• Ci-joint, in extenso, le texte du gouvernement  Philippe II, qui nous est parvenu ce jour, le 22 juin. Il doit être adopté en conseil des ministres le 28 juin. Ce texte constitue la loi d'habilitation à légiférer par ordonnances sur les mesures qu'ils appellent la rénovation sociale, en particulier, dans le domaine du code du travail, des négociations et accords d'entreprises etc....

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  • Poitiers : les GM&S toujours dans l'incertitude

    La menace d'une fermeture se précise pour GM&S. Il reste encore une semaine pour éviter la disparition de l'équipementier. L’administrateur judiciaire a demandé, ce vendredi, la liquidation de l’'entreprise de La Souterraine lors d'une audience au tribunal de commerce de Poitiers.

    Plus qu'une semaine. Le tribunal de commerce de Poitiers accorde l’ultime sursis, ce vendredi, aux 277 salariés de GM&S. L'administrateur judiciaire de l'équipementier automobile a demandé la liquidation immédiate de l’entreprise en dépôt de bilan.

    Mais à l'issue de l'audience à huis clos, le tribunal a choisi de mettre en délibéré sa décision, qui sera rendue la semaine prochaine. Cela laisse une petite fenêtre de tir aux partenaires sociaux pour éviter la disparition de GM&S et le licenciement de l'ensemble personnel. 

    A la recherche d'une offre de reprise

    La solution pourrait venir du concurrent direct de l'équipementier. Cet industriel français, GMD, spécialisé dans l’emboutissage, s’est déclaré prêt à reprendre 110 à 120 personnes sur les 277 salariés actuels. Mais aucune offre n'a été déposée en bonne et due forme.

    Le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, a quant à lui indiqué qu'il s'entretiendrait "en début de semaine" prochaine avec Renault et Peugeot pour les convaincre de s'engager "sur le long terme" à l'égard de GM&S Industry. 

    Hugo Lemonier, le 23/06/2017 à 18:58

     source: http://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/poitiers-salaries-gms-toujours-incertitude-1285569.html

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  • Quimper-Kerjestin. Les enseignants soutenus par des collègues d'autres écoles (LT 23/06/2017) Les enseignants de Kerjestin en grève ont reçu, hier midi, le soutien de leurs collègues de nombreuses écoles de Quimper et des environs.

    Les enseignants de l'école de Kerjestin, en grève hier, ont reçu le soutien de leurs collègues de différentes écoles de Quimper et de communes proches. Quatre enseignants se sont invités à la commission départementale de la Protection de l'enfance, ont déplié une banderole et ont alerté les élus.

    Selon le collectif des enseignants des écoles de Quimper, la montée des tensions dans les écoles, dénoncées lundi par l'Association des parents d'élèves de Kerjestin, n'est pas le fruit du hasard. Ils se sont réunis mercredi et ont dressé la liste des manques et déficits qu'ils ont pu constater.

    Profs non remplacés, pas de soutien de la hiérarchie...

    Du côté de l'Éducation nationale, le collectif a ainsi listé : « Le non-remplacement d'enseignants en congés maladie, l'absence depuis 2012 d'enseignant spécialisé en rééducation au Rased (Réseau spécialisé pour les enfants en difficultés scolaires), un quart-temps de psychologue scolaire non complété, une grande incertitude sur le dispositif " Plus de maîtres que de classes ", le nom remplacement des maîtres de ce même dispositif, le poste de coordination Réseau d'éducation prioritaire à mi-temps qui se révèle insuffisant au regard de la mission, le manque de soutien de la hiérarchie, des enseignants institutionnellement abandonnés avec une institution qui n'accompagne pas ses personnels lors des démarches juridiques ou à la police... » Au niveau des partenaires de l'Éducation nationale, le collectif constate : « La mise à distance des parents par les rythmes scolaires et donc la diminution des liens famille-école, l'absence de médecin de PMI ou des services de CMPP, des structures d'accompagnement du handicap saturées (MDPH, Sessad, Itep, IME...), des fermetures de postes au Dispositif de réussite éducative, une diminution des postes d'éducateur de rue à la fondation Massé-Trévidy,des assistants sociaux et des éducateurs surchargés».

