• PRCF - INFOLUTTES N°39

    nfo Luttes – Nous sommes tous des Air France : stop à la répression des travailleurs, stop à la régression sociale! – N°39  (27/09/2016)

    NOUS SOMMES TOUS DES AIR-FRANCE

    STOP A LA RÉPRESSION DES TRAVAILLEURS,

    STOP A LA RÉGRESSION SOCIALE !

     

    Tous ensemble, solidaires des , des Goodyears et de tous les travailleurs faisant face à la répression de classe

    Le 27 septembre, à 10H soyons le plus nombreux possible à se rassembler devant le tribunal de grande instance de Bobigny, où sont convoqués 16 camarades d’Air France. Convoqué par une justice de classe qui essayent ainsi – par sa répression – terroriser les travailleurs défendant leur emploi. Car c’est bien ce qui est reproché à ces travailleurs : défendre la compagnie aérienne française, l’emploi en France et des conditions de travail décente.

    Rappelons qu’à ce jour, la direction d’Air France n’a apporté aucune preuve de la culpabilité d’aucun de ces 16 salariés, ce qui ne l’a pas empêchée d’en licencier cinq. Dont un délégué syndical CGT et ce avec la complicité zélée du gouvernement Valls, sa sinistre ministre – porte flingue du MEDEF – ayant autorisé contre l’avis indépendant de l’inspection du travail son licenciement;

    A travers chacun de ces salariés d’Air France, c’est chaque salarié de France qui est visé et qui est menacé. Oui nous sommes tous des Air France, nous sommes tous des Goodyear…

    La régression sociale ne se négocie pas, elle se combat !

    En 2015, Berger et Martinez se sont entretenus sous la houlette du journal « Marianne » avec comme thème : « Ce que nous pourrions faire ensemble ». et à l’ouverture de cette rencontre, la CGT et la CFDT soulignaient de « nombreux points de convergences. » . On aurait pu penser que depuis le congrès de la CGT à Marseille et la non participation de la CFDT au combat contre la loi El Khomri, le syndicalisme rassemblé avait volé en éclat.

    Eh bien ce serait se bercer d’illusions puisque, dimanche 18 septembre 2016, rebelote. Le journal le Monde réunissait dans le cadre du Monde Festival, Philippe Martinez, Laurent Berger et Alexandre Saubot président de l’IUMM et du pôle social du Medef pour échanger sur le thème « de la possibilité, ou non, de mener à bien des réformes en France « en référence aux 4 mois de contestations sur la loi Travail.

    Pour le secrétaire général de la CGT,  « Nous sommes favorables à ce qu’il y ait des réformes, il y en a toujours eu. La question, c’est plutôt: permettent-elles une amélioration de la situation des travailleurs ou à l’inverse une dégradation ?” Or, selon Martinez, les réformes «se traduisent depuis quelque temps par une dégradation des conditions de travail et elles n’ont pas su régler les grandes questions qui nous préoccupent, comme celle du chômage. »

    N’en déplaise au camarade Philippe Martinez, que ce soit des réformes présentées par le gouvernement ou le MEDEF, elles ont été toujours faites en faveur du patronat et il a fallu que les travailleurs luttent pour qu’elles soient améliorées à leur avantage. Concernant le chômage, nous aurions aimé entendre Philippe Martinez rappeler les 65 milliards de cadeaux d’Hollande au grand patronat qui devait en principe créer des emplois et qui en réalité sont allés dans la poche des actionnaires puisque les dividendes ont fait un bon de plus 11 % en 2015.

    Pour M.Saubot du Medef, une réforme est « un changement profond et radical ». Et il a le culot de poursuivre en indiquant, « Nous ne pouvons nous contenter du statut quo, la priorité c’est l’emploi ». Il a certainement gommé de sa mémoire les centaines de milliers de suppressions d’emplois dans l’industrie depuis une décennie et l’allégement de “charges” aux entreprises justement pour créer des emplois.

    Laurent berger quant à lui, veut « une meilleure vision du progrès » bien sûr, pour conduire encore plus les réformes nécessaires au capitalisme . Profit, toujours plus de profit sur le dos de ceux qui créent les richesses à savoir les travailleurs. Et il poursuit pour justifier sa connivence avec le Medef et le gouvernement: « il faut laisser plus de place à la négociation collective, mais au plus près de là où ça se passe » et il rajoute, « évidemment que les rapports sont rudes et que les divergences sont fortes, mais il faut discuter »

    Discuter de quoi ! Des régressions sociales. Rappelons ce que disait notre camarade Henri Krasucki :

    «Rien ne fait plus de mal aux travailleurs que la collaboration de classes. La lutte de classes, au contraire, est la base de l’unité, son motif le plus puissant. C’est pour la mener avec succès en rassemblant l’ensemble des travailleurs que fut fondée la CGT. Or la lutte de classes n’est pas une invention, c’est un fait. Il ne suffit pas de la nier pour qu’elle cesse : renoncer à la mener équivaut pour la classe ouvrière à se livrer pieds et poings liés à l’exploitation et à l’écrasement. » « La régression sociale ne se négocie pas, elle se combat ! » H. Krasucki

    Le comble du comble, pour M. Saubot, « les partenaires sociaux ont une part de responsabilité dans l’incompréhension des réformes (Loi Travail) »Donc, vous les milliers de travailleurs qui depuis 4 mois luttez contre la réforme travail si vous n’avez rien compris à cette réforme c’est la faute à la CGT – FO – FSU – SUD – qui vous l’ont mal expliquée.

    On peut se demander ce que Martinez est allé faire dans cette réunion. Pour le PRCF, dialoguer avec un syndicat « jaune » qui trahit en permanence la classe ouvrière et un représentant du patronat pour qui les réformes doivent uniquement permettre l’enrichissement des grands patrons du CAC 40 et le versement de dividendes aux actionnaires sur le dos des travailleurs c’est perdre son temps. Il vaut mieux aller devant les boites discuter des difficultés que rencontrent les travailleurs et organiser la lutte contre le grand patronat pour la satisfaction des revendications

    Est t-il besoin de rappeler que l’auro-austérité qui ne peut que s’amplifier avec la loi travail et les cadeaux de Valls au MEDEF, n’empêchent ni le chômage, ni la précarité, bien au contraire.Les différentes réformes mises en œuvre pour tous les gouvernements de droite et la fausse gauche on conduit notre pays à sa dissolution dans l’UE capitaliste pilotée par Berlin et ont abouti à la mort du produire en France (industrie, agriculture, pêche…) et à la casse sociale généralisée (salaires, Code du travail, statuts, Sécu, retraites, indemnités de chômage, services publics, finances communales…). Avec l’effondrement des salaires, la disparition des droits des travailleurs et le chômage et la précarité pour le plus grand nombre des travailleurs.

    Nous constatons aujourd’hui à la veille d’élections présidentielles, que cette politique au seul service de la finance a creusé le lit du FN ennemi juré de la CGT et des Communistes et qui demain au pouvoir gouvernera pour la grande finance et comme à Béziers armera  la police municipale pour faire la chasse au faciès.

    Nous, militant(e)s du PRCF, affirmons que l’indispensable FRont Antifasciste, Patriotique, Populaire et écologique (FR.A.P.P.E.) passe par l’union des drapeaux rouge et tricolore pour sortir la France de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme en crise.

    Nous disons également, assez d’illusions sur l’Europe sociale car chaque jour nous constatons que l’UE est conçue pour étrangler les peuples souverains. Prétendre que l’on peut faire « glisser à gauche » l’UE est un mensonge qui sert à désarmer nos résistances.

    JH – Commission Luttes du PRCF


    Quelques exemples des grèves en cours :

    • Grève des facteurs au Havre
    • Grève des ingénieurs de la fonction publique contre le protocole PPCR (Ministère de l’Ecologie, Ministère de l’Agriculture, Ministère de l’Industrie,Ministère de la Défense, Météo France, IGN)
    • Grève des médecins hospitaliers de l’Hôpital Public
    • Grève des piscines de Calais
    • Grève des facteurs de Villenave-d’Ornon
    • Grève au collège Clermont à Pau
    • Grève à l’UFR de Psychologie de Toulouse
    • Grève à la sûreté fret de Roissy
    • Grève chez Biolacq à Lacq
    • Grève au SMUR d’Alençon
    • Grève à l’hôpital d’Abbeville
    • Grève des infirmières libérales de Savoie
    • Grève à l’IDS à Canteleu
    • Grève à la prison d’Amiens
    • Grève à la clinique des Portes du Sud à Vénissieux
    • Grève chez Sol-Pose à Besançon
    • Grève chez Aix en Bus à Aix-en-Provence
    • Grève chez Rectiphase à Pringy
    • Grève au centre hospitalier du Rouvray (Sotteville-lès-Rouen)
    • Grève chez Raynal et Roquelaure à Camaret-sur-Aigues
    • …. N’hésitez pas à faire connaitre vos actions en commentaires !

    INFO SERVICE PUBLIC

    Poste : Paris Jeanne d’Arc / Rive gauche /Patay : 13ème jour de grève
    Ils refusent une nouvelle réorganisation qui prévoit encore 4 suppressions d’emplois, alors que leurs bureaux à caractère social sont déjà en sous-effectifs chroniques, et une réduction des horaires d’ouverture.
    Les grévistes ont rencontré plusieurs fois la direction de Paris Sud, qui refuse de négocier.
    Soutenus par les usagers, au travers d’une pétition qui a recueilli plusieurs centaines de signatures, les collègues sont déterminés à obtenir satisfaction sur leurs revendications :
    Le maintien de tous les emplois
    Le comblement de tous les postes vacants et le remplacement de toutes les absences
    L’intégration de l’agent Contrat Pro en CDI sur le Secteur
    L’ouverture des 3 bureaux de 8h à 19h du lundi au vendredi et de 9h à 13h le samedi
    La sédentarisation des agents caisse et guichet sur leur bureau
    Le mardi 20 septembre, un rassemblement de soutien se tiendra à 12h30, sur le parvis du centre commercial « Italie 2 », place d’Italie.

    Grève nationale des Ingénieurs de l’Etat pour défendre les statuts de la fonction publique

    Les syndicats majoritaires des , IIM, IM, IAE et IMF et IIGN appellaient à la grève le 26 septembre 2016 contre l’application du protocole PPCR : un plan de régression sociale et salariale imposé par le gouvernement avec le soutien de la CFDT et de l’UNSA malgré l’opposition de la majorité des fonctionnaires et de leurs syndicats. Une mobilisation massive a eu lieu devant les portes du ministère de la fonction publique.

    Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis), Les salariés qui exploiteront le tram 11 Express ne bénéficieront pas du statut de cheminot.
    Le tram 11 Express, dont la première rame a été inaugurée hier, sera exploité par Transkeo, une filiale de la de droit privé. La CGT-Cheminots dénonce un « dumping social ».
    « Un moment historique », « une journée révolutionnaire »… La présidente (LR) de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, et les élus locaux présents hier matin à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis) pour la présentation de la première rame du tram 11 Express — un tram-train qui sillonnera la Seine-Saint-Denis dès juillet 2017 — ne tarissaient pas d’éloges à l’égard de cette première ligne ferrée de banlieue à banlieue. Mais pas un mot sur une autre grande première. Cette ligne, qui relève comme les autres du réseau ferré national, sera exploitée par des salariés du privé.
    En fin d’année dernière, la SNCF, qui s’est vu attribuer le marché par le Syndicat des transports d’Ile-de-France (Stif), a créé, via sa filiale , Transkeo pour l’exploiter. Sauf que cette entreprise relève du droit privé et ses futurs salariés ne bénéficient pas du statut de cheminot. « Ils relèvent de la convention collective nationale du ferroviaire comme ceux des entreprises privées du ferroviaire, mais pas de l’accord d’entreprise SNCF, qui est bien plus protecteur. Or, le statut de cheminot, c’est un gage de sécurité et de qualité de service pour les usagers », regrette Dominique Launay, de l’Union interfédérale des transports.
    Le conducteur pourra aussi… vendre des billets
    Contrairement aux conducteurs avec le statut de cheminot, ceux de Transkeo pourront se voir confier d’autres missions que conduire et s’assurer de la sécurité des passagers. Ils pourront également être amenés à effectuer des tâches commerciales, comme la vente de billets.
    La CGT-Cheminots accuse la SNCF d’organiser « sa propre concurrence en misant sur le dumping social et la privatisation de fait d’une desserte ferroviaire qui lui a pourant été confiée ».

    Communiqué de la CGT cheminot de Versaille
    Le syndicat CGT des cheminots de Versailles condamne l’opération de privatisation du réseau, constitué par le lancement de la ligne T11 de Tram-train en Seine-Saint-Denis !
    En effet, alors que l’exploitation de cette ligne nouvelle avait été confié à la SNCF, la direction a décidé d’en confier l’exploitation à sa filiale privée KEOLIS et non à l’Etablissement Public SNCF !
    Nous le dénonçons depuis longtemps, sous le frauduleux prétexte d’ouverture à la concurrence, le gouvernement et la direction de la SNCF organise la privatisation du réseau ferré français par la transformation de notre Monopole public historique, voué à la satisfaction des besoins populaires en matière de transport, en un monopole privé voué à satisfaire la voracité de profit de ces actionnaires !
    La seule véritable « mise en concurrence », est la mise en concurrence des salariés entre eux, pour faire baisser la valeur de leur force de travail, car les agents de KEOLIS sont soumis au droit privé et bénéficient de normes sociales très inférieures à celle des cheminots !
    Ce précédent en appelle d’autres, à commencer par la mise en service du « Tram-train » Massy/Evry, qui va directement phagocyter le réseau ferré existant de la ligne C8 du RER C, en mettant en danger l’emploi cheminot des agents de conduite du dépôt de Versailles Chantiers !
    Le syndicat CGT des cheminots de Versailles, mènera la lutte contre la mise en concurrence des salariés entre eux et pour défendre l’emploi cheminots sur son site !
    LA SEULE VOIE DU SERVICE PUBLIC, C’EST LA VOIE DU MONOPOLE PUBLIC DES TRANSPORTS FERRÉS DE MARCHANDISES ET DE VOYAGEURS, AU SERVICE EXCLUSIF DES BESOINS POPULAIRES, AVEC UN STATUT SOCIAL DE HAUT NIVEAU, GARENT DE LA SÉCURITÉ DES CIRCULATIONS !

    Besançon : les salariés de « Sol-Pose » en grève totale
    Dans les petites entreprises aussi on peut lutter ! Article de l’Est Républicain daté du 13 septembre (et à paraître demain)… d’ores et déjà des discussions sont en cours sur les salaires et les autres revendications.
    Ils travaillent dans l’entreprise depuis 6 à 15 ans, pour le plus ancien et sont en grève pour la première fois, depuis lundi. Les huit employés de Sol-Pose chemin de l’Espérance en ont marre d’être pris pour les vaches à lait, si l’on en croit la mascotte qui les accompagne dans leur piquet (voir photo).
    Hier (mardi 13), ils ont rencontré la CGT pour confirmer ce qu’ils supputaient. Tout n’est pas clair dans leurs contrats. « C’est simple on est embauché comme aides poseurs de sol mais en fait ont réalisé tout ce qu’il y a à faire dans le bâtiment, intérieur comme extérieur et ce en toute autonomie » explique leur porte-parole. « Certains d’entre nous ont un coefficient de 170 sur leur contrat et sont payés au 150. En fait on touche le salaire minimum »
    Et les salariés de Sol-Pose, sans avoir de revendications extravagantes, aimeraient un peu plus de considération sous la forme d’une augmentation substantielle.

    INTERNATIONAL

    Brésil : Une semaine de grève dans le secteur bancaire
    Le Figaro, 13 septembre 2016 :
    La grève des plus de 500.000 employés de banque du Brésil pour réclamer de meilleurs salaires dure depuis déjà une semaine alors que de nouvelles négociations se sont ouvertes mardi entre syndicats et dirigeants de la Fédération nationale des banques. « Un nouveau cycle de négociations a commencé », a indiqué sur son compte Twitter le syndicat des employés de banque de Sao Paulo (Contraf), qui représente 142.000 travailleurs. « Sept jours de grève et la faute est celle des banques. Le secteur qui fait le plus de bénéfices au Brésil veut imposer des pertes à ses travailleurs », dénonce le syndicat dans un communiqué.
    La grève illimitée, qui touche aussi bien les banques privées que publiques de tout le pays, a été lancée après cinq cycles de négociations infructueuses. Les syndicats réclament une augmentation de 14,78% pour compenser l’inflation de 9,57% sur les douze derniers mois et une augmentation réelle des salaires de 5%. Ils veulent aussi que le salaire de base passe de 1.800 réais (498 euros) à 3.940 réais (1.090 euros) ainsi qu’une plus grosse participation aux bénéfices.
    Jusqu’à présent, les patrons de banques n’offrent que 6,5% d’augmentation et une prime de 3.000 réais (830 euros), une proposition que les syndicats ont rejetée.

    Belgique : Environ 500 personnes rassemblées en solidarité avec les travailleurs de Magotteaux à Chaudfontaine
    RTL, 26 juin 2016 :
    Le rassemblement avait été organisé en solidarité avec les 80 travailleurs en chômage économique de l’usine 1 du groupe des fonderies Magotteaux.
    Personnel, famille, pensionnés
    « Il y avait de nombreux membres du personnel venus en famille mais aussi des pensionnés et des habitants de la région », indique Eric Detaille, président de la délégation FGTB chez Magotteaux. « J’ai également aperçu des travailleurs de Bam-Galère, également en difficulté dans leur entreprise. Tout le monde était soudé. »
    « Un message fort de solidarité »
    Avec ce rassemblement un peu plus d’une semaine après l’arrêt de l’activité de l’usine 1, les syndicats ont voulu faire passer « un message fort de solidarité » et sensibiliser les politiques. « Daniel Bacquelaine, ministre des Pensions et bourgmestre de Chaudfontaine, nous a déjà témoigné de son soutien mais il faut des appuis supplémentaires afin de se battre pour l’emploi chez Magotteaux », explique Eric Detaille.
    La crainte d’une fermeture définitive est bien réelle
    Rencontre Une rencontre entre Jean-Claude Marcourt, le ministre wallon de l’Economie, et Sébastien Dossogne, le CEO du groupe Magotteaux, est prévue mercredi prochain. Le syndicat socialiste, qui avait maintenu un piquet de grève devant l’entreprise depuis lundi dernier, continue de protester contre la décision de mettre sous cocon l’usine 1 pour une période de trois mois, car la crainte d’une fermeture définitive est bien réelle.
    « 20% de chances de voir l’activité redémarrer à la fin du mois d’octobre »
    Le site de Vaux-sous-Chèvremont compte également une usine de plaque de broyage et une usine de robinetterie toujours en activité. « Notre espoir pour l’avenir de l’usine 1 est mince », révèle Eric Detaille. « Il n’existe que 20% de chances de voir l’activité redémarrer à la fin du mois d’octobre. Toutefois, en attendant l’éventuelle signature concernant des investissements dans les deux autres usines, nous avons décidé de lever le piquet de grève jusqu’à nouvel ordre. » La direction pointe la crise, le prix des matières premières ou encore le coût du travail en Belgique, par rapport aux autres filiales du groupe et plus précisément celles situées en Thaïlande, pour expliquer sa décision.

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  • PRCF - INFOS LUTTES

    N° 37 septembre 2016

     "soyons réalistes, demandons l'impossible !"

    CHE GUEVARA

     

    Dans le magazine de la CGT « ENSEMBLE » du mois de septembre on peut lire l'entretien de Philippe Martinez. Sur une page, le secrétaire général de la CGT analyse le mouvement contre la loi travail et propose un code du travail du XXIe siècle.

    Quel enseignement pouvons-nous en tirer : tout d’abord, un engagement de la CGT plus ferme dans les luttes avec un vocabulaire qui avait disparu de la bouche des principaux responsables : grève reconductible, rapport de force…, que la CGT semble avoir retrouvé le chemin de la lutte et que dans les faits le syndicalisme rassemblé a, semble-t-il volé en éclat.

    Nous dénonçons par ailleurs, la campagne violemment anti-CGT, digne de la guerre froide de Vichy, contre la CGT ainsi que les poursuites de plus en plus nombreuses contre ses militants (Goodyear, Air france, Martin etc...). L’utilisation des forces de l’ordre contre les manifestants.

    Nous mesurons le chemin parcouru depuis Thibault et les aspects positifs du congrès de Marseille et dans le même temps, nous espérons qu'il se poursuive car, pour renouer totalement avec ce qui fit sa force, la CGT devrait aussi mettre en cause l'UE et travailler à fédérer toutes les luttes...

    Mais aussi, nous faisons le constat à la lecture de cet entretien, que la direction de la CGT et son secrétaire général, refusent de mettre en cause sur le fond l'Union européenne, et l'indifférence de la CES à présenter la loi El Khomri pour ce qu'elle est, un euro- diktat qui s'est traduit par le Jobs Act en Italie et par la loi Preeters en Belgique qui à eu pour résultat : l’impossibilité de faire la jonction avec les camarades espagnols, italiens, belges, portugais, grecs.

    Nous constatons également, que les sept organisations syndicales CGT – FO – FSU – SUD – Solidaire – Unef – UNL - FIDL, ont été dans l’impossibilité de fédérer toutes les luttes ouvrières, enseignants, étudiants, paysans, artisans D'avancer des mots d'ordres offensifs, nationaux, politiques, quand Total menace par ex. de se retirer de France, en exigeant la NATIONALISATION SANS INDEMNITÉS DES RAFFINERIES.

    La dénonciation de la part des mêmes organisations syndicales de la répression anti syndicale se fait sans aucune analyse du processus de fascisation en cours depuis au moins dix ans. Le slogan de la CGT, « porter atteinte à un militant syndical, c’est porter atteinte à toute la CGT » n’est pas juste car, pour nous, militants syndicaux et politiques, porter atteinte à un syndicaliste où à un militant politique c’est porter atteinte à toute la classe ouvrière.  

    La commission Luttes du PRCF propose aux organisations syndicales CGT, FO, FSU, SUD, Solidaire, Unef, UNL et FIDL :  

    - De dénoncer la nature d’euro-dikat de la loi travail, de faire le lien avec les autres contre-réformes bruxelloises : hôpital, collège, lycée, SNCF,EDF…

    -D’organiser un grand débat national dans les entreprises en lien avec les autres luttes sur le calendrier et les formes de lutte, mais aussi sur la plate-forme revendicative entreprise par entreprise. Un grand débat avec les enseignants du primaire et secondaire ainsi qu'avec les professeurs des universités sur les différentes réformes de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur.

    - De faire plus fort sur la mise en accusation du capital, du MEDEF, des grandes fortunes et sur les chiffres de la fraude fiscale, sur le fait que les PME paient pratiquement seules l’impôt sur les sociétés et que la Commission de Bruxelles a crée des centaines de milliards d’euro-papiers qui sont allés aux banques, et par leur intermédiaire, aux capitalistes empruntant à taux négatif, alors que nos salaires et nos pensions régressent.  

    Nous militant(e)es du PRCF militons pour un FRont Antifasciste, Patriotique, Populaire et Ecologique (FRAPPE) et pour les 4 sorties avec notre pétition sur un référendum de sortie progressiste de l’UE, pour l'unité des deux drapeaux, « monde du travail au cœur de la vie nationale » comme le disait le CNR. C’est à la classe ouvrière de diriger la lutte de tout le peuple pour sauver la nation républicaine de la fascisation, de la décomposition et de la régression sociale. 

    Plus que jamais, ils cassent notre pays et nos acquis, bloquons leurs profits.

    Le PRCF et sa commission Luttes appelle les travailleurs de notre pays à amplifier la mobilisation par le biais de réunions d'information et d'assemblées générales car, rappelez vous la loi CPE ( contrat premier embauche), la lutte et la détermination des étudiants et des travailleurs LES ONT MENES A LA VICTOIRE, comme quoi une LOI VOTÉE N'EST PAS ASSURÉE D’ÊTRE APPLIQUÉE.

    Il nous faut donc continuer le combat et durcir les actions, en occupant les usines, les lycées, les universités , en bloquant les entreprises.

    La meilleure défense c’est l’attaque, la grève générale s’impose. Tous ensemble et en même temps nous pouvons gagner ce combat contre la loi « El Khomri » dictée par l'Union Européenne et le MEDEF et pour les  revendications, réduction du temps de travail, égalité des salaires  pour les travailleuses, augmentations des salaires pour tous, LE SMIC à 1800 EUROS, retraite à 60 ans avec possibilité d'un départ anticipé à taux plein dans le cadre du travail pénible, interdiction aux entreprises qui dégagent des profits de licencier leurs salariés etc...

    Et faisons nôtre le slogan du CHE. « soyons réalistes, demandons l'impossible . ».

    La commission Luttes du PRCF

     

    Les grèves en cours

    Grève des bus Transvilles à Valenciennes

    Grève des facteurs au Havre

    Grève à la prison d’Amiens

    Grève à la clinique des Portes du Sud à Vénissieux

    Grève chez Sol-Pose à Besançon

    Grève à la Collectivité Territoriale de Guyane

    Grève à la Maison Départementale des Personnes Handicapées de Guyane

    > > Grève des pompiers du Haut-Rhin

    > > Grève à l’hôpital d’Abbeville

    Grève nationale dans les écoles

    Grève des éboueurs de Dunkerque

    Grève des piscines de Calais

    Grève dans les hôpitaux

    Grève chez Air France

    > > Grève nationale chez Alstom

      
     

    Besançon : les salariés de « Sol-Pose » en grève totale

    Dans les petites entreprises aussi on peut lutter ! Article de l’Est Républicain daté du 13 septembre (et à paraître demain)… d’ores et déjà des discussions sont en cours sur les salaires et les autres revendications.

    Ils travaillent dans l’entreprise depuis 6 à 15 ans, pour le plus ancien et sont en grève pour la première fois, depuis lundi. Les huit employés de Sol-Pose chemin de l’Espérance en ont marre d’être pris pour les vaches à lait, si l’on en croit la mascotte qui les accompagne dans leur piquet (voir photo).

    Hier (mardi 13), ils ont rencontré la CGT pour confirmer ce qu’ils supputaient. Tout n’est pas clair dans leurs contrats. « C’est simple on est embauché comme aides poseurs de sol mais en fait ont réalisé tout ce qu’il y a à faire dans le bâtiment, intérieur comme extérieur et ce en toute autonomie » explique leur porte-parole. « Certains d’entre nous ont un coefficient de 170 sur leur contrat et sont payés au 150. En fait on touche le salaire minimum »

    Et les salariés de Sol-Pose, sans avoir de revendications extravagantes, aimeraient un peu plus de considération sous la forme d’une augmentation substantielle.

    Belfort : Rassemblement de soutien aux ouvriers d’Alstom

    > > L’Est Républicain, 13 septembre 2016 :

    Une manifestation a rassemblé environ 400 personnes hier soir sur la place d’Armes de Belfort, face à l’hôtel de ville.

    Initialement, elle avait été prévue en marge du conseil municipal extraordinaire consacré à la situation d’Alstom que la municipalité avait prévu d’organiser ce lundi. Mais le calendrier a été chamboulé en raison du départ du député-maire pour Paris où il a rencontré, hier soir à Bercy, Christophe Sirugue, secrétaire d’État à l’Industrie, avant de se rendre ce matin chez le PDG d’Alstom, Henri Poupart-Lafarge.

    Organisatrice principale de la manifestation, la CGT n’en a pas moins maintenu son mot d’ordre.

    « On refuse d’entendre parler de reclassement »

    On n’a guère aperçu les banderoles d’autres organisations syndicales, mais celles de Lutte Ouvrière étaient bien visibles. À noter aussi la présence de Martial Bourquin et Maude Clavequin, tous deux PS, mais aussi de Marie-France Cefis, conseillère départementale LR et de Christophe Grudler, son collègue du MoDem.

    Frédéric Demange, délégué CGT chez Alstom, a pris le premier la parole, affirmant l’exigence de son syndicat que le site reste ouvert : « La CGT refuse d’entendre parler de reclassement du personnel, refuse que l’usine devienne un soi-disant site de maintenance et exige que le seul site de production de locomotives de France reste ouvert. La lutte ne fait que commencer », a conclu le syndicaliste. « Ce rassemblement n’est qu’un premier rendez-vous. » Le prochain est prévu un peu avant le conseil municipal de ce mercredi 14 septembre qui s’ouvrira à 20 h.

    Comme l’a ajouté Sabine Verdant, secrétaire générale de l’UDF CGT : « On ne pourra gagner cette bataille que par la mobilisation de tous les salariés et de la population ».

    L’usine FVM Technologies bloquée depuis hier matin à Villers-la-Montagne

    > > Le Républicain Lorrain, 13 septembre 2016 :

    L’usine FVM Technologies de Villers-la-Montagne est bloquée depuis hier matin, 6h. La quasi-totalité des employés (plus de 200) est en grève pour réclamer des garanties à l’unique client, Renault.

    La situation se tend à FVM Technologies, Villers-la-Montagne. L’usine, qui produit des carters d’huile pour automobiles, est en pleine période de redressement judiciaire. Et pointe aujourd’hui du doigt son unique client, Renault, « dont on ne sait pas s’il va nous lâcher, puisqu’on entend qu’il chercherait à trouver des solutions d’approvisionnement en Turquie », expliquent les représentants FO-CGT-CFE-CGC. « On demande donc depuis cet hiver un rendez-vous, pour avoir des engagements concrets, qu’on n’obtient pas. Ils sont là quand il s’agit de prendre l’argent du CICE (Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi Ndlr), c’est-à-dire nos impôts, mais pas pour nous rassurer quant à notre futur. On commence à être à bout. »

    Jean-Louis Jullien, Artur Jorge Ferreira, Benoit Melnyk et leurs collègues ont donc décidé de bloquer le site. Depuis hier matin, 6h, l’entrée est fermée. Et près de 100 % de ceux qui devaient travailler (moins les intérimaires) renforcent le piquet de grève.

    Rendez-vous à Metz ce matin

    Cadres et ouvriers parlent d’une seule voix. « Il n’y aurait plus qu’un seul repreneur, mais la plupart disent qu’il faudrait une séparation avec le groupe Arche pour que ça se concrétise. Dans tous les cas, il y aurait un plan social. Mais ça, ce sera un autre combat qu’on mènera de front, plus tard. Place d’abord à Renault. »

    La direction du constructeur automobile, « qui peut nous proposer un chiffre d’affaires de 18 à 20 M€ par an, ce qui est insuffisant », n’a pas tardé à réagir, puisqu’elle a proposé une réunion aux délégués syndicaux, aux responsables de FVM, aux avocats, etc. Rendez-vous ce matin à 11h30 à l’hôtel Mercure de Metz.

    « La balle est dans leur camp. On veut des garanties, car sans eux, aucune reprise ne se fera. Et si on ne les obtient pas, il se pourrait qu’il y ait un conflit beaucoup plus sérieux. Les employés de l’usine n’ont plus rien à perdre. Et il n’y a rien de pire que des gens qui n’ont plus rien à perdre », prévenait Ralph Blindauer, l’avocat du comité d’entreprise.

    Dans l’attente du résultat de ces très attendus échanges, les salariés ont sorti le ballon de foot, le barbecue, les braseros et les tentes. « On est en fin de période de redressement judiciaire. Il faut que les choses s’accélèrent », soulignaient les salariés après la visite de quelques rares élus locaux, dont le député-maire de Longwy Jean-Marc Fournel.

    « Mais bon, on ne croit plus trop aux belles paroles de nos hommes politiques nationaux, qui nous répètent sans cesse qu’ils n’y peuvent rien. »

    À Paris, des sans-papiers sur le chantier de la grève

    > > L’Humanité, 12 septembre 2016 :

    Vingt-cinq Maliens employés par un sous-traitant du BTP ont cessé le travail mercredi. Ils exigent des papiers et leurs fiches de paie. Un grave accident a déclenché leur lutte.

    Avenue de Breteuil, dans le chic 7e arrondissement parisien, à quelques kilomètres à pied de la tour Eiffel et de l’esplanade des Invalides. Au no 47, des drapeaux CGT sont suspendus sur le grillage d’un bâtiment. « Traite des êtres humains, travail dissimulé, exploitation, ça suffit ! » peut-on lire sur une banderole. En grève, vingt-cinq travailleurs maliens occupent nuit et jour, depuis mercredi matin, la cour d’entrée du chantier de l’entreprise de bâtiment sous-traitante MT Bat-Immeubles. Avec le soutien de la CGT, ils réclament un contrat de travail, des fiches de paie rétroactives et une régularisation de leur situation.

    Un employé s’est grièvement cassé le bras sur son lieu de travail en tombant d’un échafaudage, mardi. La fracture est béante. Ses collègues demandent alors au patron d’appeler au plus vite une ambulance, ce qu’il refuse catégoriquement. « Il voulait l’emmener avec son propre véhicule chez le médecin, témoigne Dabo Sadio, l’un des courageux grévistes. Nous avons refusé et nous avons appelé une ambulance par nos propres moyens. Ce n’est pas normal de ne pas appeler une ambulance ! » Le lendemain matin, sans donner la moindre explication, le patron leur demande de ne plus mettre un pied sur le site.

    De fausses fiches de paie et du liquide

    Depuis ce coup de massue, la lutte a commencé. Tous sans-papiers, les grévistes demandent la reconnaissance de l’accident de travail de leur collègue et dénoncent le travail dissimulé dont ils sont victimes. À l’exception d’une poignée d’entre eux, qui « sont plus ou moins déclarés », selon Marilyne Poulain, de l’union départementale CGT de Paris, ils reçoivent, en guise de bulletin de salaire, de fausses fiches de paie ou des enveloppes blanches qui contiennent du liquide. La somme frauduleuse frôle les 1 200 euros. Six jours sur sept pour le smic horaire, ils s’activent sur le chantier dans des conditions précaires. « On doit attendre des semaines avant d’obtenir un masque ou des gants. Nous devons aussi acheter nous-mêmes les chaussures de sécurité », dénonce Diaby, le chef d’équipe du chantier, qui œuvre depuis deux mois pour la société.

    Derrière la grille, à l’abri des regards, les travailleurs se serrent les coudes sur le piquet de grève, où sont installés des lits de fortune. « Nous sommes plus forts ensemble, ce n’est pas facile mais on est déterminé à aller au bout ! » s’exclame Diaby, qui est arrivé il y a sept ans en France. Pour autant, la lutte n’est pas de tout repos, car le climat est tendu avec l’équipe de sécurité du chantier. Filtrage et inscription systématique de l’identité des personnes à l’entrée, et pas moins de trois agents qui guettent leurs moindres faits et gestes. « Ils nous accompagnent même lorsque nous allons aux toilettes la journée et la nuit, c’est insupportable », rapporte Dabo Sadio.

    Maintenant, la première bataille se déroule sur le plan juridique. Le patron de MT Bat-Immeubles doit reconnaître un lien de subordination avec ses employés. La tâche est épineuse. Sur ce chantier, MT Bat-Immeubles travaille en sous-traitance pour la société donneuse d’ordres Capron, spécialisée dans l’entretien et la rénovation d’immeubles, tandis que le maître d’ouvrage est Covéa, une société française d’assurance mutuelle qui réunit la GMF, Maaf et MMA. Sur le plan pénal, le donneur d’ordres est censé vérifier que son contractant n’effectue pas de travail dissimulé.

    Les militants cégétistes vont s’appuyer sur le rapport de l’inspectrice du travail, qui s’est rendue sur le chantier suite à l’accident de travail mardi dernier. En parallèle, des dossiers de régularisation ont été déposés à la préfecture de Paris, au ministère du Travail et de l’Intérieur. Plus largement, la CGT a réitéré des demandes de discussions auprès des deux ministères au sujet des travailleurs contraints au travail dissimulé. Car, à l’heure actuelle, la circulaire Valls de 2012 bloque la régularisation administrative des employés au noir.

    Mais, déjà, le maître d’ouvrage Covéa met des bâtons dans les roues. Jeudi, l’entreprise a assigné en justice les vingt-cinq employés pour obtenir l’évacuation du site. Les travailleurs risquent d’être expulsés de leur piquet de grève. Cette décision interpelle la cégétiste Marilyne Poulain, pour qui « la société aurait dû être dans une logique de médiation avec les entreprises afin de trouver une issue favorable au conflit social ». Contacté par l’Humanité, le responsable de l’entreprise MT Bat-Immeubles a refusé de communiquer sur la grève.



     

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    PRCF – INFO LUTTES

    N° 35 Août 2016

     

     

    UNE RENTRÉE SOCIALE SOUS LE SIGNE DE LA LUTTE ET DE L'ESPOIR !

     

    Nous sommes à la veille de la rentrée scolaire, mais aussi sociale puisque, déjà les professeurs des collèges annoncent un mouvement de grève et le 15 septembre les organisations syndicales CGT, FO, FSU et Solidaire appellent à redescendre dans la rue contre la loi travail. Comme nous l'avions indiqué dans un précédent article, ce n'est pas parce qu'une loi à été imposée par le 49/3 qu'il n'y à plus rien à faire. Nous, militants et les militantes politiques et syndicaux savons que le rapport de force peut être modifié si les travailleurs se rassemblent pour organiser la lutte contre ce gouvernement qui se dit socialiste mais qui en réalité n'est qu'un supplétif de la grande bourgeoisie au service du grand capital et de l'Union européenne.

    Oui ! Tous ensemble nous pouvons faire reculer Hollande et ses sbires ( Valls, Macron, El Khomri etc...). Tous ensemble nous pouvons imposer aux politiciens qui occupent temporairement l'Élysée et Matignon de mettre en œuvre une autre politique et s'il ne le veulent pas, les renvoyez dans leurs foyers aux prochaines élections.

    Nous n’oublions pas le grand patronat et son syndicat le MEDEF dans cette affaire. Ils portent une grande responsabilités dans la situation ou se trouve depuis des années notre pays. Le patronat et le MEDEF sont responsables du chômage ! Car pour eux c'est un moyen de faire pression sur les salaires et la sécurité de l'emploi. Il sont responsables de centaines et de centaines d'accidents de travail et de suicides au travail. Il sont responsables de la situation ou se trouvent actuellement les agriculteurs de la filière lait qui justement ont engagé la bataille contre la société LACTALIS, Il sont responsables de la crise économique que traverse notre pays car, au lieu de distribuer des milliards d'euros aux actionnaires, ces sommes redistribuées dans la recherche et l'investissement créeraient des milliers d'emplois, permettraient d'augmenter les salaires et relanceraient l'économie de notre pays.

    Nous n'oublions pas L'Union européenne. Cette institution mise en place par les capitalistes pour les capitalistes et penser comme Pierre Laurent Président du Parti de la Gauche européenne (subventionnée par l'UE comme d’ailleurs la CES (Confédération européenne des Syndicats) qu'il est possible de transformer l'UE actuelle en une UE sociale est une illusion et un mensonge.

    Cette rentrée 2016-2017, sera ou ne sera pas le renouveau de ceux qui créent les richesses de notre pays qu'une infime poignée s'accapare. Sera ou ne sera pas une rentrée de luttes sociales pour en finir avec cette politique qui mène de plus en plus de familles dans la misère. Sera ou ne sera pas le retrait de la loi travail, de la mise en œuvre d'une politique sociale et économique tournée vers le peuple.

    Si nous voulons que cette rentrée soit une rentrée d'espoir pour les travailleurs, nous devons nous prendre par la main et organiser la gréve générale avec une grande et unique manifestation à Paris.

    Pour sa part, les militantes et militants du PRCF, mettront toutes leurs forces dans la bataille pour aider les travailleurs à mener le combat libérateurs pour la transformation de la société capitaliste en une société de partage des richesses, en une société socialiste.

    *******

    C'est la grève : agenda des grèves en France

     

    Les grèves en cours

    Grève chez Aigle Azur

    Grève chez Nicot-Gourmet à Saint-Hernin

    Grève chez Raynal et Roquelaure à Camaret-sur-Aigues

    Grève chez Meilleur Contact 65 à Saint-Laurent-de-Neste

    > > Grève dans les piscines de Saint-Etienne

    Les prochaines grèves

    Grève générale en Nouvelle-Calédonie

    Grève des éboueurs privés de Marseille

    Grève au Conseil départemental de Mayotte

    Grève des animateurs du périscolaire

    Grève chez SFR

    Grève dans l’éducation nationale

    • Grève du secteur social et médico-social

      > > Grève générale et nationale le 15 septembre 2016

     

    Le contrat d’Alstom aux États-Unis

    Un succès industriel… mais sans emploi en France !

    « Historique », « contrat du siècle », les superlatifs s’enchaînent depuis samedi pour qualifier le contrat que vient de décrocher Alstom aux États-Unis.

    Nous aimerions nous réjouir à l’unisson et considérer que « ce succès rejaillira sur toute l’économie française » et pouvoir saluer un retour de politique industrielle dans notre pays.

    Qu’en est-il en réalité ?

    Après avoir vendu Péchiney, Arcelor, Alcatel, Lafarge, c’est le démantèlement d’Alstom qui a eu lieu le 2 novembre 2015, avec la vente des activités énergie à Général Electric, vente qualifiée à juste de titre de « scandale d’État ».

    Deux mois après, le géant américain a annoncé qu’il allait supprimer 6 500 postes en Europe en 2016 et 2017 dont 765 en France.

    Aujourd’hui, l’entreprise Alstom est entièrement recentrée sur le transport ferroviaire.
    > Quelles seront les retombées du contrat à hauteur de 1,8 milliard d’euros passé avec la compagnie ferroviaire américaine Amtrak ?

    Alstom fera fabriquer aux Etats-Unis à Hornell le "TGV" américain. Ce site de production assurera aussi la maintenance de ces trains pendant 15 ans avec une option de 15 années supplémentaires. Ce contrat devrait créer 400 emplois dans l’État de New-York, ce qui est une bonne nouvelle pour les citoyens américains.
    > Les sites français d’Alstom sont, quant à eux, dans une situation préoccupante de manque de charge.

    Ce sont donc les actionnaires qui vont bénéficier en premier lieu de cette aubaine. Ainsi, la deuxième place européenne et la troisième place mondiale de la France en termes de hausse des dividendes, derrière les Pays-Bas et la Corée du Sud se voient renforcées (avec déjà une hausse de 11,2 % des dividendes versés au deuxième trimestre avec plus de 35 milliards d’euros…).

    On se trompe si l’on pense que la nécessaire réindustrialisation du pays ne passe que par l’exportation de notre technologie.

    L’argent engrangé doit servir impérativement à développer les capacités humaines ; c’est-à-dire la formation, la qualification, les salaires, l’investissement pour moderniser l’appareil industriel, la recherche et développement.

    Sous peine que le seul profit tiré de cette « affaire du siècle » soit la « fierté » de voir des rames de couleur bleu blanc rouge circuler aux États-Unis...

    Montreuil, le 29 août 2016

    Double grève en vue chez SFR

    La grève du 6 septembre à l’appel de la CGT et la CFE-CGC devrait être suivie d’un arrêt de travail au sein du service de supervision du réseau de Numericable-Completel.

    Une double grève se profile la semaine prochaine chez SFR. A l’arrêt de travail du 6 septembre, à l’appel de la CGT et de la CFE-CGC, devrait venir s’ajouter un autre mouvement social. Du côté de Champs-sur-Marne où l’opérateur y gère encore les activités réseau de Numericable/Completel. Ce mouvement parallèle qui, selon nos informations, devrait avoir lieu dans les jours qui suivront (la date restait à confirmer à l’heure de l’écriture de ces lignes), touchera le NOC, le service de supervision du réseau, de Numericable et Completel. Et plus particulièrement l’ensemble des superviseurs du réseau. Soit 22 personnes sur la cinquantaine qui compose le NOC


    > 400 manifestants à Colombiers contre la politique anti-ouvrière du gouvernement

    > > La Dépêche,

    «On a fait le job», lâche, sur le perron de la mairie de Colomiers (Haute-Garonne), un responsable syndical alors que les orateurs viennent de se succéder au micro.

    La petite phrase exprime la satisfaction, car mobiliser un lundi 29 août, veille de la rentrée scolaire, n’est pas simple, mais elle se garde bien de tout triomphalisme.

    A l’appel des syndicats qui contestent la loi Travail, CGT, FSU et Solidaires (à l’exception de FO), et des organisations de jeunesse, Unef, Fidl et UET, 400 à 500 personnes, selon le décompte de la police ou des organisateurs, se sont retrouvées hier, entre 17 heures et 18 h 30, pour «un contre-meeting» à deux pas du Hall Comminges où se rassemblaient, à peu près au même moment, les socialistes «hollandais» pour leur rentrée.

    Toute la semaine dernière, la localisation exacte du contre-rassemblement a fait l’objet de discussions entre organisateurs et préfecture. Les premiers demandaient le parking du Hall Comminges quand le représentant de l’État souhaitait celui de la mairie, derrière l’édifice.

    L’accord s’est finalement conclu sur la vaste esplanade face à la mairie, à peu de distance de la «bulle» protectrice des ministres, un service de sécurité impressionnant d’environ 500 policiers et gendarmes, selon des sources policières, voulu surtout pour faire face au risque terroriste.

    Les «usurpateurs» du gouvernement

    La mobilisation syndicale, qui a bénéficié de la couverture médiatique des politiques, s’est déroulée sans incident. Cela n’a pas empêché les orateurs de se montrer particulièrement offensifs. CGT en tête. Pour Cédric Caubère, secrétaire général de la CGT 31, il y a, en résumé, deux camps, celui des travailleurs, et celui qui «nie les droits des salariés». Et durant tout son discours, il a tiré à boulets rouges sur le Président de la République, le Premier Ministre et son ministre de l’Économie, cibles favorites, accusés de vouloir reléguer aux oubliettes, par une série de lois, la classe salariale «qui crée la richesse». Hollande, Valls, Macron «produisent quelque chose qui les dépasse», a clamé Cédric Caubère : «l’effacement de la classe laborieuse.» Et ils défendent «un projet politique qui a rompu avec l’ambition d’une transformation sociale», a-t-il martelé avant de lâcher le mort «usurpateurs». Alors que, pour la CGT, il y a une voie à suivre : «la semaine de 32 heures, le SMIC à 2000€, la revalorisation des retraites et des minima sociaux». Et «rien n’arrêtera les aspirations à vivre mieux.» Si le leader de la CGT ne s’est pas avancé sur un terrain proprement politique, Stéphane Borras (Solidaires) et Bernard Dedeban (FSU) ont, eux, demandé aux «forces politiques de se prononcer sur la loi Travail». Surtout, ils ont appelé à la mobilisation. Le prochain rendez-vous est connu : le 15 septembre avec une manifestation à Toulouse. «Et il y aura d’autres initiatives», a promis Bernard Dedeban qui a rappelé que jamais la Haute-Garonne n’avait connu, avec les manifs du printemps, une mobilisation d’une telle durée.

    Les salariés de Meilleur Contact en grève après le CE extraordinaire

    > > La Dépêche,

    > > A l’issue d’un CE extraordinaire et d’une réunion collective avec leur PDG, Nicolas Guyart, les salariés de Meilleur Contact 65, centre d’appels à Saint-Laurent-de-Neste, placé en redressement judiciaire, ont décidé de poursuivre leur grève jusqu’à 17 heures. « Certains salariés partiront avec seulement 500 € d’indemnités de licenciement » déplore Emilie Fourtine, déléguée syndicale.  » « Nous percevrons l’indemnité légale et rien de plus » ajoute Sandrine Bergès, déléguée du personnel.

    > > Tous attendent maintenant beaucoup de la réunion entre les élus et les autorités sur la situation à Meilleur Contact 65 dont le contrat avec Bouygues arrive à échéance le 30 septembre.

    Saint-Hernin : La grève se poursuit chez Nicot-Gourmet

    > > Le Télégramme

    En grève depuis ce mercredi, les salariés de l’usine Nicot-Gourmet, entreprise de plats préparés, basée à Saint-Hernin près de Carhaix (29) ont décidé de poursuivre leur mouvement ce vendredi.

    Les salariés de l’entreprise, placée en redressement judiciaire en avril, réclament des « réponses claires » de la part de la direction du groupe Nicot-Entreprises sur l’avenir du personnel. Le dossier doit être examiné par le tribunal de commerce de Brest, le 27 septembre prochain.

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  • PRCF – INFO LUTTES

     juillet 2016

    PRCF-INFOLUTTES (Juillet 2016)

     

    ACTION MOBILISATION

    pour que le 15 septembre soit une grande journée de Luttes !

     

    C’était il y a dix ans : le contrat de première embauche (CPE) avait suscité trois mois de contestation sociale, avec les jeunes en fer de lance, et de crise politique, jusqu’au retrait du projet par le gouvernement du premier ministre (UMP) Dominique de Villepin. Comme quoi, une loi votée n'est pas une finalité. Même si nous sommes en pleine période estivale il faut mettre à profit cette période de rechargement des « accus » pour continuer à convaincre autour de nous les salariés, les retraités, les jeunes travailleurs et les étudiants opposés à la « loi travail » de tous faire pour que le 15 septembre il y ait une très forte  mobilisation contre cette loi scélérate .

