• Morbihan. La Fonderie de Bretagne à l’arrêt, la direction retenue (OF.fr-27/04/21-20h31)

    Les salariés ont voté le blocage de l’usine Fonderie de Bretagne, ils empêchent toute entrée et sortie depuis 14 h, ce mardi 27 avril 2021.Les salariés ont voté le blocage de l’usine Fonderie de Bretagne, ils empêchent toute entrée et sortie depuis 14 h, ce mardi 27 avril 2021.

    Au lendemain du comité stratégique de la filière automobile au ministère de l’Économie et de l’industrie, les salariés ont voté l’arrêt de la production et l’occupation du site. La direction est retenue.

    Au lendemain du comité stratégique de la filière automobile, des salariés de la Fonderie de Bretagne située à Caudan, près de Lorient (Morbihan), ont décidé, ce mardi 27 avril 2021, de bloquer l’usine. Depuis un an, le site qui appartient au groupe Renault, est un sursis. Comme de nombreuses fonderies en France, il dépend de la santé de la filière automobile en pleine tourmente depuis plus d’un an et demi.

    Les représentants syndicaux dénoncent, depuis des mois, l’organisation de la baisse des volumes, la délocalisation de la production, en Espagne notamment. « Ce qui ressort de ce comité c’est que le seul argent qui sera mis sur la table, sera pour licencier les salariés ; le terme Fonderie de Bretagne n’apparaît jamais vraiment nulle part, ça fait un an qu’on se fait balader, se fâche Maël Le Goff, délégué CGT de la Fonderie. Ce qu’on veut, c’est du volume, travailler en 3x8, rester dans le groupe Renault. On est obligé de bloquer pour faire réagir. »

    Maël Le Goff s’est entretenu avec les services de la sous-préfecture de Lorient qui a proposé une réunion dans ses locaux. Refus des salariés : « On ne bougera pas du site ».

    Peu avant 14 h, la direction est venue à la rencontre des salariés, à l’heure du changement d’équipe. Une entrevue qui a tourné court et qui s’est soldée par des huées des salariés à l’encontre de Jean-Luc Bois, directeur du site.

    Maël Le Goff a ensuite fait un point avec l’équipe de 14 h sur la réunion de la veille, deux heures de réunion que le délégué syndical a résumé par la phrase de Luca de Meo, patron du groupe Renault « qui a répondu au ministre de l’Économie qu’il ne « faut pas défendre l’indéfendable » quand il a demandé la relocalisation de la production. »

    La tension est clairement montée d’un cran dans les rangs des salariés, réunis avant le changement d’équipe. Il était environ 200, bien décidés à ce que « plus rien ne rentre, plus rien ne sorte. Et personne non plus. » Ce mardi soir à 20 h, cinq personnes de la direction étaient encore dans les bureaux. « Ils sont libres de leur mouvement, ils ont pris un plateau-repas. Nous attendons une discussion, et qu’on ne nous parle pas du calendrier. »

    « On rentre dans le dur »

    Le délégué syndical annonce la couleur : « On passe en mode guerrier, on ne bougera pas. » Et il prévient les salariés : « ça ne va pas être rigolo. On rentre dans le dur mais cette boîte nous appartient. »

    Contactée, la direction locale n’a pas souhaité réagir. Le groupe Renault a fait savoir, dans un communiqué, qu’il condamne « fermement l’action des salariés et appelle à la levée du blocage et à un retour au calme immédiat ». 

    La sous-préfecture de Lorient a proposé la tenue d’une réunion, à Lorient. Ce que les grévistes ont refusé. « C’est ici que ça se passe, on ne bougera pas. »

    Delphine LANDAY.

    source: https://www.ouest-france.fr/

     

    « Le conflit se durcit à la Fonderie de Bretagne (LT.fr-27/04/21-20h)Caudan (56)-Fonderie de Bretagne. L’équipe de direction est sortie (OF.fr-27/04/21-23h14) »
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