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  • Agroalimentaire. Année fatale pour la conserverie Minerve, à Quimperlé (OF.fr-29/12/2016)Les locaux de Quimperlé de la conserverie Minerve sont désormais abandonnés.

    Mise en liquidation en avril et offre de reprise rejetée en novembre. La conserverie Minerve, spécialisée dans le soja et la châtaigne, a coulé en 2016. L'avocate annonce de prochains combats en faveur des salariés de Quimperlé et Quéven (Finistère).

    Liquidation le 1er avril

    Liquidée le 1er avril par le tribunal de commerce de Lorient, l'entreprise Minerve, laissait près de 75 employés sur le carreau entre Quéven, siège et unité de production, et Quimperlé, site de stockage (Finistère). Minerve était une conserverie spécialisée dans le soja et la châtaigne.

    Pendant 79 jours à suivre, au rythme des 3x8, le site quimperlois est resté sous la garde consciencieuse des employés licenciés. Ils se battent sur plusieurs fronts : pour une bonne reconnaissance de leurs droits, pour qu'aboutisse une enquête menée pour détournement de fonds à l'encontre de leurs anciens dirigeants et pour une reprise.

    Les locaux de Quimperlé de la conserverie Minerve sont désormais abandonnés. Les locaux de Quimperlé de la conserverie Minerve sont désormais abandonnés. | Béatrice Griesinger

     Offre de reprise rejetée en novembre

    Depuis la liquidation, ils n'ont jamais perdu l'espoir de trouver un repreneur. Ils ont multiplié les actions : opérations escargot sur la voie express, aux ronds-points, vente sur les marchés pour montrer leur savoir-faire, discussions lors de rencontres avec des élus du Morbihan, du Finistère, les représentants de l'État... Rien n'y a fait.

    Leur sort a été définitivement scellé fin novembre quand le tribunal de commerce de Lorient a annoncé rejeter l'offre d'un repreneur, la société Terminio Frutta. Le liquidateur trouvait l'offre de 400 000 € trop basse. La conserverie ne renaîtra pas. Les salariés n'y retrouveront plus un emploi.

    Les locaux de Quimperlé de la conserverie Minerve sont désormais abandonnés. Les locaux de Quimperlé de la conserverie Minerve sont désormais abandonnés.
     
    Encore des combats à mener

    Avant l'été, certains débutaient déjà des formations pour trouver un nouvel emploi dans une autre filière. Les machines sont vouées aux enchères. La décision est sans recours. Minerve, c'est fini.

    Ardente défenseur des Isobox à Bannalec (Finistère) ou des « Jeannette » en Normandie, l'avocate des Minerve, Maître Élise Brand, promet de nouveaux combats. Devant les Prud'hommes, par exemple, ou encore face à l'État.

    Quant aux salariés, unis dans, et par, la bataille, alors que jamais ils n'avaient manifesté ou revendiqué auparavant, ils restent fiers de leur entreprise. Et comme ils disent : « En fin de compte, on reste des Minerve... »

    Les locaux de Quimperlé de la conserverie Minerve sont désormais abandonnés. Les locaux de Quimperlé de la conserverie Minerve sont désormais abandonnés.

     

    Béatrice GRIESINGER.

     source: http://journal.ouest-france.fr/

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  • Brest. Gens de mer : « Nous irons jusqu’aux Prud’hommes » (OF.fr 28/12/2016)Christelle Lemos, directrice adjointe de l’établissement brestois, et Jean-Paul Hellequin, porte-parole de la CGT des marins du Grand Ouest. | Ouest-France

    Les neuf salariés de l’hôtel-restaurant brestois veulent faire respecter leurs droits. Ils comptent aller en justice, soutenus par la CGT.

    « Nous comptons aller jusqu’aux Prud’hommes », annonce Jean-Paul Hellequin, de la CGT des Marins du Grand Ouest. Le syndicat « ne laissera pas tomber les salariés » de l’hôtel-restaurant des Gens de mer (quai de la Douane) qui dénoncent des conditions de travail devenues « inadmissibles ».

    Les démarches judiciaires devraient être entamées dès le début janvier.

    « Zéro couvert »

    « Nous continuerons à venir tous les jours, même si nous n’avons plus rien à faire, affirme Christelle Lemos, directrice adjointe. Mardi, nous avons fait zéro couvert. Zéro ! »

    Pour la Brestoise et ses collègues, l’absence d’investissement du repreneur Docte Gestio (depuis juin 2016, NDLR) est le signe clair d’une volonté de fermeture.

