• Ménez-Hom. Une montée pour la paix, mardi 6 août (LT.fr-31/07/19)Lors d’une précédente édition, un missile en carton en signe de désapprobation avait été monté jusqu’au Menez Hom

    Le 6 août 1945, la première bombe atomique frappait la ville d’Hiroshima, au Japon. Bilan : 80 000 morts en une fraction de seconde. Une puissance de feu décriée par le collectif finistérien pour l’interdiction des armes nucléaires (Cian 29). Mardi 6 août, il invite à un rassemblement au Ménez-Hom pour réclamer l’arrêt des bombes nucléaires. « Ni en Presqu’île de Crozon, ni dans la rade de Brest, ni ailleurs », souligne le collectif. 

    Le rendez-vous est fixé à 10 h, près de la chapelle de Sainte-Marie du Ménez-Hom, à Plomodiern (29). Une montée pour la paix sera organisée. Au sommet, une prise de parole aura lieu vers 11 h avant un pique-nique et des animations musicales sur des thèmes pacifistes. Une façon d’honorer la mémoire des victimes des bombardements d’Hiroshima et Nagasaki, il y a 74 ans.

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Au Ménez-Hom, une montée de la Paix, mardi, à la mémoire d’Hiroshima (OF.fr-04/08/19-14h31)Les explosions à Hiroshima et à Nagasaki ont eu lieu les 6 et 9 août 1945.

     

    L’humanité va célébrer, cette semaine, les anniversaires tragiques des premiers bombardements atomiques des 6 et 9 août 1945, qui ont détruit les villes japonsaises d’Hiroshima puis de Nagasaki, provoquant des centaines de milliers de morts et accélérant la capitulation du Japon, et ouvrant la voie à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

    « Mardi 6 août, est le jour anniversaire du bombardement d’Hiroshima [le 6 août 1945, NDLR], rappelle Roland de Penanros, pour le Collectif finistérien pour l’interdiction des armes nucléaires (Cian 29). Avec celui de Nagasaki trois jours plus tard, le bombardement de cette ville japonaise [ayant causé la mort de 140 000 personnes] a fait la preuve de la barbarie de l’usage des bombes atomiques. »

    Plus jamais une seule bombe nucléaire !

    Initié par le mouvement de la Paix de Cornouaille et l’Université européenne de la Paix, le Cian 29 regroupe une quinzaine d’associations et organisations syndicales et politiques du département du Finistère. Le collectif pacifiste et anti-nucléaire invite à une montée de la paix du Menez-Hom, mardi 6 août.

    « Ni en presqu’île de Crozon, ni en rade de Brest, ni ailleurs, [n’acceptons] plus une seule bombe nucléaire, martèle le collectif. Exigeons que la France signe le traité d’interdiction des armes nucléaires voté le 7 juillet 2017 à l’Organisation des Nations Unies (Onu). Tels sont les messages que clameront à son sommet les marcheurs pour la paix du Menez Hom. » 

    Rendez-vous est donné à 10 h, mardi 6 août, à la stèle de la Résistance face à la chapelle de Sainte-Marie du Menez-Hom, pour le départ de la montée de la Paix. À 11 h, rassemblement et prise de paroles au sommet. À 12 h 30, pique-nique partagé, animations, etc.

    Au Ménez-Hom, une montée de la Paix, mardi, à la mémoire d’Hiroshima (OF.fr-04/08/19-14h31)La chapelle Sainte-Marie du Menez-Hom.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Brest-Armes nucléaires. Action de sensibilisation avant le Bout du monde (LT.fr-02/08/19-15h50)Comme l’an dernier, les membres du Cian 29 ont interpellé les festivaliers en partance pour le Bout du Monde au port de commerce.

    Une dizaine de membres du Collectif finistérien pour l’interdiction des armes nucléaires (Cian 29) ont mené une action d’information et de sensibilisation, ce vendredi, auprès des festivaliers embarquant pour le festival du Bout du monde.

    L’occasion était « trop belle » pour les membres du collectif. Toute la journée de ce vendredi, au gré des navettes embarquant ceux des festivaliers du festival du Bout du monde ayant fait le choix de rallier la Presqu’île en bateau au départ du port de Brest, les militants du Cian 29 ont mené une opération de sensibilisation et d’information comme ils en ont l’habitude. Mais comme aux Vieilles Charrues, c’est un public jeune qui était ici ciblé. « Les Français sont massivement favorables à l’interdiction et l’élimination complète des armes nucléaires, comme l’a montré un sondage de l’Ifop (1) », rappellent Christian Colimard et Rolland Penanros, « et les jeunes peut-être encore plus, mais ils ont aussi besoin qu’on les informe ».

    Anniversaire du bombardement d’Hiroshima et G7 à Brest

    Et c’est bien la concomitance entre la tenue du festival et la présence proche de l’Île-Longue que visait le Cian 29, collectif regroupant une quinzaine d’associations et d’organisations syndicales ou politiques, constitué en janvier 2018. Une date qui ne doit rien au hasard. « Fin 2017, le prix Nobel de la Paix a été attribué à ICAN, campagne internationale pour abolir les armes nucléaires », resituent les deux hommes. « Celle-là même qui avait permis la ratification, quelques mois plus tôt, d’un traité d’interdiction des armes nucléaires par 122 des pays membres de l’ONU ».

    Un traité (le TIAN) que « n’ont bien sûr pas signé la France et tous les autres pays détenteurs de l’arme nucléaire (2) siégeant à l’ONU », poursuit Rolland Penanros. Autant de nations qui s’étaient, pourtant, engagées pour la non-prolifération de l’arme nucléaire et qui sont donc « dans l’illégalité », selon le Cian 29, qui annonce déjà deux autres actions : ce mardi, au sommet du Menez-Hom, à l’occasion de l’anniversaire du bombardement d’Hiroshima, et début septembre, à Brest, à l’occasion du G7 des parlementaires.

    1. Un sondage datant de 2015 a établi que trois quarts des Français (74 %) se déclarent en faveur de la négociation et de la ratification par la France d’un traité d’interdiction et d’élimination complète des armes nucléaires.

    2. Officiellement : la France, le Royaume-Uni, les États-Unis, la Russie, la Chine ; non-officiellement : l’Inde, le Pakistan, Israël et la Corée du nord.

    source: https://www.letelegramme.fr/finistere/brest/armes-nucleaires-action-de-sensibilisation-avant-le-bout-du-monde-02-08-2019-12353003.php

     

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  • Sous influence des lobby de l’armement et de l’OTAN la Commission Européenne multiplie le budget des armes par 22 ! (IC.fr-11/06/19)

    D’après l’étudiante et journaliste Eléonore Hughes, les nouveaux députés européens auront la responsabilité de se prononcer sur une augmentation sans précédent des subventions européennes à l’industrie de l’armement.

    La Commission souhaite consacrer 13 milliards d’euros jusqu’à 2027 pour financer des technologies militaires « de rupture ». Cette politique pose de nombreuses questions sur les exportations futures de ces armes vers les zones de conflit et sur le respect des engagements internationaux de l’Union et de ses Etats membres.

    Elle montre également que les priorités de l’UE ce n’est pas le “développement durable”, l’écologie ou le social… mais la guerre.

    L’ c’est la guerre. le budget d’armement multiplié par 22 das les 6 prochaines années !

    Les industries de l’armement ne se sont jamais aussi bien portées en Europe. Le « Fonds européen pour la défense » pourrait être multiplié par 22 pour la période 2021-2027, pour atteindre 13 milliards d’euros. Et ce, malgré les scandales liés aux exportations d’armes européennes vers des zones de conflits, comme le Yémen.

    Les futurs députés européens seront amenés à valider, ou pas, cette impressionnante explosion budgétaire.

    Ces 13 milliards serviront à poursuivre des recherches sur des « technologies de rupture » militaires, comme les drones ou des armes incendiaires, « dont l’application peut radicalement changer les concepts dans le domaine de la défense et la manière de conduire des opérations de défense ». Et financeront les entreprises fabricantes d’armes pour développer ces projets « pilotes ».
    Une victoire claire des lobbies de l’armement dans la course aux profits.

    Cette multiplication par 22 du budget est en partie liée aux pressions des lobbies des industries de l’armement. Le « Fonds européen pour la défense » a été mis en place en 2016 suite aux recommandations d’un « Groupe de Personnalités », dont au moins sept des seize membres étaient issus de l’industrie de l’armement. Le premier budget du fonds s’élevait à 590 millions pour 2017-2020.

    Elle s’inscrit aussi dans l’exigence posée par les USA à travers l’OTAN que l’europe augmente ses dépenses militaires pour intensifier l’agressivité envers la Russie et la Chine notamment.

    La validation de ce budget sera bientôt devant les nouveaux élus au parlement qui seront amenés à se prononcer sur son montant. Deux possibilités s’ouvrent aux parlementaires : soit ils finalisent cette proposition de la Commission et votent l’augmentation budgétaire, soit ils la refusent. S’ils l’acceptent, lors du vote à l’automne prochain, ils n’auront plus la possibilité de le remettre en cause pendant toute la durée du cycle budgétaire (jusqu’en 2027). S’il la refuse, la commission européenne pourra leur représenter, jusqu’à ce qu’ils l’acceptent.

    la commission européenne, arme des lobbies de l’armement

    C’est dans un contexte de pure violation du droit européen et international que le vote des eurodéputés se déroulera sur fond de controverses concernant l’exportation de matériel militaire à des pays accusés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. C’est le cas de la coalition menée par l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis contre les rebelles houthis dans le cadre de la guerre civile au Yémen, que la France approvisionne en armements.

    Pourtant, le Traité sur le commerce des armes (TCA) et la réglementation européenne en la matière interdisent les transferts de matériel militaire, notamment quand il existe des risques de violations graves du droit international humanitaire, ou des risques de déstabilisation régionale.

    La Commission européenne n’a cependant que faire de ses rivières de sang. Elle insiste cependant sur les bénéfices de ce commerce des armes. Prétextant des soit disant avantages pour la croissance européenne et la création d’emplois. Pendant ce temps, la désindustrialisation frappe les secteurs civils mais aussi stratégiques en France. En témoigne la dramatique situation de Alstom General Electric.

    GM 

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  •  Finistère. Un courrier aux 269 maires pour signer l’appel mondial contre les armes nucléaires (OF.fr-6/06/19-19h18)
    L’Île Longue, sur la Presqu’île de Crozon, abrite la base opérationnelle des quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) de la France. Ici, en octobre 2018, lors de la cérémonie en l’honneur de la 500e patrouille d’un SNLE depuis 1972.

     

    Le 17 mai, la Ville de Paris a été la première Française à signer l’appel mondial des villes en faveur du traité d’interdiction des armes nucléaires. Rappelant que « la concentration à l’Île Longue de l’essentiel de notre force nucléaire en fait une cible privilégiée », le Collectif finistérien pour l’interdiction des armes nucléaires (CIAN29) vient d’écrire aux 269 maires du Finistère pour les inviter à imiter la capitale de l’Hexagone en signant cet appel mondial.