    Le 10 septembre à 12h00, à la fête de l'huma, sur le stand du PRCF nous vous invitons à poursuivre le combat contre la « loi travail » en participant à une rencontre avec des syndicalistes de classe de la CGT, du FSC et avec Stéphane Sirot historien du syndicalisme. Le combat contre la « loi travail » est un moment essentiel de la lutte de classe mais il est inséparable de l'ensemble des revendications à défendre au jour le jour. Car chaque pas gagné compte.

    Surtout, que le combat contre la « loi travail » ne doit pas occulter le quotidien des salariés de notre pays qui ont d'autres revendications à défendre. Ne pas oublier également, que les responsables de la situation de plus en plus catastrophique des travailleurs de toutes les corporations, sont l'Union européenne et la finance au service des riches. La richesse mondiale privée a subi une hausse de 5,2 % sur un an en 2015, contre 7,5 % l'année précédente. De plus, le nombre de millionnaires, qui représente 1 % de la population mondiale, a augmenté de 6 % passant à 18,5 millions. Ce pourcentage pourrait dépasser la barre des 50 % d'ici 2020. En clair, plus on est riche, plus on voit sa fortune croître.

     

    Le PRCF et sa commission luttes appelle les travailleurs de notre pays à amplifier dés la rentrée la mobilisation. Par une participation massive aux manifestations prévues, mais aussi en organisant  des réunions d'information et d'assemblée générales afin que les salariés décident des formes d'actions à mener. De s'approprier l'outil de travail afin de toujours faire monter le rapport de force. »

    « Parce que l'avenir appartient à ceux qui luttent. »

     

    Jo Hernandez 

    Secrétaire national de la commission Luttes du PRCF

                                                                             

                                                                                                                        

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    Les grèves en cours

     

    • Grève chez Air France du 27 juillet au 2 août 2016
    • Grève chez Aigle Azur du 28 juillet au 4 août 2016
    • Grève des facteurs de Pau dès le 20 juillet 2016
    • Grève chez Valéo à Reims depuis le 19 juillet 2016
    • Grève chez Eurovia D.A.L.A depuis le 18 juillet 2016
    • Grève chez Véolia Eau Narbonne depuis le 18 juillet 2016
    • Grève chez Véolia Eau à Carcassonne depuis le 18 juillet 2016
    • Grève à l’hôpital Louis-Pasteur à Chartres dès le 7 juillet 2016
    • Grève dans les piscines de Saint-Etienne pendant l’été 2016
    • Grève au Crédit Agricole de Guadeloupe depuis le 28 juin 2016

     

    Malgré la saison estivale la lutte contre la «loi travail» ne faiblit pas!

     

    Besançon : opération péage gratuit

    contre la loi Travail

    Ma Commune, 25 juillet 2016 :

     Ce samedi 23 juillet 2016, l’intersyndicale du Doubs (CGT, FO, FSU, Solidaires) et le Comité de mobilisation de l’Université de Franche-Comté ont mené une action de péage gratuit à la sortie d’autoroute d’École Valentin contre la loi Travail. Une opération « chaleureusement accueillie » d’après un communiqué des groupes mobilisés.

     Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires du Doubs ainsi que le Comité de mobilisation de l’Université de Franche-Comté ont mené cette action de péage gratuit durant deux deux heures samedi dernier, et ont été soutenus, « généralement à coup de klaxon, par les centaines d’automobilistes de passage » rapporte le communiqué.

    "Cette action fut l’occasion, pour les syndicalistes et les étudiant.e.s toujours mobilisé.e.s de rappeler aux automobilistes qu’après quatre mois de mobilisation, de grève, de blocages et de manifestations, le combat contre la loi Travail n’est toujours pas terminé. » expliquent les acteurs de l’opération

    Ces derniers comptent se rassembler le 15 septembre prochain pour une nouvelle journée de grève et de manifestation.

     

    Lançon-de-Provence : opération péage contre la loi Travail

    La Marseillaise, 22 juillet 2016 :

     

    Un peu après 9h00 ce vendredi 22 juillet, une centaine d’opposants à la loi Travail ont initié une opération péage ouvert sur la station de Lançon-de-Provence. Dans le sens Nord-Sud, les automobilistes ne paient pas le passage contre la remise d’un tract visant à signifier la colère de la CGT, ici rassemblée puisque les Unions départementales du 13, 84, 05 et 04 participent, contre un texte qui réduit les droits des salariés.

    Klaxons et messages encourageants accueillent l’initiative, démontrant la perspicacité du dernier sondage qui affirme que 71% des Français sont hostiles à la loi. L’opération doit durer une partie de la matinée.

     

    Loi Travail : mobilisés pour l’abrogation à Tours

    La Nouvelle République, 21 juillet 2016 :

    Ils ne s’étaient plus rassemblés depuis le 5 juillet dernier. Presque 800 mobilisés ce jour-là. Hier soir, une heure après l’adoption définitive en dernière lecture de la loi Travail, ils ont repris le chemin de la place Anatole-France à Tours, pour réclamer non plus le retrait, mais l’abrogation de la loi El Khomri.

    « Une petite action, selon Éric Sionneau, pour maintenir le cadre unitaire. » Et aussi, dans la perspective de la rentrée et la journée de mobilisation du 15 septembre, annoncer le programme de l’été.

    Vendredi 12 août, distribution de tracts au festival Aucard de Tours ; une semaine plus tard le 19, re-belote au festival Cosmopolite à Artannes ; et le mercredi 31 août, meeting place Anatole-France.

    En guise de devoirs de vacances, chacun a été invité à écrire une carte postale – fournie par l’intersyndicale – à François Hollande. Au recto, sur fond de plage au soleil, on pouvait lire : « Monsieur le Président de la République, je prends mes congés… On se retrouve à la rentrée. »

    Au verso, chacun inscrira ce qu’il voudra. Mais attention, ce n’est pas une lettre au Père Noël.


    Grève à Air France à partir du 27 juillet

    France TV Info, 25 juillet 2016 :

    Une grève dans les transports aériens débute en pleine période estivale, les hôtesses de l’air et steward appellent à cesser le travail à partir de mercredi 27 juillet.

    Comme souvent ce sont les courts et les moyens-courriers qui sont impactés, annonce Julien Bigard en direct depuis l’aéroport d’Orly, 30% de vols annulés contre 10% de vols long-courriers. Même si Air France nous annonce que ce n’est qu’une estimation qui doit être affinée. Les premiers passagers concernés seront avertis à partir de demain par SMS ou par mail s’ils ont donné leurs coordonnées. »

    « On annonce 35% de grévistes à partir de mercredi 27 juillet parmi le personnel aérien, continue le journaliste, car ce sont deux syndicats de steward et d’hôtesse de l’air qui ont déposé le préavis. Le conflit porte sur la durée de l’accord collectif qui régit notamment les salaires. Ce sera donc la première grève à gérer pour le nouveau patron d’Air-France-KLM, Alexandre de Jugnac, arrivé il y a moins d’un mois. »

     

    Boudou : Les travailleurs saisonniers en grève ont obtenu gain de cause

    La Dépêche, 22 juillet 2016 :

    Après 16 jours de négociations, la grève est enfin terminée pour les sept saisonniers espagnols qui demandaient le paiement de leurs heures supplémentaires. Ce vendredi, l’exploitant agricole a versé la somme due. Les travailleurs vont rentrer en Andalousie.

     

    Grève en cours à Valéo, à Reims, 85 emplois menacés

    L’Union, 19 juillet 2016 :

    Une cinquantaine d’employés de Valéo ont entamé un mouvement de gréve dans la nuit du lundi 18 au mardi 19 juillet pour protester contre un plan de restructuration qui menacerait à terme 85 emplois.

    Des drapeaux de la CGT, CFTC et FO flottent devant le site Valéo, à Reims. Depuis minuit, une cinquantaine d’employés tiennent le pilier de gréve. « Le plan de restructuration prévoit 85 emplois en moins sur deux ans, indique Pascal Valladon, secrétaire de la section FO de l’entreprise. Les négociations n’avancent pas. ll y a même eu des régressions sur le montant des indemnités de licenciement !

    L’intersyndicale s’est accordée sur plusieurs revendications : des primes de départs significatives ; que le plan actuel de départs volontaires ne se transforme pas en plan social en 2018 ; des mesures spécifiques et adaptées pour les salariés seniors de l’entreprise.

    Les représentants syndicaux pointent du doigt le site de Skawina, en Pologne, « créé il y a dix ans, quand nous étions encore plus de 1 000 employés ici. Maintenant, une grande partie de notre production a été délocalisée la-bas. On a financé un site qui est en train de nous tuer, déroule Pascal Valladon.

    Une rencontre a eu lieu ce matin entre 9 représentants syndicaux et 2 employés avec la direction du site de Reims. Une autre concertation devrait se tenir cet après-midi aux alentours de 16 h 30.

     

    Un docker CGT condamné à un mois de prison avec sursis

    Libération, 27 juillet 2016 :

    Deux militants CGT, soupçonnés de violences contre des policiers lors de la manifestation nationale du 14 juin contre la loi travail à Paris, ont été relaxés de ces faits mercredi, mais l’un a été condamné pour rébellion.

    Le tribunal correctionnel de Paris a condamné ce docker du Havre, âgé de 33 ans, à un mois d’emprisonnement avec sursis pour s’être rebellé lors de son interpellation. Également jugé pour avoir lancé des projectiles sur la police, il a été relaxé faute de preuves.

     

    Intel : 80 % des effectifs vont être supprimés en France

    Le Monde, 22 juillet 2016 :

    L’annonce a fait l’effet d’une bombe. Mi-avril, le groupe informatique américain avait annoncé un vaste plan de licenciement, prévoyant la suppression de 11 % de ses effectifs au niveau mondial, soit 12 000 emplois. Pour les salariés français, la pilule est particulièrement difficile à avaler : 80 % des effectifs tricolores devraient disparaître, soit près de 750 emplois.

    Une situation que les employés du groupe, sous le choc, critiquent vivement aujourd’hui. Dans un communiqué diffusé vendredi 22 juillet, les employés français de la firme américaine dénoncent « une politique de désengagement de la part du géant des puces informatiques sur le territoire national » et demandent des « explications et un soutien des politiques ».

     

    Un militant CGT de la Loire au tribunal correctionnel de Paris

    France Bleu, 27 juillet 2016 :

    Cédric Crozet comparait ce mercredi au tribunal correctionnel de Paris. Ce délégué de la CGT, employé de la ville de Saint-Étienne, également adjoint au maire de Sorbiers, est poursuivi pour violences volontaires et rébellion lors d’une manifestation nationale contre la loi Travail dans les rues de la capitale.

    C’était le 14 juin dernier. Les opposants au projet de loi El Khomri se sont donnés rendez-vous à Paris et 700 Ligériens ont rejoint le cortège, dont Cédric Crozet

    « Moi j’étais là au moment où un jeune Suisse a reçu une grenade lacrymogène dans la nuque et je me suis mis à courir pour m’occuper de lui », a expliqué le militant CGT sur France Bleu Saint-Étienne Loire le 23 juin. Il reconnait avoir déclenché un fumigène : « mais comme c’était la première fois, il m’a même pété sur les pieds, c’est pas possible qu’il soit allé sur un policier. »

    Ce qu’il s’est passé selon Cédric Crozet.

    Comme lui, plus de 40 personnes ont été placées en garde à vue. Finalement, 18 sont poursuivies. Cette manifestation du 14 juin fut le théâtre de nombreux débordements, dont le plus spectaculaire à l’hôpital pédiatrique Necker. Le lendemain, le gouvernement commençait à parler d’interdire les manifestations. Il fut ensuite question d’un rassemblement statique avant que l’intersyndicale soit autorisée à défiler autour de la place Bastille.

    Ce mercredi, environ 80 militants ligériens de la CGT ont prévu de venir à l’audience et soutenir le fonctionnaire territorial, dont près de 50 à bord d’un bus qui devait partir à l’aube de Saint-Étienne. D’autres comptaient aussi y aller depuis Nice, Marseille ou encore la Bretagne.

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  • COMMUNIQUÉ DE LA COMMISSION LUTTES DU PRCF

    PRCF – INFO LUTTES n° 25 juin 2016


    Le fascisme se concrétise et la violence physique et verbale devient la seule réponse de notre gouvernement aux revendications des travailleurs et du peuple.
    Il se sert du 49.3 pour empêcher le vote des députés, utilise les forces de l'ordre pour réprimer les manifestations pacifiques, laisse agir les casseurs pour mieux dénaturer la lutte contre la loi « travail ». Casseurs qui agissent à l'arrière ou l'avant des manifestations habillés en noir et masqués. Les fonctionnaires du Ministère de l'intérieur savent parfaitement qui sont ces casseurs qui pour la plupart viendraient en groupe des pays voisins de la France (Allemagne, Angleterre, Belgique). Ils sont là pour tout casser et discréditer les luttes et cela fonctionne depuis des décennies. D'ailleurs il n'y a qu'à se poser la question : à qui profitent ces agissements?.

    Et bien sûr, cela fait les choux gras de nos médias au service du pouvoir qui ne parlent que de ça et mènent une campagne abjecte contre la CGT qui poussée par sa base au congrès de Marseille requestionne le syndicalisme rassemblé qui profite à la CFDT et au MEDEF.

    Les attaques en règle de Hollande, Valls, Gattaz soutenus par la CFDT, montrent l'incapacité du gouvernement à régler les problèmes du pays du fait de leur soumission à l'Union Européenne et ce gouvernement se place de fait du côté des casseurs puisque comme eux, il casse: nos emplois, nos industries, nos services publics et cela en toute impunité dans la légalité constitutionnelle et non par la consultation populaire.

    La commission Luttes du PRCF appelle les travailleurs, la population à se mobiliser encore plus que d'habitude, à rentrer en résistance contre ceux qui cassent tout au long de l'année notre république, nos institutions, nos conquêtes sociales (code du travail, Médecine du Travail, inspection du travail, conseil des Prud’homme, convention collective, statuts des salariés) et ces casseurs hier Sarkozy et son parti, aujourd’hui Hollande, Valls, Macron, El Khomri et leurs amis milliardaires corrompus par la finance.

    Nous ne nous laisserons pas menacer, manipuler, impressionner. Au contraire tous ensemble et en même temps avec la CGT et le PRCF et tous ceux qui luttent dans la rue et dans les entreprises nous continuerons le combat jusqu'à la victoire c’est-à-dire jusqu'au retrait de cette loi infâme qu'ils osent appeler « LOI TRAVAIL ».

    Les grèves en cours

    Grève dans les collèges et lycées 
    Grève des policiers municipaux 
    Grève des bus et trams TBC à Bordeax
    Grève des facteurs à Toulouse 
    Grève au Centre Hospitalier de Castres- Mazamet
    Grève aux urgences de l’hôpital de Versailles
    Grève chez Linamar à Montfaucon
    Grève de l’aide sociale à l’enfance en Seine-Maritime
    Grève au CHU-Hôpitaux de Rouen
    Grève à l’EREA à Saint-Quentin

    [Leur société] La Société Générale – les paradis fiscaux pour les uns, l’enfer des plans sociaux pour les autres
    Des nouveaux licenciements chez la Société Générale ! L’entreprise annonce cette fois la suppression de 240 postes à Caen et à Rouen.
    La Société Générale avait déjà annoncé fin 2015 le lancement de ce plan de suppression de 420 postes jusqu’en 2017 en France. Neanmoins le bilan s’alourdit et il s’agirait plutôt de 550 emplois supprimés. Et tout ça afin d’accroître la « compétitivité »  et réaliser 850 millions d’euros d’économies. En 2012, un autre plan d’économies avait déjà couté 880 suppressions d’emplois en France, et 1 500 dans le monde.
    Pourtant les profits sont là. En 2014, les bénéfices ont augmenté de 30 %, soit 2,69 milliards d’euros. Pour 2015 une nouvelle hausse de 25 % a été annoncée. Le résultat net en 2015 serait de l’ordre de 4 milliards d’euros.
     

