• Lesneven. Une cinquantaine de membres du personnel du centre hospitalier en débrayage (OF.fr-3/03/20-17h23)

    Lesneven. Une cinquantaine de membres du personnel du centre hospitalier en débrayage (OF.fr-3/03/20-19h)

    Conditions de travail dégradées, absence de dialogue social : une cinquantaine de militants CFDT des trois Ehpad de Lesneven (Finistère), ont débrayé, ce mardi 3 mars 2020, sur le site du Dorguen.

    Conditions de travail dégradées, absence de dialogue social, une cinquantaine de salariés des trois Ehpad ont tenu à dire leur ras bol, ce mardi 3 mars 2020, à Lesneven (Finistère). Si l’initiative du mouvement venait de la CFDT, ceci n’a pas empêché quelques militants CGT de les rejoindre, montrant ainsi leur solidarité.

    « Rappel sur les temps de récupération ou de congé, des conditions de travail dégradés, arrêts de travail non remplacés, pression de la hiérarchie » : Karine Corlosquet et Véronique Pennec faisaient toute une liste de réalités vécues tous les jours au sein des trois établissements d’hébergements pour personnes âgées dépendantes.

    Tout le personnel est concerné

    Le personnel présent venait de la cuisine, de la médecine, de la logistique. Sans oublier quelques familles de résidents qui avaient également tenu à dire toute leur approbation avec ce mouvement. 

    Pour faire état de certaines conditions de travail, les deux déléguées CFDT donnaient en exemple : « Des plannings qui peuvent changer dans la journée. D’où une pression constante, avec cette peur de ne pas y arriver. » 

    Parlant également « des remplacements, où on nous dit qu’il y aura tirage au sort si on ne choisit pas nous-même des noms de collègues, qui seront donc pénalisés ».

    Pas de retour de la direction

    Les salariés dénoncent aussi les changements de roulement de travail et la réorganisation mise en place sans concertation avec les équipes. Christelle Kermaïdic, de la CFDT santé sociaux départemental, parle d’inquiétude pour le centre hospitalier de Lesneven : « Cela fait plus d’un an que rien ne bouge. Il va bien falloir qu’un jour, la direction nous écoute. Quand nous sommes, comme aujourd’hui, dehors, avec nos drapeaux. C’est un échec. »

    Une partie du problème ? Faire partie du centre hospitalier de Brest. « C’est lui, l’enfant-roi. Nous, on nous prend pour moins que rien. »

    Les délégués CFDT nuancent leurs propos. « La direction nous accorde des rendez-vous au niveau local. Mais tout cela sans retour. Puisque la direction générale ne daigne même pas répondre à nos sollicitations, encore moins à nos mails. »

    source: https://www.ouest-france.fr/

    « Réforme des retraites : la mobilisation se poursuit à Brest (LT.fr-3/03/20-12h51)Un flashmob pour défendre les droits salariaux des femmes (LT.fr-4/03/20-7h) »
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    Tags Tags : ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :