• Pays de Quimperlé-Et pourquoi pas apprendre l’espéranto ? (OF.fr-15/12/2017)

    « Peut-être y a-t-il des Querriennois et des habitants du pays de Quimperlé qui pratiquent déjà l’Espéranto. Je serais heureuse qu’ils me contactent », lance Françoise Noireau.« Peut-être y a-t-il des Querriennois et des habitants du pays de Quimperlé qui pratiquent déjà l’Espéranto. Je serais heureuse qu’ils me contactent », lance Françoise Noireau.

    Certains croient l’espéranto désuet : « Non, grâce à Internet, cette langue connaît une grande expansion », lance Françoise Noireau, une habitante de Querrien, prête à lancer un atelier.

    Cette année, l’Unesco célèbre le centenaire de la mort de Ludwig Zamenhof, le créateur de l’espéranto, qui espérait en faire une langue rapprochant les peuples, tout en préservant leur culture et leur langue propre.

    Si elle est restée marginale, elle est cependant utilisée dans plus de 120 pays dans le monde et parfois même comme langue maternelle.

    Ça a été le cas chez Françoise Noireau. En 1990, alors institutrice dans les Hautes-Alpes, elle découvre un article sur l’espéranto pour la correspondance scolaire.

    Séduite, elle achète une méthode Assimil, et s’y plonge : « Au bout de quelques mois, je téléphonais en espéranto à ma première correspondante en Pologne. J’ai trouvé ça fantastique de pouvoir parler si rapidement. »

    Quelques années après, en 97, elle en fait son projet pédagogique. « J’avais 21 élèves en CM2. Chacun correspondait avec un enfant d’un pays différent, en dehors de l’Europe. Il faisait des exposés sur ce pays. »

    « Pour ma troisième fille, ça a été sa langue maternelle »

    Du coup, elle reçoit des voyageurs dans sa classe et les héberge chez elle, une semaine, deux, voire un mois.

    « On recevait tellement de monde chez nous que l’espéranto est devenu peu à peu la langue de la maison. Pour ma troisième fille, ça a même été sa langue maternelle. On l’utilise aussi dans les festivals, en voyage, ça facilite beaucoup les contacts », poursuit Françoise.

    De fait, ses enfants ont beaucoup voyagé. L’aîné est parti aux Pays-Bas comme volontaire dans une ONG reconnue par l’Unesco et qui promeut l’espéranto. Il y a trouvé sa future épouse, une Thaïlandaise, qui a aussi appris l’espéranto. Sa deuxième fille a travaillé au Vietnam et en Afrique, la troisième part étudier au Quebec.

    « Une langue neutre qui possède une littérature »

    L’association Les Arts nouveaux compte prospecter dès janvier, pour l’ouverture d’un atelier qui sera animé par Françoise.

    « C’est une langue neutre, qui ne s’oppose ni à l’anglais ni aux langues régionales et qui, de plus, possède une vraie littérature, assure la passionnée. Et elle est toute simple. »

    Seulement 16 règles de grammaire, les mots se construisent autour d’un radical commun, par addition de suffixes ou de préfixes, ce qui soulage la mémoire.

    L’écriture est phonétique, et il n’y a pas d’exception. En conjugaison, une seule terminaison pour toutes les personnes, seul le pronom change. Ça s’apprend huit fois plus vite que l’anglais.

    Renseignements : Françoise Noireau au 02 98 09 42 72.

    source: https://www.ouest-france.fr

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