• Ploudaniel-La première production finistérienne de masques a démarré (LT.fr-2/09/20-19h)

    Fondée par joël Gourmelon (à droite), la société Protect’me a commencé la production de 15 000-20 000 masques chirurgicaux par jour, la semaine dernière, à Ploudaniel. Fondée par joël Gourmelon (à droite), la société Protect’me a commencé la production de 15 000-20 000 masques chirurgicaux par jour, la semaine dernière, à Ploudaniel.

    Baptisée Protect’me, la première société finistérienne de production de masques sanitaires s’est lancée à Ploudaniel (29). Son fondateur, Joël Gourmelon, y valorise sa fibre locale.

    L’idée a clignoté pendant le confinement. Comme d’autres chefs d’entreprises soucieux de redémarrer au plus tôt leur activité tout en garantissant la sécurité de leurs salariés, Joël Gourmelon devait alors batailler et mettre la main au portefeuille pour acquérir les précieux masques de protection : « C’est monté jusqu’à 1,10 € l’unité jetable », a constaté le patron d’Axel Fermetures (entrées de garage, portails…) et de CAP Stream (centre de congrès, événementiel…)

    Pour ce Plouédernéen, très actif dans l’animation du réseau d’entreprises de son territoire, le lancement d’une unité de production, indépendante des marchés mondiaux, sonnait comme une évidence. Elle a pris forme, la semaine dernière. Dans un bâtiment récemment acquis de la zone de Mescoden, à Ploudaniel, une machine produit 15 000 à 20 000 masques quotidiens, homologués de type 2.

    Doublement de production à court terme

    « Quatre personnes ont été recrutées ». Un début. Le dirigeant de la toute nouvelle société Protect’me - dans laquelle il a investi 400 000 €, hors achat du bâtiment - envisage déjà l’embauche de quatre collaborateurs supplémentaires, à brève échéance, pour doubler la capacité de production. Des modèles pour enfants, de nouvelles couleurs sont en projet.

    Joël Gourmelon ne doute pas de l’existence d’une forte demande. Que ce soit dans le monde de l’entreprise auquel il réserve des commandes directes (*) ou du grand public qui pourra acquérir les pochettes refermables de 10 masques ou les boîtes de 50 unités dans les commerces généraux ou spécialisés.

    Le tissu breton se renforce

    Outre des prix compétitifs pour ces objets devenus de première nécessité, le chef d’entreprise compte séduire en attirant l’attention sur l’aspect régional de sa production : « Ce sont les premiers masques fabriqués dans le Finistère (deux projets d’usines sont à l’étude dans les Côtes-d’Armor, tandis qu’Intermarché modifie sa chaîne de production à Ploërmel pour en fabriquer, NDLR). Cloître imprimeurs (Saint-Thonan) nous fournit les cartons d’emballage et nous privilégions, autant que possible, l’Europe pour la matière première. Le confinement a mis en exergue l’attachement aux circuits courts. Pour les masques aussi, on peut favoriser le local ».

    (*) contact : joel@capstream.fr

    Yann Le Gall

    source: https://www.letelegramme.fr/

    « Les télécoms oubliés du plan de relance ? (LT.fr-3/09/20-6h)Chateaulin-La direction de Marine Harvest confirme la fermeture du site (LT.fr-2/09/20-17h36) »
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    Tags Tags : ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :