• Ligne Morlaix - Roscoff. La rénover coûterait 40 millions d'euros (LT.fr-30/06/2016)

    Qu'une étude sur le chiffrage des travaux ait été menée, ça va dans le bon sens », apprécie Sylvie Fillon, présidente de l'association de promotion de la ligne Morlaix - Roscoff.

     Rénover la ligne ferroviaire entre Morlaix et Roscoff coûterait 40 millions d'euros. C'est le résultat d'une analyse menée par SNCF Réseau. L'association qui milite en faveur de ce tronçon ferroviaire attend désormais qu'une étude socio-économique soit rapidement réalisée.

    Elle était attendue depuis plusieurs mois par l'association de promotion de la ligne entre Morlaix et Roscoff (APMR). Les conclusions de l'étude menée par SNCF Réseau, sur ce tronçon ferroviaire dégradé en raison d'un passif d'entretien de plusieurs dizaines d'années, ont finalement été dévoilées mardi après-midi à la gare de Morlaix. Elles indiquent que la rénovation complète des 25 km entre les deux cités coûterait 40 M€. En détail, les travaux sur les voies reviendraient à 20 M€. Au niveau du viaduc de Penzé, 15 M€ seraient nécessaires pour changer le tablier du pont (le support est en bon état). Enfin, il faudrait compter 5 M€ pour divers points, notamment la mise en accessibilité de la gare de Roscoff et la suppression de passages à niveau.

    « 40 M€, c'est rien »

    40 M€, une somme qui apparaît conséquente au premier abord. « Ce n'est pas beaucoup. C'est même rien par rapport à la ligne à grande vitesse dont le kilomètre de rénovation coûte entre 15 et 30 M€ », analyse Sylvie Fillon, la présidente de l'APMR, association créée il y a un an par crainte de fermeture de la ligne. « Que cette étude, diligentée par le conseil régional, ait pu enfin être menée, ça va dans le bon sens », poursuit-elle, sans s'enflammer pour autant. Car ça ne veut pas dire que ces travaux seront réalisés un jour. « Rien n'est joué. Ce qu'il faut désormais, c'est passer à la deuxième étape. Qu'une étude socio-économique soit également réalisée ». Et pour Sylvie Fillon, il ne faut pas traîner. « Avec la réduction de la vitesse du train à 40 km/h en octobre dernier, le temps presse », insiste la présidente, toujours aussi persuadée que ce tronçon possède un véritable potentiel. « À condition d'attirer d'autres flux d'usagers, comme les scolaires ou les enseignants, par exemple ». Sans oublier de jouer la carte du tourisme, autre levier, selon elle, pour revigorer les 25 km entre Morlaix et Roscoff.

    Ronan Tanguy
    Source: letelegramme.fr
    « Loi travail: la CGT coupe l'électricité des parlementaires socialistes (fr.sputniknews.com - 29/06/201Rencontre avec le Premier ministre et la ministre du Travail-Intervention liminaire de la délégation CGT (cgt.fr-29/06/2016) »
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