• Lorient (56). Une première épicerie zéro déchet (OF.fr-06/07/20-7h22)

    Aurélia Aubaud et Thibault Ruiz se préparent à l’ouverture de leur épicerie en vrac au 22, avenue de La Perrière.
    Aurélia Aubaud et Thibault Ruiz se préparent à l’ouverture de leur épicerie en vrac au 22, avenue de La Perrière.
     
    Aurélia et Thibault lancent la première épicerie bio en vrac à Lorient (Morbihan). Lucie Au Vrac ouvre mardi 7 juillet 2020, à 10 h, au 22, avenue de La Perrière.

    « Humanité, proximité et rencontre », sont les trois mots d’ordre de Thibault Ruiz et Aurélia Aubaud, cofondateurs de Lucie Au Vrac. Originaires du Sud-Ouest, ces deux amoureux de la Bretagne ouvre le 7 juillet la première épicerie en vrac de Lorient, au 22, avenue de La Perrière. À la vente, du salé, du sucré, des gâteaux, des boissons, des fruits et légumes de saisons, mais aussi des produits d’hygiène et d’entretien. Un espace restauration avec terrasse est également prévu.

    À l’origine du projet, une volonté : « Le zéro déchet ! Dans notre quotidien perso, on s’y tient le plus possible. On avait envie de partager cette initiative et nos conseils en les intégrant dans un projet professionnel », assure Aurélia. Les clients seront invités à apporter leurs bocaux ou paieront une consigne. Une ambition qui se reflète jusque dans l’esprit du lieu. « On a fait beaucoup de récup’, notamment pour la vaisselle et les meubles. Tout vient de la famille, du Comptoir du réemploi ou de notre menuisier, à Locmiquélic », reprend-elle.

    Valoriser les producteurs locaux

    Face aux Biocoop et aux supermarchés, Aurélia et Thibault sont fiers de s’inscrire dans la tendance du commerce de proximité. « On fait ça avant tout pour le plaisir de rencontrer nos clients et nos producteurs, de goûter, d’échanger », assure Thibault. Ancien employé dans la laiterie de Kerguillet, aujourd’hui localisée à Plouay, il s’occupe de dégoter les producteurs avec un objectif : « Privilégier le local. Éventuellement le national et quand on n’a vraiment pas le choix, on importe d’un peu plus loin. Pour le café par exemple, parce qu’il y a une demande ».

    Une offre uniquement végétale

    Dernier engagement des nouveaux commerçants : le végétal. Vous ne trouverez ni viande ni poisson chez Aurélia et Thibault. Pour la périgourdine qui a longtemps travaillé dans la restauration, c’est à la fois une évidence et un challenge. « Je proposerai des plats traditionnels revisités, comme le tofu’s & chips de Marie Laforêt ! », s’enthousiasme-t-elle.

    Une chose est sûre. « Lucie au Vrac » fait de la résistance. « Dans ce monde dominé par l’agriculture conventionnelle, c’est une forme de militantisme », admet Aurélia.

    Émilie JULLIEN

     

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