• Pleuven. Un hypermarché Leclerc poursuivi pour un accident du travail (OF.fr-3/09/20-20h42)

    Une salariée sans formation s’était gravement blessée en juillet 2015. La société qui gère l’hypermarché Leclerc de Pleuven (Finistère) est mise en cause.Une salariée sans formation s’était gravement blessée en juillet 2015. La société qui gère l’hypermarché Leclerc de Pleuven (Finistère) est mise en cause. 

     

    Une salariée sans formation s’était gravement blessée en utilisant un transpalette. La société qui gère l’hypermarché Leclerc de Pleuven (Finistère) est mise en cause.

    20 juillet 2016. Une étudiante de vingt ans, intérimaire, travaille comme employée de libre-service à l’hypermarché Leclerc de Pleuven (Finistère). Elle y a déjà effectué une mission, l’année précédente, et a utilisé un transpalette électrique. Or son contrat précise qu’elle ne peut utiliser qu’un transpalette manuel.

    Alors qu’elle doit charger une palette de huit cents kilos dans un frigo, elle perd le contrôle de son appareil. Son pied gauche se bloque entre la machine et un poteau. Elle souffre de multiples fractures au pied et a 169 jours d’incapacité totale de travail (ITT). Elle dépose plainte pour blessures involontaires.

    Jugement le 15 octobre

    Elle reproche à son employeur un manque d’information et de formation : « Elle dit avoir été formée rapidement à l’oral par un intérimaire en 2015. N’ayant pas de chaussures de sécurité, elle a travaillé sa première matinée en baskets », note la présidente du tribunal de Quimper, Béatrice Dupuis, devant lequel la société est jugée ce jeudi 3 septembre 2020

    Pour l’inspecteur du travail, « une manœuvre mal maîtrisée est à l’origine de l’accident. Mais une formation aurait pu le limiter. » Le responsable de la société ne reconnaît pas les faits : « Elle a mal apprécié les distances, ce qui peut arriver à n’importe qui. Comme en voiture. » L’assesseure Séverine Debordes rétorque : « Il y a plus de risques quand on n’a pas le permis que quand on l’a. »

    Cette société a été condamnée en 2013 pour pratiques commerciales trompeuses. La procureure Fatou Mano requiert 30 000 € d’amende dont la moitié avec sursis, l’affichage de la décision dans l’entreprise et 5 000 € de contravention.

    L’avocat de l’assureur estime que « l’accident n’aurait pu être évité malgré toutes les formations du monde : le poteau était derrière elle, la cause de l’accident est un manque d’appréciation du recul ». Me Jean-François Moalic, avocat de la société, plaide la relaxe. Jugement le 15 octobre.

    Pierre FONTANIER

    source: https://www.ouest-france.fr/

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