•  
    Les croix vertes qui symbolisaient la lutte des Minerve sur les ronds-points ont disparu, mais c'est la mort dans l'âme que les ex-salariés ont appris, hier, le rejet de l'offre de reprise de l'Italien Terminio Frutta par le tribunal de commerce de Lorient. Le savoir-faire des Minerve est donc définitivement enterré. L'outil industriel sera mis aux enchères.
     
    Du dépit. De la fatalité. Et puis, un sentiment de révolte. « On n'est pas des chiens ! ». Il est 14 h et une colère froide se déverse sur le parvis du tribunal de commerce de Lorient. Quelques instants plus tôt, en une phrase, tout s'est écroulé. Dans la salle d'audience, la lecture d'un court extrait de l'ordonnance du juge-commissaire par le greffier a scellé leur avenir : « L'offre de reprise de Terminio Frutta est rejetée ». Pas un mot de plus. En face, les ex-salariés, qui s'accrochaient encore, sont restés de marbre. Abasourdis par l'annonce et par la tournure des événements. Le greffier avait prévenu qu'il ne communiquerait pas sur les motivations. Contacté, le président du tribunal de commerce n'a pas voulu en dire plus. « C'est la loi ». Il n'y aura plus de recours. C'est donc la fin des illusions pour les Minerve. Leur entreprise liquidée en avril (Quimperlé et Quéven), les salariés avaient déjà surmonté l'épreuve des lettres de licenciement, envoyées dès le mois de mai. Il y a une semaine, lors de l'ultime renvoi de la décision par le tribunal, une lueur d'espoir brillait encore.
     
    « Ça fait mal c'est un déshonneur ! »
     
    « Si l'offre est acceptée, on fera ce que l'on sait faire, depuis toujours », assurait Pierrick, 26 ans d'ancienneté, à son arrivée, hier, au tribunal. « C'est une activité qui marchait bien (le soja et les marrons en boîte). Nous n'avons jamais fait grève. On est toujours restés la tête haute. Quand on a quitté l'entreprise, après des mois de mobilisation et de lutte, on a balayé après nous, passé la serpillière », dit fièrement Stéphane, 50 ans, et 22 ans de Minerve au compteur. Son avenir, il le voit désormais au volant. « Je suis une formation de chauffeur-livreur. Si tout va bien, un emploi m'attend peut-être à Plouay ». Christophe, lui, ne cache pas que « cela fait mal. C'est un déshonneur. Je n'ai plus qu'à pointer au chômage maintenant. Je ne cherchais pas de boulot, j'étais prêt à m'investir dans cette nouvelle aventure avec les Italiens ». Ludo n'a pas voulu parler tout de suite. « J'ai eu peur d'avoir des mots trop forts. C'est un immense gâchis. Qui va acheter cette usine ? Les lignes de production ? Je ne comprends pas cette logique ». Même sentiment de gâchis chez Marc Jambou, le délégué du personnel CGT. Longtemps en première ligne, il s'est orienté vers une formation de chauffeur : « Je suis très déçu. On refuse une offre de reprise qui assure des embauches pour des intérêts financiers. Des collègues se retrouvent aujourd'hui sur le carreau ». Le mandataire judiciaire n'est donc pas revenu sur sa position. « On était en désaccord sur le prix », affirme maître Corentin Palicot, qui défend les intérêts du groupe italien. « Notre offre de 400.000 € a été jugée insuffisante. Le mandataire judiciaire a fait une autre évaluation mais je doute fortement que le produit de la vente par lots ou aux enchères dépasse ce montant ».
     
    « Le groupe italien était prêt à redémarrer l'activité »
     
    Selon l'avocat, le groupe italien était prêt à démarrer l'activité dans les plus brefs délais, pour coller à la saison. L'ex-fournisseur de la conserverie s'était engagé à reprendre 23 des 75 salariés sur le seul site de production de Quéven. « Cet argument n'a pas suffi », regrette l'avocat. Hier, au moment de partir, une ancienne salariée a lancé l'idée de « refaire une opération escargot ». Elle a été la seule à arracher un sourire à ses anciens collègues dans cette journée décidément bien grise.
     
     
    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  •  

    Quimper. Les facteurs protestent contre leurs... par Letelegramme

    Près d'une trentaine d'agents de la distribution de La Poste s'est rassemblée, hier, à Ergué-Gabéric, tandis que des guichetiers étaient en grève à Fouesnant et Concarneau... Ils dénoncent la dégradation de leurs conditions de travail.
     
    Tous les syndicats, à l'exception de la CFDT, avaient appelé les postiers à se rassembler, hier après-midi à Ergué-Gabéric, où se trouve la plate-forme de préparation et de distribution courrier de Quimper. Une trentaine de personnes seulement s'y trouvait à 16 h.
     
    Pas assez de personnel
     
    La CGT, Sud Solidaires, l'Unsa, FO Communication, la CFE-CGC et la CFTC entendaient ainsi protester contre la dégradation des conditions de travail. « On a lancé une alerte sociale à La Poste au niveau du courrier et du réseau parce qu'il y avait de gros problèmes dans la distribution et dans les centres de tri. Il n'y a pas assez de personnel, les gens ne sont pas remplacés. Ça engendre des conditions de travail déplorables et des accidents de service, des arrêts maladies, des burn out... La direction ne réagit pas. Au réseau, la direction préfère fermer les bureaux plutôt que d'embaucher du personnel. Elle veut supprimer la brigade de remplacement dans le Finistère et le Morbihan », proteste Elisabeth Seidita, secrétaire départementale de Sud PTT 29. Les syndicats estiment ainsi que La Poste ne parvient plus à maintenir partout un service public de qualité. « Elle a pourtant perçu, au titre du CICE, près d'un milliard d'euros en trois ans. Mais au lieu d'embaucher, ce sont des postes qui ont été supprimés », dénoncent-ils. Ils demandent ainsi le gel des réorganisations et l'ouverture de réelles négociations nationales. Ils réclament notamment « l'arrêt des réorganisations, des conditions de travail décentes, l'arrêt des heures supplémentaires imposées, des moyens de remplacement à hauteur de 25 % par l'embauche de tous les contrats pro et précaires... »
     
    Bureaux de poste fermés
     
    Les réorganisations entreprises depuis deux ans sont sources de stress et de fatigue pour les agents. « Depuis plusieurs mois, voire plusieurs années, c'est la catastrophe. Aussi, nous demandons que les négociations nationales soient étendues à toutes les branches de La Poste, car aux guichets notamment, il y a des suppressions d'emplois faramineuses, des guichets qui ferment, des réductions d'horaires, de plus en plus d'agents qui sont seuls derrière leur guichet ce qui pose un problème de sécurité... », dénonce Marie-Annick Le Berre de la CGT. À Concarneau et à Fouesnant, une trentaine de guichetiers a répondu à l'appel à la grève lancé par la CGT. Les bureaux ont été fermés toute la journée, comme à Bénodet, Saint-Évarzec, La Forêt-Fouesnant, Trégunc, Névez ou Pont-Aven.
     
    Cathy TYMEN

    source: letelegramme.fr
    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • Quimperlé. Les ex-salariés de Minerve seront fixés sur leur avenir mardi prochain  (LT.fr 16/11/2016)Les ex-salariés de Minerve pendant l'occupation de l'usine en avril 2016

    Le tribunal de commerce de Lorient qui devait rendre sa décision hier matin, sur la reprise de la conserverie Minerve, basée à Quéven, a mis de nouveau son jugement en délibéré. Les salariés devraient être définitivement fixés sur l'avenir de leur outil de travail mardi prochain.
     
    Désaccord sur le prix
     
    Depuis le placement en liquidation judiciaire de leur entreprise le 1e r avril dernier, les ex-salariés de Minerve vivent dans l'attente de la décision du tribunal de commerce de Lorient. Les juges doivent se prononcer sur l'offre de reprise par Termino Frutta. Le leader italien de la production de marrons propose de reprendre l'activité sur le site et de réembaucher 23 anciens salariés. Hier matin encore, le désaccord avec le mandataire judiciaire portait sur le prix et la valorisation des actifs. Pour la dizaine d'ex-salariés présents, c'est une nouvelle douche froide. « Mais on y croit encore. On sera de toute manière fixé sur notre sort mardi car il n'y aura plus de report », confiait, hier matin, un ex-salarié. La conserverie employait 75 personnes sur les sites de Quimperlé et de Quéven avant sa mise en liquidation judiciaire.
     
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Télécom Bretagne. Appel à la grève contre la fusion avec l’école des Mines (LT.fr -18/11/2016)

    Le site Télécom Bretagne à la technopôle Brest-Iroise, à Plouzané

     
    Le syndicat SUD Solidaires de Télécom Bretagne, appelle le personnel à faire grève jeudi prochain "contre le projet de fusion avec l'école des Mines de Nantes".
     
    Une date qui n’est pas choisie au hasard. Le 24 novembre, se tiendra le Conseil d'école de Télécom Bretagne qui devra "sceller définitivement" un projet qui intervient alors que le personnel de Télécom Bretagne s’apprêtait à célébrer, en 2017, les 40 ans de l'école située sur le site de Technopole Brest-Iroise, à Plouzané (29). Selon SUD, ce dossier, apparu en 2012, fait peser des risques sur la pérennité de l'école, et tout particulièrement sur son site brestois. Le syndicat dénonce dans un communiqué une "perte de l'image d'excellence de la formation au numérique", une "mise en concurrence de sites jouissant de contextes géo-économiques très différents (Brest et Nantes)" et des "difficultés de fonctionnement" prévisibles "liées à la distance de ces sites" et à la "mauvaise liaison ferroviaire" entre Brest et Nantes. "Au cours de ces deux années passées, la direction de l'établissement, tout comme sa tutelle, le Ministère des finances, de l'économie et de l'industrie, n'a jamais pris véritablement en considération ces éléments, préférant sacrifier à la mode des regroupements et fusions. (…) Cette direction n'a pas montré plus de considération envers les deux lettres ouvertes signées au printemps et en automne 2016, chacune par plus de 60 salariés de l'école, qui pointaient la faiblesse du dossier et la déficience de sa gestion".

    Source: letelegramme.
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire

  • Carhaix 300 personnes défilent pour défendre le... par Letelegramme

    Environ 300 personnes ont défilé, hier, en ville pour défendre les urgences de l'hôpital. Pour le personnel et les usagers venus en soutien, l'avenir du service, confronté à un manque de médecins, est en jeu. La direction, elle, se veut rassurante.

    Un manque de médecins aux urgences

    Ce qui a provoqué le débrayage du personnel, hier, à l'appel de la CFDT, de la CGT et de Sud, ce sont les problèmes rencontrés ces derniers mois aux urgences. Faute d'un nombre suffisant de médecins, le service n'a pu assurer une mission normale côté Smur. Seule la ville de Carhaix était couverte. Pour les communes voisines, c'est le Smur de Morlaix qui se déplaçait.

    Pénurie médicale ?

    Pour la direction, cette situation est seulement due à une pénurie médicale conjoncturelle (lire ci-dessous). Elle indique avoir des difficultés à recruter des médecins urgentistes. Une explication qui ne convainc pas du tout les syndicats. Ils redoutent tout simplement la fermeture du service et s'interrogent sur l'avenir de la chirurgie, de la maternité, bloc opératoire ou imagerie.

    « Mise en danger de la vie d'autrui »

    La CFDT, qui réclame le maintien des urgences 24 h/24 et sept jours sur sept, dénonce une « situation grave et lourde de conséquences pour la population du Centre-Ouest Bretagne ». Elle parle même d'une « mise en danger de la vie d'autrui » car « toutes les urgences vitales n'ont pas la garantie d'une prise en charge optimale ». Le syndicat, qui a alerté par courrier l'Agence régionale de santé et le député, indique n'avoir eu aucune réponse.

    « C'est l'usine ! »

    « Pourquoi les Centre-Bretons n'auraient pas les mêmes droits que les Brestois à la médecine d'urgence ? », questionne la CGT. Pointant une « instabilité médicale dans la plupart des services », le syndicat se dit inquiet pour les Ehpad et pour l'avenir de l'hôpital public en général. « Le soin disparaît et les agents ne sont plus que des agents de production. C'est l'usine ! ». La CGT a déposé à la mairie une motion publique détaillant la problématique.

    Des usagers solidaires

    Avec 300 personnes présentes, la manifestation a mobilisé bien plus que le personnel carhaisien. Il y avait aussi des élus, des représentants d'autres hôpitaux, les collectifs de défense de l'hôpital public en Finistère et aussi, tout simplement, des usagers. Tous visiblement inquiets pour l'avenir des urgences et soucieux de pouvoir accéder aux soins comme les habitants d'autres territoires.

    « On se croirait revenu quelques années en arrière »

    Le cortège s'est rendu à la mairie où l'attendaient Christian Troadec, et sa première adjointe, Cathy Quiltu. « On se croirait revenu quelques années en arrière », a commencé le maire en référence au combat de la maternité. « Il faut être extrêmement vigilant, bien montrer notre détermination et être exigeant », a-t-il insisté. Puis, il a lu un courrier du directeur du CHRU, reçu le matin même. Philippe El Saïr tente de rassurer et explique que les urgences auront désormais recours à des internes. Pas satisfaisant aux yeux du personnel. « Les internes ne peuvent pas tenir seuls les urgences. Ils doivent être accompagnés ». Les syndicats, qui ont été reçus par la direction juste après la manifestation, ont donné rendez-vous au 15 décembre, date du prochain conseil de surveillance de l'hôpital.

    source: letelegramme.fr

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • Les pompiers du département en grève illimitée (OF.fr 17/11/2016)

    31 % de grévistes mercredi, 27 % hier… La section CGT des pompiers du SDIS a lancé un préavis de grève illimité mercredi. Ils demandent le maintien du restaurant administratif de Brest dont la fermeture est annoncée pour le 1er juillet et craignent une perte d’effectif.

    31 % de grévistes mercredi, 27 % hier… Soit près de 150 pompiers sur les 450 que compte le département. La section CGT des pompiers du SDIS a lancé un préavis de grève illimité mercredi. Ils demandent le maintien du restaurant administratif de Brest dont la fermeture est annoncée pour le 1er juillet et craignent une perte d’effectif.

    Mercredi, des pompiers avaient symboliquement bloqué l’accès à la cantine à Brest : « La fermeture entraînera la suppression de cinq postes en cuisine, s’inquiétait Fabrice Le Ven, secrétaire CGT du SDIS. Cela illustre la dégradation des conditions de travail dans le service public. »

    Les économies permettront d'embaucher des pompiers

    Pour le colonel Candas, directeur départemental des sapeurs-pompiers : « La grève est déclenchée alors que le processus n’est pas encore abouti. On est en cours de discussion. » Concernant le restaurant : « Au-delà du service qu’il peut rendre, on est déficitaire. Les économies faites permettront de se diriger vers la création d’emplois : d’environ trois pompiers professionnels. »

    Pas d’inquiétude concernant les interventions, même s’ils se déclarent grévistes, les pompiers peuvent être réquisitionnés en cas d’opérations.

    source: ouest-france.fr

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Depuis dès mois et des mois avec le soutien de la censure assourdissante des médias occidentaux, le régime capitaliste mexicain mène une offensive brutale contres les droits sociaux et syndicaux, réprimant violemment le peuple mexicain. A l’image des violences et de la vague de répression frappant les enseignants.. Notre camarade Boris vivant au Mexique brise le silence avec www.initiative-communiste.fr pour diffuser cette courte analyse que chacun de nos lecteurs pourra diffuser.

    A propos de la situation au Mexique

    repression éducation mexiqueRépression de manifestation de professeurs au Mexique

    La bourgeoisie mexicaine mène une offensive brutale contre les droits sociaux et syndicaux. De même quand France, et avec l’appui des Etats-Unis, l’oligarchie capitaliste cherche à privatiser tout le secteur de la santé et en grande partie le secteur de l’éducation, tout en réduisant à néant la sécurité sociale. En plus des attaques contre les droits des ouvriers, pour augmenter l’exploitation du travail, le droit de grève et les libertés syndicales sont mis en cause dans le but de rendre impossible aux syndicats de classe non contrôlés par l’état, de mener la moindre action. Les syndicalistes sont criminalisés, avec la mise en prison de nombreux dirigeants syndicaux.

    La vague de violence sans précédent qui s’abat sur le pays depuis une dizaine d’années n’est pas un échec du système mais la conséquence logique de la barbarie capitaliste. La soi-disant guerre contre le narcotrafic dans laquelle est engagé l’état méxicain est un processus de redistribution de marchés, favorisant certains secteurs dans le but de s’assurer le contrôle de la vente de drogue, qui se blanchit très rapidement, grâce aux investissement financiers dans d’autres branches comme l’agro-industrie, l’extraction de minerais/pétrole ou encore dans la sidérurgie. Il s’agit donc d’une branche à part, entière, de l’économie mexicaine qui participe activement au processus d’accumulation du Capital, influant directement dans la politique en corrompant les partis, candidats, présidents municipaux, députés, gouverneurs et qui joue un rôle important dans le choix de la présidence de la République. Tout ces groupes para-militaires jouent également un rôle de troupes de choc, en plus de la police et de l’armée, contre tous les mouvements populaires qui se développent dans le pays, surtout dans les états du sud, perpétrant enlèvements, tortures, assassinats (exemple du cas d’Ayotzinapa) contre les groupes contestataires.

    Cependant, ce terrorisme ne porte pas ses fruits, bien au contraire le nombre des mobilisations n’a cessé d’augmenter. Parmi les secteurs en lutte, les travailleurs de l’éducation, par l’intermédiaire de leur organisation, la CNTE (coordination nationale des travailleurs de l’éducation), se sont distingués par la fermeté de leur mobilisation, les travailleurs de la santé ont intensifié leur lutte tout en renforçant leur coordination au niveau national au travers de la CNTS (coordination nationale des travailleurs de la santé), sans oublier les transporteurs en grève. Malgré la mobilisation de larges sections des classes populaires, une grande partie de la classe ouvrière, surtout les travailleurs informels, sont restés passifs. C’est pourquoi, le parti priorise le travail dans les usines, centres de travail pour regrouper et organiser la majorité du prolétariat et réaliser la convergence de tous les secteurs au sein d’un seul front syndical à caractère clairement antimonopoliste, antifasciste et anticapitaliste, capable de réaliser et diriger l’alliance populaire avec toutes les autres classes et couches sociales opprimées de la société (paysans, peuples originaires, petits commerçants etc…) dans l’objectif de passer à l’offensive contre la bourgeoisie avec la perspective du dépassement du capitalisme. L’organisation de la classe ouvrière requiert la lutte idéologique la plus résolue contre, à la fois, les tentatives de la social-démocratie (que ça soit la version « nouvelle » ou ancienne) de tromper les travailleurs avec une impossible gestion humaine du capitalisme, et le nihilisme organisationnel des divers groupes anarcho-gauchistes, sans oublier le néo-zapatisme qui, à l’image des populistes russes que combattit Lénine, cultive l’utopie réactionnaire du retour à la commune paysanne comme centre de la de la vie sociale.

    Avec l’élection présidentielle du 8 novembre, s’inaugure une nouvelle phase de la politique de l’impérialisme étasunien, qui dans le cas du Mexique va probablement chercher à renforcer l’alliance inter-étatique, et la pénétration de ses monopôles au sein de l’économie mexicaine (rachat des principales banques, rupture du monopôle mexicain PEMEX de l’extraction du pétrole, etc…). Il est clair que la conquête de l’indépendance du Mexique passe par la rupture du capitalisme au sein du pays, qui seule donnera la force à la classe ouvrière mexicaine de réaliser l’indépendance totale en expropriant tous les monopôles nord-américains, tout en organisant la force militaire nécessaire pour se prémunir d’une invasion-représaille yankee.

