• Depuis plusieurs semaines, les catastrophes naturelles se succèdent à un rythme effréné dans le monde entier : inondations meurtrières en Allemagne, Belgique et Chine, températures caniculaires au Canada, incendies ravageant les Etats-Unis, la Turquie et surtout la Grèce – après que l’Amazonie ait été transformée en un immense brasier il y a deux ans ; à l’heure actuelle sont dénombrés près de 150.000 incendies, liés notamment au réchauffement climatique mais également à un système de production capitaliste prédateur. Cette situation alarmante est symbolisée par le fait que depuis fin juillet, la réserve de ressources disponibles pour une année a de nouveau été épuisée, ce qui signifie que, comme depuis des décennies, l’humanité vit à crédit en puisant dans les ressources du futur ; et si cet indicateur est contesté, il n’en illustre pas moins les ravages de l’exploitation capitaliste sur l’écosystème mondial.

    En effet, alors que les euro-dirigeants de France – à commencer par la Macronie au pouvoir – ne cessent de verser des larmes de crocodile face à « l’urgence climatique », aucun d’entre eux envisage la seule solution pour engager une véritable révolution écologique, à savoir la rupture avec un système capitaliste mortifère qui ne peut se développer, comme le disait déjà Karl Marx en son temps, qu’en épuisant les deux sources de richesse que sont la Terre et les travailleurs. Or, ni Macron et ses sbires, ni les forces réactionnaires (à commencer par le prétendu « Rassemblement national »), ni les pseudo forces « vertes » et « socialistes » n’envisagent un instant de rompre avec l’ordre établi, promouvant un « capitalisme vert », une vague « transition (euro)écologique » ou même un réactionnaire « retour à la Terre » fondamentalement anti-Lumières et anti-progrès technique.

    Voilà pourquoi Fadi Kassem et le PRCF mènent la campagne pour une Alternative Rouge et Tricolore en 2022, la seule en mesure d’œuvrer pour une véritable révolution écologique, ce qui implique de rompre définitivement avec l’ordre capitaliste et ses institutions mortifères, (dont le conseil environnemental est le fonds de pension Black Rock), FMI, OMC et Banque mondiale en tête. Pour ce faire, la nationalisation de tous les secteurs clés de l’économie (interdite par l’UE) comme les banques, les transports et les énergies, l’investissement massif dans la recherche scientifique et technologique, la planification de la production dans une optique sociale et écologique, mais aussi la reconstitution des forces productives et des services publics sous le contrôle des travailleurs, sont les principales pour promouvoir un développement en mesure de satisfaire les besoins des citoyens et des travailleurs, tout en ’inscrivant dans le cadre d’une coopération internationale sur des bases égales avec les autres nations. Cela implique de recouvrir une souveraineté pleine et entière et, par conséquent, d’œuvrer pour le , sans lequel tout discours prétendument écologique est condamné à capituler aux forces du Capital et, par là-même, à voir l’exterminisme menacer toute trace vivante sur Terre, le genre humain compris.

     

    Communiqué n°31-le 10/08/2021

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  • Juillet 2021, d’importantes inondations frappent l’Allemagne et la Belgique. Une catastrophe naturelle évidemment. Mais dont les conséquences sont dramatiquement amplifiées par le capitalisme : c’est ce que souligne les communistes en Belgique,pointant du doigt les conséquences de décennies d’euro austérité imposée par l’Union Européenne. Et rappelant que le budget annuelle de la sécurité civile belge, 147 millions d’euros, c’est moins que l’achat d’un chasseur bombardier F35 par a Belgique pour l’OTAN.

    Au moment où la Grèce brule, on ne manquera pas de souligner que les mêmes causes produisent les mêmes effets. Avec le montant de l’achat d’un rafale, combien de canadair Ahtène aurait elle pu acheter ?


    Beaucoup d’eau… et de capitalisme

    Catastrophe naturelle, on ne sait rien faire contre ça etc.Deuil … Pour les très nombreuses victimes.La hausse de la température de la planète, qui est un fait, augmente mécaniquement l’évaporation de l’eau des océans et rivières, “Il est clair que, depuis plusieurs rapports, le GIEC prévoit une intensification des événements extrêmes de ce type, notamment les pluies. Les scientifiques observent déjà une forte augmentation des précipitations extrêmes, ces vingt dernières années. »On ne peut pas dire que l’on n’était pas prévenus.Gouverner c’est prévoir paraît-il. Ça n’a manifestement pas été le cas lors des énormes inondations de juillet. Il y a 15 jours qu’il « pleuvait des cordes », tout qui habite près de cultures sait que quand les terrains sont gorgés d’eau, au prochain gros orage, c’est parti, ça déborde. D’autant plus que sous la contrainte de la productivité imposée aux fermiers, il y a regroupement des parcelles et création d’immenses cultures d’une pièce. Les terres partent à vau-l’eau, s’érodant et se ravinant sous la pluie et le soleil. Le sol s’appauvrit, et les cultivateurs doivent compenser par l’ajout de fertilisants chimiques, les engrais.

    Comme « la mode » est de construire sa maison 4 façades, les habitants le long des terrains de cultures en pente le savent à leurs dépens, lors de fortes pluies, l’eau s’invite chez eux, passe parfois par leur salon et leur jardin… De nombreux permis de bâtir en zones inondables ont été octroyés car cela rapporte aux communes via le revenu cadastral.C’est hyper connu que les innombrables parkings commerciaux, bétonnés, asphaltés, envoient l’eau dans les égouts et les ennuis plus loin, plus bas..

    .La crise s’approchait à grands pas vu que les responsables locaux ont dû évacuer des camps scouts.Le service météorologique ça existe, il aurait pu savoir que de très grosses pluies arrivaient. Ils auraient pu prévenir les populations, ne pas laisser les habitants se laisser surprendre par la brusque montée des eaux. Il y aurait certainement eu beaucoup moins de morts !Sans création d’un réseau d’évacuation suffisant les capacités de drainage et d’infiltration d’une zone peuvent être insuffisantes pour évacuer les eaux reçues, qui s’accumulent alors, c’est l’inondation. Ce phénomène est accru lorsqu’il y a eu une imperméabilisation des sols (urbanisation effrénée) ou un déficit de curage des petites rivières pour des raisons budgétaires.

    De plus, spécifiquement en Wallonie et en Allemagne, dans les bassins miniers, dès le début des concessions minières, pour des raisons de rentabilité les concessionnaires n’ont pas procédé au remblayage complet et systématique des veines déhouillées, ce qui provoqua, petit à petit, l’effondrement des terrains supérieurs. Cela cause des affaissements régionaux de terrain pouvant aller jusqu’à 12 mètres ! Ce phénomène est connu de longue date et après les grandes crues de 1925-1926, l’état décida de créer les sociétés de démergement qui, en collaboration avec les sites miniers, entreprirent de grands travaux de collecte des eaux et la construction de stations de pompage de grande puissance. Ces travaux sont particulièrement nécessaires dans les anciennes régions minières, de Liège au Borinage, ou d’Allemagne, là où le sous-sol jadis exploité pour son charbon doit être sécurisé.A la fin des mines et à l’abandon de leurs responsabilités, l’état repris tout l’assainissement des eaux. Puis viennent les réformes de l’état et la Région Wallonne reprend le fardeau, avec moins de moyens financiers. Coup final : Les traités d’austérité européens verrouillent les finances publiques à tous les niveaux.

    Or le réchauffement climatique qui est une réalité exige de procéder à de nouvelles analyses et à de très grands travaux d’infrastructure. Il est urgent de réparer, de restaurer l’actuel réseau de démergement. En 2018 une étude signale que dans dans un avenir très proche que la subvention annuelle en investissement ne suffira même plus à couvrir les coûts de rénovation de l’existant. Alors qu’il faut renouveler sans arrêt les anciennes installations.Quel est l’état réel du réseau de démergement en 2021 ?

    En ce qui concerne l’aide civile durant les inondations, la casse des services publics avec, notamment la limitation des pompiers (30% en moins) et la fermeture des postes de protection civile (4/6) sous le gouvernement Michel ont gravement impacté le sauvetage des gens. Manque de personnel, manque de matériel. Appel tardif à l’armée etc.

    Les responsables politiques se réjouissent des aides promises : aides communales, régionales, nationales et européennes sont annoncées, dont par la présidente de la commission européenne Ursula von der Leyen. Pensez-vous que l’Union Européenne et le gouvernement Belge à sa suite vont revoir la criminelle politique d’austérité et la continuation des énormes cadeaux aux multinationales et à l’OTAN ? Non, ils foncent dans le mur de plus en plus vite ! On constate que la dotation pour la Protection Civile (147 millions en 2018) est inférieure au coup de l’achat d’un F35 à prix plein.

    Ce n’est donc pas uniquement une catastrophe naturelle mais bien à cause du capitalisme : pas d’anticipation, bétonisation à outrance, priorité à la productivité, aux bénéfices. Aucun souci pour le bien de la population, pas d’anticipation, réaction après-coup, plus de grands travaux d’amélioration du démergement.Les rapports de production capitalistes ont rendu ce système tellement obsolète, tellement dépassé, tellement contraire au développement de l’humanité qu’il ne peut se maintenir que par une violence croissance contre les hommes, par la tendance à la guerre, aux guerres impérialistes, par une concurrence dévastatrice de tous contre tous, par l’arasement des souveraineté nationales (via, notamment, l’Union Européenne), par la course au profit de plus en plus monstrueuse qui rase tout sur son passage, l’humain et bien sûr l’environnement.

    Il est urgent de nous débarrasser de ce système exterministe !

     

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  • L’OTAN c’est la guerre. La guerre tout le temps, la guerre partout. La guerre jusque dans l’Espace. Pour garantir l’hégémonie impérialiste de l’Axe euro atlantique, Washington et ses alliés et vassaux de l’Union Européenne militarise à grande vitesse l’Espace. essais d’armes anti satellites, manœuvre d’engins agressifs en orbite, déploiement massif de constellations de satellites à usage militaire, l’arsenalisation de l’espace, c’est à dire sa militarisation, ne cesse de s’accroitre. Car les Etats-Unis et l’Union Européenne et leur OTAN, non contents d’accélérer la privatisation de l’espace (lire ici), on bien pour ambition d’y installer leurs armées et d’y mener la guerre.

    L’OTAN militarise l’espace

    C’est ainsi que les Etats-Unis de Trump ont très officiellement lancée la création d’une force spatiale. Un mouvement officialisant ce que les Etats Unis n’ont eu de cesse que de mener. Reagan ne menaçait il pas l’Union Soviétique d’extermination à travers une « guerre des étoiles » ? Et Joe Biden n’y change évidemment pas un iotat.

    Et c’est donc à cette botte que le régime Macron s’est lui aussi lancé depuis 2019 dans la militarisation de l’espace. Sa doctrine de « défense active » des satellites et de surveillance tout azimut, est bien une stratégie offensive et belliqueuse. Avec la création d’un « commandement de l’Espace » implantée à Toulouse et le très officiel changement de nom de l’armée de l’Air. Un mouvement qui n’a au demeurant rien d’autonome mais qui est un préalable à l’extension des activités de l’OTAN dans ce domaine.

    OTAN qui ne cache désormais même plus son jeux, comme en témoigne dès novembre 2019 son secrétaire générale Jens Stoltenberg, prenant pretexte d’action défensive. Mais de défense contre qui ? puisqu’aucune autres puissances ne s’est lancée dans cette course officielle à la militarisation de l’espace ? « Notre approche restera défensive et pleinement conforme au droit international. L’Otan n’a pas l’intention de placer des armes dans l’espace. Mais nous devons nous assurer que nos missions et opérations bénéficient du soutien approprié »

    Et c’est donc bien les moyens de l’armée française qui seront mis à contribution, pour l’Europe. Financer et entretenus par la France principalement, mais bénéficiant à l’Allemagne et son Union Européenne. De fait, le commandement dédié à la question spatiale de l’OTAN est installée sur la base américaine de Ramstein, en Allemagne. Le message est on ne peut plus claire. Et pour appuyer ce commandement militaire américano allemand sous parapluie de l’OTAN, la France doit doter l’organisation d’un « centre d’excellence ». Il a été annoncé à Toulouse le 5 février dernier par la ministre des armées.

    « Ouvert à nos alliés et partenaires, ce centre sera situé au cœur du plus grand écosystème spatial en Europe, entouré du commandement de l’espace de l’armée de l’Air et de l’Espace, du Space Lab, d’industries spatiales internationales de premier plan, d’acteurs du ‘New Space’, de laboratoires innovants, d’universités et de centres de recherches. Il bénéficiera d’une expertise unique, à la fois privée et publique, militaire et civile, industrielle et académique », souligne le ministère des Armées. Un centre qui n’est pas consacré à la défense nationale, mais bien à renforcer les actions belliqueuses et impérialistes de l’Union Européenne, de l’OTAN et de de leur parrain etats-uniens.

    « À travers le centre d’excellence espace de Toulouse, la France s’engage pour le renforcement des compétences spatiales en Europe », a fait valoir le ministère des Armées. Ce qui n’est pas dit c’est que commande de l’espace de l’armée française et centre d’excellence européen de l’OTAN ne seront qu’une seule et même entité, consacrant toujours plus profondément le détachement de l’armée française de son nécessaire commandement sous l’exclusive souveraineté nationale et sa légitimité exclusivement au service de la défense nationale. Rappelons que les français ne sont une fois de plus pas consulté sur la question, tandis que le débat est réduit à néant devant la représentation nationale.

    Manifestation pour la paix à Toulouse le 21 aout 2021

    C’est bien pour agir pour la paix, pour que l’Espace demeure un espace de paix que le PRCF appelle à une manifestation à Toulouse le 21 aout 2021. Pour dire non au centre d’excellence spatiale de l’OTAN à Toulouse. Pour défendre la paix et la coopération internationale.
    Celle qui a fait ses preuves pour offrir les plus belles conquêtes spatiales de l’Humanité. Rappelons ainsi que le premier spationaute européens, un français, aura gagné l’espace grâce au programme de coopération impulsé par l’Union Sovietique Intercosmos. Une réussite qui a permis la station Mir (paix en russe), puis la station spatiale internationale désservie par les vaisseaux soviétique Progress et Soyouz (Union en russe)

    Oui l’espace doit rester un Espace de paix, celui dédié à la conquête de la connaissance partagée pour toute l’humanité comme l’a montré l’avant garde de la station MIR, celui du progrès des techniques au service de tous, comme annoncé par le bip bip du Spoutnik, ouvrant la voie aux télécommunications renforçant le partage et le dialogues entre les hommes et femmes de toutes la planètes.

    JBC

    source: https://www.initiative-communiste.fr/


    Le communiqué du ministère des armées

    Au cours du jeudi 28 janvier 2021, l’Organisation du traité Atlantique Nord (OTAN) a retenu la suggestion française d’accueillir au sein de la ville de Toulouse un centre d’excellence exclusivement dédié à l’espace. Florence Parly, ministre des Armées, tient à saluer cette décision illustrant à l’échelle nationale et internationale l’expertise française dans le domaine spatial. En outre, cette grande nouvelle permet à Toulouse de garder sa vocation aérospatiale.

    Ce centre d’excellence OTAN (CEO) situé dans le sud-ouest de la France sera au cœur du plus grand écosystème spatial en Europe. En effet, il sera entouré du Commandement de l’espace (CDE) de l’armée de l’Air et de l’Espace, du Space Lab, d’industries spatiales internationales, ainsi que de laboratoires innovants, d’universités et de centres de recherches. Cet écosystème permettra au CEO d’obtenir une expertise hors du , autant publique que privée, militaire que civile, industrielle qu’académique. 

    Les missions confiées au CEO concerneront des travaux de doctrine, des formations, des exercices, des analyses et de la prospective de manière autonome ou avec le Commandement de l’espace. De ce fait, le CDE poursuit son travail avec l’OTAN afin d’accueillir le CEO dès l’été 2021. À terme, le centre devrait recevoir 42 personnes dont 17 étrangers.

    C’est en 2019 que les alliés reconnaissent l’espace comme un milieu d’opérations, au même titre que les milieux aérien, terrestre, maritime et cyber. Dès lors, la politique souhaitée par l’OTAN est une politique d’encadrement concernant l’espace et de soutien sur les opérations et les missions de l’Alliance. Ce soutien sera apporté dans les domaines de la communication, de la navigation et du renseignement. En effet, à l’aide des satellites, l’OTAN a la possibilité de répondre plus rapidement, plus efficacement et avec plus de précisions, aux futures crises.

    La France, quant à elle, pionnière européenne, a adopté, en juillet 2019, une stratégie spatiale de défense afin de tenir compte des réalités de l’environnement spatial et des menaces croissantes qui pèsent sur les moyens spatiaux, désormais vitaux à la fois pour leurs applications civiles et militaires. Ainsi, avec le CEO, la France s’engage à renforcer les compétences spatiales européennes

     

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  • Pôle position : Passe sanitaire, défense d’EDF, mobilisation pour la paix, solidarité avec Cuba et dialogue internationaliste, le PRCF est mobilisé ! (IC.fr-8/08/21)

     

    PÔLE POSITIONS ETE 2021 : Mandatés par le secrétariat national pour la durée des vacances d’été, les secrétaires nationaux du PRCF, Georges Gastaud et Fadi Kassem, s’expriment sur différents sujets

     

    QUESTIONS INTERNATIONALES

     

    SOLIDARITE SANS RESERVE AVEC LE PEUPLE ET LES COMMUNISTES CUBAINS

    Une délégation du PRCF a pris part à la manifestation de solidarité avec Cuba socialiste qui s’est tenue à Paris en présence de M. l’Ambassadeur Perdomo à l’appel des amis de Cuba. Le PRCF a vivement condamné par ailleurs l’attentat au cocktail Molotov qui a eu lieu contre l’ambassade cubaine à Paris de la part de contre-révolutionnaires chauffés à blanc par le battage anticommuniste des médias français et par le positionnement honteux des autorités françaises, de plus en plus serviles à l’égard de Washington sur ce dossier et sur les autres. Le fait marquant de la période n’est sûrement pas qu’une minorité de Cubains victimes d’un blocus US qui tourne au siège pur et simple lâchent prise et se trompent d’ennemi en accusant leur gouvernement, ni au fait qu’il se trouve des contre-révolutionnaires et des agents impérialistes à Miami et jusque dans l’île (le dollar circule…) pour dévoyer ce mécontentement dans un sens pro-yanqui et anticommuniste. Le fait marquant, tout à l’honneur du PC de Cuba, dont le récent congrès a réaffirmé haut et fort les choix socialistes, c’est que le président Diaz-Canel et les militants communistes de base ont ouvert le dialogue avec les manifestants de bonne foi, et surtout, que des centaines de milliers de Cubains sont aussitôt descendus dans la rue à l’appel du PCC et des Comités de Défense de la Révolution (CDR) pour clamer « LAS CALLES SON DE LOS REVOLUCIONARIOS », la rue est aux révolutionnaires! Le PRCF, qui a remis un don à M. l’Ambassadeur pour aider, si peu que ce soit, Cuba socialiste dans cette passe difficile, suggère respectueusement à tous les amis de Cuba de réfléchir, non seulement à l’amplification de la solidarité matérielle, mais à l’édition d’un matériel politique commun, tract et/ou affiche, proclamant que la seule atteinte aux droits de l’homme à Cuba, c’est le blocus américain aggravé par Trump et maintenu par le non moins dangereux et agressif Joe Biden, l’idole de la fausse gauche et de certains « communistes ». Plus que jamais, défendre Cuba socialiste, c’est défendre le droit de tous les peuples, y compris du nôtre, à disposer d’eux-mêmes sans ingérence impérialiste, y compris s’ils le souhaitent, pour rompre avec l’UE, l’OTAN et… construire le socialisme-communisme de notre temps.


    Pour la paix, l’indépendance nationale, la satisfaction des revendications populaires,

    DENONCONS LE TOURNANT HYPER-ATLANTIQUE DE MACRON ET DE L’ARMEE FRANCAISE! MANIFESTONS A TOULOUSE LE 21 AOÛT PROCHAIN!

    Deux études de G. Gastaud, que nous prions les militants communistes, les syndicalistes, les amis de la paix, les patriotes républicains et les internationalistes véritables, de lire avec attention sur www.initiative-communiste.fr ont récemment démontré et dénoncé le virage hyper-atlantique que signifie la nomination par Macron, sans le moindre débat de politique stratégique et militaire au gouvernement ou au Parlement (le tyranneau de l’Elysée ne fait même plus semblant), d’un chef d’état-major issu de la Légion étrangère, le général , dont les premières déclarations et le premier « ordre du jour » officiel annoncent ouvertement la réorientation officielle de la doctrine militaire française vers la préparation d’un « conflit de haute intensité ». Tout récemment aussi, le chef d’état-major de la marine, l’amiral Vandier, vient de déclarer, parlant devant la représentation nationale et visant notamment la Chine populaire, qu’il ne s’attendait à « un avenir radieux ». Un autre amiral avait récemment averti les officiers et marins qu’ils devaient se préparer mentalement à l’idée qu’ils essuieraient le feu des combats de leur vivant… Pas besoin d’être expert en géostratégie pour comprendre que ce qui est ainsi visé: c’est le ralliement total de la France officielle au durcissement continu de la politique américaine, d’Obama à Trump et de Trump à Biden. Ce nouveau, idole de la fausse gauche et des faux communistes, prépare désormais ouvertement un conflit ouvert avec la Fédération de Russie et ses alliés (notamment la Biélorussie, jugée trop socialisante et trop proche de Moscou, du président A. Loukachenko) et la République populaire de Chine. Politique criminelle, possiblement suicidaire pour l’humanité, pour l’Europe et pour la France, ruineuse financièrement, détournant les milliards nécessaires au services publics et à l’action sanitaire vers la mort. Il s’agit aussi d’une politique témoignant d’une ingratitude monstrueuse à l’égard des peuples russe et biélorusse qui payèrent le tribut le plus lourd pour débarrasser l’Europe du monstre hitlérien. Enfin, il s’agit d’une rupture totale avec, ne serait-ce que le souvenir d’une politique gaulliste en matière de politique étrangère et de stratégie : on se souvient en effet qu’en 1944, lors de sa visite d’Etat à Moscou, Charles de Gaulle avait loyalement déclaré : « La Russie soviétique a joué le rôle principal dans notre libération » et qu’en 1966, soutenu en cela par le Communiste Français alors dirigé par Waldeck Rochet et Jacques Duclos, de Gaulle avait exigé le départ de France américaines stationnées chez nous au titre de l’OTAN. En réalité, derrière les rodomontades pseudo-patriotiques des dirigeants politiques et militaires assumant l’assujettissement total de la France à la politique nord-américaine visant à préserver l’hégémonie mondiale de Washington, c’est en réalité, sur fond de création d’une armée européenne enchâssée dans l’OTAN, la fin du principe même d’une défense nationale dans notre pays. Comment des officiers et des militaires aimant la France, son drapeau, son histoire et sa langue peuvent-ils ainsi se mentir à eux-mêmes en servant une politique militaire qui les asservit à un drapeau, à une politique, voire à une langue étrangère puisque désormais, des prises d’armes engageant l’armée française se font en anglais sur notre sol! Sur le fond, non seulement les peuples russe, biélorusse et chinois ne sont pas les ennemis du peuple français, mais le lancement d’une guerre d’agression antirusse contre eux sous commandement de l’OTAN, c’est-à-dire du Pentagone, signifierait d’énormes destructions pour notre pays, voire sa disparition pure et simple à l’issue d’une guerre aux conséquences humanitaires et environnementales incalculables. Décidément, le PRCF a bien raison d’alerter, depuis des années, sur le caractère de plus en plus erratique, irresponsable et exterministe d’un capitalisme-impérialisme historiquement à bout de souffle et qui, sous dominance étatsunienne et euro-atlantique, menace l’avenir et la survie même de notre espèce! Comment par ailleurs une telle politique extérieure ne nourrirait-elle pas, à l’intérieur du pays, le redoublement de l’euro-austérité (retraites, services publics, tout y passe) et des mesures liberticides et fascisante, cela en pleine pandémie mondiale!Il est inimaginable que la plupart des grands partis se réclamant de la gauche ou du patriotisme populaire laissent passer tout cela sans rien dire ni faire. Lamentable que les confédérations syndicales (toutes affiliées, il est vrai, à la C.E.S., ce pseudopode « syndical » de l’U.E.) et les pseudo Ecolos d’EELV, si forts en gueule d’ordinaire pour dénoncer le nucléaire civil et pousser au démantèlement d’EDF, se taisent ou fassent le gros dos sur ce virage militariste extrêmement dangereux pour l’humanité et la planète.Dans cet esprit, les militants franchement communistes du PRCF et bien d’autres patriotes républicains et amis de la paix manifesteront contre l’OTAN à Toulouse le 21 août prochain. Un tract et une affiche seront prochainement mis à la disposition des militants. A l’égal des mots liberté, progrès social, emploi et souveraineté nationale, le mot « PAIX » doit de plus en plus retentir dans les cortèges populaires de l’été et de la rentrée. C’est, à terme, une question de vie ou de mort pour notre pays et pour tous ses habitants.

     

    Le P.R.C.F. et le DIALOGUE INTERNATIONALISTE DES PEUPLES

     

    Dans la dernière période, non seulement le PRCF a reçu les remerciements publics de Michel Mujica, philosophe et ancien ambassadeur en France de la République bolivarienne du Venezuela, mais il a eu le grand honneur, le 14 juillet dernier, de diffuser en exclusivité sur son site internet le message de salutations au peuple français rédigé et transmis par M. le Président de la République du Belarus, Son Excellence Alexandre Loukachenko. Dans la dernière période, le PRCF a également reçu les remerciements des dirigeants du PC de Pologne et du PC d’Ukraine pour son engagement inlassable, y compris dans la rue, contre la chasse aux sorcières fascisante menée en Europe de l’Est avec la caution scandaleuse du prétendu « Parlement européen ». Des relations officielles ont été également établies entre le PRCF et le PC de la Fédération de Russie (PCFR), son comité central et aussi son Comité de Moscou. Notre camarade G. Gastaud a été invité aux cérémonies en l’honneur de la mémoire d’Ernst Thälmann à Berlin, au mois d’août prochain. Par ailleurs, il a eu l’honneur d’être reçu et auditionné par l’association internationaliste belge Dialogue des peuples à l’occasion d’une conférence-débat organisée près de Bruxelles à l’initiative du camarade Jean Van Hees, figure historique du mouvement internationaliste belge; la causerie de G. Gastaud fut introduite par le camarade Freddy Visconti, syndicaliste métallo de Charleroi et dirigeant ouvrier du P.C. de Belgique. Par ailleurs, notre camarade Aymeric , co-animateur des éditions Delga, a eu l’honneur d’être officiellement reçu par M. l’Ambassadeur en France de la République populaire de Chine à propos de la sortie prochaine d’un livre sur la Chine. Très aimablement, M. l’Ambassadeur, par ailleurs militant du PCC, ayant appris qu’Aymeric était aussi un dirigeant du PRCF, lui a demandé des informations politiques à ce sujet. 

