• POUR UNE RÉPUBLIQUE FRANCAISE SOCIALE, SOUVERAINE, DÉMOCRATIQUE ET FRATERNELLE, ENSEMBLE, VIRONS MACRON ET L’EURO-MONDIALISATION VIRALE ! 


    Pétition : Pour une REPUBLIQUE FRANCAISE SOCIALE, SOUVERAINE, DEMOCRATIQUE et FRATERNELLE, ENSEMBLE, VIRONS MACRON et L’EURO-MONDIALISATION VIRALE !

    L'appel-pétition
     

    15ème ANNIVERSAIRE du NON FRANÇAIS à la CONSTITUTION SUPRANATIONALE
    Pour une REPUBLIQUE FRANCAISE SOCIALE, SOUVERAINE, DEMOCRATIQUE et FRATERNELLE,
    ENSEMBLE, VIRONS MACRON et L’EURO-MONDIALISATION VIRALE !

    CHER(E)S CONCITOYEN(NE)S, COMPATRIOTES, AMI(E)S ET CAMARADES,


    L’énorme crise dite « du coronavirus » inflige à la France, à l’Europe et au monde une situation suffocante où l’anxiété de masse et le délabrement organisé du système hospitalier le disputent aux pires entreprises antisociales et liberticides.


    Ni le régime Macron, qui a longtemps minimisé la pandémie, qui a détourné un conseil des ministres dédié à la crise sanitaire pour braquer le 49/3 contre nos retraites solidaires, et qui exploite l’état de choc sanitaire pour pulvériser ce qui reste du Code du travail, ni le MEDEF, qui n’a eu de cesse d’assurer la continuité de ses profits en forçant au travail des centaines de milliers d’ouvriers et d’employés au péril de leur vie, ni les Blanquer, Buzyn, Pénicaud et autres tyranneaux incompétents et irresponsables ne sont clairement plus, s’ils l’ont jamais été, des interlocuteurs possibles et légitimes d’on ne sait quel dérisoire « dialogue social et républicain ».

    S’est également déshonorée cette UE de mort qui n’a pas bougé un doigt pour secourir l’Italie dévastée, dont plusieurs dirigeants principaux (RFA, Pays-Bas, Suède) ont joué la carte inhumaine de l’ « immunité de groupe » (en clair, le laissez-faire, laissez-crever !), dont les « recommandations » à la France ont tragiquement affaibli les services publics et dont la seule préoccupation, par la voix d’Ursula von der Leyen, aura été de sauver à tout prix la mortifère « (l’)économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée » gravée dans le Traité de Maastricht. Non seulement l’UE n’est pas une « protection » contre la virale mondialisation néolibérale mais elle en est une des déclinaisons les plus brutales au détriment des travailleurs, de la santé publique et de la vie. Comment oublier que c’est cette Europe soi-disant « à l’avant-garde » de la « modernité » qui est le foyer le plus virulent de la pandémie et que, suprême paradoxe, ce sont la République de Cuba et le Venezuela bolivarien, pourtant affamés par le blocus et par les « sanctions » euro-atlantiques qui ont envoyé sans contrepartie des médecins et des médicaments à la Lombardie accablée ?

    Dans ces conditions qui ne comprend les millions de travailleurs et de citoyens qui, tout en faisant corps avec les soignants et en respectant scrupuleusement les mesures-barrières, serrent les poings, refusent l’« union sacrée » derrière un gouvernement criminellement incapable et se promettent bien, au lendemain du pic épidémique, de DEMANDER DUREMENT DES COMPTES à la Trinité maléfique que composent le régime Macron, les oligarques du CAC-40 et la dictatoriale UE uniquement préoccupée de réduire sans fin les dépenses sociales et la souveraineté des pays membres ?

    Dès lors, si comme nous, vous voulez offrir une perspective de progrès social, de sécurité sanitaire, de démocratie participative, de coopération internationale et de souveraineté populaire à la juste colère de notre peuple, si vous refusez le mensonge de « l’Europe sociale » et de la « réorientation progressiste de l’euro » (indissociable des « critères de Maastricht »), si vous voulez que soient enfin respectés le Non français à la constitution européenne et les innombrables luttes populaires pour les retraites, le code du travail, la Sécurité sociale, les statuts, l’hôpital, l’Education nationale, la Recherche publique et les autres services publics, si vous voulez sauver ce qui reste du produire en France industriel et agricole rongé par les fusions, les privatisations et les délocalisations, si vous voulez mettre fin à la tutelle belliciste de l’OTAN et à l’écocide des traités néolibéraux transatlantiques, si vous voulez en finir avec la prétendue « mondialisation heureuse » et ses bras armés du FMI et de l’OMC, si vous refusez aussi toute compromission et tout co-affichage avec le RN et ses dérivés, si comme nous, vous associez la solidarité populaire internationale au droit des nations à disposer d’elles-mêmes pour coopérer pacifiquement, nous vous proposons de co-organiser très vite une visioconférence dont l’objet serait le suivant :

    • Appeler ensemble à un grand 29 mai 2020 (15ème anniversaire du Non français à la constitution européenne) de lutte et de résistance sous des formes à décider en commun (meeting central ou meetings décentralisés ? Débat(s) ? Manifestation(s) ? Tract commun ? Affiche(s) et autocollants ?
    • Et ce jour-là, tout en exprimant nos différences légitimes (politiques, syndicales, associatives…) par nos discours et symboles distinctifs, affaler symboliquement le drapeau clérical et antipopulaire de l’UEtomber aussi la bannière belliciste de l’OTANdestituer symboliquement l’actuel et dangereux hôte de l’Elyséeexproprier symboliquement le CAC-40, pour hisser côte à côte, aux accents mêlés de la Marseillaise et de l’Internationale, les deux drapeaux historiques du peuple français en Révolution : le drapeau tricolore des Soldats de l’An II et le drapeau rouge internationaliste des travailleurs.
    •   Signifier ainsi nos engagements convergents pour une République française une et indivisible, sociale et laïque, souveraine et démocratique, fraternelle et pacifique, rejetant l’extrême droite raciste, brisant la dictature du MEDEF et remettant en cause l’euro-« mondialisation heureuse » (l’UE et ses traités de malheur, l’euro, l’Otan ainsi que le FMI et l’OMC) pour construire des coopérations fraternelles et mutuellement avantageuses entre peuples souverains.
    • Afficher ensemble la perspective d’une société nouvelle faite pour l’être humain, engageant la transition écologique, éliminant les discriminations de toutes natures et « mettant le monde du travail au centre de la vie nationale » comme y invitait le 27 mai 1944 le Conseil National de la Résistance, afin de conduire la France, la République et l’ensemble des citoyens vers de nouveaux « Jours heureux » !

     

     Pour rejoindre l' appel et le signer en ligne

     cliquer ici

     

    Parmi les primo-signataires soutenant cet appel se trouvent les 29 résistants suivants :


    • Léon Landini, président du PRCF, ancien officier des Francs-Tireurs et Partisans de la Main-d’œuvre Immigrée, Médaille de la Résistance, Officier de la Légion d’honneur,
    • Georges Gastaud, philosophe, secrétaire national du PRCF,
    • Ramzi Kebaïli, animateur du collectif Citoyens souverains,
    • Jean-Luc Pujo, président des Clubs penser la France,
    • Cédric Liechti, secrétaire général CGT énergie de Paris,
    • Bérenger Cernon, responsable CGT cheminots Paris-Gare de Lyon,
    • Betty Tambuscio, ancienne présidente de l’Union des syndicats de Monaco
    • Anna Persichini, militante CGT métallurgie,
    • Benoît Foucambert, enseignant, syndicaliste FSU du Tarn,
    • Jean-Pierre Page, syndicaliste, ancien responsable du département international de la CGT,
    • Mickaël Wamen, ancien Goodyear
    • Mourad Laffitte, documentariste, auteur du film Urgence ! Soigne et tais-toi,
    • Annie Lacroix-Riz, historienne, professeur émérite à l’Université Denis Diderot,
    • Stéphane Sirot, historien du mouvement ouvrier,
    • Olivier Delorme, historien et romancier,
    • Bruno Drweski, universitaire, responsable d’une association mémorielle d’anciens combattants républicains,
    • Danielle Bleitrach, sociologue, écrivain,
    • Bruno Guigue, Enseignant et chercheur en philosophie politique,
    • Fadi Kassem, agrégé d’histoire, secrétaire national adjoint du PRCF,
    • La Compagnie Jolie Môme,
    • Gilliatt de Staërck, conducteur de bus, responsable des Jeunes pour la renaissance communiste,
    • Arsène Schmitt, syndicaliste lorrain,
    • François Le Pivert, syndicaliste confédéré, militant franchement communiste,
    • François Bégaudeau, écrivain,
    • Aurélien Bernier, auteur et journaliste,
    • Yves Vargas, philosophe et communiste,
    • Loïc Chaigneau, professeur de philosophie, directeur de l’I.H.T.
    • Maxime Vivas, écrivain, administrateur du site legrandsoir.info,
    • Charles Beauchamp, Conseiller général du Nord, Président du groupe Communiste, républicain, citoyen et apparentés…
    • Sacha Mokritzky, auteur de Retraites, impasses et perspectives, rédacteur en chef de Reconstruire !
    et
    • AKROUM Torya, Cheminote et gilet jaune ;
    • ALLARD Jean-Christophe, Bibliothécaire ;
    • ALONSO Floréal, Coiffeur ;
    • ALONSO Noëlle ;
    • AMICE Philippe, Chauffeur de bus / Syndicaliste de l’Union syndicale de Monaco (USM) ;
    • AUGE  Bruno, Membre du Bureau de l’USM ;
    • AYMERICH Michel, Auteur et créateur du blog « A contre air du temps » ;
    • BALDASSI Jean-Michel, Ancien membre du comité fédéral PCF du Haut-Rhin (68) ; Ancien délégué CGT Peugeot-Mulhouse ;
    • BANSART AndresBolívar, Ancien professeur de l’Université de Tours, professeur titulaire de l’Université Simón ;
    • BATIS Robert, Ancien principal de collège ;
    • BAUDU Yves, EX-élu FO au CSE de Keolis Armor (35) ;
    • BELKACEM Angelo, Responsable du groupe France Insoumise Bonneuil-Sur-Marne (94) ;
    • BENOIST Muriel, Médecin du travail, militante insoumise ;
    • BERLAND Raphaël, Vidéaste ;
    • BICHI Paul, Professeur des écoles, docteur en sciences de l’éducation, SNUDI-FO des Bouches-du-Rhône ;
    • BLANDIN Olivier, Militant CGT de Paris, ouvrier du livre ;
    • BORDES Gérard, Ancien président Attac du Tarn (81) ;
    • BOURGET Jacqueline, Sociologue ;
    • BOURGET Jacques-Marie, Journaliste ;
    • BRAQUETTI Angèle, Vice-présidente de l’Union des retraités de Monaco / Syndicaliste USM ;
    • BRETONNEAU Pierre, I.E.G. ;
    • BUISSET Dominique, Poète ;
    • BUSSIERE Robert, Enseignant et syndicaliste à Sud Education 78 (Yvelines) ;
    • CADORET Gisèle, Chef d’équipe montage/ câblage électronique – CGT 78 de la Métallurgie ;
    • CAPRANI Gwenaëla, Membre du collectif Citoyens souverains ;
    • CASADESUS Gabriel, Infirmier ;
    • CASADESUS Matthieu, Menuisier ;
    • CELESTRA-ALLARD Isabelle, Bibliothécaire ;
    • CHARLES Matthieu, Artisan-commerçant, militant France insoumise, Co-animateur du groupe Quimperlé insoumise ;
    • CHARVIN Robert, Professeur Emérite des Universités, doyen Honoraire de la Faculté de Droit et de Science Politique de Nice – Sophia-Antipolis. ;
    • CHEVALLEREAU Henri, Ancien des chantiers de Bretagne ;
    • CHEVAUCHEE Jean-Philippe, Fonctionnaire ;
    • CHONAVEL Eric, Cadre de la fonction publique, militant insoumis ;
    • CIMBOLINI Corinne, Retraité fonction territoriale ;
    • CIMBOLINI Yves, Agent EDF ;
    • COIGNARD Jérémy, Responsable des relations politiques et internationales des JRCF ;
    • Collectif des Gilets Jaunes de Rungis-ïle-de-France ;
    • CONTI Michèle, Retraitée ;
    • CORNIGLION Michel, Ouvrier ;
    • CORRAINE Françoise, Educatrice spécialisée ;
    • COSTE Florent, Secrétaire du syndicat CGT Latécoère de Haute-Garonne (31) ;
    • DALLALI Medhi, Chômeur et militant insoumis ;
    • DAUREU Jean-Marc ;
    • DE MONTLIBERT Christian, Sociologue, professeur émérite de l’Université de Strasbourg ;
    • DECHAMPS Michel, Ancien élu départemental PCF des Alpes de Haute-Provence (04) ;
    • DEJOURS Jean-François, Professeur de philosophie et syndicaliste SNES du Nord (59) ;
    • DEL MASCHIO Gérard, Agent EDF/RTE en inactivité de service, titulaire d’un master II d’histoire ;
    • DELAHAUT Jean-Louis, Professeur d’enseignement artistique, militant France insoumise ;
    • DI MINO Giovanni, Enseignant et syndicaliste CGT des Bouches-du-Rhône ;
    • DJAMENT Aurélien, Syndicaliste CGT au CNRS, militant communiste ;
    • DJIANE-LECAILLE Paule, Professeure émérite et militante communiste ;
    • FALCE Alex, Président Union des retraités de Monaco / Syndicaliste USM ;
    • FILIPPONE Pasquale, Agent de maîtrise dans le bâtiment ;
    • FOVET Marie-France, Professeure de philosophie, secrétaire du PRCF du Morbihan (56) ;
    • FLAMENT Vincent, Enseignant et syndicaliste SNES du Nord (59), responsable du Comité internationaliste pour la solidarité de classe (CISC) ;
    • FUENTES Alain, Retraité ;
    • GARNIER Jean-Pierre, Sociologue ;
    • GAUD  Marie-Pia, Cadre ;
    • GAUD  Thérèse, Professeure des écoles ;
    • GENET Bernard, Animateur du groupe anti-impérialiste COMAGUER ;
    • GERMINI Marcel, Ouvrier – Ancien 1er adjoint au maire PCF de Cap d’Ail ;
    • GERMINI Renée, Employée ;
    • GIACOLETTO Gilbert, Chauffeur de bus ;
    • GIUSTI Bernard, Editeur, ancien responsable CGT Cochin ;
    • GOUIN Christian, Directeur d’école, SNUDI-FO des Bouches-du-Rhône ;
    • GOUIN Christophe, Eclairagiste et régisseur lumière, militant France Insoumise ;
    • GRAU Bernard, Retraité EDF ;
    • GUYOMARC’H Christine, Couturière, militante insoumise et associative ;
    • GUIBERT-LANDINI Gilda, Historienne et militante communiste ;
    • HAMET Jean-Paul, Cuisinier, syndicaliste à l’USM ;
    • HANZO Frédéric, Militant syndical de l’ONF ;
    • HERNANDEZ Jo, Secrétaire PRCF du Tarn (81) ;
    • HILLAIRE Jean-Jacques, Professeur ;
    • JOURDAN Christian, Militant syndical, politique et associatif ;
    • KERLOCH Serge, Ingénieur ;
    • KERRIOU Léo, Chaudronnier en formation, secrétaire-adjoint du PRCF du Finistère (29) ;
    • KOBER Gilles, Retraité de l’Enseignement, Syndicaliste SNES-FSU ;
    • LABEVIERE Richard, Journaliste-écrivain, rédacteur en chef de l’hebdomadaire en ligne prochemoyen-orient.ch ;
    • LAFONT Gérard, Retraité SNCF, adhérent CGT et PCF ;
    • LE MOGUEN Claude, Masseur-Kinésithérapeute, secrétaire du PRCF du Finistère (29) ;
    • LECOMTE Ludovic, Elu PCF Vitri-sur-Seine ;
    • LENCOU Pierre, Jardinier ;
    • MACREZ Gilbert, Agent de logistique, militant associatif socioculturel et sportif ;
    • MAFFRE Emilie, Syndicaliste enseignante de l’Aveyron (12) ;
    • MAILLE Marc, Animateur Radio Campus Lille ;
    • MAISON Rafaëlle, Professeure de droit international ;
    • MANY Daniel, Chef de publicité en retraite ;
    • MARTIN Stéphane, Agent territorial, syndicaliste CGT du Vaucluse (84) ;
    • MASCART Lucien, Syndicaliste cheminot CGT retraité ;
    • MOLES Mathieu, Enseignant, syndicaliste FSU du Tarn (81) ;
    • MONMAUR Paul, Historien ;
    • MONVILLE Aymeric, Directeur des éditions Delga ;
    • NAZARIAN Robert, Educateur spécialisé ;
    • NEVEU Pascal, Animateur des Cafés repaires de Liffré ;
    • PATRIZIO Marie-Ange, Psychologue retraitée ;
    • PIGNAULT Bernard, Syndicaliste CGT ;
    • PORTANELLI Arnaud, Président du Comité pour une Nouvelle Résistance-06 (Alpes maritimes) ;
    • POUZAT Christophe, Chercheur CNRS – co-auteur du livre Une autre voie pour l’Humanité ;
    • PRANCHERE Pierre, Résistant FTP-COPA, secrétaire général des maquis de Corrèze, vice-président du PRCF ;
    • PRIOUL Gérard, Syndicaliste et libre penseur ;
    • RALLIERES Yves, Secrétaire section PCF des Bastides ;
    • RANGUIS Sylvain, Boulanger, secrétaire PRCF 94, membre du Comité Central du PRCF ;
    • RIALS  Stéphane, Professeur émérite de l’Université Paris-2 ;
    • RIO Marie-Noël, Ecrivain, communiste ;
    • ROCHE Virginie, Employée d’agence immobilière, militante FI ;
    • RONDEAU Alain, Dessinateur projeteur Electro -mécanicien / Trésorier du PRCF des Yvelines (78) ;
    • SADKI Halima, Enseignante/formatrice en langues ;
    • SAINTILAN Eric, Masseur-Kinésithérapeute libéral, citoyen français, militant politique apartisan ;
    • SAINTY Cindy, Agent hospitalier, secrétaire CGT de l’EHPAD de Vannes (56) ;
    • SAINZ José, Secrétaire CGT d’IBM Provence Méditerranée ;
    • SALMON Claude, Militant CGT des Pyrénées orientales (66) ;
    • SARKIS Victor, Professeur de philosophie ;
    • SARTON Bernard, retraité de l’animation culturelle -comédien-metteur en scène , membre du comité exécutif du PCF d’Aubagne (13) ;
    • SAUNIERE Christophe, Musicien ;
    • SUBTIL Martine, Retraitée de l’Education nationale – Libre Penseuse ;
    • TORDJEMAN Clément, Chef d’équipe en signalétique ;
    • TOUZARD Loïc, Délégué syndical CGT à Keolis Armor (35) ;
    • VAISSE Antonin, Salarié étudiant, militant CGT du Tarn (81) ;
    • ZAPARTY Jean-Claude, Militant CGT des Pyrénées orientales (66) ;

     

    Pour rejoindre l’appel et le signer en ligne

     cliquer  ICI

     

    Pour participer au meeting numérique

    vendredi 29 mai 2020-18 h30

    cliquer https://www.youtube.com/

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Fêtons l'anniversaire des 15 ans du NON de 2005, mobilisons TOUS ENSEMBLE, pour une république française sociale, souveraine, démocratique et fraternelle.
     
    Rejoignez l'appel en le signant en ligne comme déjà plus de 1500 résistants de tous horizons : https://www.mesopinions.com/petition/... 
     
    Ce 29 mai, suivez en direct et participez via le chat en ligne au meeting numérique,
     
    avec la participation de:
     
    Georges Gastaud, philosophe, secrétaire national du PRCF,
    Jean-Luc Pujo, président des Clubs penser la France,
    Gwenaëla Caprani, membre du collectif Citoyens souverains,
    Torya Akroum, cheminote et gilet jaune,
    Jean-Pierre Page, syndicaliste, ancien responsable du département international de la CGT,
    Annie Lacroix-Riz, historienne, professeur émérite à l’Université Denis Diderot,
    Stéphane Sirot, historien du mouvement ouvrier,
    Olivier Delorme, historien et romancier,
    Gilliatt de Staërck, conducteur de bus, responsable des Jeunes pour la renaissance communiste,
    Sacha Mokritzky, auteur de Retraites, impasses et perspectives, rédacteur en chef de Reconstruire !...
     
    www.initiative-communiste.fr
    Et aussi sur les réseaux sociaux
    Twitter : @PRCF_
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  • POUR UNE RÉPUBLIQUE FRANCAISE SOCIALE, SOUVERAINE, DÉMOCRATIQUE ET FRATERNELLE, ENSEMBLE, VIRONS MACRON ET L’EURO-MONDIALISATION VIRALE ! 


    Pétition : Pour une REPUBLIQUE FRANCAISE SOCIALE, SOUVERAINE, DEMOCRATIQUE et FRATERNELLE, ENSEMBLE, VIRONS MACRON et L’EURO-MONDIALISATION VIRALE !


    L'appel-pétition

     

    15ème ANNIVERSAIRE du NON FRANÇAIS à la CONSTITUTION SUPRANATIONALE
    Pour une REPUBLIQUE FRANCAISE SOCIALE, SOUVERAINE, DEMOCRATIQUE et FRATERNELLE,
    ENSEMBLE, VIRONS MACRON et L’EURO-MONDIALISATION VIRALE !

    CHER(E)S CONCITOYEN(NE)S, COMPATRIOTES, AMI(E)S ET CAMARADES,


    L’énorme crise dite « du coronavirus » inflige à la France, à l’Europe et au monde une situation suffocante où l’anxiété de masse et le délabrement organisé du système hospitalier le disputent aux pires entreprises antisociales et liberticides.

    Ni le régime Macron, qui a longtemps minimisé la pandémie, qui a détourné un conseil des ministres dédié à la crise sanitaire pour braquer le 49/3 contre nos retraites solidaires, et qui exploite l’état de choc sanitaire pour pulvériser ce qui reste du Code du travail, ni le MEDEF, qui n’a eu de cesse d’assurer la continuité de ses profits en forçant au travail des centaines de milliers d’ouvriers et d’employés au péril de leur vie, ni les Blanquer, Buzyn, Pénicaud et autres tyranneaux incompétents et irresponsables ne sont clairement plus, s’ils l’ont jamais été, des interlocuteurs possibles et légitimes d’on ne sait quel dérisoire « dialogue social et républicain ».


    S’est également déshonorée cette UE de mort qui n’a pas bougé un doigt pour secourir l’Italie dévastée, dont plusieurs dirigeants principaux (RFA, Pays-Bas, Suède) ont joué la carte inhumaine de l’ « immunité de groupe » (en clair, le laissez-faire, laissez-crever !), dont les « recommandations » à la France ont tragiquement affaibli les services publics et dont la seule préoccupation, par la voix d’Ursula von der Leyen, aura été de sauver à tout prix la mortifère « (l’)économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée » gravée dans le Traité de Maastricht. Non seulement l’UE n’est pas une « protection » contre la virale mondialisation néolibérale mais elle en est une des déclinaisons les plus brutales au détriment des travailleurs, de la santé publique et de la vie. Comment oublier que c’est cette Europe soi-disant « à l’avant-garde » de la « modernité » qui est le foyer le plus virulent de la pandémie et que, suprême paradoxe, ce sont la République de Cuba et le Venezuela bolivarien, pourtant affamés par le blocus et par les « sanctions » euro-atlantiques qui ont envoyé sans contrepartie des médecins et des médicaments à la Lombardie accablée ?

    Dans ces conditions qui ne comprend les millions de travailleurs et de citoyens qui, tout en faisant corps avec les soignants et en respectant scrupuleusement les mesures-barrières, serrent les poings, refusent l’« union sacrée » derrière un gouvernement criminellement incapable et se promettent bien, au lendemain du pic épidémique, de DEMANDER DUREMENT DES COMPTES à la Trinité maléfique que composent le régime Macron, les oligarques du CAC-40 et la dictatoriale UE uniquement préoccupée de réduire sans fin les dépenses sociales et la souveraineté des pays membres ?

    Dès lors, si comme nous, vous voulez offrir une perspective de progrès social, de sécurité sanitaire, de démocratie participative, de coopération internationale et de souveraineté populaire à la juste colère de notre peuple, si vous refusez le mensonge de « l’Europe sociale » et de la « réorientation progressiste de l’euro » (indissociable des « critères de Maastricht »), si vous voulez que soient enfin respectés le Non français à la constitution européenne et les innombrables luttes populaires pour les retraites, le code du travail, la Sécurité sociale, les statuts, l’hôpital, l’Education nationale, la Recherche publique et les autres services publics, si vous voulez sauver ce qui reste du produire en France industriel et agricole rongé par les fusions, les privatisations et les délocalisations, si vous voulez mettre fin à la tutelle belliciste de l’OTAN et à l’écocide des traités néolibéraux transatlantiques, si vous voulez en finir avec la prétendue « mondialisation heureuse » et ses bras armés du FMI et de l’OMC, si vous refusez aussi toute compromission et tout co-affichage avec le RN et ses dérivés, si comme nous, vous associez la solidarité populaire internationale au droit des nations à disposer d’elles-mêmes pour coopérer pacifiquement, nous vous proposons de co-organiser très vite une visioconférence dont l’objet serait le suivant :

    • Appeler ensemble à un grand 29 mai 2020 (15ème anniversaire du Non français à la constitution européenne) de lutte et de résistance sous des formes à décider en commun (meeting central ou meetings décentralisés ? Débat(s) ? Manifestation(s) ? Tract commun ? Affiche(s) et autocollants ?
    • Et ce jour-là, tout en exprimant nos différences légitimes (politiques, syndicales, associatives…) par nos discours et symboles distinctifs, affaler symboliquement le drapeau clérical et antipopulaire de l’UEtomber aussi la bannière belliciste de l’OTANdestituer symboliquement l’actuel et dangereux hôte de l’Elyséeexproprier symboliquement le CAC-40, pour hisser côte à côte, aux accents mêlés de la Marseillaise et de l’Internationale, les deux drapeaux historiques du peuple français en Révolution : le drapeau tricolore des Soldats de l’An II et le drapeau rouge internationaliste des travailleurs.
    •   Signifier ainsi nos engagements convergents pour une République française une et indivisible, sociale et laïque, souveraine et démocratique, fraternelle et pacifique, rejetant l’extrême droite raciste, brisant la dictature du MEDEF et remettant en cause l’euro-« mondialisation heureuse » (l’UE et ses traités de malheur, l’euro, l’Otan ainsi que le FMI et l’OMC) pour construire des coopérations fraternelles et mutuellement avantageuses entre peuples souverains.
    • Afficher ensemble la perspective d’une société nouvelle faite pour l’être humain, engageant la transition écologique, éliminant les discriminations de toutes natures et « mettant le monde du travail au centre de la vie nationale » comme y invitait le 27 mai 1944 le Conseil National de la Résistance, afin de conduire la France, la République et l’ensemble des citoyens vers de nouveaux « Jours heureux » !

     

    Pour rejoindre l' appel et le signer en ligne

     cliquer ici

     

    Parmi les primo-signataires soutenant cet appel se trouvent les 29 résistants suivants :


    • Léon Landini, président du PRCF, ancien officier des Francs-Tireurs et Partisans de la Main-d’œuvre Immigrée, Médaille de la Résistance, Officier de la Légion d’honneur,
    • Georges Gastaud, philosophe, secrétaire national du PRCF,
    • Ramzi Kebaïli, animateur du collectif Citoyens souverains,
    • Jean-Luc Pujo, président des Clubs penser la France,
    • Cédric Liechti, secrétaire général CGT énergie de Paris,
    • Bérenger Cernon, responsable CGT cheminots Paris-Gare de Lyon,
    • Betty Tambuscio, ancienne présidente de l’Union des syndicats de Monaco
    • Anna Persichini, militante CGT métallurgie,
    • Benoît Foucambert, enseignant, syndicaliste FSU du Tarn,
    • Jean-Pierre Page, syndicaliste, ancien responsable du département international de la CGT,
    • Mickaël Wamen, ancien Goodyear
    • François BOULO, avocat et porte parole des gilets jaunes à Rouen,
    • Mourad Laffitte, documentariste, auteur du film Urgence ! Soigne et tais-toi,
    • Annie Lacroix-Riz, historienne, professeur émérite à l’Université Denis Diderot,
    • Stéphane Sirot, historien du mouvement ouvrier,
    • Olivier Delorme, historien et romancier,
    • Bruno Drweski, universitaire, responsable d’une association mémorielle d’anciens combattants républicains,
    • Danielle Bleitrach, sociologue, écrivain,
    • Bruno Guigue, Enseignant et chercheur en philosophie politique,
    • Fadi Kassem, agrégé d’histoire, secrétaire national adjoint du PRCF,
    • La Compagnie Jolie Môme,
    • Gilliatt de Staërck, conducteur de bus, responsable des Jeunes pour la renaissance communiste,
    • Arsène Schmitt, syndicaliste lorrain,
    • François Le Pivert, syndicaliste confédéré, militant franchement communiste,
    • François Bégaudeau, écrivain,
    • Aurélien Bernier, auteur et journaliste,
    • Yves Vargas, philosophe et communiste,
    • Loïc Chaigneau, professeur de philosophie, directeur de l’I.H.T.
    • Maxime Vivas, écrivain, administrateur du site legrandsoir.info,
    • Charles Beauchamp, Conseiller général du Nord, Président du groupe Communiste, républicain, citoyen et apparentés…
    • Sacha Mokritzky, auteur de Retraites, impasses et perspectives, rédacteur en chef de Reconstruire !
    et
    • AKROUM Torya, Cheminote et gilet jaune ;
    • ALLARD Jean-Christophe, Bibliothécaire ;
    • ALONSO Floréal, Coiffeur ;
    • ALONSO Noëlle ;
    • AMICE Philippe, Chauffeur de bus / Syndicaliste de l’Union syndicale de Monaco (USM) ;
    • AUGE  Bruno, Membre du Bureau de l’USM ;
    • AYMERICH Michel, Auteur et créateur du blog « A contre air du temps » ;
    • BALDASSI Jean-Michel, Ancien membre du comité fédéral PCF du Haut-Rhin (68) ; Ancien délégué CGT Peugeot-Mulhouse ;
    • BANSART AndresBolívar, Ancien professeur de l’Université de Tours, professeur titulaire de l’Université Simón ;
    • BATIS Robert, Ancien principal de collège ;
    • BAUDU Yves, EX-élu FO au CSE de Keolis Armor (35) ;
    • BELKACEM Angelo, Responsable du groupe France Insoumise Bonneuil-Sur-Marne (94) ;
    • BENOIST Muriel, Médecin du travail, militante insoumise ;
    • BERLAND Raphaël, Vidéaste ;
    • BICHI Paul, Professeur des écoles, docteur en sciences de l’éducation, SNUDI-FO des Bouches-du-Rhône ;
    • BLANDIN Olivier, Militant CGT de Paris, ouvrier du livre ;
    • BORDES Gérard, Ancien président Attac du Tarn (81) ;
    • BOURGET Jacqueline, Sociologue ;
    • BOURGET Jacques-Marie, Journaliste ;
    • BRAQUETTI Angèle, Vice-présidente de l’Union des retraités de Monaco / Syndicaliste USM ;
    • BRETONNEAU Pierre, I.E.G. ;
    • BUISSET Dominique, Poète ;
    • BUSSIERE Robert, Enseignant et syndicaliste à Sud Education 78 (Yvelines) ;
    • CADORET Gisèle, Chef d’équipe montage/ câblage électronique – CGT 78 de la Métallurgie ;
    • CAPRANI Gwenaëla, Membre du collectif Citoyens souverains ;
    • CASADESUS Gabriel, Infirmier ;
    • CASADESUS Matthieu, Menuisier ;
    • CELESTRA-ALLARD Isabelle, Bibliothécaire ;
    • CHARLES Matthieu, Artisan-commerçant, militant France insoumise, Co-animateur du groupe Quimperlé insoumise ;
    • CHARVIN Robert, Professeur Emérite des Universités, doyen Honoraire de la Faculté de Droit et de Science Politique de Nice – Sophia-Antipolis. ;
    • CHEVALLEREAU Henri, Ancien des chantiers de Bretagne ;
    • CHEVAUCHEE Jean-Philippe, Fonctionnaire ;
    • CHONAVEL Eric, Cadre de la fonction publique, militant insoumis ;
    • CIMBOLINI Corinne, Retraité fonction territoriale ;
    • CIMBOLINI Yves, Agent EDF ;
    • COIGNARD Jérémy, Responsable des relations politiques et internationales des JRCF ;
    • Collectif des Gilets Jaunes de Rungis-ïle-de-France ;
    • CONTI Michèle, Retraitée ;
    • CORNIGLION Michel, Ouvrier ;
    • CORRAINE Françoise, Educatrice spécialisée ;
    • COSTE Florent, Secrétaire du syndicat CGT Latécoère de Haute-Garonne (31) ;
    • DALLALI Medhi, Chômeur et militant insoumis ;
    • DAUREU Jean-Marc ;
    • DE MONTLIBERT Christian, Sociologue, professeur émérite de l’Université de Strasbourg ;
    • DECHAMPS Michel, Ancien élu départemental PCF des Alpes de Haute-Provence (04) ;
    • DEJOURS Jean-François, Professeur de philosophie et syndicaliste SNES du Nord (59) ;
    • DEL MASCHIO Gérard, Agent EDF/RTE en inactivité de service, titulaire d’un master II d’histoire ;
    • DELAHAUT Jean-Louis, Professeur d’enseignement artistique, militant France insoumise ;
    • DI MINO Giovanni, Enseignant et syndicaliste CGT des Bouches-du-Rhône ;
    • DJAMENT Aurélien, Syndicaliste CGT au CNRS, militant communiste ;
    • DJIANE-LECAILLE Paule, Professeure émérite et militante communiste ;
    • FALCE Alex, Président Union des retraités de Monaco / Syndicaliste USM ;
    • FILIPPONE Pasquale, Agent de maîtrise dans le bâtiment ;
    • FOVET Marie-France, Professeure de philosophie, secrétaire du PRCF du Morbihan (56) ;
    • FLAMENT Vincent, Enseignant et syndicaliste SNES du Nord (59), responsable du Comité internationaliste pour la solidarité de classe (CISC) ;
    • FUENTES Alain, Retraité ;
    • GARNIER Jean-Pierre, Sociologue ;
    • GAUD  Marie-Pia, Cadre ;
    • GAUD  Thérèse, Professeure des écoles ;
    • GENET Bernard, Animateur du groupe anti-impérialiste COMAGUER ;
    • GERMINI Marcel, Ouvrier – Ancien 1er adjoint au maire PCF de Cap d’Ail ;
    • GERMINI Renée, Employée ;
    • GIACOLETTO Gilbert, Chauffeur de bus ;
    • GIUSTI Bernard, Editeur, ancien responsable CGT Cochin ;
    • GOUIN Christian, Directeur d’école, SNUDI-FO des Bouches-du-Rhône ;
    • GOUIN Christophe, Eclairagiste et régisseur lumière, militant France Insoumise ;
    • GRAU Bernard, Retraité EDF ;
    • GUYOMARC’H Christine, Couturière, militante insoumise et associative ;
    • GUIBERT-LANDINI Gilda, Historienne et militante communiste ;
    • HAMET Jean-Paul, Cuisinier, syndicaliste à l’USM ;
    • HANZO Frédéric, Militant syndical de l’ONF ;
    • HERNANDEZ Jo, Secrétaire PRCF du Tarn (81) ;
    • HILLAIRE Jean-Jacques, Professeur ;
    • JOURDAN Christian, Militant syndical, politique et associatif ;
    • KERLOCH Serge, Ingénieur ;
    • KERRIOU Léo, Chaudronnier en formation, secrétaire-adjoint du PRCF du Finistère (29) ;
    • KOBER Gilles, Retraité de l’Enseignement, Syndicaliste SNES-FSU ;
    • LABEVIERE Richard, Journaliste-écrivain, rédacteur en chef de l’hebdomadaire en ligne prochemoyen-orient.ch ;
    • LAFONT Gérard, Retraité SNCF, adhérent CGT et PCF ;
    • LE MOGUEN Claude, Masseur-Kinésithérapeute, secrétaire du PRCF du Finistère (29) ;
    • LECOMTE Ludovic, Elu PCF Vitri-sur-Seine ;
    • LENCOU Pierre, Jardinier ;
    • MACREZ Gilbert, Agent de logistique, militant associatif socioculturel et sportif ;
    • MAFFRE Emilie, Syndicaliste enseignante de l’Aveyron (12) ;
    • MAILLE Marc, Animateur Radio Campus Lille ;
    • MAISON Rafaëlle, Professeure de droit international ;
    • MANY Daniel, Chef de publicité en retraite ;
    • MARTIN Stéphane, Agent territorial, syndicaliste CGT du Vaucluse (84) ;
    • MASCART Lucien, Syndicaliste cheminot CGT retraité ;
    • MOLES Mathieu, Enseignant, syndicaliste FSU du Tarn (81) ;
    • MONMAUR Paul, Historien ;
    • MONVILLE Aymeric, Directeur des éditions Delga ;
    • NAZARIAN Robert, Educateur spécialisé ;
    • NEVEU Pascal, Animateur des Cafés repaires de Liffré ;
    • PATRIZIO Marie-Ange, Psychologue retraitée ;
    • PIGNAULT Bernard, Syndicaliste CGT ;
    • PORTANELLI Arnaud, Président du Comité pour une Nouvelle Résistance-06 (Alpes maritimes) ;
    • POUZAT Christophe, Chercheur CNRS – co-auteur du livre Une autre voie pour l’Humanité ;
    • PRANCHERE Pierre, Résistant FTP-COPA, secrétaire général des maquis de Corrèze, vice-président du PRCF ;
    • PRIOUL Gérard, Syndicaliste et libre penseur ;
    • RALLIERES Yves, Secrétaire section PCF des Bastides ;
    • RANGUIS Sylvain, Boulanger, secrétaire PRCF 94, membre du Comité Central du PRCF ;
    • RIALS  Stéphane, Professeur émérite de l’Université Paris-2 ;
    • RIO Marie-Noël, Ecrivain, communiste ;
    • ROCHE Virginie, Employée d’agence immobilière, militante FI ;
    • RONDEAU Alain, Dessinateur projeteur Electro -mécanicien / Trésorier du PRCF des Yvelines (78) ;
    • SADKI Halima, Enseignante/formatrice en langues ;
    • SAINTILAN Eric, Masseur-Kinésithérapeute libéral, citoyen français, militant politique apartisan ;
    • SAINTY Cindy, Agent hospitalier, secrétaire CGT de l’EHPAD de Vannes (56) ;
    • SAINZ José, Secrétaire CGT d’IBM Provence Méditerranée ;
    • SALMON Claude, Militant CGT des Pyrénées orientales (66) ;
    • SARKIS Victor, Professeur de philosophie ;
    • SARTON Bernard, retraité de l’animation culturelle -comédien-metteur en scène , membre du comité exécutif du PCF d’Aubagne (13) ;
    • SAUNIERE Christophe, Musicien ;
    • SUBTIL Martine, Retraitée de l’Education nationale – Libre Penseuse ;
    • TORDJEMAN Clément, Chef d’équipe en signalétique ;
    • TOUZARD Loïc, Délégué syndical CGT à Keolis Armor (35) ;
    • VAISSE Antonin, Salarié étudiant, militant CGT du Tarn (81) ;
    • ZAPARTY Jean-Claude, Militant CGT des Pyrénées orientales (66) ;