    « Le 7 juillet 2017 aux Nations Unies, 122 pays ont voté en faveur de l’adoption du traité d’interdiction des armes nucléaires. La France n’a pas pris part au vote, rappellent Christian Colimard, du Mouvement de la Paix du Sud-Finistère, et Roland de Penanros, de l’Université européenne de la Paix. Le 17 mai 2019, en signant l’appel mondial des villes en faveur de ce traité, Paris est devenue la première ville française à lui apporter son soutien et à appeler notre gouvernement à y adhérer. »

    APPEL DES VILLES

    Une lettre aux 269 maires

    Dans le cadre de la campagne conduite par Ican France [branche française de la Campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires, récipiendaire du Prix Nobel de la paix 2017] pour qu’un maximum de villes s’engagent à la suite de Paris en faveur de ce traité, le Collectif finistérien pour l’interdiction des armes nucléaires (CIAN29), qui regroupe une quinzaine d’associations et d’organisations syndicales et politiques à l’initiative du Mouvement de la paix et de l’Université européenne de la Paix, vient d’adresser une lettre aux maires des 269 communes du département du Finistère.

    Rappelant que « la concentration à l’Île Longue de l’essentiel de notre force nucléaire en fait une cible privilégiée et [que] les populations de tout le département et bien au-delà seraient les premières victimes des effets dévastateurs d’une attaque nucléaire de ce site », le collectif invite les maires « à signer cet appel et participer ainsi, de manière simple, mais directe, à une étape supplémentaire vers l’élimination des armes nucléaires et de la menace que leur utilisation, intentionnelle ou accidentelle, ferait peser sur [leurs] concitoyens et toute l’humanité. »

    Ainsi, le collectif invite les 269 maires du Finistère « à faire entendre la voix des villes et des cités en adhérant à cet appel ».

     

    Vendredi 20 juillet 2018, le sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE) « Le Téméraire », sort du bassin 8 de la base navale de Brest, après dix-neuf mois d’indisponibilité pour entretien et réparations (Iper) et adaptation au missile M51.  

    Le courrier in extenso

    « Parce que les armes nucléaires représentent une menace inacceptable pour les populations à travers le monde, le 7 juillet 2017 aux Nations Unies, 122 États ont voté en faveur de l’adoption du Traité d’interdiction des armes nucléaires. Bien que, selon un sondage récent (sondage Ifop du 4 juillet 2018), les deux tiers des Français y soient favorables, la France n’a pas encore signé ce traité. »

    « Aussi la campagne de signatures engagée par Ican France – la branche française de la Campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires, récipiendaire du Prix Nobel de la paix 2017 – et à laquelle nous vous invitons à vous associer a pour but de recueillir d’ici au 7 juillet 2019, date du deuxième anniversaire du traité, un maximum de signatures de villes appelant le gouvernement à le signer et le ratifier. »

    « Principale cible nationale en cas de conflit nucléaire, Paris est devenue, le 17 mai 2019, la première ville française à souscrire à cet engagement. Cette prise de position forte est un appel vers toutes les villes de France à se saisir de cette possibilité d’agir pour un monde libéré de la menace des armes nucléaires. »

    « Outre les grands centres urbains, la concentration à l’île Longue de l’essentiel de notre force nucléaire en fait une cible privilégiée et ce sont les populations de tout le département et bien au-delà qui seraient les premières victimes des effets dévastateurs d’une attaque nucléaire de ce site. »

    « L’heure n’est cependant pas au catastrophisme, mais à la mise en œuvre d’une solution positive capable de faire progresser, grâce aux localités, la sécurité de notre planète. »

    « Garant de la sécurité de vos concitoyens, en signant cet appel, vous pouvez participer de manière simple, mais directe, à une étape supplémentaire vers l’élimination des armes nucléaires et de la menace que leur utilisation, intentionnelle ou accidentelle, ferait peser sur vos concitoyens et toute l’humanité. Nous vous invitons à faire entendre la voix des villes et des cités en adhérant à cet appel.

    Très cordialement,

    Christian Colimard, Mouvement de la paix du Sud-Finistère et Roland de Penanros, Université européenne de la Paix. »

    source: https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/finistere-un-appel-mondial-des-villes-en-faveur-du-traite-d-interdiction-des-armes-nucleaires-6385703

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  • Trump c'est la guerre-Le Dimanche 11 novembre guerre à la guerre-Manifestation à Paris-Rassemblement pacifiste et internationaliste à Primelin (29)

    Mercredi 31 octobre à la Bourse du Travail de se tenait un meeting du collectif unitaire “ c’est la guerre”, auquel participe le PRCF depuis plusieurs semaines. Ce meeting, riche en interventions diverses et combatives, a permis au PRCF d’appeler à l’action anti-impérialiste et la solidarité avec les camarades brésiliens. Vous trouverez ici la vidéo de l’intervention du PRCF. n’est décidément pas le bienvenu, toutes et tous à la du à Paris, 14h place de la République !

    En Finistère toutes et tous à Primelin -Rassemblement pacifiste et internationaliste à 11 h 45 devant le monument aux morts: guerre à la guerre, réhabilitation des 639 fusillés pour l'exemple de la Grande Guerre. 

     

    Intervention du PRCF au meeting anti-guerre du 31 octobre 2018

     

    Nous tenons d’abord à remercier les organisations du collectif pour la préparation de ce meeting et de la manifestation qui arrive à grands pas.

