• Médecine post-urgences à l'Hôpital de Cornouaille. La CGT notifie un droit d'alerte (LT.fr-7/02/2017)

    Médecine post-urgences à l'Hôpital de Cornouaille. La CGT notifie un droit d'alerte (LT.fr-7/02/2017)

    La CGT du centre hospitalier a indiqué, hier, que ses membres au CHSCT ont notifié à la direction, avec copie à l'inspection du travail, un « droit d'alerte concernant des situations étant susceptibles de mettre en danger la santé mentale et physique du personnel du service de médecine post-urgence ». « Moyens pas en adéquation » « Les moyens soignants ne sont absolument pas en adéquation avec un profil patient en phase aiguë, venant se rajouter souvent à un profil de perte d'autonomie mentale, corporelle, locomotrice et sociale, ce qui nécessite une présence indispensable et continue de soignants en plus grand nombre », estiment-ils dans leur courrier à la direction. « Dans ce contexte de surcharge de travail, il est nécessaire d'évoquer aussi des éventuelles responsabilitées et conséquences pénales et disciplinaires qui pourraient s'exercer contre les professionnels de santé en cas d'erreur ou d'oubli, lors de la prise en charge soignante dans un contexte qui frôle le burn-out », insistent ces membres du CHSCT. « Devant la gravité de la situation générale, qui n'a, à ce jour, trouvé aucune solution satisfaisante en matière de sécurité et de condition de travail et risques encourus par les soignants », les cégétistes ont demandé à aborder ces questions, ce mardi, lors d'une réunion du CHSCT. Flux tendus aux urgences Ce droit d'alerte émis par la CGT survient dans un contexte de flux hivernaux soutenus aux Urgences, avec la difficulté de trouver des lits de prise en charge et d'hospitalisation en aval. Des personnels des urgences, réunis par Sud Santé, avaient déjà tiré la sonnette d'alarme le mois dernier (Le Télégramme du 21 janvier). « Nous allons engager un travail supplétif pour accompagner les personnels des unités de soins et rendre plus fluides les parcours des patients. Il nous faudra dégager du temps soignant et d'hôtellerie de manière à soulager les charges de travail dans les unités de soins et favoriser les sorties de patients, dès le matin, afin de libérer des lits d'aval pour les patients entrés par les Urgences », avait, depuis, signifié le directeur du centre hospitalier (Le Télégramme du 27 janvier).

    source: letelegramme.fr
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