    ...et trop de cas de souffrance

    Pour le collectif, tous ces manquements sont à l'origine des « cas de souffrance constatés tant chez les enfants (fugues, cris, crises de nerfs, insultes, bagarres, menaces sur adultes et enfants, harcèlement entre enfants, tentatives de suicide, violences de parents envers leur enfant avant d'entrer en classe...) et chez les enseignants (intrusion dans les écoles, menaces, agressions verbales et physiques, pneus crevés), que parmi les parents qui, démunis, sollicitent les enseignants sur des problèmes ». C'est parce qu'ils avaient constaté, déjà en fin d'année dernière, une hausse des tensions à l'école, que les enseignants de Kerjestin ont eu l'idée de travailler avec les enfants sur les émotions. « Pour apaiser les tensions, nous leur avons proposé de mettre des mots sur leurs émotions et de le faire sous différentes formes d'expression : danse, musique, dessin... Les mots qui sont ressortis sont pour les émotions négatives : la colère, la tristesse, la peur et pour les positives, la joie, la sérénité. Pour certains, ce projet leur a appris à se maîtriser et à s'apaiser quand cela débordait », commentent Florence Lux et Laëtitia Guivarc'h, enseignantes.

    Nouvelle action la semaine prochaine

    Les enseignants en grève à l'école de Kerjestin ont reçu un courrier de soutien du maire Ludovic Jolivet. Hier midi, ils ont également reçu le soutien d'une cinquantaine de leurs collègues des écoles de Plomelin, Douarnenez, Penhars, Moulin-Vert, Pluguffan, Paul-Langevin, Pennanguer, Jean-Monnet, Yves-Le Manchec. Réunis en collectif, les enseignants ont décidé de rédiger un manifeste sur les valeurs de l'école et de se rapprocher d'autres écoles pour décider d'une action commune pour la semaine prochaine.

    Cathy TYMEN

    source: http://www.letelegramme.fr/finistere/quimper/kerjestin-les-enseignants-soutenus-par-des-collegues-d-autres-ecoles-23-06-2017-11569079.php

     

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  •  Cette session a, notamment, été marquée par une manifestation des agents territoriaux CGT-FO et CFDT.

    Dernière session plénière avant la parenthèse estivale, ce jeudi, du conseil départemental du Finistère. Cinq jours après la vague Macron, le coeur n'y était pas tout à fait.

    Les assemblées offrant un clivage droite-gauche sont-elles en sursis ? Trop tôt pour le dire. Dans l'instant, c'est encore le cas au sein de l'hémicycle départemental. Doux refuge en ces temps de recomposition politique... Hier pourtant, les ténors de droite comme de gauche n'étaient que l'ombre d'eux-mêmes. Comme sonnés. Maël de Calan, leader de l'Alliance, battu dans la 4e circonscription, n'était pas en verve. Michaël Quernez, vice-président et candidat défait de peu sur la 8e circonscription, a été atone.

    Didier Guillon, battu à plates coutures sur Douarnenez - Pont-l'Abbé par Liliane Tanguy, qu'il traitait de « groupie de Macron », se dit dépité, « avec un "i" (et non un "u") », précise-t-il pour ceux qui auraient encore ignoré sa veste électorale. Il passe son aigreur en reprochant à Nathalie Sarrabezolles sa méthode « d'absence de dialogue ». La présidente lui renvoie un « navrant ! » lourd de sens.

    « Tout va-t-il imploser ? »

    Le seul à s'en être sorti, grâce à son ralliement à En Marche, est Didier Le Gac, venu hier pour passer le témoin à son remplaçant, Bernard Quillivéré, maire de Milizac.

    Reste que Christian Troadec, autre grand perdant, n'a pas perdu sa langue : « Va-t-on voir la naissance d'un groupe "Le Finistère en marche", déstabilisant le positionnement clair et assumé de chacun ici depuis des dizaines d'années ? Tout va-t-il imploser ? Difficile de ne pas y penser ! ». Nathalie Sarrabezolles s'en est tenu à souhaiter l'aboutissement de l'engagement d'Emmanuel Macron « de surmonter les divisions et les fractures qui parcourent notre société », qui impliquent « les politiques de solidarité de notre collectivité », appuie-t-elle.

