• BREST

    Manifestation contre le libéralisme. Quelque 800 fidèles au rendez-vous (LT)

    Près d'un millier de manifestants, de source syndicale, guère plus de 500 au départ du défilé et sans doute 800 au retour place de la Liberté, à midi. La mobilisation contre le gouvernement faiblit à Brest, comme ailleurs.

    Le rendez-vous était fixé à 10 h 30, place de la Liberté, et, à l'approche des 11 h, il y avait quelque chose d'assez pathétique à entendre la sono cracher une chanson tonnant qu'« On ne lâche rien ». Devant à peine quelques centaines de personnes, drapeaux en mains, habituées des manifestations, militantes souvent de longue date, au bord d'une place déjà habitée par les chalets de Noël et quasi fermée. On a descendu de quelques mètres les barrières pour faire place à la foule. En vain.

    « Choqué par l'absence de jeunes »

    Gilbert, retraité au Relecq, portait sur la poitrine un autocollant du PCF « qui promeut l'écriture inclusive », souriait-il : « Je suis un-e tire-au-cul. Salutations votre altesse ». « Ce qui me choque, disait-il, c'est l'absence de jeunes. Ils sont appelés à en baver mais plus la situation sociale se dégrade, plus les gens se terrent ». Mais lui ne désarme pas. « Il faudra se lever de bonne heure, le jour de la lutte finale... » Résonnait, derrière, l'Internationale. Olivier Pichon, pour la CGT, a égrené les reproches faits à la politique libérale de Macron, dans divers domaines. Fidèle à elle-même, Nadine Hourmant (FO) s'est lancée dans un discours enflammé contre la politique du gouvernement. Elle a appelé à se mobiliser, aujourd'hui, devant le Château, pour la venue de quelques ministres, dont le premier d'entre eux. Nul besoin d'être grand clerc pour deviner que c'est FO que visait Olivier Cuzon, qui a pris le micro pour Solidaires, s'excusant presque de s'apprêter à dire à peu près la même chose, faute d'avoir pu s'entendre sur une déclaration commune.

    « Trouver une alternative »

    Partis guère plus de 500 au son des pétards, les manifestants ont été renforcés de deux ou trois centaines de personnes au cours de la marche, tranquille, au centre-ville, avant la dislocation à midi. Olivier Pichon n'essayait pas de tromper son monde en affichant une satisfaction de façade. « Il faut trouver une alternative à proposer, une façon de mobiliser » les personnes hostiles à la politique menée actuellement, « le prolongement des précédentes » selon lui. Les personnes présentes, hier, en effet, contrairement à beaucoup, n'estiment pas leur combat perdu.

    source:http://www.letelegramme.fr

     

    MORLAIX

    Code du travail. 200 manifestants (LT)

    La mobilisation contre la réforme du Code du travail par ordonnances décidée par le gouvernement n'a pas énormément mobilisé, hier matin, au centre-ville. Alors qu'ils avaient été près d'un millier lors des rassemblements des 12 septembre et 10 octobre, seulement 200 personnes étaient réunies sur la place des Otages, en milieu de matinée. Avec toujours les mêmes slogans répétés, lors des prises de paroles, par les syndicats, la CGT (« Nous pouvons, tous ensemble, faire reculer l'entreprise du gouvernement de déstructuration de notre modèle social »), FO (« Le capital ne nous arrachera pas 70 ans de conquêtes sociales, bloquons le pays ! ») ou encore la FSU (« Non au rouleau compresseur en marche, non aux mesures précarisant toujours un peu plus l'emploi des jeunes »). Les manifestants ont ensuite défilé dans le calme, depuis la rue Carnot jusqu'au rond-point Charles-de Gaulle. En appelant à un nouveau rassemblement, cette fois contre le Ceta (traité de libre-échange entre l'Europe et le Canada), demain, à partir de 10 h, places de Viarmes et des Otages.

    source: http://www.letelegramme.fr

     

    CARHAIX

    Code du travail. Une centaine de manifestants (LT)

    Une centaine de personnes se sont réunies ce jeudi à 11 h devant la Maison des syndicats à Carhaix afin de protester contre les ordonnances Macron et la réforme du code du travail. Le cortège s'est ensuite rendu à la Poste pour soutenir les facteurs en grève depuis le 2 novembre. Une partie des manifestants a envahi le centre de tri pendant une vingtaine de minutes. Sommés à plusieurs reprises par les responsables du site de quitter les lieux, ils se sont exécutés mais ont promis de continuer la mobilisation tant que les négociations entre les grévistes et la direction n'ont pas abouti. Les manifestants ont invité la population carhaisienne à se mobiliser ce vendredi à 8 h 30 "pour maintenir la pression".

    source: http://www.letelegramme.fr

     

    QUIMPER

    Loi Travail. Environ 300 personnes mobilisées contre les ordonnances (LT)

    La du journée interprofessionnelle d'actions du  16 novembre en Finistère vue par la PQR (17/11/2017)Environ trois cents personnes étaient réunies, hier matin, place de la Résistance, pour demander le retrait des ordonnances de la loi Travail.

    Environ 300 personnes sont descendues dans la rue, hier matin, pour demander le retrait des ordonnances de la loi Travail. Répondant à l'appel de l'intersyndicale CGT, FO, FSU et Solidaires Quimper, les manifestants se sont réunis, à 10 h 30, place de la Résistance, avant de prendre la direction de la préfecture où ils ont déposé une motion visant à abroger la loi Travail. Le cortège s'est ensuite arrêté devant le conseil départemental, La Poste et la mairie. « Cette loi est une machine de destruction des conditions de travail. Elle signe la fin du CDI, l'arrêt de mort des CHSCT et la baisse de la représentation syndicale dans les entreprises », protestait hier, Sandrine Allain, secrétaire générale de la CGT Quimper. La mobilisation n'a pas seulement réuni les salariés du privé car la FSU, syndicat enseignant, était aussi dans le cortège.

    Peu de jeunes mobilisés

    « Autour du personnel enseignant gravite aussi tout un tas de personnes sous contrats privés, auxiliaires de vie scolaire et parents d'élèves par exemple », expliquait Sabrina Manuel secrétaire générale du SNUIPP, syndicat des enseignants du premier degré au sein de la FSU. Une dizaine de lycéens ont aussi séché les cours pour venir protester contre une loi qui, selon eux, va créer toujours plus de précarité ». La mobilisation d'hier a été moins importante que pour la dernière manifestation du 21 septembre, où ils étaient entre 600 et 800 à réclamer le retrait des ordonnances. Un mouvement qui diminue localement à quatre jours de l'examen du projet de loi de leur ratification, qui débutera mardi à l'Assemblée nationale.
     
     
     
    QUIMPERLE
     
     150 manifestants maximum (LT)
     

    La journée interprofessionnelle d'actions du  16 novembre en Finistère vue par la PQR (17/11/2017)

     

    Lucas Brient et Jean Rioufol De 500 personnes début octobre, le mouvement contre les ordonnances Macron et le Code du travail n'a rassemblé que 150 mécontents, hier, au coeur de la cité du Coq. La lassitude se fait sentir.

    En réponse à l'appel national à manifester contre les « ordonnances Macron », l'intersyndicale du pays de Lorient (CGT, FO, Solidaire), à laquelle s'est joint la CNT (Confédération nationale du travail), organisait un défilé dans les rues de Quimperlé, hier matin.

    « Mise à mort du code du travail »

    Près de 150 personnes ont bravé la fraîcheur pour se réunir place Jean-Jaurès, point de départ d'un cortège qui s'est ensuite dirigé vers la gare avant de remonter vers l'avenue Jules-Ferry puis de redescendre place Charles-de-Gaulle, en empruntant la rue Savary. « Les ordonnances Macron signent la mise à mort du code du travail et des prud'hommes, s'est indignée Annie Minvielle de Force ouvrière. Le président s'est attaqué directement aux salariés. Demain, ce sera au tour de la Sécurité sociale, des retraites, de Pôle emploi, etc. Pour autant, on ne s'écroule pas, nous n'allons rien lâcher ». Hier, de nouveaux signes de fatigue du mouvement se sont pourtant fait ressentir. Alors que les organisations syndicales comptaient raviver la flamme lors de cette quatrième journée de mobilisation depuis la rentrée (après les 12 et 21 septembre et le 10 octobre), c'est plutôt un sentiment de lassitude et de résignation qui planait au-dessus des manifestants.

    « Manifester peut vous coûter cher »

    Ouvrier à Quimperlé, Emmanuel a défilé en queue de cortège. La mine déconfite, il fait partie de ceux qui s'agacent de constater cette irrémédiable chute de la fréquentation : « Il y a de moins en moins de monde. C'est indéniable, le mouvement s'essouffle et c'est regrettable. Il faut que les gens prennent conscience de la gravité de la situation ». S'il ne trouve aucune explication rationnelle à ce phénomène, Emmanuel avance néanmoins quelques éléments de réponse : « C'est bien joli de manifester. Mais quand vous avez du mal à boucler vos fins de mois, ce n'est pas simple de manquer une journée de travail, ça peut vous coûter cher. Et puis il y a ceux qui préfèrent tondre leur pelouse plutôt que de descendre dans la rue ».

    « Un manque de syndicalisme en France »

    En remontant le cortège et la rue Thiers, Patrick et Denis, retraités, conversent : « Peut-être que les employés ne se sentent pas concernés. Je ne m'explique pas trop cette faible mobilisation. Mais bon, il n'y a qu'à comparer avec les autres pays européens. Ici, on est quoi ? 10 % ? Il y a un manque de syndicalisme en France ». Denis, ancien instituteur, lui emboîte le pas. « Les retraités comme nous, ils sont là. Mais les actifs... Il y a une crainte de perdre son travail, c'est sûr. Mais cela ressemble un peu à une forme d'égoïsme ». Le premier appel à manifester contre les « ordonnances Macron » avait rassemblé environ 500 personnes le 12 septembre. Puis 300 le 21 septembre et à peine 250 le 10 octobre. Hier, la manifestation ressemblait à une sorte de dernière séance.

     
     
     
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  • Nombreux sont ceux qui constatent que les journées de manifestations éloignées de plusieurs semaines jouant à saute mouton avec le calendrier, avec des appels à la mobilisation générale mais sans déclenchement de la grève dans tous les secteurs ne permettent pas d’établir un rapport de force gagnant.

    Le 16 novembre par exemple, 4e journées nationale de mobilisation contre les macron, il n’y a pas eu de grève ni dans les transports, y compris à la SNCF pourtant dans le collimateur avec l’achévement en cours de l’euro privatisation , ni dans l’éducation nationale alors qu’après la réforme des collèges c’est au bac que s’attaque le gouvernement. Et qui ne se souvient de cette journée d’action fonction publique du 10 octobre volontairement déconnectées par les centrales syndicales des journées d’action contre les ?

    C’est dans ce contexte que des syndicalistes de la CGT et de SUD réunis au sein du , secouent le cocotier et montrent qu’il est possible de proposer une date pour se rassembler tous ensemble, en même temps et au même endroit, en appelant le 18 novembre à une manifestation à proximité du Palais de l’Elysée.

    Une initiative qui a au moins le mérite de faire réfléchir sur les modes d’action : cela fait des mois que le PRCF expliquent qu’une grande manifestation nationale à Paris est le moyen indispensable pour catalyser, accélérer et faire converger toutes les luttes dans un tous ensemble et en même temps gagnant. En juin 2016, l’énorme manifestation historique à Paris réunissant 1 millions de manifestants était arrivée trop tard pour changer la donne. Face au coup d’état social de Macron appliquant le programme de casse sociale de l’UE et du MEDEF, il est encore temps d’agir.

    L’appel de Mickael Wamen : “À toi de décider de ton avenir, deviens l’acteur de l’unité”

    Macron est un fléau !

    Le 16 on manifeste tous ensemble, le 17 on continue et le 18 novembre on marche sur l’Elysée

    Les agressions de Macron vont bien au delà du programme électoral sur lequel il a été (très mal) élu. Ivre de lui-même et faute d’une riposte à la hauteur, il se considère comme omnipotent et abat toute la brutalité de l’État sur tout ce qui est social, démocratique, solidaire, écologique.
    La destruction-Macron s’installe dans la durée et s’étale sur toute la société :

    • l’état de droit a été englouti dans l’état d’urgence permanent,

    • le droit social et son code du travail sont dissous dans le pouvoir patronal,

    • les jeunes aux emplois aidés en sont privés, les autres sont précaires, ou au chômage, ou sélectionnés à la porte de l’Université,

    • les locataires secourus ne le sont plus, les hospitalisations vont être traquées, la sécurité sociale est menacée,

    • les petits sont surtaxés pour payer aux riches le cadeau de la fin de l’ISF,

    • et Macron traite les immigrés comme Le Pen le préconise.

    Il n’y a plus d’illusion du « dialogue social », la démocratie parlementaire n’existe pas, juste un Macron-Roi entouré de cinq conseillés privés. Et vogue la galère !

    Pourtant l’exaspération est partout. On l’entend gronder dans les entreprises et les quartiers, chez les retraités comme les jeunes… Ce gouvernement et ses députés godillots sont toujours minoritaires dans l’opinion. Beaucoup de celles et ceux qui rejettent Macron et sa politique cherchent les moyens d’exprimer et leurs revendications et leur rejet de Macron.

    D’autant que sur le terrain les luttes continuent. La possibilité existe de passer des mobilisations de militant.es à des mouvements généraux, rassemblant le plus grand nombre, même si l’usure ici ou là se fait sentir du fait de la dispersion des forces.

    Par notre détermination et notre volonté d’unité, nous pouvons inverser le cours des événements.

    Le Front Social a proposé à toutes les organisations syndicales, politiques et associatives de co-organiser une marche vers l’Elysée le 18 novembre pour que le 16 ne soit pas une journée sans lendemain, voire un baroud d’honneur, pour que cette action ait une suite, pour qu’avec 2 ou 3 jours de mobilisation en continu nous montrions notre détermination. Nous voulons contribuer à redonner confiance à notre camp pour lui donner envie et courage de se mettre en ordre de bataille.

    MARCHE NATIONALE SUR L’ÉLYSÉE
    Le samedi 18 novembre à 14 heures
    Métro Pereire à Paris

    • En savoir plus sur cette mobilisation inédite (appel, affiches…)
    https://www.frontsocialuni.fr/actualite/actualite-nationale/18-novembre-marche-nationale-lelysee

    • Ils-elles appellent à manifester le 18 novembre :
    https://www.youtube.com/playlist?list=PLFVJ1jCJmiH2FCQBnOU_suPhOjQapxSQi

    • Agir c’est aussi nous aider à financer nos actions. Merci de votre aide…
    https://www.lepotcommun.fr/pot/frontsocial

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr

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  • Didier Quémat pour la CGT, Philippe Le Moing pour la CFDT, aux côtés de Patrick Loriquet et d’une représentante du collectif de soutien.Didier Quémat pour la CGT, Philippe Le Moing pour la CFDT, aux côtés de Patrick Loriquet et d’une représentante du collectif de soutien.

     

    Au pôle hébergement du centre hospitalier de Quimperlé, le contrat de Patrick Loriquet ne sera pas renouvelé. Les soutiens se mobilisent pour garder le docteur. Une pétition a réuni 158 signatures. CFDT et CGT appellent à un débrayage de soutien, vendredi 17 novembre à partir de 14h30, devant Bois-Joly.

    Le pôle hébergement

    Il groupe les structures d’hébergement pour personnes âgées et dépendantes de Bois-Joly et Moëlan-sur-Mer. Ces structures font partie intégrante du centre hospitalier de Quimperlé. Ce pôle dispose de 347 lits, ce qui représente 60 % de la capacité de l’hôpital. Plus de 200 agents y travaillent. Patrick Loriquet, en contrat à durée déterminée depuis cinq ans, en est le médecin-chef.

    Contrat non renouvelé

    Le contrat à durée déterminée de Patrick Loriquet ne sera pas reconduit par l’hôpital. L’information a été donnée voici un mois et demi. Depuis, le climat s’est tendu au pôle hébergement. Un collectif de soutien s’est constitué, composé d’agents hospitaliers. Une pétition de soutien a été signée par 158 personnels.

    Courriers divers

    Les syndicats CFDT et CGT le soutiennent par les voix de Philippe Le Moing et Didier Quémat. Des courriers ont été envoyés au maire de Quimperlé et président du conseil de surveillance de l’hôpital, à la présidente du conseil départemental, au député, au directeur de l’Agence régionale de santé. Seul le maire Michaël Quernez a répondu, expliquant que « la gestion des situations individuelles, y compris celle des médecins, relève de la compétence exclusive du directeur. » 

    Appel au débrayage

    Un appel au débrayage est lancé par l’intersyndicale vendredi 17 novembre à partir de 14 h 30, devant l’accueil de Bois-Joly. L’intersyndicale prévoit aussi, une inauguration de la dernière phase de réhabilitation de Bois-Joly.

    "La vie normale d'un établissement" pour la direction

    Pour le groupement hospitalier de territoire Bretagne-sud, Carole Brision, directrice du centre hospitalier de Quimperlé et Thierry Gamond-Rius, directeur du Centre hospitalier Bretagne sud, donnent leur point de vue.Ils précisent que le non-renouvellement du contrat est « une décision réfléchie de la direction. Cela constitue la vie normale d’un établissement où il y a des arrivées et des départs de praticiens. Il s’agit de gestion interne. »

    Ils expliquent que « la continuité du service médical et la prise en charge des personnes sera assurée. Pour nous, la prise en charge des personnes âgées est une priorité. » 

    Ils mettent en avant la mise en place du pôle gériatrie « au niveau du groupe hospitalier Bretagne sud. »

    Bois Joly, un des hébergements du pôle.Bois Joly, un des hébergements du pôle. 

    Béatrice Griesinger

    source: https://www.ouest-france.fr

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    L'Intermarché situé quai Carnot, en centre-ville de Concarneau fermera ses portes définitivement le 30 novembre.
     

    Le magasin Intermarché du quai Carnot à Concarneau fermera définitivement ses portes le 30 novembre. Un congé de reclassement a été proposé aux 19 salariés. L’une des employées témoigne.

    [TEMOIGNAGE]

    « L’ambiance est lourde au magasin. Maintenant qu’on sait qu’il n’y a plus rien à faire, on en arrive à avoir hâte que cela se termine. Les clients sont gentils. Ils s’inquiètent pour nous. Mais ils sont souvent maladroits. Et entendre ce qui va arriver à longueur de journée devient pénible.

    Congé de reclassement

    Nous sommes 19 salariés dont la plupart ont fait leur carrière à cet endroit. 16 femmes et 3 hommes. Un congé de reclassement de huit mois a été proposé à chacun d’entre nous. Nous sommes dans le même cas de figure que pour des licenciements économiques. Sauf qu’ici, c’est pour raison de structure que le magasin ferme. C’est-à-dire qu’il n’est plus en état. On le savait. Mais depuis le temps que la situation dure, on ne disait que la fermeture n’était pas pour demain.Durant cette période, nous serons accompagnés dans notre recherche d’emploi. Nous ferons encore partie des salariés Intermarché, mais nous ne serons plus ni en CDI ni en CDD. Nous avons un préavis de deux mois. Ensuite, nous toucherons ce qui a été négocié. Nous sommes au-delà des 65 % du salaire brut que prévoit la loi.Après ? On ne sait pas. Certains d’entre nous vont en profiter pour réaliser une reconversion. Mais ce qui est sûr, c’est que peu veulent regoûter à la grande distribution. Ce qui nous arrive nous a échaudés. Pourtant, il y a des compétences au sein de l’équipe. Chacun est polyvalent. Nous travaillons depuis si longtemps ensemble que ça tourne tout seul !Aurait-on pu l’éviter ? Si les deux enseignes avaient mis les moyens… peut-être. Il y a une douzaine d’années, alors que le magasin était encore sous l’enseigne Carrefour, il y avait eu un projet. Mais il a été stoppé net, on n’a jamais su pourquoi. Lorsque nous sommes passés sous enseigne Intermarché en 2013, ce n’était pas une décision du groupe Les Mousquetaires de nous « récupérer ». Ils n’ont pas eu le choix…

    Cercle vicieux

    Le lieu est resté en l’état pour une raison simple : le magasin n’appartenait pas à un indépendant mais était en portage. On nous disait : on ne fait pas de travaux car il n’y a pas de repreneur. À l’inverse, il n’y a pas eu de repreneur car les travaux n’avaient pas été effectués. C’était un cercle vicieux…Aujourd’hui, le magasin continue de tourner. Nous assurons le service. Même si certains rayons sont fermés, comme la boucherie et charcuterie à la coupe. On ne propose plus que du libre-service. Nous continuons d’être approvisionnés. Les clients sont là. Beaucoup sont inquiets, notamment la clientèle de personnes âgées. On les voit repartir avec un stock inhabituel de produits ménagers : ils font des réserves.

    Difficile pour les clients

    Nos petits papys et mamies qui ont parfois de la difficulté à se déplacer vont sûrement trouver dur après la fermeture. Ils ne prendront pas le bus pour faire leurs courses. Pour les lycéens, cela risque aussi d’être compliqué. On en voit beaucoup le midi et en fin de journée. Ils viennent chez nous car les prix sont plus abordables qu’ailleurs en ville.Le 30 novembre, ce sera fini. Pour l’instant, personne n’a vraiment envie de marquer le coup. Mais on devrait jeter une bouteille à la mer. La bouteille à la mer des naufragés du quai Carnot. Le message est simple. Il y aura nos noms, nos coordonnées. Et à côté : on recherche un emploi. »

     

    source: https://www.ouest-france.fr

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  • Une partie des salariés de Don Bosco ont fait grève devant le siège de l'association, hier.

    Hier, près de 150 salariés de Don Bosco ont répondu à l'appel à la grève lancé par l'intersyndicale (CFDT, CGT, Sud). Ils se sont rassemblés à 9 h, devant le siège de l'association, à Mescoat. En cause : la suppression de congés supplémentaires attribués à certains employés.

    Tout part d'un accord d'entreprise relatif à l'aménagement du temps de travail, datant de 2005, que la direction générale de Don Bosco souhaite aujourd'hui renégocier. Alors que les niveaux de salaires et de congés des personnels de l'association sont déterminés par les conventions collectives, cet accord permet à certains salariés de bénéficier d'avantages complémentaires. En effet, environ 350 employés travaillant dans les pôles médico-social et initiative sociale ont droit à 18 jours de congés payés annuels supplémentaires. « Don Bosco est la seule organisation finistérienne spécialisée dans le médico-social à appliquer ces avantages », souligne Michel Jézéquel, directeur général. « La direction générale souhaite aujourd'hui sacrifier ces temps de repos, sans contrepartie », s'insurge le secrétaire CFDT du comité d'entreprise. « Or, ils sont nécessaires pour des métiers éprouvants aussi bien physiquement que psychiquement. Certaines parties du corps, comme les épaules notamment, sont très sollicitées », ajoute Mireille Kéromnès, déléguée syndicale CFDT, syndicat majoritaire au sein de l'association. « Et puis on nous accorde moins d'arrêts maladie que dans d'autres structures », poursuit le secrétaire CFDT du CE.

     

    « Redistribution des moyens »

    Par la voix de Michel Jézéquel, la direction générale, qui a reçu les délégués hier matin, justifie ce choix : « Le secteur du médico-social pâtit d'un gel du point depuis plus de dix ans. Les plus bas salaires souffrent beaucoup et l'augmentation des charges a fait qu'ils ont vu leur rémunération nette baisser. Dans ce contexte, nous souhaitons redistribuer les moyens conventionnels qui sont déjà mobilisés en les recentrant sur les bas salaires. Soit on affecte ces moyens-là à des congés su(

    Des finances qui divisent

    « Pourtant, cette volonté d'économie n'est motivée par aucune injonction des financeurs (État et collectivités, NDLR) », signale l'intersyndicale dans un communiqué. « Nos financements ne sont pas à la hausse, mais à la baisse », se défend le directeur général. Faux, selon le communiqué de l'intersyndicale : « L'association se porte bien financièrement. Elle va obtenir un crédit d'impôts d'environ deux millions d'euros en fin d'année ». Syndicats et dirigeants ont presque un an pour se mettre d'accord. Les négociations, entamées hier, se poursuivront jusqu'en octobre 2018. « La direction veut qu'on se partage le gâteau entre nous, conclut Mireille Kéromnès. Si nous ne sommes pas entendus, nous n'hésiterons pas à organiser des grèves surprises ! »

     

    source: http://www.letelegramme.fr

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    « On n'y arrive plus », assure une représentante syndicale. Plus de la moitié des facteurs de la commune s'est mise en grève hier matin. Ils reprochent à leur direction de ne pas tenir les promesses faites en juin dernier.

     

    Briec-Distribution du  courrier - Les facteurs  en grève  (LT- 8/11/2017)Factrices et facteurs briécois ont cessé le travail hier matin.

    Décidément, à la distribution du courrier rien ne va plus. Six des dix facteurs - des factrices pour l'essentiel - se sont mis en grève hier matin. Les revendications portent sur les promesses faites par la direction au mois de juin dernier, quand les facteurs avaient cessé le travail pendant deux jours. « La direction nous avait alors assuré, par écrit, mettre tout en oeuvre pour que la suppression d'une tournée n'affecte ni les usagers, ni les facteurs, explique Jessica Morvan, représentante de la CGT. Il n'en a rien été et, aujourd'hui, l'encadrement surveille nos cadences. On nous reproche d'être trop lents, surtout après la pause déjeuner. Ces normes sont calculées par des logiciels. Mais nous ne sommes pas des machines. On nous dit aussi que l'on parle trop aux usagers et, d'un autre côté, on nous jette au nez que l'on ne vend pas assez de timbres ». « On n'y arrive plus », poursuit Jessica Morvan. « Chaque jour, il y a des usagers qui n'ont pas leur courrier », déplore-t-elle. Des usagers, qu'elle encourage, « comme ils l'ont fait au mois de juin, à soutenir notre action pour la préservation du service public. Il serait bon qu'ils se plaignent à la direction en téléphonant au 36.31 ».

    Les élus aussi dans l'attente

    Un rendez-vous a été demandé par les grévistes au responsable courrier, Jean-Marc Le Bouchard, suite à quoi ils décideront de la suite à donner à leur mouvement. De son côté, la mairie est consciente du malaise et l'adjoint au maire, Thomas Ferec, indique qu'un rendez-vous a été demandé au directeur régional de La Poste, à Rennes. « Suite au mouvement de juin, la direction de La Poste avait promis de rencontrer les élus briécois, nous attendons toujours, affirme l'adjoint. Selon la direction il manquerait deux postes à Briec .

    source: http://www.letelegramme.fr

     

     

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  • Virés de la CFDT, la CGT et FO appellent à manifester depuis un troquet

    La direction confédérale de la CFDT était et reste infréquentable !!!!!!!!!! (Libé.fr 26/10/2017)Lors d'une manifestation organisée par la CGT contre la loi travail le 19 octobre à Nantes. 

     Réunis en intersyndicale, mardi soir, les syndicats ont terminé la soirée divisés. Au sens propre, comme au figuré, la centrale de Laurent Berger, qui recevait, n'ayant pas souhaité prêter de salle à ses acolytes afin de rédiger leur communiqué.

    Deux textes, deux tables et des participants qui se retrouvent à la rue, contraints de rédiger leur communiqué dans le bar du coin. Mardi soir, l’intersyndicale qui réunissait les organisations syndicales et de jeunesse au siège de la CFDT a pris des allures de disputes de cour de récré. Symbole, s’il en fallait un, de la désunion des syndicats face aux multiples réformes menées par le gouvernement.

    Seul point d’accord, au lendemain de cette rencontre : rarement, échange entre syndicats a été aussi «tendu». «On espérait écrire un texte commun et envoyer un signal collectif au gouvernement, raconte Pascal Pavageau, de FO, mais la CFDT a fermé le ban, en proposant un texte précis à prendre ou à laisser.» Trop précis, et un peu trop enthousiaste sur certains points des ordonnances, pour FO. A la CFDT, on assure pourtant qu’on était prêt à concéder quelques «amendements». Mais pas à «sacrifier le fond à une unité de façade, rétorque Véronique Descacq. Là, on n’avait même plus le droit d’écrire qu’on avait obtenu des avancées grâce à la négociation, notamment sur la revalorisation des indemnités légales de licenciement».