    Chers camarades,

    Macron a donc invité Trump, le chef de file de l’impérialisme mondial, à Paris le 11 novembre prochain, pour célébrer la grande boucherie impérialiste de 1914-1918. Les impérialistes vont boire du champagne sur les cadavres des 18 millions de morts de leur guerre. « On croit mourir pour la patrie, on meurt pour les industriels » écrivait déjà à l’époque l’écrivain Anatole France.

    Pour nous, communistes, qui sommes nés du refus de la guerre impérialiste, notre présence ici est naturelle.

    À l’heure où l’impérialisme étasunien avec l’OTAN – arme de guerre et d’agression -, l’impérialisme européen avec l’Union européenne – arme de destruction massive des conquêtes sociales et de la souveraineté des peuples -, et l’impérialisme français avec ses interventions armées en Afrique, en Libye, en Syrie… sèment la guerre et la misère aux quatre coins du monde et arrachent des milliers d’enfants, de femmes et d’hommes de chez eux, les empêchant de vivre et travailler dans leurs pays, il est important qu’une manifestation d’ampleur ait lieu à Paris.

    Cette manifestation sera d’abord dirigée contre notre impérialisme car nous n’oublions pas le message de Karl Liebcknecht « L’ennemi principal est dans ton propre pays ». Macron est illégitime, il est belliciste, il casse les conquêtes sociales, Macron et sa caste arrogante et nuisible sont nos ennemis de classe.

    Cette manifestation sera une manifestation anti-impérialiste car on ne défend la qu’en combattant la cause de la guerre : l’impérialisme et son chef de file mondiale, l’impérialisme étasunien. Trump ou Obama, Reagan ou la dynastie Bush… Ces hommes passent, l’impérialisme reste, meurtrier et prédateur. Combattons-le !

    La victoire du fascisme au Brésil, où Bolsonaro n’a vaincu que grâce à la trahison social-démocrate, au soutien du capital, des marchés, des grands propriétaires terriens, de l’ église évangélique et du gouvernement des États-Unis, démontre que le ventre est encore fécond d’où a surgit le monstre.

    En Europe aussi de Kiev à Budapest, de Rome à Varsovie le fascisme relève la tête.

    Notre manifestation sera donc aussi antifasciste et solidaire : de nos camarades révolutionnaires marxistes-léninistes du PCB, des syndicalistes, des progressistes, des militants sincères du PT, des femmes, des LGBT, des travailleurs et du peuple du Brésil.

    Et puisque nous « recevons » si je puis dire, un Américain, je terminerai sur cette citation d’une autre Américaine que vous connaissez, femme, noire, communiste : Angela Davis.

    « En tant que femme noire, ma politique et mon appartenance politique sont liés à la participation et à la lutte pour mon peuple, pour sa libération ; et à la lutte des peuples opprimés partout dans le monde contre l’impérialisme américain. »

    Chers camarades,

    Faisons du 11 novembre une grande journée pour la paix, anti-impérialiste et antifasciste !

    A bas l’impérialisme ! Vive la solidarité internationale !

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    Appel à Manifester contre la venue de Trump à Paris, le dimanche 11 Novembre 2018 :

    Trump, c'est la guerre !

     

    Trump est l'invité d'honneur de Macron aux cérémonies du 11 Novembre 2018. Comment supporter la présence de l’homme politique qui fait la guerre contre tout.e.s ?

    Trump, c’est l'intensification de la « guerre contre le terrorisme » qui a déjà fait des millions de morts. Les réfugié·e·s et les migrant·e·s fuyant ces mêmes guerres voient leurs droits humains niés. En Palestine, en Iraq, en Syrie, au Yémen, au Moyen Orient et en Afrique, l'alliance de Trump et Macron c'est la guerre. Aux USA, des enfants sont emprisonnés et séparés de leurs familles pour le seul « crime » d'être migrants. En France, Macron refuse d'accueillir les réfugié·e·s à bord de l'Aquarius et l'UE impose des 'centres de tri' aux pays frontaliers.

    Cette invitation de Macron renforce l’entente martiale et impériale entre les États Unis, la France et l'Union Européenne toute entière. Trump exige une hausse massive des budgets militaires des pays de l’UE et de l’OTAN. Déjà, Macron a annoncé une augmentation du budget militaire de 30%, alors que les budgets sociaux sont drastiquement réduits. Ce qui se traduit et se traduira nécessairement par une réduction des budgets disponibles pour la santé, l’éducation, la famille, l'accessibilité des logements, c’est-à-dire pour les besoins de la vie !

    Trump, c’est le pire du sexisme, de l'homophobie et de la xénophobie.

    C'est la guerre contre tout.e.s. Il a commis un nombre incalculable de crimes contre les femmes. C’est la discrimination et les violences contre la communauté LGBTQIA+. C’est la haine et les violences contre les personnes racisées, les musulman·e·s et toute minorité visible. Nous rejetons les politiques qui nous divisent !

    Trump c'est la guerre contre notre planète.

    Depuis 2017, il a déjà révoqué le gel sur les autorisations d’extraction du charbon des terres fédérales et indigènes et l'interdiction sur l'exploration et le forage côtier pour le pétrole et le gaz naturel, parmi d’autres crimes contre notre planète. Macron et l'UE valident l'autorisation du glyphosate, le forage pétrolier au large des côtes de la Guyane et les centrales nucléaires vieillissantes.

    Pour les 100 ans de la fin de la première guerre mondiale, Macron commencera par rendre hommage aux maréchaux qui ont envoyé des millions de soldats à l'abattoir. Il associe Trump à l'hommage aux soldats morts, pour finalement organiser un « Forum de Paris sur la Paix ».