     

    Pour rejoindre l’appel et le signer en ligne

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  • « Irresponsable » : c’est le mot qu’ont à la bouche tous les syndicalistes d’accompagnement, les éditocrates, les médias et autres politiques, contre le syndicat CGT de  Sandouville, et plus largement contre toute la CGT.

    Son crime ? Avoir obtenu de la justice la non réouverture de l’ Renault Sandouville, car le plan de reprise d’activité de l’entreprise ne garantissait pas la sécurité des travailleurs. En un mot : l’horreur!

    Après ce jugement, qui fut le premier à dégainer ? Christophe Barbier ? Non. Jean-Michel Apathie ? Et non. Agnès Verdier Moliniè ? Non plus. Édouard Philippe alors ? Toujours pas. Macron lui-même ?! Perdu ! C’est l’usurpateur en chef, le secrétaire général de la CFDT,  : il a encore frappé !

    « La posture de la CGT est irresponsable et infondée. Moi, je suis pour qu’on valorise le dialogue social de proximité et qu’on sorte des rapports de force stériles. »[1]

    Irresponsable la CGT, face à la très responsable CFDT. Responsable de l’accompagnement de la casse de l’hôpital public comme de tous les services publics, responsable de l’accompagnement de la casse du code du travail, responsable de l’accompagnement de la désintégration de la France dans l’Union européenne et l’Euro. Si c’est cela être responsable, c’est-à-dire s’aligner sur le patronat et interdire aux syndicats d’être indépendants et de défendre la sécurité des ouvriers au moyens d’armes parfaitement légales, mieux vaut parfois être irresponsable!

     

    En tous cas, le La étant donné, tout le monde pouvait s’y mettre et jouer de concert. C’est d’abord la fédération des métaux de Force Ouvrière qui déclarait rien moins que c’est « une prise d’otage par la CGT et la justice des 2.000 salariés et 700 intérimaires de l’usine. » [2], reprenant à son compte la bonne vieille rengaine de la « prise d’otage », tant de fois serinée… contre l’action syndicale ! Les militants sincères de FO apprécieront…

    Murielle Pénicaud, une caricature d’aboyeuse du MEDEF

     

    Vient ensuite Murielle Pénicaud, qui indique que « Tout le monde sait que la situation est très difficile pour le secteur automobile en ce moment. Les conditions sanitaires sont réunies, je trouve cela choquant qu’un syndicat joue contre l’emploi. » [3] Et si c’est la ministre qui a mis à pied un inspecteur du travail au motif qu’il faisait son travail qui le dit, on peut lui faire confiance.

    La palme revient à Bruno Lemaire, qui n’a pas honte de déclarer qu’il « regrette la décision de la CGT » [4]. Comme si la CGT avait un quelconque pouvoir décisionnel dans cette affaire.

    Bref, l’état de droit c’est cool pour mutiler, éborgner, gazer, matraquer les mouvements sociaux, mais c’est totalement surfait quand il s’agit de préserver la santé des salariés et de laisser une usine à l’arrêt une semaine de plus.

    Au passage, faisons remarquer les termes de l’article 434-25 du code pénal :

    « Le fait de chercher à jeter le discrédit, publiquement par actes, paroles, écrits ou images de toute nature, sur un acte ou une décision juridictionnelle, dans des conditions de nature à porter atteinte à l’autorité de la justice ou à son indépendance est puni de six mois d’emprisonnement et de 7 500 euros d’amende. ».

    Code Pénal – article 434-25

    Mais cet article n’est qu’une paille pour un ministre qui critique une décision de justice, c’est juste bon pour les gueux !

    Et puis, entre-temps, vient l’affaire dans l’affaire : l’affiche de la CGT info’com, où on y voit Laurent Berger tout de cuir vêtu, collier au tour du cou, avec derrière lui Geoffroy-Roux de Bézieux , une affiche ayant pour titre « Sado et Maso, une production Medefdt ».

    Ça y est, cette fois c’est sûr, nos mêmes acolytes pourfendeurs de la non reprise d’activité de Renault Sandouville en sont désormais convaincus ! la CGT est homophobe !

    Nous vous passons toutes les prises de positions offusquées, les titres racoleurs de la presse aux ordres, mais aller, juste pour se faire plaisir, celui de (l’im)Monde: « Une section de la CGT publie un montage homophobe […] » [5] Rien que ça !

    Si l’on peut trouver le visuel de mauvais goût, provocateur et surtout pas très malin, de là à y voir de l’homophobie… D’ailleurs nos censeurs le savent très bien et aucun n’a fait part de son intention de porter plainte contre la CGT pour homophobie, tout simplement parce qu’ils savent très bien que la vilaine justice ne les suivra pas sur ce coup là non plus.

    Il s’agissait juste de mettre une pression énorme sur la CGT, et surtout salir l’ensemble de ses militants de terrain dévoué à lutte des classes ; militants qui ont redonné dans la dernière période ses couleurs rouges à l’étendard CGT.

    On objectera aux censeurs, une fois n’est pas coutume, la prose de… la CFDT. Elle qui déclarait après les attentats de Charlie Hebdo que « Face à la haine, notre message est celui de la paix, de la démocratie, de la liberté de penser et de la liberté d’expression et la lutte contre toutes les formes de totalitarisme ». [6] Des lors, on admira la cohérence de la CFDT. Sauf à ce que le totalitarisme de la bien pensance et de l’idéologie dominante soit l’exception de « toutes les formes de totalitarisme » ?

    Cela étant, on ne saurait que trop conseiller à Info’Com, comme à tous les militants de la CGT qui sont choqués par l’attitude de Laurent Berger et de la CFDT, de prendre clairement position pour que la CGT quitte la Confédération Européenne des Syndicats () et rejoigne la très rouge Fédération Syndicale Mondiale (FSM) au plus tôt.

    On rappellera, une nouvelle fois, que Laurent Berger n’est autre que le président de la CES, CES à laquelle adhère la CGT. Or la verticalité des organisations faisant que la CES et Laurent Berger se situent immédiatement au-dessus de confédération de la CGT, la situation est de plus en plus intenable pour la CGT. Oserions-nous dire qu’il faut être un tantinet maso pour rester dans cette position ?

    Au passage, Laurent Berger était en rendez-vous avec une certaine Ursula von der Leyen, la présidente de la commission européenne, lors de ce 11 mai 2020, dont voici le compte-rendu de son entretien en un tweet: 

    « Aujourd’hui, échanges fructueux avec la Présidente de la Commission européenne @vonderleyen. Avec @VisentiniLuca, nous avons appelé à un plan de relance ambitieux pour la sauvegarde de l’emploi, pour une  plus sociale et pour un modèle économique plus durable » [7]

    Demandons aux Italiens abandonnés par l’UE ce qu’ils en pensent, eux qui dans de nombreux endroits ont changé le drapeau européen par celui de la Chine venue, avec Cuba socialiste, à leur rescousse pour les aider à lutter contre la pandémie. Vanter l’UE sociale et durable, alors qu’elle a fait la démonstration de son caractère totalement patronal et court-termiste, n’est ce pas plutôt dans ces propos que réside l’obscénité?

    Mais laissons de côté notre Berger et revenons-en à nos moutons. Dans toute cette affaire, reste une question en suspens: pourquoi cette incroyable pression médiatico-politique contre cette décision judiciaire obtenue par la CGT ?

    Après tout, la reprise d’activité n’est reportée que d’une semaine… pas vraiment la mer à boire…

    Bien sûr casser du sucre sur le dos de la CGT et surtout sur ses organisations de base n’est jamais perdu. D’autant que les luttes s’annoncent âpres compte tenu des attaques généralisées contre tous les conquis sociaux . Qui plus est dans une période où la CFDT, le syndicat préféré du CAC40, est en perte de vitesse, notamment après sa nouvelle trahison sur la contre réforme de la retraite à point.

    Mais pas que. Contrairement à toute la propagande de l’idéologie dominante, le jugement du tribunal du Havre n’est pas uniquement basé sur des erreurs de procédures — procédure qui, de toutes façons, a toute son importance et fait partie intégrante du droit.

    En réalité, le Tribunal a jugé que l’évaluation des risques était insuffisante ne garantissant pas une maîtrise satisfaisante des risques spécifiques à la situation exceptionnelle et que Renault devait organiser et dispenser à chacun de ses salariés une formation pratique et appropriée conforme à la réglementation générale incluant les équipements de protection individuelle. [8]

    On est donc bien loin de la simple erreur de procédure comme on cherche à nous le faire croire.

    Et c’est bien là que le bât blesse pour un patronat aux abois après près 2 mois de confinement — et bien qu’une grande partie de l’activité non essentielle à l’économie du pays se soit poursuivie — parce que cette décision ne pourrait ne pas être un cas d’espèce, qui ne s’appliquerait donc qu’à cette unique usine Renault. Non, ce jugement pourrait faire jurisprudence et être appliqué dans tous les secteurs et sur tous les lieux de travail. Il est donc vital pour le patronat de pouvoir continuer à nous envoyer au boulot sans garantie de protection, sans avoir trop de contraintes et de faire semblant de protéger ses salariés.

    Or, si d’avenir d’autres syndicats utilisaient cette décision ils pourraient, non seulement reporter la reprise d’activité mais en plus exiger des mesures garantissant la sécurité sanitaire des salariés; mesures coûteuses et dont la mise en place peut prendre beaucoup de temps. Et la recherche du profit maximal est totalement en contradiction avec cette logique.

    Il fallait donc que la petite machine propagandiste se mette en route, non seulement pour dissuader les syndicats de base d’utiliser l’argumentaire de la  Sandouville et le jugement du tribunal du Havre, mais en plus pour mettre une pression maximale sur l’appareil judiciaire — sensé pourtant être indépendant — pour qu’à l’avenir il n’applique pas la loi mais les injonctions de reprises du travail « coûte que coûte » du gouvernement, du MEDEF et de l’UE. Le problème réside donc bien dans la contradiction générale entre travail et capital, ce dernier ne cherchant qu’à relancer la machine à profit. Peu lui importe que les mesures sanitaires ne soient pas optimales et qu’ils envoient des salariés au casse-pipe, le principal étant que la machine à fric soit relancée.

    Cette situation est une nouvelle fois la démonstration d’une part de toute la pertinence de la lutte des classes et d’autre part de la forme exterministe du capitalisme. Il est donc plus qu’urgent pour tous les progressistes, pour tous les syndicalistes de classe, de s’emparer du combat contre le capitalisme et ses ressorts, à savoir l’Union européenne, l’euro et l’OTAN.  C’est seulement à ces conditions que la victoire sera possible et que l’espoir changera définitivement de camp.

    Tom

    source: https://www.initiative-communiste.fr/


    Notes :

    [1] https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/fermeture-de-l-usine-renault-a-sandouville-la-posture-de-la-cgt-est-irresponsable-et-infondee-juge-laurent-berger-cfdt_3956241.html

    [2] http://www.leparisien.fr/economie/fermeture-de-renault-sandouville-laurent-berger-juge-la-cgt-irresponsable-09-05-2020-8313705.php

    [3] https://www.lci.fr/politique/l-interview-politique-du-11-mai-2020-muriel-penicaud-2153474.html

    [4] https://bfmbusiness.bfmtv.com/mediaplayer/video/bruno-le-maire-sur-la-fermeture-de-renault-sandouville-je-regrette-la-decision-de-la-cgt-il-y-a-des-responsables-politiques-qui-jouent-avec-le-feu-1246334.html

    [5] https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/05/10/une-section-de-la-cgt-publie-un-montage-homophobe-mettant-en-scene-le-no-1-de-la-cfdt-et-celui-du-medef_6039248_3234.html

    [6] https://www.cfdt.fr/portail/actualites/societe/charlie-hebdo-face-a-l-horreur-rassemblement-et-solidarite-srv2_240050

    [7] https://twitter.com/CfdtBerger/status/1259893936744812545

    [8] http://www.frontsyndical-classe.org/2020/05/renault-sandouville-bfm-les-echos-la-cfdt-mentent.html

    Le jugement du tribunal du Havre

    Ordonnance covid-19 CGT Sandouville renault

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  • 18 mai 2020 : , secrétaire national du PRCF explique dans une nouvelle vidéo pourquoi “le monde d’après” le , ce monde à construire, si on veut un avenir pour l’Humanité qui ne soit pas l’ capitaliste, ce monde d’après ce doit être le socialisme.


    A partager largement.

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  • source: https://youtu.be/-wBMt9-Ra90

     


    Introduction :

    1. le contexte: multiplication des références historiques : , Jours heureux, Union sacrée, et désormais  ;
    2. les annonces trompeuses de :

    « Il s’agit de réunir les souverainistes des deux bords. Il y a effectivement une ligne de fracture entre ceux qui défendent l’Etat maastrichtien, de droite et de gauche, ce sont les libéraux, et ceux qui défendent un retour de la politique française, qui sont des souverainistes de droite et de gauche. Nous allons créer une revue qui va permettre de réunir les souverainistes des deux bords. »[i] Michel Onfray annonce ainsi la création de sa revue intitulée… Front populaire. Sentant bien que le choix du nom qu’il attribue à sa revue risque de susciter des critiques (fort légitimes) des militants attachés à ce qu’a réellement été le Front populaire, le collaborateur du philosophe antijacobin et anticommuniste maladif, Stéphane Martin se veut rassurant dans Le Figaro : « La référence au Front populaire n’inscrit-elle pas d’emblée la nouvelle revue dans une certaine geste socialisante ? « Absolument pas », rétorque Stéphane Simon : « c’est certes une référence historique, mais c’est bien plus que ça. Il faut lire les deux mots séparément, front et populaire »[ii]. D’ailleurs, l’auteur de Décoloniser les provinces ne peut s’empêcher de réaffirmer sa haine envers la Révolution jacobine dans le même article, tout en dénaturant la signification du Front populaire, « ce moment dans l’Histoire de France qui, pour faire avancer la cause du peuple, n’a pas eu besoin de guillotine, de tribunal révolutionnaire, de lois sur les suspects ou de colonnes militaires génocidaires ».

    3. Démontrons l’imposture Onfray, en montrant le caractère fondamentalement antinomique du FP et de ses inspirations intellectuelles et historiques avec les idées intellectuelles et historiques d’Onfray : anti-jacobinisme, anticommunisme et anti-léninisme.

    I) Ce qu’est historiquement le Front Populaire

    1. La politique définie par le PCF et le Komintern dès l’été 1934, stratégie validée par le VIIe congrès de juillet 1935. Et de fait, le CNR poursuit l’œuvre du FP.
    2. La raison d’être du Front Populaire : le combat contre l’oligarchie capitaliste ET l’antifascisme, les soi-disant « souverainistes » de droite faussement patriotes et réellement fascistes ; deux forces qui, par ailleurs, s’entendent parfaitement : le grand patronat finance aisément les ligues et partis fascistes (à l’instar des Jeunesses patriotes financées et dirigées par Pierre Taittinger, le Francisme de Bucard financé par Coty), aidé également par Mussolini (grand financeur du PPF de Jacques Doriot).
    3. Un projet patriote ET internationaliste : le PCF appuie le Frente Popular espagnol, aidé aussi par les Brigades internationales et l’URSS dans le combat contre le fascisme espagnol et international.

    II) Onfray, ennemi du Front populaire

    1. Un virulent anti-jacobinisme : plusieurs citations le prouvent, de même que son envie de « décoloniser les provinces » et de considérer la pensée rousseauiste comme étant « totalitaire » … alors même que le peuple national est la base de la démocratie.
    2. Son virulent anticommunisme et anti-léninisme :il suffit de se souvenir de ses propos dans l’entretien à Valeurs actuelles où il dénonce les « sottises marxistes » tout autant (si ce n’est plus) condamnables que… Zemmour.
    3. Son rapprochement par construction des idées réactionnaire et fascisantes : présentation élogieuse par l’Action française, idées proches de Maurras, contributeurs clairement réactionnaires : de Villiers, Céline Pina, de Castelnau, Barbara Lefebvre obsédée par l’islam et soutien de Fillon, Bock-Côté auteur de L’Empire du politiquement correct (identitariste patenté), etc.

    III) Ce que ne peut qu’être le nouveau Front Populaire

    1. L’alliance des deux drapeaux, de la Marseillaise et l’Internationale.
    2. Un front inévitablement antifasciste à pas d’union des deux rives ;
    3. Un front anti-européiste à pas d’« Europe sociale », etc.

    Conclusion : Appel du 29 mai 2020 et nouveau CNR/FP = FRAPPE

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  •  

    La haute direction du principal groupe “français” du médicament, , annonce que, conformément à la sacro-sainte “loi du marché”,  servira en premier les USA si les chercheurs français inventent un  contre le Coronavirus. En effet, les USA auraient davantage subventionné les recherches que l’Europe et que la France.

    Impossible d’avouer plus crûment que le seul patriotisme que connaissent les trusts, c’est le profit maximal avant tout. Impossible d’avouer plus cyniquement qu’en fait de “solidarité atlantique”, c’est le plus riche, le plus culotté, le plus agressif qui gagne : on l’avait déjà vu avec l’affaire des masques chinois en partance pour la France qui ont été rachetés à même le tarmac par nos grands “amis” états-uniens: America First!, et que crève l’Organisation Mondiale de la Santé que Trump vient durement de frapper à la caisse. Le président de l’OMS n’a-t-il pas eu le tort de constater à demi-mots que la pandémie avait été mieux combattue en Chine qu’aux richissimes États-Unis…).

    Question: combien SANOFI a-t-il déjà perçu d’argent public français au titre du “pacte de responsabilité” (Hollande) ou du C.I.C.E. (Sarkozy)? Combien de milliards reçus au titre du Crédit Impot Recherche ?
    Sanofi a reçu près de 1,5 milliard sur dix ans à ce titre de la France alors que la firme a supprimé 2800 postes de chercheurs dans le même temps. Sans oublier que 80 % du chiffre d’affaires de Sanofi en France repose sur le remboursement des médicaments par l’Assurance Maladie.

    En pleine crise systémique et sanitaire du capitalisme liées au SANOFI va verser quatre milliards d’euros de dividendes, en hausse par rapport à 2019.

    Avec le PRCF, exigeons la  sèche (sans indemnisation pour les grands actionnaires) des trusts pharmaceutiques: assez de pognon entassé par des richards sans âme sur le dos des malades, de la Sécu et de l’hôpital français!

    Georges Gastaud, secrétaire national du PRCF

     


     

    SANOFI une origine publique 

    En 1999 Sanofi fusionne avec la branche pharmaceutique de l’Oréal, Synthélabo, puis acquiert Aventis, issu de Rhône-Poulenc. 

    Issu de la filiale santé et hygiène de Elf Aquitaine, celui-ci procède à la fin des années 1970 à l’acquisition de Institut Pasteur production, puis de la division santé de Clin Midy Industrie. Elf aquitaine est privatisé en 1994.

    SANOFI est l’une des principales capitalisation du CAC 40. Son siège est à Paris, deux de ses trois plus gros actionnaires sont l’Oréal ( une entreprise sous contrôle de capitaux français) et la Caisse des Dépôts ( une institution financière appartenant directement à l’État) mais le deuxième plus gros actionnaire est… BlackRock.

    Le bénéfice net par action de SANOFI est de 5.99 € en 2018 en hausse de 10%; il devrait encore augmenter à 6.28€ en 2020 d’après les estimations de Boursorama le 14mai2020.

    Le chiffre d’affaires de Sanofi c’est en tout 38 milliards d’euros dont 13 milliards d’euros aux USA et 9 milliards en Europe.


     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Sollicité par le réalisateur  pour un entretien, résistant, président du PRCF, avait accepté de répondre par téléphone le 29 avril 2020 dans ce cadre à quelques questions de  au sujet du Conseil National de la  et de l’actualité de son programme les Jours Heureux. Une interview diffusée en direct via zoom sur la chaine  de M Ruffin dans le cadre d’une émission principalement consacrée à une dialogue entre Ruffin et Besancenot comme son intitulé et le temps consacré le démontre. Émission qui a donné lieu à une bien étrange présentation de Léon Landini, et ce alors que Léon Landini n’était pas encore en ligne. C’est pourquoi Léon Landini dans une lettre ouverte a souhaité faire une franche mise au point à M Ruffin.

     

    Léon Landini aux Glières

    Léon Landini

    Officier FTP-MOI – Président de l’Amicale des Anciens FTP-MOI  des  bataillons Carmagnole-Liberté de la Région Rhône-Alpes – Interné de la Résistance – Grand Mutilé de Guerre, suite aux tortures endurées par la Gestapo  pendant mon internement.

    Officier de la Légion d’Honneur – Médaille de la Résistance.

    Décoré au  titre de Résistant émérite par le Gouvernement Soviétique.

    Président du Pôle de Renaissance Communiste en France (Ce que je considère comme un grand honneur).

    Réponse de « Landi à Ruffian »

    Il s’agit de la vidéo  que tu as présentée  sur  You-Tube  le 29 avril 2020

    Mon état de santé me joue des tours, c’est ce qui m’a amené à répondre avec quelque retards aux sarcasmes que tu m’as adressés au cours de l’émission, à laquelle Gilles Perret  m’avait invité et qui avec beaucoup d’égards m’a présenté en indiquant que j’avais assassiné des soldats allemands. On m’a toujours dit que celui qui assassine est un assassin. Merci Gilles.

    Au cours de cette émission, tu m’as appelé « Landi » à plusieurs reprises. Je n’ai pas apprécié, car je sais pertinemment que tu connais parfaitement mon nom, en conséquence n’aimant pas que l’on ampute volontairement mon nom, à mon tour je modifie légèrement le tien, au lieu de Ruffin  je vais t’appeler Ruffian.

    J’ajouterai que de la façon dont  tu m’as traité au cours de cette émission, si je me laissais aller, c’est de bien d’autres noms  que je te traiterais.

    Dès le début de mon intervention, convaincu de bien faire, j’ai indiqué que : « Le programme du Conseil National de la Résistance n’a pas seulement été écrit qu’avec de l’encre, mais également avec le sang de toutes celles et tous ceux qui sont morts pour que nous puissions vivre libre dans un monde où il ferait bon vivre » et  j’ai ajouté, « que 52 de mes proches camarades sont morts sous la torture et malgré les effroyables supplices que Barbie et ses sbires leur ont fait endurer, pas un seul n’a avoué quoi que ce soit ».

    A ce moment-là, tu m’as interrompu, cherchant à me mettre dans l’embarras et si possible à me ridiculiser en me posant la question suivante :

    « Cela veut quand même pas dire que pour avoir de nouveaux jours heureux, il faut se faire torturer, emprisonné et mourir ».

    Question idiote et offensante, posée avec la conviction et que tu allais, tenant compte de mon âge, me désarçonner et  que surpris par une pareille stupidité j’allais me mettre à bafouiller.

    Tu vas te rendre compte que ce vieil homme que tu voulais ridiculiser, malgré son âge, il lui reste encore assez de verve pour répondre comme il se doit, à un petit prétentieux, qui se prend pour quelqu’un avant même d’être quelque chose.

    Toutefois à cause du respect que tu devrais avoir à l’égard de celles et ceux  qui ont survécus à une telle épopée, tes offenses tu aurais du te les garder pour toi.

    Lorsque Gilles Perret m’a invité à participé à cette émission vidéo il m’a indiqué, qu’il s’agissait d’évoquer le programme du  et les Jours Heureux, en conséquence j’ai voulu, en préambule, et surtout en tant qu’ancien résistant, mettre en évidence ce qu’était le CNR et dire, combien ceux qui se sont battues les armes à la main y sont attachés.

    Comme tu le dis « on s’est fait torturer, emprisonner et malheureusement trop souvent massacrer ».

    Mais pour ton éducation, il me semble utile que tu saches que si nous avons pu supporter l’insupportable et nous sublimer à notre insu, c’est qu’en nous engageant au sein des FTP-MOI et en pratiquant la guérilla urbaine, nous savions tous que nous pouvions à tout moment passer de vie à trépas.

    Nous nous battions de toutes nos forces contre l’occupant et contre les sbires qui s’étaient mis à leurs services.  Notre courage émanait du fait que nous avions la conviction que s’il nous fallait mourir, nous n’allions pas mourir pour rien, et nous risquions notre vie avec la certitude qu’après la Libération, les survivants pourraient vivre heureux dans Une France Forte, Libre, Démocratique, Indépendante, et Souveraine. Ce qui ne peut être le cas en étant prisonnier d’une Union Européenne (dirigée par Berlin) alors que nous savons tous que l’UE  est antinomique du programme du CNR.

    C’est à partir de tous ces combats et de tous ces sacrifices, que le programme du CNR a pu être écrit, et appliqué entre 1945 et 1947 par des ministres communistes et, seulement par des ministres communistes.

    Ce sont pour toutes ces raisons que nous, anciens FTP-MOI et militants communistes, nous en revendiquons la paternité et, dès que de sombres individus cherchent à utiliser le CNR à d’autres fins que pour ce qu’il a été créé, nous montons au créneau et nous rappelons à l’ordre, celles et ceux qui cherchent à l’utiliser pour se mettre en évidence, désireux d’apparaitre pour ce qu’ils ne sont pas.

    Sarkozy n’utilisait-il pas pour se mettre en valeur le nom de Guy Môquet et voici que Macron cherche à cacher toutes ses malhonnêtetés en promettant à notre peuple « Des Jours Heureux » au moment même où il est en train de détruire les derniers  conquis qu’il nous en reste.

    En conclusion, je n’accepte pas au final d’avoir été utilisé comme le résistant de service qu’on écoute d’une oreille distraite pour tenter de lui faire cautionner un projet politique dont je n’avais pas été informé avant l’émission et que je ne partage pas : en utilisant le nom du CNR, , tout en contournant tout ce qui fit la force du véritable, auquel nous devons les plus grandes avancées de notre histoire. Il ne peut pas y avoir de véritable nouveau CNR en contournant et en écartant les communistes et la classe ouvrière, pas de véritable nouveau CNR sans la nationalisation des banques et des entreprises stratégiques. Et surtout, pas de nouveau CNR sans rupture franche avec l’euro et l’UE.

    Après cette brève mise au point, qui j’espère te servira.

    Léon LANDINI.

    PS : Ma fille vient de m’apprendre que tu lui as écrit, en lui disant : « Je connais un peu ton père, son parcours, ses convictions pour l’avoir interrogé durant  près de quatre heures chez lui ».  FAUX ! Tu n’es  jamais venu chez moi. J’ai l’impression que ta mémoire te joue des tours, peut être mon cher François, serait-il bon que tu consultes un psychiatre


    La mise au point en direct de Léon Landini le 29 avril 2020

    l’intégralité de l’émission de F Ruffin : https://www.youtube.com/watch?v=VI8-s-mDWU4

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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    Communiqué de la Commission Exécutive

     

     

     

     

    Dé-confinement à partir du 11 mai !

     

    Pressé par l’UE et par ses bons amis du MEDEF, le gouvernement a décidé d’engager le dé-confinement à partir du 11 mai.
     
    Il est clair qu’en l’absence de traitement reconnu du virus, de masques en quantité et qualité suffisantes et de capacités de tester en masse les citoyens, dans l’incertitude où nous sommes encore de l’existence d’une immunité durable des personnes guéries, avec en toile de fond un patronat avide de profits et irrespectueux des règles et des ministres peu soucieux de la santé des usagers et des personnels, le calendrier Macron apparaît au mieux comme hasardeux, au pire comme irresponsable et criminel. Nous ne faisons aucune confiance à ce gouvernement incompétent et oligarchique, pour mener d’ici là les opérations de salubrité publique nécessaires. Nous exigeons donc que les directions syndicales, celles notamment de l’enseignement, marquent non pas des critiques timides, mais une claire opposition au calendrier Macron dicté par l’UE. LES PROFITS DU MEDEF ET L’AGENDA EUROPEEN NE VALENT PAS QUE M. MACRON FASSE PRENDRE UN RISQUE MORTEL A DES MILLIONS D’ELEVES, D’ENSEIGNANTS, D’OUVRIERS, D’EMPLOYES ET DE SOIGNANTS.
     
    Il est clair pour autant que le confinement général et sans fin n’est qu’un pis-aller dont les effets sociaux et psychiques peuvent devenir insupportables, et plus encore pour les familles populaires étant donné leurs conditions de logement. Des pays qui ont de bien meilleurs résultats que la France en matière de mortalité, que ce soient la Chine populaire, la République socialiste du Vietnam, la République de Cuba, mais aussi la Corée du Sud, le Portugal ou l’Allemagne (qui a conservé une forte base industrielle, contrairement à ce qu’ont fait pour la France les dirigeants du MEDEF et les gouvernements maastrichtiens successifs) ont procédé à des confinements et à des dé-confinements ciblés et raisonnés tout en fournissant d’emblée à la population les millions de masques indispensables, en mettant en place le dépistage général, en n’interdisant pas aux médecins d’essayer les traitements antiviraux qu’ils pouvaient vouloir essayer en leur âme et conscience, y compris en l’absence de certitudes scientifiques catégoriques qui ne sont pas toujours le lot de la médecine.
     
