• Douarnenez. Débrayage chez Eolane pour une revalorisation salariale  (LT-24/03/2017)

    85 salariés du site Eolane de Douarnenez, qui fabrique des cartes électroniques et des équipements de communication, ont débrayé une heure ce vendredi après-midi. Ils étaient déjà 75 vendredi dernier. Alors que les négociations annuelles obligatoires (NAO) sont engagées, le personnel mobilisé réclame une hausse de 3% des salaires, avec un plancher de 60 €, et une prime d'intéressement de 1.000 €. La direction propose de son côté une augmentation de 0,75%, avec un plancher de 20 €, et n'évoque pas de prime d'intéressement. "Nos demandes sont légitimes, nous sortons d'une année 2016 sans aucune progression de salaire, alors que l'entreprise tourne bien, avec 2,2 millions d'euros de résultats l'an passé", souligne Marc Le Meil, délégué syndical CGT.

    source: letelegramme.fr
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  • Groupe SNEF. Mouvement de grève à partir de lundi  (LT 25/03/2017)Les salariés du groupe SNEF de Quimper, Brest et Lorient sont appelés à un mouvement de grève à partir de lundi à l'appel de la CGT. Le syndicat revendique une augmentation des salaires de 4 % avec un minimum de 100 € par personne, évoquant des « négociations annuelles obligatoires désastreuses. La direction ne souhaite pas rouvrir le dialogue social ». La grève est annoncée dès 8 h lundi devant les agences et les chantiers.
     
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  • Quimper- > Toutes les communes > Quimper Météo Avis de décès Cinéma Agenda Groupe Pierre Le Goff. Débrayage suivi pour le maintien d'une prime  (LT 24/03/2Pvingt cinq salariés ont débrayé, hier matin, durant deux heures. Une nouvelle action est prévue ce matin.

     par Jacky HAMARD
     
    Comme dans l'ensemble des sites du groupe Pierre Le Goff dans le Grand Ouest, le débrayage de deux heures, hier matin, a été très suivi à Quimper. Les salariés refusent les nouvelles règles concernant la prime annuelle de 1.250 €.
     
    Les syndicats demandaient 3 % d'augmentation, la direction n'en a accordé que 0,6 %. Les négociations annuelles sur les salaires se sont soldées par un constat de désaccord. Ce n'est cependant pas pour cette raison que la quasi-intégralité des salariés du site de Quimper a débrayé, hier matin, entre 9 h et 11 h, comme leurs homologues de Rennes, Le Mans, Nantes, Tours, Tréflaouénan.
     
    Prime supprimée après 15 jours d'arrêts de travail
     
    La direction Grand Ouest du groupe Le Goff, spécialiste des produits d'entretien désormais dans le giron de l'anglais Bunzl, a décidé de modifier les conditions d'attribution de la prime annuelle de 1.250 €. « Depuis trois ans, nous avons 750 € garantis et 500 € en fonction du chiffre d'affaires. La direction Grand Ouest a annoncé qu'elle ne serait plus versée à un salarié en cas d'arrêt maladie de plus de quinze jours », explique Annie-Pierre Le Nouy, déléguée Force ouvrière, une mesure ne concernant que les employés.
     
    « L'équivalent d'un treizième mois... »
     
    « Nous voulons conserver le système actuel, que la prime soit versée au prorata du temps de présence », précise-t-elle. « La prime représente 100 € par mois, le prix d'un chariot de course, l'équivalent d'un 13e mois », ajoute-t-elle. Pas de raison économique à cette décision selon FO, « le groupe est sain, il progresse » mais une volonté de lutter contre l'absentéisme. « Nous ne sommes pas contre des contrôles », affirme le syndicat.
     
    Nouveau débrayage ce matin

    « Le Grand Ouest représente la plus grande entité du groupe PLG en France. La direction veut lutter contre l'absentéisme. Elle commence donc par le Grand Ouest en se disant que, si cela marche, elle pourra l'étendre partout », commente au siège, à Saint-Aignan, près de Nantes, le comité d'entreprise CFDT. Contactée, la direction n'a pas donné suite à notre appel. Un nouveau débrayage est prévu ce matin alors qu'une réunion du comité d'entreprise pour le Grand Ouest est prévue le 30 mars.

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  • Les salariés du Groupe Pierre Le Goff à Quimper ont débrayé deux heures ce jeudi matin.Les salariés du Groupe Pierre Le Goff à Quimper ont débrayé deux heures ce jeudi matin.