     

    Questions nationales et sociales

     

    VICTOIRE POUR LES AGENTS E.D.F. ENTRES EN RESISTANCE ! A L’ACTION POUR LE RETRAIT TOTAL ET DEFINITIF DES PROJETS D’EURO-DEMANTELEMENT D’ELECTRICITE DE FRANCE – OUI, ON PEUT GAGNER CONTRE CE REGIME ANTINATIONAL ET ANTIPOPULAIRE !

    En obtenant le retrait pur et simple du projet Hercule, puis celui du projet Le Maire mensongèrement intitulé « Grand EDF », qui tous deux comportaient le démantèlement final et l’euro-privatisation galopante de secteurs entiers d’Electricité de France, les agents d’EDF, avec à leur tête les combatifs syndicalistes de classe de la CGT-Energie, ont obtenu une première grande victoire qui montre le chemin à tous les syndicalistes de France. Oui on peut gagner quand on dit la vérité sur l’Europe capitaliste supranationale, commanditaire arrogant du dépeçage des services publics français (SNCF, EDF, etc.) et de leur euro-alignement néolibéral (contre-réformes Blanquer/Vidal de l’Université et du lycée), quand on use de méthodes de lutte qui font mal au (y compris « couper le jus » aux capitalistes!), quand on associe l’intérêt national à celui du monde du travail et quand on unit les travailleurs concernés sur des objectifs clairs sans céder au pseudo « dialogue social » de Macron et Cie.Le PRCF est fier d’avoir été constamment aux côtés des syndicalistes CGT d’EDF et de leur avoir donné la parole sur son site internet et dans son journal papier I.C., notamment en dialoguant publiquement avec le camarade Cédric Liechti, le courageux dirigeant de la CGT-Energie francilienne et que la direction d’EDF avait tenté de faire condamner.La déclaration des secrétaires nationaux du PRCF commentant l’allocution Macron du 12 juillet se termine par les mots: « la grande explication de notre peuple avec le régime Macron approche ». De plus en plus, alors que 4 ouvriers sur 5 et que 4 jeunes sur 5 ont refusé de voter aux Régionales dernières, où aucune alternative claire n’était offerte au peuple, il apparaît que nous pouvons GAGNER contre ce régime sans base populaire (3,5% des inscrits dans le Nord pour la liste LAREM) qui n’est que le masque de plus en plus transparent du MEDEF, de l’UE du grand capital… et de l’OTAN.Plus que jamais, avec Fadi Kassem et l’Alternative rouge et tricolore, faisons germer en France les idées de Frexit progressiste, de « tous ensemble en même temps » contre l’ensemble des contre-réformes, la proposition d’une grande manifestation unitaire de combat à la rentrée sur le thème: « ils cassent le pays, bloquons leurs profits », de nationalisation démocratique des secteurs clés de l’économie, de nouvelle démocratie populaire rouvrant à notre pays la voie révolutionnaire vers le socialisme.

     

    NON AU « PASSE SANITAIRE », NON A LA DIVISION ENTRE CITOYENS ET ENTRE TRAVAILLEURS, DES MOYENS MASSIFS POUR L’HÔPITAL PUBLIC !

    Dès le 12 juillet, les secrétaires nationaux du PRCF mandatés par le secrétariat national ont condamné le « passe* sanitaire » comme un moyen brutal, ségrégatif, antidémocratique, visant à diviser les Français et le mouvement populaire, à aggraver le conditionnement existant à une société de contrôle permanent tout en occultant les manquements énormes de la politique sanitaire officielle, que ce soit en matière de , de vaccination ou de moyens alloués aux hôpitaux et aux structures de santé. Le PRCF appelle donc à diffuser aux manifestants la déclaration PRCF du 12 juilletqui vient d’être éditée en tract. Bien entendu, étant donné la reprise des contaminations liées au mutant Delta en France et ailleurs, il faut respecter les gestes-barrières et prendre grand soin de de ne jamais compromettre les drapeaux rouges et tricolores du PRCF avec les dirigeants de l’extrême droite, les Philippot et autre Dupont-Aignan. Pas de confusion non plus avec les mots d’ordre des anti-Vax de principe qui, dans nombre d’endroits, tentent de diriger ces manifestations ou de minimiser la gravité de l’épidémie en tant que telle. En revanche, partout où c’est possible, les militants du PRCF « affichent la couleur » aux côtés des militants progressistes et des syndicalistes de lutte. Surtout, le PRCF propose à l’ensemble des forces progressistes politiques et syndicales de PRENDRE L’INITIATIVE de manifestations demandant clairement:* la levée du passe sanitaire et de toutes les mesures indignes menaçant l’emploi des personnels de santé (successivement béatifiés puis diabolisés par le gouvernement!) et, à travers eux, le code du travail et les statuts publics. Il ne peut s’agir bien entendu de cautionner les campagnes visant les vaccins dans leur principe même ; sur ce sujet, il faut demander l’accès pour les citoyens français à tous les vaccins mondialement disponibles, y compris russes, chinois et cubains, la nationalisation franche de Sanofi, la fin des brevets honteux de Pfizer et Cie sur les vaccins et la possibilité massive pour les habitants des pays pauvres d’accéder à la vaccination gratuite. En France, au lieu de criminaliser ceux qui refusent la vaccination sur eux-mêmes ou qui s’interrogent à son sujet, un Etat démocratique et responsable mettrait en place la possibilité très large de se vacciner facilement et rapidement pour ceux qui le souhaitent, surtout dans les quartiers populaires. Dans les services publics, la discussion argumentée, sans menaces ni pression est la seule méthode envisageable, démocratique et efficace. 

    • le refus de la scandaleuse décision de Blanquer de discriminer les enfants à l’école en fonction de leur rapport à la vaccination, sans oublier non plus de développer largement l’information et le débat sur la question des traitements;
    • la levée, non seulement du « passe sanitaire », mais de TOUTES les mesures liberticides et fascisantes prises depuis des années en tous domaines par les gouvernements maastrichtiens successifs, en particulier de la loi « Sécurité globale » et de l’inscription dans la loi des dispositifs de l’état d’urgence
    • Et surtout, n’oublions jamais d’exiger le retrait de toutes les contre-réformes maastrichtiennes en cours ou projetées (SNCF, EDF, Education nationale, Aéroports, indemnités chômage, retraites, etc.), car il n’est que trop évident que Macron fait volontairement porter le débat sur la seule question du passe pour faire passer en douce les projets gravissimes contre les acquis sociaux
    • l’augmentation substantielle des petits et moyens salaires, des indemnités chômage, des pensions et des minimas sociaux, car pour des millions de gens dans notre pays, le souci n°1 reste celui de se nourrir et de se loger décemment;

     

    *Que ce régime américano-formaté écrit systématiquement en anglais: « pass », alors que ce mot anglais est lui-même d’origine française.

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Ce samedi 7 aout, au cœur de la période des vacances estivales, les manifestations contre le passe sanitaire et les contre réformes relancées le 12 juillet dernier par le régime Macron ont mobilisés plus que le samedi 31 juillet. Elles même avait plus rassemblée que celle du 24 juillet. Alors que les médias des milliardaires annoncées avant les rassemblement les chiffres du nombre de manifestants diffusés par les services du ministère de l’intérieur (200 000 disait BFM TV la chaine du milliardaire Patrice Drahi), devant une mobilisation encore en hausse, la place Beauveau a diffusé en soirée le chiffre de 237 000 manifestants. C’est en réalité probablement plus.

    C’est que de diktats en insultes piquante, l’ex banquier Macron placé à l’Elysée pour exécuter la politique décidée à Bruxelles par la classe capitaliste n’en finit pas d’énerver et fracturer le pays. Ce Macron, président le plus mal élu de la Ve République est illégitime. Son régime est d’autant plus autoritaire et violent qu’il enchaîne les contre réformes antisociales voulue par le MEDEF et prescrites par les directives européennes ou le semestre européens. Le 12 juillet dernier, tout en agitant la muleta d’un passe sanitaire inefficace sur le plan de la lutte épidémique, le tyranneau Macron annoncer relance le recul de l’age de la retraite et la baisse des pensions, ainsi que la mise en oeuvre de la réforme de l’assurance chômage. Deux points exigés par Bruxelles comme condition au versement du budget de relance contrôlé par la commission européenne.

    De fait, on ne peut sans doute pas faire pire que les déclarations de Macron pour installer un climat de confiance sur les questions sanitaires utiles à la mobilisation collective efficace contre l’épidémie :

    • lui qui refuser de rendre à l’hôpital public ses budgets, claironnant qu’il n’y a pas d’argent magique, alors qu’il vient d’arroser le patronat de centaines de milliards d’euros d’aides sans condition
    • lui qui pietinnent les décisions du conseil scientifiques qu’il a lui même désigner pour se répandre en tartarinades de d’autoproclamé épidémiologiste 1er : en plein démarrage de l’épidémie Macron demandait aux français d’aller aux théatres et aux cinémas, puis de ne pas porter de masques, puis de théoriser avec ses ministres que les enfants n’étaient pas contagieux, et le travail et les transports en commun y menant des lieux sans risques de contamination, et à l’automne dernier annoncer qu’il ne fallait pas compter sur un vaccin en même temps qu’il refusait l’offre russe de produire sputnik en France, et l’on pourrait sans fin allonger la liste…
    • lui dont les petites phrases insultantes frappées de la morgue du mépris de classe abime sans cesse la parole de l’Etat

    Observons toutefois que la question de la vaccination est une question médicale, scientifique, et que les travailleurs auraient bien tort sur ce sujet de ce laisser diviser par le cynique qui occupe l’Elysée. Il n’attend et ne vise que cela. Comme répété par la plupart des manifestants, vaccin ou pas vaccin là n’est pas la question.

    Car cette affaire de passe sanitaire est un énorme, et dangereuse ficelle de propagande politique. Macron et Castex, et plus largement le capitalisme, c’est des déconfinements ratés, c’est le refus de mettre en œuvre les mesures de prévention nécessaire à l’éradication de la circulation virale (comme bien des pays au premier rang desquels la Chine ont réussi la mise en œuvre), et c’est aussi le refus de mettre les moyens pour assurer le soins – y compris par les traitements ou la recherche des traitements – de tous les malades du covid-19 : ne nous y trompons pas cela c’est aussi le résultat de 30 ans d’euro austérité avec pour conséquence les hôpitaux publics privés de moyens, les soignants en nombre insuffisant, la recherche publique écrasée tandis que l’industrie pharmaceutique, Sanofi en tête, fait la preuve de son incapacité à produire vaccin et médicament elle qui n’est focalisée que sur la recherche des profits. Alors après plus de 100 000 morts, un demi millions de malades graves hospitalisés, Macron fait diversion pour camoufler son échec. Incapable d’avoir donnés accès à tous les vaccins disponibles – fermant l’accès aux vaccins russes, chinois (à la technologie éprouvée du virus inactivé) et cubains (à la technologie moderne la plus sûre, celle de la protéine sous unitaire) et même dans une certaine mesure britanniques ( que n’a ton entendu contre le vaccin à prix coutant de l’université d’Oxford fabriqué par aztrazeneca dans la bouche de Macron) et franco britanniques (Valneva) pour complaire à Berlin et Washington – il choisit de fracturer le pays, dans une stratégie de communication de court terme qu’il imagine gagnante. Que l’épidémie s’accélère et il aura beau jeu de dire que c’est la faute de ceux refusant la vaccination et des manifestants anti passe sanitaire. Quand bien même son gouvernement incapable de produire les vaccins – en refusant la levée des brevets et même la production l’automne dernier formulée par Moscou de produire en France le vaccin sputnik – n’a pas le nombre de doses suffisantes pour vacciner immédiatement la totalité de la population (82.7 millions de doses livrées à la France ce 7/8/21, 76.5 millions injectés soit 43 millions de personnes ayant reçues une dose et 36.5 millions vaccinées, soit 6.5 millions de secondes doses restants à injectés, et 12.5 millions de non vaccinés en droit d’avoir accès à leur doses, soit 25 + 6.5 = 31.5 millions de doses contre 6.2 millions de doses en stock !). La pénurie est toujours là, et heureusement pour Macron que les 12 millions de non vaccinés ne débarquent pas dans les centres de vaccinations ! Que l’épidémie régresse, et il s’en attribuera le mérite au titre de son oukaze du passe sanitaire. Quand bien même le passe sanitaire intervient plus d’un mois après le lancement de la 4e vague. Et en même temps, il aura réussi en semant le trouble et la division dans le pays à faire avancer les contre réformes ordonnées par les milliardaires : retraites, assurance chômage, loi 4Ds de privatisation et décentralisation etc…

    Bref, alors que la colère gronde dans le pays, alors que le peuple se rend bien compte qu’il n’est pas souverain mais bien soumis à la dictature effective et totale de cette classe capitaliste pour qui seule compte ses profits, il y a bien lieu de se rassembler. De refuser la division pour opposer un front unis un front populaire, de classe et de masse. le tous et en même temps pour en tout premier lieu revendiquer la souveraineté populaire, et l’arrêt immédiat des contre réformes dictées par l’UE et le MEDEF. C’est bien le sens de l’alternative rouge et tricolore et son frexit progressiste portés par les militants communistes du PRCF et des JRCF. Dans toutes les mobilisations populaires, mais également dans les très nombreuses luttes sociales où dans les entreprises et les services publics les travailleurs défendent l’avenir du pays, la santé de chacun, le bonheur et la liberté de tous face à l’exploitation capitaliste.

    JBC

    source: https://www.initiative-communiste.fr

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  • A jets continus les médias français déversent des torrents de boue contre Cuba socialiste, en serviles roquets de la propagande de qui profite du covid-19 pour tenter d’étrangler un peu plus Cuba sous son blocus criminel afin d’y semer le trouble et d’y réinstaller sa domination. Ces soit disant partisans de l’information libre censure pour se faire les brillantes réussites de Cuba. Nous avons ici parlé du développement de trois vaccins selon des technologies innovantes, sures et efficaces saluées par l’OMS. on peut également parler en cette période olympique des victoires retentissante des athlètes de Cuba socialiste. Car Cuba est au tableau d’honneur olympique bien plus haut (16e) que son rang dans la population mondiale (83e).

    En ces premiers jours d’août, Cuba a remporté plus de médailles lors de son passage aux Jeux Olympiques, sept au total, dont les victoires de Mijaín López, avec sa quatrième couronne olympique, Luis Orta, avec sa première, et le du duo cubain Serguey Torres et Fernando Dayán, qui a clôturé une journée magique, de sorte que la délégation cubaine a eu sa meilleure récolte jusqu’à présent dans ces Jeux.

    Avec ces médailles et cinq autres obtenues en boxe, Cuba figure déjà parmi les 16 premiers pays du tableau des médailles, ce qui correspond à son objectif compétitif d’être parmi les 20 premiers.

    Le jeune Luis Orta était impressionnant, pour remporter le titre, sans oublier Mijaín López, avec une finale dans laquelle il était encore plus fort. En les félicitant, par téléphone, le premier secrétaire du Parti communiste de Cuba et de la République, Miguel Díaz-Canel Bermúdez, a transmis un message à la délégation : « Puissions-nous continuer à récolter des victoires, avec la dignité des athlètes . Le sport, c’est aussi Cuba ».

    Dans une finale épique, le duo cubain Serguey Torres et Fernando Dayán, multiples champions de la Coupe du monde, a remporté la médaille d’or en finale olympique en canoë biplace à 1 000 mètres (c2-1000). Dans la lutte pour le titre, les Cubains, qui ont réalisé un temps de 3: 24.995, ont dû dépasser l’équipage chinois, qui a continué à mener la compétition tout le temps, et les Allemands, qui étaient les favoris et se sont également battus jusqu’au bout. .

    La médaille d’argent de Leuris Pupo était impressionnante, se qualifiant à la finale à la dernière minute, et mettant son cœur dans son pistolet dans sa sixième édition sous les cinq anneaux, battu de justesse par un champion français ; Juan Miguel Echevarría s’est à nouveau blessé et s’est retrouvé en argent, partageant le podium avec sa partenaire Maikel Massó, bronzée, comme Yaimé Pérez, sur le disque, une épreuve qui a laissé la double championne olympique, la Croate Sandra Perkovic, sans médailles.

    Ce 3 aout, Roniel Iglesias dans la catégorie des 69 kilos a également remporté l’or olympique.

    Des sportifs cubains engagés pour leur peuple. A l’image de l’icone de la boxe, Julio Cesar La Cruz qui a battu au point Emmanuel Reyes, un athlète cubain déboché par l’Espagne. Concluant sa victoire d’un retentissant slogan en soutien de la révolution cubaine « Patria y Vida no, Patria o muerte, venceremos ! » en soutien à son pays et contre les contre révolutionnaires manipulés et stipendiés par Washington et ses alliés.

     

    D’après granma.cu

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  • Voilà la 17e édition de la revue de presse du PRCF, dans laquelle sera abordé plus en profondeur la question du passe sanitaire, de la situation brulante en Tunisie et de la récente manifestation pour Cuba.

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • VICTOIRE POUR LES AGENTS E.D.F. ENTRES EN RESISTANCE ! 
    A L’ACTION POUR LE RETRAIT TOTAL ET DEFINITIF DES PROJETS D’EURO-DEMANTELEMENT D’ELECTRICITE DE FRANCE – OUI, ON PEUT GAGNER CONTRE CE REGIME ANTINATIONAL ET ANTIPOPULAIRE !

    En obtenant le retrait pur et simple du projet Hercule, puis celui du projet Le Maire mensongèrement intitulé “Grand EDF”, qui tous deux comportaient le démantèlement final et l’euro-privatisation galopante de secteurs entiers d’Electricité de France, les agents d’EDF, avec à leur tête les combatifs syndicalistes de classe de la CGT-Energie, ont obtenu une première grande victoire qui montre le chemin à tous les syndicalistes de France. 

    Oui on peut gagner quand on dit la vérité sur l’Europe capitaliste supranationale, commanditaire arrogant du dépeçage des services publics français (, EDF, etc.) et de leur euro-alignement néolibéral (contre-réformes Blanquer/ de l’Université et du lycée), quand on use de méthodes de lutte qui font mal au grand capital (y compris “couper le jus” aux capitalistes!), quand on associe l’intérêt national à celui du monde du travail et quand on unit les travailleurs concernés sur des objectifs clairs sans céder au pseudo “dialogue social” de Macron et Cie.

    Le PRCF est fier d’avoir été constamment aux côtés des syndicalistes CGT d’EDF et de leur avoir donné la parole sur son site internet et dans son journal papier Initiative Communiste, notamment en dialoguant publiquement avec le camarade Cédric Liechti, le courageux dirigeant de la CGT-Energie francilienne et que la direction d’EDF avait tenté de faire condamner.La déclaration des secrétaires nationaux du PRCF commentant l’allocution Macron du 12 juillet se termine par les mots: “la grande explication de notre peuple avec le régime Macron approche”. De plus en plus, alors que 4 ouvriers sur 5 et que 4 jeunes sur 5 ont refusé de voter aux Régionales dernières, où aucune alternative claire n’était offerte au peuple, il apparaît que nous pouvons GAGNER contre ce régime sans base populaire (3,5% des inscrits dans le Nord pour la liste LAREM) qui n’est que le masque de plus en plus transparent du MEDEF, de l’UE du grand capital… et de l’OTAN.Plus que jamais, avec Fadi Kassem et l’Alternative rouge et tricolore, faisons germer en France les idées de Frexit progressiste, de “tous ensemble en même temps” contre l’ensemble des contre-réformes, la proposition d’une grande manifestation unitaire de combat à la rentrée sur le thème: “ils cassent le pays, bloquons leurs profits”, de nationalisation démocratique des secteurs clés de l’économie, de nouvelle démocratie populaire rouvrant à notre pays la voie révolutionnaire vers le socialisme.

     

    source:  https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Non au #PassSanitaire : non à la division entre citoyens et entre travailleurs, des moyens massifs pour l’Hôpital Public !  (IC.fr-1/08/21)31 juillet 2021 – Paris – manifestation des gilets jaunes – image source Twitter

     

    Les manifestations de ce 31 juillet ont été importantes, entre rejet de la diversion du prétendu passe sanitaire et résistance aux contre réformes antisociales – réforme des retraites et de l’assurance chômage – exécutées en application des ordres de l’Union Européenne. Par exemple, nous avons relevé la présence de :

    • 30 000 manifestants dans le défilé des gilets jaunes entre métro Villiers et Bastille (NDLR Philippot a lui réuni 5 000 manifestant à Montparnasse)
    • 14 000 manifestants à Toulon
    • 7000 à Nice
    • 8000 à Lyon
    • 6000 à Toulouse
    • 6000 à Rouen
    • 6000 à Bordeaux
    • 2500 à Lille
    • 10 000 à Montpellier
    • 10 000 à Nantes
    • 10 000 à Marseille
    • 3000 à Strasbourg
    • 3000 à Metz
    • 3000 à Nancy

     

    Les militants communistes du PRCF dans ce contexte et avec leur tract proposent d’organiser la colère au service de la défense tous ensemble et en même temps des intérêts des travailleurs. Un impératif, alors que l’extrême droite comme toujours rode pour stériliser et diviser la mobilisation populaire vers ses dangereux objectifs, rétrogrades, antisociaux, toujours au service de l’ordre d’exploitation capitaliste.

    NON AU “PASSE SANITAIRE”, NON A LA DIVISION ENTRE CITOYENS ET ENTRE TRAVAILLEURS, DES MOYENS MASSIFS POUR L’HÔPITAL PUBLIC !

    En réplique à la  déclaration du 12 juillet de Macron , les secrétaires nationaux du PRCF mandatés par le secrétariat national ont condamné le “passe* sanitaire” comme un moyen brutal, ségrégatif, antidémocratique, visant à diviser les Français et le mouvement populaire, à aggraver le conditionnement existant à une société de contrôle permanent tout en occultant les manquements énormes de la politique sanitaire officielle, que ce soit en matière de soins, de vaccination ou de moyens alloués aux hôpitaux et aux structures de santé. Le PRCF appelle donc à diffuser aux manifestants la déclaration PRCF du 26  juilletqui vient d’être éditée en tract

    Bien entendu, étant donné la reprise des contaminations liées au mutant Delta en France et ailleurs, il faut respecter les gestes-barrières et prendre grand soin de de ne jamais compromettre les drapeaux rouges et tricolores du PRCF avec les dirigeants de l’extrême droite, les Philippot et autre Dupont-Aignan. Pas de confusion non plus avec les mots d’ordre des anti-Vax de principe qui, dans nombre d’endroits, tentent de diriger ces manifestations ou de minimiser la gravité de l’épidémie en tant que telle. En revanche, partout où c’est possible, les militants du PRCF “affichent la couleur” aux côtés des militants progressistes et des de lutte. Surtout, le PRCF propose à l’ensemble des forces progressistes politiques et syndicales de PRENDRE L’INITIATIVE de manifestations demandant clairement:

    # la levée du passe sanitaire et de toutes les mesures indignes menaçant l’emploi des personnels de santé (successivement béatifiés puis diabolisés par le gouvernement!) et, à travers eux, le code du travail et les statuts publics. Il ne peut s’agir bien entendu de cautionner les campagnes visant les vaccins dans leur principe même ; sur ce sujet, il faut demander l’accès pour les citoyens français à tous les vaccins mondialement disponibles, y compris russes, chinois et cubains, la nationalisation franche de Sanofi, la fin des brevets honteux de Pfizer et Cie sur les vaccins et la possibilité massive pour les habitants des pays pauvres d’accéder à la vaccination gratuite. En France, au lieu de criminaliser ceux qui refusent la vaccination sur eux-mêmes ou qui s’interrogent à son sujet, un démocratique et responsable mettrait en place la possibilité très large de se vacciner facilement et rapidement pour ceux qui le souhaitent, surtout dans les quartiers populaires. Dans les services publics, la discussion argumentée, sans menaces ni pression est la seule méthode envisageable, démocratique et efficace.

    # le refus de la scandaleuse décision de Blanquer de discriminer les enfants à l’école en fonction de leur rapport à la vaccination, sans oublier non plus de développer largement l’information et le débat sur la question des traitements;* la levée, non seulement du “passe sanitaire”, mais de TOUTES les mesures liberticides et fascisantes prises depuis des années en tous domaines par les gouvernements maastrichtiens successifs, en particulier de la loi “Sécurité globale” et de l’inscription dans la loi des dispositifs de l’état d’urgence.

    # Et surtout, n’oublions jamais d’exiger le retrait de toutes les contre-réformes maastrichtiennes en cours ou projetées (SNCF, EDF, Education nationale, Aéroports, indemnités chômage, retraites, etc.), car il n’est que trop évident que Macron fait volontairement porter le débat sur la seule question du passe pour faire passer en douce les projets gravissimes contre les acquis sociaux.

    # l’augmentation substantielle des petits et moyens salaires, des indemnités chômage, des pensions et des minimas sociaux, car pour des millions de gens dans notre pays, le souci n°1 reste celui de se nourrir et de se loger décemment.

     

     

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  • Tract : Pour reconstruire un pays profondément fracturé ! #Alternative #RougeTricolore  (IC.fr-1/08/21)

     

    de Georges GASTAUD et Fadi KASSEM, secrétaires nationaux du Pôle de Renaissance Communiste France, à la suite de l’allocution Macron du 12/07/21

     

    Depuis plus de 10 jours, les manifestations se multiplient et gagnent en importance dans le pays contre le discriminant passe sanitaire, qui révèle plus que jamais la volonté de la Macronie de fracturer le pays. En effet, le projet de licencie-ment des travailleurs hostiles à la vaccination – finalement rejeté par le de droite ! – et le refus d’assumer l’écrasante responsabilité face au coronavirus à travers une politique sanitaire cohérente et planifiée en jetant en pâture les personnes non vaccinées (à commencer par les personnels soignants hier héros, aujourd’hui parias), ne sont que les symptômes d’un pouvoir qui s’attaque à tout ce qui fait France commune et qui cherche aussi à occulter le fait que des millions de personnes désireuses d’être vaccinées, notamment parmi les travailleurs de la première ligne (enseignants par exemple) ne le sont toujours pas aujourd’hui. En ce sens, la détermination de Macron et ses la-quais à dynamiter les services publics, les retraites par répartition, la Sécurité sociale, l’ensemble des prestations sociales pour les plus précaires, etc., les statuts publics et le Code du travail, traduit la guerre de classe et la destruction méthodique des conquêtes sociales et démocratiques arrachées de haute lutte.