    Boris D.  Depuis le Mexique. Commission International pour www.initiative-communiste.fr site web du PRCF

    source:

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Non aux suppressions d'emploi aux Impôts (OF 16/11/2016) Les manifestants dans la cour de la direction départementale des finances publiques

     Les 1 815 suppressions d'emploi annoncées pour 2017 dans les services des finances publiques au niveau national ont été le détonateur d'une action menée, ce mardi, en parallèle d'une journée de grève, dans la cour de la direction départementale à Quimper, à l'appel des trois syndicats FO, Solidaires et la CGT.

    Une cinquantaine d'agents de Quimper, Douarnenez, Brest et Concarneau se sont rassemblés pour informer la direction de leurs revendications. Ils ont écouté les arguments de la directrice adjointe les incitant à s'adapter à une nouvelle conjoncture. « Cela fait 15 ans qu'on s'adapte et ce sont toujours plus d'emplois qui sont supprimés », proteste Erick Guérry, secrétaire départemental de FO. « Il n'y a aucune visibilité, mais on comprend que le seul mot d'ordre de la direction, est celui de réduire les budgets au mépris des agents. Cette nouvelle coupe franche est un véritable Waterloo pour la DGFIP, qui illustre l'incapacité manifeste du directeur général à défendre ses agents et ses services ; ces suppressions induisant évidemment une dégradation des conditions de travail », précise Stéphane Douet, co-secrétaire départemental de Solidaires. Avec Ludovic Morin secrétaire de la CGT finances publiques du Finistère, ils réclament l'arrêt des suppressions d'emplois, restructurations et fermetures de sites et des moyens à hauteur des enjeux d'un service public de qualité.

    Ouest-France -16/11/2016

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Plusieurs dizaines d'infirmiers et autres personnels soignants ont manifesté ce mardi devant le centre hospitalier de Cornouaille pour dénoncer les conditions de travail.

    08/11/2016 à 12:02 par Adele Leberre

    Des professionnels de tout le département se sont réunis ce jeudi midi devant l'hôpital de Quimper.Des professionnels de tout le département se sont réunis ce jeudi midi devant l'hôpital de Quimper.

    Par Adèle Le Berre

    « Qui aujourd’hui accepte de faire des heures de nuit pour 1,07 euro supplémentaire ? Personne. Il n’y a qu’à l’hôpital qu’on voit ça », commente écoeuré Joseph Boniz, délégué syndical Sud. Comme quelques dizaines d’autres professionnels de santé, il manifeste ce mardi 8 novembre devant le centre hospitalier de Cornouaille pour dénoncer la dégradation des conditions de travail.

    Tous les syndicats ont appelé à ce mouvement de grève nationale. A Quimper, la CGT et Sud sont présents. On dénombre aussi des professionnels de Brest, de Concarneau, de l’hôpital Gourmelen… Tous craignent l’adoption du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2017.

    1,5 milliard d’économies

    « Elle prévoit 1,5 milliard d’économies supplémentaires dans les hôpitaux. Or ces derniers temps, 22 000 postes ont déjà été supprimés et 16 000 lits fermés. Ces mesures conduisent à une réelle souffrance au travail des personnels soignants et une dégradation de la prise en charge des usagers», déplore Marceline Severac, secrétaire générale CGT de l’Union des syndicats de la santé et de l’action sociale du Finistère.

    Selon Karine Goanec, secrétaire général CGT au Chic, 20 lits ont été fermés dernièrement:

    On assiste à une restructuration continuelle des services. On ferme des lits, on raccourcit la durée des séjours… Les collègues n’ont parfois que 5 minutes pour donner à manger aux usagers. C’est de la maltraitance ! On le sait mais comment faire autrement ?

    Selon la CGT, les arrêts de travail augmentent constamment parmi le personnel soignant de l’hôpital ou des Ehpad, les burn out se multiplient… «Pour ces gens-là, il n’y a plus de postes aménagés. Alors, certains partent en retraite de manière très prématurée», assure Karine Goanec.

    La cégétiste estime qu’il faudrait 15 à 20% de personnel soignant supplémentaire « pour assurer un service correct».

    Les grévistes devraient  se rendre devant le Conseil départemental puis l’Agence régionale de santé où une délégation devrait être reçue. Un pique nique revendicatif est ensuite prévu sur le Frugy.

    Adèle Le Berre

    source: cotequimper.fr

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique