• Le 21 Janvier 2021, HK a animé la manif CGT à Marseille.
    Un mini concert incroyable ! Une ambiance de feu !
    On ne laissera pas détruire la santé, la culture, l’éducation, l’industrie, les services publics, l’emploi, la liberté d’expression… bref la vie !!! On luttera encore et encore !

    Les vidéos du mini concert

    Danser encore 

    Pour les autres 

    On lâche rien 

    Les feignants sont dans la rue

    Parole Parole

    En groupe en ligue en procession 

     

    source: http://cgt13.reference-syndicale.fr/2021/01/manif-magique/

     

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  • Depuis le 22 mars, le procès de la surveillance de plus de 400 salariés par l’entreprise Ikea se joue au tribunal de Versailles. Ce 30 mars, la procureure Paméla Tabardel a demandé des peines individuelles pour deux dirigeants du géant suédois. Ils sont accusés d’avoir collecté massivement des informations personnelles sur leurs salariés, grâce à l’appui de policiers. Trois ans de prison, dont deux avec sursis, sont ainsi requis pour Jean-Louis B., directeur général de 1996 à 2009 ainsi que deux ans de prison avec sursis et 10 000 euros d’amende pour un ex-directeur administratif et financier.

    Mais la parquetière a également requis une peine pour l’entreprise elle-même, jugeant que celle-ci ne reconnaissait pas sa responsabilité alors qu’« elle est à la fois le support de cette fraude et la bénéficiaire de cette collecte de données en en tirant un avantage organisationnel ». Ainsi, le parquet requiert une amende jugée « exemplaire » pour l’entreprise : 2 millions d’euros.

     

    La lourdeur de la sanction demandée reste à relativiser toutefois : le réseau de franchisés, qui regroupe la plupart des magasins Ikea, a réalisé en 2020 un bénéfice net d’1,2 milliard d’euros, malgré une diminution d’un tiers due au Covid.

     

    Guillaume Bernard

    source: https://rapportsdeforce.fr/

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  • https://data.maglr.com/3019/issues/25255/334637/assets/css/img/C6375e9e9ceb0a41bb8c68ec657f5d2b293591ca6abb0d3787d5eb4855b9a2fa1.jpg

    « Le printemps est inexorable, il sera social, culturel et solidaire » : depuis plusieurs semaines, des dizaines de lieux culturels (théâtres, opéras) sont occupés par les travailleurs. Ces derniers exigent notamment le retrait de la réforme de l’assurance chômage

    Lucides, les occupants de l’Odéon ont rappelé dans leur journal RadiOdéon: « Certes les choix du gouvernement sur la fermeture des lieux de culture au profit du seul lien marchand est aberrante, mais la misère que cette crise entraine ne se résoudra pas avec la simple réouverture des lieux culturels. Nous aurons l’illusion d’une vie retrouvée mais cette réouverture doit s’accompagner des mesures sociales nécessaires. » 

    Pour les occupants des lieux culturels, leurs actions s’inscrivent « contre la guerre menée aux pauvres et aux travailleurs précaires ». Face à l’abandon – préexistant à la crise actuelle - des travailleurs précaires et privés d’emploi et la volonté de Macron d’encore davantage plonger des centaines de milliers de chômeurs dans la misère, il n’y a pas d’autres choix que de rentrer en guerre, notamment contre la réforme de l’Assurance-chômage.

    https://data.maglr.com/3019/issues/25255/334637/assets/css/img/C74a6bc39044770744e5fa44d41367def59b7e6a9110bdb9d874010fa4ad8fa8e.jpg

    Alors que seulement 20% des chômeurs sont indemnisés et que 70% des allocations sont inférieures à 950€ par mois, le gouvernement s'apprête ainsi, avec un décret qui doit paraitre le 1er juillet, à réduire les indemnités de 22% pour 850 000 travailleurs privés d'emploi et précaires... Avant de durcir encore et encore les conditions d’indemnisations d’ici à l’autonome 2021. 

    Pour rappel, les associations caritatives ont recensé plus de 1 million de nouveaux pauvres et une augmentation d’environ 30% du nombre de bénéficiaires de l’aide alimentaire.

    En plus de la réouverture des lieux culturels dans le respect des consignes sanitaires, les manifestants réclament, entre autres, l’abrogation de la réforme de l’assurance-chômage, la prolongation de l’année blanche pour les intermittents, son élargissement à tous les travailleurs précaires et saisonniers ainsi que des mesures d’urgence face à la précarité financière et psychologique des étudiants.

     Un mouvement d’occupation riche en possibilités 

    En tout état de cause, ce mouvement d’occupation des lieux de travail par les travailleurs eux-mêmes montre la voie à suivre pour imposer la fin des restrictions sanitaires absurdes et gagner une protection sociale maximale qui puisse, enfin, répondre à l’ensemble de nos besoins sociaux.

    Inattendu, voir inespéré, ce mouvement d’occupation est pour l’instant « nié » par le gouvernement et les médias qui tentent de jouer le chrono en espérant que petit à petit le mouvement d’occupation s’épuise et s’étiole. Pourtant, il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que le mouvement d’occupation est pour l’instant en phase ascensionnelle. La culture a besoin de la force de l’interpro comme chaque secteur a besoin d’une étincelle pour s’enflammer.  

    https://data.maglr.com/3019/issues/25255/334637/assets/css/img/Ca61dc109ce403e1db4b2711fffb741e0c802f8bad0fa3033838cbf3523c9e8cf.jpg

    Nous ne pouvons qu’œuvrer pour que ce mouvement d’occupation, pour le moment circonscrit au seul périmètre de la culture mais qui traduit une véritable réappropriation des lieux de travail par les travailleurs eux-mêmes, déborde le secteur de la culture pour faire tâche d’huile partout, notamment dans les secteurs industriels en proie à des plans massifs de licenciements.

    De même, l’occupation à Alès d’un Pôle emploi par des chômeurs et des gilets jaunes est une excellente nouvelle qui ne peut qu’inciter à développer ce genre d’actions. L’invisibilisation des chômeurs, des précaires, des licenciés, des travailleurs des secteurs dit « non essentiels » doit cesser ! Et elle ne cessera que si nous rentrons nous même dans la lumière.   

    Car, en réalité, c’est sans doute bien la seule chose qui fait peur au pouvoir. L’irruption des travailleurs sur le devant de l’Histoire, l’ancrage de la lutte à l’intérieur de l’entreprise, la réappropriation des lieux de travail, la remise en cause brutale de la propriété privée des moyens de production ou de logistique.

     

    source: https://magazine.unitecgt.fr/

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  •  Guerre sociale-Faisons du 8 avril une date nationale de mobilisations tous azimuts ! (unitecgt.fr-Avril21)

    Les Oubliés du Ségur, les secteurs de l'Energie, des Industries chimiques, et du Commerce et services seront mobilisés et en lutte le 8 avril ! Soutenons et interprofessionalisons cette journée de mobilisations !

    Plusieurs fédérations CGT (Energie, Industries chimiques, Commerce, Services publics, Organismes sociaux, Santé-Action sociale) appellent, dans le cadre de leurs périmètres professionnels respectifs, à une journée de lutte le 8 avril prochain.

    Les travailleurs de l’énergie, des Industries chimiques, du commerce, des services publics, des Organismes sociaux et de la Santé-Action sociale sont concernés par ces appels séparés, mais en réalité, cette « coïncidence » en termes de date nous interpelle tous et toutes. 

    C’est bien l’ensemble de la CGT et du monde du travail qui doit, partout où c’est possible, entrer dans la lutte ce jour-là.

    D’ailleurs, une déclaration conjointe des fédérations CGT des Services publics, des personnels des Organismes sociaux, de la Santé-Action sociale et du Commerce et services appelle aussi à faire grève et à manifester, de manière unitaire, pour « les oubliés du Ségur ».

    Interprofessionaliser cette journée de mobilisations, c’est en effet non seulement unir les travailleurs au-delà de leurs secteurs respectifs, et ainsi donner de la force aux revendications propres aux agents des industries électriques et gazières, aux travailleurs des industries chimiques, aux salariés du commerce. Mais c’est aussi l’occasion pour d’autres secteurs d’entrer en lutte et d’engager la construction d’un véritable processus des luttes.

    Pas de répit pour les travailleurs de l’Energie

    L'interfédérale d'EDF a appelé à la grève le 8 avril contre le projet Hercule de démantèlement d’EDF. Cette mobilisation aura lieu le jour du 75e anniversaire de la loi de nationalisation fondatrice d'EDF et de GDF. Il s'agira de la 6e journée de grève et de mobilisation depuis le 26 novembre, sans compter les journées massives de grèves et d’actions impulsées par la seule CGT Mines Energie (FNME CGT) tout au long des 6 derniers mois.

    Guerre sociale-Faisons du 8 avril une date nationale de mobilisations tous azimuts ! (unitecgt.fr-Avril21)

    En amont de cette nouvelle date de mobilisation dans le secteur de l’Energie, la FNME CGT a d’ailleurs appelé à une journée d'actions le jeudi 25 mars pour « réaffirmer que l’électricité et le gaz sont des biens de première nécessité [et qu’il] faut les sortir des marchés financiers afin que ce bien commun soit au service de l’interet général et plus des actionnaires. »

    « D’autres choix sont possibles pour l’avenir du Service public de l’Energie. Demain, avec la mise en place du Programme Progressiste de l’Energie, le Service Public prendrait un tout autre sens. », affirme encore la CGT Mines Energie

    La FNME CGT revendique notamment : « le retrait de l’abandon du gaz pour les logements neufs » ; « la nationalisation de l’électricité et du gaz comme réponse aux besoins énergétiques de tous » ; l’abandon des réformes en cours dans les groupes énergétiques : Hercule chez EDF, Plan Clamadieu chez ENGIE, le PSE chez GazelEnergie ».

    La FNIC-CGT appelle à rejoindre la mobilisation du 8 avril

    La Fédération nationale des Industries chimiques – CGT (FNIC-CGT) a appelé « l’ensemble de ses syndicats à participer massivement à la grève du 8 avril, ainsi qu’aux initiatives qui se dérouleront sur l’ensemble du territoire ».

    Dans un tract, la FNIC-CGT a rappelé que ce secteur n’était épargné, « avec   des   fermetures   d’usines   dans   le Caoutchouc, le Pétrole, la Chimie, la Plasturgie, des plans antisociaux faisant de la pandémie une aubaine pour accélérer les délocalisations, qui n’ont pour objectif que l’augmentation des profits. »

     

    « N’oublions pas les industries de la santé, aux mains de la Bourse, qui sont responsables de par leurs stratégies financières et non industrielles, d’une explosion des ruptures de médicaments.  44  ruptures  de  médicaments en 2008, 540 en 2018 et plus de 2 400 en 2020, cela illustre bien les choix qui sont faits en parfaite connaissance de cause. », martèle encore la FNIC-CGT.

    La CGT des Industries chimiques dénonce ainsi ce « gouvernement qui, lors de ses allocutions guerrières du mois de mars 2020, évoquait l’obligation d’une indépendance sanitaire, ne bouge pas une oreille quand un groupe comme Sanofi, abreuvé par des centaines de millions d’euros d’aides publiques, distribue des milliards d’euros de dividendes et annonce un 4ème plan de 1700   suppressions d’emplois dont 400 dans la recherche. »

    Pour les syndicalistes de la FNIC-CGT, pas de recette miracle, seule la lutte, par la grève et la jonction des forces avec l’interpro, peut amener à une réelle reprise en main par le monde du travail de son avenir.

    Appel à la grève et à la manifestation dans le secteur du commerce et des services

    La CGT Commerce et Services appelle aussi à la grève et à la manifestation le 8 avril devant le siège du MEDEF à Paris pour dénoncer « les profiteurs de la crise sanitaire ». « Les salariés vont aller chercher leur dû, il est grand temps d’aller arracher au patronat ce qu’il ne veut pas nous donner », affirme la CGT Commerce et Services qui exige : « l’augmentation de salaires : 300 euros tout de suite » ; « le remboursement des aides publiques » ; « l’arrêt des licenciements ».

    Guerre sociale-Faisons du 8 avril une date nationale de mobilisations tous azimuts ! (unitecgt.fr-Avril21)

    Pour la CGT, « les entreprises n’ont jamais fait autant de profit que pendant cette « crise sanitaire. Et comme si cela ne suffisait pas, ils ont empoché les aides gouvernementales piochées dans l’argent public […] alors qu’une avalanche de licenciements a lieu dans les secteurs du commerce et des services.  

    « Le gouvernement et le patronat ne comprendront notre détermination que si nous nous unissions tous dans la lutte […] A nous de leur montrer que l’union de nos forces » peut les faire reculer », affirme encore la CGT Commerce et Services. 

    « Oubliés du Ségur » : plusieurs fédérations mettent leurs forces en commun 

    Dans un tract commun, les fédérations CGT des Services publics, des personnels des Organismes sociaux, de la Santé-Action sociale appellent à faire grève et à manifester le 8 avril prochain. 

    Guerre sociale-Faisons du 8 avril une date nationale de mobilisations tous azimuts ! (unitecgt.fr-Avril21)

    « Les salarié·e·s et agent·e·s du secteur de l’action sociale, médico-sociale, publique et privée, à domicile ou en établissements, des Services d’Aide, d’Accompagnement et de Soins à Domicile (SAAD, SSIAD…), des EHPA, des établissements des UGECAM sont percutés de plein fouet par la crise sanitaire depuis plus d’un an. », explique ainsi la déclaration, ajoutant : « Nos organisations CGT appellent les personnels du secteur sanitaire, social, médico-social, du public comme du privé, associatif ou lucratif, à se mobiliser et à participer le jeudi 8 avril 2021 prochain aux actions initiées par la CGT pour exiger l’essentiel :

    Mêmes métiers, mêmes rémunérations avec l’ouverture sans délais de véritables négociations pour :

    • L’amélioration immédiate des rémunérations dans le cadre du statut de la fonction publique hospitalière, territoriale, des conventions collectives et branches professionnelles ;

    • Le recrutement massif, immédiat et pérenne de personnels qualifiés et diplômés en nombre suffisant pour assurer la sécurité et le bien-être des résident·e·s, des personnes accompagnées et des patient·e·s ;

    • Des conditions de travail dignes dont une meilleure reconnaissance de la pénibilité, avec de vraies dis¬positions pour la prévenir et la réparer : développer l’accès à des formations qualifiantes en vue d’une reconversion professionnelle, permettre un départ progressif et anticipé à la retraite ;

    • Des moyens de protection ainsi que du matériel et les outils nécessaires pour exercer en toute sécurité ;

    • La reconnaissance sans condition en maladie professionnelle de tous les personnels atteints par la Covid-19 ;

    • La prise en charge des personnes en perte d’autonomie — qu’il s’agisse de l’hospitalisation, d’aide à domicile, d’appareillage — doit relever de l’assurance maladie selon les dispositions générales. »

    Partout où c’est possible, interprofessionalisons la journée de luttes du 8 avril 

    Nous l’avons dit en introduction, unir nos forces ne se fait pas au détriment des revendications de chaque secteur. C’est même l’inverse : plus nous sommes nombreux, plus le rapport de force penche en notre faveur, c’est aussi simple que ça.

    C’est justement pour rompre cet isolement des secteurs les uns des autres – et parce que l’interpro est la raison même de l’existence de nos Unions départementales et locales CGT, que l’UD CGT des Bouches du Rhône a d’ores-et-déjà annoncé l’interprofessionalistion sur son territoire de la journée de luttes du 8 avril. L’Union départementale CGT du Val-de-Marne, mais aussi du Nord ou encore du Loir-et-Cher organisent également cette jonction des forces indispensables au succès de toutes les luttes.

    Cette démarche constructive doit servir d’exemple et inciter toutes les structures territoriales interprofessionnelles de la CGT à relever la tête et articuler localement des actions et manifestations. Cela vaut pour les UL et et les UD. Cela vaut bien évidemment (et peut-être même en premier lieu) pour la direction de la Confédération.

    Il y a des luttes en France, mais ces dernières sont séparées les unes des autres. A nous de remplir notre tâche historique en créant les conditions pour l’union réelle, dans la lutte et par la grève, de tous les travailleurs dans tous les secteurs.

     

    source: https://magazine.unitecgt.fr/

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  • Interview. Carrefour se gave comme des oies, mais les salariés refusent  d'être des moutons

    Alors que le géant de la grande distribution profite à plein de la crise sanitaire et que les dividendes versés aux actionnaires explose, les salariés, emmenés par la CGT se mobilisent pour obtenir des salaires décents. Qu’elles sont loin les belles paroles concernant “les premiers de corvée”.
    initiative-communiste.fr se fait le relais des salariés en lutte et les soutiens, alors même que la censure dans les grands média est encore une fois au rendez-vous.
    Retrouvez ci-dessous les communiqués de la CGT Commerce et bientôt en ligne un reportage et une interview d’un délégué syndical CGT par notre correspondant au coeur de la lutte.

     

     

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  • inititive-communiste.fr est fier de donner la parole Dorian Vallois délégué CGT chez Cargill. La voie des travailleurs en lutte doit porter.

    Bonjour, pouvez-vous vous présenter et quel poste occupez-vous au sein de CARGILL? 

    Bonjour, je suis délégué syndical CGT de Cargill Haubourdin et je travaille à Cargill en tant qu’opérateur de production.


    Pouvez-vous nous expliquer ce qu’il se passe actuellement dans votre entreprise ?

    Cargill est une des plus grosses entreprises privée au monde, elle pèse beaucoup dans l’économie mondiale. Cette entreprise n’est pas dans le besoin elle dégage des millions et des millions. Malgré cela, elle a décidé de profiter de la crise actuelle pour faire encore plus de profits, en restructurant ces activités un peu partit. Elle a donc annoncé le 21 novembre 2019, un plan social, un plan de licenciement dans les sites du Nord de la France : 186 emplois doivent être supprimés sur les 325 salariés. 
Depuis nous sommes dans la lutte, on conteste depuis le départ. On s’est bagarré plusieurs mois, malgré cela, le plan de licenciement a été validé par la direction de 17 aout 2020. On continue la lutte, cela fait 16 mois qu’on tient mais la moitié des licenciements ont été fait.

    Pourquoi est-ce que le « redéploiement industriel » de CARGILL vous parait il scandaleux ? Du point de vue des salariés et de l’intérêt national?

    Au niveau national, le discours de notre président sur la souveraineté économique, industrielle, sanitaire coïncide avec le nôtre, mais malgré cela, on va détruire notre entreprise. D’après notre analyse (celle de la CGT), d’ici 2 à 5 ans, l’entreprise complète sera anéantie. On voit donc que le discours du gouvernement n’est pas respecté. 
D’un point de vue sanitaire, il faut savoir qu’on fabrique un composant du lait en poudre pour les enfants prématurés ainsi que des produits pour les hôpitaux. D’un point de vue sanitaire, nous sommes essentiels. La preuve, lors du premier confinement, nous avons tourné à plein régime. On nous a demandé de faire « un effort national », nous avons même été récompensés avec une prime pour avoir travaillé pendant le premier confinement. Niveau sanitaire, nous sommes indispensables pour le pays, et malgré cela, une fois le confinement terminé, la direction a remis en place le plan de licenciements comme si de rien n’était.

    Quelle alternative industrielle la CGT présent-elle pour l’avenir industriel du site ?

    Nous voulons juste maintenir notre site industriel. Actuellement nous faisons de l’extraction d’amidon et on le transforme. Le projet de Cargil s’est d’enlever toute la partie extraction. Du coup on le reçoit directement de différents pays et même d’un concurrent proche de chez nous. Il n’y a pas de projet, on veut sauver l’usine. Le plus gros client qui a besoin de composant, il faut absolument qu’on le fournisse, c’est d’ailleurs la seule partie de l’usine qu’ils veulent conserver pour le moment. Notre savoir-faire est indispensable pour Cargill, c’est d’ailleurs pour cela qu’ils ne ferment pas toute l’usine immédiatement.

    A votre avis, pour reconstruire une industrie française puissante, est-ce qu’on doit rebâtir un secteur industriel public (incluant les banques et les entreprises stratégiques) ?

    Oui tout à fait. Ce serait bien de privatiser certains secteurs, plusieurs industries. Par exemple le secteur des médicaments, on l’a bien vu récemment avec le vaccin : la France n’est plus capable aujourd’hui de subvenir à ces propres besoins.

    Le traité de Maastricht et les traités européens qui l’ont suivi définissent l’Union Européenne comme « une économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée ». Faite-vous le rapprochement avec la politique de délocalisation industrielle qui frappe lourdement la France et le Nord-Pas-de-Calais  ?

    Malheureusement, tous ces traités ont fait que la France n’existe plus : il n’y a plus de France, on n’a même plus de monnaie. Les lois françaises sont en dessous des lois de Bruxelles, c’est l’Union Européenne qui décide de tout. Toutes les décisions vont en faveur des multinationales, et pas du tout en faveur du peuple. On a tous perdu de l’argent, nos factures augmentent ect ect. 
L’ouverture des frontières a fait que les multinationales et les grandes entreprises partent dans les pays ou la main d’œuvre est moins cher, de nombreux emplois sont donc perdus en France, la précarisation de la société augmente dramatiquement. Cette « crise » n’est pas celle du peuple mais bien celle des entreprises mais c’est le peuple qui trinque malheureusement.

    Est-ce que les emplois supprimés dans votre entreprise vont être délocalisés ?

    Nous sommes certains que ces emplois vont être redistribué ailleurs, même si nous n’avons pas de preuve. Tout porte à croire, que cela va être le cas, car c’est toujours comme cela que ça se passe. 
A savoir que notre entreprise est très vieille, elle a ouverte en 1856 et il y eu beaucoup de luttes chez nous, nous avons gagnez beaucoup d’acquis sociaux et nous pensons donc que c’est pour cela que nptre entreprise doit être détruite justement, car nous avons une masse salariale importante.

    Merci beaucoup de votre temps monsieur Vallois. On vous soutient à fond dans votre lutte !

    Merci à vous.

    Propos recueillis par Dark Vlador le 26/03/2021

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  •  Abstention record aux élections de la Caisse de retraites des territoriaux (lagazettedescommunes.com 26/03/21)

    Par Véronique Vigne-Lepage 

    Les résultats aux élections du conseil d'administration de la Caisse nationale de retraites des agents de collectivités locales (CNRACL) viennent d'être publiés. En haut du podium : la CGT qui maintient ses positions. Le taux de participation est historiquement bas. Si la crise sanitaire est un facteur évident, les syndicats mettent en cause les difficultés d'organisation. Et certains questionnent l'intérêt même de ce scrutin.

    Du jamais vu : moins de 21 % des affiliés à la CNRACL ont voté, entre le 1er et le 15 mars, pour élire leurs représentants à son conseil d’administration. Les résultats de ces élections (*), publiés le 25 mars à 3 h (au lieu de 18 h la veille à cause d’une panne du système informatique de dépouillement) révèlent ainsi que la participation continue de baisser (elle était de 35 % en 2014) et s’effondre même chez les actifs : leur collège affiche 16,3 % de votants, tandis que les retraités se sont mobilisés à 29 %. Chez les employeurs, la participation est inférieure à 30 % dans les communes de plus de 20 000 habitants et de 48,6 % en dessous de ce seuil. Elle est de 37,3 % dans le collège réunissant les régions, les départements et les intercommunalités.

    «Cela devient problématique pour le fonctionnement de notre démocratie », alerte Claude Lehen, secrétaire général adjoint de l’Unsa-Territoriaux, rejoint par Jeff Lair, porte-parole de la fédération CGT des services publics : « Ce résultat doit inquiéter le gouvernement et les employeurs », lance celui-ci. De fait, certains remettent en cause ces élections elles-même, comme Nadine Brucher, secrétaire fédérale de l’Interco CFDT : « Nous prêchons plutôt pour que l’on s’appuie sur la représentativité établie par les élections professionnelles, comme le font les autres organismes de sécurité sociale ». 

    « Une forme de résignation »

    La crise sanitaire, qui embolise les journées et l’esprit des agents du versant hospitalier, est sans doute l’une des causes de cette abstention record. «Le maintien de ces élections malgré le contexte nous a aussi empêché de conduire une campagne satisfaisante », ajoute Nadine Brucher.

    Mais ce n’est pas la seule cause, estiment les syndicats. Loin de mobiliser, comme beaucoup l’espéraient, la réforme en suspens du système de retraites, en pu, en réalité, en démotiver certains, estime Jeff Lair : «Des collègues ont pu se dire que ce n’était pas la peine d’aller voter si la CNRACL est appelée à disparaître dans un système universel». Dominique Régnier, secrétaire général de FO-Services publics le pense aussi : « Avec les incertitudes sur les retraites, il y a peut-être une forme de résignation ».

    Autre explication avancée : le vote électronique. Alors qu’il avait été utilisé par 11 % des votants en 2014, environ 4 % des actifs comme des retraités, et entre 7,6 et 10,5 % des employeurs, y ont eu recours cette année. La Caisse avait pourtant tablé sur une meilleure prise en main de ces outils au fil des ans. «La majorité des agents de la territoriale ne les manipulent pas dans leur missions, ça ne marche donc pas», assure Jeff Lair. La CFDT, elle aussi émet, en signant le PV de résultats, « des réserves sur le vote électronique ». Quand à la FA-FP, elle confirme : « Les résultats parlent d’eux-mêmes, les retraités n’y adhérent pas ».

    Enfin, plusieurs organisations mettent aussi en cause des arrivées tardives ou avec des ratés du matériel de vote, par exemple en Ile-de-France et en outre-mer, ou encore des difficultés de certains agents à obtenir un réassort. Mais leur avis n’est pas partagé par Jean-Marie Marco, vice-président honoraire du SNDGCT, qui avait monté une liste commune avec AITF et l’ATTF , et assure avoir eu « une grande satisfaction de l’organisation ».

    CGT en tête

    Ce faible taux de participation n’empêche pas chaque organisation de prendre acte des résultats et de la légitimité qu’ils lui donnent. Pour la CGT, «c’est le même schéma qu’en 2014 », se félicite Jeff Lair : l’organisation arrive en tête chez les actifs comme chez les retraités, conservant trois sièges dans le premier collège et un dans le second.

    La CFDT, deuxième organisation en nombre de voix, remporte quant à elle deux sièges dans le collège des actifs, mais un autre aussi chez les retraités. « C’est une victoire, commente Nadine Brucher, mais c’est en fait un rééquilibrage, un reflet de la réelle représentativité de la CFDT dans les versants territoriaux et hospitaliers de la fonction publique. »

    Besoin de pédagogie

    Quant à FO, elle conforte sa troisième position au collège des actifs, ce qui lui donne un siège, mais elle perd celui qu’elle avait au collège des retraités. Un résultat que Dominique Régnier attribue à une campagne électorale « de proximité » perturbée par le contexte sanitaire. Mais il constate aussi qu’un effort de pédagogie est sans doute encore nécessaire : «Le dossier des retraites a bien mobilisé les agents au moment des débats sur la réforme, mais ils ne font pas forcément de lien entre le côté politique du sujet et leur caisse, la CNRACL ».

    C’est justement à un « gros effort d’explication » que Jean-Marie Marco attribue enfin le résultat de 7,3 % des voix obtenu par la liste SNDGCT-AITF-ATTF, contre 5,71 % en 2014. «Avec la CFDT, nous sommes la seule liste qui progresse, assure-t-il. Pourtant, en 2014, nous étions avec l’association nationale des retraités hospitaliers, qui représente aussi des agents de catégorie C, commente-t-il. Mais les affiliés ont compris que nos propositions pour les retraites ne concernent pas exclusivement des DGS, ingénieurs ou administrateurs territoriaux. Nous n’avons pas de siège, mais nous gagnons en légitimité pour défendre les spécificités de la territoriale et l’activité de la CNRACL ».

     

    FOCUS

    Sdis : la défense corporatiste en débat

    Si l’on en croit les résultats au sein des Services départementaux d’incendie et de secours (Sdis), le pari du SNPP-Pats, qui présentait pour la première fois une liste « corporatiste » , paraît gagné : celle-ci remporte 27,1 % des voix des sapeurs-pompiers professionnels et personnels administratifs et techniques, contre 19,63 % pour la FA-FP et 16,65 % pour la CGT, suivies par les autres organisations. «C’est très intéressant, se félicite Frédéric Monchy, président du SNPP-Pats. Nous comptons bien utiliser ces chiffres pour montrer que nous avons toute légitimité à parler avec les ministères ».

    Mais pour Sébastien Delavoux, coordinateur CGT des Sdis, « le corporatisme ne suffit pas ». Il rappelle que les organisations syndicales fédérées ou confédérées ont aussi dans leurs rangs des sapeurs-pompiers : « C’est ainsi un rapport de la CNRACL qui a permis d’avancer sur la toxicité des fumées », assure-t-il. Mais autour de la réforme des retraites, les agents craignent pour eux comme pour leurs enfants. Les combats sur les catégories actives et les conditions de travail ne sont pas spécifiques aux personnels des Sdis ».

     

    Véronique VIGNE-LEPAGE

     

    * Résultats des élections CNRACL 2021: https://www.cnracl.retraites.fr/nous-connaitre/elections-cnracl-2021/resultats-des-elections-cnracl-2021 

    source: https://www.lagazettedescommunes.com/ 

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  • Repoussées à deux reprises, les élections TPE auront finalement lieu du 22 mars au 4 avril 2021. concernent près de 5 millions d’électeurs, salariés d’entreprises de moins de 11 salariés ou employés à domicile. La commission Luttes du PRCF dans un communiqué prend position et explique les enjeux de ces élections et les raisons de se mobiliser.

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    Déclaration de la Commission "Luttes" du PRCF

    Élections professionnelles dans les PMIE et TPME   (IC.fr-26/03/21)

     

    À l’occasion des élections professionnelles en cours au sein des P.M.E. et des T.P.M.E., tout est fait dans les médias d’État ainsi que dans les grands médias et journaux directement aux mains du grand capital pour valoriser la moindre prise de parole du jaune en chef Laurent Berger, chef de file de la CFDT et président de la Confédération Européenne des Syndicats.  

    De son côté, le patronat ne s’y trompe pas qui, dans les grandes entreprises notamment, fait tout pour conforter l’influence du syndicalisme jaune, acquis à la logique capitaliste et à cette “construction européenne” qui est synonyme de recul de la protection sociale et des retraites, de blocage des salaires au nom des “critères de Maastricht”, de privatisation et d’asphyxie des services publics (Éducation nationale et hôpitaux en tête), de fusions et de délocalisations industrielles à l’échelle du continent et du monde. 

    C’est clair, le patronat voudrait à l’avenir pouvoir compter sur un syndicalisme français “raisonnable”, dominant tous les secteurs du salariat français et totalement intégré aux “bonnes pratiques” européennes (c’est-à-dire à la soumission systématique des travailleurs au capital), de manière à pouvoir poursuivre tranquillement, à l’ombre d’un Empire euro-atlantique dominé par l’Axe Berlin/Washington, le démontage complet des avancées conquises par le syndicalisme français de classe et de masse représenté historiquement par la CGTU, puis par la : conventions collectives de branche, code du travail national, statuts, secteur public et nationalisé, paritarisme effectif de l’administration de la sécurité sociale, justice prud’homale, etc. 

    Certes, l’orientation générale de la confédération CGT actuelle est extrêmement critiquable. Comme le Front syndical de classe (FSC) le démontre inlassablement depuis près de vingt ans, le “syndicalisme rassemblé”, c’est-à-dire l’obsession des dirigeants confédéraux successifs de Louis Viannet à Philippe Martinez en passant par Bernard Thibault et Thierry Le Paon, de “coller” à la CFDT, n’a conduit, très logiquement qu’à des défaites sur tous les sujets, emploi, retraites, indemnités chômage, etc. 

    Comment la CGT pourrait-elle en effet obtenir des avancées tout en privilégiant les accords  a minima avec un “syndicat”, la CFDT, qui accepte a priori la logique capitaliste, qui cautionne toutes les contre-réformes émanant de Bruxelles (retraite, casse de l’hôpital, privatisation générale…) et qui bénit l’ “économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée”, credo de l’Union européenne depuis le Traité de Maastricht , alors fort justement rejeté par la CGT dirigée par Henri Krasucki ?  

    Par ailleurs, la confédération CGT n’a cessé, depuis sa rupture officielle avec la Fédération Syndicale Mondiale (FSM, qui regroupe 100 millions de salariés dans le monde sur des bases de classe) et son affiliation suicidaire à la Confédération Européenne des Syndicats (dominée par les syndicats allemands affiliés à la social-démocratie et partisans officiels de l’illusoire “collaboration des classes”), de dériver vers des positions euro-réformistes en abandonnant ce que Benoît Frachon appelait la “double besogne du syndicat”, celle-ci consistant à défendre les intérêts immédiats des salariés dans l’entreprise tout en ouvrant en permanence aux salariés la perspective fédératrice et mobilisatrice d’une société débarrassée de l’exploitation capitaliste par la socialisation des moyens de production. 

    Malgré ces dérives hautement toxiques de la confédération CGT, le patronat ne s’y trompe pas: c’est encore la CGT qui, notamment dans les PME et les TPME, représente le syndicalisme le plus combatif, celui dont les traditions ouvrières de lutte sont les moins récupérables par le patronat, celui aussi où un nombre croissant de bases syndicales, Unions locales et départementales, syndicats d’entreprise, voire fédérations professionnelles, contestent les orientations euro-réformistes de la Confédération et appellent à revenir aux principes gagnants du syndicalisme CGT de classe et de masse. 

    C’est pourquoi la commission Luttes du PRCF, composée de militants syndicaux viscéralement attachés à la défense des intérêts matériels et moraux des travailleurs, ne saurait être indifférente au résultat des élections professionnelles en cours dans les PME et TPME. 

    Il faut à la fois renforcer le courant de classe dans tout le pays, dans tous les syndicats, y compris , et la et, bien sûr, dans la CGT, et empêcher la CFDT, cette courroie de transmission n°1 de l’UE, du gouvernement, du grand patronat et de la CES dans le monde du travail, de renforcer ses positions contre-réformatrices à l’occasion de ces élections.  

     

    Actifs, privés d’emploi ou retraités, nous faisons notre devoir envers notre classe et défendons avec elle l’emploi, notamment industriel, les salaires, les services publics, la protection sociale, la justice prud’homale et le logement social, en appelant les travailleurs salariés des TPME et des PME à voter massivement et à défendre par leur vote l’avenir d’un syndicalisme gagnant de classe et de masse: c’est indispensable, face à l’UE et à Macron-MEDEF, pour construire au plus tôt le grand “tous ensemble en même temps” indispensable pour changer positivement le rapport des forces entre Capital et Travail dans notre pays. 

    La Commission Luttes du PRCF, le 26/03/2021

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    Comment voter : 

    les explications de la CGT

    https://www.cgt.fr/dossiers/tpe-donne-toi-le-droit-gagne-des-voix-pour-la-cgt

     

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  • Déclaration de la Commission luttes du PRCF-22/03/2021

    Briser l’étau qui broie la France et le monde du travail – l’appel de la commission lutte du PRCF(IC.fr-25/03/21)

     

    Plus que jamais, soutenir le , fédérer les résistances populaires et leur ouvrir une perspective politique progressiste et radicalement euro-critique. 

    BRISER L’ETAU QUI BROIE LA FRANCE ET LE MONDE DU TRAVAIL

    La situation sociopolitique de ce début de printemps est marquée à la fois… 

    • par une grêle de mauvais coups patronaux et gouvernementaux (accélération des délocalisations, des euro-privatisations, des fusions industrielles capitalistes transcontinentales, plans massifs de licenciements, contre-réformes dictées par l’UE, paupérisation et précarisation massives de la population laborieuse alors que le grand capital se gave des fonds publics du “grand emprunt européen” dispensés sans contrôle par le gouvernement et les collectivités publiques…), 
    • par le mécontentement populaire massif, qui fait craindre une “explosion sociale” à l’ex-Premier Ministre Edouard Philippe, et aussi…
    • par un empilement sans fin de dispositifs liberticides qui, sous couvert de situation sanitaire et de lutte antiterroriste, servent  à gêner au maximum les mobilisations tout en divisant la population laborieuse (cf les lois de “sécurité globale” et de lutte contre le prétendu “séparatisme musulman”). 

    En outre, pèsent lourdement sur le mouvement populaire, non seulement l’absence totale de stratégie syndicale confédérale visant à la montée et à la convergence des luttes, mais l’enlisement accéléré des directions syndicales confédérales – y compris, hélas, de la confédération C.G.T. qui porta longtemps le syndicalisme de classe et ses victoires – dans une orientation euro-réformiste totalement à la remorque de la C.F.D.T. et de la C.E.S. – Le mouvement populaire subit aussi le torpillage de toute véritable alternative politique anticapitaliste, antifasciste, anti-impérialiste et franchement insoumise à l’UE par les appareils euro-dépendants de la “gauche”, incapable de rompre définitivement avec le Parti “socialiste”, mais aussi par l’ “extrême gauche” acquise au supranationalisme européiste. Tout est ainsi fait, un an avant l’échéance de 2022, pour démotiver le mouvement populaire en programmant la reconduction désespérante du faux « duel » et vrai duo Macron-Le Pen, le premier s’efforçant sans honte de “prendre de droite” le rassemblement lepéniste (!) tandis que la seconde, tombant le masque du “souverainisme”, se présente désormais comme une Européenne convaincue dans l’espoir d’être adoubée par le M.E.D.E.F., les grands médias et le C.A.C. 40.

    DECOMPOSITION SYNDICALE EURO-REFORMISTE OU CONTRE-ATTAQUE DU SYNDICALISME DE CLASSE ?

    En outre, des signes de plus en plus inquiétants de paralysie, voire de décomposition, apparaissent dans l’appareil fissuré de la C.G.T. où se succèdent désormais à vive allure démissions publiques et fractures fratricides, tandis que nombre de syndicats, voire de fédérations, d’U.D. et d’U.L. se déconnectent d’un appareil confédéral apathique, globalement arrimé à la C.E.S., frayant même désormais avec les syndicats allemands de collaboration de classes et incapable de rompre, même en rêve, avec la direction jaunâtre de la C.F.D.T.. Par bonheur des voix syndicales de plus en plus nombreuses se font courageusement entendre à la C.G.T. et ailleurs, y compris de plus en plus en plus souvent, par le canal d'”Initiative communiste”, pour un renouveau du syndicalisme de classe et pour la fin des excommunications ciblant les convergences entre militants de classe syndicaux et politiques, certains de ces militants allant jusqu’à questionner l’appartenance de la France à l’U.E. et l’affiliation de la C.G.T. à la C.E.S. De manière réjouissante, ces mêmes voix prônent en outre, comme l’a proposé le de manière pionnière, le retour de la C.G.T. à la Fédération Syndicale Mondiale (F.S.M.). Des dirigeants syndicaux de premier plan proposent même de rouvrir le débat sur la rupture avec le capitalisme et sur la perspective du socialisme pour notre pays. Le P.R.C.F. et sa commission luttes ne peuvent que se féliciter d’avoir été objectivement à l’avant-garde de ces évolutions idéologiques positives et prometteuses, comme mille documents publiés au fil des années peuvent l’attester.

    Dans ces conditions, il revient aux militants franchement communistes et/ou aux syndicalistes de classe…

    1°) de dénoncer ensemble les conceptions réactionnaires qui opposent syndicalisme et politique. Jamais le peuple travailleur de France n’a obtenu autant d’avancées que lorsque les syndicats de classe C.G.T.U., puis C.G.T., marchaient main dans la main avec le grand parti d’avant-garde ouvrier et marxiste-léniniste qu’était alors le P.C.F. Au moment des grandes avancées de la Libération, Jacques Duclos présidait l’Assemblée nationale tandis qu’Ambroise Croizat (fédération des Métaux), Maurice Thorez (Fédération du Sous-Sol), Marcel Paul (fédération des industries électriques et gazières), principaux auteurs des grandes lois progressistes de la Libération, avaient fièrement en poche à la fois les cartes de la C.G.T. et du P.C.F. L’indépendance syndicale véritable se construit en effet, non pas en distendant et en brisant les relations fraternelles entre syndicalistes de classe et militants communistes, mais en rendant les syndicats indépendants du grand patronat, de l’Etat bourgeois, de l’Europe supranationale et de ses appendices financés par Bruxelles, qu’il s’agisse de la CES présidée par le jaune Laurent Berger, du Parti socialiste européen (P.S.E.) ou du Parti de la gauche européenne (P.G.E.) incurablement attachés à la “construction” européenne et à la monnaie unique européenne, ce dispositif monétaire de classe totalement nuisible à l’emploi industriel, aux services publics, aux dépenses de santé, aux retraites et aux salaires. 

    Quant à la tentative réactionnaire des bureaucrates réformistes de se préserver des critiques en fustigeant les syndicalistes “qui font de la politique” et en bannissant des cortèges syndicaux les partisans du progressiste, elle doit être repoussée dans l’intérêt du mouvement populaire tout entier : les communistes syndiqués sont en effet des salariés comme les autres et, comme leurs camarades non communistes, ils subissent les reculs sociaux à répétition suscités par la stratégie défaitiste des directions confédérales euro-formatées. N’acceptons plus que les Chérèque père et fils, les Nicole Notat, les Thibault, Le Duigou et autres Le Paon, Mailly et Cie, tous dotés par l’Etat de sinécures hautement lucratives dès qu’ils parviennent à la retraite, jouent les vertus outragées quand il est question des relations entre syndicalisme et politique révolutionnaire, tandis que les ouvriers, employés, techniciens, petits et moyens fonctionnaires, chômeurs, pensionnés et autres militants syndicaux engagés politiquement n’auraient, eux, que le droit de payer leur cotisation syndicale, de défiler périodiquement lors de manifs saute-moutons systématiquement perdantes et dénuées de tout mot d’ordre, de voter Macron au second tour de la présidentielle à l’appel de leurs états-majors syndicaux, et de voir, à l’instar de leurs collègues non engagés politiquement, leurs salaires bloqués, leurs emplois délocalisés, leurs services publics privatisés, leur travail méprisé, leurs pensions et leurs indemnités chômage rognées et leur pays broyé par l’U.E., le M.E.D.E.F. et Macron unis comme les doigts de la main pour frapper la France du travail ! Nous sommes communistes, nous sommes syndicalistes et nous en sommes fiers, mais avant tout nous sommes des , et rien ne nous empêchera de faire nôtre tout ce qui concerne notre classe, y compris la libre discussion des stratégies syndicales !

    b) d’appeler tous les syndicalistes de classe à se parler sans filtre, à dialoguer à la base, à surmonter les divergences secondaires et les étroitesses corporatives, à affronter tous ensemble et en même temps les orientations destructives, et en réalité antisyndicales, qui font le jeu du M.E.D.E.F., de l’U.E. et de sa principale courroie de transmission, la C.F.D.T. de Berger, par ailleurs président de la C.E.S. Syndicalistes de classe, osons fédérer “en bas” nos luttes, nos critiques et nos propositions, osons mettre en question à la base cette “construction” européenne qui achève de détruire notre pays désormais même plus capable désormais d’élaborer et de produire un vaccin pour stopper une épidémie mortifère ! 

    POUR UNE PLATEFORME REVENDICATIVE FEDERATRICE

    Ensemble, travaillons à une plateforme revendicative fédératrice aidant les travailleurs actifs, privés d’emploi, retraités ou en formation, qu’ils soient du secteur public ou du secteur privé et quelle que soit leur branche professionnelle à passer à la contre-offensive sociale “tous ensemble et en même temps”. Ensemble, exigeons notamment…

    • l’abrogation de toutes les contre-réformes, privatisations, délocalisations, fusions industrielles capitalistes, de toutes les contre-réformes passées, en cours ou en préparation visant à détruire l’Education nationale, l’Université et la Recherche, l’hôpital public, EDF, la SNCF, la Poste, le ministère de l’Equipement et ADP, les retraites par répartition, la Sécu, les statuts de la fonction publique, le Code du travail et l’indemnisation du chômage, de tous les plans de licenciement et autres prétendus “redéploiements” capitalistes ;
    • la défense et la reconstitution planifiée du produire en France industriel, agricole, halieutique et artisanal, tout en exigeant la nationalisation démocratique des banques, des assurances et des autres secteurs-clés de l’économie ;
    • l’augmentation des petits et moyens salaires, le remboursement complet par la Sécu des soins médicaux, la relance massive du logement social, l’interdiction de la spéculation foncière et immobilière, le retour aux retraites par répartition avec retraite à 60 ans pour tous (et à un âge moins avancé pour les travaux pénibles), le rétablissement et l’accroissement des droits syndicaux et des autres libertés civiques ;
    • l’abrogation de toutes les lois liberticides, la punition des violences policières et de tous les agissements à connotation raciste, sexiste ou antisyndicale ;
    • la taxation des grandes fortunes et du grand capital, la confiscation par l’Etat des sommes soustraites à l’impôt par l’évasion fiscale, la baisse des taxes indirectes (T.V.A….) frappant la population laborieuse et pénalisant durement les classes populaires et moyennes ;
    • la fin de la course aux armements orchestrée par l’O.T.A.N., la cessation des expéditions néocoloniales de la France, sa sortie du dispositif belliqueux et ruineux de l’Alliance atlantique.

    Tout cela dans la perspective de la reconquête de l’indépendance nationale, de l’émergence d’une véritable souveraineté populaire plaçant le monde du travail au centre de la Nation, d’une coopération internationaliste fraternelle et d’une société débarrassée de l’exploitation capitaliste.

    SYNDICALISTES DE LUTTE, DIALOGUONS SANS EXCLUSIVE!

    Dans cet esprit, la Commission Luttes du PRCF, qui ne cesse d’élargir ses contacts fraternels avec nombre de syndicalistes, continuera de dialoguer sans exclusive avec tous les acteurs potentiels du renouveau du syndicalisme de classe et de masse, non seulement au sein de la C.G.T., mais aussi au sein de S.U.D. et de la F.S.U., dans le syndicalisme étudiant, voire à F.O. (où le courant euro-réformiste n’a pas été regardant sur les méthodes pour écarter les syndicalistes euro-critiques de la direction de la confédération…).

    Nous soutiendrons aussi, comme toujours, le Front syndical de classe dont nous saluons les analyses anticipatrices et la récente relance combative

    Nous continuerons par ailleurs d’interpeller prioritairement, avec l’aide des J.R.C.F., de la Commission Santé du P.R.C.F., de sa commission Education, de sa commission Ecologie et Agriculture et de son secteur Femmes, les travailleurs des entreprises privées et des services publics, les lycéens et étudiants, les quartiers sans cesser de nous adresser aux manifestations populaires.

    LE SYNDICALISME DE LUTTE A BESOIN D’UNE ALTERNATIVE ROUGE ET TRICOLORE !

     

    Enfin nous continuerons, avec tout le P.R.C.F., à forger une perspective, un programme et des outils politiques utiles à la montée des luttes et à leur convergence. Pour cela, nous appelons les syndicalistes de lutte à soutenir les efforts de notre camarade Fadi Kassem, responsable du Pôle et syndicaliste, désigné par le P.R.C.F. pour porter une alternative rouge et tricolore orientée vers le Frexit progressiste et le socialisme. C’est indispensable pour donner corps au tous ensemble en même temps et pour briser l’étau mortel que le macro-lepénisme resserre sur notre pays avec l’aide d’une “gauche” politico-syndicale établie incapable de rompre avec le mensonge social-impérialiste (social en paroles, impérialiste en pratique!) de la pseudo “réorientation sociale, écologique, démocratique et pacifique de l’euro et de la construction européenne”.

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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