• Marche pour le climat. Un état d’urgence ! (LT.fr-28/01/19-8h14)

    400 marcheurs pour le climat, rejoints par des gilets jaunes, étaient à nouveau présents, ce dimanche après-midi, pour marteler qu’il y a urgence à agir et protester contre l’inaction des politiques.

    « Nous savons tous que l’état de la planète nous impose un changement de projet de civilisation. Dès lors, comment s’étonner que celles et ceux qui ne participent que de loin à la surconsommation et au gaspillage organisé, tout simplement parce qu’ils n’en ont pas les moyens, expriment leur colère et se révoltent quand on leur fait partager de manière inéquitable les sacrifices », émet Martine Petit, porte-parole du collectif Climat qui, pour la première fois, a obtenu le soutien des gilets jaunes de Quimper-Cornouaille à l’occasion de cette nouvelle marche pour le climat. « Il devient évident qu’il faut reposer les questions de justice sociale et c’est l’occasion formidable de tout un peuple de réinventer ensemble nos modes d’existence », poursuit cette dernière, avant d’inviter les participants à écrire leurs doléances à la craie sur les marches et les pavés de la place de la Mairie. « Stop aux pesticides », « Pour la souveraineté alimentaire des villes », « De la cuisine bio et des circuits courts dans toutes les collectivités », « Non au nucléaire », « Changeons le système pas le climat »… Les marcheurs, toutes générations confondues, ont exprimé leurs vœux d’un monde meilleur et plus respectueux de l’environnement.

     

    Chacun était invité à écrire ses doléances à la craie sur la place de la Mairie.

    « Une persécution infligée aux autres populations »

    Plusieurs haltes ont ensuite marqué le parcours de la marche. Devant la Société générale, Gérard Mas évoque l’affaire des Panama Papers et la question de l’évasion fiscale. Un peu plus loin, à l’entrée de la préfecture, Stéphane Blondin (Ligue des droits de l’homme) dénonce « le changement climatique, une persécution que nous, Occidentaux, infligeons aux autres populations ». Et rappelle que toutes les régions du monde vont être affectées ; les Pays-Bas mais aussi les États des Balkans ou les îles allemandes. Direction ensuite le Mont Frugy pour parler de la disparition des abeilles. « Cette année, les apiculteurs ont perdu 80 % de leurs essaims », annonce ainsi une jeune femme, presque désolée de jouer les oiseaux de mauvais augure et qui a elle-même renoncé à s’installer comme apicultrice.

    Plaidoyer pour l’agriculture bio

    Dans le jardin du Théâtre Max-Jacob, c’est un véritable plaidoyer pour l’alimentation bio et contre l’utilisation des pesticides qui est lancé. Une position également défendue par un agriculteur, Christian Hascoët, producteur de lait à Guengat. « L’agriculture est un échec économique grave. Les solutions sont possibles. Il ne s’agit pas de faire la révolution. J’ai fait simplement une évolution et suis actuellement en conversion bio », dit ce dernier, avant de plaider la cause de ses collègues : « Nombre d’agriculteurs se posent comme moi beaucoup de questions. Je vous demande de les accompagner, d’aller les voir et de discuter avec eux ». Les marcheurs se rendent ensuite jusqu’à la gare, où le sujet de la mobilité est abordé avec l’association Kernavélo, avant de se retrouver en fin d’après-midi pour une agora à l’Espace associatif.

    Christian Hascoët, agriculteur en reconversion bio est intervenu pour dire que l’agriculture actuelle est un échec économique grave.

    source: https://www.letelegramme.fr/

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