    « Faire respecter nos droits »

    « La direction fait tout pour nous pousser à partir ». Partir, d’accord, mais pas sans indemnités. « Nous demandons simplement à ce que nos droits soient respectés. »

    « Une mort programmée »

    La CGT invite les salariés des six autres sites Gens de mer du littoral français à entreprendre les mêmes démarches que les Brestois. « Ils doivent arrêter de rêver. C’est une mort programmée qui s’annonce », assène Jean-Paul Hellequin, qui revendique un mouvement d’une « ampleur nationale ».

    Charlotte HEYMELOT.

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  • Finances : manif contre 28 suppressions d'emploi (OF 28/12/2016)Les militants de Solidaires Finances Publiques, Force Ouvrière Finances Publiques, CGT Finances Publiques et CFDT Finances Publiques organisent une action, mardi 3 janvier, au centre des finances publiques de Châteaulin, à 13 h 30, afin de protester contre 28 nouvelles suppressions d'emploi prévues au 1er janvier 2017 aux Finances Publiques dans le Finistère.

    Selon les syndicats, en 2017, plusieurs services vont fermer leurs portes ou être transférés dans le Finistère.

    Ils citent les projets suivants : fermeture de la trésorerie de Plogastel-Saint-Germain ; fusion de la trésorerie de Morlaix Banlieue avec la trésorerie de Morlaix Municipale et la trésorerie de Landivisiau ; transfert du recouvrement de l'impôt de la trésorerie de Lanmeur au SIP de Morlaix ; transfert du recouvrement de l'impôt de la trésorerie de Pleyben aux SIP de Châteaulin et Quimper Est ; transfert des services de l'enregistrement dans les services de publicité foncière ; transfert de l'activité hôpital de la trésorerie de Quimperlé à la trésorerie de Lorient Hôpital.

    source : Quotidien Ouest-France 28/12/2016

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  • INTERVIEW - Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO, juge le programme de Fillon "totalement irréaliste" et stigmatise "de graves risques sociaux et démocratiques".

    Jean-Claude Mailly vendredi au siège de Force ouvrière. (Gilles Bassignac pour le JDD) 

     

    Le pays a-t-il besoin du choc libéral que prépare François Fillon?
    Absolument pas. En France comme dans les pays européens, nous sommes arrivés aux limites du néolibéralisme. Le résultat de ces politiques, c'est une croissance faible, un chômage qui demeure très important et des inégalités sociales qui augmentent. Ajouter à cela un "choc libéral" ne fera qu'affaiblir notre économie.

    La suppression de 500.000 postes de fonctionnaires vous semble-t-elle envisageable?
    C'est totalement irréaliste. Où va-t-on supprimer ces postes? Dans les hôpitaux, où tout le monde reconnaît qu'il y a un vrai problème d'effectifs? Dans la sécurité, où 18 millions d'heures sup n'ont pas été payées dans la police? Dans l'administration des finances, où les chutes d'effectifs ont été les plus importantes ces dernières années? Je ne vois pas.

    «Travailler plus pour gagner moins»

    Quelles en seraient les conséquences?
    La désertification des services publics, avec de graves risques sociaux et démocratiques. On a le sentiment d'être dans une république des comptables, où il s'agit d'abord d'afficher des milliards d'économies. Ou peut-être que l'objectif non avoué est de privatiser les services publics?

    La réforme de l'assurance chômage : " une revendication du patronat"

    François Fillon envisage aussi la possibilité pour les entreprises de porter la durée hebdomadaire du travail à 48 heures. Qu'en pensez-vous?
    C'est une mauvaise piste. En renvoyant à l'entreprise la maîtrise du choix sur le temps de travail, on accélère l'inversion de la hiérarchie des normes, ce qui n'a jamais amené d'évolution positive pour les salariés. Quant à passer à 39 heures dans la fonction publique, c'est travailler plus pour gagner moins…

    La réforme de l'assurance chômage, avec plafonnement et dégressivité des allocations, vous convainc-t-elle davantage?
    C'est une revendication du patronat! Mais c'est une erreur : ce n'est pas en baissant l'allocation qu'on aidera les gens à retrouver des emplois. L'expérience le prouve.

    Sur l'assurance-maladie, le candidat de la droite semble reculer. Cela vous rassure-t-il?
    Dans le ton, il y a effectivement un recul. On ne sait plus trop quelle sera la proposition exacte… Mais le principe d'universalité des prestations doit rester intangible. Dire qu'on ne couvre plus que les "gros risques" ne peut qu'accroître les inégalités, car ceux qui n'ont pas les moyens ne se couvriront pas.

    Faire respecter la loi Larcher

    Et la fin du monopole syndical au premier tour des élections professionnelles?
    C'est évidemment un danger. On postule que les syndicats, par définition, sont gênants, et on tente de les contourner. Si on ouvre le premier tour des élections à tout un chacun, on va trouver n'importe quoi : des syndicats jaunes créés par les patrons, des syndicats confessionnels, politiques ou régionalistes… C'est la boîte de Pandore!

    «Aucune consigne de vote»

    Vous avez récemment rencontré le président du Sénat, Gérard Larcher. Que vous êtes-vous dit?
    Il n'a pas pris d'engagements, mais j'espère qu'il y aura des évolutions. Car que signifie cette volonté de Fillon d'aller vite? Le recours aux ordonnances sans discussions? Le 49.3? Je rappelle que la loi Larcher, qui date de 2007, oblige un gouvernement à consulter les interlocuteurs sociaux quand il veut prendre des dispositions en matière de travail. J'espère donc que cette loi Larcher sera respectée…

    Face à une droite dure, vous préparez-vous à mener un combat dur?
    On n'en est pas là aujourd'hui. Mais attention! Si ce programme reste le même et qu'il y a passage en force, il y aura automatiquement un effet boomerang.

    Force ouvrière s'engagera-t-elle dans la campagne?
    FO, comme à son habitude, ne donnera aucune consigne de vote. Mais comme le dit l'adage, "qui ne dit mot consent". Donc on prévient!

     

    David Revault D’allonnes - Le Journal du Dimanche   (18/12/2016)

    source; lejdd.fr

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  • Opération politique et médiatique à propos des statistiques du chômage!  (fsc.org-27/12/2016)Hollande se déclare satisfait !

    Un cran de plus et il va regretter s'être retiré de la compétition des présidentielles évoquant le manque flagrant de percée dans l'opinion de son double VALLS!

    Pourtant, globalement sur l'année 2016 le chômage n'est malheureusement pas en baisse et pour ceux qui ont trouvé un emploi c'est la précarité qui explose.

    Plus que jamais la lutte pour l'emploi et la réindustrialisation du pays constituent un objectif et un enjeu de même qu'à plus long terme la sortie du capitalisme en crise!

    source: frontsyndical-classe.org

     

    Communiqué de la Confédération CGT

    Chiffres du chômage du mois de novembre 2016

    Pour les précaires, pas de cadeaux de Noël

     

    Seule la catégorie A voit ses chiffres baisser de 3,1 % sur 3 mois consécutifs et de 3,4 % sur 1 an. Pour les autres, la potion est amère !

    Sur 1 an, les demandeurs d’emploi, toutes catégories confondues, sont passés de 6 143 400 à 6 238 400. Ce qui fait encore une augmentation de 1,5 %.

    Par ailleurs, les catégories B et C qui regroupent les personnes sous contrats précaires sont passées de 1 878 100 à 2 028 800, soit 8% d’augmentation.

    Si nous conjuguons ces chiffres avec la diminution de l’indemnisation, nous ne pouvons pas voir là une embellie mais bel et bien une explosion de la précarité. Y a-t-il un « modèle » européen qui vise à augmenter la précarité à défaut de lutter contre le chômage ?

    La CGT continuera à lutter contre le développement des contrats sans lendemain et pour les 32 heures sans diminution de salaire. Le travail et les richesses doivent être partagés.

    Montreuil, le 26 décembre 2016

    source: cgt.fr

     

     

     

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  • Alep : le directeur du Centre français de recherche sur le renseignement dénonce la falsification de l'information par les médias (yétiblog 22/12/2016)

    Dans la série “ils-s’en-prennent-plein-la-gueule-et-c’est-pas-volé”, Éric Denécé, directeur du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R), vient de dénoncer à son tour le grossier trucage des informations sur la Syrie par les médias du microcosme. Vont-ils lui aussi le traiter d’agent de Poutine ?

