• Plaintes pour harcèlement : Lidl défend sa politique de prévention des risques psychosociaux (LT.fr-27/09/21-19h17)

    Lidl répond aux critiques de la CGC et de la CGT en défendant sa politique de prévention des risques psychosociaux. Lidl répond aux critiques de la CGC et de la CGT en défendant sa politique de prévention des risques psychosociaux. 

    Catherine L. avait déposé plainte contre la direction régionale de Lidl.

    Probablement que oui. Au stade de la procédure, je n’en ai pas connaissance. Un certain nombre de nos collaborateurs ont été placés en garde à vue mi-février puis à nouveau au mois de juillet. Il n’y a pas de poursuite à ce stade. Nos collaborateurs n’ont pas accès au dossier.

    Des mesures sont prises ou vont être prises ?

    Nous sommes engagés depuis une dizaine d’années dans une politique très large de prévention des risques. Des risques liés à nos activités de manutention, facteur de la prévention des autres risques. Des risques psychosociaux, également, à travers une cellule d’écoute anonyme et gratuite et d’accompagnement en cas d’événement grave.

    Nos managers et notre encadrement supérieur sont formés, depuis un an, à identifier des situations de risques psychosociaux. Cela fait suite à des actions de sensibilisations menées depuis plusieurs années.

    «Notre travail, c’est de prévenir le plus possible ces situations»

    Des situations rencontrées à Aix-en-Provence (un salarié avait mis fin à ses jours sur son lieu de travail en 2015) ou en Bretagne relèvent du passé ?

    Nous avons 1 575 supermarchés, nous sommes une collectivité de travail de 45 000 personnes. Nous avons un dialogue social très structuré pour avoir une prévention sur le mode de management de l’entreprise. Mais compte tenu de notre taille, il ne peut pas ne pas y avoir de situations de tensions managériales. Notre travail, c’est de prévenir le plus possible ces situations.

    Les syndicats évoquent une surcharge de travail.

    Nous étions 25 000 en 2012 et sommes passés à 45 000 en 2021 alors que le nombre de supermarchés et de plateformes logistiques n’a pas augmenté. Il n’y a pas une proportionnalité exacte de notre croissance d’activité avec notre croissance d’effectifs mais suffisamment pour voir évoluer notre charge de travail. Un sureffectif en CDI existe dans chaque supermarché pour faire face aux absences imprévues. Nous avons également renforcé l’encadrement, depuis 2015, en rajoutant un à trois adjoints manager dans chacun de nos supermarchés.

     

    Propos recueillis par Jean Le Borgne

    source: https://www.letelegramme.fr/

    « Après le drame de Lamballe, une centaine d’opposants au management de Lidl réunis à Ploumagoar (LT.fr-27/09/21-20h13) Luttes tous azimuts BIEN-ÊTRE, LIBERTÉ, SOLIDARITÉ : TOUS ENSEMBLE ET EN MÊME TEMPS LE 5 OCTOBRE (unitécgt.fr-21/09/21) »
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