     Au moins vingt-cinq salariés quimpérois de la société Groupe Pierre Le Goff ont cessé le travail pendant deux heures ce jeudi matin. Les nouvelles règles pour bénéficier de la prime annuelle les inquiètent.

    Force ouvrière et CFDT appellent les salariés du Groupe Pierre Le Goff Grand ouest (groupe Bunzl) à débrayer ce jeudi et vendredi.

    L’appel a été bien suivi à Quimper où vingt-cinq salariés ont cessé le travail entre 9 h et 11 h. Les chauffeurs en livraison auraient également suivi le mouvement.

    Le conflit s’inscrit dans un contexte des négociations annuelles. "Nous demandons une augmentation de salaire de 3 % et la direction propose 0,6 % rapporte Annie-Pierre Le Nouy, élue Force ouvrière. Mais le conflit est provoqué par une autre mesure. Les salariés qui seraient en arrêt maladie plus de quinze jours dans l’année pourraient perdre la prime annuelle de 1 250 €."

    Un comité d’entreprise doit avoir lieu le 30 mars.

    source: ouest-france.fr

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  • Une pétition sur change.org ayant réuni près de 9 000 signataires, les organisateurs espèrent beaucoup de monde à la marche citoyenne en soutien au personnel du centre de Perharidy, samedi à 10 h 30,Une pétition sur change.org ayant réuni près de 9 000 signataires, les organisateurs espèrent beaucoup de monde à la marche citoyenne en soutien au personnel du centre de Perharidy, samedi à 10 h 30,

     

    Il devrait y avoir du monde dans la rue, ce samedi matin à Roscoff. Une marche citoyenne est prévue en soutien au personnel du centre de Perharidy, menacé par une réforme du financement des soins. Ils sont 600 à y travailler.

    Une pétition sur change.org ayant réuni près de 9 000 signataires, les organisateurs espèrent beaucoup de monde à la marche citoyenne en soutien au personnel du centre de Perharidy, samedi à 10 h 30, au départ de la gare de Roscoff.

    33 % de budget en moins

    La mobilisation est très forte depuis l’annonce, en début d’année, d’une réforme du financement pour les établissements de soins de suite et réadaptation (SSR).

    Si elle est appliquée en l’état, le centre pourrait voir son budget amputé de 33 % sur cinq ans. « Le nouveau mode de calcul ne valorise qu’une seule pathologie, ne tenant donc aucun compte des autres soins réalisés », explique l’intersyndicale CFDT-CFE-CGC-CGT-Sud de la Fondation Ildys, citant l’exemple « d’un patient obèse, amputé et dialysé ».

    600 salariés à Roscoff

    Avec un très probable impact sur la masse salariale, 600 salariés sur les deux sites de Perharidy et Saint-Luc, sans compter les emplois indirects.

    L’intersyndicale « demande au gouvernement que la dotation modulée à l’activité, telle qu’elle est mise en place depuis le 1er mars, soit abandonnée ou modifiée pour les SSR spécialisés comme le centre de Perharidy ».

    De nombreux élus devraient également prendre part à la marche.

    source: ouest-france.fr/

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  • Notre système de protection sociale, de santé : un enjeu de société qui nécessite la mobilisation de tous

    Les politiques mises en oeuvre depuis des années visent à la destruction de notre système de protection sociale basé sur la solidarité, et à son remplacement par l'assurantiel, le chacun pour soi, pour le plus grand profit de quelques-uns.

    Dans cette voie, le gouvernement actuel, avec sa ministre Marisol Touraine, a mis en place au 1er mars un système de tarification en fonction des actes effectués. Ce système fait franchir un nouveau pas vers la marchandisation de la santé, des soins et de réadaptation. Elle conduit les établissements à se positionner sur les secteurs à "rentabilité maximum".

    La modification du mode de financement des établissements de santé met en péril l'existence  des établissements très spécialisés tels que le centre de Perharidy à Roscoff, la pédiatrie de la Fondation Ildys et le centre de Kerpape à Ploemeur.

    Pour Roscoff Perharidy, c'est 33 % de ressources en moins, c’est-à-dire – 10 millions d’euros. Des prévisions qui menacent lourdement l’avenir du site et ses 600 emplois, ainsi que tous les emplois induits.

    Une pétition est en cours sur Change.org. Elle a déjà recueilli près de 9000 signatures: pour signer cliquer: ICI-Pétition " Sauvons le centre de Perharidy à Roscoff (Finistère)"

     

    Samedi 25 mars-10 h 30- soyons nombreux à Roscoff

    pour dire stop à la casse

    exiger un système de soins de qualité sur tout notre territoire.