    Situation de Doux « très préoccupante »
     
    Jacques Gouérou, conseiller de l'Alliance, est égal à lui-même : offensif lorsqu'il s'agit de défendre l'économie locale. Il alerte sur la situation « très préoccupante » de la société Doux, « cinq ans après l'épisode de 2012 et le passage de 1.250 à 540 salariés. Le groupe Terrena a de très gros problèmes de trésorerie. Il perd quatre millions par mois », révèle-t-il.

    Il craint « un scénario déjà vu : que les investissements soient orientés vers le Morbihan et qu'on sacrifie le site de Châteaulin ». Il appelle à la mobilisation. Message reçu par la présidente, qui « va appeler le préfet et le nouveau président du conseil régional, Loïg Chesnais-Girard,et voir de quelle manière nous mobiliser collectivement».

    « Rapport alarmant »

    Cet échange a eu lieu en cours d'après-midi, car la session a été envahie hier matin par les agents territoriaux CGT-FO et CFDT. Ils s'insurgent contre les négociations en cours visant à passer à 1.607 heures de travail par an, soit le seuil légal des 35 heures pour les collectivités, au lieu des 1.576 heures actuelles, obtenues par un accord datant de 1999. Or, le conseil départemental a été audité par la chambre régionale des comptes (CRC), qui pointe « des décisions coûteuses : cet écart de 31 heures correspond à 65 postes et représente un coût de 2,8 M€ ».

    La CRC met également en exergue les 43 M€ de subventions par an, qui font du Finistère « le premier département breton attributaire de subventions, ce qui devrait le conduire à réexaminer ce domaine ». L'Alliance, par la voix d'Alain Le Grand juge le rapport « alarmant ». Maël de Calan demande « à ce que tout le monde soit traité sur le même plan » et propose la méthode « d'objectifs préalables chiffrés ». Mais il n'enfonce pas le clou, pas dans le match.

    Thierry CHARPENTIER

    source: letelegramme.fr

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  • « Ce que les travailleurs n’ont pas pu avoir avec leur bulletin de vote, ils l’obtiendront par l’action. »
    Georges Séguy, leader de la au lendemain des élections législatives de 1978 remportées contre toute attente par la droite

    Un système médiatique confisqué par les plus riches qui assènent chaque jour une propagande totalitaire, un système politique qui donne la présidence et 75 % des députés à un parti représentant 15 % des électeurs, des euro-politiques uniques appliquées par la droite et par le parti « socialiste » depuis plus de 30 ans qui ont écœuré les jeunes et les classes populaires trouvant dans l’abstention de masse le moyen de protester, après le « sursaut Mélenchon » au 1er tour de la présidentielle…  

      Le résultat est que le Medef et l’ vont exercer directement le pouvoir en la personne du président-banquier Macron. 

    Le résultat est que le Medef et l’UE vont exercer directement le pouvoir en la personne du président-banquier Macron pour imposer leur potion amère aux classes populaires et favoriser toujours plus les profits des grands groupes privés avec au programme : ubérisation et casse du code du travail, privatisations, compression des salaires et des pensions, casse de l’indemnisation du chômage, de la sécu et des retraites par répartition, militarisation et Otanisation, euro-dissolution des conquêtes du CNR et de la souveraineté nationale et populaire, alignement culturel et linguistique sur les USA avec le retour en vue du TAFTA (grand marché transatlantique entre l’UE de Merkel et les EU de Trump)…  

    Bien entendu, le pouvoir sait que dans « le pays classique de la des classes » qu’est la France, cette offensive généralisée entraînera une riposte du monde du travail d’autant que la période électorale n’a été marquée par aucun attentisme social mais a connu au contraire de nombreuses luttes contre les fermetures d’usines ou de services hospitaliers (plus de 1000 hôpitaux, ehpad, cliniques, établissements de santé divers, en lutte depuis le début de l’année), contre la criminalisation du syndicalisme ou l’épuisement au travail, pour des augmentations de salaires et les conditions de travail (commerce, conducteurs matières dangereuses, chauffeurs Uber…).  

    L’idée du pouvoir est donc aussi d’en finir une fois pour toutes avec la résistance populaire française admirée dans de nombreux pays étrangers en lui infligeant une défaite décisive.  

    C’est pourquoi les grandes manœuvres sont entamées pour isoler la CGT et briser le Front Syndical qui mena la lutte contre la loi travail en 2016.  

    C’est pourquoi aussi Macron veut intégrer à la loi normale les mesures d’exception de l’État d’urgence (permettant au préfet d’interdire n’importe quelle manifestation, site internet ou d’assigner à résidence quiconque s’en prendrait à la politique des pouvoirs publics…), allant jusqu’à susciter l’inquiétude du New York Times sans qu’en France les éditorialistes aux ordres ne s’émeuvent beaucoup. Il faut dire qu’ils n’avaient pas hésité à comparer le syndicalisme à du terrorisme et la CGT à Daesh l’an dernier en pleine lutte contre l’euro-loi el-khomri…  

    Sans attendre que le gouvernement daigne préciser ses projets dont nous connaissons déjà la dangerosité et l’étendue, l’urgence aujourd’hui est de soutenir toutes les luttes en cours et de préparer l’affrontement de classe qui vient en faisant tout pour être à la hauteur de l’offensive construite et planifiée par le pouvoir contre le monde du travail et les classes populaires. Et en posant la perspective d’un mouvement d’ensemble bloquant la production du profit indispensable pour gagner.  

      la régression sociale sauce Macron, c’est non !

    De nombreuses initiatives locales, départementales ou régionales de mobilisation sont d’ores et déjà annoncées en ce sens en particulier par des organisations de la CGT, à l’image de l’appel de la fédération CGT de la Chimie à « engager une guerre totale de mobilisation et à construire un processus de luttes au plus haut niveau et dans la durée » ou de la manifestation du 27 juin à Paris à l’initiative de l’URIF avec pour mot d’ordre : « la régression sociale sauce Macron, c’est non ! »  

    Le appelle à participer massivement à toutes ces initiatives, à renforcer les liens intersyndicaux et interpro entre organisations de base, à mettre en lumière le lien entre toutes les contre-réformes à venir et à construire des plate-formes revendicatives offensives et unificatrices.  

    C’est bien le capitalisme en crise qui est responsable des régressions sans limite et des guerres impérialistes. C’est bien l’Union européenne, avec l’aide de la Confédération Européenne des Syndicats, qui pilote et formate les plans de contre-réformes dans tous les secteurs.  

    Et c’est bien le monde du travail public-privé, de la jeunesse, des retraités qui, unis, ont la solution entre leurs mains pour imposer un changement de société permettant tout à la fois de retrouver la voie du progrès social, de la paix, de la démocratie et de la souveraineté populaire.  

    Front Syndical de Classe, 17 juin 2017  

    Télécharger le à diffuser du Front Syndical de Classe

    fsc 27 juin 17

    source: initiative-communiste.fr

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  • Les appels des différentes fédérations syndicales se multiplient pour stopper les euro , cette euro 2.0. Ne reste plus qu’à faire converger ces appels en une tous ensemble et en même temps, pour que soit mis un coup d’arrêt à la violente offensive anti sociale conduite par le pouvoir Macron. Un pouvoir qui entend diriger de façon aussi brutale qu’il est illégitime. En effet, s’il a gagné dans les urnes, c’est le pouvoir le plus faible et le plus mal élu de toute la Ve république, lui qui n’a recueilli que moins de 18% des votes des électeurs au 1er tour de la présidentielle et encore moins (13%) aux législatives.

    La appelle à se mobiliser contre la “loi travail XXL”

    Tout au long de la semaine du 19 au 26 juin, la CGT organise des mobilisations partout en France

    6 réunions d’une heure par syndicat – qui plus est, sans aucun texte du gouvernement –ne font pas une concertation. 6 heures pour démanteler 120 ans de droit du travail conquis par les luttes sociales, voilà qui est inadmissible !
    Où sont reprises les propositions des organisations syndicales de salariés ?
    C’est bien les exigences du Medef qui se dévoilent.
    En effet, ce matin, les intentions de la ministre du travail se sont précisées et le scénario du pire pour l’ensemble des salariés se confirme.
    C’est la fin des conventions collectives. Avec ce projet gouvernemental, tous les droits garantis par les conventions collectives de branche seraient remis en cause voire amenés à disparaître : primes diverses (ancienneté, vacances, etc.), intégralité du salaire versée pendant les arrêts maladie, indemnités conventionnelle de départ en retraite ou de licenciement.
    Le gouvernement annonce, dans l’espace feutré du bureau du ministère, vouloir dénaturer les mécanismes de négociation. En dehors des 6 thèmes sur lesquels l’accord d’entreprise ne peut pas faire moins bien que l’accord de branche, tous les autres sujets pourraient être tirés vers le bas parce que renvoyés vers l’accord d’entreprise.
    C’est donc bien une logique de mise en concurrence des salariés pour faire baisser ce que le patronat qualifie de « coût du travail » qui est en marche.
    C’est l’affaiblissement de la loi. De nouveaux thèmes aujourd’hui exclusivement régis par la loi pourraient être renvoyés à la négociation de branche, tels que les motifs de licenciement (fautes anodines, savoir être, chiffre d’affaire de magasin trop faible, cadences et production sur la chaine insuffisantes, etc.). Cela pourrait s’appliquer aussi à l’ouverture de cas de recours au CDD (embauche en CDD pour effectuer des travaux dangereux, remplacement de salariés grévistes, CDD en lieu et place d’une période d’essai), etc.
    C’est la fin du contrat de travail. Le contrat de travail de chaque salarié ne pourrait plus résister à des règles régressives prévues par l’accord d’entreprise. Si celui-ci prévoit une clause de mobilité ou encore une baisse des salaires et que le salarié refuse, il serait purement et simplement licencié.
    La CGT, au contraire, porte des propositions modernes et de progrès social partagées par la majorité des salariés et que le gouvernement refuse pour le moment de prendre en considération.
    Les salariés refusent la loi Travail. La CGT les appelle à poursuivre et amplifier la mobilisation contre le projet XXL du gouvernement Macron.

    Montreuil, le 13 juin 2017

    Gouvernement macron : des méthodes de mafieux, celle de la loi du silence

    Son recours aux ordonnances, pour tenter de liquider le Code du Travail au cours de l’été est le signe que Macron sait qu’il est ultra minoritaire. Il sait que les travailleurs, s’ils s’organisent et décident de se défendre le stopperons. Et ce d’autant plus que sa légitimité politique est très faible comme ses résultats médiocres aux dernières élections en attestent.

    C’est aussi pour cela qu’il s’en prend violemment à la CGT : on a ainsi appris que la ministre du travail – ex DRH dans le privé – utilise des méthodes digned de la Mafia pour mener un odieux chantage contre la CGT. Voila les termes du chantage : soit les représentants de la CGT s’engagent à ne divulguer aucun des éléments des projets d’ordonnances, soit la ministre du travail donnera ordre que la CGT ne dispose d’aucune information.

    Dans un compte rendu (lire ci après) la délégation CGT explique :

    «Avant d’entrer dans le vif du sujet, le directeur de cabinet s’est fait insistant en nous précisant qu’il attendait de nous une totale confidentialité sur le contenu de ces discussions, expliquant que si la CGT communiquait avec la presse, les informations délivrées par le gouvernement se réduiraient au minimum

    Rappelons pourtant que les représentant syndicaux sont les représentants des travailleurs. C’est à eux qu’ils rendent compte et le principe d’une délégation syndicale est bien celui de rendre compte de tout ce qui est discuté. Cela démontre la mascarade d’une soit disant concertation sociale qui n’en est pas une. Mais juste une vaste opération de communication et d’enfumage pour gagner du temps et arriver à retarder le soulévement social que va provoquer la destruction du code du travail en application des ordres de l’UE et du MEDEF que veut mener de la façon la plus anti démocratique Macron et son gouvernement de combat de classe antipopulaire.

    Violences et répressions policières

    Alors que se multiplient partout en France les mobilisations, le gouvernement tente déjà de jouer la force contre le peuple. En recourant aux violences policières et aux intimidations d’une justice politique contre les manifestants. En témoigne par exemple la vaste opération de répression policière menée à Renne le 30 mai dernier et décrite par nos confrères de lundi.am

    Mais le fait est que le 19 juin dernier par exemple, le #frontsocial a mobilisé des manifestations dans 34 villes de France. Et que les réseaux militants, syndicaux, politique et citoyens pourraient très bien faire se lever très vite une puissante mobilisation sociale,

    JBC pour www.initiative-communiste.fr

    Le tract de la CGT chimie qui appelle à la résistance

    MOTION-DU-CEF-DU-13-06-2017

    Le compte rendu de la CGT des menaces du gouvernement macron contre les travailleurs

    CR CGT négociation ordonnance macron

     

    source: initiative-communiste.fr

     

     

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