    PRCF – INFO LUTTES n° 25 juin 2016


    Nouveau succès de rue à Tours, contre la loi Travail

    A Tours, ville d’équilibre et de mesure, on sait compter les manifestants de chaque côté d’un défilé. Hier, le cortège atteignait 1.400 personnes selon la police et 2.200, selon les manifestants. Pour contenter tout le monde, on dira qu’ils étaient 1.800 à défiler dans cette nouvelle mobilisation contre la loi Travail. Une participation très satisfaisante pour les syndicats et les jeunes anti-loi El Khomri qui avaient appelé à manifester. D’autant qu’il faut ajouter les 700 Tourangeaux – de source syndicale – qui avaient pris le départ le matin, en bus ou en voiture, pour aller défiler à Paris.
    Arrêt devant les grilles du Medef
    Partis de la place de la Liberté, le cortège s’étirait avenue de Grammont et rue Nationale avant de s’engager dans la rue de la Scellerie, jusqu’à la place de la Préfecture. La manifestation se disloquait mais quatre cents personnes poursuivaient leur chemin avec une halte prolongée devant les grilles du Medef, rue Buffon. Ils n’étaient plus que 150 à refaire un tour par la place Jean-Jaurès et la rue Nationale, bloquant ainsi le tramway une petite heure de plus, jusqu’à la place Anatole-France. Vers 18 h, seul un petit groupe de jeunes se dirigeait pour une AG improvisée devant la fac des Tanneurs. Dans le contexte national très tendu, de nombreux policiers en civil veillaient au grain sur chaque flanc du cortège. Et trois fourgons de policiers en tenue étaient prêts à intervenir dans une rue adjacente. Mais aucun incident n’était déploré au cours du cortège constitué à 90 % de salariés et de retraités dont c’était là, pour certains, la huitième manifestation contre le projet gouvernemental depuis la mi-mars.

    PRCF – INFO LUTTES n° 25 juin 2016
     
    Grève : la filiale de SFR ne répond plus
    Qui vote pour poursuivre la grève ? » Dans un amphithéâtre plein à craquer, les mains se lèvent une à une, déterminées. Depuis hier matin, près de 300 salariés sur les 450 que compte l’entreprise SFR Business Solutions sont en grève. Implantée aux Ulis, la société gère le réseau de 800 employés de grandes entreprises. Mais depuis leur rachat par le groupe SFR-Numéricable en octobre 2014, « les conditions de travail ne cessent de se dégrader », avance Arnaud Waterkeyn, délégué syndicat CFDT. Opposés à la baisse annoncée de leurs revenus.
    La goutte d’eau qui a fait déborder le vase : « L’annonce de la baisse de la prime d’intéressement de 9 à moins de 3 %, dans le cadre d’un accord groupe. » « Ils veulent harmoniser les coûts. Mais en fait, ils souhaitent surtout les réduire en s’attaquant aux salaires, dénonce le délégué. Cela équivaut à une perte de 1 850 € par an pour un salarié moyen. Certains ont déjà des difficultés à boucler les fins de mois, ce n’est pas possible. »
    Autre revendication, cette prime ne serait plus mensualisée mais annuelle. « Il faudra attendre juin 2018 pour percevoir notre prime de 2017. Il en est hors de question », poursuit son collègue, Dominique Fischer. Pour se faire entendre, les salariés ont décidé de stopper leurs activités. « Si nous obtenons une augmentation de 8 % sur nos salaires, nous accepterons de signer cet accord. Le bras de fer est engagé », promet Arnaud Waterkeyn. En attendant, la grève a été reconduite pour aujourd’hui.


     

    PRCF – INFO LUTTES n° 25 juin 2016


    Intermittents : grève des salariés du festival «in» d’Avignon

    Sur le front artistique, rien n’est plus inquiétant pour le gouvernement que la menace de turbulences sociales et de grèves pendant les festivals d’été. Le Collectif du festival « in » d’Avignon le sait bien : déjà mobilisé il y a deux ans lors de la précédente crise des intermittents, il vient d’annoncer, mercredi 15 juin, vers 20 heures, sa décision de faire grève jeudi 16 juin, alors que les partenaires sociaux doivent tenir leur dernière réunion – théoriquement – sur les annexes 8 (techniciens) et 10 (artistes) de l’Unédic.

    PRCF – INFO LUTTES n° 25 juin 2016

     Actuellement, 210 personnes travaillent à la préparation du festival d’Avignon, lequel aura lieu du 6 au 24 juillet : outre les 28 salariés permanents, figurent aussi des intermittents (artistes ou techniciens) qui sont en répétition, ou montent les décors. Et ce chiffre va croître progressivement au fur et à mesure que l’échéance approche.
    Sur les 134 personnes qui ont pris part au vote, mercredi, 103 ont répondu « oui » à la grève, 20 ont dit « non ». A cela s’ajoutent 5 votes blancs et quelques bulletins nuls. « Nous, salariés du festival “in” d’Avignon, déclarons à 76,8 % notre total soutien à la grève. Nous prendrons part à la journée d’actions et de mobilisation dans tout le pays pour défendre nos professions et l’application de l’accord du 28 avril », déclare le Collectif du festival « in » dans un communiqué.
    Des points d’accord, mais insuffisants
    Le 28 avril, un accord a été signé, à l’unanimité, par les syndicats du secteur culturel ainsi que par la Fesac, l’organisation patronale qui rassemble les employeurs du spectacle vivant et de l’audiovisuel. Au terme d’une vaste concertation menée depuis deux ans, en vue de réformer les annexes 8 et 10, les négociateurs ont intégré les revendications essentielles des intermittents : pour être éligible à l’assurance-chômage, les artistes et les techniciens devront effectuer 507 heures en douze mois (et non plus 507 heures en dix mois ou dix mois et demi comme c’était le cas depuis 2003). En contrepartie, diverses mesures ont été votées en vue de réaliser des économies – pour un montant évalué entre 84 et 93 millions d’euros par un comité d’expert nommé par Matignon.
    Cela ne suffit pas, ont rétorqué les négociateurs de l’Unédic, à l’échelon interprofessionnel (à l’exception de la CGT et de FO) : dans sa lettre de cadrage, en mars, le Medef avait demandé aux partenaires sociaux de réaliser 105 millions d’euros d’économies ; par ailleurs, l’organisation patronale estimait que l’Etat devait contribuer à hauteur de 80 millions d’euros, au titre de sa « politique culturelle ».

    Paris, 14 juin : Un manifestant gravement blessé par un tir de la police
    Un manifestant a été gravement blessé, ce mardi après-midi peu après 15 heures, dans le cortège parisien de la manifestation contre la loi Travail. Ben, un photographe, a assisté à la scène. Il témoigne :

     

    PRCF – INFO LUTTES n° 25 juin 2016

     « J’ai vu un mec qui s’est pris une grosse bombe lacrymo dans le dos, une grosse bombe grise. C’est un homme d’une quarantaine d’années, il était debout au milieu de la rue, seul, quand les forces de l’ordre ont tiré. L’homme est tombé au sol, sur le ventre, inanimé. »
    « La bombe lacrymo était enfoncée dans son dos, elle a fait un trou de 5 centimètres de diamètre », poursuit le photographe, très choqué. « Elle a continué à se consumer et à faire de la fumée, elle a fait fondre son t-shirt. »
    Des secouristes se sont précipités pour lui venir en aide, et l’homme a été rapidement évacué par des pompiers.
    La scène s’est déroulée vers 15h10, au niveau du croisement entre le boulevard du Montparnasse et le boulevard Raspail, à quelques centaines de mètres de la gare.

    La Réunion : Succès de la manifestation du 14 juin contre la loi El Khomri

      La manifestation organisée hier à La Réunion par l’Intersyndicale CGTR-FO-FSU-Solidaires-UNEF a été un succès hier avec plus de 2000 participants selon les organisateurs. Trois mois après le début du mouvement contre la loi El Khomri, la mobilisation est toujours importante. Les critiques contre le gouvernent et ses soutiens à La Réunion aussi.

    PRCF – INFO LUTTES n° 25 juin 2016

     La date du 14 juin était une nouvelle journée de mobilisation contre le projet de loi travail proposé par le gouvernement. Ce texte vise à modifier de manière importante le Code du Travail. Si la loi El Khomri est adoptée, elle facilitera les licenciements, affaiblira les syndicats et rendra inefficace les convention collectives. Ce sera en effet l’accord d’entreprise qui primera. Ces propositions constituent un grave retour en arrière. Elles sont donc à l’origine d’un grand mouvement social de protestation qui dure depuis trois mois. À La Réunion s’est constituée une intersyndicale regroupant la CGTR, FO, la FSU, Solidaires et l’UNEF. Elle demande le retrait du projet de loi. Le Parti communiste réunionnais soutient depuis le début la mobilisation. En effet, si les propositions de la loi El Khomri inquiète en France, elles sont encore plus graves pour La Réunion car notre île connaît un taux de chômage proche de 30 %, ainsi qu’un dialogue social très difficile.

    « Annette dehors, Hollande démission »

    Le rendez-vous était donné à 9 heures au Petit Marché en bas de la rue du Maréchal Leclerc. Les jeunes de l’UNEF étaient en tête du défilé, suivait la banderole de l’Intersyndicale puis les syndicats. Une délégation du PCR conduite par Ary Yée Chong Tchi Kan, co-secrétaire général du Parti, était présente.

    Après avoir remonté la principale rue commerçante de Saint-Denis et tourné en direction de la préfecture en empruntant la rue de Paris. Le cortège a fin un arrêt de plusieurs minutes devant la mairie de Saint-Denis. C’est en effet une institution dirigée par un membre du Parti socialiste, le parti qui dirige le gouvernement. Des jeunes de l’UNEF et des militants de la CGTR ont voulu rencontrer des élus, mais ils ont trouvé porte close. Alors plusieurs intervenants ont pris la parole pour critiquer sévèrement la politique du gouvernement, rappelant que François Hollande n’avait pas été élu pour faire régresser les droits des travailleurs, et Gilbert Annette et les députés pour soutenir de telles mesures. Du côté de FO, le message était très clair : « Annette dehors, Hollande démission ».

    Le défilé a ensuite repris sa route en direction de la préfecture en passant par la route nationale qui longe le Barachois. La circulation a donc été coupée pendant toute la fin de la manifestation. La mobilisation s’est conclue par les prises de parole des responsables des différentes organisations syndicales présentes. La forte participation à ce défilé unitaire a été saluée. Les syndicalistes estiment le nombre de participants à plus de 2000. Au bout de trois mois de lutte, la mobilisation est toujours bien présente et déterminée à mettre en échec le projet de loi Travail. D’autres actions sont à venir, elles se poursuivront tant que le gouvernement n’aura pas fait sien ce mot d’ordre : il faut savoir retirer un mauvais projet de loi.

    Solidarité avec les grèves en France depuis les Etats-Unis
    Un appel signé par des syndicalistes et autres militants ouvriers circule aux Etats-Unis pour soutenir les grèves et manifestations actuelles en France contre la loi travail, notamment par des rassemblements et manifestations ce 14 juin devant les consulats et ambassades de France.

    PRCF – INFO LUTTES n° 25 juin 2016

    Un rassemblement est déjà prévu à San Francisco. A New York, rendez-vous est donné ce 14 juin de 16 à 18 h devant le consulat français, 934 5th Avenue between 74th & 75th Streets, Manhattan.
    Des structures syndicales ont également publié des déclarations de solidarité. Celle du syndicat USWA 8751 des conducteurs de cars scolaires de Boston, syndicat qui syndique 900 salariés, est particulièrement intéressante. On peut y lire par exemple dans leur « Message à la classe ouvrière de France – Solidarité de l’autre côté de l’Atlantique » :
    « Nous militons selon le vieux slogan ouvrier « une attaque contre l’un d’entre nous est une attaque contre tous » (…). Pour rester unis, nous devons appliquer aussi un autre slogan célèbre, « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ». Dans les faits, notre syndicat regroupe des travailleurs du monde entier. Nous sommes à 98% des gens de couleur, dont le plus grand nombre est originaire d’Haïti – rempli de la fierté de la défaite que nos ancêtres ont infligé aux propriétaires d’esclaves français (…). Depuis juin 2013, nous travaillons pour un des pires parasites capitalistes français Véolia / Transev que vous connaissez bien. Depuis le premier jour, cette compagnie (agissant au nom de la direction politique et financière de la ville) a tenté de briser notre syndicat. Ils ont cru y arriver en licenciant quatre de nos dirigeants élus (…) en novembre 2013. Mais en décembre dernier, nous avons non seulement forcé Véolia / Transdev a réintégré nos dirigeants, mais aussi gagné des contrats avantageux pour nos syndiqués. (…) Notre haine pour les patrons français ne se dirige pas vers la classe ouvrière multinationale de France. L’Océan Atlantique ne peut pas séparer nos luttes. Nos continents ne sont pas seulement liés physiquement depuis des lustres, mais il y a maintenant un lien encore plus fort, le lien de la solidarité de classe. Vive l’esprit de la Révolution haïtienne et de la Commune de Paris ! Victoire pour notre classe ! »


     

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  • PRCF – FLASH INFO LUTTES  -25 mai 2016 - 16h00

    FLASH PRCF INFO LUTTES

    25 mai 2016 - 16h00

    Blocages du pont de Normandie

    Normandie Actu, 25 mai 2016 :

    Les opposants à la loi Travail sont toujours dans l’action. La production de la raffinerie de Total Normandie à Gonfreville-l’Orcher s’arrête. La grève se poursuit sur la raffinerie d’ExxonMobil sur la zone industrielle de Port-Jérôme, à Notre-Dame de Gravenchon. Mardi 24 mai 2016, 50% de la production de carburant était en cours d’arrêt. Des stations-service sont toujours à sec, les préfets de Normandie en appel au « civisme » pour éviter les réapprovisionnements de confort des automobilistes. Blocage du pont de Normandie : six kilomètres de bouchons à Tancarville

    Le pont de Normandie est bloqué depuis 7h30, dans les deux sens de circulation, entre Honfleur (Calvados) et Le Havre (Seine-Maritime). En cause : une manifestation. Des déviations ont été mises en place, notamment par le pont de Tancarville, où d’importantes difficultés de circulation sont signalées. Vers 9h15, six kilomètres de bouchons étaient constatés entre Beuzeville et le pont de Normandie, notamment.

    Grève et manifs jeudi en Ariège

    La Dépêche, 25 mai 2016 :

    L’intersyndicale composée en Ariège de la CGT, FO, FSU, Solidaires et SGL, appelle à manifester contre la loi travail dans le cadre de la journée nationale d’action interprofessionnelle. Ces organisations syndicales «exigent» toujours le retrait de la loi El Khomri.

    Des rassemblements sont organisés en Ariège à 14 h 30, place de la République à Pamiers et au rond-point Balagué à Saint-Girons.

    Ces organisations syndicales «exigent» toujours le retrait de la loi El Khomri.

    Des rassemblements sont organisés en Ariège à 14 h 30, place de la République à Pamiers et au rond-point Balagué à Saint-Girons.

    Loi travail : les rendez-vous du 26 mai dans l’Hérault

    Une nouvelle journée nationale de grève et de manifestations contre la loi Travail est organisée jeudi 26 MAI. Des manifestations sont prévues à Montpellier et Béziers. A Montpellier : départ du cortège place Zeus, à 10h30. A noter que l’union intercantonale CGT Clermont-Lodève mettra à disposition des bus au départ de Clermont l’Hérault à 8h15, gare routière, pour se rendre à Montpellier. Un covoiturage sera également organisé à Lodève à 7h45 pour se rendre à Clermont. S’inscrire rapidement au 06 80 03 42 42.

    Blocage à Coignière (Yvelines)

    Chaque jour, comme hier à Fos-sur-Mer ou ce matin à Douchy-les-Mines, Valls annonce fièrement avoir réussi à disperser des blocages, mais chaque jour aussi de nouveaux blocages apparaissent… et surtout, dans la pétrochimie, dans la production électrique et ailleurs les grèves s’étendent. Ce matin, c’est à Coignière dans les Yvelines que travailleuses et travailleurs en lutte contre la loi El Khomri on installé des points de blocage.