    Par ailleurs, il est inadmissible de voir que la baisse des admissions COVID 19 dans les hôpitaux a pour contrepartie l’hécatombe enregistrée dans les EHPAD, où les personnes âgées malades succombent dans des conditions atroces. Insupportable aussi que, malgré tout le dévouement des médecins et des infirmières libérales, la médecine de ville ait été mise hors d’état de fonctionner librement par des veto d’Etat sur les médications et par le manque de matériel, tout cela mettant en péril les malades atteints d’autre chose que du COVID. Pour le reste, le PRCF continue d’appeler
     
           A la nationalisation franche des laboratoires pharmaceutiques privés, sans un sou d’argent public versé aux grands actionnaires,

           A la réquisition des usines capables de produire du matériel d’urgence, à la coordination et à la planification de l’effort sanitaire,

           A l’annulation de la « dette souveraine » de la France et au financement direct par l’Etat de ses besoins en liquidités, en passant par l’entremise de la banque de France reconstituée et en contournant la BCE et les « marchés financiers »,

           Au rétablissement et au renforcement de l’impôt sur la fortune et de l’impôt sur le capital,

           A la mise en place d’un système de sauvegarde obligeant les entreprises du CAC 40 à contribuer largement au paiement du chômage technique et des cotisations sociales des PME, à renoncer aux aides d’Etat, encore plus indécentes dans la période présente, car il ne revient pas à l’Etat – c’est-à-dire à la bourse commune – de payer les salariés ou d’assécher pour des années les rentrées de la Sécurité sociale,

           Au retrait définitif des contre-réformes, des privatisations, des euro-fusions industrielles et des délocalisations qui ont suscité l’hostilité d’une majorité des Français depuis 2017 ; en particulier, retrait total et définitif des suppressions d’hôpitaux ou de lits d’hôpitaux criminellement en voie de liquidation ; stigmatisation publique des salauds (il n’y a pas d’autre mot) qui les ont conseillées et mises en œuvre sans états d’âme,

           A l’arrêt des subventions d’Etat et à l’interdiction des campagnes ignobles lancées sans cesse par la presse du capital, Le Point en tête, contre les agents des services publics qui sauvent actuellement le pays en risquant leur vie,

           A l’étude impartiale des mesures sanitaires prises avec succès par la Chine et par d’autres pays, ce qui implique d’en finir avec les ignobles campagnes anticommunistes, antichinoises, anti-chavistes et anti-cubaines. Ces campagnes indécentes ne visent qu’à détourner les Français de leur colère légitime contre Macron et l’euro-mondialisation capitaliste qui conduit la France et l’humanité vers une suite sans fin de catastrophes globales.

           Le moment venu, à juger, y compris au pénal, les gouvernants et les « ministres de la santé » successifs, LR, PS ou LaREM qui, depuis le traité de Maastricht, ont méthodiquement démoli la Sécurité sociale et le service public hospitalier.

           A dénoncer l’attitude des directions syndicales inféodées à la C.E.S. qui, dans leurs tracts et prises de position, continuent de mentir par omission en ne signalant jamais la responsabilité écrasante de l’UE dans la démolition de notre système de soin, et plus généralement des conquêtes sociales du CNR.

    La Commission Exécutive du PRCF, le 19/04/20

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  • Déconfinons le Léninisme – une vidéo de Georges Gastaud (IC.fr-7/05/20)À l’occasion du 100ème anniversaire de Vladimir , le secrétaire national du PRCF  revient sur ce personnage incontournable de l’Histoire récente, et sur la nécessité de renouer aujourd’hui avec sa pensée.

    L’occasion de revenir de façon pratique sur les outils forgés dans l’expérience des luttes populaires, essentiels et indispensables si le camps des travailleurs, celui des peuples veut gagner. Parti, . Des termes décriés mais dont l’abandon a désarmé le mouvement social le faisant reculer aux temps des défaites du 19e siècle.

     

     

    A lire: "Le nouveau défi léniniste"

     

    Déconfinons le Léninisme – une vidéo de Georges Gastaud (IC.fr-7/05/20)

     

    Le centenaire d’Octobre 1917 est placé sous haute pression réactionnaire. La contre-révolution a triomphé (provisoirement) à l’Est et les contre-réformes se déchaînent à l’Ouest et dans les pays du Sud sur fond de guerres impérialistes, d’ingérences pseudo-humanitaires, de remontée des pires courants de l’histoire (intégristes religieux, néonazis ukrainiens, super-faucons états-uniens, racistes franco-français…) de négation du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, de prédations environnementales potentiellement irréversibles, d’américanisation galopante de la culture et de la langue, de montée de la barbarie, de marche à la guerre mondiale sous l’impulsion de Donald Trump. Avec pour toute réponse la marche à l’Europe impériale et la mise en place d’États policiers belliqueux et tentaculaires…

    Dans ces conditions, nombre de dirigeants « progressistes » sont tentés de « jeter du lest » et, s’agissant des dirigeants du PCF, de rompre leurs ultimes (et feintes) amarres avec le marxisme, sans parler des références à Lénine et de l’héritage patriotique mal assumé du PCF de 36 et de la Résistance. Alors que la droite dite républicaine singe le FN ou dérive vers le thatchérisme débridé, que les résidus du PS se rêvent en parti démocrate à l’américaine et que le PCF parachève sa mutation en section hexagonale du Parti de la gauche européenne, les Éditions Delga ont demandé à Georges Gastaud, philosophe, secrétaire du Pôle de Renaissance Communiste en France, de s’exprimer sur cette question plus ouverte que ne le laisse croire la criminalisation bien-pensante du communisme historique : la révolution prolétarienne, le socialisme-communisme ouvrent-ils encore une issue progressiste possible à l’impasse du capitalisme euro-mondialisé ?

     


    ISBN 978-2-37607-120-4, 15.00€. Pour commander aux Editions Delga, cliquer :  ICI


     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

     

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  • Voici la déclaration internationale signé par le PRCF au coté de plus de 60 partis communistes et ouvriers du monde entier. Cette déclaration initiée par le Parti communiste portugais dénonce clairement la nature incurablement réactionnaire et anticommuniste de l’Union européenne, cette destruction organisée des avancées progressistes issues de la victoire des peuples sur Hitler.

    75e anniversaire de la Victoire sur le nazi-

    Au nom de la liberté, de la  et de la vérité — contre le fascisme et la 

    La victoire sur le nazi-fascisme dans la Seconde Guerre Mondiale est un événement majeur de l’Histoire, dont la mémoire doit être préservée et défendue contre les tentatives répétées de falsification historique visant à faire oublier le rôle décisif qu’y ont joué l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques, les communistes et les antifascistes du monde entier.

    Généré par le capitalisme, le nazi-fascisme a été l’expression la plus terroriste du capital monopoliste. Il a été responsable du déclenchement de cette guerre d’agression et de rapine qui a causé près de 75 millions de morts, dont près de 27 millions de citoyens soviétiques, d’innombrables souffrances et l’horreur des camps de concentration nazis. Les peuples ne peuvent pas non plus oublier des pages noires telles que les bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki par les États-Unis, sans aucune justification militaire, qui représentaient une démonstration de leur puissance et de leurs objectifs hégémoniques au niveau mondial.

    La Seconde Guerre Mondiale (1939-1945) a été le résultat de l’aggravation des contradictions inter-impérialistes et, simultanément, de l’objectif de détruire le premier État socialiste, l’URSS, exprimé, entre autres, par le soutien et la connivence du Royaume-Uni, de la France et des États-Unis avec le réarmement et l’ambition expansionniste de l’Allemagne nazie.

    En commémorant le 75e anniversaire de la Victoire le jour historique du 9 mai 1945, les partis communistes et ouvriers soussignés, convaincus qu’ils interprètent les sentiments et les aspirations des travailleurs et des peuples du monde entier:

    – Rendent hommage à tous ceux qui ont donné leur vie sur les champs de bataille contre les hordes nazi-fascistes, et en particulier aux résistants et combattants antifascistes héroïques et au peuple soviétique et à l’Armée rouge héroïques, dirigés par le Parti Communiste, dont la contribution, écrite sur des pages héroïques comme les batailles de Moscou, Leningrad ou Stalingrad, a été décisive pour la Victoire sur la barbarie;

    – Considèrent que la victoire sur l’Allemagne nazie et ses alliés du Pacte Anti-Comintern a été obtenue grâce à la contribution décisive de l’URSS, à la nature de classe du pouvoir soviétique, avec la participation des masses populaires, au rôle dirigeant du Parti Communiste, à la supériorité démontrée par le système socialiste. Cette victoire constitue un énorme patrimoine historique du mouvement révolutionnaire;

    – Apprécient les avancées extraordinaires dans le processus d’émancipation sociale et nationale des travailleurs et des peuples que la Victoire et l’avancée des forces du progrès social et de la paix ont rendus possibles, avec l’extension du camp des pays socialistes à l’Europe, l’Asie et l’Amérique latine, les conquêtes du mouvement ouvrier dans les pays capitalistes, le développement impétueux du mouvement de libération nationale et la liquidation conséquente des empires coloniaux;

    – Dénoncent et condamnent les campagnes visant à diminuer, déformer et même nier le rôle de l’URSS et des communistes dans la défaite du nazi-fascisme et, en outre, même blâmer injustement et faussement l’Union soviétique pour le début de la Seconde Guerre Mondiale, à effacer les responsabilités du grand capital et des gouvernements à son service dans la promotion et la montée du fascisme et dans le déclenchement la guerre, et à blanchir et réhabiliter le fascisme, en même temps qu’on détruit les monuments et la mémoire de l’Armée soviétique libératrice, on promeut l’anticommunisme et on criminalise les communistes et autres antifascistes;

    – Dénoncent et condamnent les résolutions anticommunistes de l’UE et la tentative de falsification historique et calomnieuse d’assimiler le socialisme au monstre du fascisme;

    – Avertissent que l’impérialisme mise de plus en plus sur le fascisme et la guerre comme «issue» à l’approfondissement de la crise du système capitaliste, dont le caractère inhumain devient particulièrement évident lorsque, même face à la très grave épidémie de Covid-19, l’impérialisme, les États-Unis, l’OTAN, l’UE et les puissances capitalistes leurs alliés, poursuit une politique criminelle de blocus et d’agression contre des pays et des peuples;


    1. Parti Communiste d’Arménie
    2. Parti Communiste d’Australie
    3. Parti des Travailleurs d’Autriche
    4. Parti Communiste du Bangladesh
    5. Parti Communiste du Belarus
    6. Parti Communiste de Belgique
    7. Parti Communiste du Brésil
    8. Parti Communiste de Grande Bretagne
    9. Nouveau Parti Communiste Communiste de Grande Bretagne
    10. Parti Communiste du Canada
    11. Parti Communiste du Chili
    12. Parti Communiste Colombien
    13. Parti des ouvriers socialistes de Croatie
    14. Parti Progressiste des travailleurs de Chypre – AKEL
    15. Parti Communiste de Bohème Moravie
    16. Parti Communiste au Danemark
    17. Parti Communiste Égyptien
    18. Parti Communiste de Finlande
    19. Parti Communiste Français
    20. Pôle de Renaissance Communiste en France
    21. Parti Communiste Unifié de Géorgie
    22. Parti Communiste Allemand
    23. Parti Communiste de Grèce
    24. Parti des Travailleurs Hongrois
    25. Parti Communiste Indien (Marxist)
    26. Parti Communiste Indien
    27. Parti Tudeh Iran
    28. Parti Communiste Irakien
    29. Parti Communiste d’Irelande
    30. Parti des Travailleurs d’Irelande
    31. Parti Communiste d’Israël
    32. Parti Communiste Italien
    33. Parti de la Refondation Communiste
    34. Parti des Travailleurs de Corée
    35. Parti Communiste du Luxembourg
    36. Parti Socialiste Populaire – Association Nationale Politique (PPS APNPS) Mexico
    37. Nouveau Parti Communiste des Pays-Bas
    38. Nouveau Parti Communste de Aotearoa
    39. Parti Communsite de Norvège
    40. Parti Communiste du Pakistan
    41. Parti Communiste Palestinien
    42. Parti Communiste Paraguayen
    43. Parti Communiste Péruvien
    44. Parti Communiste Philipin (PKP – 1930)
    45. Parti Communiste Portugais
    46. Parti Communiste de la Fédération de Russie
    47. Nouveau Parti Communiste de Yougoslavie
    48. Communiste de Serbie
    49. Parti Communiste Sud Africain
    50. Parti Communiste d’Espagne
    51. Parti Communiste des Peuples d’Espagne
    52. Communistes de Catalogne
    53. Union Populaire de Galice
    54. Parti Communiste des travailleurs d’Espagne
    55. Bloc Nationaliste Galicien
    56. Parti Communiste Soudanais
    57. Parti Communiste (Suisse)
    58. Parti Communiste Syrien
    59. Parti Communiste de Turquie
    60. Parti Communiste d’Ukraine
    61. Parti Communiste USA
    62. Parti Communiste du Venezuela

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • #8mai L’action pour un nouveau CNR doit être, plus que jamais, l’objectif de tous les travailleurs, inséparable de l’action pour la reconquête de notre totale souveraineté avec les quatre sorties, de l’OTAN, de l’Euro, de l’UE et du capitalisme

     

    Vice-président du PRCF et ancien combattant de la Résistance FTPF, ancien député de Corrèze, Pierre Pranchere a rédigé cette déclaration que soutient à l’unanimité le secrétariat national du PRCF


    “En ce  L’action pour un nouveau  doit être, plus que jamais, l’objectif de tous les travailleurs, inséparable de l’action pour la reconquête de notre totale souveraineté avec les quatre sorties, de l’OTAN, de l’Euro, de l’UE et du capitalisme”

    Allocution de  pour le 75e anniversaire de la victoire de Stalingrad

    Le 75ème anniversaire de la capitulation sans condition de l’Allemagne nazie, le 8 mai 2020, ne sera célébré que de manière confidentielle. Confinement oblige, le public ne pourra se joindre aux commémorations.

    La commémoration du 75ème anniversaire de la Victoire est entachée par la résolution inique « sur l’importance de la mémoire pour l’avenir de l’Europe », adoptée à une large majorité, par le Parlement européen et les députés français du PE, le 19 septembre 2019. Cette résolution assimile de manière totalement infamante le nazisme et le communisme, les criminels et les victimes. Seuls parmi les députés français ceux de la « France-Insoumise » ont voté contre.

    La résolution du 19 septembre 2019 est l’aboutissement d’un cheminement longuement préparé par plusieurs prises de position précédentes :

    • la résolution 1481 sur « la nécessité d’une condamnation internationale des crimes des régimes communistes totalitaires » adoptée par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe le 26 janvier 2006 ;
    • La déclaration « de Prague » sur « la conscience européenne et le communisme », du 3 juin 2008 ;
    • la déclaration du Parlement européen sur la proclamation du 23 août comme journée européenne de commémoration des victimes du stalinisme et du nazisme », adoptée le 23 septembre 2008 ;

    Effacer de la mémoire des peuples l’existence de l’Union Soviétique et des pays socialistes au moment même où les Russes affirment majoritairement dans divers sondages que la période soviétique a été une période positive pour le peuple ; bannir les partis communistes et leurs symboles ; tuer l’espoir d’une société pour l’homme afin d’asservir toujours plus les peuples à la dictature du capital, tels sont les objectifs. La réécriture, la négation de l’histoire de la Seconde  mondiale, méthodiquement et systématiquement orchestrée par les pouvoirs successifs et leurs médias depuis des décennies, portées au paroxysme par le gouvernement Macron et l’Union Européenne ; la castration de l’histoire dans les manuels scolaires sont les outils idéologiques de choix destinés à opérer l’indispensable lavage de cerveau collectif.

    Les anti-communistes et les révisionnistes de tout poil s’emploient, en mettant sur le même pied l’Union Soviétique et l’Allemagne nazie, à faire oublier que l’Union Soviétique n’a pas seulement contribué à la Victoire mais qu’elle en est l’élément central avec sa puissante Armée rouge et les incommensurables sacrifices consentis par son peuple. La victoire de Stalingrad fut le tournant décisif de la guerre, elle donna définitivement l’initiative stratégique à l’Armée rouge. Dans l’été 1943, la victoire de Koursk lança la contre-offensive généralisée qui s’acheva, le 30 avril 1945, par la prise de Berlin. La négation à l’œuvre du rôle de l’URSS et des partis communistes sert aussi à faire oublier aussi le rôle irremplaçable de la résistance intérieure communiste en Europe et en France avec ses FTPF et ses FTP-MOI.

    En Europe de l’Est, les Waffen-SS sont honorés par les néo-nazis, présents jusqu’au sommet des États comme en Lettonie où le ministre de la Défense affirme que « La Waffen-SS est la fierté » de son pays, tandis que les communistes sont pourchassés, leurs partis interdits. L’Est de l’Ukraine subit la double peine de la pandémie de Covid-19 et d’une guerre persistante dont personne ne parle. L’armée ukrainienne et les milices fascistes font régner la terreur parmi la population, l’industrie est ruinée, le secteur médical détruit. Selon l’ONU, ce conflit aurait fait depuis 2014, 13 100 morts. L’Europe de l’Ouest n’échappe pas à cette résurgence, en Allemagne et en France même où le parti d’extrême droite lepéniste est désormais totalement banalisé.

    L’Union Européenne, machine à criminaliser le communisme, par son alliance avec l’OTAN (dont sont membres la plupart des États de l’UE), est une machine de guerre extrêmement dangereuse qui n’a de cesse de cibler la Russie. Des manœuvres militaires de l’OTAN intitulées « Defender Europe », interrompues le 11 mars pour cause de coronavirus, devraient d’ailleurs se dérouler du 11 mai au 7 juin de l’Arctique jusqu’à la mer Noire, sur le territoire de l’Union européenne, le long des frontières de la Russie et de la CEI. Des soldats français doivent y participer, en dépit de l’opposition formelle d’une dizaine d’anciens généraux à cette opération. Ces haut-gradés plaident au contraire pour un rééquilibrage des relations internationales. 1

    Des sources du Pentagone, il apparait que le ministère de la défense américain a mené une simulation de guerre nucléaire contre la Russie.

    L’Union européenne est aussi une machine de guerre contre toutes les conquêtes sociales du programme du CNR mis en œuvre par les ministres communistes à la Libération. La récente référence de Macron aux « Jours heureux » pour justifier sa proposition d’un gouvernement d’union nationale est une insulte aux représentants des organisations de Résistance, des centrales syndicales et des partis groupés au sein du Conseil National de la Résistance qui approuvèrent à l’unanimité, le 15 mars 1944, un programme audacieux tout entier destiné à redresser l’économie, reconquérir la souveraineté de notre pays avec la maîtrise des grands moyens de productions et bancaires, la protection des travailleurs, la sécurité de l’emploi, etc… Ce Programme est depuis des décennies systématiquement et méthodiquement démantelé par les gouvernements successifs, tous, quelle que soit leur étiquette, gouvernements qui se font les serviteurs du grand patronat et de l’outil dévastateur dont les forces du capital se sont dotés en Europe, l’Union Européenne.

    En ce 8 mai, anniversaire de la victoire contre le nazisme et de la renaissance d’une France pleinement souveraine, l’action pour un nouveau CNR doit être, plus que jamais, l’objectif de tous les travailleurs, inséparable de l’action pour la reconquête de notre totale souveraineté avec les quatre sorties, de l’OTAN, de l’Euro, de l’UE et du capitalisme.

    1 https://www.capital.fr/economie-politique/il-faut-se-liberer-de-lemprise-americaine-et-se-rapprocher-de-moscou-clament-plusieurs-hauts-grades-de-larmee-1368939


    Signer l’appel Pour une République Française sociale, souveraine, démocratique et fraternelle. Ensemble, virons Emmanuel Macron et l’euro-mondialisation virale !

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Déclaration de la Coordination Bretagne du PRCF

    Pour relancer durablement  une usine de masques respiratoires en Bretagne... (CoordinationBretagne du PRCF-6/05/20)

     

    Pour relancer durablement une usine de masques respiratoires en Bretagne

    oui au projet de coopérative d’intérêt collectif

    non aux vieilles-fausses solutions

     

    La catastrophe sanitaire du covid-19 qui s’est répandue dans tout le pays a révélé à tous, malgré les assurances de Mme Agnès Buzyn alors Ministre de la Santé, que la France ne possédait pratiquement pas de stocks de masques pourtant indispensables à la protection des personnels soignants et de tous les travailleurs contraints d’ assurer la continuité des services indispensables à la vie du pays (agroalimentaire, transports..). Les gouvernements successifs ont ainsi montré, non seulement leur incapacité à assurer la protection des populations, mais aussi leur participation active au service de la mondialisation capitaliste et à sa déclinaison continentale : l’Union Européenne.

    De la fermeture de l’usine de Plaintel (22)...

    En 2018 le groupe étasunien Honeywell ferme le site industriel de production de Plaintel situé dans l’agglomération de Saint-Brieuc (22) pour délocaliser en Tunisie, licenciant les 38 salariés encore en activité. Cette entreprise, qui a compté jusqu’à 300 salariés, pouvait produire 200 millions de masques par an, près de 20 millions par mois , 4000 par heure. C’est elle qui avait créé et produit le masque FFP2. Elle était équipée de 8 machines ultra-modernes que le groupe étasunien Honeywell a fait détruire avant de quitter le site. En 2010, lors de l’acquisition de l’usine par le groupe, elle disposait encore d’un effectif de 140 salariés. L'entreprise basée dans les Côtes-d’Armor s’est employée à marginaliser la production de masques. Avec l’ancien propriétaire, un nouveau masque sortait tous les quatre ans. Avec Honeywell, aucun nouveau masque en 8 ans.Le catalogue des produits Honeywell ne mentionnait même pas les masques utilisés en cas de pandémie. Après avoir sensiblement diminué ses commandes, l’État n’en a plus passé aucune à partir de 2010. La multinationale étasunienne bénéficie alors de l’aide de l’État pour financer huit plans sociaux et licencier les derniers salariés en 2018, avec l’appui du Ministère du travail, contre l’avis de l’Inspecteur du Travail qui n’a pas trouvé les motifs économiques invoqués avérés.

    ….à la relance de la production de masques par une société coopérative d’intérêt collectif

    Le Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF), s’inspirant de la démarche du Conseil National de la Résistance et de son programme « Les jours heureux », se prononce pour la reconquête de l’indépendance nationale, la réindustrialisation des territoires laissés en friche (le « Produire en France »), et pour la nationalisation des industries stratégiques de la santé (la production de médicaments, de matériel médical comme des bouteilles d’oxygènes, des masques et des vêtements de protection sanitaire) qu’il faut placer sous le contrôle souverain du peuple et des travailleurs.

    Pour le PRCF, il n’y a rien à attendre ni d’ Emmanuel MACRON, le fondé de pouvoir du MEDEF, ni de l’Union européenne où règne l'austérité économique permanente. Le projet de création d’une Société Coopérative d’Intérêt Collectif est le seul qui s’inscrive dans une logique non-marchande et d’utilité publique excluant tout enrichissement privé. Ce projet, initié par un syndicaliste, Serge Le Quéau, fait l’objet d’une étude de faisabilité par la Région et nécessite un financement estimé à 5 millions d’euros. Il est aujourd’hui porté par l’Intersyndicale CGT-FSU-SOLIDAIRES des Côtes-d’Armor et bénéficie de la bienveillance affichée des trois collectivités publiques concernées (Région, Département, Intercommunalité de Saint-Brieuc)

    L’autre projet est celui d'un certain M.Chatila. En réalité un projet Honeywell-bis. M. Chatila prétend vouloir relancer la production de masques près de Saint-Brieuc en y investissant 15 millions d’euros (alors que le projet SCIC est estimé à 5 millions !).
    M. Chatila, milliardaire suisse, ne vient pas en Bretagne faire de la philanthropie mais pour faire des affaires. Ainsi les 15 millions d'euros qu’il propose d’investir sont en fait de l’argent « public » : 5 millions de subvention de l’État + un prêt bancaire de 10 millions d’euros, à un taux voisin de 0, pris sur les 750 milliards d'euros injectés par la BCE aux banques « pour relancer l’économie »... De quoi recréer une nouvelle affaire Honeywell !

    L’heure est à la mobilisation populaire pour le produire en France, pour la prise en main des outils de production par les travailleurs, et pour l'indépendance nationale ! Le PRCF entend y apporter sa contribution.

    Pour sauver des vies, fabriquons des masques

    durablement et localement

     

    signons la pétition en ligne sur change.org :

    http://chng.it/6csXjqmJ

     

    La Coordination Bretagne du PRCF-le 6/05/2020

    contact: cliquer ICI

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  • Alors qu’avec vice, le plus impopulaire, illégitime et autoritaire que jamais fait référence aux “jours heureux” allusion au titre du programme du , secrétaire national du PRCF revient sur ce que doit être un nouveau CNR pour retrouver de vrais jours heureux.

    A la date symbolique du 1er mai 2020, c’est un au rassemblement et à l’action pour une République Française sociale souveraine démocratique et fraternelle que lancent ensemble plus de 150 personnalités de tous horizons, résistants, militants politiques ou associatifs, syndicalistes, gilets jaunes, artistes, journalistes, étudiants et simples citoyens, travailleurs… Un qui se saisit de l’anniversaire des 15 ans du NON du peuple français à la Constitution Européenne pour appeler à la mobilisation. Un auquel chacun peut répondre présent, en le signant et le faisant signer en ligne et en participant aux actions pour les 29 et 30 mai 2020.

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

     

    APPEL-PÉTITION

    POUR UNE REPUBLIQUE FRANCAISE SOCIALE, SOUVERAINE, DEMOCRATIQUE ET FRATERNELLE, ENSEMBLE, VIRONS MACRON ET L’EURO-MONDIALISATION VIRALE !

     

     

    15ème ANNIVERSAIRE du NON FRANÇAIS à la CONSTITUTION SUPRANATIONALE
    Pour une REPUBLIQUE FRANCAISE SOCIALE, SOUVERAINE, DEMOCRATIQUE et FRATERNELLE,
    ENSEMBLE, VIRONS MACRON et L’EURO-MONDIALISATION VIRALE !
    CHER(E)S CONCITOYEN(NE)S, COMPATRIOTES, AMI(E)S ET CAMARADES,

     

    L’énorme crise dite « du coronavirus » inflige à la France, à l’Europe et au monde une situation suffocante où l’anxiété de masse et le délabrement organisé du système hospitalier le disputent aux pires entreprises antisociales et liberticides….

     

    Lire la suite et signer la pétition en ligne cliquer sur http://lherminerouge.

     

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  • Riposte du PRCF aux campagnes macronistes en faveur d’un prétendu « gouvernement d’unité nationale »

    par – 02 mai 2020

    Quand Macron feint de redécouvrir les «»

    Largement discrédité, voire haï, en raison de ses contre-réformes sociales incessantes, de sa répression du mouvement social et de sa gestion calamiteuse, voire criminelle, de la crise sanitaire, le pouvoir macronien tente d’élargir son assise en s’agrégeant un maximum de forces politiques et syndicales « raisonnables ». Après avoir appelé sans grand écho à l’«  » dans la « guerre » contre le COVID-19, la Macronie et ses innombrables officines médiatiques serinent la petite musique d’un futur « gouvernement d’union nationale » chargé d’organiser le « jour d’après ». Au moment où la glaciale Muriel Pénicaud se saisit de l’état de choc sanitaire pour dépecer la législation sur les congés annuels et sur les heures sup, où le MEDEF exige la suppression des jours fériés et où la réouverture des écoles est lancée dans des conditions d’improvisation irresponsable, Philippe et Macron exploitent la référence aux « Jours heureux »* et au pour promouvoir l’idée d’un gouvernement d’union nationale appliquant une politique dont, en réalité, les acquis populaires et l’indépendance nationale ont tout à redouter. Il y a dans cette usurpation du une escroquerie politique que les militants du PRCF, dont plus d’un fondateur est organiquement lié à l’épopée de la Résistance, ont le devoir de dénoncer sans attendre.

    1943/47 : Un C.N.R. ouvert aux forces vives de la nation mais interdit aux collabos de l’extrême droite et du grand patronat !

    Au cœur de l’Occupation nazie, c’est en effet le PCF clandestin qui prit l’initiative de la lutte armée et qui mit en place le Front national pour l’indépendance et la liberté de la France, dont dépendaient les Francs-Tireurs et Partisans Français (FTPF) ; il fut le premier effort héroïque pour fédérer des forces diverses de la Résistance combattante sur le sol de la patrie. Encore ce Front national de glorieuse mémoire, qui fut quelque temps présidé par un évêque, était-il clairement délimité : s’il incluait en principe tous ceux, communistes et non communistes, qui voulaient chasser l’Occupant, il n’en excluait pas moins les valets vichystes de Hitler, c’est-à-dire l’extrême droite antisémite et les représentants des trusts « français » tous largement compromis dans la « collaboration » avec le Reich. Par la suite, le PCF aida Jean Moulin à mettre en place le CNR qui devait, principalement, fédérer la France libre gaulliste, principalement agissante depuis Londres et Alger, et les diverses forces de la Résistance armée combattant en France même, au premier rang desquels les FTPF et aussi les unités de guérilla urbaine des FTP de la Main-d’œuvre Immigrée (FTP-MOI)*, directement commandées par le PCF clandestin. Là encore l’ouverture politique était très large puisque le CNR allait finalement intégrer, non seulement les communistes et les gaullistes mais la CGT et la CFTC, ainsi que les partis politiques MRP et la SFIO (tout au moins ceux de ses dirigeants qui n’avaient pas voté les pleins pouvoirs à Pétain). Si l’on relève bien dans le CNR la présence marginale d’un royaliste qui, à son honneur, avait préféré défendre la France avec les républicains que la trahir avec les dirigeants de l’Action « française », on constate surtout que le CNR, loin de « regrouper tout le monde » comme il est souvent dit mensongèrement, excluait le grand patronat – totalement compromis dans la collaboration – et l’extrême droite, pilier de « l’Etat français » pétainiste. Faut-il rappeler que c’est de cette lie politique fasciste et antinationale qu’est largement issu le parti lepéniste qui a longtemps usurpé l’appellation du « Front national »…

    Le contenu de principe de l’ de France tel que l’ont toujours entendu les communistes : rien à voir avec l’ « union sacrée » macroniste !

    Déjà en 1940, quand le PCF avait voté les crédits de guerre contre Hitler (sous les huées des députés munichois !) et quand, par la suite, par l’entremise du philosophe Georges Politzer, la direction du Parti interdit avait transmis au président du Conseil d’alors un plan militaire complet pour défendre Paris, le PCF savait pleinement prendre ses responsabilités patriotiques à l’instar des Sans Culottes de 1793 ou des Communards de 1871 ; mais cette union antihitlérienne proposée par Politzer n’en était que plus clairement tournée contre la « cinquième Colonne », c’est-à-dire contre les nuées de traîtres infiltrés à tous les niveaux de l’ appareil économique et politique de l’Etat et des monopoles capitalistes pour préparer, très en amont de 1940, ce que l’historienne Annie Lacroix-Riz a justement nommé le « choix de la défaite ».

    Pour prendre un autre exemple plus récent et plus pacifique de ce que signifie pour des communistes une alliance patriotique de bon aloi, quand les dirigeants, encore majoritairement léninistes, du PCF en appelèrent en 1975, lors du 21ème congrès extraordinaire du PCF, à l’« union du de France » (appelée aussi l’« union de la nation laborieuse »), ce fut là encore sur un contenu clair ; il s’agissait d’une part d’élargir l’alliance autour du programme commun PCF/PS aux gaullistes de gauche et aux chrétiens laïques, d’autre part de contenir la tentative de Mitterrand de marginaliser le PCF pour vider le programme commun de ses contenus antimonopolistes, rogner les nationalisations et « sanctuariser » l’appartenance de la France à l’OTAN et à l’Europe supranationale…

    « L’union nationale » : pour qui et contre qui ?

    En un mot, dans toute société divisée en classes, l’ « union nationale » ne peut être que deux choses totalement antagoniques : 

    • du côté de l’oligarchie capitaliste, elle est une manœuvre frauduleuse visant à neutraliser la classe ouvrière pour lui faire cautionner une politique d’agression (guerre impérialiste des deux côtés de 1914, guerres coloniales des années 1950/60, guerres néocoloniales de la Françafrique actuelle…), ou pour lui faire cautionner une politique antisociale en période de crise de la domination capitaliste. C’est ce que veut aujourd’hui obtenir Macron pour faire en sorte que, sous couvert de « rembourser la dette », de « surmonter la récession », de « regagner nos parts de marché », le « jour d’après » ressemble en fait à une interminable série de reculs sociaux, d’abandons de souveraineté à Bruxelles, de dépendance accrue à l’égard de l’OTAN, etc. Cette « union nationale » là ne saurait être qu’un mauvais coup pour les travailleurs, la nation, la démocratie et la paix en Europe. Les éventuels « hommes de gauche » issus d’EELV, du PS, voire des marges du PCF mutant qui cautionneraient ces manigances** ne sauraient donc être que des arrivistes doublés de renégats.
    • A l’inverse, une « union du peuple de France » méritant ce nom, un fier analogue de celle qui prévalut en 1793 à l’appel des Jacobins (« la Patrie en danger ! », « le peuple souverain s’avance ! », « Aux armes citoyens ! ») ou en 1943 (formation du CNR et appel à l’insurrection nationale) ne peut valoir que pour affranchir la France des tutelles étrangères (de l’OTAN, de l’OMC, de Bruxelles/Berlin, des transnationales, des GAFAM et des milliardaires « français » qui planquent leur fortune dans les paradis fiscaux…), reconstruire ses services publics, sa protection sociale et son produire en France brisés par la « construction » européenne, en finir avec le « tout anglais » abrutissant des classes privilégiées, réduire les énormes inégalités territoriales, bref reconstruire un pays digne de ce nom ; toutes choses qui impliquent, comme en 1945, et fût-ce sous des modalités qui sont évidemment à repenser et à actualiser en profondeur, de
    • rendre sa souveraineté au peuple, créer une démocratie nouvelle centrée sur la participation populaire
    • remettre la classe laborieuse au cœur de la nation (et non les richards, expatriés fiscaux et autres bobos des activités impérialistes parasitaires personnifiés par le régime Macron…),
    •  nationaliser démocratiquement les secteurs clés de l’économie, planifier le redressement général, relancer le « produire en France » sans l’opposer à l’urgente transition écologique
    •  rompre le tête à tête mortifère de la France avec Trump et Merkel, s’ouvrir à toute coopération internationale mutuellement profitable (Europe du sud, Méditerranée, Afrique, ALBA, pays de la Francophonie, Chine et Russie…),
    •  proposer une mondialisation solidaire fondée sur des Etats redevenus souverains, égaux et solidaires, co-planifiant les relations entre l’homme et la nature sur la base des connaissances scientifiques le plus avancées et le plus mutualisées possible… Objectif indissociable d’une reprise de grande envergure, en France et dans le monde, de la lutte idéologique pour montrer la supériorité humaine du socialisme-communisme sur le capitalisme-impérialisme.