     

    L'Union Locale CGT de Landerneau-le 21/03/2017

    source : http://cgt-landerneau.over-blog.com

     

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  • Mardi, le conseil de surveillance de l'hôpital, destiné à valider la fusion avec Lorient n'a pas pu se réunir, bloqué par les syndicats CFDT et CGT soutenus par les agents. L'instance est à nouveau convoquée vendredi, à 14 h 30. La section CFDT de l'hôpital « invite la population quimperloise et son agglomération à se mobiliser pour participer à "l'opération blocage du conseil de surveillance"... Monsieur Quernez, président du conseil de surveillance et maire de Quimperlé, n'entend pas et impose l'abandon de souveraineté de l'hôpital pour le sacrifier au Centre Hospitalier Bretagne-Sud ». La CFDT fixe un rendez-vous « à tous les usagers sur le site de la Villeneuve à partir de 14 h, pour se rendre ensuite à la réunion du conseil de surveillance, qui doit se dérouler à la salle Saint-Michel au premier étage (bâtiment administratif). Aucune banderole syndicale ne sera de sortie. Cette action est prévue pour laisser de la place à chaque citoyen qui a également le droit de s'exprimer sur le futur devenir de son hôpital de proximité », indique le syndicat.

    source: letelegramme.fr
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  • Brest-DCNS. « Des reculs sociaux importants » (LT-23/03/2017)Trois cent cinquante salariés de DCNS ont manifesté, hier, devant la direction de l'entreprise. (Photo DR)

     
    Trois cent cinquante salariés de DCNS ont manifesté, hier, devant la direction de l'entreprise. (Photo DR) Environ 350 salariés, selon l'estimation des syndicats, se sont rassemblés hier, devant la direction de DCNS Brest, à l'appel des organisations locales CGT et Unsa. Ce mouvement répondait à des séances de négociations organisées au siège parisien de DCNS, suite à la dénonciation, en novembre dernier, de l'accord d'entreprise. Les personnels dénoncent « les reculs sociaux importants », prévus par le nouveau projet de la direction du groupe, notamment sur l'organisation du temps de travail et l'évolution professionnelle. Selon les syndicats, « DCNS a avant tout besoin d'un changement de politique industrielle et d'organisation du travail en rapatriant les activités sous-traitées et en embauchant des ouvriers. Les personnels de DCNS ont avant tout besoin d'une réelle répartition des richesses qu'ils créent par leurs activités ». Ce mouvement pourrait connaître des suites si les négociations en cours ne répondaient pas favorablement à ces revendications.

    Source: letelegramme.fr
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  • La marche de samedi, pour soutenir le centre Perharidy de la fondation Ildys, partira de Roscoff.La marche de samedi, pour soutenir le centre Perharidy de la fondation Ildys, partira de Roscoff.

    Les élus locaux appellent la population à signer la pétition pour soutenir la Fondation Ildys. La pétition a récolté plus de 10 000 signatures. Une marche est organisée samedi, à Roscoff. Les habitants sont invités à écrire à la ministre.

    La pétition pour le centre Perharidy a récolté plus de 10 000 signatures.

    Les élus, Maël De Calan, conseiller départemental du canton de Saint-Pol-de-Léon, conseiller municipal de Roscoff ; Nicolas Floch, maire de Saint-Pol-de-Léon, président de Haut Léon Communauté et Aline Chevaucher, conseillère départementale du canton de Saint-Pol-de-Léon et maire de Plouénan, invitent la population à participer massivement à la marche de soutien organisée par les syndicats d’Ildys.

    Elle partira de la gare de Roscoff samedi, à 10 h 30.

    Un courrier type à la ministre

    Les élus invitent aussi la population à envoyer un e-mail à Marisol Touraine, ministre de la Santé (marisol.touraine@sante.gouv.fr) et au directeur de l’Agence régionale de santé de Bretagne (olivier.decadeville@ars.sante.fr) pour protester contre leur réforme, en copiant collant ce texte :

    " Objet : Soutien au Centre de Perharidy de la fondation ILDYS à Roscoff

    Madame la ministre, Monsieur le directeur de l’ARS Bretagne,

    Je vous écris pour vous faire part de mon soutien au centre de Perharidy de la fondation ILDYS à Roscoff, menacé de fermeture. La réforme du financement des soins de suite et de réadaptation (SSR) aboutirait en effet à une baisse drastique des dotations de Perharidy, qui ne pourrait pas être absorbée par des économies équivalentes.