    Manifestations du 26 mai en Franche-Comté

    Manifestation du 26 mai en Franche-Comté pour le retrait de la loi travail :

    Rendez vous à 10h00 maison du peuple de Belfort

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  • PRCF-INFO LUTTES N°21-semaine du 23 au 28 mai 2016

    Loi Macron, Loi El Khomri : c’est la traduction de la commission européenne

    La destruction du mise en œuvre de façon zélée par les différents ministres successifs des gouvernements Ayrault puis Valles à la suite des « réformes »  déjà mises en œuvre par les gouvernements de Nicolas Sarkozy, c’est avant tout la traduction zélée des ordres de la commission Européenne, c’est l’application des directives des marchés financiers, des banquiers du grand patronat, en un mot de la classe capitaliste. Voilà les ordres de l’UE au gouvernement de Hollande :  » Réformer le droit du travail afin d’inciter davantage les employeurs à embaucher en contrats à durée indéterminée; à faciliter, aux niveau des entreprises et des branches, les dérogations aux dispositions juridiques générales, notamment en ce qui concerne l’organisation du temps de travail; à réformer la loi portant création des accords de maintien de l’emploi d’ici à la fin 2015 en vue d’accroître leur utilisation par les entreprises » mai 2015 courrier de la commission Européenne à Michel sapin.

    La loi Macron, la loi El Khomri c’est bien ce qu’impose la commission Européenne? Ce qui en application des traités européens est en son pouvoir. C’est aussi cela l’eurostérité imposés à tous les peuples européens sous la menace de l’Euro et de la BCE qui sont les armes des spéculateurs financiers. Dans l’Union Européenne instituant la dictature « d’une économie de marché où la concurrence est libre et non faussée l’objectif est bel et bien de liquider l’ensemble des droits et des libertés sociales et démocratiques des travailleurs.

    Face à cela, un devoir s’impose à chacun, Résister ! et lancer la contre offensive en brisant les chaînes de l’Union Européenne du capital ! Pour que ce soit le peuple qui décide et puisse défendre les droits des travailleurs, Signez la pétition pour un référendum sur l’euro et l’Union Européenne.

    Le secteur luttes/Entreprise du – 24 mai 2016

     

    Sondage : les français refusent le déblocage par la force des raffineries et soutiennent le mouvement

    Plus de 70% des français sont opposés à la . Sondage après sondage, cette opposition massive reste constante depuis près de 3 mois. ils sont également plus de 70% à condamner l’utilisation du 49.3 pour interdire tout débat au parlement sur la . Un passage en force violent et inacceptable. C’est donc logiquement qu’ils se prononcent contre les méthodes violentes et totalitaires du gouvernement Valls UE MEDEF. un sondage en ligne mené par France Télévision ayant interrogé plus de 17 000 internautes le confirme : près de 70% des français condamnent l’utilisation de la force et de la violence contres les ouvriers des raffineries en grève et les travailleurs qui les soutiennent.

    PRCF-INFO LUTTES N°21-semaine du 23 au 28 mai 2016

    Il devient comique d’entendre le chef de l’Etat François Hollande dénoncer le mouvement largement majoritaire des travailleurs pour le retrait de la loi travail comme minoritaire. Alors que son gouvernement n’a même pas réussi à faire voter la loi à l’Assemblée, alors que seulement seulement 15% se disent satisfaits de sa politique. Dans le même temps, alors qu’ils étaient encore 39% à se déclarer satisfait de Manuel Valls depuis le début du mouvement pour le retrait de la loi travail, la cote de popularité de Manuel Valls s’est effondré de moitié. 78% des français condamnent l’action de Manuel Valls. Hollande et Valls, le MEDEF qui ne représentent que la petite minorité de la classe capitaliste qui sacage le pays et les droits des travailleurs sont bels et bien une toute petite minorité.

    Tous ensemble soutenons et suivons l’exemple des ouvriers de la pétrochimie et des ports : y en a MARRE, on bloque tout !

    Répression à Fos-sur-Mer : «C’est une déclaration de guerre»

    La et le dépôt de carburants de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) dont les accès étaient occupés depuis lundi par des militants opposés à la loi Travail, ont été dégagés mardi à l’aube par les forces de l’ordre. Celles-ci ont rencontré « une résistance importante », les militants allumant des feux de palettes et de pneus qui ont dû être maîtrisés, a précisé la préfecture de police. Sur RMC, Yann Maneval, secrétaire de l’Union Départementale des Bouches-du-Rhône, raconte en direct le déroulé de l’opération: « On a été délogés par les CRS sans sommation. Nous avons été poursuivis et actuellement nous sommes cernés à l’intérieur de l’Union locale de Fos ».

    « Je crois qu’il s’agit d’une situation inédite », estime-t-il en ajoutant que « des gaz avaient été lancés jusqu’à entrer dans l’Union locale ». Yann Maneval explique aussi que les militants CGT ont fait face « à des quantités phénoménales de CRS, à l’utilisation de canons à eau, de gaz en grande quantité et sans sommation et l’usage de la force avec les matraques ». Il considère donc qu’il s’agit « d’une déclaration de guerre et on y répondra. »

    « Plusieurs camarades ont été touchés »

    La tension est donc à son comble ce mardi matin à Fos-sur-Mer comme le confirme en direct à RMC Laurent Pastor, docker CGT dans cette raffinerie. « Les CRS sont intervenus de manière très musclée. Ils ont utilisé des flash-balls, des matraques, des grenades lacrymogènes à tirs tendus », témoigne-t-il avant d’assurer que « plusieurs camarades présents » ont été touchés, « notamment au visage et derrière la tête ». « Ils nous ont poursuivi jusque dans l’Union locale et en ce moment ils sont toujours postés devant la porte. Personne ne peut entrer, personne ne peut sortir ».

    « On a appris qu’il y avait eu quatre arrestations au cours de ce déblocage dont une avec un gros tabassage à coups de matraque », poursuit-il tout en certifiant que celle-ci a été « filmée ». Malgré cette intervention, il considère que le mouvement social « n’est pas terminé. C’est un commencement. Nous allons nous rassembler pour prendre les décisions qui s’imposent pour continuer la lutte et obtenir le retrait de la loi Travail ».

    Toutes les raffineries sont en grève !
    Le syndicat vient d’annoncer sur toutes les raffineries étaient en grève ce mardi 24 mai. La raffinerie de Fos-sur-Mer, qui était occupée depuis lundi soir, a été évacuée par les forces de l’ordre.La situation est-elle en train d’échapper au gouvernement? La CGT vient d’annoncer, ce mardi 24 mai, que 8 raffineries sur 8 sont en grève en France. Toutes les raffineries de France ont voté la grève. « Une grève a été votée ce matin à Notre-Dame-de-Gravenchon (Seine-Maritime) en réaction à la charge des forces de l’ordre à Fos-sur-Mer », a déclaré à Reuters Emmanuel Lépine, secrétaire fédéral du secteur pétrole de la CGT.

    Grève à la raffinerie ExxonMobil de Notre-Dame-de-Gravenchon
    PORT-JEROME (Normandie). Réunis ce mardi 24 mai aux premières heures de la matinée en assemblée générale, les salariés de la raffinerie ExxonMobil de Port-Jérôme/Notre-Dame-de- Gravenchon près du Havre (Seine-Maritime) ont voté la grève. Ils rejoignent dans la grève leurs camarades de la raffinerie Total de Gonfreville L’Orcher.

    Blocage de l’accès au site industriel de Saint-Nazaire
    A Saint-Nazaire, des barrages bloquent l’accès au quartier industriel de Penhoët ce mardi matin où sont installés notamment les chantiers navals (STX,…) selon une journaliste de France Bleu Loire Océan sur place. Plusieurs centaines de manifestants de la CGT ont mis en place 5-6 barrages tout autour du quartier.

     

    Brest : Blocage du rond-point de Foulques près du dépôt pétrolier
    Une centaine de manifestants est rassemblée ce mardi matin près du port de commerce de Brest. Ils envisagent le blocage du dépôt pétrolier situé à proximité dans la journée. Vers 5 h ce mardi matin, environ 70 manifestants sont arrivés au rond-point des Foulques au port de Brest. Ils répondent à l’appel du syndicat FO, du mouvement Nuit debout et du comité de luttes contre le projet de loi Travail.

     

    Nogent-Sur-Seine - Le réacteur numéro 1 de ce site  est déjà à l'arrêt pour un problème technique, le réacteur numéro 2 va, lui, être arrêté jeudi 26 mai.

    La contestation contre la réforme du Code du travail prend de l'ampleur. Dans le sillage des blocages de raffineries et de dépôts de carburants qui provoquent un début de pénurie dans les stations-service, les salariés de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine (Aube), réunis en assemblée générale mardi 24 mai, ont voté la grève et l'arrêt de la production d'électricité, jeudi, dans le cadre du mouvement contre la loi Travail.

    ________________________________

    Source France TV Info

    La contestation contre la réforme du Code du travail va-t-elle ralentir la production d'électrcité en France ? Dans le sillage des blocages de raffineries et de dépôts de carburants, qui provoquent un début de pénurie dans les stations-service, les salariés de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine (Aube), réunis en assemblée générale mardi 24 mai, ont voté la grève et l'arrêt de la production d'électricité, selon les informations de France 2 et de francetv info.

    "On passe au cran supérieur"

    "Notre but n'est pas de faire tomber le réseau, mais on passe au cran supérieur", assure le secrétaire général du syndicat CGT-Energie de l'Aube, Arnaud Pacot, contacté par francetv info. Le réacteur numéro 1 du site de Nogent-sur-Seine étant déjà à l'arrêt pour un problème technique, le réacteur numéro 2 va subir "une baisse de charge jusqu'à l'arrêt total", prévu pour jeudi, précise le dirigeant syndical.

    Lorsqu'elles fonctionnent normalement, les deux tranches nucléaires de la centrale produisent 2 600 mégawatts, précise le syndicaliste. Les grévistes veulent faire tomber la production à zéro. La procédure de relance des réacteurs dure entre 3 et 5 jours, selon Arnaud Pacot. Les précédentes journées de grève contre le projet de loi El Khomri se sont déjà traduites par des baisses de charges cumulées de 10 000 à 13 000 mégawatts dans les centrales nucléaires françaises, avance le dirigeant syndical.

    "Difficile" de prévoir les conséquences, selon EDF

    Au plan national, la CGT-Energie a appelé, mardi, à un mouvement d'action, jeudi, notamment dans ses centrales nucléaires, "le plus fort possible". Elle n'exclut pas "des baisses de charges" électriques. "On sent clairement que le mouvement de contestation monte", assure la CGT, qui souhaite "le retrait de la loi travail" mais entend également réitérer ses inquiétudes quant à l'avenir de la branche énergétique.

    Interrogé par l'AFP, un porte-parole d'EDF a déclaré qu'il était "difficile" de prévoir les conséquences sur la production électrique.

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    PRCF-INFO-LUTTES n°18-semaine du 9 au 16 mai 2016

     Loi Travail: le chantage de la droite et du MEDEF

     

     Alors que les députés débattent à l’assemblée nationale sur la loi El Khomri, le MEDEF menace de quitter la table de « négociation » sur l’indemnité de chômage. Les raisons invoquées sont les premières modifications apportées à ce projet de loi anti travailleurs par le gouvernement pour donner satisfaction au syndicat jaune de la CFDT (Confédération Française Des Trahisons ).

    Pour Le MEDEF et les députés de droite, le gouvernement Valls ne va pas assez loin dans la mise à mort du Code du travail. Leur rêve c’est la disparition totale de toute législation qui les gênerait dans leur volonté d’exploiter au maximum leurs salariés afin d’ en retirer un profit maximum.

    Mais n’en déplaise à Gattaz, à la droite, à l’extrême droite il existe toujours dans la France d’aujourd’hui des militant(e)s franchement communistes héritiers des communards de 1871 et du Parti Communiste de Jacques Duclos et Maurice Thorez qui continuent le combat révolutionnaire contre cette société capitaliste où seule compte l’accumulation exacerbée des profits qui permet aux grands patrons du CAC 40 d’accumuler de véritables et scandaleuses fortunes pendant que la majorité du peuple doit se serrer la ceinture pour boucler les fins de mois.

    >
    > Pour les communistes du PRCF comme pour les militants de la CGT (de même que pour nombre de participants aux Nuits debout) il faut poursuivre le combat jusqu’au retrait définitif de cette Loi infâme. C’est possible ! si nous nous y mettons tous ensemble et en même temps.
    >
    > Si la grève générale ne se décrète pas, elle doit se construire activement sur les chantiers, dans les usines, les commerces de la grande distribution, et dans tous les services publics pour au final bloquer les profits de ceux qui étranglent le pays et remporter une victoire historique pour les travailleurs. C’est ce à quoi les militant(e)s du PRCF s’emploient chaque jour sur  leur lieu de travail, dans leur cité et dans leur quartier.

    Jo Hernandez

    Responsable national du Secteur Luttes / Entreprises du PRCF

     

     

    Agenda des grèves en France

    Les grèves en cours

    Manifestation des agents de la SNCF le 10 mai 2016

    Grève des bus Bibus à Brest dès le 10 mai 2016

    Grève au collège Branly au Grand-Quevilly dès le 9 mai 2016

    Grève des bus Tango à Nîmes le 6 mai et du 9 au 15 mai 2016

    Grève au bac de Barcarin à Arles depuis le 5 mai 2016

    Grève au service fêtes de la ville du Mans dès le 4 mai 2016

    Grève à la polyclinique d’Amiens depuis le 4 mai 2016

    Grève de bureaux de Poste à Bordeaux dès le 3 mai 2016

    Grève au lycée Abbans à Baume-les-Dames depuis le 3 mai 2016

    Grève des Hôpitaux de Saint-Maurice dès le 2 mai 2016

    Les prochaines grèves

    Grève au collège Périer à Hautmont le 12 mai 2016

    Grève générale et nationale le 12 mai 2016

    Grève à la compagnie aérienne Aigle Azur les 14 et 15 mai 2016


    > Manifestation nationale des cheminots à Paris le 10 mai

    Appel de la fédération CGT des cheminots :

    La Direction, le Patronat et le Gouvernement ne répondent toujours pas aux légitimes revendications des cheminots, quel que soit le métier ou le grade. Devant cette provocation, les Fédérations proposent une manifestation sous forme d’ULTIMATUM, afin que de véritables négociations s’ouvrent dès ce rendez-vous.

    Le 10 mai 2016, les Organisations Syndicales CGT, UNSA, SUD-Rail, CFDT, FO, CFTC, CFE/CGC sont réunies avec l’UTP concernant la CCN ferroviaire, déclinaison de la loi du 04 août 2014.

    Ce sera la 3e rencontre dans ce cadre et pour l’heure, alors que sous l’impulsion de la CGT, toutes les Organisations Syndicales formulent des propositions unitaires, c’est un refus de négocier !

    Nos conditions de vie et de travail sont en jeu !

    Nous ne pouvons pas accepter une régression de nos droits qui mettrait en péril la santé des cheminots, la sécurité des circulations et la qualité du service public ferroviaire.

    Il en va de même de notre régime spécial avec des attaques incessantes sur nos retraites et pensions, notre médecine de soins et la non validation des trimestres pour les ex-apprentis.

    C’est pourquoi, nos revendications sur les salaires et l’emploi sont légitimes, d’autant plus au regard du gaspillage orchestré par les hauts dirigeants de notre entreprise.

    Pour rappel :

    La SNCF a touché 400 millions d’euros au titre du CICE = rien pour les salaires et continuation des suppressions d’emplois. Où est passé cet argent ?

    La SNCF a acheté OHL (plateforme logistique aux Etats-Unis : 717 millions d’euros et acquisition d’ATE (principal opérateur de bus en Australie) pour 113 millions d’euros : pas un centime d’euro ne rentre dans les caisses de la SNCF !

    La SNCF a injecté dans EUROSTAR 246 millions d’euros, dans Thalys 33 millions d’euros ;

    La SNCF, dans sa prise de participation des trains de banlieue à Boston, via Kéolis, a déjà perdu 29,3 millions d’euros ;

    La SNCF loue le siège de St Denis pour 8 millions/an et continue de louer le siège de Mouchotte pour 7 millions pendant 12 ans ;

    La SNCF réinjecte dans OUIBUS 110 millions d’euros et renfloue tous les ans cette filiale qui rentre directement en concurrence avec le train.

    Cela vient s’ajouter au budget astronomique dépensé dans la communication, dénoncé par la Cour des Comptes et les scandales financiers (IBM, BTP…) qui sont dévoilés par la presse.

    Aujourd’hui, ça suffit ! Le Gouvernement, le Patronat et la Direction de la SNCF doivent répondre aux exigences que nous portons !

    Rassemblement à partir de 11h30, gare Montparnasse pour se rendre en manifestation au Ministère des Transports.