    Pour Trump et Macron, la paix c'est la guerre.

    Nous invitons toutes personnes, organisations politiques, syndicales et associatives à se joindre à cet appel et à :

    - participer au meeting « Trump c'est la guerre » qui aura lieu le mercredi 31 octobre à 18h30 à la Bourse du Travail de Paris (85 rue Charlot, Métro République) salle Eugène Hénaff.

    - et venir manifester contre la célébration de la guerre ce 11 novembre, 14h à place de la République.



    Premiers signataires :

    Collectif ni Guerre ni état de guerre, Paris Against Trump, Stop the War Coalition

    Alliance des femmes, Asian Mum's Network, Alhambra Women's Network, Codepink (USA), Progressive Action Global Exchange (PAGE), Refuse Fascism, Southall Black Sisters, Stand up to Trump (UK), Veterans for Peace (USA), Women's March Global (Barcelona, Canada, Connecticut, Londres, Frankfurt, Madrid, Milan, Paris, Sidney), Women United

    ATTAC France, Ensemble, Front Uni des immigrations et des quartiers populaires (FUIQP), Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF), Parti des Indigènes de la République (PIR), Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF), Union Prolétarienne-ML

    Action Antifasciste Paris-Banlieue (AFDA-PB), Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF),Brigade Anti Négrophobie (BAN), Collectif Rosa Parks, Comité Justice pour Adama, Droits Devant ! Fondation Frantz Fanon, Marche des Solidarités,Urgence Notre Police Assassine
    Association France Palestine Solidarité (Paris Sud, Paris 14-6, Val de Marne 94) BDS France Saint-Étienne, BDS France Paris Île de France ; Campagne Unitaire pour la Libération de Georges Abdallah, Enfants de Palestine, Europalestine, Forum Palestine Citoyenneté, Palestine Vaincra/comité anti-impérialiste, Union juive française pour la paix (UJFP)

    Act-Up, Amis de la Maison James Baldwin, Collectif Faty Koumba, Collectif Irrécupérables, Comité de Libération et d’Autonomie Queer (CLAQ), Comité pour l'abolition des dettes illégitimes France (CADTM), Comité des Fêtes, Compagnie Jolie Môme - La Fête à Macron, le Cri Rouge, Castor Mag, les Désobéissants, Groupe Actualité Colombie, LALLAB, Les Glorieuses, Salam For Yémen, STRASS, Union Pacifiste de France, Union syndicale Solidaires, Zone de Solidarité Populaire


    Pour les contacter, vous pouvez écrire à l'adresse suivante : antiguerre@riseup.net
    Pour participer au financement de la mobilisation : https://www.gofundme.com/trump-c039est-la-guerre

    sourcehttps://www.facebook.com/events/1881094551966641/

    document: tract du PRCF

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  • Malgré la guerre au Yémen, la France a livré plus d’1,3 milliard d’euros d’armements à l’Arabie saoudite en 2017 (bastamag.net-4/07/18)

    Avec plus d’un mois de retard par rapport à son obligation légale, le ministère des Armées vient de transmettre aux députés son rapport annuel sur les exportations d’armes de la France. Ils ont pu y découvrir qu’en 2017, alors que les conséquences humanitaires de la guerre au Yémen sont dramatiques, les industriels français ont livré pour plus d’1,3 milliard d’euros d’armements à l’Arabie Saoudite, le pays qui mène la coalition internationale engagée dans ce conflit. Cette coalition est régulièrement accusée d’entraver l’aide aux populations et de bombarder des civils. Mais les Saoudiens restent en 2017 parmi nos cinq meilleurs clients en termes de prise de commandes d’armements (plus de 600 millions d’euros en 2017), derrière les Émirats Arabes Unis (700 millions), eux aussi engagés dans la guerre yéménite.

    Au total, l’année dernière, les livraisons d’armes françaises partout dans le monde se sont élevées à 6,7 milliards d’euros, dont plus de la moitié (51 %) au Proche et Moyen-Orient. Une tendance qui devrait se maintenir puisque la région représente près de 60 % des prises de commandes pour cette année 2018. Si les prises de commande globales auprès des industriels français sont en baisse – une tendance sans doute liée au poids des ventes de Rafales qui ont gonflé les chiffres des années précédentes – elles restent très supérieures au niveau de 2012. Sur la période 2013-2017, la France est devenue le troisième pays vendeur d’armes au monde.

    Des « bombes, torpilles, roquettes, missiles... » pour l’Arabie Saoudite

    En pleine controverse sur les ventes d’armes alimentant la guerre au Yémen, le rapport transmis au Parlement met l’accent sur « la responsabilité de notre politique d’exportation de défense ». Pourtant, le document nous apprend aussi qu’en 2017, le gouvernement a approuvé 174 nouvelles licences d’exportations d’armements vers l’Arabie Saoudite, dont 12 licences d’une valeur de 4 milliards d’euros pour des matériels de la catégorie « bombes, torpilles, roquettes, missiles, autres dispositifs et charges explosifs et matériel et accessoires connexes » [1]. Au Yémen, les bombardements de la coalition saoudienne ont fait des milliers de victimes civiles et des millions de déplacés. D’autres États comme la Norvège ont annoncé le gel de leurs ventes d’armes à l’Arabie Saoudite, tandis que la justice belge vient de suspendre des licences d’exportations wallonnes vers Riyad, notamment en raison des risques de violation du droit international.