    Union du peuple de France et centralité du monde du travail

    Ces deux « unions nationales » aux contenus de classe symétriques sont diamétralement opposées aussi sur le plan de leurs visées morale et anthropologique respectives : alors que l’ « union nationale » illusoire portée par l’oligarchie n’est rien d’autre que la forme idéologique fascisante, xénophobe et potentiellement belliqueuse de la ruineuse collaboration des classes où excelle Laurent Berger (pour le malheur des travailleurs !), l’union du peuple de France telle que la conçoivent les communistes dans la droite ligne des principes formulés au 7ème congrès de l’Internationale communiste, vise à placer le monde du travail au cœur de la construction nationale, donc à rouvrir en grand la voie de la transformation socialiste et communiste de la France sans cesser de tendre la main à toute nation éprise de liberté, d’égalité et de fraternité. Dans cet esprit, pour éviter de prêter la main à des nationalistes réactionnaires et racistes, le PRCF parle de Front de Résistance Antifasciste, Patriotique, Populaire et Ecologiste ; à l’intérieur de ce F.R.A.P.P.E., la classe travailleuse soutenue par les reconstructeurs du parti communiste de combat devra prendre appui sur une solide Alliance pour une Gauche Antifasciste, Patriotique, Populaire et Ecologiste (A.G.A.P.P.E.). 

    Voilà dans quelle direction pourrait se forger une authentique union du peuple de France scellant l’unité de combat du monde du travail et des couches moyennes non pas AVEC mais CONTRE l’oligarchie qui détruit notre pays et n’a d’autre souci que de le transformer en plate-forme pour la course mondiale au profit maximal. Bref, l’union de la nation laborieuse doit se forger avec ceux qui veulent sauver et reconstruire la nation dans l’union fraternelle avec les autres peuples : et cela impliquera de sortir par la porte à gauche de l’euro, ce collier étrangleur passé au cou des peuples pour assurer l’hégémonie du Mark, de sortir de l’UE, ce carcan impérialiste conçu pour mener la guerre sociale contre les travailleurs, sortir de l’OTAN, cette machine à mondialiser les règlements de comptes états-uniens avec la Chine, l’Iran et la Russie.

    Et bien entendu, si l’on veut que cette union du peuple de France débouche sur la restauration d’un pays libre, dans lequel les expressions « bonheur commun » et « Jours heureux » puissent redevenir des axes de lutte concrets, une reconstruction nationale allant jusqu’à son terme progressiste doit en finir avec toute forme d’exploitation (comment devenir le concitoyen fraternel de mon exploiteur ?) et avec toute forme d’oppression impérialiste (comment devenir le frère d’un État que j’opprime ou qui m’opprime ?). La question sera donc posée tôt ou tard à chaque patriote véritable de choisir alors entre son attachement à la France et son degré d’arrimage personnel au mode d’exploitation capitaliste. Bienvenue s’il s’en trouve, au bourgeois dans le cœur duquel le patriotisme parlerait plus haut que les cours du CAC-40… Quant à la classe ouvrière de France, parce que rien de fondamental ne l’oppose aux autres ouvriers du monde et parce qu’elle n’a que faire d’exploiter quiconque chez elle ou ailleurs, elle est objectivement située en position d’avant-garde sociale de la lutte patriotique et de la lutte pour l’internationalisme prolétarien ; l’ont montré les référendums de 1992 et de 2005 où l’écrasante majorité des ouvriers et des employés a voté non au Traité de Maëstricht, puis à la constitution européenne…

    1er Mai et 29 mai 2020

    Voilà pourquoi, le 1er mai prochain, les militants du PRCF diront cent fois non à toute forme d’union sacrée avec le MEDEF, avec Macron, avec cette UE de mort qui a fait du continent le plus riche du monde l’épicentre d’un massacre sanitaire ; mille fois oui en revanche à l’union sacrée derrière les travailleurs et les soignants de terrain qui méritent le meilleur pour nous soigner et nous approvisionner tout en se protégeant eux-mêmes ; mille fois oui à la Fédération syndicale mondiale qui appelle à internationaliser les luttes pour le progrès social, la paix et la démocratie; et mille fois non à la fausse union du boa constrictor et du petit lapin appelée « dialogue social » ; car ce pseudo dialogue n’a d’autre objet, derrière les grimaces de Berger, de Pénicaud et de la C.E.S., que de parfumer à l’eau de rose la marée noire antisociale que nous prépare la crise structurelle, soi-disant « sanitaire », du capitalisme-impérialisme-exterminisme mondial !

    Voilà aussi pourquoi, à lapproche du 29 mai 2020, 15ème anniversaire du Non français à la constitution européenne, le PRCF appelle tous les vrais communistes, tous les syndicalistes de lutte, tous les patriotes républicains, à rejeter le mensonge social-maastrichtien et écolo-impérialiste, d’une soi-disant « nouvelle UE de paix, de progrès social et de liberté » que colportent les faux communistes, les faux socialistes, les alter-européistes et le syndicalisme confédéral euro-formaté. Militons pour une sortie par la gauche du carcan mortel de l’UE/OTAN, et combattons l’ultra-droite pseudo-patriote qui n’est que le flanc-garde de l’UE anticommuniste, fascisante, germano-atlantique et grossièrement anti-ouvrière.

    Georges GASTAUD


    * tel était l’intitulé du programme du Conseil National de la Résistance (CNR) publié le 15 mars1944…

    **En fait de collaboration de classes éhontée, les « ministres communistes et écologistes » Buffet, Gayssot, Bocquet, Voynet, appuyés par Robert Hue (chef de file du PCF) et par Alain Bocquet (président des députés « communistes ») ont soutenu de 1997 à 2002 un gouvernement maastrichtien de privatisation du secteur public (France Télécom, Air France, Caisses d’Epargne, SNECMA…), de casse du lycée (réforme Allègre), de mise en place de l’euro, et ils n’ont même pas protesté quand Jospin a envoyé l’aviation française bombarder Belgrade sous le commandement de l’OTAN…


     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • POUR UNE RÉPUBLIQUE FRANCAISE SOCIALE, SOUVERAINE, DÉMOCRATIQUE ET FRATERNELLE, ENSEMBLE, VIRONS MACRON ET L’EURO-MONDIALISATION VIRALE ! 


    Pétition : Pour une REPUBLIQUE FRANCAISE SOCIALE, SOUVERAINE, DEMOCRATIQUE et FRATERNELLE, ENSEMBLE, VIRONS MACRON et L’EURO-MONDIALISATION VIRALE !

    L'appel-pétition

    15ème ANNIVERSAIRE du NON FRANÇAIS à la CONSTITUTION SUPRANATIONALE
    Pour une REPUBLIQUE FRANCAISE SOCIALE, SOUVERAINE, DEMOCRATIQUE et FRATERNELLE,
    ENSEMBLE, VIRONS MACRON et L’EURO-MONDIALISATION VIRALE !

    CHER(E)S CONCITOYEN(NE)S, COMPATRIOTES, AMI(E)S ET CAMARADES,


    L’énorme crise dite « du coronavirus » inflige à la France, à l’Europe et au monde une situation suffocante où l’anxiété de masse et le délabrement organisé du système hospitalier le disputent aux pires entreprises antisociales et liberticides.


    Ni le régime Macron, qui a longtemps minimisé la pandémie, qui a détourné un conseil des ministres dédié à la crise sanitaire pour braquer le 49/3 contre nos retraites solidaires, et qui exploite l’état de choc sanitaire pour pulvériser ce qui reste du Code du travail, ni le MEDEF, qui n’a eu de cesse d’assurer la continuité de ses profits en forçant au travail des centaines de milliers d’ouvriers et d’employés au péril de leur vie, ni les Blanquer, Buzyn, Pénicaud et autres tyranneaux incompétents et irresponsables ne sont clairement plus, s’ils l’ont jamais été, des interlocuteurs possibles et légitimes d’on ne sait quel dérisoire « dialogue social et républicain ».


    S’est également déshonorée cette UE de mort qui n’a pas bougé un doigt pour secourir l’Italie dévastée, dont plusieurs dirigeants principaux (RFA, Pays-Bas, Suède) ont joué la carte inhumaine de l’ « immunité de groupe » (en clair, le laissez-faire, laissez-crever !), dont les « recommandations » à la France ont tragiquement affaibli les services publics et dont la seule préoccupation, par la voix d’Ursula von der Leyen, aura été de sauver à tout prix la mortifère « (l’)économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée » gravée dans le Traité de Maastricht. Non seulement l’UE n’est pas une « protection » contre la virale mondialisation néolibérale mais elle en est une des déclinaisons les plus brutales au détriment des travailleurs, de la santé publique et de la vie. Comment oublier que c’est cette Europe soi-disant « à l’avant-garde » de la « modernité » qui est le foyer le plus virulent de la pandémie et que, suprême paradoxe, ce sont la République de Cuba et le Venezuela bolivarien, pourtant affamés par le blocus et par les « sanctions » euro-atlantiques qui ont envoyé sans contrepartie des médecins et des médicaments à la Lombardie accablée ?


    Dans ces conditions qui ne comprend les millions de travailleurs et de citoyens qui, tout en faisant corps avec les soignants et en respectant scrupuleusement les mesures-barrières, serrent les poings, refusent l’« union sacrée » derrière un gouvernement criminellement incapable et se promettent bien, au lendemain du pic épidémique, de DEMANDER DUREMENT DES COMPTES à la Trinité maléfique que composent le régime Macron, les oligarques du CAC-40 et la dictatoriale UE uniquement préoccupée de réduire sans fin les dépenses sociales et la souveraineté des pays membres ?


    Dès lors, si comme nous, vous voulez offrir une perspective de progrès social, de sécurité sanitaire, de démocratie participative, de coopération internationale et de souveraineté populaire à la juste colère de notre peuple, si vous refusez le mensonge de « l’Europe sociale » et de la « réorientation progressiste de l’euro » (indissociable des « critères de Maastricht »), si vous voulez que soient enfin respectés le Non français à la constitution européenne et les innombrables luttes populaires pour les retraites, le code du travail, la Sécurité sociale, les statuts, l’hôpital, l’Education nationale, la Recherche publique et les autres services publics, si vous voulez sauver ce qui reste du produire en France industriel et agricole rongé par les fusions, les privatisations et les délocalisations, si vous voulez mettre fin à la tutelle belliciste de l’OTAN et à l’écocide des traités néolibéraux transatlantiques, si vous voulez en finir avec la prétendue « mondialisation heureuse » et ses bras armés du FMI et de l’OMC, si vous refusez aussi toute compromission et tout co-affichage avec le RN et ses dérivés, si comme nous, vous associez la solidarité populaire internationale au droit des nations à disposer d’elles-mêmes pour coopérer pacifiquement, nous vous proposons de co-organiser très vite une visioconférence dont l’objet serait le suivant :


    • Appeler ensemble à un grand 29 mai 2020 (15ème anniversaire du Non français à la constitution européenne) de lutte et de résistance sous des formes à décider en commun (meeting central ou meetings décentralisés ? Débat(s) ? Manifestation(s) ? Tract commun ? Affiche(s) et autocollants ?
    • Et ce jour-là, tout en exprimant nos différences légitimes (politiques, syndicales, associatives…) par nos discours et symboles distinctifs, affaler symboliquement le drapeau clérical et antipopulaire de l’UEtomber aussi la bannière belliciste de l’OTANdestituer symboliquement l’actuel et dangereux hôte de l’Elyséeexproprier symboliquement le CAC-40, pour hisser côte à côte, aux accents mêlés de la Marseillaise et de l’Internationale, les deux drapeaux historiques du peuple français en Révolution : le drapeau tricolore des Soldats de l’An II et le drapeau rouge internationaliste des travailleurs.
    •   Signifier ainsi nos engagements convergents pour une République française une et indivisible, sociale et laïque, souveraine et démocratique, fraternelle et pacifique, rejetant l’extrême droite raciste, brisant la dictature du MEDEF et remettant en cause l’euro-« mondialisation heureuse » (l’UE et ses traités de malheur, l’euro, l’Otan ainsi que le FMI et l’OMC) pour construire des coopérations fraternelles et mutuellement avantageuses entre peuples souverains.
    • Afficher ensemble la perspective d’une société nouvelle faite pour l’être humain, engageant la transition écologique, éliminant les discriminations de toutes natures et « mettant le monde du travail au centre de la vie nationale » comme y invitait le 27 mai 1944 le Conseil National de la Résistance, afin de conduire la France, la République et l’ensemble des citoyens vers de nouveaux « Jours heureux » !

     

     Pour rejoindre l' appel et le signer en ligne

     cliquer ici

    Parmi les primo-signataires soutenant cet appel se trouvent les 29 résistants suivants :


    • Léon Landini, président du PRCF, ancien officier des Francs-Tireurs et Partisans de la Main-d’œuvre Immigrée, Médaille de la Résistance, Officier de la Légion d’honneur,
    • Georges Gastaud, philosophe, secrétaire national du PRCF,
    • Ramzi Kebaïli, animateur du collectif Citoyens souverains,
    • Jean-Luc Pujo, président des Clubs penser la France,
    • Cédric Liechti, secrétaire général CGT énergie de Paris,
    • Bérenger Cernon, responsable CGT cheminots Paris-Gare de Lyon,
    • Betty Tambuscio, ancienne présidente de l’Union des syndicats de Monaco
    • Anna Persichini, militante CGT métallurgie,
    • Benoît Foucambert, enseignant, syndicaliste FSU du Tarn,
    • Jean-Pierre Page, syndicaliste, ancien responsable du département international de la CGT,
    • Mickaël Wamen, ancien Goodyear
    • Mourad Laffitte, documentariste, auteur du film Urgence ! Soigne et tais-toi,
    • Annie Lacroix-Riz, historienne, professeur émérite à l’Université Denis Diderot,
    • Stéphane Sirot, historien du mouvement ouvrier,
    • Olivier Delorme, historien et romancier,
    • Bruno Drweski, universitaire, responsable d’une association mémorielle d’anciens combattants républicains,
    • Danielle Bleitrach, sociologue, écrivain,
    • Bruno Guigue, Enseignant et chercheur en philosophie politique,
    • Fadi Kassem, agrégé d’histoire, secrétaire national adjoint du PRCF,
    • La Compagnie Jolie Môme,
    • Gilliatt de Staërck, conducteur de bus, responsable des Jeunes pour la renaissance communiste,
    • Arsène Schmitt, syndicaliste lorrain,
    • François Le Pivert, syndicaliste confédéré, militant franchement communiste,
    • François Bégaudeau, écrivain,
    • Aurélien Bernier, auteur et journaliste,
    • Yves Vargas, philosophe et communiste,
    • Loïc Chaigneau, professeur de philosophie, directeur de l’I.H.T.
    • Maxime Vivas, écrivain, administrateur du site legrandsoir.info,
    • Charles Beauchamp, Conseiller général du Nord, Président du groupe Communiste, républicain, citoyen et apparentés…
    • Sacha Mokritzky, auteur de Retraites, impasses et perspectives, rédacteur en chef de Reconstruire !
    et
    • AKROUM Torya, Cheminote et gilet jaune ;
    • ALLARD Jean-Christophe, Bibliothécaire ;
    • ALONSO Floréal, Coiffeur ;
    • ALONSO Noëlle ;
    • AMICE Philippe, Chauffeur de bus / Syndicaliste de l’Union syndicale de Monaco (USM) ;
    • AUGE  Bruno, Membre du Bureau de l’USM ;
    • AYMERICH Michel, Auteur et créateur du blog « A contre air du temps » ;
    • BALDASSI Jean-Michel, Ancien membre du comité fédéral PCF du Haut-Rhin (68) ; Ancien délégué CGT Peugeot-Mulhouse ;
    • BANSART AndresBolívar, Ancien professeur de l’Université de Tours, professeur titulaire de l’Université Simón ;
    • BATIS Robert, Ancien principal de collège ;
    • BAUDU Yves, EX-élu FO au CSE de Keolis Armor (35) ;
    • BELKACEM Angelo, Responsable du groupe France Insoumise Bonneuil-Sur-Marne (94) ;
    • BENOIST Muriel, Médecin du travail, militante insoumise ;
    • BERLAND Raphaël, Vidéaste ;
    • BICHI Paul, Professeur des écoles, docteur en sciences de l’éducation, SNUDI-FO des Bouches-du-Rhône ;
    • BLANDIN Olivier, Militant CGT de Paris, ouvrier du livre ;
    • BORDES Gérard, Ancien président Attac du Tarn (81) ;
    • BOURGET Jacqueline, Sociologue ;
    • BOURGET Jacques-Marie, Journaliste ;
    • BRAQUETTI Angèle, Vice-présidente de l’Union des retraités de Monaco / Syndicaliste USM ;
    • BRETONNEAU Pierre, I.E.G. ;
    • BUISSET Dominique, Poète ;
    • BUSSIERE Robert, Enseignant et syndicaliste à Sud Education 78 (Yvelines) ;
    • CADORET Gisèle, Chef d’équipe montage/ câblage électronique – CGT 78 de la Métallurgie ;
    • CAPRANI Gwenaëla, Membre du collectif Citoyens souverains ;
    • CASADESUS Gabriel, Infirmier ;
    • CASADESUS Matthieu, Menuisier ;
    • CELESTRA-ALLARD Isabelle, Bibliothécaire ;
    • CHARLES Matthieu, Artisan-commerçant, militant France insoumise, Co-animateur du groupe Quimperlé insoumise ;
    • CHARVIN Robert, Professeur Emérite des Universités, doyen Honoraire de la Faculté de Droit et de Science Politique de Nice – Sophia-Antipolis. ;
    • CHEVALLEREAU Henri, Ancien des chantiers de Bretagne ;
    • CHEVAUCHEE Jean-Philippe, Fonctionnaire ;
    • CHONAVEL Eric, Cadre de la fonction publique, militant insoumis ;
    • CIMBOLINI Corinne, Retraité fonction territoriale ;
    • CIMBOLINI Yves, Agent EDF ;
    • COIGNARD Jérémy, Responsable des relations politiques et internationales des JRCF ;
    • Collectif des Gilets Jaunes de Rungis-ïle-de-France ;
    • CONTI Michèle, Retraitée ;
    • CORNIGLION Michel, Ouvrier ;
    • CORRAINE Françoise, Educatrice spécialisée ;
    • COSTE Florent, Secrétaire du syndicat CGT Latécoère de Haute-Garonne (31) ;
    • DALLALI Medhi, Chômeur et militant insoumis ;
    • DAUREU Jean-Marc ;
    • DE MONTLIBERT Christian, Sociologue, professeur émérite de l’Université de Strasbourg ;
    • DECHAMPS Michel, Ancien élu départemental PCF des Alpes de Haute-Provence (04) ;
    • DEJOURS Jean-François, Professeur de philosophie et syndicaliste SNES du Nord (59) ;
    • DEL MASCHIO Gérard, Agent EDF/RTE en inactivité de service, titulaire d’un master II d’histoire ;
    • DELAHAUT Jean-Louis, Professeur d’enseignement artistique, militant France insoumise ;
    • DI MINO Giovanni, Enseignant et syndicaliste CGT des Bouches-du-Rhône ;
    • DJAMENT Aurélien, Syndicaliste CGT au CNRS, militant communiste ;
    • DJIANE-LECAILLE Paule, Professeure émérite et militante communiste ;
    • FALCE Alex, Président Union des retraités de Monaco / Syndicaliste USM ;
    • FILIPPONE Pasquale, Agent de maîtrise dans le bâtiment ;
    • FOVET Marie-France, Professeure de philosophie, secrétaire du PRCF du Morbihan (56) ;
    • FLAMENT Vincent, Enseignant et syndicaliste SNES du Nord (59), responsable du Comité internationaliste pour la solidarité de classe (CISC) ;
    • FUENTES Alain, Retraité ;
    • GARNIER Jean-Pierre, Sociologue ;
    • GAUD  Marie-Pia, Cadre ;
    • GAUD  Thérèse, Professeure des écoles ;
    • GENET Bernard, Animateur du groupe anti-impérialiste COMAGUER ;
    • GERMINI Marcel, Ouvrier – Ancien 1er adjoint au maire PCF de Cap d’Ail ;
    • GERMINI Renée, Employée ;
    • GIACOLETTO Gilbert, Chauffeur de bus ;
    • GIUSTI Bernard, Editeur, ancien responsable CGT Cochin ;
    • GOUIN Christian, Directeur d’école, SNUDI-FO des Bouches-du-Rhône ;
    • GOUIN Christophe, Eclairagiste et régisseur lumière, militant France Insoumise ;
    • GRAU Bernard, Retraité EDF ;
    • GUYOMARC’H Christine, Couturière, militante insoumise et associative ;
    • GUIBERT-LANDINI Gilda, Historienne et militante communiste ;
    • HAMET Jean-Paul, Cuisinier, syndicaliste à l’USM ;
    • HANZO Frédéric, Militant syndical de l’ONF ;
    • HERNANDEZ Jo, Secrétaire PRCF du Tarn (81) ;
    • HILLAIRE Jean-Jacques, Professeur ;
    • JOURDAN Christian, Militant syndical, politique et associatif ;
    • KERLOCH Serge, Ingénieur ;
    • KERRIOU Léo, Chaudronnier en formation, secrétaire-adjoint du PRCF du Finistère (29) ;
    • KOBER Gilles, Retraité de l’Enseignement, Syndicaliste SNES-FSU ;
    • LABEVIERE Richard, Journaliste-écrivain, rédacteur en chef de l’hebdomadaire en ligne prochemoyen-orient.ch ;
    • LAFONT Gérard, Retraité SNCF, adhérent CGT et PCF ;
    • LE MOGUEN Claude, Masseur-Kinésithérapeute, secrétaire du PRCF du Finistère (29) ;
    • LECOMTE Ludovic, Elu PCF Vitri-sur-Seine ;
    • LENCOU Pierre, Jardinier ;
    • MACREZ Gilbert, Agent de logistique, militant associatif socioculturel et sportif ;
    • MAFFRE Emilie, Syndicaliste enseignante de l’Aveyron (12) ;
    • MAILLE Marc, Animateur Radio Campus Lille ;
    • MAISON Rafaëlle, Professeure de droit international ;
    • MANY Daniel, Chef de publicité en retraite ;
    • MARTIN Stéphane, Agent territorial, syndicaliste CGT du Vaucluse (84) ;
    • MASCART Lucien, Syndicaliste cheminot CGT retraité ;
    • MOLES Mathieu, Enseignant, syndicaliste FSU du Tarn (81) ;
    • MONMAUR Paul, Historien ;
    • MONVILLE Aymeric, Directeur des éditions Delga ;
    • NAZARIAN Robert, Educateur spécialisé ;
    • NEVEU Pascal, Animateur des Cafés repaires de Liffré ;
    • PATRIZIO Marie-Ange, Psychologue retraitée ;
    • PIGNAULT Bernard, Syndicaliste CGT ;
    • PORTANELLI Arnaud, Président du Comité pour une Nouvelle Résistance-06 (Alpes maritimes) ;
    • POUZAT Christophe, Chercheur CNRS – co-auteur du livre Une autre voie pour l’Humanité ;
    • PRANCHERE Pierre, Résistant FTP-COPA, secrétaire général des maquis de Corrèze, vice-président du PRCF ;
    • PRIOUL Gérard, Syndicaliste et libre penseur ;
    • RALLIERES Yves, Secrétaire section PCF des Bastides ;
    • RANGUIS Sylvain, Boulanger, secrétaire PRCF 94, membre du Comité Central du PRCF ;
    • RIALS  Stéphane, Professeur émérite de l’Université Paris-2 ;
    • RIO Marie-Noël, Ecrivain, communiste ;
    • ROCHE Virginie, Employée d’agence immobilière, militante FI ;
    • RONDEAU Alain, Dessinateur projeteur Electro -mécanicien / Trésorier du PRCF des Yvelines (78) ;
    • SADKI Halima, Enseignante/formatrice en langues ;
    • SAINTILAN Eric, Masseur-Kinésithérapeute libéral, citoyen français, militant politique apartisan ;
    • SAINTY Cindy, Agent hospitalier, secrétaire CGT de l’EHPAD de Vannes (56) ;
    • SAINZ José, Secrétaire CGT d’IBM Provence Méditerranée ;
    • SALMON Claude, Militant CGT des Pyrénées orientales (66) ;
    • SARKIS Victor, Professeur de philosophie ;
    • SARTON Bernard, retraité de l’animation culturelle -comédien-metteur en scène , membre du comité exécutif du PCF d’Aubagne (13) ;
    • SAUNIERE Christophe, Musicien ;
    • SUBTIL Martine, Retraitée de l’Education nationale – Libre Penseuse ;
    • TORDJEMAN Clément, Chef d’équipe en signalétique ;
    • TOUZARD Loïc, Délégué syndical CGT à Keolis Armor (35) ;
    • VAISSE Antonin, Salarié étudiant, militant CGT du Tarn (81) ;
    • ZAPARTY Jean-Claude, Militant CGT des Pyrénées orientales (66) ;

     

    Pour rejoindre l’appel et le signer en ligne

     cliquer  ICI

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Ce vendredi 1er mai 2020-15 heures,

    toutes et tous au métingue numérique

    du PRCF et des JRCF 

     

    - en direct sur la chaîne YouTube du PRCF à 15h :

    https://www.youtube.com/watch?v=H38jbbEI4mk


    - et sur le « chat » de discussion PRCF sur Discord :

    https://discord.gg/A7CAAgQ

     

    Faisons le bilan politique de la situation, esquissons de « nouveaux jours heureux » autour d'une alternative politique, d'un front populaire et patriotique, antifasciste et internationaliste !

    Mobilisons nous largement pour ce 1er mai, JOURNÉE INTERNATIONALE DES TRAVAILLEURS ! Malgré le confinement préparons nous pour porter une véritable alternative politique à la macronie, au MEDEF, à l'UE et au capitalisme mondialisé.

    TOUS ENSEMBLE, EN MÊME TEMPS, TRAVAILLEURS ET TRAVAILLEUSES, PASSONS A L'OFFENSIVE !

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    Ce vendredi  2020, participez au  national et numérique du PRCF et des JRCF :

    Faisons le bilan politique de la situation, esquissons de « nouveaux jours heureux » autour d’une alternative politique, d’un front populaire et patriotique, antifasciste et internationaliste !

    Mobilisons nous largement pour ce 1er mai, JOURNÉE INTERNATIONALE DES TRAVAILLEURS ! Malgré le confinement préparons nous pour porter une véritable alternative politique à la macronie, au MEDEF, à l’UE et au capitalisme mondialisé.

    TOUS ENSEMBLE, EN MÊME TEMPS, TRAVAILLEURS ET TRAVAILLEUSES, PASSONS A L’OFFENSIVE !

    Lien de l’évènement facebook : https://www.facebook.com/events/1125646584463019/

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • La crise sanitaire du  prenant de court Emmanuel Macron, celui-ci par ses récents propos politiques laisse entendre qu’il aurait pris conscience que “la santé gratuite sans conditions de revenu (…) ne sont pas des coûts ou des charges mais des biens précieux,des atouts indispensables quand le destin frappe(…) il est bien des services qui doivent être placés en dehors des lois du marché”.

    Et pourtant l’illusion d’un Macron “transformé”en défenseur de “l’État-providence”, “pas prisonnier de ces croyances” néolibérales, annonçant un plan massif d’investissement dans la santé public post covid-19 sera de courte durée.

    Le plan Macron pour les hôpitaux, un plan de 

    La Caisse des Dépôts et Consignations annonce qu’à la demande d’Emmanuel Macron,elle travaille à un plan pour l’hôpital public. À regarder de près ce plan, l’intérêt général est confondu avec l’intérêt , il accélère au contraire la marchandisation de la santé conformément aux directives de l’Union Européenne d’€uro-austérité et étend sa privatisation.

    Ce projet expose une série de propositions qui vont dans la continuité de la réduction de la dépense publique de ces dernières décennies et du plan Macron “Ma Santé 2022” présenté en 2018 en l’aggravant.

    Le “partenariat Public-Privé” (PPP) installé par Raffarin en 2007 qui a tant fait de dégâts dans le financement de l’hôpital public sera réactivé, ce “ppp” a créé un endettement massif à des taux élevés. Le secteur privé sera le grand gagnant dans la plupart des cas de ce nouveau plan. À commencer par la santé numérique : la priorité sera donnée aux 700 start-up privées. De grands groupes privés de l’assurance AG2R,La Mondial …soutiennent les plateformes de téléconsultation “Mes Docteurs” “le groupe VYV” pour ne citer que ceux-là. L’innovation numérique servant ici de “masque” au double jeu d’une prétendue qualité des soins (à chaque réforme cette notion apparaît) et de la contrainte financière.

    Loin de mettre en cause les orientations délétères des réformes conduites depuis plus de 30 ans,ce plan place l’hôpital public en concurrence avec l’hôpital privé au niveau des rémunérations des personnels soignants et médicaux.

    Au lieu d’envisager un financement public dégagé des banques privées, le plan prévoit une consanguinité généralisée de recours public/privé à des fonds spéculatifs qui étouffent l’hôpital public par l’endettement.

    Au contraire, en finir avec l’euro- destruction de nos hôpitaux, de notre Sécu :

    Il faut en finir avec ces plans de démantèlement de la  qui ont fait perdre à la France depuis 2003 de 70 000 à 100 000 lits selon des études, qui font cruellement défaut pour affronter l’épidémie de COVID-19 mais pas seulement aujourd’hui, et ce alors que la population ne cesse d’augmenter.

    Il faudrait à l’inverse prévoir une forte augmentation des effectifs de soignants : la crise du covid-19 est révélatrice de la souffrance des personnels et en même temps de leur courage pour affronter la pandémie.

    Le PRCF ne le dira jamais assez qu’il faut sortir de l’Union Européenne que nous appelons “La prison des peuples” et “prison de la santé” pour le secteur hospitalier.

    Cette UE de malheur met en concurrence tous les peuples d’Europe et les met à la remorque des intérêts capitalistes d’ États Unis.

    Oui, il faut sortir de l’€uro pour sortir de ces budgets austéritaires que la BCE nous oblige à tenir. Sortir de l’OTAN pour défendre souverainement la paix, l’amitié et la solidarité entre les peuples dans le monde.

    Un vrai plan d’investissement dans la santé public devra supprimer l’exercice du privé à l’hôpital public contrairement au projet /Macron et en finir avec toute logique marchande. Et il faut évidemment abroger toutes les contre-réformes Raffarin,Roselyne Bachelot,Eric Woerth,Xavier Bertrand et Marisol Touraine.

    Décider d’ investissements publics à la hauteur des besoins des hôpitaux et établissements de soins…constructions d’hôpitaux, de centres de soins de proximité, produire et installer des équipements hospitaliers modernes, financer un grand service de recherche expérimentale et appliquée au service du bien commun indépendant du privé en relation avec une coopération internationale (Cuba,Chine,Russie …) pour avancer dans la découverte de nouvelles thérapies. Une avancée vers une société révolutionnaire …le Socialisme

     du PRCF


    Le plan Macron CDC pour l’hôpital révélé par Médiapart

    D’après Médiapart, la CDC s’est vu ordonner le 25 mars à Mulhouse par Macron de préparer un plan d’investissement pour l’hôpital.

    C’est la direction de l’investissement de la Banque des Territoires, chapeautée par la Caisse des Dépôts et Consignations qui doit élaborer ce plan.

    La note consultée et révélée par le journal a été écrite par Adelphe de Taxis du Poët (Responsable programme territoires et santé à la CDC) et Pierre Menet (Investment Manager – Impact Managed Funds & Platforms à la CDC).

    Et le journal de relayer l’inquiétude des connaisseurs de l’hôpital sur ce plan :

    “S’ils relèvent ici ou là quelques avancées, ils constatent qu’elle ne tire aucun enseignement de la crise sanitaire historique que
    nous traversons et cherche à poursuivre et même à
    accélérer les processus de privatisation rampante et de
    marchandisation de la santé, qui étaient déjà à l’œuvre
    les années précédentes.”

    Consulté par Médiapart, Pierre-André Juven, sociologue relève :

    « Ce document est le révélateur très net des orientations actuelles en matière de réformes de la santé: nécessité de faire plus de place au privé; croyance forte dans l’innovation numérique comme solution au double enjeu de la qualité des soins et de la contrainte financière;
    responsabilisation et individualisation face au risque. Les quatre points généraux du document ne sont qu’un coup de tampon aux stratégies édictées depuis plusieurs années. Loin de remettre en cause les orientations délétères des réformes conduites depuis plus de vingt ans, ils conduisent à accélérer la casse de l’hôpital public. Ce document n’est pas seulement la marque d’une volonté d’étendre l’emprise du privé au sein de l’hôpital public, il traduit la conception technophile, néolibérale et paternaliste qu’une grande partie des acteurs administratifs et des responsables politiques ont de la santé. »

    Le fait même de confier la rédaction de cette note à la CDC dénote d’une profonde idéologie, et d’un conflit d’intérêt. Idéologie car la CDC est un fond d’investissement, une “banque”, et non un acteur de la santé. Conflit d’intérêt car la CDC est un des acteurs de la privatisation de la santé avec sa filiale ICADES-Santé, gros investisseur sur le marché de l’immobilier sanitaire (135 établissements de santé pour un patrimoine de 5,5 milliards d’euros), sans compter ses relations avec Korian, le principal groupe privé des EPHAD (maisons de retraite).

    Pire! si le rapport évoque la problématique de la restructuration de la dette, c’est en fait pour se concentrer sur un subventionnement massif des ESPIC. Des établissement privés de santé à but non lucratif, relevant par exemple des mutuelles. Des établissements entrant en concurrence directe avec l’hôpital public. Encore pire, l’introduction de fonds spéculatifs de type private equity dans le financement des hôpitaux. C’est l’exact refus de ce qui est nécessaire pour les hôpitaux publics : l’augmentation pérenne de leurs budgets de fonctionnement. Une augmentation interdite par le plafonnement de l’ONDAM (objectif national de dépense de l’assurance maladie) imposée par le semestre européen.

    Dernière proposition de la note, mettre en place des partenariats public- privé. Une vieille recette déjà mise en œuvre dans le plan hôpital 2007. Qui en a fait la preuve de sa dangerosité. Elle coûte très cher à l’hôpital public pour engraisser les investisseurs privés. Comme l’a prouvé la Cour des comptes, ou les désastreux exemples de l’hôpital sud francilien construit par Eiffage en PPP, comme ceux de Saint Nazaire, Bourgoin Jallieu, du Haut Limousin.

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Il y a 150 ans naissait à Vladimir Illich Oulianov, dit . La situation actuelle démontre l’actualité de la méthode et des résultats du révolutionnaire russe. Initiative Communiste a interrogé à ce sujet , auteur en 2017 d’un essai, , paru aux éditions Delga.

    IC – Né il y a 150 ans, Lénine a-t-il encore une actualité pour nous ?

    Oui, bien sûr. Lénine fut et reste une figure de proue de la praxis révolutionnaire, de la construction politique, de l’art militaire, de l’édification économique, de la bataille culturelle et de la pensée théorique ; ce n’est pas un éloge, c’est un constat. Or, comme l’a montré Hegel, de tels hommes ne vieillissent pas et sont mille fois plus modernes, inoubliables et actuels au plein sens du mot que ne le seront jamais les « hauts personnages » de l’oligarchie actuelle dont on retiendra aussi peu les noms dans dix ans que l’on ne sait les noms des présidents de la IIIème République ou les patronymes des anciens rois d’Austrasie. Pour me résumer à l’extrême (ceux qui voudraient en savoir plus peuvent passer commande du Nouveau défi léniniste chez Delga !), je dirais que Lénine nous est indispensable…

    En philosophie :

    Dès 1908, Lénine a compris qu’une  majeure commençait d’ébranler les sciences physiques et il s’est intéressé avec sagacité aux polémiques menées par Ernst Mach, Henri Poincaré et par bien d’autres physiciens d’avant-garde de son temps. Doté d’une grande finesse critique et armé d’une profonde maîtrise des orientations matérialistes en épistémologie, Lénine a compris que c’était la forme, et non le contenu principiel des catégories de matière, d’énergie, etc. qui changeait. Alors que certains physiciens rejetaient la nouvelle physique émergente ou qu’à l’inverse, un Poincaré, par ex., dérapait vers l’immatérialisme et déclarait que « la matière disparaît », alors qu’Ostwald prétendait substituer l’ « énergétisme » au matérialisme philosophique, le fin dialecticien qu’était Lénine fit preuve d’un grand sang-froid théorique ; il montra que c’est la conception purement mécaniste de la matière qui devait céder  le pas à une conception plus riche, plus large, en somme plus dialectique de la nature physique : une conception nouvelle dans laquelle la matière ne serait plus articulée du dehors, « métaphysiquement », à l’énergie, au vide, à l’espace-temps, etc., comme c’était encore le cas dans la physique d’inspiration newtonienne, mais où tout au contraire, les scientifiques auraient à comprendre en profondeur cette phrase anticipatrice d’Engels, lui-même passionné de sciences de la nature, selon laquelle « il n’y a pas plus de matière sans mouvement que de mouvement sans matière » : bref, le matérialisme doit apprendre à se dialectiser, à sortir de conceptions essentiellement statiques de la matérialité (et essentiellement métaphysiques, non matérialistes, de l’espace, du temps, du vide, etc. ; de même qu’à l’inverse, la dialectique doit se matérialiser et rompre avec ses origines largement idéalistes (planonisantes ou hégéliennes). D’où le travail de fond qu’entreprendra ultérieurement Lénine en lisant et en annotant la Grande Logique de Hegel, ce livre que des lecteurs communistes superficiels qualifieraient sans doute d’ « abscons » et que Lénine jugeait à la fois « le plus idéaliste et le plus matérialiste » du grand logicien allemand. Lénine donna ainsi l’exemple – sans pouvoir mener cette étude à son terme étant donné l’emballement de l’histoire – d’une pratique philosophique de type nouveau où l’élaboration des catégories logiques doit sans cesse se croiser à la réflexion sur les progrès de notre connaissance de la matière… et aux innovations de la pratique révolutionnaire. Les grands livres de référence en la matière sont Matérialisme et empiriocriticisme et les Cahiers sur la dialectique de Hegel, des textes d’étude qui ne seront publiés que longtemps après la mort de Lénine. Quand on prend connaissance des débats théoriques actuels sur l’ontologie des sciences physiques ou cosmologiques, sans parler des débats théoriques sur l’économie, on ne peut être que frappé sur le champ par la modernité de la démarche léniniste dont la méthodologie dia-matérialiste invite, hier comme aujourd’hui, à ne pas opposer par exemple « la matière » à l’ « antimatière » ou l’ « énergie » au « vide quantique », et qui refuse par exemple de confondre « le travail productif » ou « le prolétariat » pris dans leur essence, avec tel mode d’existence daté de la classe ouvrière ou du travail salarié…

    On est donc ici à mille lieues comme on le voit de la représentation courante d’un Lénine pur « praticien » de la « théorie » de Marx, comme si ce dernier n’avait pas été AUSSI un grand organisateur pratique du prolétariat (le fondateur notamment de la Première Internationale !) et comme si, à l’inverse, Lénine n’avait été qu’une sorte d’agitateur des passions populaires slaves… À l’instar d’Engels, qui jouera un grand rôle dans la formation de la Deuxième Internationale (dont la dégénérescence politique eut lieu après sa mort), et qui fut un vrai savant, notamment en anthropologie, et une sorte de nouvel Encyclopédiste (il faut lire et relire sa Dialectique de la nature, inédite de son vivant) Marx et Lénine surent s’appliquer pleinement le précepte de l’unité dialectique de la théorie et de la pratique : toute pratique marxiste est fortement théorique, sous peine de tomber dans le spontanéisme plat et stérile, de même que toute théorie marxiste se confronte organiquement aux sciences, au devenir culturel et aux luttes pour la transformation sociale.

    Et le fait de comparer ces géants de l’intellect aux scribouillards ineptes que furent Mussolini et Hitler dans le domaine de la théorie politique, montre toute la sottise de l’idéologie dite « antitotalitaire » qui déshonore le programme officiel d’histoire de nos collèges et lycées, prêts à tous les amalgames les plus ineptes.

    En économie politique,

    Lénine ne fut pas qu’un lecteur rigoureux du Capital. Il a notamment rendu compte dans le détail du devenir du capitalisme mondial à l’époque du capitalisme monopoliste évoluant vers le Capitalisme monopoliste d’Etat : alors que Marx et Engels pouvaient encore, à juste titre, célébrer la dimension partiellement progressiste du capitalisme libéral et concurrentiel de leur temps, Lénine a saisi que le capitalisme « moderne », principalement marqué par la baisse tendancielle du taux de profit prévue par Marx, était désormais massivement tourné vers la constitution de monopoles capitaliste truquant la concurrence, pratiquant l’exportation massive des capitaux, organisant la prédominance du capital financier, généralisant le pillage de l’Orient – Chine en tête – , suscitant des luttes inter-impérialistes impitoyables pour le repartage colonial du monde, allumant sans fin de nouvelles guerres impérialistes (les tendances à la lutte entre blocs impérialistes l’emportant sur les trêves entre empires rivaux : nous sommes à des kilomètres de la sotte « mondialisation heureuse » d’un Alain Minc ou des théories gauchistes de T. Negri sur « l’Empire et la multitude »…). Le capitalisme-, c’est aussi le bridage insidieux ou brutal des forces productives (la recherche technico-scientifique principalement canalisée vers la recherche du profit maximal) et la montée du parasitisme économique dans les métropoles impérialistes : dès 1916, s’appuyant sur les travaux d’Hobson, Lénine (L’, stade suprême du capitalisme) montrait la tendance fondamentale des métropoles impérialistes à délocaliser la production industrielle vers les pays à bas coûts salariaux, à accaparer les moyens techniques du pouvoir et de l’influence dans les pays riches tout en réduisant à domicile l’impact social des classes ouvrière et paysanne dont l’existence sociale repose sur le travail productif (on est désormais en pleine explosion de ce parasitisme avec l’euro-casse de l’industrie en France et avec la montée vertigineuse des couches dites « bobos » qui donnent le ton dans les grandes villes de France, notamment Paris : milieux de la pub, de la finance, de la com, etc.). Tout cela a abouti à l’idée, exposée par Lénine en pleine Guerre mondiale  de 14/18, que l’ est la « réaction sur toute la ligne » ; si bien que l’actuelle phase impérialiste du capitalisme dévoie ou renie selon les cas les orientations encore partiellement progressistes de la phase libéral-démocratique et antiféodale de l’histoire capitaliste (mouvement des nationalités du 19ème siècle) : ce n’est pas pour rien que la grande bourgeoisie macroniste actuelle diabolise comme jamais, soit dit en passant, Robespierre et le jacobinisme qui accouchèrent pourtant de la révolution bourgeoise-démocratique dans notre pays…

    Mais l’impérialisme, c’est aussi l’usurpation du sentiment national, en lui-même légitime et initialement progressiste (pensons aux Soldats de l’An II…), pour déguiser les visées prédatrices des oligarchies financières ; et parallèlement, c’est la double montée en puissance

    • des formes politiques brutales et barbares, ouvertement non démocratiques, de la domination oligarchique (on ne disait pas encore le fascisme, mais Engels avait déjà prévu que tôt ou tard, l’humanité devrait choisir entre socialisme et barbarie…), et
    • de l’opportunisme social-démocrate et réformiste, voire – à notre époque où le patronat s’efforce de tout reprendre aux travailleurs, de l’opportunisme CONTRE-réformiste à la Laurent Berger : car l’exportation des capitaux et la surexploitation des colonies permettent aux oligarchies capitalistes d’acheter la paix sociale dans les métropoles en corrompant les bureaucraties politiques et syndicales du mouvement ouvrier.

    Lénine a mis en lumière les traits politiques majeurs du capitalisme contemporain

    Dans le cadre de cette analyse de l’impérialisme, Lénine mettra en lumière plusieurs traits politiques majeurs du capitalisme contemporain :

    La loi d’inégal développement qui interdit aux impérialismes d’harmoniser leurs économies et de s’unifier durablement entre eux, tant le capitalisme est essentiellement un mode d’existence anarchique de la production et de l’échange ; cette loi du développement inégal conduit, périodiquement, à « promouvoir » certains impérialismes au détriment d’autres, qui sont périodiquement déclassés ; et cela pousse inexorablement les empires capitalistes à s’affronter sans relâche, tout en s’unifiant pour combattre les peuples et les expériences socialistes émergentes, ainsi qu’on l’a vu à l’époque de la guerre dite « froide » et comme on le voit aujourd’hui (entre autres) quand l’Europe allemande et les USA, pourtant rivaux sur le plan monétaire et commercial, font front commun contre Cuba et les pays de l’ALBA, ou appuient tous deux leurs talons de fer sur la tête du peuple palestinien ;

    Lénine balaie le monde

    De ce point de vue, Lénine comprit très vite, à la fois contre l’aile droite du mouvement ouvrier représentée par Kautsky, et contre l’aile gauchisante représentée par Trotski (et pour une part, par Rosa Luxemburg, contre laquelle Oulianov – qui ne l’en admirait pas moins – écrira la brochure Du droit des nations à disposer d’elles-mêmes), que l’avenir n’est nullement aux « Etats-Unis d’Europe », fussent-ils proclamés « socialistes ». Une telle Europe fédérale, que certains pacifistes –attirés en réalité par un supranationalisme impérial inconscient – promouvaient déjà durant la Première Guerre mondiale, ne pouvait être une solution progressiste à la situation sans issue d’un monde capitaliste de plus en plus barbare : « en régime capitaliste, dira Lénine, les États-Unis d’Europe ne sauraient être qu’utopiques ou réactionnaires ». Utopiques car en réalité, ils n’harmoniseront pas les rapports entre Etats européens fédérés mais soumettront impitoyablement les plus faibles aux plus puissants d’entre eux (voir comment Berlin a par ex. traité Athènes, Lisbonne ou Madrid ces dernières années : en « PIGS » : « cochons »). Ou bien carrément réactionnaires car ces États-Unis d’Europe fédérant des puissances de nature capitaliste-impérialiste (Allemagne, France, Angleterre…) ne peuvent être au mieux qu’un cartel prédateur d’États-brigands et nantis écrasant en commun le mouvement ouvrier et les mouvements de libération des colonies ; bref, les « marxistes » actuels (type Lutte ouvrière ou NPA), ou pire, les pseudo- « marxistes-léninistes » actuels qui traitent comme l’UE et la sortie de l’UE comme une bricole politique, qui opposent la lutte pour le socialisme à l’émancipation des peuples par rapport à l’UE, n’ont strictement rien compris au léninisme.

    Qui, dialectiquement, refuse d’opposer l’internationalisme prolétarien au droit des nations à disposer d’elles-mêmes : d’abord parce que, à l’époque de l’impérialisme, l’exploitation éhontée des nations colonisées, voire des nations impérialistes soumises à d’autres et pillées par elles, peut comporter une signification anti-impérialiste totale ou partielle. D’où le complément apporté par l’Internationale communiste au célèbre mot d’ordre du “Manifeste communiste” : « prolétaires de tous les pays, peuples opprimés du monde, unissez-vous ! ». D’où aussi, sur un autre plan le fait que les léninistes français des années 1920 eurent raison de combattre l’exploitation française de la Ruhr alors que l’Allemagne ne cessait pas d’être un Etat impérialiste, et vice-versa, les communistes français eurent raison de combattre l’occupation allemande de leur pays alors que l’Etat français occupé demeurait structurellement impérialiste). D’où le fait que c’est en fusionnant, sur des bases anti-impérialistes, antifascistes, antiracistes, les revendications populaires, éventuellement socialistes, aux aspirations nationales légitimes des peuples que les grands combats communistes du 20ème siècle, de Stalingrad au Vietnam en passant par la Yougoslavie (libérée par les partisans communistes dirigés par le PCY), par la Chine (la libération nationale fut pilotée par le PCC) ou par l’Afrique lusophone (les libérateurs de l’Angola, du Mozambique, de la Guinée-Bissau, Neto, Machel, Cabral, étaient tous de culture communiste) unirent toutes d’une manière ou d’une autre le combat social au combat patriotique. Lénine lui-même disait partager la « fierté nationale des Grands-Russes » et se déclarait amoureux de la langue de son pays, distinguant bien évidemment le nationalisme (et le social-patriotisme impérialiste des réformistes qui n’en est qu’une projection) du patriotisme populaire : car le nationalisme impérialiste vise à l’oppression des peuples étrangers (et des minorités nationales « internes »), alors que le patriotisme populaire vise à affranchir les peuples de l’oppression impérialiste ; l’égalité et la solidarité entre les peuples constituent donc des critères assez simples permettant de distinguer le patriotisme populaire du nationalisme, du colonialisme, du racisme et du chauvinisme impérialistes. Et c’est ainsi que Lénine concevra la constitution d’une Union des Républiques Socialistes Soviétiques où la Russie ne serait pas prédominante, où chaque république fédérée jouirait du droit de se détacher de la Russie, et tout cela dans la perspective affichée du renforcement du camp socialiste et jamais comme un encouragement aux national-séparatismes réactionnaires (tels qu’on les a vu tristement proliférer en 1991 lors de l’éclatement de l’URSS, la séparation contre-révolutionnaire des pays baltes donnant le pouvoir sur place aux pires nostalgiques de Hitler !)… et tels qu’on voit aujourd’hui les forces européistes les encourager dans divers pays dont la France, pour disloquer les États-nations et stimuler la mise en place de ce que Bruno Le Maire appelle « l’empire européen »…

    En politique proprement dite, Lénine fut, selon ses propres termes légèrement ironiques, un « marxiste orthodoxe », ce qui ne veut pas dire un théoricien simpliste tant la théorie marxiste de la révolution est riche et dialectiquement articulée. Contrairement à la politologie contemporaine qui ne connaît superficiellement que des « démocraties » et des « dictatures », le marxisme observe un fait patent que connaît d’expérience tout militant ouvrier chevronné : l’État, y compris l’État « démocratique » n’est pas « neutre », trônant « impartialement » au-dessus des classes en luttes. Tout État est démocratique d’une certaine façon (pour la classe dominante, y compris dans les périodes esclavagistes ou féodales où existaient toutes sortes de « conseils » et où le pouvoir absolu d’un seul n’a jamais été qu’une fiction) et dictatorial d’une autre façon : de cent façons il est là pour « mater » les classes dominées. Il s’ensuit que le passage du capitalisme au socialisme et au communisme ne saurait être gentiment graduel, pleinement pacifique, continu, insensible, comme le croient les réformistes et le révisionnisme moderne (par ex. les dirigeants du PCF parlant, dès les années 1980 de « l’avancée au pas à pas vers le socialisme autogestionnaire » et autres bluettes pour enfants sages. Le pouvoir d’une classe sociale ou d’un groupe de classes sur une autre classe sociale ou sur un autre groupe de classes ne se partageant pas (tant pis pour les Bergers du « dialogue social » n’apportant que des régressions !), il s’ensuit que le passage d’un mode de production à un autre de production ne saurait être qu’un basculement, donc qu’une révolution sociopolitique, quelle qu’en soit la forme (plus ou moins pacifique selon les cas) ; et une telle révolution sera potentiellement d’autant plus violente que les rapports de forces nationaux ou internationaux, et surtout, que la résistance opposée par la classe sociale en voie d’éviction, lui seront plus défavorables.

    Dès lors, comme l’avait déjà signalé Marx dans son analyse critique de la Commune de Paris (“La guerre civile en France“), la classe ouvrière en révolution ne peut se contenter de récupérer tel quel l’appareil d’État bourgeois dont la police, l’armée, la justice, le fonctionnement institutionnel et même ce qu’Althusser, faisant suite à Gramsci, nommera les appareils idéologiques d’État (appareils religieux, école bourgeoise, médias dirait-on aujourd’hui, mais aussi appareil publicitaire, etc.) sont intrinsèquement façonnés par et pour les exigences de la domination (la classe dominante doit assurer des services publics indispensables au fonctionnement global de la société et au maintien d’un minimum de consentement social, mais même ces exigences sont en dernière analyse surplombées par l’impératif catégorique de la domination). Il faut donc « briser l’État bourgeois ». Ce qui ne signifie pas congédier les fonctionnaires – chaque passage des communistes au gouvernement les a au contraire sécurisés dans leur emploi et leurs libertés professionnelles (statut Thorez, statut Le Pors…) – mais qu’il faut révolutionner tous ces appareils d’État pour les approprier aux classes populaires, tant il est vrai que, comme le dira le philosophe communiste français Georges Politzer, « la nation, c’est le peuple ».

    Dès lors la révolution se confond avec, d’une part la conquête du pouvoir d’État (qui ne se réduit pas à la victoire du parti communiste aux élections), d’autre part la nationalisation démocratique (en mouvement vers la socialisation proprement dite) des grands moyens de production, avec le pouvoir des travailleurs (ce que les classiques du marxisme ont appelé la dictature du prolétariat) et avec la refonte de l’appareil d’État de manière telle que les travailleurs soient concrètement en situation d’imposer des décisions qui leur soient favorables et d’en contrôler l’exécution. On voit aussi du même coup qu’il n’y a pas de muraille de Chine séparant la révolution socialiste et la construction du communisme dont Lénine dessine la visée dès la prise du pouvoir (voir par exemple les fameuses Thèses d’Avril 1917, écrites alors que Lénine est encore en exil). Le communisme, c’est-à-dire cette visée concrète vers laquelle le socialisme est sans cesse amené à s’auto-dépasser sous peine de régresser, et qui implique le passage d’une logique du profit maximal à une logique de satisfaction des besoins sociaux, d’une économie de marché anarchique vers une société démocratiquement planifiée (Lénine parle de la « société des coopérateurs civilisés »), d’une répartition fondée sur le principe : « de chacun selon ses moyens à chacun selon ses besoins » (ce qui inspirera la mise en place de la Sécurité sociale telle que la construira A. Croizat) et d’une société décloisonnée où la division en classes opposées cessera d’ossifier le corps social et où « le développement de chacun (sera) la condition du développement de tous ».

    Dans une telle société, le dépérissement de l’État – y compris de l’État socialiste en tant qu’il est encore séparé de la société – n’est pas seulement une lointaine visée, c’est une tâche concrète de chaque instant dont “L’État et la révolution” (écrit en pleine révolution de 1917 !) décrit la logique implacable. Pour ne prendre qu’un exemple, en pleine « période spéciale », au moment où la Russie d’Eltsine s’acoquinait avec l’impérialisme étatsunien pour étrangler Cuba, la direction communiste du pays a « mis le paquet » sur l’éducation entièrement gratuite, sur les soins médicaux entièrement gratuits, sur le partage de la nourriture restante (le pays était de fait en état de siège) et des transports automobiles subsistants : de la sorte, la visée communiste de Cuba restait concrètement vivante pour la population alors que, économiquement parlant, les pénuries s’installaient et la production reculait de 40%. Et comme on sait, les ultimes textes de Lénine, blessé par balle et gravement malade, furent à la fois pour engager la construction du socialisme en URSS (le « socialisme en un seul pays » n’est pas une invention maligne de Staline !) et pour construire l’Internationale communiste, pour appeler à collectiviser et à prolétariser au maximum la direction du parti et de l’État, pour mettre en place l’ « Inspection ouvrière et paysanne » (afin de lutter contre l’étatisme et la bureaucratisation), pour refuser la militarisation des syndicats et de la production que proposait Trotski, pour insister sur l’égalité des républiques fédérées de l’URSS (sur ce plan Lénine s’opposa à certaines initiatives des Géorgiens Staline et Ordjonikidzé) et pour appeler à un développement large de l’initiative communiste des masses (La grande initiative, De la coopération).

    Si l’histoire de l’URSS a vu par la suite se développer largement l’État, l’Armée rouge (y compris sa dimension professionnelle) et d’incontestables formes de bureaucratisation (que dénoncèrent, combattirent… ou que ne combattirent pas les successeurs de Lénine, cf le chapitre III de mon livre Mondialisation capitaliste et projet communiste, paru en 1997 au Temps des cerises, et intitulé “Pour une analyse révolutionnaire de la contre-révolution” : je ne puis développer ici), ces développements n’étaient nullement inscrits dans la matrice théorique du marxisme et du léninisme : ils eurent essentiellement à voir avec les conditions très dures et biaisées dans lesquelles dut se déployer la première expérience historique de construction d’une société socialiste : l’Union soviétique fut en effet constamment entourée et menacée par un monde capitaliste agressif qui lui infligea des contraintes terriblement usantes et déformantes : intervention de 18 pays impérialistes au cours de la Guerre civile de 1917/1921, invasion exterminatrice de Hitler (entre 25 et 30 millions de morts !), puis « équilibre au bord du gouffre » entretenu par l’impérialisme US, seul instigateur de tous les « tours » de la course aux armements nucléaires qu’initia le bombardement atomique du Japon.

    Il ne m’est pas possible ici, faute de temps et de place de développer une analyse léniniste de ce que sont devenus les orientations léniniste en URSS et dans l’Internationale communiste après la mort d’Oulianov et je me contenterai donc de réaffirmer ce que j’ai développé cent fois par ailleurs : ce n’est pas par excès, mais par défaut de léninisme, que l’URSS, le camp socialiste et le Mouvement communiste international livrés aux déviations idéologiques croisées de l’opportunisme de droite (dont, pour finir, l’eurocommunisme et le gorbatchévisme) et de l’opportunisme de gauche (dont la coopération antisoviétique et antivietnamienne de la Chine dite maoïste de la fin des années 1970 avec les USA offrit un triste exemple) ont fini par succomber au décours des années 1989/91. Qu’il suffise ici de rappeler que tous les sondages réalisés en Russie depuis 1991 montrent que massivement, les Russes regrettent le socialisme expérience faite des deux systèmes sociaux. Pourquoi les Russes seraient-ils plus mauvais juges en la matière, eux qui ont fait l’expérience concrète du socialisme et de la restauration capitaliste – de la supériorité du socialisme (si déformé qu’il ait pu être, c’est une autre question) sur le capitalisme ; sauf bien entendu pour la minorité de « nouveaux Russes » chouchoutés par l’Occident qui se sont gobergés sur les privatisations de la propriété publique et de la Terre ?

    La nécessité du parti communiste et de son efficacité par le  : les leçons tirées par Lénine de l’expérience

    Un point majeur de la construction théorico-politique cohérente du léninisme est la théorie du parti. Contrairement à ce qui est seriné par un certain nombre de « marxiens », sinon de marxistes, la théorie bolchevique du parti se situe dans le droit fil de la conception marxiste classique du parti communiste.

    Marx et Engels sont partis du fait patent que les ouvriers servaient constamment de chair à canon aux révolutions bourgeoises (notamment en France : sous la Révolution bourgeoise démocratique, en 1830, en 1848…), qu’ils se faisaient tuer héroïquement pour la République « sociale », mais qu’une fois la fraction républicaine de la bourgeoisie installée au pouvoir, elle se retournait régulièrement contre le prolétariat qu’elle massacrait non moins massivement (pensons aux milliers de morts ouvriers fusillés en juin 1848 par le général « républicain » Cavaignac). Pour qu’il n’en fût plus ainsi, il fallait créer un parti ouvrier indépendant de toute bourgeoisie et de toute petite bourgeoisie.

    À l’époque de Marx on en était encore à regrouper toutes les segments existants du mouvement ouvrier encore diffus et dispersé. Mais très vite, Marx lui-même a mesuré combien, par ex., l’anarchisme, héritier de Proudhon et ossifié par Bakounine, pouvait devenir un ferment continu de décomposition et de défaite en divisant et en désorganisant le mouvement ouvrier qui n’a que faire de cultiver l’indiscipline et le culte grand seigneur du « moi-je » alors qu’il a en face de lui, non seulement le grand patronat, mais un appareil d’État armé et supérieurement organisé.

    Cette nécessité de s’organiser plus solidement sera une des raisons, surtout après l’écrasement de la Commune, pour organiser la Deuxième Internationale dans laquelle le marxisme commençait à l’emporter décisivement sur l’anarchisme, notamment en Allemagne. Mais d’emblée la IIème Internationale, contemporaine de la montée en puissance de l’impérialisme, donc de la montée de l’opportunisme en mouvement ouvrier, donnait des signes de soumission au parlementarisme bourgeois et l’on sait ce qu’il advint d’elle quand, en 1914, elle sombra partout, sauf en Russie et en Bulgarie, dans l’union sacrée de chaque parti « socialiste » avec l’impérialisme de « son » propre pays.

    C’est de cette considération fondamentale, et non de l’on ne sait quel « autoritarisme » viscéral, que découle la théorie du centralisme démocratique dont les références initiales sont d’ailleurs moins « marxiennes » et « léniniennes » que jacobines et « montagnardes » : en effet, lors de la Révolution française, ce fut l’aile gauche bourgeoise, proche des Sans culottes parisiens (les secteur le plus populaire et combatif de la révolution) qui défendirent le centralisme démocratique (l’idée d’une république une et indivisible dont la loi fût la même pour tous sur tout le territoire) contre l’aile droite girondine des grands bourgeois provinciaux qui se méfiaient du prolétariat parisien et voulaient préserver la domination de la bourgeoisie riche à l’échelle des provinces.

    Mais plus profondément encore, la nécessité du centralisme démocratique est issue du constat que la classe prolétarienne ne saurait devenir intellectuellement et pratiquement indépendante de la bourgeoisie et de la petite bourgeoisie sans se doter d’un parti fortement organisé, ancré dans le monde ouvrier, cimenté par l’analyse scientifique de la réalité (donc critique à l’égard des couches bourgeoises monopolisant le « débat public »). En effet, une remarque fondatrice du marxisme – dont chacun mesure quotidiennement l’actualité au triste spectacle du décervelage médiatique que nous subissons – est énoncée dans “L’Idéologie allemande” où il est justement noté que « dans toute société divisée en classes sociales, les pensées dominantes sont les pensées de la classe dominante car la classe qui possède les moyens de production matériel dispose aussi des moyens de production spirituels ». Si bien que le parti de la classe ouvrière ne saurait être un conglomérat amorphes de tendances disparates élisant leurs directions et fixant leurs orientations au gré des modes et de l’image de leurs chefs que forgent les médias aux mains de la bourgeoisie (« primaires » du PS par ex.) : si tel est le cas, c’est en réalité la bourgeoisie qui aura beau jeu de faire la pluie et le beau temps dans les partis dits ouvriers, comme on le voit depuis plus de 100 ans dans les partis « socialistes », où les « écuries » se disputent l’appareil sous l’arbitrage intéressé des médias (souvenons-nous de la manière dont le New York Times a lancé S. Royal il y a 13 ans en la mettant sur sa Une…).

    Pour que la classe ouvrière domine dans son propre parti, dans son syndicat de classe, dans ses activités de loisir, autrement dit pour qu’elle soit MAITRESSE EN SA MAISON, c’est-à-dire libre, indépendante intellectuellement et en état de diriger la société, il faut qu’elle se dote d’une théorie révolutionnaire exprimant SES analyses, SES buts de classes et SA philosophie de l’existence : c’est la fameuse phrase de Lénine « pas de mouvement révolutionnaire sans théorie révolutionnaire » (“Que faire ?” 1902). Et il faut évidemment aussi qu’à l’intérieur du parti, ce ne soient pas les « grands élus » – et à travers eux les institutions bourgeoises -, les chefs autoproclamés, les tribuns d’un jour, les chouchous des médias, qui fassent la pluie et le beau temps, mais les CONGRÈS du parti tranchant les questions franchement, majorité contre minorité, les directions élues étant collégiales, les organes du parti dépendant dudit parti, les syndicats ne dépendant que des finances et des mandats de leurs adhérents (et non, par ex., des subsides de l’UE via la C.E.S. !). Ce qui permet au surplus à la discipline d’action de fonctionner et aux décisions prises d’être appliquées par tous, minorité comprise, quitte à être révisées au congrès suivant si des éléments nouveaux sont apparus.

    Voilà pourquoi, si l’on part de son concept fondé sur la nature des choses, et non pas d’on ne sait quel « bonapartisme ouvrier » comme le disent sottement tant de manuels scolaires, le centralisme démocratique est un principe de liberté et d’autonomie pour la classe laborieuse qui peut alors, tant dans sa réflexion autonome que dans son action disciplinée et focalisée contre l’ennemi de classe, cesser d’être une masse de manœuvre pour les classes dirigeantes et devenir un SUJET CONSCIENT de son histoire et de celle de son pays, voire de l’humanité tout entière à travers la construction d’une Internationale communiste démocratiquement centralisée. C’est ainsi que, malgré les apparences, les bolcheviks (« partisans de la majorité » en russe), mobilisèrent un enthousiasme extraordinaire dans les classes populaires de Russie, puis du monde entier ; car pour la première fois, les ouvriers et les paysans eurent le sentiment justifié par les PRATIQUES qu’ils disposaient enfin d’un PARTI À EUX, de SYNDICATS À EUX, d’un moyen d’exister ensemble comme un puissant NOUS magnifique, redoutable et indestructible où à tout moment « les communistes faisaient ce qu’ils disaient et disaient ce qu’ils faisaient ». Ce que confirmèrent en gros, malgré les inévitables soubresauts de l’histoire, les immenses victoires d’Octobre 17, de 1945 (l’URSS fut, et de très loin, le principal vainqueur militaire du Reich), de 1949 (Pékin), de 1975 (Saïgon), etc. ; sans parler, à une échelle plus modeste, des avancées émancipatrices (partielles mais vivifiantes) du Front populaire français ou des grandes conquêtes de 1945 portées par Thorez, Duclos, Croizat, Paul, Wallon, etc. Alors que sous le nom de « liberté de critique », de discutaillerie sans fin, le parti petit- bourgeois du « menchevik » Martov n’apportait par à la classe ouvrière l’indépendance politique qu’elle cherchait mais la subordination à la contre-révolution et à l’impérialisme. C’est ce qu’allait confirmer l’histoire entière de la social-démocratie occidentale, puis le ralliement honteux des eurocommunistes occidentaux (directions du PCI, du PCE, et hélas, du PCF au cours des années 1970/80/90) à la « construction » européenne, à la « réunification » allemande, à la contre-révolution en URSS ; dans cet esprit capitulard travesti en « novations théoriques », Enrico Berlinguer (chef de file du PC italien) alla jusqu’à promettre qu’un gouvernement à participation communiste ne quitterait pas… l’OTAN !

    Résumons-nous : indissociable de l’ancrage dans les luttes prolétariennes et dans la théorie scientifique de Marx, le centralisme démocratique n’est que secondement une question de discipline et de bonne organisation, même s’il l’est aussi : en premier lieu, il est le moyen pour la classe dominée de briser les chaînes de la domination spirituelle bourgeoise et de se rendre capable de marcher « contre le courant », contre l’idéologie dominante ; faute de quoi il ne saurait y avoir de parti d’avant-garde capable de déjouer les pièges tendus par l’adversaire, d’anticiper, de rebondir dans les défaites, pour fédérer toute la nation et toute l’humanité laborieuse derrière la classe prolétarienne et pour vaincre à temps ce redoutable ennemi mortel de l’humanité qu’est l’impérialisme.  

    La conception politique léniniste à l’opposée d’un ouvriérisme étroit, pour que la classe ouvrière soit au centre

    Par conséquent, aucun ouvriérisme étroit dans la conception politique léniniste. Car le dialecticien Lénine n’a jamais opposé la construction sévère, exigeante, du parti communiste, à la formation de larges fronts populaires, démocratiques, pacifiques, visant à isoler l’adversaire principal. Le léninisme, contrairement à la caricature qu’en font les dogmatiques sectaires, ce n’est nullement l’assaut frontal immédiat et permanent des bataillons ouvriers contre l’ensemble des citadelles capitalistes comme si nous étions toujours à la veille d’assaillir le Palais d’Hiver. Tel est le pli malheureux du trotskisme qui, dès le début du siècle, sous-estimait l’alliance des ouvriers et des paysans russes indispensable pour abattre le tsarisme et pour asseoir une République démocratique pourvu que cette lutte démocratique elle-même fût dirigée par le prolétariat, et non pas sous-traitée par ce dernier (telle était la position menchévique dominante) au parti bourgeois « constitutionnel-démocrate » (les « cadets » /KD en initiales russes). Ni subordination à l’aile gauche de la bourgeoisie sous couvert de « large union antitsariste », ni isolement superbe menant à l’écrasement du prolétariat. C’est pourquoi le léninisme n’est ni un sectarisme ouvriériste, ni une machine à rabattre le vote ouvrier vers les partis de la gauche bourgeoise comme le fait l’actuel Parti de la Gauche Européenne, ce pilier gauche de l’Europe maastrichtienne. Pour nous résumer, le léninisme nous apprend plutôt à construire un solide parti de classe, théoriquement instruit et fortement organisé, qui soit capable d’unifier solidement sa classe, de la lier au syndicalisme de lutte et à l’ensemble des courants d’avant-garde de la société (y compris scientifiques, artistiques, culturels au sens large), non pour isoler les prolétaires, mais pour les mettre au cœur de la problématique politique nationale et mondiale, pour leur permettre, pays par pays, de « devenir la nation » (comme y invitait déjà le “Manifeste du Parti communiste“), et planétairement, de devenir ce que Marx appelait « l’humanité sociale ». S’identifier et s’organiser non pour se replier mais pour fédérer sa classe, pour l’unir à toutes les autres couches anti-oligarchiques, pour diriger la lutte contre le grand capital et la tourner vers le socialisme-communisme, conquérir la direction de chaque nation non pas en contraignant les autres couches populaires (les thèmes gramsciens de l’hégémonie culturelle ne sont en rien des ruptures avec le léninisme, cf l’article de Lénine intitulé “De la portée du matérialisme militant”, voir aussi ses innombrables écrits sur l’art et la littérature, et plus encore, la pratique extraordinairement souple et inventive de la construction culturelle qui fut celle d’Anatoli Lounatcharski, le premier commissaire du peuple à l’Instruction publique), mais en les faisant travailler ensemble dans la visée commune la plus progressiste possible : voilà la perspective constructive et potentiellement toujours victorieuse, du léninisme.

