• Ploërmel. 400 manifestants au chevet de la croix (LT27/11/2017)

    300 à 400 personnes ont répondu à l'appel du collectif «Touche pas ma croix», ce dimanche après-midi, à Ploërmel (56). Les bannières, elles, étaient essentiellement celles de partis d'extrême droite.

    La statue de Jean-Paul II, installée à Ploërmel en 2006, va-t-elle perdre sa croix ? Restera-t-elle sur le même site, qui serait privatisé ? Quoi qu'il en soit, l'arrêt du Conseil d'État, ordonnant son retrait, suite à la requête de la Libre Pensée du Morbihan, a offert, hier après-midi, une belle caisse de résonance à l'extrême droite, notamment.

    David Cabas, secrétaire départemental du parti Debout la France, porte-parole de « Touche pas ma croix », satisfait par ailleurs, de la mobilisation, s'en défend, précisant que tous les partis, hormis le PS et les Insoumis, ont été invités à ce rassemblement : « Par ailleurs, dès le début de mon intervention, j'ai appelé à ne pas céder à la récupération politique de cette affaire ». Et de souligner que les Ploërmelais sont également présents, même s'ils sont un peu en retrait.

    « Respecter les différences »

    Parmi les Ploërmelais gravitant aux abords de cette forêt de drapeaux français et bretons (d'ADSAV notamment), une voisine de la statue déclare : « Je ne suis pas pratiquante mais ça ne me gêne pas, cette croix. Au contraire, ça fait même venir des touristes ». Ophélie, 19 ans et Esteban, 18 ans, sont venus de la commune voisine, Augan, et en tant que chrétiens estiment que : « La croix, ça va obligatoirement avec le Pape » et sont aussi là pour défendre l'oeuvre d'art.

    Liliane, 68 ans et Alain, 75 ans, d'Arradon, sont là pour défendre « les valeurs de l'intelligence et du bon sens mais aussi une laïcité qui respecte les différences ».

    Annie, de Sainte-Anne d'Auray, se devait d'être là, dit-elle « car Jean-Paul II, tout comme Charles de Gaulle est ma référence ».

    « Défense du patrimoine »

    Les orateurs, eux, en appellent à la « défense de la culture et du patrimoine de la Bretagne et de la France ». Brieuc Le Quil, président de l'UNI (Union nationale inter-universitaire) invite, pour sa part, à se replonger dans les livres d'histoire. Éric Fordos (Les Patriotes), Marie de Blic (Parti chrétien démocrate) et Gilles Pennelle (FN) - ce dernier estimant que le « Conseil d'État a commis une offense et une agression envers la Bretagne » - insistent sur la nécessité « d'entrer en résistance pour que ce cas ne fasse pas jurisprudence ». David Cabas, lui, précise que si la statue de Jean-Paul II conserve sa croix, il en restera là.

    Le 25 octobre, le Conseil d'État, considérant que cette croix contrevient à la loi de séparation des Églises et de l'État, avait confirmé l'injonction prononcée par le tribunal administratif dans son jugement du 30 avril 2015 et demandé le retrait de la croix, sous six mois.

    source: http://www.letelegramme.fr

    « Lorient-Jeudi 7 décembre-20 h 30-Conférence-débat sur l'avenir de la prise en soins des personnes âgées en perte d'autonomie avec Carole FIAT, Députée France Insoumise« On a tous un bout de réfugié en nous » -par Thomas JACOBI (La Croix-24/11/2017) »
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