    Et le Yémen n’est pas le seul cas qui soulève des questions. L’Égypte, où les ONG dénoncent une répression sanglante et des violations constantes des droits humains, reste l’un des très bons clients de la France, qui a approuvé en 2017 plus de 70 nouvelles licences d’exportation, y compris pour des armes catégorie « calibre supérieur à 20 mm » ou « munitions » [2]. On peut également s’interroger sur les livraisons d’armes à la Chine ou à la Russie, alors même que ces deux États sont censés être placés sous embargo de l’Union européenne.

    Un minimum d’information pour les députés français

    Certes, le rapport précise que les transferts d’armes à des pays sous embargo s’effectue « dans le respect des dérogations prévues ». Mais il ne donne aucune information sur les modalités de ces dérogations. De même, si la rigueur des procédure de contrôle des exportations est mise en avant par le ministère des Armées, le rapport ne permet pas de savoir quel type de matériel a été précisément livré, ni à quoi correspondent les 50 refus notifiés parmi les milliers de licences accordées, ou comment les autorités s’assurent que les armes françaises ne contribuent pas à des violations des droits. La présence d’équipements made in France sur le terrain yéménite – chars Leclerc, Mirages 2000… - contribue à alimenter les inquiétudes des ONG, et de certains députés, qui déplorent de ne pouvoir exercer correctement leur rôle de contrôle des activités de l’exécutif dans ce secteur.

    En avril dernier, Sébastien Nadot (député LREM) a ainsi déposé avec une trentaine d’autres parlementaires une résolution pour demander une commission d’enquête sur les ventes d’armes aux États engagés au Yémen. L’objectif : obtenir les informations qui manquent au rapport annuel fourni par le gouvernement, et déterminer si la France respecte ses engagements internationaux. Notamment le traité sur le commerce des armes, qui interdit les exportations en cas de risque de violation du droit international – un risque qui existe vraisemblablement dans le cas saoudien. À ce jour, la demande de commission d’enquête n’a pas abouti. La ministre des Armées Florence Parly sera auditionnée ce mercredi 4 juillet à l’Assemblée nationale : l’occasion pour les parlementaires d’essayer d’en savoir plus ?

    Anne-Sophie Simpere

    Photo : CC Airwolfhound

    Notes

    [1Les licences d’exportations sont des autorisations d’exporter accordées par l’État français et nécessaires pour toute vente d’armement à l’étranger

    [2Voir le récent rapport de la la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH), le Cairo Institute for Human rights studies (CIHRS), la Ligue des droits de l’homme (LDH) et l’Observatoire des armements : « Égypte : une répression made in France »https://madeinfrance.fidh.org/


    source: https://www.bastamag.net/

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  • Ventes d'armes-Des blindés « made in France » utilisés pour réprimer et assassiner les opposants en Égypte (Bastamag 16/10/18)

    Khaled Hassan, de nationalité américaine et égyptienne, a passé des mois en détention secrète en Égypte. Violé, pendu par les bras jusqu’à ce que ses deux épaules soient disloquées, torturé à l’électricité, Khaled Hassan n’est pas un cas isolé. Depuis le début du printemps arabe, les forces de sécurité égyptiennes se sont distinguées par leur brutalité et leur mépris des droits humains. Les arrestations arbitraires, disparitions forcées et répressions violentes des manifestations sont monnaie courante.

    Cette situation est dénoncée depuis des années par les organisations de défense des droits humains. Le nouveau rapport publié aujourd’hui par Amnesty international accuse la France d’équiper les forces de sécurité égyptiennes responsables de ces abus. Sur la base de l’analyse de plus de 20 heures de vidéos, de plusieurs centaines de photos et supports visuels, l’ONG révèle que des blindés « made in France » sont utilisés dans la répression de manifestations qui ont coûté la vie à plus d’un milliers de civils.

    Des blindés français pour écraser l’opposition

    Sont particulièrement visés les véhicules Sherpa et MIDS de Renault Truck Defense (devenu Arquus, basé à Versailles), une entreprise dont l’implantation industrielle est 100 % française. Ses exportations sont donc soumises à l’autorisation du gouvernement. Le rapport rappelle ainsi que, le 14 août 2013, c’est notamment à partir des blindés Sherpa LS de Renault Truck Defense que les forces de sécurité égyptiennes tirent sur un sit-in de manifestants. Plus de 1000 personnes seront tuées lors de cette seule journée, la plus sanglante de l’histoire récente de l’Egypte ! « Des gens mouraient tout autour de moi, dès le petit matin. J’ai vu des gens touchés à la tête et à la poitrine [...] Les tirs venaient des toits d’immeubles tout autour et des [forces] de sécurité à bord des blindés... », raconte un survivant.

    Protection du palais présidentiel, écrasement des manifestations célébrant les anniversaires du soulèvement du 25 janvier, événements meurtriers ayant suivi l’éviction du président Mohamed Morsi, massacres sur la route de Nasr en 2013… Selon Amnesty, les blindés français ont régulièrement accompagné les vagues de répression brutale en Égypte depuis 2011. Alors même que la France avait provisoirement suspendu ses transferts de matériel militaire au Caire au début du printemps arabe, elle les a rapidement repris et constamment maintenus malgré les avertissements répétés de la société civile sur l’usage de ces armes contre des civils.

    Les autorités françaises dans le déni

    Interrogé par Amnesty, le constructeur des blindés incriminés se retranche derrière une obligation de confidentialité, et renvoie les ONG vers les autorités françaises qui approuvent les exportations. Autorités que l’ONG a alerté à plusieurs reprises, entre 2013 et 2017, sur le risque que les équipements transférés au Caire soient utilisés en violation des droits humains. Quand ces avertissements ne sont pas simplement ignorés, la réponse est toujours la même : les transferts d’armes sont nécessaires pour soutenir l’Égypte dans la lutte contre le terrorisme et la protection des frontières. Au point que depuis 2011, la France est devenu le principal fournisseur d’armements du pays.

    Outre le fait que les risques de violations des droits humains ne sont pas non plus acceptables dans un contexte de lutte contre le terrorisme (voir notre précédent articlesur la situation au Sinaï), les responsables français continuent à affirmer que les matériels exportés sont destinés à la Défense et non au ministère de l’Intérieur, en dépit des preuves accablantes de l’utilisation des blindés Sherpa et MIDS dans le cadre de la répression interne. Dès 2011, l’information que le ministère de la défense égyptien commande des blindés au profit du ministère de l’intérieur est rendue publique dans la presse. Pour Amnesty, « il est inconcevable que le gouvernement français n’ait pas eu connaissance des pratiques des forces de sécurité intérieure en matière de maintien de l’ordre et d’usage excessif de la force. »

    « Le développement et la démocratie, c’est postérieur à la sécurité »

    Mais les preuves en images ne semblent pas troubler les décideurs français. En 2015, Jean-Yves le Drian, alors ministre de la Défense, justifiait ces transferts d’armes en affirmant que « le développement et la démocratie, c’est postérieur à la sécurité ». En 2017, Emmanuel Macron déclarait qu’il n’avait « pas de leçons à donner » à son homologue égyptien sur la question des droits humains.

    « Le signal envoyé aux autorités égyptiennes est qu’elles peuvent agir en toute impunité : ses alliés continueront à lui livrer des armes. Les critiques restent timides »,déplore Hussein Baoumi, chercheur sur l’Égypte pour Amnesty international. Ce désintérêt pour les droits fondamentaux et la vie des manifestants égyptiens est d’autant plus inquiétant que les procédures de contrôle d’exportation des armes par la France sont très opaques. Amnesty en dénonce « l’hyper-centralisation et l’extrême discrétion », regrettant qu’il n’y ait aujourd’hui « aucune obligation de rendre des comptes » dans ce domaine. L’ONG appelle la France a arrêter immédiatement ses transferts d’armes au Caire, et à améliorer la transparence de ses exportations de matériels militaires.

    Anne-Sophie Simpere

    En photo : Véhicule blindé Sherpa LSW photographié derrière des barricades de briques érigées au niveau de l’intersection proche de la faculté de pédagogie de l’université al Azhar, Le Caire, 27 juillet 2013. Le Sherpa LSW a une plaque d’immatriculation de la police.

    Sur le même sujet : 
    - Malgré la guerre au Yémen, la France a livré plus d’1,3 milliard d’euros d’armements à l’Arabie saoudite en 2017
    - Le gouvernement bloque une loi pour sanctionner les ventes d’armes à des pays sous embargo.

    source: https://www.bastamag.net/

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  • NON À L’OTAN ! NON À LA GUERRE ! À BAS L’IMPÉRIALISME !

    Déclaration de soutien au Parti Communiste de Norvège

    Le 25 octobre prochain commencera un exercice à grande échelle de l’OTAN, nommé “Trident Juncture”, prévu de durer jusqu’au 23 novembre.

    Cet exercice, qui doit se dérouler dans l’Atlantique Nord, en Islande et en Norvège, mobilise près de 50,000 soldats, 150 aéronefs, 65 navires et plus de 10,000 véhicules terrestres ! C’est le plus grand exercice de ce genre depuis 2002.

    “Cet exercice réaliste est fondé sur un scénario ayant pour thème une intervention militaire dans le cadre de l’article 5 du traité de l’Atlantique Nord, qui pose le principe de la défense collective.

    […]

    Contribuant à la posture défensive de l’Alliance et planifié de longue date, Trident Juncture 2018 accueillera plusieurs observateurs.”

    (Etat Major des Armées)

    Malgré les déclarations sur la nature “défensive” de l’OTAN, la multiplication de ce genre d’exercice est un échelon supplémentaire dans l’escalade qui mène à la guerre impérialiste !

    Ces déclarations, ces exercices servent à faire accepter la possibilité de la guerre, en affirmant de plus en plus l’éventualité d’une utilisation de l’article 5 de la charte de l’OTAN, qui permet à tous ses pays membres de prendre “aussitôt, individuellement et d’accord avec les autres parties, telle action qu’elle jugera nécessaire, y compris l’emploi de la force armée”. L’histoire nous montre que la formation d’alliances soi-disant “défensives” a toujours été un élément préparatif de grandes guerres impérialistes, ces alliances n’attendant plus que le prétexte pour entrer en guerre !

    Par ailleurs l’exercice Trident Juncture 2018 se déroulera aussi en Suède et en Finlande, qui ne sont pas membres de l’OTAN et donc à priori pas concernés par son fameux article 5 sur la “défense” collective.

    Cet exercice est une provocation de plus contre la Russie, ayant un but affiché de s’entraîner au combat dans des environnements froids et humides, certains exercices se déroulant à moins de 500km de la frontière russe. Cela intervient après de nombreuses autres manœuvres près de diverses frontières russes, après d’innombrables sanctions économiques et provocations politiques, après l’installation de bases de l’OTAN tout autour de la Russie.

    La guerre de l’OTAN contre la Russie, et potentiellement d’autres pays, est en préparation depuis longue date. Une propagande intense est développée pour nous faire accepter l’idée que cette guerre serait dans notre intérêt, travailleurs et membres des couches populaires. Les impérialistes cherchent à nous faire peur en se servant de l’image de Poutine, en le présentant comme un fou doté de l’arme nucléaire dont le monde libre devrait se débarrasser pour sa sécurité. Ils cherchent de cette façon a nous faire accepter la guerre.

    Mais cette guerre ne se prépare que dans l’intérêt des monopoles atlantiques. Elle est le produit naturel de la crise générale du capitalisme arrivé à son stade impérialiste, c’est à dire monopoliste. Le développement des forces productives, des échanges économiques, se heurte aux limites du marché, incapable d’absorber toute la production. Les investissement n’ont plus de débouchés. A cela il faut ajouter les crises des matières premières comme le pétrole et le gaz, mais aussi certains minerais essentiels à des branches entières de l’économie.

    C’est pour ces raisons et nulles autres que les forces de l’OTAN cherchent la guerre : ce sont les monopoles impérialistes qui cherchent de nouveaux marchés, de nouveaux débouchés, de la nouvelle main d’œuvre. Ils cherchent de plus à détruire une partie du capital qu’ils ont amassé, et à gagner le marché de la reconstruction qui suivra la guerre !

    Notre camp n’est pas celui de tel ou tel impérialisme. Refuser la guerre contre la Russie ce n’est pas soutenir Poutine, le gouvernement russe, ni les monopôles russes. Tout à l’opposé, nous soutenons les travailleurs de Russie, en particulier du Parti Communiste Ouvrier de Russie, en lutte aujourd’hui contre la réforme des retraites imposées par le gouvernement et les monopoles du pays, qui détruit l’un des derniers héritages de l’Union Soviétique. Rien ne sépare les intérêts des travailleurs de Russie, de France et des autres pays. Au contraire, ils n’ont aucun intérêt à la guerre préparée par les impérialistes pour le compte des monopôles et avec le sang du peuple !

    Nous n’acceptons pas les comparaisons rhétoriques avec la guerre froide avancée par le camp de l’OTAN, qui cherchent par des analogies fumeuses à semer la confusion dans les consciences, à assimiler les communistes et ceux qui luttent contre la guerre à des partisans du gouvernement russe. Nous combattons également les mensonges de ce dernier, qui cherche à récupérer le prestige de l’Union Soviétique en s’appropriant l’image de ses leaders, en multipliant les déclarations nostalgiques à son sujet tout en attaquant les droits les plus élémentaires des travailleurs, acquis précisément par la construction du socialisme réel.

    Nous dénonçons l’OTAN comme une alliance impérialiste guerrière, nous exigeons la rupture avec l’OTAN, puis sa dissolution !

    La France est le 2e contributeur à l’exercice Trident Juncture, derrière les États-Unis. C’est dans la logique des monopôles français qui ont choisi depuis ces dernières années d’opérer de façon plus agressive contre les travailleurs en France et pour faire avancer leurs intérêts internationalement. Depuis qu’il est au pouvoir, Macron a donc systématiquement renforcé l’implication de l’État français dans l’OTAN, développé les interventions impérialistes.. Toute son action internationale a visé à renforcer la position des monopôles français dans la pyramide impérialiste. Nous ne faisons pas de différence entre les attaques de plus en plus frontales contre les droits des travailleurs, l’intensification de la répression et les graves reculs des droits démocratiques d’un côté, et les manœuvres destinées à faciliter les exportation de capitaux, les cadeaux faits aux monopoles, les interventions impérialistes de l’autre ! Contre les travailleurs et les couches populaires de France ou contre les peuples d’autres pays, nous trouvons le même ennemi, avec les mêmes intérêts : les monopoles français cherchant par tous les moyens à maintenir leurs taux de profits !

    Contrairement à un mythe véhiculé en particulier par les forces estampillées de gauche, y compris soi-disant “radicale”, la France n’est pas un pays impérialiste de seconde zone. C’est un des piliers majeurs du système impérialiste mondial, un système qui oppresse les peuples et asservit les travailleurs, qui est à l’origine des guerres, de la misère, des réfugiés, du chômage de masse, qui génère les crises et met en danger jusqu’à l’existence de l’humanité.

    Nous dénonçons la classe capitaliste comme le réel responsable des provocations impérialistes et des préparatifs à la guerre, tout comme de toutes les attaques contre nos droits ! Nous rappelons que “la guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens”, et que la seule politique de l’État français est la politique des monopoles impérialistes !

    Nous adressons notre soutien internationaliste au Parti Communiste de Norvège (NKP), qui organise aujourd’hui une manifestation contre les exercices Trident Juncture, contre l’OTAN, contre la guerre, et contre l’impérialisme. La lutte de nos camarades est la nôtre car nous avons les mêmes ennemis, les mêmes intérêts et les mêmes buts.

    Le réel ennemi des travailleurs est le système impérialiste. Nous luttons contre les monopôles, pour le renversement du capitalisme par la révolution et l’établissement du pouvoir ouvrier et populaire. Seule la construction du socialisme permettra à la fois de répondre aux besoins sociaux, par la socialisation des moyens de production et la planification de l’économie, tout en œuvrant pour un monde de paix, débarrassé du capitalisme qui génère les crises et la guerre.

    Pour la révolution et la socialisme, organise ta colère !

    Jeunesses communistes du Bas-Rhin, de la Loire, des Bouches-du-Rhône et de Lyon.

    source: http://solidarite-internationale-pcf.fr/2018/10/declaration-de-plusieurs-federation-du-mjcf-en-soutien-au-parti-communiste-de-norvege.html

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