À l'appel du syndicat CGT, une soixantaine de salariés bretons ont mené une action, hier, à la mi-journée, à Mûr-de-Bretagne (22), au pied du barrage de Guerlédan, devant la centrale EDF. Une opération qui s'inscrit dans le cadre des « Mardis de la colère », débutés le 14 février, à Saint-Brieuc. « On est là pour défendre nos emplois et le service public », a indiqué Stéphane Le Roux, secrétaire général du syndicat CGT Mines Énergies pour le Morbihan. « EDF a récemment annoncé 5.000 à 7.000 suppressions d'emplois en comité central d'entreprise, et la fermeture de 77 boutiques en France d'ici 2019. Ce qui signifie qu'il n'y aura plus d'accueil du public ». Autres revendications : une revalorisation annuelle des salaires et la création d'un pôle public de l'énergie, sous tutelle des pouvoirs publics, qui regrouperait les acteurs de l'énergie. À noter qu'une opération baptisée « Entreprises mortes », à l'initiative de cinq fédérations syndicales, devrait avoir lieu la semaine prochaine.