fillon sous le titre "Le courage de la vérité". Un militant était assis à la terrasse d'un bar avec son paquet de tracts, l'air dépité. Et il est parti ». Les responsables Républicains quimpérois s'étaient, il est vrai, déclarés pour Juppé (massivement), Sarkozy et même Le Maire (le maire) lors de la primaire. Pas un soutien à François Fillon. Cela explique peut-être le peu de troupe disponible pour tracter à deux mois du premier tour de la présidentielle. À gauche, on ne ménage pas sa peine. Une dizaine de « tracteurs » revendiqués du côté de Mélenchon comme du côté de Hamon ce samedi matin au centre-ville. Ils se côtoient sur l'espace central entre les halles et la galerie Kéréon.

    L'avenir en commun ?

    « Nous sommes là tous les samedis depuis la campagne des primaires à gauche, souligne Jean-Marc Tanguy, chef d'orchestre de la campagne locale. Aujourd'hui nous avons aussi une équipe à Kermoysan et demain dimanche au Braden ». Il salue René Isaac, une vieille connaissance, qui tend ses documents : « L'avenir en commun » signé Mélenchon. Hum ! Le slogan a du mal à passer. « J'ai été militant socialiste pendant des décennies, affirme René Isaac. J'ai quitté le PS l'an passé. Aujourd'hui, je suis insoumis à tous les niveaux. Le quinquennat de François Hollande a beaucoup déçu. Je pense que Mélenchon aura du mal à se mettre d'accord avec Hamon ». À ses côtés, Bastien Pochart, une vingtaine d'années. « Une alliance avec les socialistes obligerait aussi à supporter la droite de ce parti, constate-t-il. Mais c'est vrai que l'on entend beaucoup de gens espérer que les deux vont se rapprocher ». « La question est de savoir si les projets convergent ou pas », commente Jean-Marc Tanguy. « Ils sont d'accord sur l'essentiel, ajoute René Isaac. Mais je n'entends pas Hamon parler de VIe République ». « Hamon n'est pas un homme providentiel, répond Jean-Marc Tanguy. Sa façon d'être dans la campagne le propulse déjà dans cette VIe République ». « On n'arrête pas de construire l'image d'un Mélenchon homme providentiel, dit Bastien Pochart. Quand c'est son équipe qui s'exprime pour détailler le chiffrage de son projet, on n'en parle pas ». « Dans l'état actuel, je ne vois pas d'alliance entre les deux », conclut René Isaac.

    « Un non-sens absolu »

    Les militants se résignent-ils à l'absence de leur candidat au deuxième tour de la présidentielle, faute d'accord à gauche ? « Non, même s'il n'y a pas d'accord, ce n'est pas perdu, dit Jean-Marc Tanguy. De toute façon la politique ce n'est pas de l'arithmétique : une alliance n'implique pas l'addition des votes. Et, ce qui ressort aujourd'hui, c'est l'incertitude d'énormément de personnes sur leur vote ». Un peu plus loin, place Terre-au-Duc, ce sont encore des militants de gauche qui tendent la feuille. Encore des déçus. « J'ai été 40 ans au Parti communiste » affirme Claude Le Moguen, qui est accompagné par Huguette Murat. Ce samedi le duo distribue des documents du Pôle de renaissance communiste en France. « Nous sommes pour quatre sorties, résume le militant du PRCF. Sortie de l'Union européenne, de l'euro, de l'Otan et du capitalisme. Le candidat le plus proche de nous, c'est Mélenchon ». Par contre, pas question de parler d'alliance avec le PS. « Ce serait un non-sens absolu. La gauche populaire et radicale a trop servi de marchepied aux socialistes. Combien de fois ils nous ont fait le coup avant d'appliquer ensuite une politique de droite ? ».

     
    Ronan LARVOR
    source: letelegramme.fr

     

     

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