L'association de protection de la mer et des marins reste vigilante sur les questions de sécurité maritime. Marquée par les 40 ans de l'Amoco Cadiz.
Le remorquage
« Nous seront très attentifs sur la société retenue pour l'affrètement des remorqueurs qui remplaceront les Abeille-Flandre et Abeille-Languedoc », prévient Jean-Paul Hellequin, président de l'association Mor-Glaz. D'autant que ce marché se déroule dans un contexte particuler. Il y aura quarante ans en mars, l'Amoco Cadiz s'échouait sur les roches de Portsall. Une catastrophe qui avait entraîné une prise de conscience des moyens à déployer pour améliorer la protection de notre environnement. Notamment le déploiement de remorqueurs de haute mer. « Armés par des équipages français et sous pavillon français, ces navires doivent être des remorqueurs et non des supply », poursuit Jean-Paul Hellequin.
Les déchets
De son côté, Christian Bucher aimeraient savoir « ce que sont devenus les déchets de l'Amoco Cadiz, quand on va s'en débarrasser et dans quelles conditions ». Ils ont été enfouis sous le polder du port de commerce. De son côté, le professeur Michel Glemarec s'interroge sur les conséquences écologiques, concernant les deux épaves de la société Maersk, coulées au large de l'île de Sein, en décembre 2016.
Les nouveaux géants
La nouvelle génération des porte-conteneurs de 22 000 et 24 000 boîtes inquiètent également Mor-Glaz. : « C'est un véritable danger, le poids et le contenu des conteneurs sont souvent inconnus, résume Jean-Paul Hellequin. Et quelles sont les conditions de remorquage de ces géants de 400 m de long par grande tempête ? », s'interroge-t-il. Des exercices ont bien lieu de temps en temps, mais en général par météo clémente.
source: https://www.ouest-france.fr