    Il n’est d’ailleurs que de voir combien les « mouvementismes » et autres « spontanéismes » actuels, tous animés d’une polémique implicite contre Lénine, ne « tiennent pas la distance » : faute d’outillage marxiste et de véritable démocratie interne soumettant la minorité à la majorité (en application du principe d’égalité : un homme une voix), ils se laissent régulièrement égarer par leurs courants les plus européistes. En France et ailleurs, ce n’est pas le mouvement spontané des masses qui manque le plus ; mais de véritables partis d’avant-garde démocratiquement liés aux masses. Y compris au mouvement spontané des masses que le léninisme n’a jamais rejetés puisque l’insurrection bolchevique de 1917 avait pour objet de remettre tout le pouvoir aux soviets ouvriers et paysans. Modeste confirmation française et actuelle : contrairement à d’autres, y compris à de prétendus « mouvementistes » qui ont tout dit et le contraire à ce sujet, les léninistes du PRCF ont d’emblée soutenu les « gilets jaunes » sans leur faire la leçon, en essayant d’apprendre de leur expérience… tout en leur apportant l’expérience du mouvement ouvrier organisé…

    conclusion

    Il y aurait encore mille choses à dire et je mesure combien cet article est rapide et incomplet mais je manque présentement de temps et d’espace pour aller plus loin. Je me permets aussi une fois encore, immodestement certes, de renvoyer le lecteur qui veut aller plus loin à mon livre “Le nouveau défi léniniste“, ou encore à L’Essai ou aux deux derniers chapitre de “Lumières communes, traité de philosophie générale à la lumière du matérialisme dialectique” (Delga, nouvelle édition, 2020, dernier Tome intitulé « Fin(s) de l’histoire »). J’invite enfin pour finir, notamment les visiteurs du site INITIATIVE COMMUNISTE à ne pas faire de Lénine une lecture intemporelle et à confronter la lecture de ses “Œuvres complètes“, notamment celle des ouvrages signalés dans le présent article, à se souvenir que Lénine définissait l’esprit du marxisme comme l’ « analyse concrète d’une situation concrète » et dans cet esprit, à prendre connaissance de la résolution que la 5ème conférence nationale du PRCF a adoptée sur les enjeux contemporains en juin dernier : à eux de voir, en confrontant ce texte aux réalités en mouvement, si l’ambition du PRCF d’aider à reconstruire une organisation d’avant-garde correspond ou non à une réalité.

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Macron capitule face au Diktat du MEDEF et de l’UE : les « nouveaux Jours heureux » se feront sans et contre eux ! #Macron20h02 #COVID2019 (IC.fr-13/04/20)

    Après avoir adopté un ton martial,  a choisi de maquiller sa morgue habituelle pour rendre hommage à l’ensemble des travailleurs confrontés au Covid-19 ainsi qu’à l’ensemble des citoyens appliquant la discipline individuelle et collective (gestes barrière, , etc.) – après les avoir méprisés avec arrogance. Et ce, après avoir tant de fois exprimé son mépris et sa haine de classe en réprimant, matraquant, gazant, les personnels hospitaliers, pompiers, enseignant(e)s, étudiant(e)s et lycéen(ne)s, cheminots, avocats, gilets jaunes, ouvriers etc. Une façon d’amadouer les Françaises et les Français et de s’auto-attribuer un bilan « positif », bilan enjolivé de manière mensongère.

    Les mensonges, ils concernent d’abord l’immense insuffisance de matériel médicalde dépistage et de protection. Avouant des « failles » et des « insuffisances », Macron s’est, comme à son habitude, pitoyablement dédouané en invoquant un problème similaire dans tous les pays du monde – ce qui est faux : que l’on regarde la situation à Cuba et au Venezuela (malgré le blocus états-unien), au Nicaragua, au Portugal… ou plus simplement en Allemagne ! – pour expliquer l’insuffisance, de gel hydroalcoolique, de tests, de masques ou encore de respirateurs. Et d’expliquer dès lors l’impossibilité d’ouvrir les musées, cinémas, bars, restaurants, théâtres, etc. encore un moment.

    Macron et son masque FFP3

    Nous n’irons pas au boulot sans tests ni protections.

    Mais l’enseignement de la soirée est double. D’abord, en annonçant que chaque Français disposera d’un « masque grand public » le 11 mai, le Tartuffe de la République a fixé un point de début de , qui sera d’abord appliqué… aux enfants de la crèche jusqu’aux lycées. Voilà donc les enseignants qui ne travaillent pas – selon Sibeth Ndiaye, la porte-parole prête à mentir pour protéger son suzerain – et nos enfants sommés de retourner en classe le 11 mai… mais aussi les parents d’élèves pratiquant le télétravail ou confinés pour garde d’enfants également sommés de retourner au travail. Et qu’importe que les conditions sanitaires et techniques ne soient absolument pas réunies (le  interviendrait 20 jours plus tôt qu’en Chine, où des mesures bien plus sérieuses ont été prises) ni dans nombre de crèches et d’écoles – poussant même le sinistre Blanquer à indiquer que la reprise dans les écoles ne serait « pas obligatoire » et à admettre qu’il faut « imaginer » les conditions de ladite reprise (!) – , ni dans nombre d’entreprises ; et qu’importe de risquer une deuxième vague catastrophique alors qu’il n’y aura toujours pas d’immunité collective, qu’aucun traitement n’est mis en œuvre.

    Une nouvelle fois, les contradictions sont béantes : ainsi, les rassemblements de plus de 100 personnes sont interdits avant mi-juillet, les facultés fermées ; a-t-on déjà vu un collège ou un lycée contenir moins de 100 personnes ou rassembler plus de monde qu’une Université ? Comment les effectifs appauvris des vies scolaires pourront-ils gérer une telle situation ? Comment faire respecter la malnommée « distanciation sociale » à des élèves dont le comportement quotidien est justement la proximité physique ? Des questions auxquelles le « roi thaumaturge » n’a certainement même pas jugé utile de réfléchir, lui qui est adepte d’une « pensée complexe » …

    Macron, irresponsable, obnubilé desatisfaire les desiderata du MEDEF et directives imposées dictatorialement par la Commission européenne

    Ensuite, et surtout, Macron confirme tout ce que le Pôle de Renaissance communiste en France ne cesse de dire depuis si longtemps, à savoir que cet inconséquent et irresponsable prétendu « Président de la République » est à la solde du MEDEF et de l’UE. Car en fixant le retour en classe au 11 mai,  et d’autant plus alors que cela ne concerne pas les étudiants qui eux sont pour la plupart majeurs et loin de leurs parents, Macron répond au cri du cœur du patron du MEDEF Geoffroy Roux de Bézieux, qui, imitant François Hollande, déclare « La reprise, c’est maintenant ! » et appelle « tous les entrepreneurs qui le peuvent à reprendre dès maintenant leur activité, en respectant bien entendu les règles sanitaires de sécurité pour les salariés et en négociant des accords de reprise avec les représentants du personnel » On a crainte de voir les vertus du prétendu « dialogue social » porté par le « syndicalisme d’accompagnement » (ou plutôt, la Collaboration) de Laurent Berger. Car quoi de mieux que de renvoyer les élèves en cours pour « libérer » les parents et leur permettre de « retourner au travail » (ou plutôt, sur le lieu d’exploitation croissante) et ainsi « produire coûte que coûte », comme le réclame le MEDEF depuis le début.

    Au-delà, Macron assume sa soumission envers le Diktat de l’UE, notamment celui de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen qui déclarait la veille que « les enfants et les jeunes jouiront plus tôt de davantage de liberté de mouvement que les personnes âgées et celles avec des antécédents médicaux ». De nouvelles « recommandations » similaires à celles imposant la destruction des retraites par répartition servilement appliquées par le vice-chancelier de l’Elysée : rouvrons les écoles – et au passage, n’humilions pas trop le soldat Blanquer qui annonçait une invraisemblable reprise le 4 mai –, et renvoyons travailler, s’il le faut jusqu’à 60 heures par semaines, les adultes, tout en rognant sur les congés payés, le repos hebdomadaire et le repos dominical.

    Une nouvelle fois, tout en refusant de rendre compte de ses immenses responsabilités dans la crise actuelle au point d’oser présenter comme une grande victoire l’augmentation provisoire du nombre de lits de réanimation– demandez aux personnels  ce qu’ils en pensent, eux qui manifestaient encore les 14 novembre 2019 et 14 février 2020 contre ce pouvoir euro-destructeur des services publics –, Macron est obnubilé par la volonté de satisfaire les desiderata du MEDEF et les directives et autres « recommandations » imposées dictatorialement par la Commission européenne. Et ce, comme toujours, au mépris de la vie humaine, poussant le vice jusqu’à justifier la nécessaire reprise des cours en invoquant les « inégalités » entre familles ; en la matière, en faisant adopter la loi scélérate dite de l’« Ecole de la confiance » qui instaure un « baccalauréat européen » délivré par des « Etablissements publics locaux d’enseignement international », Macron, Philippe et Blanquer ont pourtant démultiplié la ségrégation sociale, territoriale et scolaire. Le zèle à satisfaire aux ordres de l’Union européenne va jusqu’à vouloir imposer un confinement prolongé aux personnes âgées, suivant le diktat de la Commission européenne : alors qu’elles sont privées d’accès à des hôpitaux saturées, Macron veut les condamner à un isolement prolongé !

    Particulièrement choquant restera cependant ce moment où, se prenant pour un héros de 1789, Macron cita l’article 1 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (DDHC) du 26 août 1789, affirmant que « les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune ». Ou comment tenter de faire oublier que chaque jour, lui l’homme de main des capitalistes, viole la Constitution, à commencer par l’article 3 selon lequel « Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation » ; nation que Macron, Philippe et leur laquais, le MEDEF et l’UE détruisent allègrement jour après jour, que ce soient les services publics, la République une et indivisible, la langue française, le produire en France industriel et agricole, les conquêtes sociales et démocratiques (dont les retraites par répartition)…

    Macron capitule face au Diktat du MEDEF et de l’UE : les « nouveaux Jours heureux » se feront sans et contre eux !

    Plus que jamais, l’heure n’est pas à « l’union nationale » mais au combat de classe et de masse ! Et tout en insistant sur l’indispensable nécessité de faire preuve de discipline individuelle et collective face à la pandémie – attitude indispensable au regard de la totale incurie d’un gouvernement qui a presque complètement détruit le service public de santé et livré les personnels de santé à eux-mêmes, laissant la population complètement démunie et contrainte de s’en remettre au seul confinement –, mais aussi en réaffirmant son soutien total et entier à tous les travailleurs directement exposés au Covid-19 – les personnels soignants en tête –, le PRCF et son mouvement de jeunesse les JRCF appellent à poursuivre et amplifier la lutte pour mener la République une et indivisible, souveraine et démocratique, sociale et laïque, fraternelle et pacifique, et l’ensemble des travailleurs et citoyens de France vers de « nouveaux Jours heureux », comme l’y invite le PRCF depuis sa création en 2004… et non comme cherche à le prétendre l’usurpateur de l’Elysée.Elysée.

    Car ce n’est pas avec Macron, Philippe et leurs laquais, le MEDEF et la mortifère UE que seront atteints les « nouveaux Jours heureux », mais SANS et CONTRE eux. Et ce n’est pas davantage en faisant miroiter une utopique et mensongère « Europe sociale » et une « BCE au service du social » que l’on atteindra cet objectif : c’est en en finissant une bonne fois pour toute avec l’euro, l’UE, l’OTAN ET le Capitalisme exterministe, qui détruit les conquêtes sociales et démocratiques, la souveraineté sanitaire et industrielle, les services publics, l’environnement… et tout simplement toute trace de vie sur terre.


     
     

     

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  • ♦Ce 4 avril, le PRCF lance une proposition aux militants, aux travailleurs et aux citoyens.
    Autodiscipline stricte et solidarité avec les malades et les soignants… mais Macron/Medef et l’Union Européenne du Capital ne perdent rien pour attendre !
     

    ♦29/30 mai 2020, 15eme anniversaire du NON populaire à la constitution européenne : préparons ensemble la contre-offensive populaire !

     

    Déclaration du Secrétariat National du PRCF

    #COVID-19 #PlusJamaisCa Préparons la contre offensive populaire : une proposition du PRCF aux militants, travailleurs et citoyens. (IC.fr-4/04/20)

     

    A l’heure où de nombreux concitoyens sont frappés dans leur corps, pleurent l’un des leurs ou vivent dans l’anxiété pour leurs proches, il faut d’abord faire montre de discipline et de solidarité envers les malades, les familles endeuillées, les courageux soignants et les personnes isolées.

    Plus que jamais, il faut aussi exiger que les ouvriers effectuant des tâches non immédiatement indispensables (chantiers notamment !) soient enfin confinés nonobstant l’avidité du patronat et la complicité du gouvernement, notamment de la glaciale Muriel Pénicaud. Exigeons que les usines qui ont le potentiel technique nécessaire soient requises et coordonnées par l’Etat pour produire le matériel médical qui manque cruellement. Exigeons la nationalisation sans indemnités des firmes pharmaceutiques privées. Exigeons que les soignants soient protégés avec tous les moyens nécessaires malgré l’impéritie de Macron, de Buzyn, de leurs prédécesseurs maastrichtiens (Raffarin, Sarkozy, Hollande, et leurs ministres « de la santé » respectifs, les Mattei, Bachelot, Bertrand, Touraine…) et l’incroyable incurie de l’Union européenne, liquidatrice de nos services publics.

    La solidarité avec les soignants n’empêche nullement de préparer dès maintenant la contre-offensive d’ensemble qui s’imposera dès la fin du confinement face à ce gouvernement toujours en retard d’une « guerre » sanitaire et toujours en avance d’une guerre sociale contre les conquêtes populaires. Sous les formes appropriées à la situation du moment, il faudra que le 1er mai, le 8 mai (75ème anniversaire de la victoire des peuples sur le nazisme) et surtout les 29/30 mai (15ème anniversaire du Non populaire à la constitution européenne), soient l’occasion de mobilisations larges contre les politiques gouvernementales et patronales, contre la « construction » européenne qui s’est traduite par la strangulation de l’hôpital et des autres services publics, contre la course au surarmement qui, sur sommation de l’OTAN, détourne vers la guerre les moyens du vivre ensemble.

    C’est pourquoi le PRCF, qui a déjà écrit en ce sens à diverses organisations politiques, syndicales et associatives, soumet aux militants du mouvement populaire l’idée suivante : sous les formes les plus combatives et déterminées que permettra la conjoncture, faire du 2020 (ou du 30 mai, qui tombe un samedi) une journée d’appel à l’action dans tout le pays par des manifestations centralisées ou décentralisées, des prises de parole devant des hauts lieux de la Résistance ou à l’entrée des entreprises, voire devant les hôpitaux dépourvus des moyens nécessaire pour mener la « guerre » contre le virus, etc. Il s’agit d’exiger…

    • La mise au rebut définitive des contre-réformes maastrichtiennes : casse des retraites, de la sécu, des statuts, du code du travail, du lycée, de la Recherche, de l’Université, des indemnités chômage, de l’agriculture paysanne, euro-fusions, euro-privatisations (EGF, SNCF, ADP…) et délocalisations, etc.
    • La taxation forte des grandes fortunes et des actionnaires du CAC-40, qui profitent de la mondialisation capitaliste et des cadeaux fiscaux de l’Etat tout en se soustrayant à l’impôt ; refusons les licenciements, la précarité, les suppressions de poste, l’austérité salariale sans fin ! Augmentation des revenus issus du travail, taxation des revenus issus du grand capital !
    • La mise en accusation de la désastreuse mondialisation capitaliste et de la soi-disant « construction » européenne : on vient de voir au prix de milliers de morts prématurées combien les critères de Maastricht indissociables de l’euro, et l’ « économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée » sont bons pour le capital… et propices aux virus, mais néfastes et destructeurs pour les peuples. En réalité, pour construire une République française une, laïque et indivisible, souveraine et indépendante, démocratique et sociale, pacifique et fraternelle, échangeant à égalité avec les pays de tous les continents, il faut s’affranchir de l’UE néolibérale et supranationale, de l’OTAN belliciste et des institutions représentant la mondialisation capitaliste (OMC, FMI, traités dits « transatlantiques »). Radicalement opposée au droit inaliénable des peuples de construire une société socialiste s’ils en décident ainsi, l’UE est en effet antinomique de l’Europe des luttes, de la coopération entre peuples souverains, égaux et solidaires indispensable pour relever les défis sociaux, civiques, médicaux, écologiques et pacifiques du XXIème siècle.

    Le mouvement engagé le 29 mai 2020 ne serait pas une fin en soi mais le début d’une dynamique militante tous azimuts stimulant la renaissance d’une perspective politique, sociale et culturelle franchement progressiste. Cette alternative, émergeant des luttes et de la prise de conscience suscitée par la crise sanitaire mondiale, est d’autant plus nécessaire que sans elle, le « bloc contre bloc » du macronisme néo-thatchérien et de l’extrême droite lepéniste aura tôt fait de parachever le broyage de notre pays et de ses conquêtes démocratiques à travers un nouveau duel-duo mortifère en 2022.

    Engageons le dialogue et préparons ensemble dans notre diversité un grand 29 mai 2020 de solidarité, d’espoir… et de combat !

     

    Le secrétariat national du PRCF-le 4/04/2020

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Votre n°213/214 d'Initiative Communiste de mars-avril 2020 est paru en ligne pour cause de confinement Chers lecteurs,

    La SCOP qui imprime votre mensuel () habituellement est à l’arrêt pour cause de . Évidemment nous ne savons pas encore pour combien de temps.

    Il ne saurait cependant être question de renoncer à la parution d’Initiative Communiste et de vous priver ainsi du n°214 du mois d’avril. Nous avons donc décidé, exceptionnellement, de le publier en ligne au lieu de le faire imprimer. Nous nous excusons évidemment auprès de nos abonnés qui comprendront évidemment cette décision due à ces circonstances exceptionnelles.

    C’est cependant l’occasion de faire vivre les valeurs d’information et de partage de notre journal IC: nous invitons les lecteurs du site à le découvrir s’ils ne le connaissent pas encore. Vous trouverez dans ce numéro spécial une sélection éditoriale de textes stratégiques déjà publiés sur initiative-communiste.fr, l’extension numérique gratuite et quotidienne d’IC, tels quels, mis à jour ou synthétisés, comme par exemple l’entretien croisé entre Georges Gastaud, Benoît Foucambert, Jean-Pierre Page et Stéphane Sirot, et nombre d’articles et illustrations inédits.  Bien sûr, nous invitons chaque lecteur à demander son abonnement (cliquer ici) pour recevoir, le plus vite possible nous l’espérons, chaque mois dans sa boite aux lettres les prochains numéros d’Initiative Communiste.

    Nous espérons que cette lecture rendra plus supportable votre confinement, vous permettra de faire avancer votre réflexion, pour que tous ensemble nous puissions d’ores et déjà construire le monde d’après !

    Vous pouvez compter sur la mobilisation totale de la rédaction et des équipes d‘Initiative Communiste, nous sommes avec vous et vous souhaitons santé et combativité, pour vous et vos proches.

    Vincent Flament, rédacteur en chef d’Initiative Communiste

     

    Ce sont les abonnements et eux seuls qui financent le journal et avec lui le présent site internet et son accès gratuit pour tous. Initiative Communiste et www.initiative-communiste.fr c’est un même journal, il a besoin impérativement de votre soutien, abonnez vous !

     

    Le n°214/215 d'Initiative Communiste (Mars/Avril 2020)

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  • La crise profonde liée à la pandémie du et à la crise systémique du Capitalisme posent de nombreuses questions. Alessio Arena, secrétaire national du Fronte Popoplare en Italie, Jean-Pierre Page – militant syndical CGT bien connu, Fadi Kassem – secrétaire national adjoint du PRCF, et Annie Lacroix-Riz – professeur d’histoire contemporaine – ont accepté de répondre en exclusivité aux questions d’Initiative Communiste. L’occasion d’apporter avec leur point de vue de communistes italien et français, de syndicaliste et avec l’éclairage historique de la connaissance des grandes crises du système capitaliste, une analyse de la situation, de ses causes et conséquences, et des solutions et mobilisation à construire dès maintenant pour s’en sortir.

    Vous trouverez ci-après la seconde partie de cet réalisé entre Paris et Milan le 29 mars 2020.

     


    Initiative Communiste : Que vous inspirent les réactions des forces politiques syndicales et politiques qui se réclament du camp populaire face à cette crise et aux mesures prises par Macron sur le terrain sanitaire ET sur le terrain social, politique et économique ?L’heure est-elle à l’unité nationale derrière Macron, au dialogue social entre le MEDEF et les syndicats, ou à une nouvelle forme de la lutte des classes ?

    Alessio Arena : À notre avis, la gauche politique et le monde syndical italien font preuve, en ce moment, d’une subordination culturelle excessive au gouvernement et au patronat. Notre devoir est d’indiquer une sortie de la crise qui réponde aux intérêts des classes laborieuses, et non de nous limiter à des critiques et des invectives quotidiennes. Certaines forces politiques et syndicales, dont nous, nos alliés du PCI et d’autres, sont en train d’élaborer progressivement des propositions sur la base d’orientations stratégiques qui ont été consolidées depuis des décennies et qui sont maintenant clairement confirmées par les faits. Nous devons travailler ensemble pour donner à toutes ces propositions un cadre et une logique unifiants, afin de répondre à la situation avec un profil programmatique. Nous espérons que la gauche française fera de même et nous étudions avec attention les positions du PRCF, qui témoignent d’un esprit d’inspiration avant-gardiste.

    Annie Lacroix-Riz : « L’Union nationale » ? On a beaucoup donné, et à tant d’occasions, qui ont coûté si cher au « camp populaire » depuis 1914. S’unir avec les prétendus « premiers de cordée » qui ont fait tabasser, gazer, éborgner par leurs forces de répression ceux qui sont aujourd’hui en première ligne dans le combat contre la pandémie, après avoir lutté plus d’un an contre la casse de l’hôpital, de l’ensemble des services publics, et, récemment, des retraites?

    Fadi Kassem : En s’autoproclamant « chef de guerre » et en appelant à « l’union nationale », le Tartuffe de la République espère faire oublier ses lourdes responsabilités et les fautes commises en se prenant pour le « roi thaumaturge » qui « guérit la Nation » … et ainsi faire taire les « polémiques ». Mais on n’est jamais mieux trahi que par les siens, et Agnès Buzyn, l’ancienne ministre de la Santé tout aussi responsable que ses amis macronistes, a clairement plaidé coupable et désigné Macron et Philippe comme responsables de la situation désastreuse actuelle.

    Jean-Pierre Page : Le débouché politique dont nous parlons souvent ne saurait être réduit à la manière dont les forces politiques et sociales se détermineront et quel rapport de forces elles établiront entre elles. On ne saurait leur délivrer un chèque en blanc ou leur demander de prendre le relais des luttes qui déjà s’organisent et iront en s’affirmant. D’ailleurs, il ne saurait y avoir d’autres choix possibles : il faut soutenir les grèves comme celles décidées par la Fédération des Services publics CGT. Les initiatives revendicatives, il faut les susciter, les encourager et les multiplier. La colère sociale ne saurait être confinée chez soi et encore moins la lutte des classes. Il n’y a rien à réformer, le pire serait d’attendre, de subir les évènements. Le débouché politique appelle tout autre chose que l’invocation « d’un dialogue social indispensable », comme le réclament 5 confédérations syndicales ensemble avec le patronat, y compris la CGT. Cet appel qui encourage l’attentisme, tourne le dos et prend le contre-pied des perspectives qu’il faut impérativement donner et construire. Fort logiquement, la CES a fait de même avec le patronat européen, y compris en rendant hommage à la Commission de Bruxelles et à la BCE, ce qui n’est pas nouveau.

    Fadi Kassem : En bon serviteur du capital, le gouvernement attaque les conquêtes sociales et démocratiques et justifie sa politique d’euro-casse – dans la continuité de celle qu’il mène depuis son arrivée au pouvoir et de celle des euro-gouvernements précédents – avec l’argument selon lequel « nous sommes en guerre ». Résultat : la loi dite d’« état d’urgence sanitaire » offre les pleins pouvoirs au patronat (masqués par une prétendue « concertation » et un « dialogue social » bidon avec les « partenaires sociaux ») pour attaquer le repos dominical, le repos hebdomadaire, les congés payés… et faire travailler les salariés du privé jusqu’à 60 heures par semaines ! En l’occurrence, les travailleurs des classes populaires qui, eux, sont contraints de travailler dans les secteurs indispensables comme la grande distribution par exemple ; car les couches supérieures urbaines, elles, fuient vers leurs résidences secondaires ou pratiquent un télétravail amoindrissant considérablement les risques de contamination. Mais voilà : le MEDEF annonce qu’il faut « produire coûte que coûte », et il peut compter sur le soutien des ministre Bruno Lemaire et Muriel Pénicaud, cette dernière expliquant même qu’« il n’y pas de notion d’indispensable ou pas ».

    Jean-Pierre Page : Fondamentalement, il faut tenir tête au patronat et au pouvoir, encourager partout sur les lieux de travail et dans les quartiers une prise en charge des responsabilités par les intéressés eux-mêmes (c’est-à-dire au premier rang les travailleurs) sans déléguer celles-ci à quiconque. Ces questions doivent se poser, et c’est ensemble qu’il faut construire les réponses et certainement pas sous le parapluie de l’« union sacrée » ou du prétendu « dialogue social ». Macron veut tirer un avantage politique d’une grave crise sanitaire pour rassembler autour de lui. Cette manière assez abjecte n’est pas nouvelle ; en revanche, il est sur la défensive. Ne soyons pas dupes : l’« union sacrée », c’est la collaboration des classes et rien d’autre !

    Fadi Kassem : En somme : les profits avant la santé, « produire coûte que coûte » avant de se protéger ! Plus que jamais, la lutte des classes se poursuit et s’amplifie à mesure que les travailleurs et les syndicalistes comptent leurs morts : un responsable de sécurité dans un centre commercial de la région parisienne, par ailleurs responsable CGT, est décédé, de même que récemment une caissière en Seine-Saint-Denis. Très tôt, des unions départementales et locales de la CGT ont exigé une stricte application des règles de confinement et de réelles mesures sanitaires et hygiéniques sur les lieux de travail, que les patrons se gardent bien pour la plupart d’appliquer. L’heure n’est donc, une nouvelle fois, pas à une « union nationale » avec Macron/Philippe et leurs laquais, ni à un quelconque « dialogue social » (mensonge tant mortifère pour les travailleurs !) porté par un « syndicalisme d’accompagnement » cher au jaune Berger – rappelons-le, président de la Confédération européenne des syndicats ! – ; mais, à la fois, à la lutte contre le , à la stricte application des gestes barrière et d’une discipline collective – unanimement réclamées par les personnels hospitaliers eux-mêmes : nous nous devons d’être solidaires d’eux de cette manière ! –, et au combat de classe et de masse contre Macron/Philippe et leurs laquais, le MEDEF uniquement inquiet pour les profits capitalistes, et la « laide » UE, uniquement bonne à détruire les services publics et les conquêtes sociales et démocratiques.

    Jean-Pierre Page : Indépendamment des circuits mis en place par le gouvernement et le patronat, ce qui doit animer chacun, c’est comment être concrètement solidaires, comment imposer un véritable pouvoir des travailleurs. Qui construit les ventilateurs et les masques : ce sont les travailleurs. On nous dit qu’il faut importer, et pourtant la France est la cinquième puissance économique mondiale ! Pourquoi devrait-on accepter la logique criminelle de la loi du marché, surtout quand on a les moyens de faire autrement ? Nous devons engager partout l’offensive sociale, car Le Capital va encourager et dans tous les domaines les fausses solutions, les mirages individualistes ; il va chercher à casser les solidarités et boucher la recherche d’une issue véritable.

    Concrètement, prenons le problème des masques évitant la contagion. Fin 2018, le groupe américain Honeywell fermait son site de production industrielle de Plaintel (22) pour le délocaliser en Tunisie et en Roumanie. Cette entreprise, créée il y a une cinquantaine d’années, fabriquait des masques respiratoires jetables et des vêtements de protections sanitaires en quantité considérable. Sa production était de 200 millions de masques par an, soit près de 20 millions par mois, fabriqués sur des machines ultra-modernes pouvant produire chacune 4.000 masques à l’heure. La Banque Centrale Européenne vient de débloquer 750 milliards de liquidités, le gouvernement 45 : il faut mettre cet argent en priorité au service de l’urgence sanitaire et de l’intérêt général, Le site industriel de fabrication de masques de protection sanitaire de Plaintel doit donc être récréé en urgence sous le contrôle des travailleurs eux-mêmes. Le personnel compétent et disponible existe et ne demande que cela, les habitants de Plaintel soutiennent ce projet : tous ensemble et par l’action, ils ont les moyens de l’imposer.

    Autre exemple : les douaniers CGT mettent en question l’importation des masques pour les entreprises quand cela se fait au détriment des personnels hospitaliers qui en manquent cruellement ! Aucun prélèvement, aucune réquisition n’est faite, même partielle, pour ce qui est prioritaire : contenir l’épidémie et sauver des vies. Les douaniers revendiquent le pouvoir de procéder à des prélèvements de masques pour les acheminer vers les personnels soignants selon les besoins. Ce pouvoir de décider et de produire, il faut le prendre, imposer la traçabilité et la réquisition ; les douaniers doivent y contribuer.

    Il faut redonner du sens concret à ces mots d’ordre « l’émancipation sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes » et « De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins ».

    Alessio Arena : L’heure est certes à l’unité maximale dans la société et à la responsabilité maximale, mais certainement pas derrière Macron ou Conte et encore moins derrière le Medef et Confindustria. En ce moment, il est clair que les classes laborieuses sont les seules à défendre l’intérêt général et que c’est à elles qu’il incombe de diriger l’ensemble de la société. Mais pour ce faire, il est impératif que leurs avant-gardes développent une approche programmatique et stratégique de la crise, capable d’offrir une issue politique viable aux tensions sociales. Soit nous sommes à la hauteur, soit nous nous préparons à une sortie de crise qui laissera un héritage de nouvelles formes d’oppression de classe et de nouveaux espaces pour l’autoritarisme social.

    Annie Lacroix-Riz : Je m’en tiendrai au terrain syndical, où deux précédents sautent aux yeux, à l’heure où la direction de la CGT, l’ex-grande CGT de Benoît Frachon, a renoué avec celle de Léon Jouhaux, dont les liens avec le grand patronat et son État ont été fatals aux travailleurs français, de l’avant-guerre de 1914 à sa mort (1954).

    • abandons de l’été 1914 pour cautionner l’envoi à la boucherie des Français, puis des Italiens (1915), suivis d’une participation active à la surexploitation de la main-d’œuvre, officiellement jusqu’en 1917, de fait jusqu’à la fin de la guerre mondiale[1];
    • capitulation des mêmes entre sabotage de l’unité de 1936, adhésion aux décrets-lois Daladier cassant les salaires et réprimant le monde du travail, croisade contre les combatifs et durable « couverture » apportée à l’offensive patronat-État-occupant sous l’Occupation (Jouhaux jusqu’en 1941, le courant Belin, son successeur désigné, jusqu’à la fin de l’Occupation) [2].

    Ce n’est pas s’opposer à « l’unité » que rappeler ces expériences oubliées, c’est contribuer à trouver les solutions à la tempête en cours et à venir. Or, après deux décennies de ralliement à la Confédération européenne des syndicats (CES) ‑‑ toujours indifférente aux intérêts des travailleurs, survie, sanitaire et matérielle, incluse ‑‑, la Confédération a signé, le 19 mars, un texte de soi-disant « constat » avec quatre autres syndicats de salariés : CFDT, dirigée par Laurent Berger ‑‑ désormais en outre président de la CES ‑‑, FO, CFE-CGC, CFTC, ses compagnons de CES; et avec « trois organisations patronales MEDEF, CPME, U2P) », organisations, de salariés et de patrons, se targuant d’être « attachées à leur liberté de comportement ».

    Cette « déclaration commune » a provoqué une telle indignation au sein de la CGT que sa direction n’a jamais osé l’afficher, alors qu’elle trône chez les sept autres signataires[3]. Son site officiel lui a préféré un texte intitulé « droit-de-retrait et action-syndicale » en faveur des salariés[4], avant d’afficher une explication embrouillée sur « le constat » mystérieux. Connu le 25, affiché le 26 mars, ce texte exalte le « rôle essentiel du dialogue social et de la négociation collective », au moment même où le conseil des ministres du 25 mars décide « l’état d’urgence sanitaire » : son train d’ordonnances achève la casse du code du travail et donne toute liberté au patronat pour décréter la semaine de 60 heures et la modification des congés. Prônant le « dialogue social » avec le grand patronat et son État, la Confédération brandit à l’inverse le bâton contre les indignés : « le temps des explications internes viendra », menace-t-elle[5].

    C’est renouer avec Fritz Tarnow, chef de l’ADGB (grand syndicat social-démocrate allemand), qui prôna en 1931 « “un mariage de raison” avec les patrons » : « ne devons-nous pas être le médecin au chevet du capitalisme ? » Le mariage déboucha sur la casse des organisations ouvrières dès 1933. Ce n’est pas, comme on nous l’a seriné depuis des décennies le KPD (parti communiste allemand) qui amena au pouvoir Hitler, le candidat de Krupp. C’est l’abdication des organisations de la classe ouvrière qui, après avoir facilité la guerre impérialiste, ne luttèrent pas contre le recours patronal au fascisme pour écraser les salaires. Comme les grands patrons d’, ceux des États-Unis adorèrent l’Allemagne des années 1930, où ils avaient investi tant de milliards de dollars, et sa journée de 16 h « librement » décidée par les « Führer » d’entreprise[6]. D’ailleurs, ils déléguèrent Tarnow à la réorganisation syndicale de la RFA[7]…

    Initiative Communiste : Que ce soit hypocritement, pour jouer les fédérateurs de la nation, ou que ce soit parce qu’il a en tête un terrible serrage de vis sociopolitique au sortir de la crise sanitaire, Macron a souligné maintes fois qu’après cette tragédie, nous ne pourrions plus jamais « fonctionner comme avant ». Comment voyez-vous la configuration des forces sociales et le devenir des luttes de classes au sortir de l’épidémie ?

    Annie Lacroix-Riz : Changer ? Comme quand Sarkozy avait promis en 2008 que le capitalisme se moraliserait et que la crise serait réglée par la transformation de la monstrueuse dette des banques privées en dette publique ? Cette mutation magique qui a liquidé nos services publics et notre système de santé ? Ils fonctionneront comme avant, parce que le système capitaliste ne peut fonctionner autrement.

    Jean-Pierre Page : Macron et ceux dont il est le mandataire ne vont pas renoncer à leur révolution conservatrice. Ils vont vouloir pressurer plus encore les travailleurs, fixer unilatéralement de nouvelles règles, déréglementer, développer la précarité, encourager la concurrence, imposer un chômage de masse et de nouvelles formes de travail à domicile, le « télé travail », la « gig économie », celle des salariés du « clic », des « micro-taches » et des nouveaux « tacherons » afin de passer à une société de pauvres avec emplois, disponibles et corvéables sans limites ni règles.

    Fadi Kassem : Hypocrite, Macron l’est dans la formulation toujours (faussement) vague et ambiguë de cette expression : dans son esprit, l’occasion est belle d’en finir avec le programme « Les Jours heureux » du Conseil national de la Résistance (CNR), que l’ancien numéro 2 du MEDEF Denis Kessler appelait, en 2007, à démanteler méthodiquement par le biais de « réformes » ; d’ailleurs, alors que la pandémie se répandait, le gouvernement avait pour priorité de faire adopter son projet de contre-réforme des retraites par le biais du 49-3 ! Une mise en bouche de ce qui attend le monde du travail, déjà contraint d’assister – sans pouvoir manifester pour le moment – à l’adoption d’ordonnances fixant la date limite pour les « mesures économiques exceptionnelles » au… 31 décembre 2020.

    Alessio Arena : Il est clair que Macron et les autres dirigeants au service du capital tenteront d’étouffer le conflit social au nom des priorités de la “reconstruction”. En , le président de la République Sergio Mattarella a déjà proposé un parallélisme entre cette “reconstruction” à venir et celle d’après la Seconde Guerre Mondiale.  Nous, communistes, nous souvenons bien que l’après-guerre a été un passage de répression violente des conflits sociaux, dans le cadre déterminé par la guerre froide.

    Jean-Pierre Page : Oui, sans perdre de temps, le gouvernement propose déjà une nouvelle « réforme » du code du travail et une application dans le temps sans date limite, avec entre autres, un droit du travail qui sera aménagé, la remise en cause des congés payés, des 35h, des droits des chômeurs et la restriction importante des libertés individuelles comme collectives. C’est ce qu’ont affirmé, le premier ministre et la Ministre du Travail avec leur projet de loi « Urgence Coronavirus », et cela dans le silence assourdissant des organisations syndicales. Il est là le programme du Capital ! Édouard Philippe l’a dit clairement : « ce sera de plus en plus un choc économique, un choc social, les Français doivent se préparer à un effort long ».

    Fadi Kassem : Il n’empêche : Macron et le gouvernement Philippe ont peur de la réaction de plus en plus furieuse de pans entiers de la population ; ce n’est pas un hasard si Macron adopte un ton martial, en réalité plus destiné aux travailleurs et forces progressistes en colère qu’au coronavirus. Car comme le souligne le politologue Jérôme Sainte-Marie, « un imaginaire de lutte des classes s’éveille à nouveau » : la soif de justice et la volonté de voir Macron et ses laquais rendre des comptes s’accroît considérablement – et d’ailleurs, Philippe et Buzyn sont déjà l’objet de plaintes de collectifs de soignants devant la Cour de Justice de la République !

    Jean-Pierre Page : Effectivement, cette situation à hauts risques pour le devenir de l’humanité tout entière n’est pas non plus sans opportunités. Elle permet des clarifications et devrait inciter le mouvement syndical, et en particulier les militants de lutte de classes dans la CGT, à tenir leur rôle d’éclaireur des consciences. Bien des gens font une expérience amère dans des conditions tragiques : ils ne manqueront pas d’en tirer les leçons.

    La preuve est faite de la nocivité de ce système inhumain qu’est le capitalisme, son incapacité à résoudre les grands problèmes et défis de l’humanité comme la santé, la justice sociale, l’éducation, la recherche, ou le réchauffement climatique, la paix et l’aspiration des travailleurs à décider eux-mêmes, à être souverains.

    Alessio Arena : Nous devons donc nous équiper pour la suite. De ce point de vue, plus nous aurons été aujourd’hui proactifs et capables de construire un profil indépendant des classes laborieuses sur un plan programmatique, plus nous serons équipés et « légitimés » pour nous proposer comme avant-garde des luttes de demain.

    Jean-Pierre Page : Ce qui est l’ordre du jour, c’est bien la mise en chantier d’un programme et d’une stratégie révolutionnaire pour en finir avec ce capitalisme criminel et prédateur. L’alternative, c’est une société qui réponde aux besoins des gens et des peuples à leurs aspirations à la justice sociale, à la coopération, à la paix. Cette société, c’est le socialisme.
    Nous sommes entrés dans une nouvelle époque où justice ou barbarie, guerre ou paix, seront les choix qui détermineront le futur de l’humanité : voilà pourquoi il s’agit de construire et de multiplier les réseaux, les contrepouvoirs face aux institutions supranationales, aux institutions économiques et financières, aux puissances hégémoniques pour imposer les rapports de force dont le mouvement populaire et les travailleurs ont besoin.
    Ne faut-il pas se donner les moyens d’un vaste débat tout autant sur la stratégie que sur les contours qui devraient être ceux d’une société capable de mettre l’ensemble des ressources productives du monde au service des besoins légitimes, des aspirations des travailleurs et donc des habitants de la planète en faveur de la paix, du progrès social, de la solidarité et de la coopération, par un internationalisme de notre temps. N’est-ce pas, au fond, ce qui est dès à présent à l’ordre du jour ?

    Annie Lacroix-Riz : Profitons du confinement pour lire et relire les marxistes, et notamment L’impérialisme, stade suprême du capitalisme de Lénine, limpide sur ceux qui, théoriquement au service des travailleurs, sont au service de « ceux d’en haut ». On ne supprimera les tares du capitalisme qu’en en finissant avec lui. Sa crise aiguë, au terme de plus de soixante-dix ans de crise systémique, mêle les caractères de la première grande crise (1873-1914) et de la deuxième (années 1930) : elle offre l’occasion objective de sortir de la trappe. Il faut reconstruire, comme après 1914, comme après les années 1930, il n’y a pas d’autre solution. Il faut renouer avec l’offensive de « ceux d’en bas », et bannir les illusions du « syndicalisme rassemblé » funeste aux intérêts de tous ses mandants…

    Alessio Arena : Le caractère inédit de cette situation rend difficile la prévision de ses débouchés, mais ce qu’il faut dire, c’est que sans l’indépendance de classe des travailleurs et leur capacité de se proposer comme dirigeants de l’ensemble de la société, il est impossible que ces débouchés soient favorables pour les couches populaires. D’où les tâches actuelles de ceux qui, comme nous, travaillent, étudient et se battent pour bâtir des organisations d’avant-garde.

    Fadi Kassem : Le risque est cette colère profite au prétendu « Rassemblement national » : de fait, la macronie déroule un véritable tapis brun pour Le Pen en 2022. Pour empêcher ce funeste scénario d’advenir, il est indispensable d’œuvrer, comme le fait inlassablement le PRCF, à la constitution d’un vaste Front antifasciste, patriotique, populaire et écologiste, un Fr.A.P.P.E. ayant pour centre de gravité une gauche patriotique et populaire désireuse d’en finir avec l’euro austéritaire, l’UE qui étrangle les souverainetés nationales et populaires (y compris la souveraineté sanitaire !), l’OTAN, bras armé du capitalisme euro-atlantique, et bien entendu le capitalisme exterministe qui détruit l’environnement, les droits sociaux, la santé… et tout simplement toute trace de vie sur terre. Ce rassemblement, à destination de tous les communistes, les forces progressistes, les syndicalistes, les gilets jaunes, les travailleurs, les patriotes sincèrement antifascistes, anti-européistes et anti-impérialistes, est nécessaire pour « virer la mondialisation virale » et proposer la seule orientation politique en mesure d’empêcher un mortifère duel Macron-Le Pen (que cette dernière pourrait de surcroît bien remporter !) en 2022.


    [1] Bernard Georges et Denise Tintant, Léon Jouhaux, cinquante ans de syndicalisme, Paris, PUF, t. 1; Jacques Pauwels, 1914-1918, La grande guerre des classes, Paris, Delga, rééd. 2016.

    [2] Le Choix de la défaite : les élites françaises dans les années 1930; De Munich à Vichy, l’assassinat de la 3e République, 1938-1940 ; Industriels et banquiers français sous l’Occupation, Paris, Armand Colin, 2010, 2008, 2013.

    [3] https://www.cfdt.fr/upload/docs/application/pdf/2020-03/declaration_commune_19_mars_cfdt_cgt_fo_cfe_cgc_cftc_medef_cpme_u2p.pdf

    [4] https://www.cgt.fr/actualites/france/interprofessionnel/droit/coronavirus-droit-de-retrait-et-action-syndicale-et-du

    [5] http://data.over-blog-kiwi.com/0/94/60/80/20200326/ob_cb49d4_cgt-ce.pdf

    [6] « Remarques contemporaines sur la face non idéologique du fascisme : crise de surproduction et guerre aux salaires », https://ujre.monsite-orange.fr/page4/index.html , n° 333 à 336, 2016

    [7] Scissions syndicales, réformisme et impérialismes dominants, 1939-1949, Montreuil, Le Temps des cerises, 2015, réédition Delga, 2020, p. 172, 207-209, 232.

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  • Le PRCF au coté 74 partis communistes et ouvriers du monde entier appelle dans une déclaration à des “mesures immédiates pour protéger la santé et les droits des peuples “. Une déclaration publiée par .

    Déclaration commune des partis communistes et ouvriers : mesures immédiates pour protéger la santé et les droits des peuples

    Les partis communistes et ouvriers se positionnent avec responsabilité devant nos peuples. Nous sommes ici! Nous sommes présents à l’avant-garde de la lutte pour prendre immédiatement toutes les mesures nécessaires pour protéger la santé et sauvegarder les droits de la classe ouvrière et des couches populaires partout! 

    Nous remercions du fond du cœur les médecins, les infirmières, le personnel hospitalier et sanitaire qui mènent cette bataille face à de grandes difficultés. 

    Nous exprimons notre solidarité avec les personnes touchées par la pandémie de  et leur souhaitons un prompt rétablissement de la maladie. 

    Nous saluons les pays qui développent des actions de solidarité avec les pays les plus touchés, comme l’envoi de matériel de protection et de professionnels de la santé de pays comme la Chine, Cuba et la Russie, actions qui contrastent fortement avec l’absence de l’Union européenne. 

    La pandémie de CoVID-19 prouve tragiquement les énormes pénuries de systèmes de santé dans tous les pays capitalistes qui étaient connues avant l’épidémie du . Ces pénuries ne se sont pas produites par accident, elles sont le résultat de la politique anti-populaire menée par les gouvernements au service des grandes capitales pour commercialiser et privatiser la santé, pour soutenir la rentabilité des groupes monopolistiques. Cette politique sape les grandes capacités scientifiques et technologiques disponibles aujourd’hui pour répondre à tous les besoins de prévention et de soins de santé de la population. 

    L’expérience d’aujourd’hui révèle la nature antisociale et parasitaire du capitalisme et met en évidence la supériorité et l’actualité du socialisme et la planification scientifique centrale basée sur les besoins populaires, qui peuvent garantir les soins de santé primaires et la prévention, les hôpitaux, le personnel médical et infirmier, la médecine, les laboratoires, les examens médicaux et tout le reste nécessaire pour répondre aux besoins de santé constants et urgents de la population. 

    Le ralentissement préexistant de l’économie mondiale est maintenant encore renforcé par la propagation du coronavirus et l’augmentation du risque d’une nouvelle crise dans la période à venir. Malgré la propagande sur “l’unité”, les gouvernements au service de la grande capitale concentrent leurs mesures financières sur le soutien des groupes monopolistiques et chercheront une fois de plus à porter le fardeau de la crise sur les travailleurs et les autres couches populaires. Les travailleurs et les peuples ne peuvent et ne doivent pas payer à nouveau! 

    La “responsabilité individuelle” ne peut pas être utilisée comme prétexte pour couvrir la responsabilité des États et des gouvernements. Aujourd’hui, prendre les mesures nécessaires passe également par la lutte des peuples contre la politique de soutien aux groupes monopolistiques, qui sacrifie la satisfaction des besoins et la santé des peuples au pied de la rentabilité capitaliste. 

    Les partis communistes et ouvriers demandent que toutes les mesures nécessaires soient prises immédiatement pour lutter contre l’épidémie, notamment:

    • Renforcement immédiat des systèmes de santé publique par le financement de l’État, recrutement de personnel médical et infirmier à plein temps bénéficiant de tous les droits du travail. Répondre à tous les besoins des unités de soins intensifs (USI) et à l’infrastructure nécessaire au fonctionnement complet des services publics de santé et de recherche.
    • Mise à disposition immédiate de tous les moyens de protection nécessaires (masques, gants, antiseptiques, etc.) par l’Etat au peuple et lutte contre le profit. Fourniture de toutes les mesures de protection à tout le personnel de santé donnant cette bataille aux hôpitaux avec des sacrifices et à leurs propres frais.
    • Protection des revenus et des droits des couches populaires ouvrières. Pour mettre un frein à l’impossibilité de rendre compte du capital qui, sous le couvert de l’épidémie de CoVID-19, entraîne des licenciements massifs et tente de fouler aux pieds les droits salariaux, le temps de travail, les congés et d’autres droits du travail. Action immédiate pour protéger les travailleurs sur le lieu de travail.
    • Non à toute restriction des droits démocratiques des peuples sous le prétexte du coronavirus.
    • Mettre fin à toutes les sanctions et mesures d’exclusion économique qui, dans cette situation, sont encore plus injustes et criminelles et rendent la vie des peuples des pays contre lesquels elles se retournent encore plus difficile. Prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger la santé et la vie des peuples.
    • Nous disons non aux interventions impérialistes et aux exercices militaires, comme ceux de l’OTAN, et demandons que les ressources publiques soient réorientées pour répondre aux besoins des peuples, comme le financement des systèmes de santé publique et de sécurité sociale.

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    47. Parti communiste paraguayen
    48. Parti communiste de Pologne
    49. Parti communiste portugais
    50. Parti communiste des Philippines [PKP 1930]
    51. Parti socialiste roumain
    52. Parti communiste de la Fédération de Russie
    53. Parti des travailleurs communistes russes
    54. Parti communiste de l’Union soviétique
    55. Nouveau Parti communiste de Yougoslavie
    56. Communistes de Serbie
    57. Parti communiste de Slovaquie
    58. Parti communiste sud-africain
    59. Parti communiste d’Espagne
    60. Parti communiste des travailleurs d’Espagne
    61. Communistes de Catalogne
    62. Parti communiste du Swaziland
    63. Parti communiste de Suède
    64. Parti communiste soudanais
    65. Parti communiste syrien
    66. Parti communiste syrien – Unifié
    67. Parti communiste de Turquie
    68. Parti communiste d’Ukraine
    69. Union des communistes d’Ukraine
    70. Parti communiste américain
    71. Parti communiste du Venezuela

    Autres partis

    1.  Union des communistes de Bulgarie
    2. Pôle de renaissance communiste en France
    3. Parti communiste de Porto Rico
    4. Parti communiste, Suisse

    sources: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Dans les circonstances tragiques de la pandémie de coronavirus covid-19 et de la nouvelle crise financière du , il est urgent de se poser les bonnes questions. C’est ce que fait  en identifiant les 10 leçons que nous enseigne le coronavirus.

    • 1 Non, les fonctionnaires et services publics ne sont pas des parasites 2:40
    • 2 Non, le travail ne disparaît pas, oui, c’est la classe ouvrière qui fait marcher le pays 3:49
    • 3 L’élite de la Nation ce ne sont pas les classes supérieurs faillies comme Macron, c’est la classe des travailleurs 5:28
    • 4 Les privatisations ça suffit ! Vite nationalisons ! 6:57
    • 5 L’avenir ce n’est pas l’UE, c’est l’État ! 8:34
    • 6 Le problème ce n’est pas l’État Jacobin, c’est l’euro décentralisation qui fracture la République 9:30
    • 7 L’Union Européenne et l’Euro ne protègent pas, ils détruisent ! Pour s’en sortir, sortons-en ! 10:54
    • 8 Non, il n’y a pas de mondialisation heureuse ! 12:48
    • 9 Non, les flux tendus et l’ultralibéralisme ne sont pas l’avenir, c’est la planification 15:05
    • 10 L’anticommunisme ça suffit ! Saluons les efforts de Cuba Socialiste, du Venezuela, de la Chine populaire contre la pandémie. 17:06
    • Conclusion 20:45

     

     

    LES DIX FORGERIES NÉOLIBÉRALES QUE DÉGONFLE LA CRISE DE LA MONDIALISATION VIRALE

    Par Georges Gastaud, philosophe* – 28 mars 2020

     

    1èr MENSONGE NÉOLIBÉRAL : « les fonctionnaires ruinent et parasitent le pays ».

    Pendant que l’odieux Franz-Olivier Giesbert et la rédaction néo-versaillaise du POINT pantouflent et télé-déblatèrent bien au chaud, les infirmières d’État sous-payées, les aides-soignantes méprisées, les institutrices volontaires pour garder les enfants des soignants, les conducteurs de trains et de métros, les agents d’EDF SONT SUR LE TERRAIN. Sans masque et en risquant leur santé, si ce n’est plus. Bref, les maudits agents publics ASSURENT LES FONCTIONS VITALES DE LA FRANCE plongée dans l’anxiété ; NE TOLÉRONS PLUS DÉSORMAIS SANS RÉAGIR LES DIFFAMATIONS VISANT LES AGENTS PUBLICS : ils sont la colonne vertébrale de la Nation : qui casse la fonction publique est l’ennemi de la République !

    2ème MENSONGE NÉOLIBÉRAL : « Le travail manuel disparaît, tout se règle sur l’internet et devient virtuel, la classe ouvrière disparaît ».

    Les intellos éthérés qui répandent cette idée destinée à dévaluer le monde ouvrier, à invalider le marxisme et à répandre l’idéologie néo-magique de l’ « extinction du travail », sont piteusement confrontés au fait patent suivant : par bonheur pour ces escamoteurs conceptuels, et par malheur pour les ouvriers de l’industrie, de l’énergie, des transports et de l’agroalimentaire, pour les paysans, pour les éleveurs, pour les marins-pêcheurs et bien entendu pour les soignants, le « télétravail » ne suffit pas ; il faut toujours des « bras », mus par des cerveaux, pour vider les poubelles, récolter les fruits mûrs, conditionner les conserves et les surgelés, alimenter les étals, porter les paniers à domicile, accoucher les parturientes et pour laver les personnes dépendantes. Rien n’est magique. Tout est produit, en dernière analyse, par la CLASSE OUVRIÈRE dans toute sa diversité, techniciens et ingénieurs de production compris, et par la PAYSANNERIE. Ces couches ordinairement invisibles s’arrêtent quelques dizaines de jours et le pays meurt de faim, de froid, de saleté…

    Il est donc temps qu’en France et ailleurs, les « payeurs », c’est-à-dire la classe ouvrière et le monde du travail dans son ensemble, deviennent les principaux « conseilleurs », c’est-à-dire que la grande bourgeoisie s’en aille et que les travailleurs dirigent la nation !

    3ème MENSONGE NÉOLIBÉRAL : « les CSP+ (= les Couches socioprofessionnelles supérieures) sont l’élite du pays ».

    On peut en douter quand on voit Macron, ce concentré de CSP++, se pavaner au théâtre le 6 mars dernier en recommandant à la France, en réalité, à ses électeurs bobos et friqués parisiens, de « vivre, d’aimer et de sortir comme avant ». On voit ensuite que les cœurs de métropole, ignorant les consignes sanitaires, s’allongent côte à côte sur les pelouses et que, dès le confinement annoncé, quittent en masse Paris pour aller infecter la province où se trouvent leurs résidences secondaires… Ne parlons pas de Mme Buzyn qui, tout à la fois, s’est dite consciente « depuis janvier » du « tsunami » viral annoncé, qui n’a pas démissionné pour si peu quand Macron a ignoré l’avertissement, mais… qui a déserté le ministère de la Santé en pleine tourmente sanitaire pour briguer la mairie de Paris à la demande du parti LAREM. Décidément, l’élite de la nation, ce ne sont pas les crocodiles de l’oligarchie, ni les ludions incapables d’abnégation qui « se font de la thune » dans toutes sortes de secteurs parasitaires liés à la « mondialisation heureuse », pub, com, finance, start-upers inventant une 77ème appli pour le portable, etc.

    En réalité, l’avant-garde du pays, que l’on nommait jadis les forces vives, ce sont ceux qui retroussent les manches et sortent de la tranchée pour construire le pays et pour le relever quand ça va mal : c’est, en un mot, la « la France des travailleurs », ouvriers, employés, techniciens, soignants, enseignants, ingénieurs et chercheurs, paysans et artisans, tous ceux que Jean Ferrat célèbre dans sa belle chanson intitulée « Ma France ».

    4ème MENSONGE NÉOLIBÉRAL : « les nationalisations ne marchent pas, le marché et les privatisations sont l’avenir ».

    Bizarre tout de même car lorsqu’arrive un gros coup dur, les Bourses dévissent et MM. les actionnaires vendent leurs actions à la criée, tels des rats prenant d’assaut les chaloupes du Titanic. Et pour sauver ce qui reste des industries françaises saccagées par 40 ans de politique maastrichtienne, qu’est donc contraint de faire le ministre néolibéral Bruno Le Maire ? Il propose de… « nationaliser provisoirement » certaines industries pour les mettre à l’abri… du Covid 19 ? Nullement, le but est de préserver les « bijoux de famille » du capital hexagonal des gentils capitalistes d’ailleurs toujours prêts à se jeter comme des chiens de courre sur la biche aux abois !

    Certes « nos » nationalisations, à nous communistes, n’auraient rien de commun avec celles de Le Maire : ce dernier ne veut nationaliser « temporairement » que pour socialiser les pertes prévisibles des actionnaires afin de les refiler au contribuable en attendant de pouvoir tout re-privatiser à bas coût une fois la crise passée. C’est ce que les marxistes appellent le capitalisme monopoliste d’Etat. À l’inverse, nous, communistes, nous nationaliserions, à la manière de Marcel Paul quand il créa EDF en 1946, pour mettre les grands moyens de production au service de la nation et pour les placer sous le vigilant contrôle démocratique des travailleurs. N’empêche, il est réjouissant de voir nos « libéraux », quand la panique les gagne, manger leur chapeau et avouer que le tout-puissant marché, par ses propres forces, ne mène qu’à la FAILLITE.

    5ème MENSONGE NÉOLIBÉRAL : « L’État-nation est dépassé, il faut passer à l’Europe fédérale et au gouvernement mondial ».

    Ah bon ? Alors que l’UE et la BCE n’ont rien fait d’autre durant la crise mortelle qui ravage l’Italie et la France que de sortir le carnet de chèques pour les banques privéesQUI donc a – sous la pression angoissée des peuples ! – pris les mesures de sauvegarde importantes, y compris, hélas, avec un retard criminel étant donné la nature de classe des gouvernants en place, les mesures justes, mais tardives et socialement ségrégatives, de confinement ? Qui donc a engagé l’armée de salut public des fonctionnaires nationaux et locaux ? Qui donc a dû sur le champ, et NATIONALEMENT, mobiliser les profs, les soignants, les policiers, les ingénieurs d’État, l’armée, les cheminots, pour PRÉSERVER LA NATION MENACÉE ? La réponse est nette : ces bons vieux ÉTATS-NATIONS que l’on disait dépassés et que les néolibéraux n’ont cessé de déglinguer et de diffamer depuis quatre décennies !

    Certes, ces États ont d’abord pataugé et « merdé », et pour cause ! Depuis 40 ans, les « élites » néolibérales ont dévasté les services publics et torpillé tout instrument institutionnel de planification, ministère de l’Équipement, aménagement du territoire, commissariat au Plan ! N’empêche, l’heure de vérité a sonné. À l’heure du danger, la mondialisation a apporté le virus et ce sont bien les États-Nations, si abîmés soient-ils par Maastricht, qui ont apporté des débuts de réponse. Ils eussent été cent fois plus efficaces s’ils avaient été dirigés par des représentants authentiques des travailleurs et s’ils avaient pu coopérer internationalement dans un cadre mondial multilatéral assurant leur souveraineté, leur égalité et leur solidarité technico-scientifique : ce cadre que N’EST PAS l’Union européenne. Mais pour parvenir à ce but salvateur, les États-nations ne se sont pas appuyés une seconde sur les traités néolibéraux et supranationaux ; au contraire, à l’heure du danger, ces traités ont dû être une nouvelle fois mis entre parenthèses et envoyés sur les roses, par ex. les indéfendables 3% de déficit maxi imposés par Berlin comme condition sine qua non de l’euro fort, cette projection continentale du Deutsche Mark (quel humain doté d’un cerveau et d’un peu de bonne foi peut encore nier que le prix à payer pour disposer de l’euro est, tout bonnement, la démolition des protections sociales, des souverainetés nationales et des services publics !)

    6ème MENSONGE NÉOLIBÉRAL : « L’État jacobin est périmé, il faut un nouveau « pacte girondin » permettant le « droit à la différenciation des territoires ».

    Ah bon ? MM. les séparatistes corses, MM. les autonomistes alsaciens d’Unser Land, dont les concitoyens souffrent horriblement en ce moment, n’êtes-vous pas bien aise que le « maudit État jacobin national » fasse le nécessaire pour envoyer le trop-plein de malades ajacciens ou mulhousiens vers les hôpitaux de Nantes, Toulouse ou Marseille ? Si insuffisante que soit la politique sanitaire aux mains des incapables que furent Mattéi, Bachelot, Bertrand, Touraine ou Buzyn, n’est-ce pas une bonne chose que la riposte sanitaire soit pensée et coordonnée nationalement ? Alors qu’en Allemagne fédérale, qu’en Italie fédérale, qu’aux États-Unis fédéraux, les politiques locales (par ex. de confinement ou de non-confinement) sont décidées cacophoniquement par les pouvoirs locaux et que l’incurie médicale des uns annule chaque jour le volontarisme sanitaire des États américains ou des Länder allemands enfin décidés à bouger ? Y compris pour terrasser les virus mondialisés, nous avons plus que jamais besoin d’une République française une et indivisible, de services publics d’État performants, d’un statut national unique des fonctionnaires, de concours nationaux garantissant le niveau des recrutement, donc l’égalité de traitement des citoyens en général et des malades en particulier. Encore une fois, nous avons grand besoin de fonctionnaires œuvrant pour l’intérêt général plutôt que d’officines privées remplissant leur tiroir-caisse ! Et prière de ne pas confondre l’État jacobin, démocratiquement organisé et laissant leur champ propre aux communes (tel était le projet réel de Robespierre), avec sa caricature, l’État néo-napoléonien militarisé, bureaucratique et dominé par des mandarins égotiques, dont le ministère de la Santé offre une triste caricature en ce moment…

    7ème MENSONGE NÉOLIBÉRAL « l’UE et l’euro nous protègent ».

    affiche du PRCF de 2005 pour le non à toute constitution européenne

    Ils nous protègent tellement qu’en Italie, le pays d’Europe qui fut longtemps le plus euro-béat, certaines villes affalent le drapeau de l’UE pour hisser le drapeau rouge de la Chine tant l’UE s’est montrée indifférente au sort des pays infectés, tant les « pays-modèles » de la sacro-sainte « Europe du Nord », Suède, Hollande, mais aussi Allemagne, ont cyniquement misé sur la barbare théorie pseudo-médicale de l’ « immunisation de groupe » (tant pis pour les centaines de milliers de vieux et de malades qui allaient y passer, l’essentiel est que la masse de la population s’immunise en attrapant le virus… et qu’elle continue à travailler pour le plus grand profit du patronat !). Quant à Ursula von der Leyen, l’actuelle présidente de la Commission européenne, son premier grand discours en français aura été, non pas pour annoncer le don solidaire de milliards en faveur de l’Italie, mais pour refuser la fermeture des frontières internes de l’UE et défendre le sacro-saint « marché unique européen »…

    N’oublions pas non plus que, depuis la mise en place du Traité de Maastricht,  c’est l’UE qui a planifié la casse des services publics et la baisse drastique des « dépenses de santé », pardon, « l’ajustement structurel de la dépense publique ». Derrière la morgue des Mattei, Bachelot, Bertrand, Touraine, Buzyn, derrière la calculette des directeurs d’hôpital ignorant du Serment d’Hippocrate, il faut remonter jusqu’à la belle UE austéritaire, jusqu’au merveilleux euro, ce cadeau empoisonné fait par Berlin, Bruxelles et par le CAC-40 à la France assoupie : ce sont eux qui, année après année, avec la complicité de nos gouvernements collabos successifs, a provoqué la fermeture en masse des lits d’hôpital au nom des critères de Maastricht indissociables de l’euro-austérité nécessaire au remboursement de la dette « due par la France» aux intouchables « marchés financiers »… L’usurier Shylock se payait en livres de chair prélevées sur ses débiteurs. Les financiers chers à l’UE se remboursent, plus proprement, en soustrayant des lits d’hôpitaux, des réserves de masques sanitaires et des salles de réa…

    Enfin, n’oublions pas que l’UE se définit comme une « économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée ». Faut-il s’étonner sur de telles bases STRUCTURELLEMENT DE-PROTECTRICES, QUE L’EUROPE SOIT DEVENUE ÉPICENTRE MONDIAL DE CETTE NOUVELLE PESTE ? Qui sème le vent récolte la tempête et qui détruit les digues de toutes natures prend les déferlantes en pleine figure !

    Alors, plus que jamais, amis lecteurs, rompez avec l’euro-politiquement correct ; écoutez le PRCF qui, depuis sa fondation, ne cesse de répéter parce que c’est VRAI, que « l’Union européenne, si on veut s’en sortir, il faut en sortir » ; ou encore que « l’UE, si nous n’en sortons pas (par la porte à gauche), nous « y resterons » ! ».

    8ème MENSONGE NÉOLIBÉRAL : « la mondialisation c’est la prospérité partagée et le rapprochement entre les peuples ».

    1997 Georges Gastaud dénonce la mondialisation capitaliste et formule un projet communiste pour le XXIe siècle

    Outre le fait connu et chiffré que la mondialisation CAPITALISTE (qui procède de la destruction contre-révolutionnaire du camp socialiste et de la restauration mondiale du capitalisme qui a suivi) a aggravé les inégalités entre les continents, à l’intérieur de chaque continent et à l’intérieur de chaque pays, la propagation planétaire à vitesse V du virus montre à l’évidence que la mondialisation néolibérale actuelle (portée par l’UE, l’OMC, le FMI, la BCE, etc., est avant tout une dé-segmentation brutale et sauvage du monde ; celle-ci favorise comme jamais la circulation prédatrice du capital spéculatif, elle fait faire trois fois le tour du monde à un produit avant qu’il n’atterrisse dans votre armoire, mais du même coup, elle « planétise » à la sauvage les catastrophes en rompant toutes les digues naturelles, toute la diversité culturelle et linguistique mondiale et toute les protections sociales mises en place par les humains. MM. les capitalistes peuvent alors se goberger comme jamais des délocalisations, des privatisations, du moins-disant social et environnemental qui exacerbe la concurrence et le moins-disant social entre tous les ouvriers, tous les chercheurs et tous les paysans du monde ; mais le prix à payer pour les êtres humains, outre la fin des protections sociales, environnementales et médicales (vive le bœuf aux hormones, le poisson au mercure et les OGM végétales pour tous !), outre l’emballement du transport aérien et maritime qui carbonisent l’atmosphère et les mers, c’est la fête mondiale aux moustiques, aux virus, voire aux sectes millénaristes qui les propagent irresponsablement ! « Ebola » il y a quelques années, le « SRAS » l’an dernier, le corona cette année, et par la suite quelle autre merveille circulant à la vitesse de l’avion?

    Ce n’est évidemment pas de CETTE mondialisation-là que peuvent rêver des humains sains d’esprit qui refusent de considérer la diversité géographique, biologique, historique (les nations constituées), linguistique (assez du tout-globish qui uniformise la communication et la recherche mondiales !), les protections sociales (statuts, code du travail, SMIC…), les services publics d’État pour autant de « freins à la croissance » alors qu’il s’agit de digues salutaires à la maximisation du profit capitaliste. Sans être le moins du monde marxistes, les plus anciennes civilisations, mésopotamienne, égyptienne, khmère, chinoise, les Hollandais avec leurs polders, ou nos plus grands ingénieurs, comme Pierre-Paul Riquet en France, ont CANALISÉ les fleuves, aménagé des écluses, dessiné des frontières perméables segmentant l’espace et scandant rationnellement le temps des voyages pour que les fleuves de la circulation humaine n’entrent pas dans des crues brutales, pour que les sécheresses soient maîtrisées (retenues d’eau), pour que les déserts soient irrigués et que drainées soient à l’inverse les zones inondées. Bref, ils n’ont pas sottement, suicidairement, nié (imaginairement !) les différences mais ils ont patiemment égalisé et étalé les flux commerciaux en tenant compte des dénivelés quantitatifs et qualitatifs réellement existants.

    En réalité, nous communistes, nous qui sommes à la fois patriotes (il n’y a rien de « nationaliste » à aimer son peuple !) et internationalistes (nous aimons le peuple italien martyrisé comme nous avons souffert des tortures infligées aux Grecs par Merkel), ne voulons ni de la dé-segmentation sauvage de Maastricht et du « travail détaché », ni de la stagnation autarcique de pays croupissant dans l’eau stagnante d’un protectionnisme agressif et purulent, tel que celui que mit en place Hitler. Nous ne voulons ni de la violence des crues (crises économiques, migrations de masses placées sous la menace de mort des guerres impérialistes, délocalisation brutale des productions, assassinat des langues et des cultures nationales au profit du globish et de l’American Way of Life), ni l’eau sale et non moins vérolée des marigots nationalistes : l’Humanité a au contraire besoin dialectiquement à la fois une dé-segmentation forte (par ex. il faudrait que la France commerçât librement avec la Russie, avec la Chine, avec l’ALBA, sans souci des veto de l’Oncle Sam), et d’une re-segmentation ciblée et planifiée. Cela permettrait à chacun de sortir de la guerre de tous contre tous (dont la « concurrence libre et non faussée » est l’euphémisation) pour échanger à égalité et d’ÉTAT à ÉTAT, les faibles ayant le droit de se protéger provisoirement des forts et les forts ayant le devoir d’aider les faibles à se mettre à niveau. En agissant de la sorte, qui ne voit que les nations se rapprocheraient mille fois plus vite et plus profitablement qu’aujourd’hui (la dé-segmentation sauvage les rend ennemies !), que la diversité ne serait plus refoulée, mais dite et partagée, que viendrait plus tôt ce moment, chanté par Eugène Pottier, où enfin, « L’Internationale sera le genre humain » ?

    Ce qui supposerait de briser tous les traités supranationaux et néolibéraux, type Maastricht, ALENA, Mercosur, OMC, et de mettre en place la coopération multilatérale planifiée d’États souverains, égaux et solidaires respectant consciemment les données géographiques incontournables, les contraintes climatiques, relocalisant un maximum les productions, privilégiant la souveraineté alimentaire et médicale, partageant le savoir scientifique disponible et bannissant le marché des « brevets », c’est-à-dire le droit des riches à accaparer la science financée par tous. Ce que par ailleurs nous avons appelé les « lumières communes », cet autre nom du communisme de nouvelle génération dont le monde est gros à son insu.

    Bref à la mondialisation sauvage qui conduit paradoxalement à son contraire, la quarantaine sans fin, le confinement pour chacun et les frontières sectionnant à nouveau l’échange mondial comme des herses médiévales, bref, à une dé-segmentation sauvage qui dissémine à son insu la segmentation à l’échelle de chaque foyer, nous opposons un projet d’humanité communiste où les nations seront respectées, où elles échangeront entre elles en contournant les transnationales, où le but de tous les peuples et de tous les individus sera de partager les diversités en réduisant les inégalités ; bref, un projet, non pas « libéral-mondialiste » dominé par le capital, mais un projet populaire-INTERNATIONALISTE qui rendrait vie au mot de Jaurès : « si un peu d’internationalisme éloigne du patriotisme, beaucoup d’internationalisme y ramène » (et la réciproque vaut !).

    Alors, balayons le mot d’ordre corrupteur enseigné dans les écoles, ou plutôt de management : « il ne faut pas s’attacher aux pays, aux produits et aux hommes » (sic). Au contraire, une planification nationale et internationale intelligente part du fait que « l’homme est le capital le plus précieux », que les écosystèmes ne sont pas téléportables, qu’il faut un juste équilibre entre nomadisme et sédentarité des personnes (le droit pour chacun de « voir du pays » est régulé par le devoir de chaque État de permettre à sa jeunesse de « vivre, d’étudier, de se loger et de travailler au pays »).

    Mais cette société dans laquelle l’homme cesse d’être un loup pour l’homme, où au contraire les peuples d’une part, les individus d’autre part, deviennent frères, c’est le monde des « producteurs associés » dont parlait Marx, c’est la « société des coopérateurs civilisés » dont parlait Lénine, et qui n’est pas sans faire écho à la Fédération mondiale des États travaillant à la « paix perpétuelle » chère à Kant, et dont le principe inaliénable est le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes sans ingérence des empires. Cette juste mondialisation-là, la classe capitaliste est hors d’état de l’enfanter et c’est pourquoi le capitalisme moderne est exterministe en ce sens que son maintien devient de plus en plus incompatible avec la survie de l’humanité : plus que jamais, comme l’avait signalé Marx, « le capitalisme ne crée la richesse qu’en épuisant ses deux sources, la Terre et le travailleur ». Cette révolution, politique mais aussi, anthropologique, ne peut s’effectuer que sous l’égide des travailleurs nouant une coopération raisonnée dans chaque pays et entre tous les pays, non pas en rabotant les différences mais en les mettant en synergie pour que le « développement de chacun (peuple ou individu) devienne la clé du développement de tous ». Alors il fera bon vivre pour l’être humain et le temps se gâtera pour les virus… et pour les parasites qui vivent en exploitant autrui !

    9ème MENSONGE NÉOLIBÉRAL : « l’économie moderne, c’est le flux tendu, le « just in time », le principe « stock zéro ».

    Pendant des décennies les écoles de management ont enseigné qu’il fallait bannir les stocks, le différé, etc. Foin de la planification, nécessairement « bureaucratique » et vive la « souplesse » et l’ « adaptabilité » de la « fluide » circulation capitaliste. Notons que cet éloge de la fluidité universelle cache mal l’accumulation parallèle d’un énorme stock invisible: la montée d’une énorme « armée industrielle de réserve » formée de centaine de millions de chômeurs, de précaires et d’« inemployables » rejetés comme noyaux de cerise du banquet des privatisations, des dé-protections, des délocalisations et des migrations sous contrainte. Il suffit pour renverser ce château de cartes idéologique d’évoquer le scandale des masques de protection français stockés à raison d’un milliard et demi d’exemplaires jusqu’en 2012, et que M. Xavier Bertrand aurait fait détruire SANS LES REMPLACER ; car voyez-vous, stocker, ça coûte cher et ce n’est pas productif à court terme. Eh bien oui, MM. les capitalistes, depuis que l’humanité a émergé de l’animalité, depuis qu’elle dispose de l’outil, du langage et de la conscience, elle PRÉVOIT ; comme dit Marx, « elle construit la maison dans sa tête avant de la construire dans les faits ». Bref, elle anticipe, par ex., elle donne le lundi plus d’avoine au mulet qui devra travailler dur le mardi, elle engrange, elle imagine, elle se souvient, elle planifie, elle élève, elle cultive. Cela s’appelle tout bonnement LA RAISON qui met en pratique la remarque dialectique de Francis Bacon : « on ne commande à la nature qu’en lui obéissant, et ce qui est cause dans la science devient moyen dans la pratique ». Alors, assez de votre nouveau monde pseudo-« ludique » et de fait, totalement « déglingo » : nous voulons une véritable société des nations libres, égales et fraternelles visant un même but : le bonheur commun des hommes et le développement maximal de chacun(e). Et pour cela, il faut prévoir, planifier, stocker, répartir comme l’éclusier contrôlant le canal répartit et régule les flux et la circulation des péniches pour qu’à tout moment, au risque de ralentissements apparents mais indispensables (statuts, code du travail, protections douanières provisoires, etc. sont de tels « ralentisseurs »/relanceurs sociaux !), le trafic soit le plus continu et régulier possible. Et comment planifier et coordonner sérieusement ces flux si les grands moyens de production, usines, infrastructures de transport, réseaux satellitaires, circuits de distribution, etc. restent l’apanage d’actionnaires privés visant le profit à court terme, obsédés par la réduction des coûts salariaux et environnementaux, et en concurrence sauvage permanente les uns contre les autres ? Il faut donc, plus que jamais, socialiser les grands moyens d’échange et de production et qui d’autre peut le faire que le monde du travail qui deviendrait alors, non sans retour inévitable d’épisodes révolutionnaires, le cœur de chaque nation et le vrai sujet collectif de l’histoire universelle ?

    Une autre question, que nous ne traiterons pas ici, serait de savoir comment planifier le plus démocratiquement, le plus scientifiquement et le plus écologiquement possible, de manière à ne plus gaspiller des masses de travail humain et de ressources naturelles comme le fait le fort peu économe mode de production capitaliste…

    10ème MENSONGE NÉOLIBÉRAL : « l’économie de marché ouverte sur le monde, c’est l’humanisme réalisé ».

    Car chez nous, voyez-vous, on n’emploierait sûrement pas des drones pour engueuler dans la rue des gens sortant sans masque protecteur : ça, c’est bon pour la « Chine totalitaire ». Sauf que l’on procède désormais ainsi en Espagne pour surveiller le confinement et que les médias occidentaux qui, hier, condamnaient la Chine pour ce « dévoiement de la technologie », voient dans ce procédé espagnol un magnifique exemple de « modernité »… Mais laissons ce détail et regardons plutôt les faits massifs. Quel pays – socialiste ou issu d’une trajectoire socialiste – je laisse ici ce débat de côté, a d’emblée décidé du confinement massif de la population, du portage à domicile de la nourriture, du testage de chaque Chinois potentiellement contaminé, de la mobilisation de toutes les ressources industrielles pour produire l’appareillage médical, médicamenteux et paramédical nécessaire ? Quel pays a immédiatement stoppé – tant pis pour les profits ! – l’ensemble des productions non directement indispensables à la survie du pays dans une province de 57 millions d’habitants ? Quel pays, inlassablement traité en ennemi par la presse occidentale, a immédiatement et sans contrepartie politique envoyé ses meilleurs médecins à l’Italie suffocante et un million de masques à la France frappée de carence absolue en la matière ?

    La réponse est claire : c’est la Chine populaire, dans laquelle les militants communistes encadrés médicalement et dotés des protections adéquates ont formé des commandos pacifiques pour secourir et nourrir les personnes confinées de Wuhan. À noter que Cuba socialiste et le Venezuela bolivarien, bien que frappés par le blocus et par les sanctions atlantiques, ont réagi avec le même désintéressement internationaliste en envoyant des médecins en Italie alors même que la sombre brute qui dirige les USA renforçait les sanctions contre Cuba et le Venezuela, y compris dans le domaine médical…

    Et quels pays au contraire, USA et Grande-Bretagne néolibérale en tête, ont minimisé durant des mois la pandémie ou ont, à l’égal de la Suède tant vantée, longtemps refusé le confinement, le testage et le traitement massif de leur population au nom de la théorie médicale – non attestée concernant ce virus – de l’ « immunité de groupe » ? Une théorie qui signifie à demi-mots : « laissez-faire, laissez-crever ! », que meurent des centaines de milliers de vieux, de malades, et dans le tas, quelques milliers de jeunes et d’enfants, le temps que les défenses immunitaires collectives se fortifient et que la fameuse « immunité de groupe » se mette en place ? Théorie qu’il serait insultant pour le grand Darwin de qualifier de « darwinienne », et qui fait furieusement penser aux concepts fascistes de l’entre-deux-guerres ou aux pires élucubrations antihumanistes d’un Nietzsche. Théorie qui dément totalement, en pratique, le baratin humaniste des « démocraties occidentales » qui ont passé leur temps à diminuer les dépenses sociales, à dé-rembourser les médicaments, à fermer les hôpitaux, les maternités et les lits d’hôpital, à réduire le nombre de médecins de ville (le numerus clausus conçu pour limiter les dépenses de santé en abaissant l’offre de soins…) ? La réponse est univoque : ces grands humanistes de la calculette et de la cotation boursière, ce sont les grands pays de l’Occident euro-atlantique avec en tête les irresponsables Trump et Johnson, avec en seconde ligne, la « vertueuse » Europe protestante du nord (ah! la Suède, ah! la Hollande…) qui, à l’heure où j’écris ceci n’ont toujours pas confiné sérieusement leur population ; et, vibrionnant sur toutes les ligne, le chevau-léger Macron toujours en retard d’une guerre sanitaire et toujours en avance d’une contre-réforme sociale. « TOUCHE PAS AU GRISBI ! », la voilà la vraie morale des « tontons-flingueurs » de la société néolibérale décomplexée. Et si petit à petit, tous ces pays en viennent eux aussi à confiner leur population, c’est pour trois raisons faciles à deviner :

    • L’exterminisme capitaliste s’imagine toujours que les dominants seront épargnés par leurs politiques mortifères. Eh bien non, et nous le regrettons pour eux car nous sommes de vrais humanistes, nous, le virus frappe AUSSI Albert de Monaco et le clown politique Johnson qui se vantait de serrer toutes les mains dans les hôpitaux, est lui-même fiévreux et toussant. Ça pourrait donner à réfléchir même à une sotte de pointe comme Mme Carla Bruni-Sarkozy qui, il y a peu, tournait l’épidémie en dérision et poussait des quintes de toux factices devant les caméras…
    • Les dirigeants capitalistes commencent à comprendre l’énorme colère des peuples qui, à l’occasion de cette épidémie et de ce confinement de masse, constatent l’incurie, la bêtise, l’indifférence de leurs chefs en costard-cravate. Et qui voient à l’inverse que la Chine « communiste » s’est sortie seule du pétrin alors que la riche Italie et que le « nouveau monde » macronien – c’en est à pleurer car des concitoyens suffoquent à cette heure blême sans pouvoir être intubés, faute d’appareillage – s’enfoncent dans les sables mouvants de la pandémie non prévue, non combattue.
    • Une fois de plus, on voit l’énorme apport qu’est, pour l’humanité, l’existence, fût-elle totalement dominée sur le plan géopolitique, de pays socialistes, comme Cuba, ou de pays insérés dans la mondialisation mais héritiers d’outils et de fortes traditions socialistes : de même que la RDA socialiste soumettait la RFA capitaliste à une forte pression sur le terrain des acquis sociaux (a contrario, quand la RDA eut été phagocytée par son puissant voisin, la social-démocratie allemande elle-même s’est empressée de liquider les lois sociales qui protégeaient les salariés de l’Ouest : ce furent les lois Hartz liquidant les indemnités chômage), de même il est capital pour le monde que subsiste, fût-ce pour le moment à titre de bouée-vigie, un pays comme Cuba socialiste, ou même que d’autres pays qui tanguent très fort entre leur héritage socialiste et leur insertion dans la mondialisation, apportent leur contre-note rouge forçant les Shylocks capitalistes de l’Ouest à freiner provisoirement, le temps que passe le pic pandémique, leur avidité d’usuriers (ensuite, n’en doutez pas, ils mettront les bouchées doubles en matière de compression des revenus salariaux).

    Conclusion :

    La colère et l’angoisse des peuples sont telles que, provisoirement, les maîtres capitalistes du monde font profil bas et modèrent provisoirement leur tapage ordinaire en faveur du néolibéralisme euro-mondialisé : on voit même Macron faire l’éloge de la Sécu, promettre de relocaliser des productions, voire envisager des nationalisations provisoires ! Sarkozy nous avait déjà fait le coup en 2008 où il avait sur-joué son rôle de Coq socialiste gaulois défiant l’Aigle étasunien: deux ans plus tard, cet histrion travesti en homme d’État reculait de deux ans l’âge du départ en retraite pour les salariés français… Il n’empêche : quand ces gens-là reculent, même provisoirement, même hypocritement, nous devons occuper le terrain de la bataille d’idées. Et ainsi préparer la contre-attaque qui devra suivre la crise actuelle, non seulement pour reconquérir nos acquis sociaux et notre souveraineté, non seulement pour réclamer des comptes aux criminels qui ont mis en péril la santé des Français, mais pour porter fièrement le projet communiste d’un monde de nations libres, égales, solidaires, remplaçant la « concurrence libre et non faussée » de Maëstricht par une vraie coopération rationnelle, co-planifiée, en un mot, internationaliste.


    *derniers ouvrages parus : LE NOUVEAU DÉFI LÉNINISTE, Delga, 2017 ; LUMIÈRES COMMUNES, traité de philosophie générale en cinq tomes, à la lumière du matérialisme dialectique, Delga, 2020 (nouvelle édition)

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  • Déclaration du Secrétariat National du PRCF

    (mercredi 25 mars 2020)

    Macron appelle à la guerre et à l’union de la Nation… et livre la France et ses travailleurs à l’euro-destruction (PRCF 25/03/20)

     

    « Je vois dans notre pays les facteurs de division, les doutes, toutes celles et ceux qui voudraient fracturer le pays » : ainsi s’est exprimé Emmanuel Macron ce mercredi 25 mars 2020, pour appeler à se battre contre le coronavirus, qui ne doit être que la « seule obsession ». D’un ton (faussement) martial, le Tartuffe de la République s’est vanté de son « organisation » mise en place pour lutter contre l’effroyable coronavirus qui a déjà causé la mort d’au moins 1330 morts, sans compter le nombre de victimes inconnu dans les EHPAD et les habitations des personnes isolées.

    Dans la continuité de son attitude depuis son arrivée au pouvoir en mai 2017, Macron continue sa mise en scène théâtrale, ne pouvant sans cesse s’empêcher de provoquer et en même temps jouant (sans talent) sur la fibre émotionnelle pour essayer d’attirer à lui les citoyen(ne)s. Mais il ne peut s’opposer à la montée (légitime et méritée) d’une colère assourdissante contre celui qui, avec le gouvernement Philippe, les députés-godillots LREM, le MEDEF qui appelle à « travailler coûte que coûte » et la prétendue « Union européenne » appliquant de manière dogmatique ses « recommandations » et directives euro-austéritaires imbéciles et assassines, détruit l’ensemble des conquêtes sociales et démocratiques et démantèle tous les services publics, fruit de l’application du programme « Les Jours heureux » adopté par le Conseil national de la Résistance (CNR) le 15 mars 1944.

    Totalement dépassé par les évènements, Macron, qui voulait que « la vie continue » le 6 mars 2020, avant de s’exclamer fier-à-bras le 11 mars qu’il faut « renoncer à rien, surtout pas à rire, à chanter, à penser, à aimer, surtout pas aux terrasses, aux salles de concert, aux fêtes de soir d’été, surtout pas à la liberté » et d’exhorter les citoyens à se rendre aux urnes le 15 mars 2020 au nom du « devoir civique », annonce de belles promesses… non chiffrées. Après la massive manifestation des personnels hospitaliers le 14 novembre 2019, le gouvernement Philippe avait proposé un « plan massif d’investissement », pour le résultat que l’on connaît… 
     
     En réalité, les responsables de la fracturation du pays, ceux qui ne cessent de diviser en stigmatisant en permanence les fonctionnaires, les enseignants qui ne travaillent pas (à l’image de Sibeth Ndiaye, qui assumait fièrement mentir pour protéger Macron), les cheminots, les syndicalistes de combat, les « extrêmes » (surtout de gauche), les « cyniques », les « gens qui ne sont rien », les travailleurs qui ne comprennent pas qu’il suffit de « traverser la rue pour trouver un emploi », les gilets jaunes, ce sont Macron, le gouvernement Philippe et leurs godillots de députés. Fanatiques zélés de l’eurocapitalisme néolibéral, ceux-ci détruisent le code du travail, le statut de la fonction publique, l’Education nationale, les structures hospitalières, la SNCF, les retraites par répartition, les Aéroports de Paris… et tout simplement la République une et indivisible, fracturée par le « droit à la différenciation » adopté par les godillots députés de LREM le 12 juillet 2018.

    Les responsables des fractures, de la fascisation croissante déroulant un véritable tapis brun au prétendu « Rassemblement national », ce sont les macronistes, incapables d’avoir une once d’humanité en faveur des parents endeuillés par la mort d’un enfant – avant de rétropédaler pitoyablement. C’est cette macronie qui, en pleine crise du coronavirus, offre les pleins pouvoirs au patronat désormais libre de rogner sur le repos hebdomadaire, le repos dominical, les congés payés, et de faire « travailler » (comprenez : exploiter) jusqu’à 60 heures par semaine : extraordinaire retour au XIXe siècle !

    Les responsables, ce sont aussi le MEDEF, exclusivement guidé par le sauvetage de ses profits mirobolants et pouvant compter sur l’appui des criminels Bruno Lemaire et Muriel Pénicaut appelant à braver le confinement pour… « travailler coûte que coûte », et l’UE, dont l’impuissance et l’inanité face à cette crise démontrent une fois de plus son caractère hautement néfaste pour la santé et la vie des citoyens français, espagnols, italiens, etc.
     
    Oui, le PRCF et son mouvement de jeunesse les JRCF appellent à mener la guerre et à l’ contre le coronavirus, mais sans Macron/Philippe et LREM, le MEDEF, l’UE, le jaune Berger et son « syndicalisme d’accompagnement », les bruns du prétendu « Rassemblement national » ainsi que leurs affidés et tous les euro-gouvernements successifs, responsables des fractures croissantes dans le pays. Le PRCF renouvelle donc son appel à appliquer scrupuleusement et strictement les gestes barrière, faire preuve d’une discipline collective rigoureuse pour soulager tous les personnels hospitaliers saturés, contaminés et endeuillés, mais aussi témoigner de la solidarité envers toutes les personnes exposées (caissiers, pompiers, ambulanciers, policiers, etc.).

    Oui, le PRCF appelle à une solidarité internationale, à la fois avec les pays frappés et en remerciant les pays qui contribuent à lutter contre le coronavirus en France, la Chine populaire, Cuba socialiste et le Venezuela bolivarien, moqués, insultés et caricaturés en affreux « régimes totalitaires » qui, contrairement aux merveilleuses « démocraties libérales », montrent leur efficacité dans la lutte pour éradiquer la pandémie.

    Et oui, le PRCF appelle à la LUTTE CONTRE MACRON/PHILIPPE, LE MEDEF ET L’UE, tous ces facteurs de division passant leur temps à démanteler les services publics, détruire les conquêtes sociales et démocratiques, araser les libertés publiques, criminaliser le communisme considéré comme équivalent au nazisme, favoriser la fascisation du continent et satisfaire les seuls profits des forces capitalistes. Ces chantres de la « mondialisation heureuse » portent sur leur dos les morts victimes de l’insuffisance de matériel médical, de lits d’hôpitaux, de gel hydroalcoolique et de masques, de personnels hospitaliers.

    Plus que jamais, pour s’en sortir, il est VITAL de sortir de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme exterministe, qui détruit l’environnement, les conquêtes sociales et démocratiques, la santé, et tout simplement la vie sur terre. Quant aux responsables de ce désastre sanitaire, qu’ils sachent quequand la Reconstruction viendra, l’heure des comptes sonnera.

     

    Le Secrétariat National du PRCF, le 25/03/20

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Le PRCF salue la mémoire du grand Lucien Sève -par Georges GastaudLundi 23 mars 2020, , grand philosophe français est mort emporté par le Coronavirus. Il avait 93 ans. , philosophe, lui rend hommage

    Au nom du PRCF, de sa commission philosophie et en mon nom personnel, c’est avec beaucoup d’émotion que j’apprends la mort de Lucien Sève, éminent philosophe marxiste, communiste sincère, homme spirituel et attachant frappé, semble-t-il, à 93 ans par la terrible pandémie du coronavirus. Que sera, décidément, un monde sans Sève ?

    Malgré de fortes divergences politiques avec Lucien, j’avais gardé des contacts amicaux avec lui ; j’étais totalement sincère quand je lui disais, à l’occasion du stage MAFPEN que j’avais organisé à Lille pour la formation des profs de philo autour de son intervention, de celle de Jacques Milhau et de celle de Solange Mercier-Josa, que je lui devais beaucoup, « y compris nos divergences » – lesquelles ne nous ont jamais empêché de dialoguer fraternellement. Alors qu’il était déjà très âgé, cet homme, l’un des plus intelligents qu’il m’eût été donné d’approcher, avait illuminé quelques années plus tard le stage philo du SNES organisé sur ma proposition et sur celle de notre ami commun Jean-François Dejours autour notamment de l’héritage de ce penseur puissant et totalement méconnu par l’Etablissement philosophique français.

    Lucien Sève philosophe marxiste

    Sur le plan des positions philosophiques et théoriques, Sève fut un grand penseur de la personnalité, de la subjectivité et de l’éducation. Héritier de la psychologie matérialiste des Leontiev, Vygotski, Politzer, Wallon et autres penseurs marxistes, Sève a forgé des concepts majeurs pour une psychologie pleinement scientifique ( et théorie de la personnalité, 1968) tout en renvoyant dos à dos les conceptions spiritualistes et le biologisme plat (on se souvient de l’article choc paru dans L’école et la nation, revue du , sous le titre provoquant et bien venu Les dons n’existent pas). Pour autant, le matérialisme de Sève n’avait rien de réductionniste et faisait pleinement droit à l’espace propre de la subjectivité et du projet en intégrant, avec l’aide d’Yves Clot, l’apport freudien, voire – toujours sur des bases matérialistes – celui d’une forme d’existentialisme (voir le livre Je, trajectoires marxistes sur l’individualité). Ainsi émergeait fortement une approche marxiste objective de la subjectivité.

    A l’occasion de ce travail philosophique de portée directement scientifique (je pense au travail de Sève sur la dimension psychologiquement structurante de l’ « emploi du temps » et de son ancrage sociétal), Sève a puissamment développé la réflexion générale sur l’apport catégoriel, logique si l’on préfère, de  et de Lénine, spécialement sur la  des contradictions antagoniques et non antagoniques. Il a ainsi subtilement éclairé le rapport véritable de la dialectique matérialiste avec la logique hégélienne, et a montré, à la fois contre Garaudy et contre Althusser, un temps ses camarades de parti, qu’il est possible de penser l’aliénation humaine (donc aussi la désaliénation et le communisme) d’une manière scientifique ; alors que l’ « antihumanisme théorique » d’Althusser rejetait sommairement cette notion d’aliénation, et celle non moins capitale de négation de la négation, et qu’à l’inverse Garaudy croyait pouvoir reconstruire tout le marxisme sur la base d’une conception idéaliste et fidéo-compatible de l’aliénation. L’enjeu de cette discussion est la fondation d’un humanisme scientifiquement fondé qui forme le fil rouge de l’œuvre de Sève.

    Plus fondamentalement encore, Sève a montré sur la base d’une lecture fine de Marx, notamment du Capital et des textes de méthodologie économique, que la dialectique de l’universel et du particulier prend chez Marx une subtilité telle qu’elle permet de concevoir la germination empirique, dans des conditions historiquement données, de l’universel, ce qui permet au passage de résoudre la vieille aporie sceptique qui interdit au concept universel de refléter adéquatement le mouvement du réel empirique et de débouter sans retour l’ontologie et la gnoséologie plate du néopositivisme. J’aurai néanmoins à ce sujet une controverse, reproduite dans la Pensée, à propos de la portée ontologique de la philosophie marxiste, Sève tendant à confiner la philosophie de Marx dans une fonction gnoséologique, relative à la connaissance, donc à relativiser la pensée philosophique au reflet par l’esprit des données matérielles : mais ce reflet mental n’est-il pas lui-même une fonction de la matière en mouvement, le rapport entre esprit et matière étant nécessairement inscrit dans la matière alors que la matière n’est nullement circonscrite dans le rapport mental, cognitif qu’elle entretient avec l’esprit (puisque la matière peut exister sans être portée par un reflet mental, alors que la proposition symétrique est nécessairement négative). C’est parce que le reflet est un moment de la matière en devenir, parce que le rapport entre matière et esprit est proprement matériel, qu’à l’inverse, le reflet peut s’accorder – serait-de de façon tendancielle – aux données objectives dont il est le reflet, c’est-à-dire en devenir le reflet scientifique. Bref, l’ontologie matérialiste et la dialectique de la nature sont les bases d’une approche critique de la théorie de la connaissance, procéder à l’inverse c’est dériver vers une forme marxisante d’idéalisme kantien.

    Lucien Sève et le tournant eurocommuniste et de la mutation

    Cependant les divergences les plus importantes entre Sève et le marxisme-léninisme surgiront surtout sur le terrain proprement politique. Durant les années 1960/1970, Sève avait vaillamment combattu les déviations droitières successives qui avaient dérouté les philosophes organiques du PCF, lesquels sortaient presque tous par la droite de la période stalinienne : il avait ainsi combattu les dérives d’Henri Lefèbvre, puis de Roger Garaudy et enfin de son vieux compagnon d’ENS, Louis Althusser. Bien que son argumentation contre les trois personnes citées fussent de très haute tenue, cette défense philosophique du matérialisme dialectique et du marxisme-léninisme a alors valu à Sève – jugé trop proche du PCF et de l’Union soviétique – le mépris de fer de l’Université : il y était brocardé dans les années 1970, alors qu’Althusser surfait sur la vague structuraliste et que, tout en restant au PCF, il bénéficiait de son demi-flirt très « tendance » avec les étudiants maoïstes.  

    Hélas de notre point de vue, Sève a mal pris le tournant eurocommuniste et « rénovateur » du PCF à l’époque où ce parti, débordé sur sa droite par le PS mitterrandiste aidé par l’aile droite du PCF (les Fizsbin, Elleinstein, Juquin, Fiterman, Martelli…), croyait habile de larger sa référence au marxisme-léninisme, sa solidarité historique avec le PCUS et sa référence à la dictature du prolétariat. C’est en effet la direction du PCF qui, pressé sur sa droite par un PS en pleine progression, ne cessait de présenter ses abandons théoriques comme autant d’« innovations » : il s’agissait en réalité de faire sauter les digues idéologiques séparant le parti communiste du parti socialiste : car les bases révisionnistes de la « mutation » huiste ont été jetées hélas bien longtemps avant l’avènement du veule Robert Hue, et le délestage « mutant » des concepts marxistes a finalement, comme l’auteur de ces lignes l’avait dit et redit, largement bénéficié à Mitterrand en vertu du fait que les gens préfèrent toujours l’original (un parti social-démocrate classique) à la copie (un PC décommunisé)…

    Comme il arrive souvent aux philosophes, qui sont professionnellement rompus à systématiser les positions, Sève s’est alors, pour la première fois de sa vie, tourné contre la direction du PCF en radicalisant la vision de plus en plus anti-léniniste et antisoviétique qui était celle des « refondateurs », emmené par Roger Martelli. Quand on tire sur le fil des pseudo-novations théoriques, et qu’on se veut logique et conséquent, on va très vite aux conséquences : Marchais croyait abandonner « seulement » la dictature du prolétariat, et c’est seulement au congrès suivant qu’il abandonnait le marxisme-léninisme, puis le centralisme démocratique et pour finir, 15 ans après le 22ème congrès, la référence capitale au socialisme. Ayant initialement fait le choix malheureux de défendre, contre Althusser, l’abandon de la dictature du prolétariat décidé par la direction Marchais, Sève ne tarda pas à déborder le PCF sur sa droite : il théorisa très vite, avec l’esprit de conséquence qui caractérise les philosophes et autres logiciens, le nécessaire abandon de la « forme-parti » du communisme. En pratique, cela revenait à prôner pour un mouvement des mouvements la liquidation du Parti que la mutation en cours allait totalement affadir et priver de tout tranchant révolutionnaire.

    Mettre au centre de la réflexion le communisme

    Toutefois, ce révisionniste intelligent qu’était devenu Sève sur le terrain politique n’a jamais suscité une forme de révisionnisme plat : Sève eut le mérite de remettre au centre de la réflexion le communisme, que le PCF de Marchais ne mentionnait presque plus alors que pour Lénine – et l’expérience historique a montré a contrario la justesse de cette perspective – le socialisme doit nécessairement se dépasser à tout moment en visant la perspective dés-aliénante d’une société communiste sans classes et sans Etat politique. L’erreur antidialectique de Sève était alors de notre point de vue, sous l’offre alléchante et apparemment gauchisante de la « visée communiste » ici et maintenant, de dénier la nécessité, – justement pour engager la construction du communisme et le dépérissement de l’Etat de classe – de la révolution socialiste en tant que conquête du pouvoir par la classe ouvrière, de socialisation des moyens de production, de dictature du prolétariat et de planification de la production sociale en fonction des besoins sociaux. Bref, ce communisme ici et maintenant et son florilège d’ « autogestion » creuse car sans révolution prolétarienne, venait à point nommé, bien malgré Sève (qui n’aura jamais rompu avec l’idéal communiste de sa jeunesse), pour donner une apparence conceptuelle au plat réformisme du PCF se vantant de pratiquer on ne sait quelle « avancée vers le socialisme » lors de sa participation au gouvernement pré-maastrichtien de Mitterrand, puis à celui du social-privatiseur en chef Lionel Jospin. On se souvient alors de la polémique proprement logico-dialectique de Sève contre l’idée d’un saut qualitatif révolutionnaire séparant nécessairement les phases qualitatives successives des processus naturels et historiques. C’est pourquoi nous militants franchement marxistes, coupons court à cette opposition métaphysique entre socialisme et communisme en parlant de socialisme-communisme et en articulant, à la manière de Marx et de Lénine, révolution socialiste, dictature du prolétariat et dépérissement communiste de l’Etat, y compris de l’Etat socialiste.

    L’œuvre de Sève : un point d’appui majeur pour une approche matérialiste du communisme

    Cette dérive philosophique et surtout politique n’a pas pour autant conduit l’œuvre géante de Sève à perdre tout intérêt pour la pensée marxiste de l’avenir : peu ancré dans les luttes du présent et désormais détaché du PCF et de toute reconstruction du parti, ce grand penseur passionné de bioéthique et informé de toutes les sciences reste l’un des plus grands penseurs de ce que Jacquard appelait l’ « humanitude » ; tant il est vrai que l’on ne peut plus guère penser dynamiquement la construction de l’humanité de l’homme sans la rapporter à un projet communiste où « le développement de chacun devient la clé du développement de tous ».

    Si bien que, non pour encenser les déviations politiques du dernier Sève, ni pour durcir les quelques aspects faibles et anti-ontologiques de son approche générale de la dialectique et de la théorie de la connaissance, l’œuvre de Sève reste un point d’appui majeur pour la relance à notre époque d’une approche matérialiste du communisme.

    S’il est exact que Sève, certes très âgé, a été emporté par la première pandémie mondiale liée à la mortifère mondialisation capitaliste, cette circonstance tragique n’en montre que mieux combien notre époque est tenue de prendre parti pour le communisme, en théorie et en pratique, ou bien de s’abandonner à un capitalisme dont Sève m’accordait volontiers, dans nos discussions à bâtons rompus, le caractère foncièrement exterministe.

    Je termine en signalant que pour moi, Sève est aussi un écrivain, voire un styliste de la langue philosophique. Je fus très honoré lorsque, exaspéré comme moi par le lâche abandon de la France d’en haut au tout-anglais, Sève a fait l’honneur à l’association Courriel que je préside de condamner avec nous le linguicide en cours de notre langue, et à travers elle, l’éradication programmée de tout l’héritage théorique francophone.

    J’encourage en tout cas vivement les jeunes intellectuels franchement communistes et léninistes du PRCF à lire avec esprit critique, mais aussi avec respect et grande attention, l’une des plus grandes œuvres marxistes de notre temps et à saluer la mémoire attachante d’un homme accessible et amical.

    Georges Gastaud 23 mars 2020

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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