     
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  • Les anciens de Marine Harvest aux Prud'hommes (OF 22/12/2016) Le 23 mai 2014, l'usine ferme définitivement, les salariés brûlent un cercueil.105 ont choisi d'engager un recours aux prudhommes pour licenciement sans cause réelle et sérieuse.

    109 d'entre eux réfutent le motif économique de leur licenciement en 2014. Ils demandent des dommages et intérêts.

    « Aujourd'hui, nous allons parler de mondialisation et de dumping social. » D'emblée, Me Potin annonce la couleur devant le conseil des Prud'hommes de Brest. Il défend des anciens salariés de l'usine de transformation de saumon installée à Poullaouen, propriété de l'entreprise norvégienne Marine Harvest. Le leader mondial avait annoncé la fermeture de l'usine finistérienne en 2014. Plus de 130 personnes avaient été licenciées.

    Venus en car depuis Carhaix, 105 des anciens salariés ont assisté à l'audience. Au total, ils sont 109 à avoir entamé une procédure devant les Prud'hommes. « Depuis le début, nous nous sommes opposés aux raisons de la fermeture », rappelle Michel Crespin, président de l'association qui les regroupe. Tous demandent des dommages et intérêts pour licenciement « sans cause réelle et sérieuse ».

    Au cours des plaidoiries, les deux avocats ont réécrit l'histoire de ce drame social, avalanche de chiffres à l'appui. « Comment un groupe qui réalise des bénéfices exorbitants peut-il fermer une usine sous un prétexte économique ? », interroge Me Potin. Il rappelle que Marine Harvest affichait un résultat de 2,4 milliards d'euros au moment de l'annonce de la fermeture du site en 2013. « Faux, rétorque Me Simon, avocat de la multinationale. La branche transformation de l'entreprise avait perdu 25 millions d'euros cette année-là. » Selon lui, l'état économique d'un groupe ne doit pas s'estimer à travers une vue globale, mais par un examen de chaque secteur d'activité.

    Moins cher en Pologne qu'en Bretagne

    Trop facile, pour les anciens salariés, qui soupçonnent leur ancien employeur d'avoir racheté une entreprise polonaise concurrente afin d'y délocaliser l'activité. « Évidemment, ça coûte moins cher là-bas qu'ici en Bretagne », ironise Me Potin. « Donc une entreprise qui gagne de l'argent n'aurait pas le droit de se réorganiser pour améliorer sa rentabilité ? » rétorque son confrère.

    Dans la salle, les anciens ne peuvent s'empêcher de bondir quand la partie adverse affirme que Marine Harvest a tout fait pour les reclasser. Sous le débat juridique pointe la réalité sociale, difficile. « Oui, ils ont reçu des indemnités de licenciement, entre 25 000 et 100 000 € par personne, mais cela ne répare pas ce qui a été fait », affirme Me Potin, qui évoque le suicide d'un ancien employé directement lié, selon lui, à la fermeture de l'usine.

    Dès la fin de l'audience, les 105 ex-collègues ont rapidement regagné leurs cars, comme pressés de mettre cette histoire derrière eux. Le conseil des Prud'hommes de Brest doit rendre sa décision le 30 juin prochain.

    Charlotte HEYMELOT.

    source: quotidien OuestFrance (22/12/2016)

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  • Suite au coup de gueule des commerçants, paru, hier, dans nos colonnes, Luc Daniel, au nom du collectif CFDT Bibus, qui représente 86 % des salariés de l'entreprise, tient à apporter quelques précisions. « Tout d'abord, la CFDT Bibus est pleinement consciente de la gêne occasionnée par ce mouvement. Pour l'ensemble des salariés, la grève est un constat d'échec. C'est le moyen ultime qui fait suite à un long processus, pour dénoncer la rupture du dialogue social dans notre entreprise. Cette rupture, savamment organisée par notre direction, depuis plus d'un an, a été dénoncée au plus au niveau du groupe Kéolis par les représentants du personnel. La paix sociale ne peut se faire que dans la discussion constructive avec les instances représentatives du personnel. À travers ce conflit, ce sont les dérives autoritaires de ce " management " que nous dénonçons et qui ont des conséquences sur nos conditions de travail et sur notre santé. Pour information, la médecine du travail a déposé une alerte sur les risques psychosociaux dans notre entreprise, au mois de juillet, avec un devoir de résultat. Ce n'est donc pas aux salariés qu'il faut s'adresser pour lever le conflit, mais à la direction de Keolis Brest ».

    source: letelegramme.fr
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