    Ce faisant, Macron ne fait que pour-suivre les politiques -austéritaires menées par ses prédécesseurs qui ont, eux aussi, mené la guerre de classe en France contre les travailleurs et les citoyens, partageant ainsi la responsabilité de la dislocation croissante de la France, qu’ils soient LR, Modem, PS, EELV, etc. La reconstruction du pays ne s’opérera toutefois pas avec les forces réactionnaires et fascisantes qui tentent de noyauter les manifestations, débouchant sur des attaques inadmissibles contre des travailleurs ou des centres de vaccination comme à Saint-Paul-lès-Dax (Landes) où des croix gammées ont été dessinées, ou par des exactions à l’encontre de militants syndicaux comme cela s’est produit à Pau. Des forces qui, menées par Philippot, Du-pont-Aignan et consorts, ne se battent jamais contre l’euro-démantèlement de l’hôpital public, de l’Éducation nationale, d’EDF-GDF, de la SNCF, du Code du travail, etc. et qui ignorent sciemment le volet antisocial des déclarations Macron (saccage des indemnités chômage, retraite à 64 ans, re-mise en cause des 35 heures) ; des forces qui ouvrent un boulevard à Le Pen, l’autre face de la pièce capitaliste, européiste et atlantiste incarnée par Macron, et qui essaient de dévoyer la défense des libertés pour déployer une campagne obscurantiste tendant à minimiser l’épidémie ou à con-damner le principe même de la vaccination.

    Voilà pourquoi Fadi Kassem et le PRCF mènent la campagne pour une Alternative Rouge et Tricolore en 2022, la seule en mesure de reconstruire la République une et indivisible (que les euro-« gauches » ont également démantelée au nom de la prétendue « construction européenne ») et la souveraineté nationale et populaire. Cela passe par le combat contre tous les responsables de la fracturation et de la fascisation du pays auxquelles ont contribué les euro-gouvernements successifs depuis des décennies, déroulant le tapis brun aux forces obscurantistes et fascisantes qui cherchent à tirer profit de la « tempête sociale et politique » tant crainte par la Macronie. Une tempête à laquelle continueront de contribuer les militants franchement du PRCF, bien décidés à porter le Frexit progressiste et leur programme « Pour de nouveaux Jours heureux », afin de le monde du travail dans l’indispensable combat de classe face au camp du Capital et ses idiots utiles de l’extrême droite.

     

    Le tract du PRCF-Pour reconstruire un pays profondément fracturé

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  •  DENONCONS LE TOURNANT HYPER-ATLANTIQUE DE MACRON ET DE L’ARMEE FRANCAISE! MANIFESTONS A TOULOUSE LE 21 AOÛT PROCHAIN! (IC.fr-1/08/21)

     

    Pour la paix, l’indépendance nationale, la satisfaction des revendications populaires,

    DENONCONS LE TOURNANT HYPER-ATLANTIQUE DE MACRON ET DE L’ARMEE FRANCAISE! 

    MANIFESTONS A TOULOUSE LE 21 AOÛT PROCHAIN  !

    Deux études de Georges Gastaud, que nous prions les militants communistes, les syndicalistes, les amis de la paix, les patriotes républicains et les internationalistes véritables, de lire avec attention sur www.initiative-communiste.fr ont récemment démontré et dénoncé le virage hyper-atlantique que signifie la nomination par Macron, sans le moindre débat de politique stratégique et militaire au gouvernement ou au Parlement (le tyranneau de l’Elysée ne fait même plus semblant), d’un chef d’état-major issu de la Légion étrangère, le général Thierry Burckhard. Ses premières déclarations et le premier “ordre du jour” officiel annoncent ouvertement la réorientation officielle de la doctrine militaire française vers la préparation d’un “conflit de haute intensité”. Tout récemment aussi, le chef d’état-major de la marine, l’amiral Vandier, vient de déclarer, parlant devant la représentation nationale et visant notamment la Chine populaire, qu’il ne s’attendait à “un avenir radieux”. Un autre amiral avait récemment averti les officiers et marins qu’ils devaient se préparer mentalement à l’idée qu’ils essuieraient le feu des combats de leur vivant…

    Pas besoin d’être expert en géostratégie pour comprendre que ce qui est ainsi visé: c’est le ralliement total de la France officielle au durcissement continu de la politique américaine, d’Obama à Trump et de Trump à Biden. Ce nouveau, idole de la fausse gauche et des faux communistes, prépare désormais ouvertement un conflit ouvert avec la Fédération de Russie et ses alliés (notamment la Biélorussie, jugée trop socialisante et trop proche de Moscou, du président A. Loukachenko) et la République populaire de Chine. Politique criminelle, possiblement suicidaire pour l’humanité, pour l’Europe et pour la France, ruineuse financièrement, détournant les milliards nécessaires au services publics et à l’action sanitaire vers la mort. Il s’agit aussi d’une politique témoignant d’une ingratitude monstrueuse à l’égard des peuples russe et biélorusse qui payèrent le tribut le plus lourd pour débarrasser l’Europe du monstre hitlérien. Enfin, il s’agit d’une rupture totale avec, ne serait-ce que le souvenir d’une politique gaulliste en matière de politique étrangère et de stratégie : on se souvient en effet qu’en 1944, lors de sa visite d’Etat à Moscou, Charles de Gaulle avait loyalement déclaré : “La Russie soviétique a joué le rôle principal dans notre libération” et qu’en 1966, soutenu en cela par le Parti Communiste Français alors dirigé par Waldeck Rochet et Jacques Duclos, de Gaulle avait exigé le départ de France américaines stationnées chez nous au titre de l’OTAN. En réalité, derrière les rodomontades pseudo-patriotiques des dirigeants politiques et militaires assumant l’assujettissement total de la France à la politique nord-américaine visant à préserver l’hégémonie mondiale de Washington, c’est en réalité, sur fond de création d’une armée européenne enchâssée dans l’OTAN, la fin du principe même d’une défense nationale dans notre pays. Comment des officiers et des militaires aimant la France, son drapeau, son histoire et sa langue peuvent-ils ainsi se mentir à eux-mêmes en servant une politique militaire qui les asservit à un drapeau, à une politique, voire à une langue étrangère puisque désormais, des prises d’armes engageant l’armée française se font en anglais sur notre sol! Sur le fond, non seulement les peuples russe, biélorusse et chinois ne sont pas les ennemis du peuple français, mais le lancement d’une guerre d’agression antirusse contre eux sous commandement de l’OTAN, c’est-à-dire du Pentagone, signifierait d’énormes destructions pour notre pays, voire sa disparition pure et simple à l’issue d’une guerre aux conséquences humanitaires et environnementales incalculables. Décidément, le PRCF a bien raison d’alerter, depuis des années, sur le caractère de plus en plus erratique, irresponsable et exterministe d’un capitalisme-impérialisme historiquement à bout de souffle et qui, sous dominance étatsunienne et euro-atlantique, menace l’avenir et la survie même de notre espèce! Comment par ailleurs une telle politique extérieure ne nourrirait-elle pas, à l’intérieur du pays, le redoublement de l’euro- (retraites, services publics, tout y passe) et des mesures liberticides et fascisante, cela en pleine pandémie mondiale!Il est inimaginable que la plupart des grands partis se réclamant de la gauche ou du patriotisme populaire laissent passer tout cela sans rien dire ni faire. Lamentable que les confédérations syndicales (toutes affiliées, il est vrai, à la C.E.S., ce pseudopode “syndical” de l’U.E.) et les pseudo Ecolos d’EELV, si forts en gueule d’ordinaire pour dénoncer le nucléaire civil et pousser au démantèlement d’EDF, se taisent ou fassent le gros dos sur ce virage militariste extrêmement dangereux pour l’humanité et la planète.

    Dans cet esprit, les militants franchement communistes du PRCF et bien d’autres patriotes républicains et amis de la paix manifesteront contre l’OTAN à Toulouse le 21 août prochain. Un tract et une affiche seront prochainement mis à la disposition des militants. A l’égal des mots liberté, progrès social, emploi et souveraineté nationale, le mot “PAIX” doit de plus en plus retentir dans les cortèges populaires de l’été et de la rentrée. C’est, à terme, une question de vie ou de mort pour notre pays et pour tous ses habitants.

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • SOLIDARITE SANS RESERVE AVEC LE PEUPLE ET LES COMMUNISTES CUBAINS

     

    Une délégation du PRCF a pris part à la manifestation de solidarité avec Cuba socialiste qui s’est tenue à Paris en présence de M. l’Ambassadeur Perdomo à l’appel des amis de Cuba. 

    Le PRCF a vivement condamné par ailleurs l’attentat au cocktail Molotov qui a eu lieu contre l’ambassade cubaine à Paris de la part de contre-révolutionnaires chauffés à blanc par le battage anticommuniste des médias français et par le positionnement honteux des autorités françaises, de plus en plus serviles à l’égard de Washington sur ce dossier et sur les autres.

    Le fait marquant de la période n’est sûrement pas qu’une minorité de Cubains victimes d’un blocus US qui tourne au siège pur et simple lâchent prise et se trompent d’ennemi en accusant leur gouvernement, ni au fait qu’il se trouve des contre-révolutionnaires et des agents impérialistes à Miami et jusque dans l’île (le dollar circule…) pour dévoyer ce mécontentement dans un sens pro-yanqui et anticommuniste. Le fait marquant, tout à l’honneur du PC de Cuba, dont le récent congrès a réaffirmé haut et fort les choix socialistes, c’est que le président Diaz-Canel et les militants communistes de base ont ouvert le dialogue avec les manifestants de bonne foi, et surtout, que des centaines de milliers de Cubains sont aussitôt descendus dans la rue à l’appel du et des Comités de Défense de la Révolution (CDR) pour clamer “LAS CALLES SON DE LOS REVOLUCIONARIOS”, la rue est aux révolutionnaires! 

    Le PRCF, qui a remis un don à M. l’Ambassadeur pour aider, si peu que ce soit, Cuba socialiste dans cette passe difficile, suggère respectueusement à tous les amis de Cuba de réfléchir, non seulement à l’amplification de la solidarité matérielle, mais à l’édition d’un matériel politique commun, tract et/ou affiche, proclamant que la seule atteinte aux droits de l’homme à Cuba, c’est le blocus américain aggravé par Trump et maintenu par le non moins dangereux et agressif Joe Biden, l’idole de la fausse gauche et de certains “communistes”. 

    Plus que jamais, défendre Cuba socialiste, c’est défendre le droit de tous les peuples, y compris du nôtre, à disposer d’eux-mêmes sans ingérence impérialiste, y compris s’ils le souhaitent, pour rompre avec l’UE, l’OTAN et… construire le socialisme-communisme de notre temps.

     

    Solidarité sans réserve avec le peuple et les communistes cubains : le PRCF collecte des fonds. (IC.fr-1/08/21)

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Le président tunisien Kais Saied a ordonné ce 26 juillet la suspension des activités parlementaires, un parlement dominé par les forces islamistes du parti Ennahda proches de la mouvance des Frères musulmans, une force politique instituée par le régime dans les années 1980 pour s’opposer aux forces de gauche. Il a également pris la décision de limoger le chef du gouvernement, cela dans un contexte d’opposition populaire forte au gouvernement, renforcée par la profonde situation de crise avec plus d’une centaines de morts du covid-19 chaque jour. Sur le plan économique, le pays est sous la pression du FMI et a vu ses recettes en devises liées au tourisme s’effondrer.

    Dans ce contexte, l'Hermine Rouge publie à titre d’information la réflexion de communistes tunisiens du parti des travailleurs.


     

     

    Rectifier le processus révolutionnaire ne peut nullement se réaliser par les coups d’État ou par un régime autocratique !

     

    Le parti des travailleurs avait attiré l’attention sur les dangers qui menacent notre pays, notamment celui des coups d’État et des risques d’enlisement dans la violence.

    1- Le parti des travailleurs considère que les annonces du président – par ailleurs prévisibles compte tenu des appels à l’intrusion de l’institution militaire dans le conflit entre les factions au pouvoir – sont une violation flagrante de la constitution et des dispositions de l’article 80 évoqué par Kaïs Saïd. D’un point de vue politique, ces mesures anti-démocratiques exceptionnelles, traduisent la volonté manifeste du président de s’accaparer tous les pouvoirs : exécutif, législatif et judiciaire, ouvrant la voie vers le rétablissement d’un nouveau système autocratique.

    2- Ce tournant pris augure d’une nouvelle étape où la situation déjà critique dans le pays va encore s’aggraver, entraînant des risques de glissement dans une spirale de violence et de terrorisme.

    3- Il affirme que le peuple tunisien a besoin d’un changement urgent et radical, pour extraire le pays de la crise générale et profonde, résultant des choix réactionnaires de la dernière décennie. Il renouvelle son appel à renverser le système dans son ensemble : gouvernement, présidence et parlement. Ceci exige d’abord de déterminer les responsabilités, notamment celle d’Ennahdha qui a entraîné le pays dans un désastre économique et financier, aggravé la dette et la dépendance de la Tunisie. Ennahdha a aussi favorisé la corruption, le terrorisme et les assassinats politiques, et a sapé les piliers de la vie des Tunisiennes et des Tunisiens.

    4- Le parti des travailleurs renouvelle sa conviction que le changement voulu ne peut se réaliser par le soutien du coup d’État de Kaïs Saïd ou par une quelconque alliance avec le mouvement Ennahdha. Seul le peuple tunisien est en mesure d’accomplir ce changement, en vue d’édifier une démocratie populaire, dans le cadre d’un état civil, où le pouvoir est au peuple. Elle sera basée sur le respect de la souveraineté du pays sur ses richesses et ses décisions politiques, sur la justice sociale et l’égalité entre les citoyennes et les citoyens.

    5- Il appelle le peuple tunisien à continuer à s’exprimer de manière , et à rejeter les appels à la confrontation distillés par les factions au pouvoir, soutenues par des puissances régionales et internationales défendant leurs propres intérêts. Il l’appelle à la vigilance quant aux visées réelles des partisans de l’ancien régime, de l’état profond, des mafias et de la contrebande.

    6- Il appelle l’ensemble des forces démocratiques et progressistes, partis, associations, personnalités à se retrouver en urgence pour définir des modalités de concertation, afin d’élaborer une vision commune pour faire face à ces évolutions graves qui peuvent entraîner le pays dans une spirale de violence et de guerre civile, ou le faire basculer de nouveau dans un régime autocratique absolu, alors que le peuple tunisien avait fait d’énormes sacrifices pour s’en débarrasser.

    Parti des Travailleurs (Tunisie)

    Tunis, le 26 juillet 2021

    https://www.facebook.com/PTSectionFrance/

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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    Dans cette revue de presse, Fadi Kassem évoque, comme d'habitude toute une série de sujets d'actualité. Concernant la politique internationale, Fadi Kassem évoque une nouvelle fois la grande offensive anticommuniste en cours dans le monde avec la situation cubaine actuelle ainsi que celle de nos camarades communistes allemands. Ensuite, pour ce qui est de la politique intérieure, est traité la dernière allocution officielle d'Emmanuel Macron et ce qui a été dis concernant les vaccins, le pass sanitaire mais également les retraites et l'emploi, sujets souvents oubliés mais pourtant d'une haute importance. Enfin, il fut question des contradictions toujours de plus en plus flagrante affectant une partie non négligeable de la gauche française qui, en pratique, n'est rien de plus que le pied gauche de l'ordre capitaliste et européiste en France.

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  •  Commission Santé du PRCF

    L'obligation vaccinale pour les soignants & la politique sanitaire

     

    Réflexion de la commission Santé du PRCF sur l'”obligation vaccinale pour les soignants” et la politique sanitaire #Covid-19 #PasseSanitaire  (IC.fr-26/07/21)

     

    Dans ses réflexions antérieures sur la politique vaccinale, le secrétariat national et la commission santé du PRCF, qui ne sont pas anti-vaccination par principe, se sont prononcés pour le développement de vaccins anti-covid complémentairement à la mise en place d’une véritable politique de soin démocratiquement concertée, et sans imposer l’obligation vaccinale pour tous.

    Depuis un an, le gouvernement se trouve confronté aux variants viraux successifs, et sans doute aussi à la pression de l’industrie pharmaceutique. Souhaitant également faire diversion à la relance des contre-réformes (retraites, assurance chômage) imposée par Bruxelles, Macron dramatise à mort la question de l’obligation vaccinale pour les soignants. Son discours du 12 juillet vient d’ailleurs d’imposer de facto cette vaccination et, plus lourdement encore, une sorte de passeport sanitaire individuel qui conduira, soit à l’obligation vaccinale générale, soit à la discrimination des personnes non vaccinées.

    Notons d’abord qu’il est scandaleux de stigmatiser les soignants comme principaux vecteurs de la contagion, après les avoir durant des mois envoyés en première ligne sans autre protection que des sacs poubelles, et après les avoir même réquisitionnés bien que certains aient été porteurs du virus! 

    Notons que l’obligation vaccinale pour les soignants est un pas supplémentaire vers la vaccination obligatoire pour tous. Dans les conditions sociopolitiques actuelles, le gouvernement cherche à accroître le contrôle sur une population politiquement de plus en plus rétive (voir l’abstention de masse aux dernières élections), et prépare donc de nouvelles et lourdes dérives liberticides, y compris sur des terrains non sanitaires.

    Notons aussi que, pendant qu’il scénarise le sur l’obligation vaccinale pour les soignants, le gouvernement continue de fermer des lits d’hôpitaux et de supprimer les hôpitaux et maternités de proximité. Tandis que dans l’Éducation nationale, rien de sérieux n’a été fait, ni même envisagé pour protéger les personnels et les usagers, par exemple en installant dans les classes des purificateurs d’air, en recrutant des professeurs pour alléger les effectifs, ou en dotant les établissements des personnels TOSS nécessaires pour appliquer sérieusement les protocoles sanitaires.

    Pourtant il est évident que, pour protéger les personnels soignants eux-mêmes, les responsables de services médicaux et des structures de santé doivent s’adresser aux soignants, au besoin les réunir en leur exposant le rapport bénéfices-risques du vaccin pour eux et pour leurs patients. Les vaccins en usage en France étant selon les sources fortement ou partiellement efficaces à l’encontre du Delta et de ses éventuelles formes graves, on peut compter sur l’intelligence collective : il faut répondre  aux questionnements des soignants, argumenter, contrer les rumeurs infondées, et se donner le temps de faire vivre une nouvelle démocratie médicale sur les lieux de soin. Et non contraindre, mépriser ou discriminer : tout usage lourd de la contrainte ne ferait qu’amplifier les démissions de personnels en milieu soignant et aggraver la méfiance à l’égard de la politique médicale.

    Cela ne signifie nullement qu’il faut baisser la garde et ignorer la course de vitesse mondiale entre le virus et les moyens de le contrer, y compris dans les pays pauvres massivement délaissés. Cela signifie qu’il faut préférer à la contrainte généralisée, que choisit Macron, le développement de masse de la culture scientifique, sanitaire et biomédicale. Le débat serait considérablement éclairci, nationalement et mondialement, si les laboratoires pharmaceutiques étaient nationalisés, socialisés et gérés démocratiquement. Les médicaments et les vaccins deviendraient un bien commun universel au lieu de faire l’objet de “brevets” et de rester la propriété du grand capital pour lequel – l’affaire du Remdésivir l’a montré – les profits passent avant la santé publique. Et la course de vitesse engagée en France aurait été plus efficace si la Macronie avait accepté de traiter avec impartialité les vaccins cubains, russes et chinois, plutôt que de verser dans le maccarthysme, face notamment à Cuba qui a réalisé l’exploit, malgré le siège dont elle est l’objet de la part des USA, de soigner efficacement sa population, de contrôler son industrie pharmaceutique et d’envoyer ses brigades de médecins en Martinique et en Italie.

    Au-delà de la question des vaccins, rappelons que la question du soin reste essentielle. Il faut une prise en charge systématique des malades en amont. Des malades sont morts chez eux sans jamais avoir vu de médecin ou sans avoir reçu d’indication de traitement ou de surveillance. Tous les professionnels de santé doivent être associés pleinement aux politiques sanitaires au lieu d’être sans cesse mis devant le fait accompli de décisions bureaucratiques prises par un “conseil de défense” dessaisissant aussi de leurs responsabilités constitutionnelles, avec la lamentable complicité de ces deux institutions, le Parlement et le gouvernement lui-même.

    Enfin, il est clair que, si nécessaire que soit le débat sur la manière de traiter ou de prévenir le covid-19, les communistes, les syndicalistes et tous les vrais républicains ne doivent pas se laisser diviser : si les projecteurs sont braqués sur cette question, c’est pour mieux promouvoir l’euro-casse des retraites, le démontage des indemnités chômage, l’euro-privatisation des services publics (EDF, SNCF, etc.), les euro-délocalisations projetées (Renault, PSA…), l’euro-démontage de la République indivisible, sans parler de la fascisation de la vie politique. La défense de la santé de nos concitoyens a besoin que se déploie partout prioritairement la campagne menée autour de Fadi Kassem pour l’Alternative rouge et tricolore, pour la défense du syndicalisme de classe et pour la préparation du « tous ensemble » des travailleurs, pour le refus des menées impérialistes et anticommunistes (qui ciblent désormais très durement les communistes allemands et le PC de Cuba).

    Pour finir, la commission santé rappelle que la rubrique “débats” du PRCF est en permanence ouverte aux camarades qui souhaitent s’y exprimer tout en respectant, bien entendu, les décisions du comité central et en déjouant les manœuvres de diversion et de division pseudo-sanitaires du pouvoir et en renforçant sans cesse l’unité fraternelle du PRCF sur la base de sa ligne politique antifasciste, anticapitaliste et anti-UE. 

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Les leçons de la vaccination contre le covid-19 vue des États-Unis.  (IC.fr-26/07/21)

    Un de nos camarades résident aux États-Unis nous a adressé cette analyse relative à la campagne de vaccination contre le Covid-19 aux États-Unis. Une analyse qui prend de la hauteur pour alimenter le débat en examinant les effets systémiques du capitalisme et de sa fracturation de la société en classe avec l’une, ultra minoritaire, la classe capitaliste, exploitant l’autre la classe des travailleurs, faisant ainsi gonfler ses profits, sa richesse et confortant sa domination. Un point de vue trop souvent oublié dans l’analyse des campagnes de vaccination menées dans les pays riches, se focalisant uniquement sur les modalités de mise en œuvre autoritaire et la main mise des multinationales pharmaceutiques. De fait, au delà de la fracturation volontairement provoquée par le régime Macron avec son passe sanitaire pour mieux relancer les réformes imposées par l’Union Européenne dans le cadre du semestre européenne [casse des retraites et baisse de l’indemnisation chômage et ce bien avant le covid-19] il serait réducteur de n’imaginer les campagnes de vaccination qu’aux prismes des profits qu’engrangeraient les seules compagnies pharmaceutiques fabriquant les vaccins. Et notre camarade qui n’est pas directement concerné par la polémique sur le passe sanitaire, examine ainsi les raisons qui ont poussé les États-Unis a réalisé une campagne de vaccination de masse et gratuite, avec des prix payés aux laboratoires américains bien moins rémunérateurs que ce qui leur est attribué usuellement. À l’opposé donc de l’accès habituel aux soins médicaux aux USA, totalement privatisés. Un point de vue à verser au débat.

    La situation vaccinale aux États Unis

    1) pourquoi les pays capitalistes de l’axe -américain ont-ils acheté les vaccins en surplus (rien qu’au Canada, 400 millions de doses ont été achetées pour une population de 38 millions) alors que les pays pauvres manquent de vaccins ?

    Parce qu’ils peuvent de cette manière maintenir leurs monopoles internationaux en demeurant plus productifs.

    2) Pourquoi les pays veulent-ils vacciner leurs populations quand les victimes (hospitalisations et décès) premières sont soit des personnes âgées soit des personnes avec des comorbidités médicales, bref des personnes qui ne sont donc plus ou non productives ?

    Ce n’est pas par amour pour les personnes âgées ou affaiblies par la maladie mais pour réduire la contagion parmi les forces productives.

    Que ce soit dans les pays capitalistes ou dans les pays socialistes, il faut que l’économie marche, que les gens travaillent, que les enfants aillent a l’école, que les usine tournent, que les bureaux fonctionnent. Si les pays socialistes, de par leur organisation collective, peuvent gérer ces situations bien plus intelligemment, tel n’est pas le cas dans les pays capitalistes où si l’économie ne tourne pas, le pays s’effondrera littéralement. Par conséquent, la vaccination est nécessaire aux pays capitalistes pour que les gens retournent au travail aussi rapidement que possible. L’urgence économique règne.

    L’économie capitaliste est un peu comme un requin, si il ne se déplace pas, il n’a plus d’oxygène et meurt. Les compagnies pharmaceutiques capitalistes comprennent cela et veulent sauver le capitalisme ; ce qui implique sauvegarder les travailleurs et les employés. C’est pour cette raison que Pfizer qui vend généralement 150$ l’injection a vendu le vaccin au gouvernement américain à $19,5 l’injection (donc à perte pour cette entreprise) et le gouvernement les offre gratuitement au peuple, même si la production et la distribution fut complètement désorganisée (comme d’habitude). Pfizer ne fait pas cela par amour du peuple, ni par altruisme humanitaire. Pfizer sait que si l’économie ne tourne pas, c’est la fin du pays, c’est la fin de leurs profits. Pour cette raison, les vaccins même américains peuvent être utilisés sans craintes absolues, surtout pour les personnes âgées ou affaiblies par la maladie pour qui l’infection peut si facilement signifier la mort. 

    Les capitalistes prennent leur survie très, mais alors très au sérieux et pour cette raison, leur incompétence en matière de santé publique ne signifie pas qu’ils sont suicidaires ou tout simplement stupides. La pandémie les a contraint à agir pour le bénéfice du peuple car ces capitalistes savent que sans le Peuple en bonne santé, ils ne peuvent survivre. N’est-ce pas ce que Marx nous enseigne ? Et pour cette raison, nous pouvons faire confiance aux capitalistes d’assurer la survie du peuple à court terme, la seule chose qu’ils comprennent, mais la survie tout de même.

    Particulièrement avec le variant delta (agressivement contagieux) les décès qui augmentent à nouveau sont principalement enregistrés parmi les gens non vaccinés. À tel point que parmi la droite, la droite libertaire et l’ (la majorité des gens anti-vaccins aux US), les républicains (politiciens et media) commencent à changer de ton et à encourager leurs adhérents à se faire vacciner.

    la vaccination, une arme de concurrence impérialiste

    La nécessité de vaccination disponible dans les pays de l’axe euro-américain est aussi une arme de concurrence qui facilite pour ces pays capitalistes un retour à la “normalité” de production bien avant les pays concurrentiels du tiers-monde qui n’ont toujours pas accès aux vaccins, souvent abandonnés par les pays capitalistes mais aidés par les pays socialistes.

    Il arrive que le retour à une production capitaliste “normalisée” corresponde à une force de production en bonne santé capable de travailler. Si la vaccination est encouragée dans les pays socialistes par responsabilité sociale et politique du gouvernement socialiste envers le peuple, la vaccination est encouragée dans les pays capitalistes par nécessité de survie économique du système lui-même.

    Dans tous les cas, le Peuple se doit de rester en bonne santé pour solidifier l’existence du socialisme dans des pays qui le sont et pour continuer la lutte pour le socialisme dans les pays qui ne le sont pas encore.

    Plus de 3,8 milliards de gens ont reçu une dose et plus d’un milliard ont reçu deux doses de vaccins dans le monde à ce jour; chiffres qui augmentent chaque heure. Aujourd’hui, aux US plus de 95% des gens qui succombent du virus ne sont pas vaccinés. Comment sauver nos camarades âgés ? Pour lutter contre la répression, il faut d’abord être en vie….

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Campagne pour une Alternative Rouge et Tricolore

    Communiqué n°29 – 26 juillet 2021

    Pour reconstruire un pays profondément fracturé, avec Fadi KASSEM, portons l’Alternative #RougeTricolore ! (IC.fr-26/07/21)

     

    Depuis plus de 10 jours, les manifestations se multiplient et gagnent en importance dans le pays contre le discriminant passe sanitaire, qui révèle plus que jamais la volonté de la Macronie de fracturer le pays. En effet, le projet de licenciement des travailleurs hostiles à la vaccination – finalement rejeté  par le Sénat de droite ! – et le refus d’assumer l’écrasante responsabilité face au coronavirus à travers une politique sanitaire cohérente et planifiée en jetant en pâture les personnes non vaccinées (à commencer par les personnels soignants hier héros, aujourd’hui parias), ne sont que les symptômes d’un pouvoir qui s’attaque à tout ce qui fait France commune et qui cherche aussi à occulter le fait que des millions de personnes désireuses d’être vaccinées, notamment parmi les travailleurs de la première ligne (enseignants par exemple) ne le sont toujours pas aujourd’hui. En ce sens, la détermination de Macron et ses laquais à dynamiter les services publics, les retraites par répartition, la Sécurité sociale, l’ensemble des prestations sociales pour les plus précaires, etc., les statuts publics et le Code du travail, traduit la de classe et la destruction méthodique des conquêtes sociales et démocratiques arrachées de haute lutte.

    Ce faisant, Macron ne fait que poursuivre les politiques euro-austéritaires menées par ses prédécesseurs qui ont, eux aussi, mené la guerre de classe en France contre les travailleurs et les citoyens, partageant ainsi la responsabilité de la dislocation croissante de la France, qu’ils soient LR, Modem, PS, EELV, etc. La reconstruction du pays ne s’opérera toutefois pas avec les forces réactionnaires et fascisantes qui tentent de noyauter les manifestations, débouchant sur des attaques inadmissibles contre des travailleurs ou des centres de vaccination comme à Saint-Paul-lès-Dax (Landes) où des croix gammées ont été dessinées, ou par des exactions à l’encontre de militants syndicaux comme cela s’est produit à Pau. Des forces qui, menées par Philippot, Dupont-Aignan et consorts, ne se battent jamais contre l’euro-démantèlement de l’hôpital public, de l’Éducation nationale, d’EDF-GDF, de la SNCF, du Code du travail, etc. et qui ignorent sciemment le volet antisocial des déclarations Macron (saccage des indemnités chômage, retraite à 64 ans, remise en cause des 35 heures) ; des forces qui ouvrent un boulevard à Le Pen, l’autre face de la pièce capitaliste, européiste et atlantiste incarnée par Macron, et qui essaient de dévoyer la défense des libertés pour déployer une campagne obscurantiste tendant à minimiser l’épidémie ou à condamner le principe même de la vaccination.

    Voilà pourquoi Fadi Kassem et le PRCF mènent la campagne pour une Alternative Rouge et Tricolore en 2022, la seule en mesure de reconstruire la République une et indivisible (que les euro-« gauches » ont également démantelée au nom de la prétendue « construction européenne ») et la souveraineté nationale et populaire.  Cela passe par le combat contre tous les responsables de la fracturation et de la fascisation du pays auxquelles ont contribué les euro-gouvernements successifs depuis des décennies, déroulant le tapis brun aux forces obscurantistes et fascisantes qui cherchent à tirer profit de la « tempête sociale et politique » tant crainte par la Macronie. Une tempête à laquelle continueront de contribuer les militants franchement communistes du PRCF, bien décidés à porter le Frexit progressiste et leur programme « Pour de nouveaux Jours heureux », afin de rassembler le monde du travail dans l’indispensable combat de classe face au camp du Capital et ses idiots utiles de l’extrême droite.

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • TOTALE SOLIDARITE HUMAINE ET POLITIQUE DU PRCF AVEC LES TRAVAILLEURS DE L’AMBASSADE CUBAINE EN FRANCE victime d’un attentat terroriste. (IC.fr-27/07/21)

    27/07/21-Notre ami Michel Mujica, ancien ambassadeur en France du Venezuela bolivarien, nous informe qu’un ignoble terroriste a été perpétré contre l’Ambassade de Cuba en France dans la nuit du 26 au 27 juillet, à une date emblématique de la Révolution cubaine.

    Voilà les terribles résultats de la campagne anti-cubaine et anticommuniste harcelante que mènent en permanence les médias publics et privés français en privilégiant constamment le point de vue des “contras” proches de Washington et sans jamais donner la parole aux représentants autorisés de la République de Cuba en France.

    Elle est jolie l’ “opposition démocratique” cubaine qui ne sait se manifester que par la violence et le mensonge et dont les liens avec la mafia de Floride, qui fait et défait les présidents étatsuniens et alimente le terrorisme sur l’île, sont tristement établis.En cette circonstance, le PRCF affirme toute sa solidarité à M. l’Ambassadeur de Cuba, le camarade Elio Eduardo RODRIGUEZ PERDOMO, à tous les travailleurs de l’Ambassade, à tous les Cubains résidant pacifiquement en France. 

    L’attaque contre Cuba socialiste vise toute la résistance mondiale à l’ordre impérialiste mondial injuste. En défendant Cuba socialiste, nous tous, amis de la souveraineté des peuples et de leur droit à construire le socialisme s’ils en décident, nous défendons nous-mêmes.L’impérialisme et la contre-révolution, c’est partout et toujours le terrorisme et la mort.

    Socialismo es vivir, venceremos!


    Peu avant minuit 3 coktails molotov ont été jetés sur l’ambassade de Cuba à Paris provoquant un départ de feu. La vigilance des travailleurs de l’ambassade de Cuba a permis l’extinction de l’, les pompiers de Paris n’étant arrivé qu’après. Une enquête a été ouverte par la police parisienne. Ni le Quai d’Orsay, ni le ministère de l’intérieur tout deux garants de la sécurité des représentations diplomatiques en France ne se sont exprimés ce matin face à cet attentat terroriste en plein Paris.

    Communiqué de presse de l’ambassade de Cuba en France

    Dans la nuit du 26 au 27 juillet, l’Ambassade de Cuba en France a été objet d´un attaque terroriste perpétré par deux individus qu´ont lancé trois cocktails Molotov, en provoquant un incendie sur la façade et l´entrée de cette Mission diplomatique.    

    Le personnel diplomatique cubain n´a pas été blessé, mais des dégâts matériels ont été constaté. 

    Des actes terroristes comme celui-ci sont encouragés par les campagnes de gouvernement des Etats Unis contre notre pays en incitant des actions ayant recours à la violence.

    L´Ambassade de Cuba condamne fermement cet acte criminel et terroriste perpétré contre la représentation et le personnel diplomatique cubain crédité en France.

    Paris, le 27 juillet 2021.

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  • LA DÉFENSE DE LA PAIX MONDIALE, ENJEU CENTRAL DU COMBAT FRANCHEMENT COMMUNISTE, PATRIOTIQUE ET INTERNATIONALISTE D’AUJOURD’HUI-par G. Gastaud (IC.fr-26/07/21)par Georges Gastaud, co-secrétaire national du PRCF, auteur du livre “Patriotisme et internationalisme”, fils de Résistant.

     

    On lira ci-dessous avec attention le premier Ordre du jour des Armées officiellement diffusé par le général Thierry Burckhard, le chef d’état-major (CEMA) récemment nommé par Macron en remplacement du général Lecointre, dont la démission avait surpris tout le monde, de même que l’interruption précipitée de l’opération Barkane sur la seule décision de Macron.

    Sous des formes aisées à décrypter, le général Burckhard, nouveau CEMA (Chef d’État Major des Armées) issu de la Légion étrangère, confirme sur un ton martial que la mission des armées est désormais de se préparer au “choc” et à l’ “affrontement”. En prenant ses fonctions, l’officier légionnaire avait déjà parlé de la nécessité pour les armées de se préparer à un “conflit de haute intensité” – en clair, à une guerre dure – avec des “ennemis”. Pour n’être pas désignés franchement, ces “ennemis” ne peuvent être que la Fédération de Russie et ses alliés (Belarus par ex.) et que la République populaire chinoise qui sont, l’un et l’autre, allusivement désignés ci-dessous. Ajoutons qu’un amiral français vient tout récemment d’appeler la Marine nationale à se faire à l’idée que ses membres auraient à assumer de leur vivant un conflit majeur…

     

    LA DÉFENSE DE LA PAIX MONDIALE, ENJEU CENTRAL DU COMBAT FRANCHEMENT COMMUNISTE, PATRIOTIQUE ET INTERNATIONALISTE D’AUJOURD’HUI-par G. Gastaud (IC.fr-26/07/21)

    Les vrais chefs de Macron et de l’état-major militaire qu’il a nommé, c’est-à-dire les dirigeants – trumpistes ou “bidenistes”, peu importe au final – des USA, n’y vont pas par quatre chemins, eux : ils désignent la Chine comme l’ “ennemi stratégique” des USA (donc aussi de leurs vassaux de l’UE – “partenaire stratégique de l’OTAN”, RFA et France euro-atlantique en tête) et Biden a carrément traité Poutine de “tueur” lors de son avènement à la Maison-Blanche. Drôle de manière de respecter la Russie, dans les affaires internes de laquelle ils s’immiscent constamment, comme dans celles de la Biélorussie, en tentant d’y organiser des “révolutions oranges” à répétition.

    LA DÉFENSE DE LA PAIX MONDIALE, ENJEU CENTRAL DU COMBAT FRANCHEMENT COMMUNISTE, PATRIOTIQUE ET INTERNATIONALISTE D’AUJOURD’HUI-par G. Gastaud (IC.fr-26/07/21)

    Qu’importe si c’est précisément cette même Russie dont De Gaulle déclarait en 1944, lors de son voyage d’Etat à Moscou: “les Français savent que la Russie soviétique a joué le rôle principal dans leur libération”. Belle gratitude des actuels dirigeants maastrichtiens, “post-gaullistes” et hyper-atlantistes de la France, que cette attitude revancharde du capitalisme-impérialisme occidental à l’encontre d’un peuple, le peuple soviétique, qui a perdu 27 millions des siens durant la Seconde Guerre mondiale, pour débarrasser l’Europe du monstre nazi battu à plate couture par l’Armée rouge de Stalingrad à Berlin en passant par Koursk. Et triste et indigne oubli, par les gouvernants et par l’état-major français, des combats communs menés contre l’envahisseur hitlérien de la France et de la Russie par les aviateurs français et soviétiques qui s’illustrèrent alors héroïquement dans les rangs du régiment “Normandie-Niémen”!

    L’accusation lancée dans le texte de Burckhardt à l’égard de certaines puissances dites “décomplexées” – la Russie et la Chine pour ne pas les nommer – de s’affirmer mondialement, ou plus simplement, de ne pas céder aux diktats de Washington, est d’une mauvaise foi crasse. Qui, depuis des décennies, s’assoit sur toutes les décisions de l’ONU, que ce soit au sujet de l’Irak, de la Syrie, de Cuba, de la Palestine, de l’Amérique latine, etc., si ce n’est l’Empire étatsunien servilement suivi par ses vassaux européens et israélien? Qui entretient des troupes sur tous les continents, parfois à des dizaines de milliers de kilomètres de Washington, y compris aux frontières Ouest de la Russie – des Etats baltes férocement russophobes à l’Ukraine nostalgique du Reich – ou sur ses flancs Sud? Qui dispose de 80% des armes mondiales, y compris nucléaires, et qui est le seul pays au monde à avoir utilisé l’arme nucléaire contre des populations civiles à Hiroshima et Nagasaki? Et que dirait Washington si les Russes massaient des troupes et provoquaient des manoeuvres militaires extrêmement agressives et menaçante à la frontière américano-canadienne ou sur le Rio Grande? Or c’est bien l’ euro-atlantique qui, tout récemment, a organisé des manoeuvres navales d’ampleur en Mer de Chine avec la participation de la Marine française (que va-t-elle faire à des dizaines de milliers de km de nos côtes alors que l’OTAN laisse la France seule face à l’expansionnisme turc en Méditerranée et en Afrique?) et qui a envoyé un croiseur anglais, survolé par des avions de l’OTAN, provoquer la Marine et la DCA russe dans les eaux territoriales de la Crimée. Que dirions-nous si un bateau russe ou chinois était récemment venu taquiner la Marine nationale et les forces aéronavales au large de Toulon, de Brest ou de Cherbourg? 

    Bases militaires américaines : qui menace qui ?

    La réalité, c’est que derrière le discours “anti-impérial” visant la Chine et la Russie, le bloc euro-atlantique craint de perdre l’hégémonie mondiale dont il a hérité à la chute  de l’URSS, de son démembrement contre-révolutionnaire et de l’annexion des ex-pays socialistes européens par l’UE arrimée à l’OTAN. Le bloc euro-atlantique se sait talonné par la montée planétaire des “BRICS” (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique australe) et par l’affirmation économique et politique de la République populaire chinoise avec tout ce que cela signifie pour les peuples de voir qu’un pays dirigé par un parti communiste s’en sort mieux, y compris médicalement, que la première puissance mondiale travaillée par d’explosives contradictions internes (souvenons-nous des incidents sanglants du Capitole lors des présidentielles américaines). Dès lors, le bloc euro-atlantique refuse absolument la perspective d’un monde multipolaire régi par des relations juridiques claires et universelles (la Charte de l’ONU!), excluant la guerre, l’ingérence politique et la menace de guerre des relations internationales, respectueux de l’égalité entre nations souveraines, fondé sur l’idée d’une lutte en commun contre les épidémies mondiales et contre le dérèglement climatique: c’est pourtant ce qui a été proposé par le président chinois Xi Jinping dans son récent discours célébrant le centenaire du PC chinois.

    La réalité, c’est que les puissances hégémoniques du capitalisme-impérialisme mondial que sont les États-Unis d’Amérique et la RFA “réunifiée”, avec en position de plus en plus seconde et servile, l’impérialisme français embourbé du Liban à l’Afrique occidentale, sont à nouveau prêtes à risquer une troisième guerre mondiale exterminatrice pour préserver à tout prix leur étouffante domination planétaire. Ce qui signifierait inévitablement, étant donné la détermination politico-militaire indubitable de la Russie et de la Chine, toutes deux dotées de puissantes armées nucléaires et conventionnelles, une catastrophe absolue pour l’Europe, la disparition pure et simple possible du peuple français, un danger d’anéantissement ou de régression sans précédent pour toute l’humanité, sans parler des énormes conséquences climatiques et environnementales qu’aurait nécessairement un “conflit de haute intensité” mondialisé. Nombre de chercheurs estiment en effet que l’ “hiver nucléaire” qui résulterait d’un échange, même limité, de tirs nucléaires, aboutirait pour finir paradoxalement à un emballement irrémédiable du réchauffement climatique: mais de cela, les histrions d’EELV et leurs satellites se contrefichent…

    Et d’ores et déjà, ce virage macroniste effectué par Macron sans le moindre débat parlementaire ou citoyen signifie la fin accélérée de tout vestige d’indépendance diplomatique et militaire pour la France et la rupture finale et intégrale de notre pays avec la doctrine diplomatico-militaire du Général de Gaulle: on se souvient qu’en 1966, de Gaulle avait ordonné, avec le soutien critique, mais public et déterminé du PCF d’alors, le départ des troupes américaines stationnées en France pour mettre en place la doctrine de la dissuasion nucléaire française “tous azimuts”. Quoi qu’on pense de cette doctrine, qu’ont d’ailleurs désactivée de facto les successeurs du général, on n’en est plus là: Macron riposte pas ou peu à la pression arrogante de Berlin qui exige désormais carrément que le siège français au Conseil de sécurité de l’ONU (obtenu par la France avec l’accord de l’URSS) soit transféré à l’UE, ce faux nez de l’impérialisme allemand résurgent. Et Macron prône une “armée européenne” arrimée à l’OTAN qui, balayant le principe affiché de “défense nationale”, mettrait la force de frappe française à la disposition de Washington et Berlin en cas de conflit avec la Russie, sachant en outre qu’un tel conflit peut être provoqué à tout moment par les gouvernants maladivement russophobes, antisoviétiques, voire carrément nostalgiques de l’ordre brun, qui sévissent à Riga, Tallinn, Vilnius, Varsovie et !

    Conclusion pratique: pour tout militant franchement communiste, pour tout patriote républicain, pour tout ami de la paix mondiale et de l’humanité, la question de la défense de la paix mondiale redevient centrale à l’égal de nos autres combats  pour le progrès social, les libertés démocratiques et la souveraineté nationale. L’intérêt bien compris du peuple français ne consiste pas à marcher comme un seul homme dans la nouvelle union sacrée euro-atlantiste que le Parti Maastrichtien Unique des Macron, Hollande, Sarkozy, Jadot, voire Le Pen (désormais officiellement ralliée à l’euro, à l’UE et à Schengen), veut mettre en place pour museler notre peuple et l’entraîner dans une aventure suicidaire tout en parachevant la casse des acquis sociaux. Le mot “paix” doit donc urgemment retentir à égalité dans les luttes présentes et à venir à côté des mots “démocratie”, “justice sociale” et “souveraineté des peuples”.

    Il faut aussi arracher le masque des “écolos” à la Jadot qui, cautionné par toutes sortes de faux communistes et de faux progressistes avides de places, nous bassinent du soir au matin avec les dangers du nucléaire civil mais qui n’en cultivent pas moins l’atlantisme, l’européisme et le militarisme sans bouger un doigt contre les colossales dépenses militaires que la course aux armements imposée par l’OTAN soustrait chaque jour, en pleine pandémie mondiale, et alors qu’1% de la population mondiale a réellement accès au vaccin, à l’emploi civil, aux soins médicaux et à l’éducation. 

    Il faut aussi avoir de parler clair aux soldats, marins et officiers patriotes : la marche d’ores et déjà engagée sous commandement washingtonien vers un “conflit de haute intensité” avec des peuples russe et chinois qui ne nous ont rien fait, peut signifier le suicide national assuré pour le peuple français dans le cas où il ne s’insurgerait pas à temps contre ces projets déments. 

    L’argent pour la santé et pour l’enseignement, pas pour l’OTAN ni pour le surarmement !

     

    Georges GASTAUD, 

    Co-secrétaire national du PRCF, , auteur du livre “Patriotisme et internationalisme”, fils de Résistant.

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Pour un mouvement social de progrès et de libertés ! #manifs24Juillet #PasseSanitaire  (IC.fr-24/07/21)

     

    Par Boris D – La vaccination de fait obligatoire via le passe sanitaire est une aberration, mais surtout un coup de force politique d’une véritable Dictature en Marche.

    Pendant que l’on divise la société entre “pro” et “anti-vax, on oublie la casse de l’hôpital public ; surtout, Macron va pouvoir passer sa contre-« réforme » des retraites et de l’assurance chômage au calme sans mouvement d’opposition – du moins, c’est ce qu’il espère.

    Cette stratégie, dangereuse mais délibérée, de division basée sur l’irrationnel, la peur et la culpabilisation nous dirige tout droit vers le chaos social et politique.

    Quand tout le monde devient suspicieux voire haineux vis-à-vis de son voisin (est-il vacciné ? c’est un complotiste ! / c’est un mouton ! il est vendu à big-Pharma ! / c’est un collabo ! etc.), on a le terreau parfait pour que prospère l’extrême droite qui cherche à récupérer le mouvement de protestation – sans parler du passe sanitaire qui renforce davantage le fichage et la confusion vie privée / publique. Le pouvoir cherche à imposer, sous prétexte de la crise sanitaire, une société de contrôle et de surveillance permanente.

    Il s’agit d’une attaque sans précédent contre les libertés individuelles fondamentales de notre République de moins en moins une et indivisible. Qui plus est, qui peut croire que lorsque la crise sanitaire sera passée, il y aura un « retour à la normale », alors même que, en plein débat à l’Assemblée nationale, a été rejeté par les parlementaires aux ordres de Macron un amendement de la députée Emmanuelle Ménard – quoi que l’on pense de cette réactionnaire par ailleurs – visant à mettre fin au passe sanitaire une fois la situation de pandémie dépassée ? Il s’agit d’expérimenter en France la mise en place progressive d’une véritable dictature sous couvert de la crise sanitaire. Un processus de fascisation que nous dénonçons, trop longtemps seuls, depuis des années au PRCF. Car l’Histoire ne se répète jamais exactement deux fois de la même manière. Qui peut prévoir les formes que prendront demain ce néo ou post-fascisme en marche ? Ce qui est sûr, c’est que le Capital, en risque d’une véritable crise systémique, a besoin de mettre au pas la population mondiale, d’autant plus que demain, on fera payer au monde du travail l’intégralité des mesures de dépenses folles de « sauvetage » destinées presque exclusivement aux grandes entreprises et aux banques ; s’ensuivra une austérité bien pire qu’après la crise de 2008.

    Comment croire que Macron et ceux qui gouvernent en ont quelque chose à faire de notre santé ?! Sinon, ils auraient mis depuis longtemps tous les moyens nécessaires dans l’hôpital public et tous les instruments de médecine conventionnelle plutôt que de renforcer la politique du chiffre et de la rentabilité (pour cela, il faudrait augmenter les , ce qui ne plairait pas au …) ; ils ne repousseraient pas progressivement l’âge de départ à la retraite à 67 ans comme le préconise la Commission européenne ; ils n’auraient pas supprimé les cotisations « pénibilité » ainsi que la reconnaissance des facteurs de risque comme les manutentions manuelles de charges, postures pénibles, vibrations mécaniques et agents chimiques dangereux. Ils auraient également libéré la médecine de l’emprise des labos et créé un grand pôle public de la santé et du médicament (nationalisation de Sanofi) ; de même pour les conventions collectives qui permettent d’imposer l’augmentation du temps de travail, le travail du dimanche et la facilitation des licenciements etc. Ils auraient lutté contre l’agro-business qui nous vend des produits de plus en plus mauvais pour la santé et l’environnement (sauf pour les « bobos » qui ont les moyens). Ils auraient imposé une protection salariale pour les travailleurs uberisés, lutté contre la dégradation des conditions de vie et de travail des agriculteurs. Etc., etc., etc.

    Si le vaccin est un outil indispensable dans la lutte contre le Covid (et un produit précieux de la science), il ne peut être la prétendue seule solution à la crise sanitaire comme il est vendu par le régime macronien, surtout qu’il ne s’agirait à priori que des vaccins des labos anglo-saxons, les autres étant systématiquement dénigrés sans aucune base scientifique ; pourtant, des pays comme l’Espagne ou la Hongrie ont reconnu tous les vaccins. Accepter cela revient à accepter la prémisse du pouvoir en place selon lequel on n’aurait pas besoin de santé publique : en effet, il suffirait de se faire vacciner, soit un acte de consommation individuel, et nul besoin d’un système de santé publique fondé sur les hôpitaux, les cliniques, les lits de réanimations, le personnel de santé pour nous prendre en charge. Or, comment expliquer aujourd’hui que des pays comme la Chine populaire, le Vietnam ou Cuba socialiste ont réussi, jusqu’à récemment, à contrôler la pandémie sans avoir encore de vaccin à leur disposition depuis l’année dernière ? C’est grâce à un système robuste de santé publique et des investissements considérables pour réaliser des dépistages massifs et prendre en charge rapidement les personnes malades – de préférence à leur domicile – qu’il a été possible de briser la chaîne des infections et contrôler la pandémie. Qui plus est, l’usage de médicaments comme l’interféron, l’hydroxychloroquine (cette dernière ayant été de manière très surprenante interdite en France au début de la pandémie) ou l’azithromycine, etc., a prouvé qu’il était possible de prévenir les formes graves sans disposer de vaccin. Une politique de santé publique passe donc par de nombreux leviers, et non uniquement par la vaccination (à laquelle nous ne nous opposons pas).

    La crise étant systémique et s’étendant à tous les domaines de la vie, croire que le vaccin va à lui seul la résoudre relève du chamanisme. Ne tombons donc pas dans le piège de la peur et de la haine de l’autre ! Refusons le clivage pro/antivax que veulent nous imposer le régime macronien et les médias aux ordres ; refusons la division du peuple et du monde du travail qui servirait Macron dans la mise en place de ses politiques d’euro-destruction sociale et économique de notre pays. S’opposer au passe sanitaire n’est pas s’opposer à la vaccination, bien nécessaire par ailleurs, à mener sur la base de la persuasion et la transparence – soit l’inverse absolu des pratiques du régime macronien.

    Il bien normal que face à la véritable déclaration de guerre de Macron contre les libertés et contre le monde du travail, des centaines de milliers de nos concitoyens descendent maintenant tous les jours dans la rue depuis le 14 juillet pour protester contre le passe sanitaire. Bien sûr peuvent être présents quelques antivax puristes ou des personnes qui font des comparaisons très inconséquentes et déphasées sur la période de 1940-44. Mais il est clair, pour tous ceux présents dans ces manifs, qu’il ne s’agit que d’une très petite minorité, la majorité étant composée de personnes soit vaccinées, soit non vaccinées mais exprimant des doutes légitimes, qui s’opposent au pass sanitaire et non à la vaccination en soi, contrairement a ce que veulent présenter les médias aux ordres du régime. Il est déplorable de voir se rallier la pseudo « gauche » libérale PS-EELV, et même la direction – à commencer par Fabien Roussel et Ian Brossat – et certains militants du PCF euro-compatibles et en pleine voie de droitisation au discours officiel du régime de Macron, qui consiste à systématiquement dénigrer et amalgamer avec l’extrême droite ce mouvement de masse, rappelant ainsi la méthode utilisée il y a peu avec les gilets jaunes.

    Il est clair que pour tous les militants du progrès social et franchement communistes que nous sommes, il est indispensable d’être présent au sein de ce mouvement de protestation massive de notre peuple dans le but d’y porter notre orientation et nos idées pour un tous ensemble en même temps ET dans le même sens absolument nécessaire, mais aussi pour proposer une voie de sortie progressiste à la crise systémique dans laquelle l’ordre capitaliste nous noient.


    A l’image des syndicats de sapeurs-pompiers (CGT en tête) qui ont appelé à la grève et la protestation massive contre le passe sanitaire et les contres-« réformes » de Macron, c’est le moment pour proposer le Tous Ensemble, en Même Temps ET dans le Même Sens que le PRCF défend depuis des années, en refusant toute division fabriquée par le pouvoir et en ne cédant par un centimètre d’espace public à l’extrême droite qui n’a rien à proposer au peuple et aux travailleurs français, si ce n’est la haine et la soumission aux forces obscurantistes et réactionnaires. Il faut unifier la lutte politique contre le passe sanitaire avec les luttes sociales contre les fausses « réformes » libérales du régime. Car c’est bien dans des mouvements de masse que les militants franchement communistes peuvent défendre et promouvoir leur programme et leurs idées et non pas à des manifs de syndicats policiers fascistes qui cherchent à précipiter la mise en place d’une dictature dans notre pays. Comme disait le grand militant et résistant George Politzer : « l’esprit critique ne consiste pas à céder à la réaction, mais au contraire à ne pas lui céder ».

    Plutôt que de se diviser, unissons-nous contre le capitalisme qui « épuise en même temps la Terre et les travailleurs » et qui « amènera la guerre civile chez les pauvres » et POUR des conquêtes sociales et un avenir meilleur. Pour que renaissent véritablement les Jours heureux, portons haut et fort l’Alternative Rouge-Tricolore face à l’euro-destruction et l’euro-fascisation en Marche dans notre pays !

     

    Boris D.

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • La situation de Cuba est attribuée au blocus des Etats-Unis parce que personne ne peut lui vendre quoique ce soit et si une entreprise le fait elle est sanctionnée, a dénoncé aujourd’hui le président du Mexique, Andrés Manuel López Obrador. 

    Abordant à nouveau la question de la situation à Cuba lors de sa conférence matinale au Palais national, le mandataire a remis en question pour la deuxième fois en 24 heures la politique de blocus économique des États-Unis contre Cuba, réaffirmant que telles choses ne devraient pas exister.

    Il est très intéressant, a-t-il déclaré, qu’à l’ONU la grande majorité des pays représentés votent contre le blocus, et très peu (États-Unis et Israël) votent en faveur, mais ce sont des pays qui ont un poids très important et qui font que la volonté majoritaire n’est pas appliquée. Il ne devrait pas en être ainsi et ils devraient réfléchir, parce que personne ne peut être isolé.

    Personne ne doit être encerclé, il doit y avoir une pleine liberté, il ne faut pas agir de la sorte parce que cela est contraire aux droits de l’Homme et à la fraternité universelle. C’est ma position, ainsi que le fait qu’il n’y ait pas d’ingérence, que les principes de non-intervention, d’autodétermination ou de règlement pacifique des conflits soient respectés.

    Il a réaffirmé que le Mexique entretient de très bonnes relations avec Cuba et tous les gouvernements et peuples du monde, et “c’est notre politique étrangère, attachée à la Constitution, ce qui remonte à l’époque du président (Benito) Juárez et sa phrase selon laquelle le respect du droit d’autrui est la paix”.

    Il a rappelé que le Mexique, sous le gouvernement d’Adolfo López Mateo, était le seul pays de l’Organisation des États Américains à s’être opposé à l’expulsion de Cuba après le triomphe de la Révolution de ce peuple pour obtenir son indépendance.

    S’agissant de l’ingérence actuelle des États-Unis à Cuba, en profitant de la crise économique et sanitaire mondiale, López Obrador a cité une phrase de George Washington selon laquelle les nations ne devraient pas profiter du malheur d’autres peuples.

    Il a réitéré sa proposition d’aider Cuba si son gouvernement en fait la demande et s’il rencontre des difficultés en raison du blocus économique, commercial et financier, en particulier dans les domaines de l’alimentation et de la santé, pour lesquels tous sont tenus d’aider le peuple cubain.

    Il a de nouveau dénoncé le groupe d’information Articulo 19, financé directement par l’ambassade des États-Unis au Mexique, et sur comment il a stimulé et manipulé les événements de dimanche dernier à Cuba, notamment par une photo de l’Égypte qui a circulé dans les médias et sur les réseaux sociaux et qui a été attribués au fameux bord de mer de La havane, à côté des messages appelant au soulèvement.

    Ce sont des campagnes médiatiques qui redimensionnent les événements de La Havane avec une diffusion inhabituelle, mais ces médias ne le font pas de la même manière avec le malheureux assassinat du président d’Haïti, et tout ce que provoque cette affaire, ni sur ce qui s’est passé au Chili, ce qui se passe au Pérou, ce qui s’est passé en Colombie, a-t-il condamné.

    Il a insisté sur la nécessité de lever le blocus imposé à Cuba, de laisser la population libre de se déplacer librement dans tous les pays du monde sans restriction.

    À une autre question sur l’aide à Cuba, le ministre des Affaires étrangères Marcelo Ebrard a répondu qu’en sa qualité de président pro tempore de la Communauté des États d’ et des Caraïbes (Celac), le Mexique est en communication avec les pays membres pour analyser une aide à Cuba et le cas d’Haïti.

    Il a révélé qu’il est également en contact avec le Ministère des Affaires étrangères de Cuba à ce sujet.

    La Bolivie exprime son soutien à Cuba face aux actions déstabilisatrices

    Le président de la Bolivie, Luis Arce, a exprimé hier le soutien de son gouvernement au peuple cubain face à des actions déstabilisatrices comme celles rapportées la veille dans plusieurs lieux de la nation caribéenne.

    “Nous exprimons notre plein soutien au peuple cubain dans sa lutte contre les actions déstabilisatrices. Plus le gouvernement cubain progresse dans la santé et la science, plus il fait face à la désinformation et à l’attaque étrangère”, a écrit le dirigeant sur son profil Twitter.

    Arce a conclu son message en appelant à la levée du blocus économique, commercial et financier imposé par Washington à La Havane depuis 60 ans, une politique unilatérale rejetée par l’immense majorité de la communauté internationale qui la considère comme portant atteinte au droit international et à ceux des Cubains.

    Les sanctions nord-américaines sont qualifiées par le gouvernement cubain comme la principale cause de la crise économique que traverse l’île, aggravée par l’impact de la Covid-19.

    Malgré ce contexte, l’ de l’ancien président Donald Trump (2017-2021) a intensifié le blocus par 243 mesures visant notamment à affecter l’économie de l’île et son système financier.

    Cependant, a souligné le président cubain, Miguel Diaz-Canel, dans une récente intervention télévisée, ils ne reconnaissent pas les efforts du pays pour réussir à développer cinq candidats-vaccins contre la Covid-19 dans des conditions si défavorables, dont Abdala, le premier reconnu comme vaccin de ce type créée en Amérique latine.

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Des centaines de citoyens cubains ont commencé à se rassembler dès l’aube de ce samedi 17 juillet 2021 à des points centraux de La Havane pour manifester en défense de la Révolution et en rejet du blocus économique illégal imposé par les États-Unis (US).

    Comme en a témoigné la journaliste de TeleSUR correspondante à Cuba, Fabiola López, sur son compte Twitter que “ce n’est pas encore l’aube et voici à quoi ressemble le Malecón de La Havane. Des centaines de patriotes sont réunis autour de l’emblématique Hôtel Nacional pour défendre la Révolution”. Des images largement visibles sur les réseaux sociaux. Pied de nez populaire à Washington qui a tenté de manipuler les réseaux sociaux pour appeler à la violence et au chaos en s’appuyant sur les ravages économiques provoqués par son criminel blocus de Cuba et qui s’en est pris aux médias cubains par des cyber attaques.

    Ce 17 juillet 2021, plus de 100 000 personnes sont venues sur l’esplanade de La Piragua, sur le front de mer de La Havane, pour montrer leur soutien à la défense de la Révolution et rejeter la campagne qui accompagne les tentatives de déstabilisation orchestrées depuis l’étranger contre la nation caribéenne.

    Avec des drapeaux cubains et les drapeaux rouge et noir du Mouvement du 26 juillet, des photographies de Fidel Castro mais aussi de son frère Raúl, les personnes rassemblées ont clamé leur soutien à leur dirigeants face à l’agression et scandé des slogans en faveur de la Révolution.

    Avec la présence du général d’armée Raúl Castro Ruz et du premier secrétaire du communiste de Cuba et président Miguel Diaz-Canel, les discours appelant au cœur de La Havane à la défense de la Révolution et avec elle à celle de la liberté de la souveraineté de Cuba ont commencé peu après 07h00.

    Des manifestations similaires ont eu lieu simultanément dans toutes les provinces du pays pour défendre la Révolution et le Socialisme.

    Le président cubain a vigoureusement et courageusement répliqué à l’agression lancée depuis Washington par le nouvel occupant de la Maison Blanche contre Cuba, démontrant que Biden et Trump sont les deux faces du même impérialisme et du même exterminisme capitaliste.

    “Nous n’allons pas permettre à quiconque de venir nous manipuler, il y a ici un peuple intelligent et digne”, ont déclaré plusieurs participants au rassemblement sur le Malecon de La Havane.

    Le président cubain, Miguel Díaz-Canel, a rejeté la guerre non conventionnelle menée contre l’île et les menaces à la sécurité nationale lancées par les États-Unis pour renverser la révolution.
    Devant les plus de 100 000 personnes participant à la manifestation dans la capitale, manifestation à laquelle participait le général d’armée Raúl Castro, le président a également condamné les cyber-attaques contre les médias et les canaux officiels du gouvernement comme faisant partie d’une guerre non conventionnelle.

    M. Díaz-Canel a dénoncé les tentatives d’attaquer le pays et, en même temps, de le désarmer de ses éventuels instruments de défense.

    Le président a déclaré qu’aucun mensonge sur le pays n’a été créé par hasard, mais que tout est froidement calculé et conforme aux manuels d’intervention sur un territoire sans utiliser de technologie de guerre et par la peur.

    Dans son discours, le chef de l’État a également fait allusion aux fausses images et fake news utilisées pour manipuler la réalité de l’île, dans le cadre de ce qu’il a appelé un bombardement médiatique.

    Le chef de l’État a dénoncé les tentatives d’attaquer la nation et de la désarmer en même temps de ses éventuels instruments de défense, basées sur des cyber-attaques contre ses médias et les canaux officiels du gouvernement.

    M. Díaz-Canel a rejeté les cyber-attaques contre des portails d’information tels que celui de la présidence, le journal quotidien Granma, ou encore le site d’information en ligne Cubadebate, alors que la veille encore, le site officiel du ministère des affaires étrangères, Cubaminrex, a été mis hors service pendant un certain temps en raison d’une attaque lancée par les États-Unis et dans d’autres pays.

    M. Díaz-Canell a également appelé à mettre fin aux “mensonges, à l’infamie et à la haine”. Cuba appartient à tous, a-t-il dit, à tous les Cubains qui, où qu’ils soient, travaillent pour la voir avancer avec leurs propres jambes et bras vers un destin de prospérité possible, a-t-il dit.

    17 juillet – La Havane : “Cuba ne sera jamais une terre de haine”

    Miguel Díaz-Canel

     

    En images et vidéo :

    A la Havane

    Quelle beauté, mon Cuba. C’est ma Moncada. C’est mon Girón. C’est ma réaffirmation révolutionnaire. Faites savoir au monde que les jeunes Cubains n’échoueront jamais.

    Le soutien de l’ALBA, alliance internationale des peuples d’amériques latines, à la résistance du peuple de contre l’agression américaine

     

    Désinformation contre Cuba : laboratoires photographiques de ce qui s’est passé le 11 juillet

    Les manifestations du 11 juillet : violentes et illégales

    La fabrique des fausses nouvelles lancées à fond par la propagandes des médias occidentaux

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  • Vasily Igorevich Nesterenko [né en 1967] a donné cette immense toile d’un peu plus de cinq mètres sur trois en 2005 ; on la connaît principalement sous le titre « Défendre Sébastopol ! » ; elle évoque, de façon très impressionnante, la défense d’un bastion par les Russes pendant la Guerre de Crimée. Hélas, manipulés que nous fûmes par Londres, du fait de l’immense sottise, notamment internationale, de Napoléon III [l’un des dirigeants que révère la droite française], nos troupes se trouvent en face, contrairement à nos intérêts géopolitiques évidents ; nous perdîmes près de cent mille hommes au cours de cette guerre… presque cinq fois plus que les Britanniques [c’est une grande habitude] ; la moitié sont inhumés au cimetière militaire français de Sébastopol

    Chacun a en tête les événements lourds qui se sont déroulés en Mer Noire à la fin de juin et au début du mois de juillet. Tout a commencé par une provocation délibérée de Londres dans les eaux territoriales russes près du cap Fiolent, en Crimée, à proximité immédiate du port stratégique de Sébastopol ; prolongée après avertissements, la course du destroyer HMS Defender a donné lieu à des coups de semonce des forces russes ; légitimement, Moscou a averti, avec d’autant plus de fermeté que Londres a fanfaronné, que toute nouvelle tentative de ce genre donnerait lieu à tout autre chose qu’à de simples tirs de sommation.

    Certains penseront peut-être que la Crimée est ukrainienne et que la position de Londres est justifiable ; je ne discuterai pas de façon rigoureuse ce point ici, bien, d’une part, qu’il ne fasse pas de doute à mes yeux que la Crimée, longtemps certes dépendante de la Porte ottomane, a été proprement russe depuis Catherine II, et que la façon dont elle fut donnée à la République d’Ukraine par Nikita Khrouchtchev, mais dans le cadre bien particulier de l’URSS, a été légalement contestable, et, d’autre part, que l’on ne puisse, d’un point de vue métalégal, juger les annexions massivement agréées par une population réunie à sa patrie d’origine, toujours vivante dans son cœur, de la même façon que celles, si nombreuses dans l’histoire, qui se traduisent finalement par toutes sortes de inscrites dans la durée, souvent constitutives de ce que nous considérons désormais comme des crimes contre l’humanité. Mais de toute façon, quand bien même les atlantistes enragés récuseraient la légitimité de l’annexion russe, ils devraient admettre, s’ils étaient de bonne foi, qu’il appartient légalement à une puissance occupante de garantir les eaux territoriales des territoires occupés.

    La claironnante transgression anglaise, à la fin de juin – parfaitement dans les façons déplorables de ce voyou de la haute qu’est M. Boris Johnson –, était d’autant plus inquiétante qu’étaient annoncés les exercices « Sea Breeze », expression dont on pouvait désormais craindre qu’il ne fallût la traduire finalement « brise de guerre » et non « brise de mer ».

    L’on dit que ces exercices sont annuels depuis 1987 ; ce n’est pas exact[i], même s’il est vrai qu’ils sont tenus tous les ans depuis 2010 ; mais l’important est ailleurs = d’une part ils revêtent une signification assez différente depuis 2014, puisque c’est dans le climat que l’on sait qu’ils associent de façon étroite les forces occidentales ou occidentalistes à l’Ukraine ; d’autre part ils manifestent une ampleur sans aucun précédent cette année – « NATO’s largest-ever ‘Sea Breeze’ naval drills in Black Sea », a-t-on pu lire –, dans le climat de la stratégie de tension accrue déployée par la nouvelle Administration Biden ; ils coordonnent en effet cinq mille militaires, quarante avions et trente-deux navires de trente-deux pays soudés autour de Washington [trente-trois navires finalement puisque le 8 juillet les Etats-Unis ont annoncé l’envoi d’un second bâtiment] ; l’on dit qu’il s’agit de « tester » la Russie, et celle-ci, bien entendu, ne l’ignorant pas, ne saurait ni rester complètement inerte, ni dévoiler trop non plus ses atouts, tandis que Washington – apôtre paradoxal du droit international – prétend, en Mer Noire comme en Mer de Chine, faire respecter la Convention des Nations Unies sur le droit de la Mer de 1973… qu’elle n’a ni signée ni a fortiori ratifiée. Pénible, voire scandaleux climat.

    Ici, deux observations paraissent s’imposer = d’une part l’ampleur de la provocation du camp impérialiste dominant se trouve malgré tout contenue par la précieuse Convention de Montreux du 20 juillet 1936, laquelle limite drastiquement la possibilité pour les pays non-riverains de la Mer Noire d’y envoyer leurs vaisseaux croiser ; d’autre part le rôle particulier joué par l’Angleterre dans le premier épisode de cette crise montre, s’il était besoin, la constance de la hargne antirusse de Londres, prolongeant un affrontement ancien que l’on a rétrospectivement désigné, pour le XIXe siècle, comme Great Game ; il est certes d’usage d’évoquer ce Grand Jeu pour l’affrontement des deux puissances en Asie centrale ; mais il embrassait aussi bien sûr un Orient plus proche et de façon générale les vastes régions ottomanes, Londres se rangeant presque toujours aux côtés du Sultan – la puissance qui déclinait – contre le Tzar – la puissance qui montait –, en particulier, on le verra dans cette première partie, s’agissant du statut de la Mer Noire.

    Or, dans le même temps que le HMS se livrait à ses extravagances [terme que l’on peut prendre ici en son sens étymologique autant que figuré], M. Erdogan annonçait le lancement immédiat de la construction du Canal d’Istanbul, destiné à doubler le détroit du Bosphore[ii], mais avec un confort de passage et une sécurité, au regard des dimensions hors normes de l’ouvrage, mais un coût aussi tout différents. La dangerosité d’une telle décision ne pouvait manquer d’apparaître à Moscou, d’autant que la présidence turque laissait entendre que son attachement à la Convention de Montreux était pour le moins fragile, et qu’en tout cas il ne serait pas question d’en étendre le champ d’application au nouveau canal. Ces aspects feront l’objet d’un soin attentif dans la deuxième partie, à venir prochainement, du présent article.

    Londres hier, Londres aujourd’hui [et son héritière assurée, je vais y revenir brièvement, Washington]. Bien entendu, certains de ceux qui liront ce texte se remémoreront un propos fameux de Marx, au premier livre du 18 Brumaire de Louis Bonaparte [1850] = « Hegel fait quelque part cette remarque que tous les grands événements historiques se répètent pour ainsi dire deux fois. Il a oublié d’ajouter : la première fois comme tragédie, la seconde fois comme farce. Caussidière pour Danton, Louis Blanc pour Robespierre, la Montagne de 1848 à 1851 pour la Montagne de 1793 à 1795, le neveu pour l’oncle. » Le contexte de ces lignes [ce livre mais aussi Les luttes de classes en France, dont il forme la suite] permet bien sûr de comprendre[iii], d’une part le caractère ironiquement polémique du propos, et d’autre part la signification profonde de la farce évoquée ; de cette farce de l’imitation historique comique peut bien entendu surgir l’horreur [ce fut bien le cas, à l’extérieur comme à l’intérieur, avec Louis-Napoléon] ; mais en elle-même, elle manifeste simplement, au mieux, l’absence d’intelligence situationnelle ou d’imagination historique des acteurs, leur incapacité à dessiner une alternative de système, leur peur certes de la révolution, qu’ils préfèrent mimer que faire, et au pis un assujettissement foncier à la revendication constante de sa vérité par la domination bourgeoise[iv], voire chez certains peut-être l’intention de leurrer cyniquement le peuple en mimant la grandeur indéniable d’une révolution passée ; c’est ainsi que, au premier livre des Luttes de classes en France [1850], Marx évoque la manipulation presque originaire de la Seconde République en notant lapidairement, avec son talent littéraire et sa drôlerie habituels = « Les républicains bourgeois […] s’amusèrent à changer les noms et les costumes de la monarchie contre ceux de l’ancienne République. À leurs yeux, la République n’était qu’une nouvelle tenue de bal pour la vieille société bourgeoise. »

    Mais en notre affaire, il ne s’agit pas d’imitation, si l’on veut, subjective ; ni même au fond d’imitation objective, comme s’il y avait deux histoires dont les développements se ressembleraient – celle de la Guerre de Crimée, de 1853 à 1856, et celle de la plausible prochaine guerre de Crimée, dont on n’écartera pas  la possibilité que nous ayons assisté ces tout derniers temps, dans le cadre de l’exaspération, désormais assurée, de l’agressivité atlantique, à ses préoccupants prodromes. Il n’y a qu’une histoire, qu’une série interminable, appelée à multiplier les épisodes jusqu’au conflit mondial de trop, qui anéantirait la planète, ou à la destruction révolutionnaire du capitalisme/, qui redonnerait une chance à l’humanité ; il n’y a pas de troisième case que des esprits plutôt lucides mais timorés puissent cocher ; la Guerre de Crimée d’il y a dix-sept décennies et celle qui se prépare et éclatera peut-être manifestent l’une et l’autre l’impérialisme du bloc capitaliste dominant[v], dont le centre était à Londres au XIXe siècle avant de glisser, en pleine conscience de la continuité des rôles[vi], à Washington au XXe siècle, sans que Londres certes, ni n’oublie, ni ne renonce à sa mission destinale, on l’a vu une nouvelle fois au large du Cap Fiolent.

    Ainsi, à la fin du XIXe siècle et au début du XXe, le témoin de puissance thalassocratique majeure a-t-il été transmis de Londres à Washington ; celle-ci a manifesté immédiatement sa nouvelle mission, non plus éliminer les Indiens à l’intérieur, puisque la tâche était accomplie[vii], mais faire rayonner sur le monde sa « Destinée Manifeste » selon une vue syncrétique absurde mais redoutable, mêlant élection plus ou moins divine et conscience suprématiste ; une flotte a été créée, la doctrine Monroe a été très profondément modifiée par Théodore Roosevelt ; c’était, songeons-y, indispensable – la souffrance des peuples de l’ensemble du continent – pour que « l’Amérique » fût une île – avantage stratégique remarquable si l’on est techniquement et financièrement en mesure de se projeter ai loin –, tout comme l’Angleterre, une fois qu’elle avait été en mesure de s’emparer de tout ce qui pouvait limiter son emprise sur les « îles britanniques » [viii]; et avant que la Première Guerre ne permette à la nouvelle puissance dominante, libérée de tous « arrières » menaçants et proches, de prendre pied une première fois sur le continent européen exsangue avec des pertes nulles, avant de payer un bien modeste tribut[ix] –– lors de et après la Seconde Guerre – pour s’assurer la soumission presque absolue de la puissante Europe. Puis, la puissance thalassocratique s’est toujours constituée davantage en première puissance fluidocratique, embrassant tous les milieux fluides – les mers, les airs, les flux monétaires et financiers, le cyberespace. C’est bien sûr au sein de cette saisissante continuité évolutive – de Londres à Washington, de la thalassocratie ambitieuse à la fluidocratie généralisée – qu’il faut saisir la signification de ce qui se joue en Mer de Chine ou en Mer Noire. Il serait vain de penser que l’empire capitaliste nordiciste puisse lâcher la partie ; il nous entraînera et c’est pourquoi il faut en suivre chaque rebondissement avec soin.

    I/ Un peu de géographie et un peu d’histoire.

    1. – Les observateurs attentifs ont compris que la Russie, désignée comme ennemi [c’est bien de cela qu’il s’agit] par l’impérialisme euratlantique, doit d’apprêter à subir de la part de celui-ci, de façon toujours accrue, quatre pressions en particulier, géographiquement bien identifiées =

    a/ l’une au nord-ouest, particulièrement vigoureuse dans les pays baltes, non du fait de ces trois confettis agressifs, et parcourus de nostalgies qui devraient être inavouables, mais inexistants [x], mais parce qu’ils accueillent toutes sortes de démonstrations bellicistes de l’Occident et servent de base arrière aux agents atlantistes acharnés à faire basculer, naguère l’Ukraine, et désormais la Biélorussie ;

    b/ une autre au sud-ouest, du fait des menaces ukrainiennes [mais nul ne doute que l’insignifiant M. Zelinsky ne griffonne pas un mot sans l’aval de la chargée d’affaires étatsunienne, Mme Kristina Kvien] sur les populations russophones et russes [xi] ;

    c/ une troisième au midi, à la fois du fait de la manipulation de la radicalité islamique par certains acteurs majeurs [xii] et par suite des tentatives de Washington, contrainte de quitter l’Afghanistan après [qu’on ne s’y trompe pas] un cuisant échec, pour renforcer ses positions, non sans certaines difficultés d’ailleurs ces temps-ci, non seulement bien sûr au Pakistan, mais dans le grand Turkestan [où l’allié et sousempire turc peut toutefois souhaiter bénéficier d’une sorte de délégation impériale[xiii]], avec le double objectif  de gêner la Russie et de freiner la projection chinoise des «  de la soie » [le programme OBOR] ;

    d/ une quatrième au septentrion, dans l’Arctique, certes compréhensible dans la mesure où Moscou a pris dans cette région toujours plus stratégique [xiv] une avance significative par rapport à ses ennemis occidentaux.

     

     

    L’enclavement russe

    2. – Posons d’emblée que la question envisagée ici n’intéresse en rien l’opinion que l’on peut avoir de la Russie ou du capitalisme poutinien.

    Je suppose que la plupart des lecteurs qui font le choix de me lire,

    a/ d’une part admettent que l’entente francorusse nous est dictée par des considérations géopolitiques élémentaires tenant à ce que nous sommes coincés dans la longue durée entre deux puissances impériales affolantes, l’empire continental germanique et la thalassocratie anglaise [devenue fluidocratie généralisée angloétatsunienne, embrassant tous les milieux fluides, je viens de le souligner] ;

    b/ d’autre part comprennent parfaitement que l’oligarchie russe contemporaine n’est pas, malheureusement, d’une nature profondément différente de celle du monde atlantique, mais qu’il demeure raisonnable pourtant d’appuyer un impérialisme sur la défensive contre l’impérialisme agressif de Washington qui nous assujettit, et les sousimpérialismes  inscrits dans sa dépendance – britannique, eurallemand, turc, et bientôt peut-être de l’arc oriental des deux mers [Baltes, Polonais, Ukrainiens aspirant très probablement se combiner en Intermarium en renouvelant une vieille histoire et un projet de reviviscence déjà centenaire].

    La question évoquée intéresse une situation que l’on pourrait dire de façon imagée de physique internationale = l’Occident cherche à enserrer la Russie dans une forme de tenaille complexe que la chute de la Biélorussie d’une part, ardemment manigancée, et la transformation d’autre part de la Mer Noire en espace livré à de constants jeux de guerre de l’empire atlantique, rendraient véritablement insupportable ; un tel étouffement ne manquerait pas d’accroître la tension internationale dans des proportions difficilement prévisibles.

    Certes, en tant que nous aspirons au renversement du système capitaliste – devenu une urgence humaine –, nous pouvons nous réjouir de l’accroissement des tensions interoligarchiques, d’autant que nous ne saurions douter que M. Poutine et le gros de ses fidèles eussent autrefois préféré, de loin, moyennant un minimum de respect des Anglosaxons, prendre leur place au sein d’un immense dispositif de domination nordique [domination historiquement paradoxale de puissances exsangues puisqu’incapables de se reproduire pour la plupart et vieillisant par conséquent chaque année] ; mais en tant que nous mesurons les conséquences terrifiantes d’une troisième guerre mondiale, nous préférerions certainement que le niveau des provocations occidentales, et par suite des de conflagration, diminue.

    3. – Il suffit de regarder une carte de la Russie pour comprendre – et cet aspect a lourdement marqué l’histoire de la construction de cette nation, disons depuis Pierre le Grand, et sinon justifié, du moins nourri, après des siècles de pression germanique, turcomongole et lithuanopolonaise, son impressionnante projection du milieu du XVIIIe à la fin du XIXe siècle – que cet immense pays est redoutablement enclavé, accède péniblement, si l’on préfère, à l’océan mondial ; cernée par les glaces une partie de l’année au nord, même s’il est admis que la banquise arctique recule inexorablement [ce qui constitue tout bien pesé une immense promesse pour le pays], jouissant à l’est, avec la mer d’Okhotsk, d’un accès lointain et rendu peu praticable, pendant des mois chaque année, par de dangereuses plaques flottantes de glace, la Fédération de Russie est largement tributaire de deux routes maritimes bordées par des pays fort inamicaux.

    Sa maigre ouverture sur l’étroit Golfe de Finlande [80 km entre Helsinki et Tallinn [xv]] ne lui donne accès qu’à une Mer Baltique verrouillée par les fort resserrés détroits danois ou le germanique Canal de Kiel ; faut-il rappeler que la Baltique, hors deux fenêtres russes, est une mer tout bien pesée entièrement otanienne [xvi], et que la Russie n’y peut compter que sur l’empiècement de Kaliningrad, c’est-à-dire… sur elle-même ? et peut-on oublier qu’assez significativement les deux derniers secrétaires généraux de l’OTAN furent des Scandinaves ?[xvii]

    Sur la Mer Noire, Moscou a pu s’assurer en 2014 que le harcèlement de ses adversaires ne la priverait pas à terme de son grand port historique de Sébastopol qu’elle était contrainte de louer depuis la dislocation de l’Union soviétique [l’amélioration constante du port de Novorossiisk, à mi-chemin du détroit de Kertch et de ce qui est devenu la vitrine de Sotchi, aurait difficilement conduit à une alternative suffisante] ; par la Mer Noire, la Russie peut bien gagner l’Océan mondial, mais il serait difficile de juger que les accès en soient faciles puisque, une fois franchis les détroits turcs [Bosphore, Mer de Marmara, Dardanelles], il lui faut se résoudre à emprunter, soit le détroit de Gibraltar, soit le Canal de Suez, la Mer Rouge et le détroit de Bal el-Mandeb.

    La fin, longtemps retardée par l’Angleterre, de l’âge la mer ottomane [XVIIIe-XIXe siècle]

    4. – La question de la Mer Noire, plutôt stabilisée depuis la Convention de Montreux de 1936 que nous allons retrouver, mais à nouveau redoutablement avivée, n’est bien sûr nullement nouvelle puisqu’elle se pose avec acuité depuis environ trois siècles ; la multiplication des conventions la concernant manifeste d’ailleurs, on va le voir[xviii], l’importance de l’enjeu, et son caractère assez précocement, du fait de la rivalité des puissances, beaucoup plus que régional.

    Une première incursion de la Russie l’avait rendue maîtresse de la forteresse d’Azov dès 1696 ; mais elle n’avait pas pour autant obtenu alors du sultan un droit de navigation en Mer Noire[xix], et elle avait même perdu cette première emprise une douzaine d’années plus tard[xx].

    Elle avait toutefois ultérieurement accédé à la côte méridionale de l’actuelle Ukraine et ôté le strict monopole de la domination de la Mer Noire à la Porte ottomane en imposant à celle-ci, pour mettre fin à la sixième guerre russoturque, le sévère traité de Koutchouk-Kaïnardji [1774], lequel comportait notamment une disposition [l’art. 11] consentant « le libre passage de la Mer Noire dans la Mer Blanche, et de la Mer Blanche dans la Mer Noire, aux vaisseaux marchands russes. »[xxi]

    Cet accord, concernant la seule flotte de commerce mais consentant malgré tout un avantage remarquable à la Russie, avait néanmoins été suivi dans les décennies suivantes de plusieurs autres traités de commerce et de navigation qui virent l’Autriche [1784], l’Angleterre[xxii] [1799], la France [1802], la Prusse [1806], la Suède, l’Espagne, Naples et le Danemark [1827], les États-Unis [1830] rompre le tête-à-tête turcorusse, manifestant s’il était besoin – j’insiste sur cette considération en la soulignant car elle forme le cœur des enjeux – que la Russie ne devait pas songer seulement à ne pas se laisser enfermer, mais aussi à ne pas se trouver quelque jour submergée par des forces malintentionnées sur ses nouvelles façades maritimes, tous aspects sur lesquels, on le verra, la Convention de Montreux devait en gros la satisfaire [même s’il n’est guère douteux que, de Catherine II, très expressément, à M. Poutine, sans doute avec des nuances, la Russie eût préféré que les riverains conservassent le monopole de la navigation en Mer Noire ; le comte Nesselrode, le grand ministre conservateur des Affaires étrangères du tzar entre 1816 et 1856 aspirait même à faire « ériger la fermeture des Dardanelles en principe général du droit public européen »…[xxiii]]; une telle aspiration, persistante, à la dissymétrie pourrait choquer s’il n’était pas si évident qu’elle comportait un certain fondement objectif – la Méditerranée est un lieu de passage [et plus encore bien entendu depuis l’ouverture du Canal de Suez] tandis que la Mer Noire est un cul de sac – et un motif compréhensible – l’envoi par des pays non-riverains de navires de guerre en Mer Noire ne saurait avoir d’autre objectif que l’accroissement des tension, le souhait de mettre à l’épreuve l’ours à peu près encagé.

    Quoi qu’il en soit, au XIXe siècle, la situation de Saint-Pétersbourg demeura extrêmement flottante s’agissant en tout cas de l’une de ses revendications centrale – celle du passage en Méditerranée ; la flotte impériale de guerre put certes jouir du passage assez aisément autour de 1800, à un moment où Saint-Pétersbourg et Constantinople étaient alliées[xxiv], mais Londres, la grande ennemie, obtint ensuite du sultan[xxv], conformément à « l’ancienne règle de l’Empire ottoman » [selon une formule souvent répétée par la suite et figurant à l’acte], l’interdiction du transit par les détroits de tous navires de guerre, même russes, et bien sûr même anglais ; une solution plus favorable acquise par la suite à une Russie[xxvi] nettement renforcée par sa contribution à l’indépendance grecque se trouvera  ultérieurement abrogée une nouvelle fois du fait, toujours, de l’Angleterre[xxvii] ; puis le principe de la clôture des détroits aux vaisseaux de guerre en temps de paix, et la neutralisation pure et simple de la Mer Noire, même pour les pays riverains, sera imposée, de façon extrêmement humiliante et dangereuse pour la Russie, de 1856[xxviii] à 1871, c’est-à-dire de la fin de la Guerre de Crimée au Traité de Londres du 13 mars 1871, lequel passa justement, malgré des limitations sur lesquelles il est inutile de s’appesantir ici, pour une victoire diplomatique importante de l’Empire russe[xxix], qui pourrait désormais du moins se doter d’une flotte en Mer Noire, lui permettant de défendre sérieusement ses côtes.

    Quoi qu’il en soit – de traités en traités –, « l’ancienne règle de l’Empire ottoman » continuerait pour l’essentiel à prévaloir jusqu’à la Première Guerre mondiale, sur la base en particulier du Traité de Berlin du 13 juillet 1878 : la Porte laisserait librement circuler les navires marchands, mais non les navires de guerre ; et l’étonnant, rétrospectivement, est de voir avec quelle résignation Saint-Pétersbourg, dès lors qu’on ne la mutilait pas trop en Mer Noire, acceptait de remiser son désir, souvent évoqué, que sa marine de guerre accédât aux « mers chaudes » ; dès lors que la marine marchande passait sans difficulté les détroits, le tzar se montrait fort bon prince envers un Occident qui le guettait.

    Pourtant, le fond de l’esprit des hautes autorités impériales russes était autrement ambitieux ; l’on peut admettre qu’un mémoire[xxx] du diplomate russe Alexander Ivanovich Nelidov [1835-1910], rédigé en 1882, communiqué au tzar Alexandre III [1881-1894] et approuvé par ce dernier juste avant qu’il ne désigne son auteur comme ambassadeur auprès de la Porte, fonction que celui-ci occupa de 1882 à 1897[xxxi], expose les visées ultimes de Saint-Pétersbourg ; puisque ce mémoire n’est pas à ma publié en une autre langue que le russe, je me contente de copier le résumé qu’en donne André Mandelstam dans son cours de La Haye déjà rencontré = « La Russie semble prédestinée par son histoire pour l’occupation des Détroits, qui lui est commandée par ses intérêts politiques, commerciaux et militaires. Il ne s’agit pas pour nous de l’accroissement du territoire de notre immense patrie, mais de l’installation du pouvoir russe sur la route qui conduit de notre Sud aux mers libres. Notre installation sur le Bosphore réunirait dans un seul point notre ligne de défense des rives de la mer Noire et augmenterait, en même temps, notre puissance sur la frontière occidentale, que nous pourrions défendre dorénavant avec les forces immobilisées aujourd’hui sur les rives de la mer Noire. D’autre part, il semble superflu d’insister sur l’énorme importance ou plutôt la nécessité historique pour la Russie de s’installer dans les Détroits. Non seulement nos intérêts commerciaux seraient sauvegardés, mais nous nous assurerions dans le Proche-Orient une situation , que nous ne saurions atteindre autrement. En tenant dans nos mains le nœud des routes menant des pays balkaniques en Asie, nous acquerrions une influence décisive sur les destinées des Balkans et de l’Asie Mineure. La question de la délivrance des chrétiens et du libre développement des nations slaves de la Turquie se résoudrait d’elle-même. Aucun mouvement de l’Autriche vers l’Orient ne nous serait dangereux. Nous pourrions même espérer l’évincer assez vite de la péninsule balkanique et rendre celle-ci, en pleine possession, aux nationalités qui l’habitent. »[xxxii]

    Texte, évidemment, passionnant, particulièrement au regard de la longue durée des relations russobalkaniques ou de l’actuel rôle joué par Moscou au Levant. Mais aussi bien sûr du souhait constant [dont on redoutera qu’en notre temps, malgré les simagrées diplomatiques des dernières années, il ne soit assez vain] d’une bonne entente avec la Porte ; parmi les moyens de réaliser le destin russe dans les détroits, Nelidov privilégiait en effet, naïvement peut-être, une alliance avec Constantinople [et le tzar Alexandre griffonnait en marge = « c’est ce qui serait le plus à souhaiter »].

    Vers la fin de son ambassade, Nelidov prônera une manière moins délicate ; mais c’est qu’il redoutera alors l’effondrement imminent de l’empire ottoman et l’installation sur les rives des détroits des puissances occidentales. Il va de soi en effet que les grands serviteurs de la brillante diplomatie russe n’eussent pu ne pas être conscients que les véritables ennemis de la Russie se trouvaient à l’Ouest, et en particulier à Londres.

    Si le gouvernement impérial en avait douté, divers incidents, au début du XXe siècle l’eussent dessillé. En 1902-1903 ainsi, la Russie obtint de Constantinople l’autorisation de faire passer par les détroits quatre torpilleurs venus de la flotte de la Baltique et appelés à rejoindre la flotte de la Mer Noire ; les conditions mises par la Porte à ce passage furent extrêmement rigoureuses[xxxiii] ; en dépit de cela, Londres fit des représentations énervées au sultan et tenta, mais sans succès véritable, d’ameuter les puissances européennes.

    Peu après, en 1904-1905, lors de la désastreuse guerre russojaponaise, Saint-Pétersbourg préféra renoncer à dépêcher en lieu utile – mer de Chine orientale ou Mer du Japon – des bâtiments de sa Flotte de la Mer Noire, assurée qu’elle était que Londres chercherait un incident, ce qui fut rétrospectivement confirmé par les archives selon Mandelstam. Des querelles ne furent toutefois pas évitées, portant sur les notions mêmes de navire de commerce et de navire de guerre, les Russes ayant envoyé des navires apportant matériel et renforts en extrême orient – le Saint-Pétersbourg etle Smolensk, lesquels avaient franchi les détroits turcs comme navires de commerce et s’étaient revendiqués de la qualité de navires de guerre une fois dans le Canal de Suez, visitant des navires de commerce neutres et capturant pour contrebande le navire de commerce… anglais Malacca – drolatique réponse, si l’on veut, du berger russe à la bergère anglaise.

    L’on sait qu’une détente obligée survint un peu plus tard ; certes, Londres avait beaucoup tergiversé avant de se rapprocher contre la menace des Empires centraux, de Paris puis, finalement, de Saint-Pétersbourg ; toutefois, la si précieuse Alliance francorusse de 1892 [renforcée en 1899] avait fini par être flanquée en 1904 d’une Entente cordiale entre la France et l’Angleterre, l’ensemble des dispositifs se trouvant même coordonnés finalement en 1907, face à la Triple Alliance, dans la Triple Entente.

    Il y aurait beaucoup à dire sur les développements antérieurs au déclenchement de la Grande Guerre en 1914, en particulier à l’occasion des deux guerres balkaniques ; mais l’on peut admettre que les grands traits, dans la longue durée, de la question qui nous sollicite et peut légitimement nous inquiéter sont désormais intelligibles.

    [fin de la première partie]

    <13 juillet 2021>

    [*] professeur émérite de philosophie politique et de relations internationales de l’Université Paris-2


    [i] Les exercices ont bien eu lieu, avec peu de participants, en 1987, 1988 et 1989, mais nullement entre 1990 et 2000 ; depuis 2001, ils ont été omis en 2003, 2006, et 2009 ; ils ont toujours eu lieu depuis 2010, mais au maximum avec la participation de vingt États, et souvent avec beaucoup moins [neuf seulement en 2020] ; sur vingt-et-un exercices tenus en tout, la France n’a participé que six fois, le Royaume Uni dix, l’Italie onze, mais l’Ukraine et la Turquie ont été toujours présentes, et la Géorgie n’a manqué qu’une seule fois.

    [ii] le gros des études concernant cette nouvelle voie d’eau a été effectué depuis longtemps ; mais on ne voit guère comment, à strictement parler, les travaux pourraient commencer immédiatement ; on imaginera qu’il y faille un peu de temps car il ne semble pas que les expropriations aient été accomplies ; comme souvent avec M. Erdogan, la signification – la force, la portée si l’on préfère – du discours est d’une évaluation difficile

    [iii] on me pardonnera de ne pas évoquer ici les ambitieuses considérations de M. Paul-Laurent Assoun dans son Marx et la répétition historique [1978]

    [iv] le despotisme de l’évidence – supposée – cher déjà à la Physiocratie et affirmé aujourd’hui par le fameux TINA, selon une formule en vogue depuis Margaret Thatcher ou, sur le plan institutionnel, la blague, théoriquement idiote, de la « démocratie représentative » – rompant avec la distinction canonique posée, au service de la seconde, par Sieyès entre démocratie et représentation, et par conséquent dépourvue de toute validité conceptuelle imaginable et n’ayant d’autre vocation que communicationnelle.

    [v] Faut-il insister sur ceci = l’impérialisme emporté par le capitalisme n’a pas attendu, pour nuire par ses projections et ses manipulations planétaires, la théorisation esquissée par Hilferding dans son grand livre Das Finanzkapital [1910], et parachevée par Lénine [dépassant les contributions de Rosa Luxemburg et de Nikolaï Boukharine] dans L’impérialisme, stade suprême du capitalisme [1916] [je n’ajoute pas, bien qu’il soit très riche, le livre important de Hobson en 1902, Imperialism, parce que, concentré largement sur la colonisation, il ne démêle pas vraiment les ressorts et les voies divers de l’impérialisme et au fond ne dessine pas une théorie de l’impérialisme ; et je laisse de côté le petit livre donné en 1901 par l’anarchosocialiste Kôtoku Shûshui, extrêmement intéressant mais, hanté que son auteur était par le militarisme japonais, assez secondaire au regard de l’intelligence de la chose qu’a su faire éclore peu après la tradition marxiste ; Kôtoku, toutefois – L’impérialisme. Le spectre du XXe siècle, trad., pp. 166 sq. – consacre un développement intéressant à ce qu’il juge – bien tardivement certes – le tournant philippin de la politique extérieure de Washington]. L’affinement de la notion de mode de production capitaliste et l’acceptation de la coexistence transitoire de plusieurs modes de production dans l’ancienne Europe occidentale maritime tardive devraient permettre, je le précise en passant, de répondre à la critique proprement historienne instruite de la doctrine hilferdingoléniniste de l’impérialisme ; il y a près de quarante ans, M. Pierre Bezbakh avait donné un bref livre assez intéressant sur La société féodo-marchande [1983]; tout récemment, en un sens différent, M. Jairus Banaji, dans A Brief History of Commercial Capitalism [2020], a suggéré qu’on ne devrait peut-être pas réduire le mode de production capitaliste au système d’exploitation du salariat lié au capitalisme industriel tel qu’il s’est fort tardivement développé selon lui, donnant toute sa place spécifique à ce qu’il appelle capitalisme commercial, qu’il juge dominant jusque fort avant dans le XIXe siècle ; dans le cadre, centré sur le textile, du Domestic System ou Putting-out System, observe-t-il, la domination des marchands était garantie par leur maîtrise des matières premières comme du processus entier de production et de commercialisation, et même si les artisans étaient propriétaires de leurs outils, il n’y a pas lieu de ne pas évoquer le capitalisme…– il y a là des continents pour la discussion.

    [vi] Ici, un personnage qui ne fut nullement un immense théoricien, ni non plus un dirigeant politique éminent, apparaît pourtant comme tout à fait central, non parce qu’il aurait engendré le moment historique d’une portée immense auquel nous ne parvenons pas à échapper – celui de la suprématie de l’impérialisme étatsunien – mais parce que, le réfléchissant, il a permis de le rendre largement conscient et d’accroître son efficacité = Alfred Thayer Mahan [1840-1914] ; il faudrait évoquer, bien entendu, son rôle au Naval War College, à Newport, dans le Rhode Island, la création alors de la Great White Fleet, premier brouillon, techniquement retardataire d’ailleurs, annonçant la suite de l’histoire contemporaine ; son fameux livre, publié en 1890, nullement génial certes, manifestait bien l’ancrage conscient des Etats-Unis dans la tradition de domination planétaire – thalassocratique – de l’Angleterre = The Influence of Sea Power upon History [1660-1783], qui donnait une fresque des voies de l’affirmation durable de la suprématie britannique

    [vii] délibérément, méthodiquement, intentionnellement, et c’est pour cela bien entendu qu’il y a eu génocide ; quelles qu’aient pu être les horreurs de la colonisation ibérique trois siècles plus tôt, elle n’a pas été génocidaire ; c’est la liquidation des Indiens d’Amérique du Nord qui a fait entrer l’humanité dans l’ère des génocides [tandis qu’un autre crime contre l’humanité, la traite et l’esclavage de masse, déployait son épouvante] ; bien entendu, une partie des montages idéologiques « justificatifs » de tant d’atrocités demeurent intacts aujourd’hui – perpétuant l’horreur [une horreur intéressée] à la surface du globe.

    [viii] Je ne résiste pas au plaisir de traduire un fragment du livre précité de Mahan, dans les premières pages du chapitre premier = « Il faut souligner en premier lieu que si une nation est ainsi située qu’elle n’est, ni forcée de se défendre elle-même par terre, ni incitée à rechercher une extension de son territoire par la voie terrestre, elle a, par la stricte unité d’un but dirigé vers la mer, un avantage par comparaison avec un peuple duquel les frontières sont continentales. Tel a été le grand avantage de l’Angleterre sur à la fois la France et la Hollande comme puissance maritime. La force de la seconde fut précocement épuisée par la nécessité d’entretenir une grande armée et de soutenir des guerres coûteuses pour préserver son indépendance ; tandis que la politique de la France était sans cesse détournée de la mer, tantôt sagement, tantôt plus déraisonnablement, en vue de projets d’expansion continentale. Ces efforts militaires épuisaient ses ressources ; alors qu’un usage plus sage et cohérent de sa position géographique aurait accru sa puissance. »

    [ix] un territoire intact et 180 000 morts sur le front atlantique, pertes que certains osent comparer aux 26 millions de soviétiques disparus dans un espace largement détruit ; puis l’assez modeste Plan Marshall dont on nous casse les oreilles depuis

    [x] moins de six millions d’habitants en tout – en ne considérant pas les populations russes, généralement humiliées –, et une population chaque année moins nombreuse

    [xi] russes en Crimée bien sûr, mais aussi pour partie dans les deux républiques populaires du Donbass dont les habitants se voient d’ailleurs désormais conférer la nationalité russe selon une procédure simplifiée

    [xii] lesquels peuvent toujours rêver d’un Émirat du Caucase entre Caspienne et Mer Noire, et miser sur des effectifs jihadistes retour du Levant – où le commandement de Daech parla parfois davantage russe qu’arabe

    [xiii] n’est-ce pas ce qui s’est récemment produit, puisque Washington a sollicité Ankara pour assurer la sécurité des diplomates et de l’aéroport à Kaboul ?

    [xiv] du fait notamment d’évolutions climatiques dont on sait, quelque que soient leurs causes, qu’elles ne sont nullement réparties de façon homogène à la surface du globe, et qu’elles affectent particulièrement la région arctique

    [xv] capitales dont on peut être assuré depuis avril dernier qu’elles seront reliées par un tunnel sousmarin d’ici à quelques années, avec des effets politiques forcément importants, plaçant Berlin au cœur d’un réseau ferré conduisant du Bénélux à la Finlande en passant par la « marche » polonobalte

    [xvi] l’OTAN compte trente membres depuis l’adhésion de la Macédoine du Nord en 2020 ; s’agissant de la Baltique, l’on n’objectera pas que la Suède et la Finlande, dont la « neutralité » ne revêt plus qu’une faible signification, ne sont pas – encore – membres de l’OTAN à strictement parler, quoique participant depuis longtemps à des programmes de l’organisation et coopérant militairement avec ses membres ; Stockholm est en effet obsédée par la Russie à un degré qui friserait parfois le comique s’il ne manifestait une forme de fragilité nerveuse collective qui met mal à l’aise ; quant à la Finlande, dans l’ensemble plus digne – et dont on pouvait penser il y a encore quelques années qu’elle n’oubliait pas tout à fait les circonstances historiques de l’Accord finlandosoviétique d’Amitié, de Coopération et d’Assistance mutuelle de 1948, ni le contenu du traité de la fin de 1991, non signé semble-t-il, mais dont les termes prudents avaient été clairement agréés par les deux parties aux négociations, et qu’elle sauterait difficilement le pas –, il semble désormais entendu qu’une probable adhésion de la Suède à l’OTAN entraînerait la sienne propre, à peu près mécaniquement ; comme le porte d’ailleurs de façon insistante le site de la sinistre organisation « l’OTAN et la Finlande partagent des valeurs communes » – on n’en doutera pas…

    [xvii] Anders Fogh Rasmussen [2009-2014], ancien Premier ministre danois ; Jens Stoltenberg [depuis 2014], ancien Premier ministre norvégien ; quant aux « valeurs » de tels hommes, on notera que M. Rasmussen, après ses fonctions à l’OTAN, est devenu banquier… chez Goldman Sachs, on serait tenté de dire = comme tout le monde dans ces milieux

    [xviii] et c’est pour le démontrer que, de façon facticement érudite, j’en cite dans les notes qui suivent, de façon aucunement exhaustive, un certain nombre ; on ne manque pas de bonnes synthèses anciennes – ce fut l’avantage du privilège longtemps consenti par l’historiographie à l’histoire politique, militaire et diplomatique ; on trouvera un très bon rappel dans les premières dizaines de pages du cours d’André Mandelstam [1869-1949], professeur de droit et diplomate à l’âge de l’Empire russe, toujours fort actif intellectuellement dans l’émigration = La politique russe d’accès à la Méditerranée au XXe siècle, in Recueil des Cours de l’Académie de Droit International de La Haye, tome 47, 1934 ; la référence demeure toutefois la thèse de P.-H. Mischef, La mer Noire et les détroits de Constantinople. Essai d’histoire diplomatique, 1899 [elle fait l’objet de reprise et est de toute façon accessible sur Gallica].

    [xix] après de longues discussions, le représentant de ce dernier [Alexandre Mavrocordato, représentant de l’une de ces illustres familles chrétiennes dites phanariotes, liées au Patriarcat mais qui servirent la Porte pendant des siècles, en particulier dans la haute administration et la diplomatie – je le précise en passant pour que l’on comprenne l’extrême complexité d’un choc de civilisations plus nuancé qu’on ne pourrait le penser] avait seulement consenti à celui de Pierre le Grand la maîtrise de la forteresse d’Azov, et donc des bouches du Don [Traité de Constantinople du 3 juillet 1700, mettant fin à la troisième guerre russoturque]

    [xx] au terme de la quatrième guerre russoturque [Traité de Falciu ou du Prouth en 1711] ; Azov sera certes retrouvée en 1739, après la Convention de Nyssa faisant suite à la paix austroturque de Belgrade, laquelle marquait un sensible redressement en cours de la puissance ottomane ; mais ladite convention exclura la présence de quelque flotte russe que ce soit, même marchande, en Mer d’Azov, et a fortiori en Mer Noire ; il sera convenu alors que le commerce maritime russe vers la Méditerranée devra recourir aux navires ottomans…

    [xxi] Mer Blanche, non au sens présent [qui intéresse une étendue maritime presque fermée au sud de la Mer de Barents], mais dans l’acception turque, évoquant la Mer Méditerranée

    [xxii] Londres allait entretenir pendant un siècle des liens privilégiés avec Constantinople, non sans considérables inconvénients pour la Russie, avant de contribuer à la dépecer [elle commencera d’ailleurs à le faire dès 1878 en obtenant du sultan l’administration de Chypre]

    [xxiii] voir Serge Goriainow, Le Bosphore et les Dardanelles, 1910, p. 60

    [xxiv] Traités d’alliance russoturc de 1798 et de 1805 – mais la huitième guerre russoturque anéantit les effets de ce dernier dès 1806

    [xxv] Traité d’alliance angloturc du 6 janvier 1809, pendant ce que l’on peut considérer comme le premier grand rapprochement francorusse [sur cet épisode, le classique d’Albert Vandal, Napoléon et Alexandre Ier. L’alliance russe sous le Premier empire, 3e éd., 1893-1896, 3 vol., demeure intéressant]

    [xxvi] Traité russoturc d’alliance d’Hunkiar-Iskellessi du 8 juillet 1833, au moment où la Porte fait face au redoutable et durable soulèvement de Mehmet Ali, Pacha d’Égypte

    [xxvii] Convention de Londres du 13 juillet 1841, première convention multilatérale sur le sujet [signée par la Grande-Bretagne, la France, la Russie, l’Autriche et la Prusse, elle reconnaissait à la Porte la prérogative de fermer les détroits à tous les vaisseaux de guerre en temps de paix ; en temps de guerre, elle pourrait autoriser le passage des bâtiments des seules puissances alliées – c’est ainsi que Constantinople] ; puis Traité de Paris du 30 mars 1856 mettant fin à la malheureuse Guerre de Crimée dans lequel l’incapable Napoléon III s’était fait entraîner par Londres, avec des pertes bien plus considérables pour notre pays que pour l’Angleterre

    [xxviii] le Traité de Paris précité, dont l’art. 11 dispose = « La Mer Noire est neutralisée : ouverte à la marine marchande de toutes les nations, ses eaux et ses ports sont, formellement et à perpétuité, interdits au pavillon de guerre, soit des Puissances riveraines, soit de toute autre Puissance. » La Russie et la Porte ne se voyaient consentir en Mer noire qu’une poignée de très petits garde-côtes.

    [xxix] à son initiative

    [xxx] inédit pendant près de cinquante ans, ce texte capital fut publié en 1931 par les Archives rouges.

    [xxxi] Avant d’être ambassadeur à Rome à partir de 1897, puis à Paris de 1903 à sa mort, dans cette ville, en 1910

    [xxxii] op. cit., pp. 616 sq.

    [xxxiii] Mandelstam, op. cit., p. 636, les énumère = « les bateaux russes ne devraient être ni armés, ni montés par des équipages militaires; ils arboreraient le pavillon commercial; ils passeraient les Détroits un à un, à vingt-quatre heures d’intervalle; et ils se conformeraient aux règles établies pour les bateaux de commerce. »

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Pour comprendre la situation actuelle en Haïti, où les manifestations de colères populaires n’ont cessé de se répéter en 2020 et 2021 et après qu’un commando de militaires colombiens liés semble-til à des intérêts américains en Floride a assassiné le président Jovenel Moïse, Initiative Communiste et la commission Internationale du PRCF vous propose cette analyse du PC du Venezuela.

    Le Parti communiste du Venezuela (PCV) déplore l’assassinat perpétré contre le président de la République d’Haïti, Jovenel Moïse, qui a déclenché l’agitation et l’incertitude politique dans cette république sœur des Caraïbes.

    La situation tend à s’aggraver selon les informations reçues, car l’assassinat de Moïse n’ouvre pas de perspectives pour une solution démocratique et populaire à la grave crise sociale, économique, politique et institutionnelle dont souffre le peuple haïtien, mais place au pouvoir de facto des tendances d’extrême droite plus virulentes que Moïse lui-même, lequel avait refusé de céder le pouvoir après avoir terminé son mandat constitutionnel et avait décidé de rester illégalement au pouvoir jusqu’en 2022.

    Des grèves et des manifestations ont secoué la capitale et les principales villes d’Haïti, exigeant la démission d’un gouvernement qui n’est qu’un laquais des intérêts de la Maison Blanche, mais aussi contre le vandalisme généralisé commis par des bandes criminelles qui ont pris le contrôle de secteurs du territoire et contrôlent les trafics et la contrebande qui soutiennent la faible économie du pays le plus pauvre de la .

    L’interventionnisme, l’occupation militariste, l’appropriation de ses richesses par des sociétés transnationales (États-Unis, Canada et France) et les coups d’État ont conduit la première République libre de notre Amérique à la misère et à l’instabilité. Dans ce contexte difficile, la lutte des classes se développe et les contradictions s’aiguisent entre les masses populaires qui tentent de s’organiser pour provoquer des changements révolutionnaires et les groupes de pouvoir économique qui luttent pour le contrôle des richesses et des ressources du pays.

    Ces événements, qui constituent en pratique un coup d’État suivi d’un assassinat, font partie de l’agenda de travail de l’administration Biden et de ses alliés les plus importants de la région. Il s’agit pour eux  de coordonner des actions dans les domaines militaire et du renseignement visant à renforcer les plans d’ingérence dans les Caraïbes et, en général, sur le continent.

    En Haïti, par l’imposition d’une économie dominée par des mafias au service du capital transnational et multinational, en complicité avec la bourgeoisie locale, ils tentent d’empêcher les courants populaires en résistance d’accumuler des forces pour promouvoir un changement non pas de gouvernement mais de système, et pour refonder la nation.

    Le PCV  exprime sa ferme solidarité avec le peuple haïtien et ses organisations populaires en lutte et en résistance, dans ce moment difficile où cette action criminelle brutale peut servir d’écran de fumée pour faire avancer un raid meurtrier et une chasse aux sorcières contre d’authentiques dirigeants populaires, patriotiques et révolutionnaires.

    Nous réitérons l’appel à tous les peuples d’Amérique latine et des Caraïbes à rester vigilants face à une nouvelle escalade de la politique interventionniste de l’impérialisme américain et européen dans la région, visant à violer la souveraineté de nos pays et à frapper les luttes légitimes du mouvement ouvrier et populaire contre l’offensive néolibérale.

    Le Bureau politique du Comité central du PCV
    Caracas, 7 Juillet, 2021

     

    source: https://prensapcv.wordpress.com/2021/07/08/pcv-deplora-magnicidio-en-haiti-y-alerta-sobre-plan-de-liquidacion-del-liderazgo-popular-revolucionario/

    source en français: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • 14 JUILLET 2021: 232ème anniversaire de la prise de la Bastille, 86ème anniversaire du meeting fondateur du Front populaire, 76ème anniversaire du 14 juillet 1945 :

    UN SURSAUT PATRIOTIQUE ET POPULAIRE EST URGENT ET VITAL !

    Notre pays est en proie à un double processus d’euro-dislocation et de fascisation qui nécessite un sursaut urgent du peuple français, notamment du monde du travail et de la jeunesse. En effet, la prétendue “construction” euro-atlantique portée par l’oligarchie financière et précipitée par Macron au nom du “saut fédéral européen” et du “pacte girondin” aboutit au démontage en marche généralisé de la nation républicaine. En effet :

    – de nouvelles attaques gouvernementales ciblent l’indemnisation du chômage et les retraites par répartition créées par Ambroise Croizat en 1946 en application du programme du CNR alors même que des millions de citoyens sont précarisés et paupérisés ;

    l’Éducation nationale est méthodiquement désossée par le ministre Blanquer : celui-ci détruit à la fois le bac national, premier diplôme universitaire, le second degré public long et les conditions d’accès à l’Université (“Parcoursup”) tandis qu’est créé un bac européen à la seule destination de l'”élite”; dans le même temps, la ministre Frédérique Vidal poursuit l’alignement délétère de l’Université et de la Recherche françaises sur les modes de gouvernance ultra-ségrégatifs des universités américaines ;

    – pour exécuter les directives européennes enjoignant scandaleusement la France de “réduire ses dépenses de santé” (comme l’a exigé la Commission européenne à 63 reprises entre 2011 et 2018 !), les suppressions de postes continuent à l’hôpital public alors que la pandémie continue de sévir;

    la République une et indivisible héritée de la Révolution française est démantelée, les départements et les communes de France sont dépecés au profit des Grandes Régions à l’allemande, des “collectivités uniques” (Corse, et bientôt peut-être très vite, Bretagne), des “collectivités européennes” (Alsace), des “euro-départements” () et des “métropoles” broyant les communes rurales et ouvrières. Ce démantèlement s’accélère avec l’adoption de la loi « 4D », le D de « décentralisation » étant une application du « pacte girondin » cher à Macron qui constitue une attaque sans précédent contre la République une et indivisible ;

    – dans les grandes entreprises, à l’Université, dans la Recherche, le français, “langue de la République” au titre de la Constitution, est systématiquement déclassé au profit du tout-globish des traités transatlantiques, de l’OTAN et des institutions européennes ; simultanément, des mouvements euro-régionalistes appuyés par le pouvoir (cf la loi Molac) combattent le statut constitutionnel de la langue française en tant que langue de l’État, de l’école et de l’administration ;

    – les fusions capitalistes s’aggravent dans l’industrie (PSA, Renault…) sur fond de suppressions massives d’emplois, de délocalisations et de dévastation accentuée du “produire en France” industriel, halieutique et agricole ;

    la casse des services publics s’accentue avec la dénationalisation des routes nationales, la privatisation calamiteuse en cours d’EDF, des aéroports, des ports et de la SNCF, la casse de l’Office national des forêts et du ministère de l’Environnement.

    Tout cela s’effectue en application directe du principe de l'”économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée” qui constitue l’orientation axiale de l’UE et qui définit la politique socio-économique unique des États-membres de l’UE. Pour faire passer en force ces orientations mortifères, la destruction des libertés s’accentue (loi dit de « Sécurité globale »), la marche à l’État policier se précipite, le pouvoir ferme les yeux sur les “tribunes” factieuses de généraux appelant à un coup d’État militaire et ses ministres cautionnent des manifestations policières extrémistes tournées contre la justice et se déployant sous les fenêtres de l’Assemblée nationale, tandis que l’extrême droite et le pouvoir rivalisent dans la stigmatisation des travailleurs “musulmans” et des travailleurs sans-papiers. De même, tout est fait pour enfermer les choix à venir du peuple français dans la fausse alternative entre Macron, Le Pen ou d’autres variantes de la politique néolibérale et ultra-autoritaire et belliciste que prescrit la “construction” euro-atlantique. Ajoutons à cela que le pouvoir macroniste inféodé à l’OTAN est en passe de recentrer officiellement sa politique militaire (cf. le récent changement de chef d’état-major) sur la préparation d’un “conflit de haute intensité”, c’est-à-dire sur la perspective proprement suicidaire d’une guerre contre la Russie et la Chine qui serait catastrophique pour la paix, pour la France et pour l’existence même de l’humanité.

    Dans ces conditions, une bonne partie du peuple français – la masse des ouvriers et des jeunes en tête – refuse à juste raison de cautionner les partis en place qui, à des degrés divers, et qu’ils se réclament du RN lepéniste officiellement rallié à l’UE, des LR arc-boutés sur la feuille de route du MEDEF à l’égal des macronistes, du PS maastrichtien et de ses appendices, des Euro-Écologistes “verts”, cautionnent la funeste “construction” euro-atlantique, et par voie de conséquence, la démolition de la France, de la paix européenne et des acquis sociaux que cette “construction” létale implique. On a constaté le rejet désormais ultra-majoritaire de ces politiques avec le refus de vote massif qu’ont opéré les électeurs français, classe ouvrière et jeunesse en tête, lors des élections régionales et départementales de juin 2021 : : deux Français sur trois se sont abstenus (sans compter les votes blancs et nuls) et au terme de ces élections, Macron ne représente plus que 3 % des inscrits ! Et pourtant, ce dernier poursuit sa feuille de route en maintenant toutes ses lois liberticides et ses projets de contre-réformes, retraites et assurance-chômage en tête.

    C’est pourquoi nous, militants politiques, associatifs et/ou syndicalistes de diverses sensibilités politiques patriotiques et républicaines, appelons le monde du travail, les jeunes, tous les citoyens épris de démocratie, de paix, d’indépendance nationale, de souveraineté populaire et de social, à construire le “tous ensemble en même temps” indispensable pour bloquer l’ensemble des contre-réformes maastrichtiennes, des euro-délocalisations, des euro-privatisations et des mesures liberticides tout en revendiquant une augmentation sensible des petits et des moyens salaires et une taxation sérieuse des énormes profits du capital financier.

    Cet indispensable sursaut social est inséparable de la construction politique et civique d’une alternative patriotique, antifasciste et internationaliste, passant par la sortie de la France de l’UE, de l’OTAN et de l’euro, par la mise en cause radicale de la domination du grand capital sur le monde du travail, par la nationalisation démocratique des secteurs économiques vitaux de notre pays, par l’extension sans précédent de la démocratie populaire et participative, par la construction d’une nouvelle République sociale, souveraine, laïque, démocratique, pacifique et fraternelle à l’intérieur comme à l’extérieur de ses frontières. Dans notre diversité, nous nous engageons à faire vivre ensemble ces exigences vitales.

     

    Signataires :

    • Léon Landini, ancien officier des FTP-MOI, Médaille de la Résistance, président du PRCF ;
    • Pierre Pranchère, ancien maquisard FTP-F, ancien député, vice-président du PRCF ;
    • Georges Gastaud, philosophe, secrétaire national du PRCF ;
    • Fadi Kassem, secrétaire national du PRCF, porte-parole de l’Alternative rouge et tricolore ;
    • Gwenaëla Caprani, responsable du collectif Citoyens souverains ;
    • Gilliatt De Staërck, syndicaliste des transports, militant des JRCF ;
    • Jean-Pierre Page, syndicaliste, ancien responsable du secteur international de la CGT, auteur de CGT, Pour que les choses soient dites ;
    • Benoît Foucambert, enseignant, syndicaliste FSU du Tarn ;
    • Cédric Liechti, secrétaire de la CGT-Energie de Paris ;
    • Bérenger Cernon, syndicaliste CGT Cheminots Paris Gare de Lyon ;
    • Habib Hamdoud, secrétaire de l’UL CGT de Tourcoing ;
    • François Le Pivert, syndicaliste confédéré, militant franchement communiste ;
    • Anna Persichini, militante CGT métallurgie ;
    • Betty Tambuscio, ancienne présidente de l’Union des syndicats de Monaco ;
    • Arsène Schmitt, syndicaliste lorrain ;
    • Annie Lacroix-Riz, historienne, professeur émérite à l’Université Denis Diderot ;
    • Stéphane Sirot, historien du syndicalisme et du mouvement ouvrier ;
    • Jean-Pierre Crépin, économiste et gilet jaune ;
    • Bruno Drweski, universitaire, responsable d’une association mémorielle d’anciens combattants républicains ;
    • Yves Vargas, philosophe et communiste ;
    • Aurélien Bernier, auteur et journaliste ;
    • Sacha Mokriztky, auteur de Retraites, impasses et perspectives, rédacteur en chef de Reconstruire ! ;
    • Aymeric Monville, fondateur des éditions Delga ;
    • Edouard Mangin, responsable d’une association œuvrant en faveur de l’histoire critique ;
    • Michel Aymerich, créateur et auteur du blogue « A contre air du temps » ;
    • Maxime Vivas, écrivain, administrateur du site legrandsoir.info ;
    • Mourad Laffitte, documentaliste, auteur du film Urgence ! Soigne et tais-toi ;
    • Stéphane Rials, professeur

     

    Pour signer cet appel rendez-vous à l'adresse ci-dessous et remplissez le formulaire situé au bas de l'appel:

    https://www.initiative-communiste.fr/articles/prcf/appel-du-14-juillet-2021-un-sursaut-patriotique-et-populaire-est-urgent-et-vital-14juillet/ 

     

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  • 14-Juillet 2021 : Message de félicitations au peuple français par M. le Président de la République biélorusse, Son Excellence Alexandre Loukachenko : C’est avec une grande émotion et une haute conscience de nos responsabilités devant l’histoire qu’ Initiative communiste a reçu, par l’intermédiaire de Son Excellence l’ de la République du Bélarus à Paris, M. Igor Fissenko, cette adresse du Président Alexandre Loukachenko au peuple français, à l’occasion de la Fête nationale de la République, avec demande de la transmettre au maximum de nos compatriotes.

    Adresse qui constitue, nous a-t-on dit, une innovation – bienvenue sans aucun doute – dans la pratique protocolaire du pays.Quand le gouvernement allemand n’hésitait pas, encore récemment, à prononcer des sanctions iniques contre la Biélorussie le jour même (22 juin) de la date anniversaire de l’invasion de l’URSS par les armées nazies, nous sommes fiers de refuser l’euro-fascisation en marche du continent, de défendre les intérêts de la paix en Europe et l’intérêt du peuple français, qui aurait tout à perdre à un conflit déclenché contre la Biélorussie et la Russie par des forces revanchardes, et de partager avec nos chers compatriotes, héritiers des Sans Culottes et des Soldats de l’An II, ce témoignage d’amitié et d’espoir venu d’un pays qui a toujours été aux avant-postes, aujourd’hui comme hier, de la .

    Aymeric Monville,

    secrétaire de la Commission internationale du PRCF.

     

     

    Ci-dessous le message transmis à “Initiative communiste” par M. l’Ambassadeur de Biélorussie à Paris à la demande du président Loukachenko. 

     

    Au peuple de la République

    Minsk, le 14 juillet 2021

    Chers amis,

    Je félicite cordialement tous les Français à l’occasion du 14 juillet, fête Nationale de la République Française.

    Votre État joue un rôle particulier en Europe et dans le monde, apporte une contribution inestimable en matière de sécurité, développement de la coopération humanitaire et des contacts interhumains. Nous sommes reconnaissants au peuple français pour son ouverture d’esprit, son aide et ses sentiments chaleureux à l’égard du Bélarus.

    Cette année, nos pays commémorent les anniversaires de deux guerres mondiales qui ont détruit des dizaines de millions de vies. Nous devons nous souvenir de ces pages d’histoire afin de comprendre le prix élevé que nos peuples ont payé pour leur indépendance. Il faut être prudents et judicieux lorsqu’on suit quelqu’un qui prône le changement, de peur que sous ce drapeau on ne perde plus qu’on ne trouve.

    Nos ancêtres ont été aidés à survivre, à retrouver un mode de vie normal, grâce à leur grand amour pour leur patrie, leur soutien mutuel et leur compréhension mutuelle. De nombreux Bélarusses ont combattu pour la France, des frères et sœurs français ont défendu notre terre bélarussienne. Nous, les descendants des vainqueurs, nous en souvenons, l’apprécions et en sommes fiers.

    En ce jour de fête, je souhaite aux citoyens de la République Française de la solidarité, de la confiance en l’avenir et un ciel serein au-dessus de leurs têtes.

    Aliaksandr Loukashenka

    président de la République du Belarus

     

    Traduction non-officielle de la langue bélarusse

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

     

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  • DECLARATION DU SECRETARIAT NATIONAL DU P.R.C.F. SUR LA POLITIQUE MILITAIRE FRANCAISE

    Sur la politique militaire française ! 14 juillet alternative rouge tricolore  (IC.fr-14/07/21)

    NON AU VIRAGE EURO-ATLANTIQUE BELLICISTE DE MACRON ET DE L’ETAT-MAJOR FRANCAIS, OUI A UNE ARMEE NOUVELLE CENTREE SUR LA DEFENSE DE LA SOUVERAINETE DU PEUPLE, A L’ACTION POUR QUE LA FRANCE SORTE DE L’O.T.A.N. BELLICISTE ET DE SON “PARTENAIRE STRATEGIQUE” OFFICIEL, L’UNION EUROPEENNE !

     

    Coïncidant avec la décision unilatérale subite d’Emmanuel Macron de cesser l’opération Barkane au Mali pour lui substituer une opération militaire de portée plus réduite où l’intervention française se place elle-même sous la supervision politico-militaire de l’UE et de l’OTAN, le remplacement inattendu à la tête de l’état-major du Général Lecointre, jusqu’alors premier responsable militaire français (C.E.-M.A.), par le Général Burkhard, officier de la Légion étrangère connu pour sa dureté, opère un virage dangereux au sujet de la doctrine militaire française et de l’usage à venir des forces armées françaises. Toute la presse souligne en effet que les armées françaises, jusqu’ici principalement destinées à intervenir sur des théâtres d’opération africains, méditerranéens et proche-orientaux situés dans l’aire néocoloniale française traditionnelle (au motif, voire au prétexte, de la “lutte antiterroriste” ; en réalité, surtout pour sauvegarder les intérêts des monopoles français dans leurs néo-colonies), vont désormais devoir se recentrer sur la préparation d’un “conflit de haute intensité”. Dans les conditions actuelles, cela ne peut signifier qu’une chose : la grande bourgeoisie personnifiée par Macron accroît de manière décisive la vassalisation de l’armée française à l’égard du bloc euro-atlantique, mondialement dirigé par Washington et régionalement de plus en plus régi par Berlin. L’oligarchie “française” de plus en plus euro-mondialiste et “post-nationale” s’inscrit ainsi de manière peu discrète dans la perspective, potentiellement suicidaire pour la France, pour la paix mondiale, pour l’Europe et pour l’avenir même de l’humanité, d’une guerre dévastatrice du bloc euro-atlantique avec la Russie et la Chine populaire. Déjà, la Marine française, pourtant talonnée en Méditerranée orientale comme au large de la Libye par la marine turque néo-ottomane d’ (et cela, dans l’indifférence absolue de Washington et Berlin, qui ont alors totalement “lâché” Paris face aux menées d’Ankara, elle aussi membre de l’O.T.A.N….), participe en position subalterne aux manoeuvres provocatrices conduites par l’US Marine en Mer de Chine, à quelques encâblures des eaux territoriales chinoises…

    Cette reconversion précipitée de l’armée française en supplétive pure et simple de l’O.T.A.N. dominée par Washington et de l’UE pilotée par Berlin va de pair avec la volonté de Paris, de plus en plus affaibli (militairement, politiquement, diplomatiquement, financièrement et économiquement) par son alignement ravageur pluri-décennal sur les politiques maastrichtiennes de l’U.E., de transformer peu à peu la “Françafrique” prédatrice et ses outils traditionnels de domination (au rang desquels le franc C.F.A.) en “Franc-Europ-Afrique” ou en “Europ-Afrique”, cela sans aucun gain d’émancipation prévisible pour les peuples africains abandonnés aux super-prédateurs de l’impérialisme euro-atlantique et du djihadisme poussé en sous-main par Riyad et Ankara de la Syrie à l’Ouest africain.

    Dans le même temps, et tout en continuant à acheter ses avions de la Bundeswehr à la firme étatsunienne Boeing tout en contournant les constructeurs français, l’Armée allemande est en phase de réarmement galopant. Ce renforcement militaire continu n’en donne que plus de poids à Berlin pour exiger que le siège français au Conseil de Sécurité de l’O.N.U. soit cédé gracieusement par Paris à l’U.E., ce faux nez de l’impérialisme allemand à nouveau triomphant (1). Or, non seulement Macron ne dit pas “M….!” à cette exigence exorbitante qui tente de réviser les résultats de la Seconde Guerre mondiale, mais le locataire de l’Elysée, “Prix Charlemagne” et cosignataire avec Angela Merkel du Traité franco-allemand léonin d’Aix-la-Chapelle (2), liquide la doctrine gaulliste de la dissuasion nucléaire faisant de la force de frappe française la couverture “tous azimuts” d’une attaque contre le territoire français : désormais, la force de frappe française devrait “couvrir” l’ensemble de l’U.E., ce qui mettrait la France à la merci de n’importe quelle provocation antirusse des fascisants et délirants gouvernants russophobes lettons, estoniens, lituaniens ou polonais, sans parler des agissements provocateurs permanents des dirigeants grossièrement antirusses de Kiev. Ajoutons que les dirigeants des 27 pays de l’U.E. viennent d’accorder aux troupes européennes de l’O.T.A.N. – c’est-à-dire, pour l’essentiel, aux troupes nord-américaines – le “droit” exorbitant de se mouvoir à leur guise de Gibraltar à Vilnius en cas de “conflit” : c’est la liquidation définitive, sans un mot ni une action de protestation des “gaullistes” de L.R., des “insoumis” de L.F.I., des “communistes” du P.C.F.-P.G.E. et des “écolos” d’E.E.L.V. (lesquels sont plus soucieux de liquider E.D.F. et le nucléaire civil français que de combattre la course aux armes atomiques relancée par l’O.T.A.N. et accélérée par Macron !) de la juste décision arrêtée en 1966 par Charles de Gaulle, avec le soutien public du P.C.F. d’alors, d’exiger le départ de France des troupes de l’O.T.A.N...

    A l’arrière-plan de cette politique désastreuse pour la paix en Afrique, en Europe et dans le monde, destructive pour notre souveraineté, hyper-ingrate envers le peuple russe dont le Général de Gaulle reconnaissait jadis le “rôle principal” dans la défaite de Hitler (2), la politique intérieure française, sous le nom d'”intégration européenne”, de “pacte girondin”, de “saut fédéral européen”, procède en tous domaines, économique, industriel, financier, social, institutionnel, linguistique même (3), à l’euro-dislocation et à l’humiliation  de notre pays. Tout cela, dans un contexte de fascisation galopante (manifestations policières soutenues par des ministres en exercice pour faire pression sur les juges et les députés, “tribunes” à répétition de généraux factieux appelant ouvertement à un coup d’Etat pour régler leur compte aux “musulmans” et à la gauche, lois liberticides s’empilant sans fin, répression illimitée des syndicalistes de classe, des étudiants en lutte et des gilets jaunes…) et de désaffection de masse du peuple français, spécialement de sa jeunesse populaire et de sa classe ouvrière, à l’égard d’une Vème “République” qui n’est plus que le masque institutionnel des diktats de Bruxelles et des intérêts de caste oligarchique : les régionales et les départementales, à l’occasion desquelles 4/5èmes des ouvriers et 4/5èmes des 18-25 ans se sont abstenus, prouvent l’immense décrochage des forces vives de notre peuple à l’égard de cette “république” confisquée par l’U.E. et l’oligarchie, de même qu’elles montrent que notre peuple n’adhère absolument pas, dans sa masse, aux “Grandes Régions” à l’allemande qui ont été autoritairement instituées à l’époque de François Hollande avec l’accord des Macron et autre Sarkozy.

     

    Dans ces conditions, le PRCF, à commencer par ses dirigeants anciens Résistants patriotes et fils et filles de Résistants,

    • condamne catégoriquement le nouveau tournant euro-atlantique, belliciste et antinational imposé à l’armée française par Macron à l’occasion du changement de chef d’état-major des armées. il faut plus que jamais à notre pays une armée nouvelle, citoyenne, liée au monde du travail, une armée patriote et républicaine passionnément attachée à l’indépendance nationale et uniquement centrée sur la défense citoyenne du territoire national, de la République une et indivisible et de la souveraineté populaire.
    • appelle à refuser tout abandon par Macron et Cie de la maîtrise de la France sur ses forces armées – spécialement sur sa force de frappe – et sur ses moyens d’intervention diplomatiques, spécialement sur son siège au Conseil de Sécurité de l’O.N.U.. Plus que jamais, face à l’unilatéralisme américain, il faut militer pour la refondation radicale d’une O.N.U. démocratiquement dirigée par son Assemblée générale sur la base du principe “un Etat égale une voix” et de sa Charte reposant sur le respect du droit de chaque peuple à s’autodéterminer sans ingérence impérialiste;
    • appelle les militants communistes, les patriotes républicains, les syndicalistes fidèles à l’internationalisme prolétarien à militer ardemment pour que la France sorte au plus tôt de l’O.T.A.N., dans l’intérêt des travailleurs, de la Nation et de la paix mondiale, sans crainte de refuser aussi l'”armée européenne” qui ne peut être tournée, à l’extérieur, que contre la paix européenne et, à l’intérieur des frontières européennes, contre les mouvements populaires. En particulier, le P.R.C.F. appelle les militants de la paix et de l’indépendance nationale à manifester ensemble le 21 août à Toulouse, avec les camarades espagnols du Parti Communiste des Peuples d’Espagne (P.C.P.E.) contre l’implantation du nouveau “Centre d’excellence spatiale” de l’O.T.A.N. – Que l’O.T.A.N. garde son “excellence” de mort : nous nous battons, nous, pour la vie, contre le surarmement, pour le progrès social, pour des moyens décents alloués aux hôpitaux, à l’enseignement public, au ministère de l’Ecologie (ex-Equipement), à l’Office National des , à la relance et à la reconstruction du “produire en France” sous l’égide d’un puissant secteur public industriel et bancaire démocratisé, à la transition écologique, etc.
    • appelle tous les militaires et officiers fidèles à la République, c’est-à-dire au peuple souverain dont le monde du travail constitue le coeur, à la plus grande vigilance contre ceux qui, dans l’armée ou ailleurs, spécialement à l’extrême droite et dans ses follicules comme “Valeurs actuelles”, veulent dévoyer l’engagement patriotique et le courage des soldats et des officiers à des fins de guerre civile, de pseudo “choc des civilisations” ciblant les travailleurs “musulmans”, et de mise au pas ultraréactionnaire d’une partie de la population, mouvement ouvrier en tête.
    • s’agissant de l’Afrique, le P.R.C.F. condamne avec la même vigueur la Françafrique néocoloniale et la tentative euro-atlantiste et macroniste de lui substituer une “Europafrique” ou une “Américafrique” non moins prédatrices. Dans l’intérêt du peuple français, dont l’ennemi principal est précisément cet impérialisme du grand capital qui exploite l’Afrique, il faut militer, y compris avec les Africains vivant en France, non seulement pour le départ définitif des troupes françaises d’Afrique, mais pour une nouvelle République française souveraine, sociale, fraternelle et en marche vers le socialisme qui cultivera l’égalité et la solidarité avec toutes les nations de tous les continents, qui fera de la souveraineté des peuples la base de la coopération internationale mutuellement profitable et de la sauvegarde de la paix mondiale, qui érigera la Francophonie internationale en creuset des fraternités intercontinentales, et qui combattra sans relâche ce capitalisme-impérialisme fascisant, prédateur et exterministe qui porte en lui la menace permanente de l’ingérence néocoloniale, de la destruction des nations libres, d’écrasement des acquis sociaux et de la guerre d’extermination à l’encontre de tous les peuples.

     (1)  Et à nouveau persécutant ses communistes: le DKP est actuellement visé par une procédure administrative visant à lui interdire de se présenter aux élections fédérales. Autant le P.R.C.F., continuateur des luttes antifascistes communes menées sous l’égide de Thorez et de Thälmann au cours des années 1920/1930, combat l’impérialisme allemand résurgent et ses nouveaux collaborateurs “français”, autant le Pôle est solidaire de l’Allemagne rouge et démocratique que la prétendue “réunification” des années 1990 a constamment réprimée en s’acharnant sur la R.D.A. et sur quarante années de construction du socialisme sur le sol allemand. 

    (2) Traité léonin qui donne à Berlin une sorte de droit d’ingérence permanent dans la politique française et vice-versa, sauf que les énormes excédents commerciaux allemands et les énormes déficits français montrent très bien dans quel sens jouera l’ingérence : “qui paie les musiciens choisit la musique”.

    (3) En 1944, De Gaulle rendant visite à Staline dans le cadre d’une visite d’Etat, déclarait “les Français savent que la Russie soviétique a joué le rôle principal dans notre libération“. En 1953, alors que l’O.T.A.N. préparait une guerre nucléaire mondiale antisoviétique, Maurice Thorez déclarait au nom du P.C.F. d’alors: “le peuple de France ne fera jamais la guerre à l’Union soviétique”. Plus que jamais il convient de combattre la russophobie, la sinophobie, l’antisoviétisme à retardement, d’en dénoncer les racines de classe et d’en montrée la signification profondément belliciste et fascisante.

    (4) Le gouvernement lui-même promeut l’anglais comme langue officielle bis de l’Université, de l’enseignement et… de l’armée (cf le décret ultra-ségrégatif de Frédérique Vidal obligeant tout étudiant désireux de s’inscrire en licence à posséder un diplôme d’anglais de haut niveau au mépris de l’article II de la Constitution disposant que “la langue de la République est le français”). D’ores et déjà, des prises d’armes de l’armée française opérant dans le cadre de l’OTAN s’opère en anglais au mépris, par les officiers qui se prêtent à cette forfaiture, de toute forme de dignité nationale. 


     

    POUR LE SECRETARIAT NATIONAL du P.R.C.F., Georges Gastaud, Fadi Kassem, co-secrétaires nationaux, Aymeric Monville, secrétaire de la commission International du P.R.C.F., Gilliatt Destaërck, responsable national des J.R.C.F. – Auxquels se joignent: Léon Landini, président du PRCF, ancien officier des F.T.P.-M.O.I., Grand Mutilé de Guerre, Médaille de la Résistance, Officier de la Légion d’honneur, Décoré par l’U.R.S.S. pour faits de Résistance – Pierre Pranchère, président de la Commission International, ancien maquisard F.T.P.F., ancien député de Corrèze, Combattant Volontaire de la Résistance – Hermine Pulvermacher-Landini, ancien officier F.T.P.-M.O.I., ancienne secrétaire générale du Groupe communiste à l’Assemblée nationale

     

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  • Avec FADI KASSEM et le PRCF, PORTONS L’ALTERNATIVE ROUGE ET TRICOLORE Communiqué n°22 – 11 juillet 2021

    Soupçonné de prise illégale d’intérêt et prochainement mis en examen par la Cour de Justice de la République, le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti a de surcroît « omis » de déclarer 300.000 euros de revenus au Trésor public. Cette « phobie administrative » est devenue habituelle au sein de l’euro-oligarchie à la tête du pays depuis des décennies, à l’image de l’ancien secrétaire d’État en charge du Commerce extérieur, le pseudo « socialiste » Thomas Thévenoud. Au-delà, les situations de corruption, de collusion d’intérêts, de détournement de fonds publics, de fraude fiscale, de faux assistants parlementaires, etc., se multiplient, concernant aussi bien Marine Le Pen que Richard Ferrand, Nicolas Sarkozy que Jérôme Cahuzac, François Fillon que François Bayrou. Autrement, dit, du prétendu « Rassemblement national » aux faux « socialistes » et « écologistes » (Eric Piolle est concerné par une affaire de favoritisme dans l’attribution de marchés publics), les affaires pullulent et affaiblissent toujours plus le peu qu’il reste de la République.

     

    L’affairisme et le népotisme ne sont nullement de simples « dérapages » de la part de politiciens véreux et chiens de garde de l’ordre établi : ils révèlent la nature structurelle de l’ordre capitaliste, européiste et atlantiste que tous les partis de droite et dits de « gauche » défendent. En effet, au-delà des politiciens établis, la corruption généralisée est portée par l’ordre capitaliste, ce dont témoignent les multiples scandales impliquant de grands patrons parmi lesquels Carlos Ghosn ou Bernard Arnault refusant de payer leurs impôts en France, et par la mortifère Union européenne promotrice de la « totale liberté de circulation » des capitaux. C’est ainsi que l’ancien président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, fut impliqué dans un grand scandale de défiscalisation de 340 multinationales quand il était Premier ministre du Luxembourg – ce même Juncker qui affirmait que « la n’est pas en charge du bonheur des peuples » – et que Mario Draghi fut impliqué dans le scandale des SWAP pour maquiller les comptes publics de la Grèce avant l’entrée de celle-ci au sein de la zone euro quand l’actuel président du Conseil italien travaillait pour le compte de Goldman Sachs.

    Voilà pourquoi Fadi Kassem et le PRCF mènent la campagne pour une Alternative Rouge et Tricolore en 2022 afin de rompre avec l’ordre structurel à l’origine de la corruption, du népotisme et du clientélisme généralisés, à savoir l’euro, l’UE, l’OTAN et le capitalisme mortifère. Comme l’affirme le préambule de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789, « l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements » : à l’heure de l’abstention généralisée et du discrédit de tous les partis institutionnalisés (y compris le PCF et une fraction croissante de la France insoumise), il est indispensable de reconquérir la souveraineté et l’indépendance nationales pleines et entières sous le contrôle populaire, de nationaliser les grands secteurs clés de l’économie sous le contrôle des travailleurs, de construire une véritable démocratie populaire et de punir sévèrement tous les responsables politiques, économiques, administratifs et médiatiques de l’euro-dislocation de la France et de la corruption généralisée.

     

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  • L'Hermine Rouge relaie ce communiqué émanant du Parti Communiste Allemand (DKP) suite à la décision du commissaire fédéral d’interdire la participation du DKP aux élections législatives et, pire encore, de délégaliser le Parti. 

     

     

            Parti Communiste Allemand : vers une nouvelle             (et tragique) interdiction?

    Il a été annoncé aujourd’hui que le commissaire fédéral aux élections refusera le Parti communiste allemand (DKP) de se présenter aux élections du Bundestag ou de révoquer son statut de parti politique. La raison invoquée est la soumission tardive des comptes.

    Patrik Köbele, président du DKP, explique : “Ce que l’on tente de faire ici, c’est une interdiction froide d’un parti. Les communistes connaissent bien cela. En 1933, le parti communiste a été interdit par les fascistes, en 1956 par la justice d’Adenauer. Il doit y avoir une grande peur que cela sera fait par voie bureaucratique en 2021.

    Bien sûr, nous chercherons toutes les voies de recours légales. Nous sommes sûrs que cette tentative pour nous bannir échouera.

    La privation du statut de parti serait une tentative de pousser notre Parti à la ruine financière. Cela s’ajoute aux différents scandales visant à ruiner les organisations progressistes en leur retirant leur statut d’organisme à but non lucratif.

    Cette tentative s’inscrit dans le cadre de la criminalisation et de la diffamation croissantes des forces de gauche. Cette tentative s’inscrit dans le cadre de l’instrumentalisation de la pandémie de Corona pour démanteler la démocratie et le bien-être social. Il ne s’agit pas seulement de la campagne électorale des communistes. Nous faisons donc appel à toutes les forces démocratiques pour s’opposer à cette tentative d’interdiction froide d’un parti.

     

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  • Depuis 60 ans, les USA ont été très contrariés par l’exemple de la Révolution cubaine et ils ont constamment appliqué et intensifié un blocus injuste, criminel, cruel, encore durci à présent, dans des conditions de pandémie”

    Miguel Diaz Canel

    #LaCalleEsDeLosRevolucionarios#EliminaElBloqueo #CubaUnida

     

    "Nous défendons avant tout la Révolution” Miguel Diaz-Canel Bermudez", 1er Secrétaire du PC de Cuba, Président de la République de Cuba

    Les États-Unis sont fortement contrariés depuis 60 ans par l’exemple de la Révolution cubaine, a déclaré ce dimanche le Premier secrétaire du Parti communiste de Cuba et président de la République, Miguel Diaz-Canel Bermudez, dans une allocution spéciale au Palais de la Révolution pour donner au peuple des détails sur la dernière provocation orchestrée par des groupes contre-révolutionnaires.
    Le chef de l’État a commencé son discours par des salutations révolutionnaires à tout notre peuple, et a déclaré : « Malheureusement, nous devons interrompre nos journées de dimanche, que toutes nos familles prennent pour se reposer et se détendre, pour vous informer et partager avec vous un ensemble d’éléments sur les événements qui se sont produits aujourd’hui, qui ont à voir avec tout un niveau de provocation systématique et intensifiée orchestrée par la contre-révolution ces jours-ci. »
    « Quel est le contexte de la situation que nous vivons ? », a-t-il demandé.
    « Nous avons été honnêtes, nous avons été ouverts, nous avons été clairs, et à tout moment nous avons expliqué à notre peuple les complexités de l’époque actuelle.
    « Je me souviens qu’il y a plus d’un an et demi, au début du second semestre de 2019, nous avons dû expliquer que nous nous dirigions vers une conjoncture difficile, et nous avons utilisé ce terme, qui a ensuite été repris comme faisant partie de l’humeur populaire, parce que nous sommes restés à cette conjoncture pendant longtemps… de tous les signaux qui étaient donnés par le gouvernement des États-Unis, dirigé par l’administration Trump en ce qui concerne Cuba. »


    Le président a rappelé que tout un ensemble de mesures restrictives du blocus a commencé à s’intensifier ; traque financière, traque énergétique, dans le but d’asphyxier l’économie de notre pays.
    Diaz-Canel a dénoncé leur volonté de provoquer une explosion sociale massive à Cuba, à laquelle contribuent toute cette propagande et toutes ces constructions idéologiques qu’ils ont menées pour appeler à des interventions dites humanitaires, qui finissent en interventions et ingérences militaires, qui écrasent les droits et la souveraineté, l’indépendance de tous les peuples.
    Cette succession d’actions hostiles a continué, a-t-il dit. « Puis sont venues les 243 mesures que nous connaissons tous. Et dans les derniers jours de cette administration, il a été décidé d’inclure Cuba sur la liste des pays parrainant le terrorisme. »
    Il a réaffirmé qu’il s’agit « d’une liste totalement fallacieuse, illégitime et unilatérale, que les États-Unis dressent parce qu’ils se croient la puissance qui domine le monde, les empereurs de ce monde ».
    Il a souligné que, malheureusement, en raison du manque de dignité d’un groupe d’institutions internationales et aussi d’une partie importante de certains pays, beaucoup d’entre eux se soumettent à toutes ces mesures et à toutes ces actions à la fois.
    « Il faut reconnaître que d’autres ne permettent pas qu’on les leur impose, mais ils sont également limités par la portée extraterritoriale de ces mesures. »
    « Et cela a aggravé toutes ces limitations, toutes ces restrictions, ce qui a surtout signifié que les principales sources de revenus en devises du pays ont été immédiatement coupées : je parle du tourisme, je parle des voyages des Cubains et des Étasuniens dans notre pays, des envois d’argent que les familles cubaines attendent tant de leurs proches aux États-Unis. »
    Le président cubain a également dénoncé un plan énorme destiné à discréditer les brigades médicales cubaines, et cette coopération médicale, en plus de la collaboration solidaire apportée par Cuba, qui a également apporté une partie importante de devises étrangères, et tout cela provoque une situation de pénurie dans le pays : « Pénurie de nourriture, pénurie de médicaments, pénurie de matières premières et d’intrants pour pouvoir développer notre processus économique et productif, qui en même temps taxe les exportations et les approvisionnements pour la population ; donc ici deux éléments importants sont coupés : la capacité d’exporter et de recevoir des devises pour importer et investir, et la capacité des processus productifs pour pouvoir créer tout une série de biens et de services pour notre population. »
    Il a souligné que le pays « avait des limites en matière de carburant, des limites en matière de pièces de rechange, et tout cela a provoqué un groupe d’insatisfactions, a augmenté les problèmes accumulés que nous n’avons pas été en mesure de résoudre et qui dataient de la période spéciale, et à tout cela s’est ajoutée une féroce campagne médiatique de discrédit dans le cadre de la soi-disant guerre non conventionnelle, qui tente, d’une part, de briser l’unité entre le Parti, le Gouvernement, l’État et le peuple, qui tente de dépeindre le Gouvernement comme insuffisant, incapable d’assurer le bien-être du peuple cubain, comme veut le faire croire le gouvernement des États-Unis, qui se dit « très préoccupé par le sort du peuple » auquel il impose un blocus injuste, lui indiquant que c’est ainsi qu’il faut espérer le développement et le progrès d’un pays comme le nôtre.
    « Ce sont les habituelles recettes hypocrites et les discours de double standard, que nous connaissons très bien à travers l’histoire des États-Unis envers Cuba. Nous savons comment ils sont intervenus dans notre pays, comment ils se sont approprié notre Île, comment ils ont maintenu une domination sur notre Île pendant la période pseudo-républicaine et comment ces intérêts ont été durement touchés par la Révolution cubaine triomphante. »
    « Et depuis 60 ans, ils ont été très contrariés par l’exemple de la Révolution cubaine et ils ont constamment appliqué et intensifié un blocus injuste, criminel, cruel, encore durci à présent, dans des conditions de pandémie. C’est là que réside la perversité manifeste, la méchanceté de toutes ces intentions : blocus et actions restrictives, qu’ils n’ont jamais entrepris contre aucun autre pays, pas même contre ceux qu’ils considèrent comme leurs principaux ennemis.
    « Par conséquent, il s’est agi d’un travail et d’une politique de méchanceté contre une petite île qui n’aspire qu’à défendre son indépendance, sa souveraineté et à construire, avec autodétermination, sa conformément aux principes que plus de 86% ont approuvés et soutenus dans l’exercice large et démocratique que nous avons tenu pour adopter l’actuelle Constitution de la République de Cuba.
    « Et au milieu de ces conditions la pandémie s’est déclarée, une pandémie qui n’a pas seulement touché Cuba, une pandémie qui a touché le monde entier, une pandémie qui a aussi touché les États-Unis, qui a touché les pays riches. Il faut dire que dans un premier temps les États-Unis et ces pays riches n’avaient pas la capacité de faire face aux effets de cette pandémie.
    « Et dans beaucoup de ces pays du premier monde, beaucoup plus riches, les systèmes de santé se sont effondrés, les services de soins intensifs se sont effondrés. Les pauvres ont été défavorisés, car il n’existe pas de politiques publiques orientées vers le peuple pour son salut.
    Il a ajouté que dans de nombreux cas, les pays du nord et les pays riches affichent des résultats bien pires que ceux de Cuba dans la lutte contre la pandémie.
    « Nous avons été touchés par cette pandémie et, au milieu de toutes ces restrictions, avec les réserves que le pays a créées, avec le peu que nous avions dans le pays, avec le peu que nous avons pu acquérir au cours de cette dure année et demie, nous avons pu faire face à tous ces défis et à toutes ces difficultés.
    « Et nous l’avons fait avec courage, nous l’avons fait sans baisser les bras et, surtout, nous l’avons fait en partageant entre nous tous le peu que nous avons, et nous ne l’avons pas seulement partagé à Cuba, nous l’avons partagé avec le monde, car il y a l’exemple des brigades internationalistes Henry Reeve, qui sont allées dans des endroits durement touchés par la pandémie.
    « Et donc nous avons progressé, nous avons contrôlé les épidémies et les résurgences, grâce à l’énorme capacité de sacrifice de notre peuple, de nos scientifiques, de notre personnel de santé, de presque tout le pays impliqué dans cet effort.
    Diaz-Canel a souligné que cinq candidats vaccins ont été mis au point, dont l’un est déjà reconnu comme un vaccin, qui est le premier vaccin en Amérique latine contre la COVID-19. « Cuba est déjà en train de vacciner sa population, et c’est un processus qui prend du temps. Les vaccins doivent être produits, mais nous avons actuellement l’une des zones de vaccination les plus élevées au monde et, en quelques semaines, nous avons atteint plus de 20 % de la population totale vaccinée », a-t-il signalé.
    Ces derniers mois, a-t-il rappelé, des souches plus agressives ont commencé à apparaître, entraînant une transmission accrue de la maladie, et au milieu de cette situation, un autre groupe de complications commence à apparaître.
    « Tout d’abord, les cas se produisent avec une rapidité et une accumulation qui dépassent les capacités que nous avons pu créer pour nous occuper de ces cas dans les institutions publiques. En revanche, nous avons dû ouvrir des capacités dans d’autres centres », a-t-il précisé.
    En ce sens, il a déclaré que l’ouverture d’un plus grand nombre de centres, qui doivent bénéficier d’une priorité énergétique – au milieu de l’accumulation des problèmes de production d’électricité, qui ont entraîné de plus graves problèmes – a augmenté le nombre de circuits que nous devons protéger pour pouvoir nous occuper de ces patients.
    Comme nous avons davantage de patients, a-t-il poursuivi, le stock de médicaments s’épuise également et les moyens de les acquérir sont très difficiles ; et au milieu de cette situation, nous continuons avec volonté, nous continuons à penser à tout, à travailler pour tout le monde.
    « Maintenant, nous avons dû recourir à l’expérience de l’hospitalisation à domicile en raison du manque de capacité d’un groupe de provinces, et nous avons dû appeler les familles à participer de manière plus directe, plus responsable. On ne se lasse pas d’admirer la capacité de résistance créative de notre peuple.
    Avec ces valeurs, a-t-il dit, si nous les accompagnons avec responsabilité, dans les plus brefs délais, avec la vaccination, en respectant les mesures sanitaires indispensables, nous sortirons plus tôt que tard de ce pic pandémique, qui n’est pas seulement un cas cubain. Cuba a réussi à la repousser avec tout ce que nous avons fait, et nous la surmonterons également.
    Ensuite, de manière très lâche, subtile, opportuniste et perverse, en se basant sur les situations les plus compliquées que nous avons connues dans des provinces comme Matanzas et Ciego de Avila, ceux qui ont toujours soutenu le blocus, ceux qui ont servi de mercenaires, de laquais de l’empire yankee, commencent à apparaître avec des doctrines d’intervention humanitaire, de couloir humanitaire, pour renforcer l’opinion selon laquelle le gouvernement cubain n’est pas capable de sortir de cette situation, comme s’ils étaient si intéressés par le bien-être et la santé de notre peuple, a souligné le président.
    « S’ils veulent faire un geste pour Cuba, s’ils veulent vraiment se préoccuper du peuple, s’ils veulent résoudre les problèmes de Cuba : ils n’ont qu’à lever le blocus et nous verrons bien comment cela se passera. Pourquoi ne le font-ils pas ? Pourquoi n’ont-ils pas le courage de lever le blocus. Sur quelle base légale, morale s’appuie un gouvernement étranger pour appliquer cette politique à un petit pays, et dans des situations aussi défavorables ? N’est-ce pas un génocide ? »
    Ils brandissent, a-t-il dénoncé, des arguments selon lesquels nous sommes une dictature, « une dictature qui se soucie de donner la santé à toute sa population, qui essaie de rechercher le bien-être pour tous, qui au milieu de cette situation est capable de mener des politiques publiques, qui aspire à l’immunisation avec un vaccin cubain, parce que nous savions que personne n’allait nous en vendre, parce que nous n’avions pas d’argent pour l’acheter », a-t-il dit.
    « Quelle étrange dictature ! », s’est-il exclamé. Maintenant, ils crient que nous sommes des assassins…Où sont donc les personnes assassinées à Cuba, où sont les personnes disparues à Cuba, pourquoi les autres pays qui ont souffert de ces pics pandémiques n’ont pas été attaqués dans la presse et n’ont pas bénéficié d’une intervention humanitaire comme solution, ni n’ont été soumis à ces campagnes de discrédit comme nous l’avons été ? », s’est exclamé le président Diaz-Canel.
    « Je crois que la vie, l’histoire, les faits montrent ce qui se cache derrière tout cela. Leur but est de nous asphyxier et d’en finir avec la Révolution, et pour ce faire ils essaient de décourager notre peuple, de confondre notre peuple. Et lorsque les gens sont dans des conditions difficiles, des événements comme ceux que nous avons vécus à San Antonio de los Baños se produisent. »
    À propos des événements dans cette région, le président a expliqué :
    « Qui a constitué ce groupe ? Il était composé de gens du peuple, qui ont des besoins, qui vivent une partie de ces pénuries ; il était composé de gens révolutionnaires confus ou de gens qui n’ont pas tous les arguments, ou qui expriment aussi ces mécontentements, mais ils le faisaient d’une manière différente, parce qu’ils cherchaient des arguments, une explication.
    « Mais cette manifestation était dirigée par un noyau de manipulateurs qui se prêtent aux desseins des campagnes SOS Matanzas ou SOS Cuba, ou d’un soi-disant concert de casseroles, qu’ils préparent depuis plusieurs jours, afin que dans plusieurs villes cubaines il y ait des manifestations ou des troubles sociaux de ce genre. C’est un acte criminel, à un moment où les gens devraient être chez eux, pour se protéger. »
    Les révolutionnaires de San Antonio de los Baños, a reconnu Díaz-Canel, les autorités de la province, un groupe de personnes de la direction du pays, nous nous sommes présentés là-bas, nous avons affronté les contre-révolutionnaires et nous avons parlé aux révolutionnaires, ou à ceux qui demandaient des explications, pour montrer que la rue appartient aux révolutionnaires.
    Il a souligné que nous savons qu’il existe d’autres groupes de personnes dans certaines rues ou places, dans d’autres villes du pays, où ils se sont rassemblés, également mus par des objectifs aussi malsains. « Je donne cette information, également pour ratifier qu’à Cuba, les rues appartiennent aux révolutionnaires, que l’État, le gouvernement révolutionnaire, guidé par le Parti, affiche sa la volonté politique de discuter, d’argumenter et de participer avec le peuple à la solution des problèmes, mais en reconnaissant quelle est la cause réelle de nos problèmes, sans nous laisser confondre. »
    « Ceux qui encouragent les manifestations ne veulent pas que Cuba soit en bonne santé, a-t-il souligné. Rappelez-vous que leur modèle est néolibéral, c’est la privatisation de la santé, des services médicaux, de l’éducation, c’est le sauve qui peut, que seuls ceux qui ont de l’argent puissent se faire soigner », a-t-il souligné.
    « Nous n’allons pas renoncer à notre souveraineté, ni à l’indépendance du peuple, ni à la liberté de cette nation. Nous sommes nombreux dans cette ville à être prêts à donner notre vie et ce n’est pas un slogan, c’est une conviction. Ils devront marcher sur nos cadavres s’ils veulent affronter la Révolution, et nous sommes prêts à tout et nous serons dans les rues pour nous battre.
    « Nous savons que de tels incidents sont orchestrés dans les rues de La Havane et que des masses de révolutionnaires affrontent les éléments contre-révolutionnaires. Nous séparons les révolutionnaires confus, nous séparons le peuple cubain qui peut avoir certaines préoccupations, mais nous n’allons pas permettre à un contre-révolutionnaire, à un mercenaire, de provoquer une déstabilisation au sein de notre peuple.
    « C’est pourquoi nous appelons tous les révolutionnaires de notre pays, tous les communistes, à descendre dans la rue dans tous les endroits où ces provocations vont avoir lieu aujourd’hui, à partir de maintenant et pendant tous ces jours », a-t-il déclaré.
    « Comme je l’ai signalé dans le discours de clôture du Congrès du Parti, nous, les révolutionnaires, défendons avant tout la Révolution, les communistes, et avec cette conviction, nous sommes déjà dans la rue, nous ne laisserons personne manipuler notre situation, et nous ne laisserons personne défendre un plan qui ne soit pas cubain, qui ne soit pas pour le bien-être des Cubains et qui soit annexionniste. C’est ce que nous appelons les révolutionnaires et les communistes de ce pays à faire », a-t-il conclu.

    sources: 

    http://fr.granma.cu/cuba/2021-07-12/nous-defendons-avant-tout-la-revolution

    https://www.initiative-communiste.fr/articles/international/depuis-60-ans-les-usa-ont-ete-tres-contraries-par-lexemple-de-la-revolution-cubaine-et-ils-ont-constamment-applique-et-intensifie-un-blocus-injuste-criminel-cruel-encore-durci-a-present-dans/

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