    Cheminots de la SNCF, des E. F. Privées, Actifs et Retraités, Ensemble le 10 mai pour se faire entendre !
    >

    Grève chez Kéolis Baie des Anges

    Nouveau conflit chez KEOLIS Baie des Anges

    On l’entend chaque jour depuis des semaines :
    > Avec la loi EL KHOMRI c’est l’accord d’entreprise qui va primer….
    > Mon œil !!!!

    Mais alors que se passe-t-il chez KEOLIS Baie des Anges ?

    Que ce soit le Code du Travail, la Convention Collective des Transports Urbains, les accords de branche, les accords locaux, les accords d’entreprise, peut importe, depuis l’apparition de cette société dans le département tout est matière a non application, tout est sujet à remise en cause, tout est contesté.
    > Un récent sondage indique que 77% des français considèrent que la lutte des classes est toujours d’actualité dans notre pays.
    > Ils doivent être plus nombreux chez KBDA, au vu des rapports sociaux pratiqués.

    Et l’existence du projet de loi ‘’travail’’ semble accélérer la démarche.

    La passivité des donneurs d’ordre et l’absence totale de l’Inspection du Travail encourage cet employeur qui entend tout remettre en cause.

    Seule l’action collective très majoritairement engagée cette fois encore par le personnel va permettre une nouvelle fois de remettre tout ça en ordre.

    Cette fois encore, comme les autres fois, c’est essentiellement pour le non-respect des textes :
    > S’agissant de la non information / consultation des instances représentatives avant des réductions d’offre, entrainant des modifications dans les services ;
    > S’agissant d’une nouvelle décision unilatérale de la Direction à propos du coût de la mutuelle pour les salariés ; et du non-respect des accords concernant les retraités ;
    > S’agissant de la non distribution des vêtements de travail pourtant financés dans le marché public en cours ;
    > S’agissant du non-respect de la procédure en matière de plan de formation 2015 et 2016 ;
    > Et s’agissant du non-respect de l’attribution d’une prime.

    Combien faudra-t-il de jours de grève cette fois ci pour ramener cet employeur à la raison ?

    Sur nombre de sujets il s’est pourtant engagé à plusieurs reprises, à respecter les textes, les accords, les lois, les procédures avec les instances représentatives notamment en signant les documents de fin des conflits précédents.

    Pourquoi personne n’intervient pour ramener cet employeur dans les clous alors que les usagers ‘’trinquent’’ ?

    Comment sortir de cette situation, si ce n’est en rappelant ce que prévoit le marché public, le respect des critères sociaux.

    Pour l’heure la loi ‘’travail’’ encourage la remise en cause des acquis et les salariés ont raison de ne compter que sur leur action pour se faire respecter.

    La CGT TRANSPORTS 06 est engagée pleinement à leurs côtés.

    PSA : Nouveau Contrat Social n°2, la direction prépare une suite encore plus pourrie que le N°1

    Localement et centralement, tous les syndicats (sauf la CGT) viennent de donner leur accord pour imposer de nouveaux sacrifices à l’ensemble des salariés de l’usine de Rennes.

    Cet accord à Rennes annonce sans doute la couleur pour le 2e accord de compétitivité (NCS 2) que la direction espère imposer pour tout le groupe PSA, et dont les « discussions » vont démarrer le 11 mai.

    À Rennes comme ailleurs, les attaques n’ont pas cessé depuis des années : plus de 10 000 emplois ont été supprimés, et des pans entiers de l’usine passent à la sous-traitance. Et après le blocage des salaires en vigueur depuis mars 2012, la direction de Rennes vient de supprimer la prime d’équipe sous prétexte de passer les salariés en Normale.

    Mais ça ne suffit pas à la direction ! Elle a agité la promesse d’un « projet véhicule » qui pourrait voir le jour dans les prochaines années, pour imposer immédiatement une cure d’austérité pour les salariés de Rennes :

    • Poursuite du blocage des salaires et des augmentations individuelles jusqu’à fin 2019.

    • Perte sur la prime d’équipe dans l’hypothèse du retour au 2×8.

    • Suppression pure et simple des jours de congés supplémentaires durement acquis pour les salariés de plus de 50 ans (1 jour en + jusqu’à 53 ans, 2 jours en + à 54 ans, 3 jours en + à 56 ans).

    Et en contrepartie, aucune embauche en CDI !

    Au moment où Tavares se gave en doublant son salaire, avec ses 14 500 € par jour, au moment où les actionnaires se frottent les mains avec les 1,2 milliard de bénéfices de l’an dernier, la direction nous dit : je vais continuer à baisser vos salaires, à vous piquer des jours de congés, à attaquer vos droits, à vous faire bosser plus !

    Pendant des dizaines d’années, la production de voitures dans telle ou telle usine n’a jamais été soumise à un « accord ». Alors la CGT n’acceptera jamais de participer à un chantage patronal où les salariés seront de toute façon perdants. Car nos sacrifices ne garantiraient qu’une seule chose : les profits des PDG et de la famille Peugeot, mais certainement pas nos emplois qui continuent d’être liquidés !

    ACCÉLÉRATION DE LA SOUS-TRAITANCE EN LOGISTIQUE

    À Mulhouse, la direction vient d’annoncer son intention de sous-traiter plusieurs secteurs de Logistique (recadencement) à l’entreprise ISS. À Sochaux, ces mêmes secteurs passent aussi à la sous-traitance, et dans ces 2 usines la direction envisage de vendre aussi le recadencement des grosses pièces (moteurs, échappements, etc).

    A Trémery et Caen, ce sont des magasins de pièces qui sont vendus à d’autres sous-traitants.

    Dans toutes les usines terminales (Mulhouse, Sochaux, Poissy, Rennes, SevelNord), la direction découpe petit à petit la Logistique en morceaux. Mais si elle ne va pas au même rythme partout, si elle ne vend pas toute l’activité d’un coup, c’est parce qu’elle craint une chose : la réaction collective des salariés.
    > Au-delà de la Logistique, nous devons avoir conscience que nous sommes tous concernés par ce découpage en morceaux des usines. La direction cherche à gagner encore plus d’argent, mais aussi à nous diviser. Elle voudrait que chaque salarié se retrouve seul pour face aux conséquences de cette sous-traitance.

    Face à ses attaques, nous avons des intérêts communs à défendre face à PSA C’est en agissant ensemble que nous pourrons les défendre !

    A l’appel de la CGT, FO, SUD et des syndicats de jeunes, manifestation 12 mai à Paris contre la Loi Travail, 14 h Denfer Rochereau

    Mouvement des égoutiers de la Métropole de Lyon

    France 3 Rhône-Alpes, 9 mai 2016 :

    Ce lundi matin, la moitié des égoutiers de la Métropole Lyonnaise est en grève. Près de 150 égoutiers ont bloqué l’incinérateur de Gerland, dans le 7e arrondissement. Ils se sont ensuite rendus devant le siège de la Métropole de Lyon, dans le 3e arrondissement.

    Les manifestants veulent faire reconnaître l’insalubrité de leur métier auprès de leur caisse de retraite. Un combat mené par la profession depuis plusieurs années. Objectif : un départ en retraite dés 55 ans.

    Ces agents de l’assainissement sont exposés dans le réseau des canalisations à différents produits toxiques et autres déchets souillés notamment par de l’urine de rat. Ils sont également exposés à l’H2S, hydrogène sulfuré, un gaz particulièrement toxique pour les cellules du foie.

    Grève à la centrale de Cordemais

    Ouest France, 10 mai 2016 :

    Aujourd’hui, les salariés de la centrale EDF entament une grève pour protester contre le redéploiement de postes.

    En 2017, la centrale de Cordemais doit fermer ses deux tranches de production d’électricité au fioul, tout en maintenant ses deux autres tranches au charbon qui font d’ailleurs actuellement l’objet d’une modernisation lourde (pour un montant de 350 millions d’euros).

    Hier, afin d’évoquer l’avenir, la direction a rencontré les syndicats. Selon ces derniers, l’arrêt des deux tranches au fioul va entraîner la suppression de 136 postes sur le site de Cordemais (sur 400).

    « Ces deux tranches de fioul qui fonctionnaient déjà au ralenti depuis un certain temps représentent 15 % de l’activité du site, mais la direction veut réduire les effectifs de 30 %, c’est inacceptable », souligne Mathieu Pineau de la CGT.

    En dehors des départs en retraite, le personnel EDF doit se voir proposer d’autres postes (sur d’autres sites ?), dans le cadre d’un redéploiement. En revanche, la baisse d’activités risque d’avoir de gros impacts, y compris en terme d’emplois, sur les prestataires de services.

    L’intersyndicale (CGT, FO, CFDT, CFE-CGC appelle donc à une grève à partir de ce mardi matin.


    > Montigny : la CGT reconduit la grève et appelle au rassemblement

    Le Parisien, 9 mai 2016 :

    Commencée le 2 mai, la grève des agents territoriaux de Montigny n’est pas terminée. Si le syndicat Unsa a décidé d’arrêter le mouvement, la CGT reste mobilisée pour défendre les acquis sociaux des agents, notamment les congés. Elle appelle également les habitants à venir soutenir leur action en se réunissant sur le parvis Picasso ce mardi à 18 heures.

    De son côté, la municipalité, qui dénonce « le refus de dialogue de quelques-uns et l’instrumentalisation politique » dans un long communiqué publié sur le site de la ville, continue de marteler que « ses propositions sont sérieuses et équilibrées ». Une nouvelle réunion entre les deux parties est prévue ce lundi soir.


    > Routiers : grève reconductible à partir du 16 mai


    > Communiqué SUD Solidaires Route et sections route de l’Union Solidaires Transports, 9 mai 2016 :

    Grève reconductible à partir du 16 mai !!!

    Le syndicat SUD Solidaires Route, les sections route de l’Union Solidaires Transports rejoignent l’appel à la grève reconductible lancé par la CGT et FO à partir du 16 mai 2016.

    La loi travail aura un impact néfaste sur les salaires et les conditions de travail pour les conducteurs routiers dans un secteur où le dumping social fait déjà des ravages.

    La diminution du paiement des heures supplémentaires, élément prépondérant dans le salaire des conducteurs est au coeur de cette loi. Si elle est votée, elle impactera directement notre pouvoir d’achat.

    Autre élément dangereux dans cette loi, c’est bien la fin des hiérarchies des normes.

    C’est-à-dire que demain, un patron pourrait modifier le nombre d’heures de conduite, le nombre d’heures de repos, le nombre de jours de repos, par un simple accord d’entreprise. Déjà plus de 43 h par semaine pour les conducteurs courte distance, et plus de 48 h pour les longues !

    C’est dangereux pour notre santé et pour les autres usagers routiers.

    Le syndicat SUD Solidaires Route et l’Union Solidaires Transports, appellent à une convergence des luttes. Tout le secteur du transport sera touché par cette loi anti-sociale, si elle est votée… Cheminots, Routiers, traminots, c’est le moment de se mobiliser pour empêcher cette loi de détruire nos conditions de vie, salaire et travail !!!

    Alors, le 16 mai, c’est férié, on ne roule pas… et après : On reste à la maison, tant que la loi El Khomri n’est pas retirée !!!

    >  

    Amiens : grève aux services d’urgence et de cardiologie de la polyclinique.

    France 3 Picardie, 5 mai 2016 :

    Depuis hier, les salariés de ces services sont en grève. En cause, selon eux, la baisse de la masse salariale ou les départs en congés qui ne sont plus remplacés…

    Deux services, les urgences et la cardiologie, sont fortement perturbés, depuis que les salariés ont entamé une grève, hier à 9h. Ils s’estiment lésés par le manque de personnel, l’augmentation de la charge de travail et estiment que la qualité des soins ne peut plus être assurée.



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  • A Mayotte, la grève générale pour l’« égalité réelle » est suspendue, mais la tension reste vive

    Le Monde, 16 avril 2016 :

    Après quinze jours de « grève générale » — principalement effective dans le secteur public mais accompagnée de barrages sur une vingtaine de carrefours routiers stratégiques, ce qui a suffi à paralyser une grande partie de l’activité de l’île de Mayotte —, une voie de sortie était sur le point de se dessiner. Vendredi 15 avril, les représentants de l’intersyndicale (CGT, FO, CFDT, Solidaires, FSU et FAEN) ont été reçus au ministère des outre-mer, à Paris, par la ministre, George Pau-Langevin. À l’issue de quatre heures de négociation, ils ont signé un relevé de conclusions dont ils considèrent qu’il représente de « réelles avancées ».

    Après 16 heures de voyage retour — il n’existe toujours pas de ligne aérienne directe Paris-Mamoudzou, celle-ci devrait être inaugurée le 10 juin —, les dirigeants syndicaux sont arrivés au col de Chirongui, où quelque 200 militants et les « mamas », ces mères qui jouent un rôle si important dans la société matriarcale mahoraise, les attendaient… non pour entendre le compte rendu des discussions, dont ils avaient déjà pris connaissance, mais pour décider de la prolongation de la grève.

    Assemblée générale sous tension

    Dès les premières prises de parole de leurs représentants, le ton s’est tendu. « Le texte, on l’a lu, intervenait un opposant. Vous arrêtez le bla-bla. Vous proposez quoi ? Il ne faut pas écouter ces personnes. Nous, ce qu’on veut, c’est aujourd’hui sinon rien et, demain, on va abattre des arbres. On n’est pas d’accord que vous ayez signé. C’est nous la base, on veut du concret. » Une intervention saluée par des acclamations, des applaudissements et des chants en mahorais.

    S’ensuivaient de longs moments de palabres, par petits groupes. Même si, dans un premier temps, les partisans de la continuation de la grève semblaient être majoritaires, on a continué, longtemps, à discuter, la tradition mahoraise voulant que, au final, les décisions soient prises à l’unanimité, et non à la majorité. Et, petit à petit, le consensus a commencé à se former pour une « suspension » du mouvement à partir de lundi, tout en faisant passer le message au ministère, à l’Etat, qu’un geste significatif était attendu, au risque de voir la situation empirer. « Si le gouvernement ne fait pas un geste, on va vers la guerre civile, n’hésite pas à pronostiquer le négociateur de la FSU. Si le mouvement continue, il devient incontrôlable. Ils risquent de mettre le feu à l’île. »

    Code du travail et fonction publique

    Que contient cet accord tant décrié par la base du mouvement mahorais ? Premièrement, en ce qui concerne l’application à Mayotte, devenue département français en 2011, du code du travail de droit commun, elle devrait être inscrite dans la loi pour être entré en vigueur au 1er janvier 2018 et une habilitation à prendre des ordonnances pour y parvenir devrait être votée. Le gouvernement s’engage également à ce que les conventions collectives de métropole s’appliquent automatiquement et intégralement à Mayotte et que ce soit inscrit dans la loi.

    Un autre point majeur était celui de la reconstitution des carrières des agents travaillant dans la fonction publique avant la départementalisation. Pour l’Etat français, ces agents ne deviennent en principe salariés de la fonction publique qu’au moment de la départementalisation, avec toutes les conséquences que cela peut avoir en termes de carrière et de retraite. Jusque-là, le gouvernement avait posé un verrou : il ne consentait à examiner les situations antérieures que jusqu’à l’année 2009. Le gouvernement a consenti à rouvrir des discussions à partir du mois de mai sur la reconstitution des carrières pour les années antérieures à 2009. Sans pour autant dire jusqu’où il pensait pouvoir aller. En tout cas, aux yeux de l’intersyndicale, « le verrou de 2009 a sauté, nous avons mis le pied dans la porte ».

    Sur les autres points, concernant l’attractivité de la fonction publique à Mayotte ou l’alignement des droits sociaux sur ceux de la métropole, les « avancées » restent beaucoup plus conditionnelles.

    Alors que la nuit était tombée, l’« unanimisme » s’est fait pour décider de suspendre le mouvement.


    >

    Des cheminots envahissent les négociations du rail

    AFP, 13 avril 2016 :

    Un groupe de manifestants, porteurs notamment de drapeaux SUD-rail, a envahi mercredi à Paris une réunion de négociation visant à élaborer une convention collective commune à tous les travailleurs du rail et la séance a été levée, a-t-on appris de sources concordantes.

    Selon la CFDT-cheminots, une cinquantaine de personnes ont fait irruption en début d’après-midi dans la salle et les négociateurs ont décidé de « plier » la séance, entamée la veille.

    Il s’agissait « de salariés a priori du groupe ferroviaire et très majoritairement SUD-rail », a précisé à l’AFP le syndicat en qualifiant l’action de « pas du tout constructive, et immature ».

    Dans une vidéo diffusée sur le compte facebook de la CGT-cheminots Paris Austerlitz, l’on peut voir quelques dizaines de personnes envahir la salle des négociations en chantant « ça va péter », puis « cheminots, étudiants, précaires, salariés de droit privé, tous ensemble, grève générale ». « On va arracher des chemises », crie un des manifestants.

    Outre des drapeaux SUD-rail, un étendard aux couleurs de la CGT-cheminots est visible.

    L’irruption et la fin de la réunion a été confirmée par un représentant de l’UTP (qui regroupe la SNCF et les entreprises privées).

    Alors que les syndicats envisagent un appel conjoint à la grève le 26 avril pour défendre les conditions de travail des cheminots, la CFDT accuse SUD-rail « d’avoir saboté la réunion ».

    Quelques heures avant, SUD-rail (et FO, non représentatif) avaient appelé les cheminots à manifester à proximité du lieu des négociations, près de la gare Montparnasse. Environ 350 personnes ont pris part à ce rassemblement, selon la police, pour réclamer que la future convention collective soit alignée sur la réglementation interne à la SNCF.

    Envahir la réunion a été « le choix des manifestants » que SUD a « accompagné », a précisé à l’AFP un délégué du syndicat contestataire.

    Les discussions de branche sur le volet des règles d’organisation du travail avaient difficilement débuté mardi.

    La prochaine séance est prévue le 26 avril. L’Unsa a décidé mercredi de s’associer à une grève unitaire ce jour-là. La CFDT doit prendre sa décision jeudi.

    SNCF : situation explosive en attendant la grève

    France Inter, 15 avril 2016 :

    Une grève ferroviaire qui pourrait bien vous faire rater l’Euro de football ! Le 26 avril, tous les syndicats appellent à cesser le travail (sauf Sud, encore incertain) et le mouvement s’annonce important. En cause : la négociation sur l’organisation du travail, et donc le temps de travail.

    Cette grève pourrait n’être qu’un début, tant le sujet est explosif. C’est bien simple : même les syndicats réformistes accusent leurs dirigeants de « provocation ». Les patrons du ferroviaire proposent une convention collective minimale au niveau du récent décret, censé être un plancher légal. Le texte prévoit lui aussi temps de conduite de nuit rallongé, une mobilité accrue, peu de week-ends de repos garantis, entre autres.

    Les salariés d’Exameca en grève depuis 8 jours pour les salaires

    La République des Pyrénées, 13 avril 2016 :

    Les salariés du sous-traitant aéronautique Exameca (groupe ADI) de Serres-Castet mènent une grève, de 3/4 d’heure chaque jour depuis le 4 avril, pour faire aboutir leurs revendications salariales.

    Depuis le 4 avril, plus de la moitié des salariés de la production d’Exameca débrayent chaque jour un quart d’heure à 8 h 45, 11 h et 15 h (3/4 d’heures au total) pour appuyer leurs revendications dans le cadre de la négociation annuelle obligatoire (NAO).

    Ils sont en désaccord avec leurs dirigeants sur l’augmentation de la masse salariale dévolue aux augmentations des rémunérations. Après 4 séances de négociations, débutées début mars, le désaccord porte aujourd’hui sur un différentiel de 0,44%. Les salariés demandent un volume d’augmentations portant sur 1,5% de la masse salariale. Ramené à chaque salarié, cela équivaudrait à une augmentation moyenne de 30 euros net par mois. Chez Exameca, le salaire brut mensuel s’établit en moyenne à 2 000 euros. La direction, de son côté proposerait une enveloppe globale d’1,06 % de la masse salariale.

    Sur les 219 votants, seuls 73 ont approuvé les propositions de la direction

    Les positions se sont déjà rapprochées puisque les représentants du personnel (CGT) demandaient au départ une enveloppe d’augmentation portant sur 3% de la masse salariale. De son côté la direction proposait 0,5% de la masse salariale.

    Le syndicat s’appuie sur les augmentations du chiffre d’affaires et du résultat en 2015. La direction arguerait, selon le syndicat, sur des objectifs non atteints et sur des commandes revues à la baisse pour 2016. Sollicité ce mercredi par nos soins, le directeur, Sébastien Ghis, n’a pas souhaité apporter son point de vue.

    La direction a organisé lundi un référendum dans l’entreprise. Selon la CGT, sur les 219 votants, seuls 73 ont approuvé les propositions de la direction. La situation est aujourd’hui bloquée. Une nouvelle réunion pourrait se tenir jeudi

    Port de commerce (Lorient) : Préavis de grève chez les remorqueurs

    Télégramme, 13 avril 2016 :

    Les marins du remorquage portuaire de Lorient, représentant quatre navires et douze personnels navigants, ont déposé un préavis de grève. En cause, notamment : « Le non-paiement des interventions le week-end et la baisse des primes » quand ils effectuent des « voyages extérieurs », à savoir quand les remorqueurs lorientais quittent la rade pour suppléer leurs collègues brestois par exemple ou pour convoyer jusqu’à Lorient des barges ou autres pontons.

    Face à cette situation « très complexe », les remorqueurs lorientais demandent des explications à la chambre de commerce et d’industrie du Morbihan, leur employeur. La CCI 56 ne souhaite toutefois pas faire de commentaire. La direction confirme, en revanche, qu’elle a bien reçu un préavis de grève concernant les week-ends et qu’elle a programmé une réunion avec les intéressés, la semaine prochaine, a priori le vendredi 22 avril.

    CHS du Gers : Grève demain contre un licenciement

    La Dépêche, 12 avril 2016 :

    Parce que le CHS du Gers a perdu un poste d’éducateur spécialisé, un père de famille risque de perdre son emploi. Impensable pour la CGT qui a déposé un préavis de grève pour demain. La direction réfléchit à une solution.

    Même le directeur du centre hospitalier spécialisé du Gers Thierry Laplanche reconnaît qu’«en 30 ans de carrière il n’a jamais vu un cas comme celui-là». Le «cas», c’est celui d’un éducateur spécialisé de 55 ans qui travaille au service d’hospitalisation complète des adolescents. «Pour la première fois dans notre établissement, un collègue en CDI est menacé de licenciement pour suppression d’emploi», dénonce la CGT qui a déposé un préavis de grève de 4 heures pour demain mercredi et appelle les salariés à se réunir de 14 heures à 17 heures «sous les fenêtres de la direction», au moment où le salarié concerné sera reçu, «pour protester contre cette politique inutile et dangereuse».

    Belfort : la grève se poursuit chez General Electric

    L’Est Républicain, 12 avril 2016 :

    Le mouvement, en marge de l’action syndicale, est né mercredi dernier parmi les anciens salariés Alstom de Manufacturing qui réclament l’équité salariale avec leurs collègues historiques de General Electric.

    Comme prévu, les salariés de Manufacturing, l’une des entités Energie d’Alstom, en grève depuis mercredi dernier, se sont retrouvés hier matin à l’entrée du site belfortain de General Electric. L’occasion de mesurer l’élargissement de la mobilisation par rapport à vendredi : toutes les équipes étaient en effet représentées, à raison de 150 à 200 personnes. Le mouvement, qui rejette toute étiquette syndicale, continue de réclamer l’équité salariale par rapport aux salariés historiques de General Electric, à travers cinq revendications : le déblocage de la prime d’ancienneté ; une prime d’intégration de 2 500 euros, une revalorisation salariale de 80 euros ; l’embauche des CDD de l’établissement Manufacturing turbine, alternateur et STTG ; la prise en charge des journées de grève.

    Vire : les salariés de Sogefi en grève depuis bientôt une semaine pour leurs salaires

    France 3 Normandie, 11 avril 2016 :

    Depuis mercredi 6 avril, les salariés de cette entreprise, spécialisée dans l’équipement automobile, réclament une plus grande considération de leur travail et notamment une augmentation de salaire alors que leur employeur communique sur ses bons résultats.

    L’information est mise en avant sur le site internet de l’entreprise: des revenus en hausse en 2015, une « Croissance solide en Europe et en Amérique du Nord » et un « résultat net à 7,4 millions d’€ » sur les 9 premiers mois l’an passé. L’information n’est pas passée inaperçue auprès des salariés de l’entreprise, notamment ceux des sites de Vire Marcillac-Vallon, dans l’Aveyron. Ces derniers ont entamé depuis le 6 avril dernier une grève à l’appel de l’intersyndicale (CGT, CFDT, Sud Solidaires) pour réclamer leur part.

    L’Aigle : les 46 salariés de RPC Promens risquent de perdre leur emploi

    Paris Normandie, 10 avril 2016 :

    Les salariés de RPC Promens sont en grève. En cause : la menace qui pèse sur les 46 emplois de cette entreprise de L’Aigle (61), spécialisée dans l’injection plastique et la transformation de matière plastique.

    Une société qui loue des locaux dans l’enceinte des laboratoires Famar.

    Créée dans les années 1970, l’entreprise aiglonne était d’abord spécialisée dans la fabrication d’emballages pharmaceutiques. Elle s’est appelée successivement SCA, puis PPA et Plasthom, avant d’être rachetée en 2015 par le groupe anglais RPC. Une firme qui compte 15 000 salariés dans le monde, sur 95 sites, dont huit basés en France.

    Strasbourg : «Tout le monde sait qu’on ne négocie pas avec les patrons»

    Libération, 9 avril 2016 :

    Des ex-salariés de General Motors à une responsable des RH, quelque 2000 protestataires ont arpenté les rues de la capitale alsacienne. Le défilé s’est terminé à la mi-journée.

    «On ne lâche rien», entonnent en boucle les salariés de Punch Powerglide dans le cortège strasbourgeois contre la loi El Khomri. Eux, les ex-General motors (GM) sont déterminés, au milieu des 2000 manifestants, à «ne rien lâcher face au patronat». Ils avaient lâché 6 jours de RTT en 2010. «C’était la condition pour que GM nous garde jusqu’en 2021 et trouve un repreneur. Si nous n’acceptions pas ses conditions, on était liquidé», rapporte Richard Daniel, délégué CGT du site qui fabrique des boîtes de vitesse.

    Tentative de fichage des conducteurs à la RATP

    Europe 1, 15 avril 2016 :

    Selon la CGT, le département RER de la RATP a tenté de ficher les conducteurs du RER A, dans le but d’établir « une typologie des conducteurs ».

    « Agents difficiles », conducteurs « meneurs » : le syndicat CGT de la RATP a fait état vendredi d’un projet de fichage des conducteurs du RER A, une « erreur » individuelle selon la régie, qui affirme avoir pris « toutes les mesures pour qu’elle ne se reproduise plus ». Selon le syndicat, une chargée de mission au département RER a tenté par courriel « d’obtenir des informations illégales et parfaitement subjectives sur le comportement supposé de tel ou tel agent ». Dans une capture d’écran, la personne demande à un responsable de la ligne RER A de lui « présenter » ses effectifs de conducteurs en décrivant leur « profil » dans le but d’établir une « typologie des conducteurs ».

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  • Les grèves en cours

    Grève à l’AP-HP (Hôpitaux de Paris)

    Grève chez bus à Saint-Quentin-en-Yvelines

    Grève à la Polyclinique d’Amiens

    Grève dans les cantines scolaires de Villeurbanne

    Grève au lycée de Combourg

    Grève nationale à La Poste

    Grève à l’hôpital Miséricorde à Ajaccio

    Grève des facteurs de La Rochefoucauld

    Grève chez Kohler à Passel

    Toulon : Le réseau Mistral en grève jeudi

    Var Matin, 29 mars 2016 :

    Des perturbations sont à prévoir ce jeudi 31 sur les lignes du réseau Mistral. Un préavis de grève a été déposé, suite au mot d’ordre national.

    Une nouvelle journée de mobilisation contre la loi Travail est prévue ce jeudi 31 mars. La journée s’annonce noire dans les transports, avec un préavis de grève déposé par la SNCF, Air France ou encore la RATP.

    Le réseau de bus Mistral, qui couvre douze communes du Var (Carqueiranne, Hyères-les-Palmiers, La Crau, La Garde, La Seyne-sur-Mer, La Valette-du-Var, Le Pradet, Le Revest-les-Eaux, Ollioules, Six-Fours-les-Plages, St Mandrier-sur-Mer et Toulon) a également déposé un préavis de grève, sans que l’on connaisse, pour l’heure, l’ampleur des perturbations à prévoir.

    Groupama Loire-Bretagne

    Ouest France, 25 mars 2016 :

    ,. La convention annuelle des salariés Groupama Loire-Bretagne se tenait vendredi, au parc des expositions de Lanester.A l’appel de la CFDT 250 personnes ont manifestés devant les portes de l’établissement, pour protester contre la dégradation de leurs conditions de travail (nouvel outil informatique qui serait peu approprié, embauche d’effectifs supplémentaires et arrêt des procédures en cours) et une revalorisation de leurs salaires.

    Toulouse : cinquante salariés de Téléperformance en grève contre la pause-pipi demandée par courriel

    France 3 Midi-Pyrénées, 25 mars 2016 :

    Malgré le retour en arrière de la direction concernant ce logiciel qui obligeait les salariés à demander par courriel l’autorisation d’aller aux toilettes, la Cgt a maintenu son appel à la grève ce vendredi. Sur les 200 salariés de Téléperformance, une cinquantaine a débrayé vendredi de 14 à 17h pour protester contre « le logiciel de flicage » en cours de déploiement.

    Les salariés de McDonald’s se mobilisent contre la précarité

    AFP, 23 mars 2016 :

    Des salariés de McDonald’s ont manifesté mercredi à Paris à l’appel de la CGT pour réclamer au géant de la restauration rapide un salaire horaire de 13 euros. Aux cris de « McDo escroc, il faut partager le magot », les salariés dénoncent l’évasion fiscale massive de l’entreprise.

    Les manifestants se sont réunis devant un restaurant de l’enseigne Gare du Nord à l’appel de la CGT, avant un autre point de vente près de la Gare de l’Est. Les salariés sont payés au Smic (9,67 euros de l’heure) et « comme une majorité des effectifs travaillent à temps partiel imposé, 24h par semaine, ça fait 770 euros par mois », a déclaré Gilles Bombard, secrétaire général CGT McDonald’s Paris et Ile-de-France. Et 80% des salariés sont à temps partiel. La précarité est grande…

    C’est pourquoi la CGT et les salariés réclament une hausse des salaires à 13 euros de l’heure. D’autant que McDonald’s a les moyens. La CGT explique bien comment l’entreprise organise « le déficit systématique de ses restaurants » pour ne pas faire de bénéfices en France et envoyer directement au Luxembourg jusque 20 % du chiffre d’affaires.

    Les élus du comité d’entreprise de McDonald’s Ouest Parisien ont déposé plainte en décembre pour blanchiment de fraude fiscale et abus de biens sociaux, mettant en cause des pratiques fiscales rendant « impossible » tout bénéfice, avec des redevances versées à une société au Luxembourg. Le parquet n’a pas donné suite et « comme le délai de trois mois est passé », le CE est désormais « en capacité de demander la saisie d’un juge d’instruction ».


    A l’hôtel Villa-Massalia, les femmes de chambre sont dans la rue

    France 3 Provence-Alpes, 28 mars 2016 :

    Leur grève dure depuis près d’une semaine. Employées d’une société sous-traitante, les femmes de chambre d’un hôtel de luxe du 8e arrondissement de Marseille réclament le paiement de leurs heures complémentaires et de meilleures conditions de travail. Le conflit est dans l’impasse.

    Elles sont une quinzaine à avoir cessé le travail !

    Devant l’hôtel Villa-Massalia, ces femmes de l’ombre à qui les clients doivent habituellement une chambre propre et agréable, se retrouvent aujourd’hui dans la lumière de l’actualité sociale.

    Employées d’une société sous-traitante de nettoyage basée à Vitrolles, elles demandaient depuis des mois une amélioration de leurs conditions de travail. Face à une fin de non-recevoir, ces femmes de chambre ont donc décidé de se mettre en grève.

    Entré dimanche dans son 6e jour, le mouvement n’a débouché pour l’instant que sur une ou deux avancées. Rien en revanche sur les principales revendications portées par la CNT à l’origine de la mobilisation.

    La direction semble ne pas vouloir répondre aux doléances relatives notamment au paiement des heures complémentaires. Si le conflit est pour l’heure dans l’impasse, de nouvelles négociations devraient avoir lieu dans la journée de mardi.

     

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