    Réunion délocalisée dans un troquet

    Terminé, au revoir ? Le désaccord acté, les deux groupes – la CFDT, la CFTC, l’Unsa et la Fage, d’un côté ; la CGT, FO, Solidaires et trois organisations de jeunesses (Unef, UNL, Fidl), de l’autre – se sont donc séparés pour finaliser, chacun dans leur coin, leur texte. Les premiers restant au siège de la CFDT, pour aboutir à un document qui n’appelle pas à manifester, se bornant à demander au gouvernement de «rééquilibrer les souplesses accordées aux entreprises par les ordonnances par des modalités nouvelles de sécurisation des parcours professionnels». Les autres n’ayant d’autre solution que de se replier… dans un bar, à une cinquantaine de mètres.

    «On a demandé une salle, mais on a été mis dehors. La CFDT n’a pas souhaité nous mettre un bureau à disposition», résume Pavageau. «Pas bien grave», poursuit le syndicaliste de FO, «puisqu’il a suffi d’un ordinateur, d’une table et de dix chaises» pour venir à bout de cette réunion délocalisée dans un troquet. Avec à la clé un texte qui appelle à une journée d’action commune le 16 novembre. «Une très bonne chose», selon Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT, qui «ne désespère pas que d’autres organisations syndicales» s’ajoutent au cortège. Dans son viseur, la FSU qui devrait se prononcer ce jeudi, et la CGC.

    «Surjoué»

    Reste que pour Pavageau, l’attitude de la CFDT a été, tout de même, «étonnante et cavalière. Même avec le patronat, cela ne s’est jamais passé comme ça, on est toujours bien reçu». Un procès en inhospitalité «surjoué» qui agace Véronique Descacq, de la CFDT : «Je ne sais pas pourquoi ils font toute une affaire de cette histoire ! Sur le coup, il n’y a pas eu d’esclandre. On leur a expliqué que c’était compliqué d’ouvrir une salle, car pour cela il aurait fallu demander à des salariés de la confédération de rester plus tard.»

    Pour la numéro 2 de la CFDT, l’attaque est d’autant plus incompréhensible qu’en amont, un autre responsable syndical avait suggéré que la réunion se passe à FO. Et ce notamment pour éviter qu’un tel scénario, en cas de désaccord, ne se déroule. Preuve, au passage, que les dés étaient déjà jetés, bien avant l’intersyndicale de mardi.

    Amandine Cailhol
    source: http://www.liberation.fr
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  • Intersyndicale-Appel CGT-FO-SOLIDAIRES-UNEF-UNL-FIDL: journée de grèves & manifestations le jeudi 16 novembre (24/10/2017)

    Pour les organisations syndicales de salariés, d’étudiants et de lycéens, CGT – FO – Solidaires – UNEF – UNL – FIDL réunies le 24 octobre 2017, un constat s’impose, celui d’une politique libérale visant à accroître les inégalités au profit d’une minorité.

    Qu’il s’agisse :
    -  de nombreuses dispositions inacceptables des ordonnances, limitant des droits des salariés-es ;
    -  des risques qui pèsent sur les droits des salariés-es et demandeurs d’emploi en matière d’assurance chômage ou de formation professionnelle ;
    -  de mesures précarisant toujours un peu plus l’emploi et l’insertion des jeunes sur le marché du travail ;
    -  de la remise en cause des droits à l’avenir des jeunes par l’instauration d’une sélection à l’entrée de l’enseignement supérieur ;
    -  de la modération salariale et de l’augmentation de la CSG ;
    -  des atteintes au service public et à la protection sociale.

    Les organisations signataires s’adressent solennellement au gouvernement afin qu’il prenne en considération les attentes sociales multiples qui s’expriment dans le public et le privé, par les actifs, les jeunes, les demandeurs d’emploi et les retraités-es.

    Compte tenu de la gravité de la situation, elles décident de faire du 16 novembre 2017 une journée de mobilisation interprofessionnelle, étudiante et lycéenne, par des grèves et manifestations.

    Elles invitent les autres organisations syndicales et de jeunesse à s’y associer.

    Paris, le 24 octobre 2017

    source: http://cgt.fr/

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  • Jeudi 19 octobre-Tous ensemble et en même temps

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