• Lorient (56). Un millier de « copains » anti-OGM ont manifesté (OF.fr-15/05/21-19h24)

    Trois die-in, trois simulations de décès collectifs, ont été organisés sur le trajet de la manifestation, ce samedi 15 mai à Lorient.Trois die-in, trois simulations de décès collectifs, ont été organisés sur le trajet de la manifestation, ce samedi 15 mai à Lorient. 

    Il y avait moins de monde qu’il y a deux ans, ce samedi 15 mai dans les rues de Lorient, pour dénoncer les dérives de l’agrochimie. Mais deux discours très offensifs, de Joël Labbé et René Louail.

    Les années et les marches passent, mais les slogans changent peu. En revanche, la participation à cette nouvelle mobilisation annuelle contre les OGM, les pesticides, Monsanto-Bayer et l’agrochimie a fondu de moitié : un millier de manifestants ce samedi 15 mai à Lorient (Morbihan). Ils étaient le double en 2019. Une marche pour quoi faire d’ailleurs ? Pour opérer une prise de conscience collective, montrer que nous sommes victimes mais aussi acteurs de nos pollutions, résumaient les organisateurs.

    Bon enfant mais pas bisounours pour un sou, le long cortège s’est plié, chemin faisant, à trois die-in, des simulations de décès collectifs, les silhouettes au sol étant détourées à la craie et arrosées de faux glyphosate. On ne peut plus attendre, clamaient les tribuns à l’issue de la marche. Pour autant, la situation a-t-elle évolué à commencer par Lorient, la grande porte d’entrée de l’importation de soja sud-américain à 80 % transgénique, interrogeait le sénateur écologiste Joël Labbé ?

    Avant la marche et les prises de parole, les manifestants ont chanté sur le parvis du Théâtre de Lorient. 

    Contourner le système

    Nous nous heurtons à un système hyperverrouillé ​se répondait l’élu. Et de prôner la méthode du contournement ​en installant plus de maraîchers et de paysans respectueux de l’environnement œuvrant dans des ateliers de taille humainement acceptable​, et auprès desquels les consommateurs achèteront directement leurs produits. Un moyen, pas le seul, pour affaiblir ceux d’en face qui récupèrent le bio : mais ce n’est pas le vrai bio car ils sont toujours dans une logique de business.

    Figure du syndicalisme paysan breton, René Louail lui emboîtait le pas : Il faut changer de paradigme, cesser de subventionner ces gens qui nous empoisonnent. Optimiste, il assure que l’on peut arrêter les pesticides dans les cinq ans qui viennent, les importations de soja OGM dans les dix ans​.

    Mais d’ici là, il faudra avoir le courage de confronter nos idées avec ceux qui ne pensent pas comme nous​. Et peut-être inviter les copains, les manifestants massés autour de lui, à repasser à l’action non violente​, de type blocage de port ou arrachage de plants. Parce qu’on ne peut plus imposer ce modèle agricole contre la société​.

    Yvan DUVIVIER

    source: https://www.ouest-france.fr/

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