    La fermeture de Perharidy constituerait un coup très dur porté à l’offre de soin dans le Finistère. Elle provoquerait aussi la disparition de 600 emplois directs et plusieurs milliers d’emplois indirects, portant un coup fatal à notre territoire. Elle est donc inacceptable.

    Plus de 10 000 Finistériens ont déjà signé une pétition vous appelant à réviser la réforme du financement des SSR, pour prendre en compte les spécificités des centres très spécialisés comme Perharidy. Nous vous demandons d’en tenir compte !

    Dans l’attente de votre réponse,

    Bien cordialement, "

    source: ouest-france.fr

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  • Les représentants de la CGT et de la CFDT ont pris la parole en début de séance du conseil de surveillance de l’hôpital.Les représentants de la CGT et de la CFDT ont pris la parole en début de séance du conseil de surveillance de l’hôpital. 

    par Jean-Marc PINSON.

    Le conseil de surveillance de l’hôpital qui devait se tenir mardi à Kerglanchard a été ajourné. Il a été bloqué par les syndicats et pourrait se dérouler vendredi.

    L’appel lancé par les syndicats, CFDT et CGT pour que la population vienne dire « non » à la fusion de l’hôpital avec Lorient, Port-Louis-Riantec, Le Faouët, n’a pas soulevé les foules hier, mardi, à Kerglanchard.

    Mais la détermination de la cinquantaine de personnes présentes était grande. À tel point que, sous la houlette des syndicats, après leurs prises de parole (lire ci-dessous), ils ont refusé de quitter la salle.

    De fait, le conseil de surveillance, présidé par Michaël Quernez, n’a pas pu avoir lieu. Ce dernier, visiblement tendu, a déclaré qu’il fallait « éviter l’amalgame historique » avec ce qui s’est passé à Hennebont et Concarneau

    « Il ne faut pas qu’il y ait une confusion entre la situation que nous vivons et le projet porté par les quatre établissements en vue de se rapprocher. » Le maire et président du conseil de surveillance tient à faire le distinguo entre la fusion et la situation en psychiatrie. « Cela n’a rien à voir. »

    Pour la psychiatrie, même s’il juge « la situation délicate », il met en avant « la volonté du centre hospitalier de conserver et de faire fonctionner l’unité psychiatrique ».

    L’inquiétude des soignants

    Sur la fusion, car, dans les esprits il peut y avoir confusion justement, il a répété que le GHT (Groupement hospitalier de territoire) « n’est pas adapté, c’est un recul ». Et de préciser : « Je ne suis pas détenteur de la vérité absolue mais je suis convaincu que tous les GHT vont se tourner vers la fusion. »

    Gaëlle Ménard, présidente de la commission médicale d’établissement a également réagi. « Le GHT représente une perte d’autonomie des petits établissements, nous serons vigilants sur les modalités de cette fusion. J’entends l’inquiétude des soignants, mais, ajoute-t-elle en réponse à la CFDT, nous n’avons pas de leçon d’humilité à recevoir. » Réflexion appuyée par le maire qui demande « un respect du corps médical ».

    « La fusion est actée »

    Thierry Gamond-Rius, directeur du centre hospitalier de Bretagne Sud, tout en comprenant « l’inquiétude » du personnel a rappelé que nous sommes « plus fort ensemble, la synergie conforte le site de Quimperlé, nous ne sommes plus en concurrence. Le GHT n’était pas adapté à notre situation »

    Quant à la crainte exprimée par certains de la mobilité, le directeur du CHBS l’a assuré : « Il n’y aura pas de mobilité forcée aux agents ».

    La fusion ? « Elle est actée », a-t-il martelé. Le conseil de surveillance se charge à présent « des modalités techniques ».

    La position de la CFDT

    « Le chef d’établissement lorientais, largement soutenu par le président du conseil de surveillance de l’hôpital de Quimperlé, ne s’est pas privé de mettre la charrue avant les bœufs […]

    Cette attitude qui se rapproche d’une ambiance de 49-3, ne présente pas une bonne impression au regard des professionnels et de la population. Il serait mal venu de la part des décideurs de penseur qu’ils dénicheraient des moutons pour tirer leur charrue. […]

    Lors de la réunion publique du 7 février, les usagers et certains élus municipaux n’ont pas hésité à contester les projets et les décisions autocratiques, comme la fermeture provisoire des 25 lits de psychiatrie sans y avoir été informés. […]

    La CFDT tient à féliciter le collectif soignant qui continue de lutter par solidarité pour l’intérêt des patients et des familles. Cette implication des personnels devrait donner une leçon d’humilité à la communauté médicale plutôt soucieuse de leurs conditions au travail, qui reste un critère incontournable d’attractivité médicale, permettant une meilleure conciliation vie professionnelle et vie privée.

    Il s’avère que la désertification médicale profite bien à certains et facilite l’adhésion du corps médical au projet ambitieux du directeur du CHBS, avec la collaboration des présidents des conseils de surveillance. […]Ni la fusion et ni le Groupement hospitalier de territoire ne seront en mesure de régler la pénurie médicale sur la psychiatrie à Quimperlé.

    La CFDT rappelle la direction, afin de prendre les mesures nécessaires concernant les vraies raisons qui freinent régulièrement les recrutements médicaux du secteur psychiatrique. […]

    Il revient aux médecins, aux représentants des usagers et aux élus locaux de bien réfléchir avant de se positionner définitivement sur le futur sort de l’hôpital quimperlois. Pour rappel, l’exemple du voisin concarnois a fait ses preuves quand il a perdu son entité juridique. »

    La position de la CGT

    « La pénurie médicale est l’alibi des suppressions de lits et des services de soins pour diminuer l’offre de services publics et de l’accès aux soins. La fusion ne réglera en rien la pénurie de médecins psychiatres à Quimperlé, bien au contraire…

    Les risques du GHT et de la fusion sont importants, également pour les usagers. C’est la remise en cause de la proximité dont on sait qu’en plus des difficultés socio-économiques elle est la cause du renoncement aux soins. Prenons l’exemple de la fusion de l’hôpital d’Hennebont avec Lorient en 1997.

    Suite à une entente entre les maires de Lorient et d’Hennebont, un accord de fusion a été validé dans les différentes instances : les deux directeurs d’hôpitaux et leurs conseils d’administration, les deux conseils municipaux ainsi que le préfet du Morbihan.

    De ce fait, le site d’Hennebont s’est vu dépossédé de ses services au fur et à mesure. La chirurgie en mai 1999. Les urgences le 1er juillet 1999, remplacé par un accueil médical de jour (supprimé depuis). Les soins intensifs, transférés à l’hôpital Bodélio de Lorient, le 26 novembre 2000, la fermeture de la maternité en 2001, la fermeture de la pharmacie en 2003, jusqu’à la disparition totale du site.

    Nous ne sommes pas dupes, dans la fusion, il y aura des fermetures de services qui vont supprimer des emplois d’une manière ou d’une autre. Des surcoûts et des dysfonctionnements qu’il va vous falloir réguler.

    Des suppressions d’emplois directs et indirects avec une mutualisation de moyens qui engendrera obligatoirement une diminution des emplois par le non-remplacement des agents partant en retraite et la suppression d’agents contractuels (CDD et CDI).

    Monsieur le président, monsieur le maire […] nous demandons un moratoire d’une année, nous permettant ainsi de travailler ensemble en toute sérénité avec les usagers et les professionnels. »

    Psychiatrie : un sous-effectif important

    La direction du centre hospitalier fait le point sur le pôle psychiatrie.

    « Les praticiens hospitaliers du pôle de psychiatrie sont confrontés à un sous-effectif important. L’établissement a entrepris de nombreuses démarches pour pallier cette situation : publication de postes prioritaires de psychiatrie, recours à des cabinets d’intérim et de recrutement, remplacements ponctuels assurés par des praticiens contractuels, originaires de toute la région.

    Il est prévu une publication prochaine de postes partagés avec les établissements publics de santé mentale Charcot de Caudan et Gourmelen de Quimper.

    La mise en place d’une astreinte médicale territoriale de psychiatrie est en cours d’examen avec l’ESPM Charcot et la délégation territoriale de l’ARS Bretagne du Morbihan. L’allégement du poids de l’astreinte est un facteur d’attractivité pour les médecins.

    La communauté médicale et la direction ont examiné et validé un dispositif provisoire visant à soutenir et sécuriser l’activité de psychiatrie en l’adaptant aux effectifs médicaux. Le dispositif s’articule autour de mesures de réduction temporaire du nombre de lits, de suspension des admissions de patients à des soins sans consentement et hors secteur. Les médecins les mettent en œuvre de façon progressive et graduée.

    Parallèlement, un renfort médical est prévu sur le secteur ambulatoire et une présence infirmière psychiatrique est confortée aux urgences. Les effectifs paramédicaux et non soignants ne sont pas impactés par ces mesures.Il n’est pas question d’une quelconque volonté de fermeture de lits et il n’y a aucune corrélation à établir avec le processus de fusion en cours entre les centres hospitaliers. »

    source: ouest-france.fr

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