• Pour rallumer l’espérance révolutionnaire, nous assumons toute notre histoire (Réponse à O. Dartigolles, porte-parole du )

    Ensemble pour continuer le vrai en France !

     « Il y a eu et il y aura un Parti communiste en France, avec vous, sans vous ou contre vous ».André Tollet, dirigeant de l’insurrection parisienne de 44, à l’adresse des dirigeants « » du PCF

     « Il existe en France un noyau révolutionnaire indestructible ». Marcel Paul, déporté-   résistant, ministre communiste en 1945, artisan central des nationalisations

    Devant la fascisation galopante de notre pays à laquelle, de son propre aveu, le PCF n’arrive pas à faire face alors qu’il y va de sa responsabilité historique, l’heure est au bilan. Qui présentera un jour à la direction du PCF la lourde addition que comporte, pour notre peuple, l’abandon des principes léninistes et des positions de classe qu’ont signifié la « » réformiste du parti et sa « métamorphose » en membre « euro-constructif » du Parti de la gauche européenne ?

    L’aveu d’Olivier Dartigolles

    MANIFESTE DES CONTINUATEURS COMMUNISTES : Ensemble pour continuer le vrai Parti communiste en France !Confrontée à un échec généralisé (pas seulement sur les plans électoral et organisationnel mais aussi sur le plan de l’effondrement du rapport des forces entre le Capital et le Travail), cette direction ne peut que reconnaître le désaveu populaire à répétition qu’elle subit – comme l’a récemment fait le porte-parole du PCF dans Le Figaro du 14 janvier 2016…. – mais jamais pour l’attribuer à la qu’elle mène délibérément et que caractérisent le suivisme à l’égard de la social-démocratie, la ligne euro-béate de « réorientation progressiste de l’euro », la liquidation de l’outil de masse et de classe qu’était encore le PCF, malgré les premiers glissements idéologiques survenus alors, jusqu’au refus du traité de Maastricht inclus (septembre 1992).

    Au contraire, ce serait toujours de la faute au PCF en soi, de l’histoire qu’il porte en lui malgré sa direction actuelle, de ce qu’il véhiculerait de négatif au regard d’une prétendue « crise de confiance qui touche les partis ». Singulier raisonnement qui conduit à mettre en accusation le PCF ouvrier, patriote… et marxiste-léniniste des années 1930 / 1970 (à l’époque où ce parti était à la fois le premier parti dans la classe ouvrière et dans la nation, ce qui dura jusqu’à la période du programme commun) et qui dédouane les directions mutantes actuelles ; car en fait d’ « élargissement » et de « rénovation », ces directions ont conduit à la baisse dramatique des effectifs organisés, à l’écroulement électoral et au recul généralisé dans la bataille d’idées contre le Capital.

    MANIFESTE DES CONTINUATEURS COMMUNISTES : Ensemble pour continuer le vrai Parti communiste en France !La direction liquidatrice prétend que, pour s’adresser au peuple, il faudrait au fond moins de Parti, alors qu’il en faut évidemment plus et mieux. C’est largement parce que nous n’avons plus de PCF digne de ce nom que les forces de la réaction s’avancent. C’est aussi parce que le PCF n’a cessé, sous couvert de « rénovation », de se social-démocratiser, que le PS a eu les mains libres – il  ne demandait d’ailleurs que ça ! – pour se rapprocher ostensiblement de la droite et du patronat, et que la droite elle même, de plus en plus délestée de tout contrepoids politique progressiste, a pu se lancer dans ses fascisantes surenchères avec le FN.

    « Il faudra tout explorer, sans tabou », nous dit alors Olivier Dartigolles, toute honte bue, alors que par avance, depuis plus de vingt ans, est éludé le bilan désastreux de la mutation-dénaturation et du ralliement destructeur du PCF au principe de la « construction » européenne. Et Dartigolles d’évoquer la possibilité d’un changement de nom du parti : « reste un joli mot. On y trouve le terme commun. Réfléchir autour de cette notion pourrait être l’un de nos grands défis, pour s’opposer aux divisions, aux inégalités. »

    Nous y voilà ! Ils garderont peut-être le mot « communisme », puisqu’il faut bien gérer la « marque » et tenter d’empêcher que les vrais , actuellement membres ou non membres du PCF, ne reprennent à leur compte l’héritage communiste français ; ou bien la direction du PCF conservera en guise d’alibi le mot « commun »… ou bien pourquoi pas, elle gardera seulement l’expression « com », ce fétiche de tous les « porte-parole », de tous les démagogues, de tous les partis bourgeois qui remplacent le contenu de classe, les analyses marxistes, l’organisation en classe ouvrière, par les « relations publiques »…

    Encore et toujours : « rénover » pour mieux liquider !

    MANIFESTE DES CONTINUATEURS COMMUNISTES : Ensemble pour continuer le vrai Parti communiste en France !Mais surtout, on peut gager que ces messieurs remettront en question les mots « Parti » et le mot « français » du sigle PCF.

    Le Parti ? C’est « ringard » pour les petits bourgeois que les dirigeants du PCF à la dérive souhaitent flatter, toujours dans le sens du poil, à chaque nouvelle vague de cet anticommunisme qui tourne aujourd’hui à la répression maccarthyste dans un nombre croissant de pays d’Europe. Tellement « ringard » en effet que, pendant que les travailleurs de France n’auraient plus de parti à eux – avec tout ce que cela implique d’implantation dans les entreprises, de liens vivants avec le syndicalisme de classe et de masse, d’organisation à la fois démocratique et centralisée pour faire face au Capital de référence assumée à l’histoire du Mouvement ouvrier et communiste international et français (Commune de Paris, Révolution d’Octobre, Congrès de Tours, Front populaire, Résistance patriotique armée, combats héroïques de l’Armée rouge, œuvre des ministres franchement communistes de 1945/47, luttes de l’après-guerre pour la paix, la démocratie, l’indépendance nationale, le progrès social, contre le colonialisme et les croisades antisoviétiques…), les forces réactionnaires, elles, se doteraient sans états d’âme de puissants partis réactionnaires et fascisants pour écraser le mouvement populaire, liquider l’indépendance et l’existence même des nations, pour menacer la paix du monde et pour reprendre jusqu’au dernier tous les acquis sociaux, démocratiques, laïques, etc. qu’a arrachés au prix du sang le mouvement ouvrier et démocratique français.

    La France ? Cela fait des années que la fausse gauche et ceux qui la suivent laissent les fascistes souiller la Nation sans la défendre en répudiant l’idée de souveraineté nationale et en soutenant les illusions paralysantes du Parti de la Gauche Européenne sur l’impossible « réorientation progressiste de l’UE ». C’est au contraire quand le PCF des Cachin, Thorez, Duclos, Frachon, Croizat, Sémard, Danielle Casanova, etc. puis, de manière moins conséquente, celui de Georges Marchais, mettaient la classe ouvrière au cœur de la nation en unissant dans les luttes le drapeau rouge au drapeau tricolore, que le PCF était devenu, pour le bien du peuple français, le premier parti de France avec une solide influence dans les milieux intellectuels (Politzer, Aragon et Elsa, Eluard, Langevin, Wallon, Picasso, Léger, Lurçat, Jean Vilar, etc.). Comment s’étonner au contraire, alors que la référence à la classe ouvrière a depuis longtemps été rayée des statuts du PCF (ainsi que celles au centralisme démocratique, à l’internationalisme prolétarien, au marxisme-…) et que le PCF a de fait substitué à la bataille pour le produire en France les fumées de l’ « Europe sociale » (introuvable !) et du « service public européen », si le dangereux FN s’implante dangereusement dans nombre de localités communistes ou ex-communistes, Nord-Pas-de-Calais, Région parisienne, etc. ?

    En revanche on peut parier que les dirigeants de l’actuel PCF-PGE ne toucheront jamais au « tabou » majeur : l’affiliation de leur nouveau mouvement « pour le communisme » (cette notion qu’ils veulent vider de tout contenu de classe précis) au Parti de la Gauche Européenne, que préside M. Pierre Laurent, ainsi que l’adhésion de ce mouvement aux mythes réformistes paralysants de la « réorientation sociale, démocratique et pacifique » de l’UE, cette prison des peuples dont la capitulation finale d’Alexis Tsipras, soutenue par Pierre Laurent, a prouvé qu’elle est totalement antinomique de progrès social, de solidarité internationale et d’indépendance nationale.

    Communistes, on ne lâche rien !

    Eh bien non ! Nous refusons cette ultime liquidation qui, si les continuateurs du parti communiste ne s’unissent pas pour lui faire face, aggravera la paralysie du mouvement populaire pilonné par la réaction, par la justice de classe et par le patronat. Du véritable P.C.F., nous, militants franchement communistes, nous entendons tout garder, fût-ce en ravivant ce grand héritage historique au feu de l’affrontement de classes actuel qui se fait de plus en plus brutal sur fond de fascisation de la société, de guerres impérialistes sans fin et de durcissement sur tous les plans (politique, répressif, économique, militaire, culturel, linguistique…) de la dictature euro-atlantique..

    C’est pourquoi, en lien avec les luttes des travailleurs, il nous faut retrouver et reconstruire ensemble le parti dans sa forme léniniste, le plus bel outil organisationnel jamais forgé par le mouvement ouvrier.

    La France, non seulement nous n’entendons pas l’abandonner aux fascistes, mais nous leur dénions le droit d’en usurper le nom afin de diviser la nation entre « bons » et « mauvais » Français dans l’unique but d’aggraver la dictature de l’oligarchie capitaliste sur la société. Comme Jean Ferrat chantant Ma France, celle des révolutions, des Lumières communes et des artistes, nous combattons à la fois l’UMPS maastrichtien qui dissout notre pays dans l’Empire euro-atlantique, et l’ultra-droite sarko-lepéniste, qui souille et dévoie le grand héritage républicain, laïque et humaniste du peuple français. Et cela ne nous empêche nullement, bien au contraire, de combattre à boulets rouges le lepénisme, la Françafrique néocoloniale et les ingérences incessantes de l’impérialisme « français » en Ukraine et au Proche-Orient.

    Si la prétendue stratégie anti-FN des dirigeants actuels du PCF a échoué, de même d’ailleurs qu’un certain antifascisme incantatoire et purement moralisateur (comme le reconnaît à demi-mots M. Dartigolles), le et tous les militants franchement communistes qui, soit militent encore au sein du PCF, soit se sont organisés à l’extérieur pour continuer le combat révolutionnaire, portent depuis longtemps une solution dont le principe a été validé par l’histoire : sous l’impulsion de la classe ouvrière et du monde du travail, associer la défense de la Nation, l’anti-impérialisme et l’antifascisme systématiques pour isoler le grand capital et rouvrir, non dans les mots mais dans les actes, le chemin de la révolution socialiste à notre pays. C’est dans cet esprit que nous portons une stratégie innovante, bien qu’elle plonge ses racines dans les orientations fondamentales du Front populaire et de l’Internationale communiste : sans jamais nous soumettre au parti « socialiste », nous appelons à l’unité d’action des communistes en rejetant toute tutelle de dirigeants en route vers la liquidation finale du PCF, à l’union des syndicalistes de lutte pour le tous ensemble et en même temps du monde du travail, à un large Front Antifasciste, Patriotique et Populaire pour sortir notre pays de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme. Et face à tous ceux qui « inventent » des utopies fumeuses pour mieux éluder la confrontation de classe avec Hollande, nous réaffirmons que la vraie solution pour remettre  notre peuple sur la voie du progrès social, de la paix et de la démocratie véritable, reste le socialisme dans la visée du communisme ; ce qui implique toujours la conquête du pouvoir politique par la classe travailleuse (laquelle inclut l’immense majorité des chômeurs, des pensionnés et des jeunes en formation) et la socialisation des grands moyens de production et d’échange.

    Faisons renaître le vrai PCF !

    En bref, nous défendons la nation contre ceux qui la divisent et la déshonorent : les fascistes et tous ceux qui pactisent avec eux, mais aussi contre ceux qui dissolvent la France dans le bain d’acide de l’UE supranationale et du « Pacte Transatlantique », qu’il s’agisse des pseudo-« Républicains » de Juppé et de Sarkozy ou des pseudo-« socialistes » qui suivent Hollande, Valls, Macron et Cie. Et oui, nous assumons fièrement, contre les sociaux-démocrates de plus en plus décomplexés qui dirigent l’actuel PCF en sursis, la fermeté léniniste contre la liquidation et le laisser-faire mencheviks, contre les ego tout-puissants et la présomption anarchisante, contre le refus désarmant de la « forme-parti » cher aux idéologues pseudo-modernes qui prônent ainsi le désarmement unilatéral du camp des travailleurs.

    Plus que jamais, les militants du Pôle de en France, et avec lui tous les militants franchement communistes qui veulent continuer le combat communiste, assument leurs responsabilités en tendant la main à toutes celles et à tous ceux qui ont compris ceci : le besoin de continuer et de faire renaître le vrai parti communiste en France est vital pour notre peuple et pour sa classe ouvrière agressée comme jamais, mais disposée à affronter l’adversaire de classe si on l’aide à reconstruire ses outils militants (cf. les luttes dures à Goodyear, Air France, à la SNCM, à l’EDF, etc.).

    Nous appelons donc les communistes, membres ou pas du PCF, à se saisir du présent Manifeste des continuateurs communistes pour qu’approche à grand pas la reconstruction du vrai Parti communiste en France. Pour continuer le vrai PCF dont la direction voudrait officialiser la liquidation en catimini, nous tendons la main aux communistes de France : préparons-nous ensemble, camarades, dans l’unité d’action franchement communiste et les initiatives communes, à répondre présents au rendez-vous de l’histoire.

    Sous la bannière rouge frappée de la faucille et du marteau victorieuse de Stalingrad à Berlin, dans la continuité d’Octobre 1917, du Congrès de Tours, du Front populaire, de la Résistance antifasciste et des grandes luttes du véritable PCF, sans jamais fléchir devant la réaction et la trahison, en avant tous ensemble, camarades !

     


    Les trente premiers signataires – Léon Landini, anc. officier FTP-MOI, Médaille de la Résistance, président du Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF), Pierre Pranchère, ancien maquisard FTP, anc. député de Corrèze, vice-président du PRCF, Georges Gastaud, philosophe, secrétaire national du PRCF, Antoine Manessis, responsable international du PRCF (38), Annie Lacroix-Riz, professeur émérite d’histoire contemporaine (78), Aymeric Monville, militant communiste, éditeur (Paris), Jean-Pierre Hemmen, directeur de la revue Etincelles (80), Vincent Flament, rédacteur en chef d’Initiative communiste (59), Jany Sanfelieu, secrétaire du PRCF (89), Annette Mateu-Casado, trésorière nationale du PRCF (66), Benoît Foucambert, syndicaliste enseignant (81), Jo Hernandez, secrétaire de la commission Luttes du PRCF, Bernard Parquet, anc. directeur de l’Ecole centrale du PCF (94), Gilliatt De Staërck, militant des Jeunes pour la Renaissance Communiste en France (22), Sophie Peuch, responsable du CL’IC rouge (19), Madeleine Dupont, militante de la solidarité de classe internationale (62), Fadi Kassem, responsable PRCF francilien, Gwenaël Bidault, syndicaliste protection sociale (22), Nicole Lochouarn, syndicaliste territoriale (92), Bernard Colovray, ouvrier du Livre retraité (69), Bernard Guillaumin, PRCF (78), Jean-Michel Padot, conseiller municipal franchement communiste de Bully-les-Mines (62), Anna Persichini, militante syndicale métallurgie (06), Nathalie Meyer, militante mutualiste (84) ; Jacky Omer, PRCF, militant syndical de classe (SNCF), Alain Combe, militant communiste, présentement privé d’emploi (87), Luc Wajs, militant syndical (13), Jean-Claude Houseaux, médecin, mil. Communiste (84), Claude-Emile Tourné, médecin, militant communiste (fils d’André Tourné, Brigadiste international d’Espagne, ancien député, 66) ;  Jean-Michel Pascal, syndicaliste fonction publique (75) ; Boris Differ, étudiant, militant JRCF (31) ; Antoine Dos Santos Mateus, étudiant  (77)

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  • Europe Lettre ouverte le PRCF s’adresse à des personnalités : tous ensemble, passons à l’action !C’est avec un esprit de responsabilité et le souci de faire avancer dans le respect de la diversité des points de vue la défense de la , de la paix, de la solidarité et du progrès social dans un contexte plus que jamais menaçant, afin de faire bouger les lignes et d’ouvrir la porte à l’action unitaire, tous ensemble, permetant d’ouvrir une vraie perspective à l’ensemble des travailleurs de notre pays que les militants du PRCF se sont adressés en ce début d’année 2016 à diverses personnalité par la suivante.

    Dans une France sous état d’urgence où la fascisation avance à grand pas, alors que la Commission Européenne est en train de finaliser le Grand Marché Transatlantique, oui il est possible, oui il est souhaitable d’œuvrer pour le tous ensemble et de prendre ses responsabilités, pour agir et ouvrir enfin une réelle et solide alternative antifasciste, populaire, patriotique.

     

    LETTRE OUVERTE DU PRCF

    Cher(e) concitoyen(ne),
    Cher(e) camarade,


    L’angoissant résultat des Régionales le prouve à nouveau, les forces progressistes, antifascistes et patriotiques (au vrai sens de ce mot) manqueraient gravement à l’espritde responsabilité si elles ne tentaient pas au plus tôt de présenter ensemble à tous nos concitoyens les bases d’une alternative politique également tournée contre les forces ultra-réactionnaires (qui ne se limitent pas au « rassemblement bleu marine ») et contre ce Parti Maastrichtien Unique formé du PS et des LR, qui tue notre pays à petit feu au nom de la « construction » européenne et de l’ « Union transatlantique » chères au MEDEF. C’est d’autant plus vrai que dans la dernière période, les prétendus « partis républicains de gouvernement » (ainsi se nomment-ils eux-mêmes) multiplient les actes liberticides et que, de son côté, la présidente du FN a fait plus clairement que jamais allégeance à l’UE. Il n’est que temps de dénoncer, puis de briser, la tenaille politique formée par l’UM’ Pen fascisante et par le « PMU » euro-libéral et liberticide qui désespère notre peuple et qui paralyse le mouvement populaire ; et cela d’autant plus que les principaux états-majors de la « gauche radicale », du « Parti de la Gauche Européenne » et des confédérations affiliées à la CES, continuent de ressasser le mensonge, ridiculisé par l’écrasement euro-austéritaire de la Grèce par la capitulation de Tsipras, de la « réorientation progressiste de l’euro et de l’UE ».
    C’est pourquoi le PRCF, tout en assumant sa responsabilité propre dans l’action unitaire pour que renaisse une force franchement communiste alliant le drapeau rouge au drapeau tricolore, propose de faire émerger un Front de Résistance Antifasciste, Patriotique, Populaire et Écologique (F.R.A.P.P.E. !) ; que, pour faire image, notre organisation appelle aussi, contre l’étendard bleu-marial des Maastrichiens et à la flamme bleue-marine du FN à faire vivre une « Alliance Rouge Marianne ».
    C’est dans cet esprit également que le PRCF, avec d’autres personnalités progressistes, a lancé l’appel-pétition joint qui, essentiellement au porte-à-porte, à l’entrée des entreprises, sur les marchés populaires du Nord, de PACA, de l’Isère, de la RP, etc., a reçu un accueil très encourageant (1300 signatures à ce jour). Il s’agit de poser l’exigence d’un REFERENDUM PERMETTANT au peuple français de REFUSER son maintien dans l’euro et l’UE , pour le retour de la souveraineté populaire, la démocratie, la paix, la solidarité entre les peuples. C’est dans cet esprit qu’a été rédigé l’appel-pétition joint dont nous vous prions de prendre connaissance avec attention.
    C’est pourquoi nous avons l’honneur de vous adresser les propositions suivantes qui sont indépendantes les unes des autres :
    1.Signer l’appel-pétition et faire partie du comité de parrainage national. Merci dans ce cas de diffuser largement l’appel autour de vous. Notre diversité n’est pas un handicap mais un atout politique et il est bien évident que signer un appel-pétition ne signifie pas adhérer à une organisation. Nous serions donc très heureux de vous permettre de vous exprimer sur notre site électronique www.initiative-communiste.fr , dont l’audience ne cesse de progresser, ou dans notre mensuel papier Initiative communiste, au sujet de cet appel, ou à travers une interview.
    2. nous vous proposons d’organiser ensemble au premier trimestre 2016 une TABLE RONDE sur le thème suivant (dont naturellement la formulation peut être affinée) : La France doit sortir de l’UE du capital financier pour briser l’étau politique formé par les forces ultra–réactionnaires et par les autres forces maastrichtiennes, relancer les services publics, la protection sociale et le « produire en France », pour défendre l’environnement contre le tout-profit, préserver les chances d’une culture francophone vivante face au tout-anglais « transatlantique » envahissant, (re-)constituer une REPUBLIQUE SOCIALE, SOUVERAINE, LAÏQUE, INDIVISIBLE, DÉMOCRATIQUE et POPULAIRE, FRATERNELLE et PACIFIQUE.
    3. Au-delà de cette table ronde, qu’il conviendrait de médiatiser au maximum, les organisations et personnalités qui s’y seraient exprimées pourraient envisager de lancer dans le pays une Campagne progressiste (ou tout autre adjectif marquant notre commune hostilité au FN pseudo-« souverainiste » : aucune « main tendue » compromettante dans cette direction n’est admissible à nos yeux) pour la rupture de la France avec l’UE, avec pourquoi pas un débat décentralisé sur la mise en place d’un programme républicain d’alternative populaire tourné à la fois vers l’indépendance nationale, le progrès social, la coopération internationale, la nationalisation démocratique des secteurs économiques stratégiques, l’élargissement de la démocratie (qui passe à nos yeux par une nouvelle Constitution démocratique). Il va de soi, étant donné la symbiose qui caractérise l’UE et l’OTAN, que la campagne pour sortir de l’UE ne ferait qu’un avec la campagne pour extraire notre pays de ce bloc agressif qu’est l’Alliance atlantique.
    Bien entendu, nous sommes disponibles dans cet esprit à toute rencontre ou à tout contact bilatéral.
    Est-il nécessaire d’indiquer que la présente proposition ne consiste en rien à demander à qui que ce soit de rallier le PRCF ou toute autre organisation politique. Sans confondre en rien les périodes historiques, nous pourrions essayer de nous inspirer au présent de l’esprit, à la fois pluraliste et fédérateur, qui présida à la création du Conseil National de la Résistance et de son programme « Les Jours heureux ».
     

    Salut et fraternité !
     

    ●Léon Landini, président du PRCF, ancien officier Franc-Tireur et Partisan de la Main-d’œuvre Immigrée, Grand Mutilé de Guerre, officier de la Légion d’honneur, Médaille de la Résistance,
    ●Georges Gastaud, secrétaire national du PRCF,
    ●Antoine Manessis, responsable national du PRCF à l’action unitaire. 

    source: initiative-communiste.fr

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  • Billet Rouge-21 JANVIER 1924 21 JANVIER 2016 : LÉNINE IMMORTEL. – l’apport du léninisme.Par cette froide journée du 21 janvier 1924, les yeux de se fermaient pour toujours. L’homme qui avait dirigé la Révolution d’Octobre, qui marqua une ère nouvelle dans l’histoire de l’humanité, s’éteignait.

    Toute l’humanité progressiste saluait aussitôt ce géant de la pensée et de l’action.
    Aujourd’hui encore, malgré les tentatives permanentes de criminalisation du et des dirigeants des Soviets, le nom de Lénine reste pour les travailleurs conscients du monde entier synonyme d’émancipation, de fermeté révolutionnaire et de dignité prolétarienne. Pour la première fois dans l’histoire les ouvriers et les paysans dirigeaient un immense pays en prouvant qu’on pouvait, et avec avantage, se passer des capitalistes, des propriétaires fonciers et des financiers.

    Marxiste créateur parce que marxiste authentique, il poursuit et actualise la théorie révolutionnaire de Marx et d’Engels. Il crée ce qui deviendra le léninisme. Il fut à l’origine de l’Internationale communiste, et par elle, du PCF dont le Congrès de Tours Billet Rouge-21 JANVIER 1924 21 JANVIER 2016 : LÉNINE IMMORTEL. – l’apport du léninisme.rallia la Troisième Internationale pour rompre avec la social-démocratie qui venait d’envoyer à la boucherie impérialiste les ouvriers d’Europe. Avec ses camarades bolcheviks, Lénine jeta les bases de l’Union des République Socialistes Soviétiques dont l’effondrement contre-révolutionnaire, en 1991, n’a apporté que malheur au camp du travail, du progrès et de la libération nationale.

    A l’heure où les communistes authentiques subissent des attaques de toutes sortes, y compris de la part de ceux qui rejettent « la matrice léniniste » et qui raillent le « centralisme démocratique » et la discipline communiste, ceux qui, de gauche ou de droite, désertent et renient le léninisme, ses principes, son action, les militants du PRCF proclament leur fidélité sans faille au léninisme, c’est-à-dire à la pensée marxiste créatrice, à l’effort pour défendre ou reconstruire de vrais partis communistes de classe, au primat du combat de classe dans les questions politiques. 

    Billet Rouge-21 JANVIER 1924 21 JANVIER 2016 : LÉNINE IMMORTEL. – l’apport du léninisme.Jamais autant qu’aujourd’hui l’œuvre de Lénine ne nous a aidés à nous orienter politiquement. Il nous permet encore de comprendre le monde et d’agir pour le changer.

    Jamais le , c’est-à-dire le parti d’avant-garde des travailleurs procédant à l’analyse matérialiste et dialectique de la société, ne fut davantage une nécessité pour résister et contre-attaquer face aux agressions de plus en plus graves du capital (Goodyear, Air France, SNCM, EDF, etc.).

    Jamais, ceux qui veulent extirper le léninisme et détruire la « forme-parti » de l’engagement communiste n’ont tant aidé les capitalistes à désarmer unilatéralement le camp du travail. Et jamais l’impérialisme, stade suprême du capitalisme, qui prend aujourd’hui un visage de plus en plus barbare et fascisant, n’a autant démontré sa malfaisance.
     

    Lénine nous a dit Que faire. Et nous le faisons, non pas en répétant stérilement des formules, mais en proposant une stratégie de Front antifasciste, patriotique et populaire entièrement fondée sur l’analyse du « moment actuel ».
     

    Lénine est mort le 21 janvier 1924, mais le léninisme est immortel ; car le clivage ressurgit sans cesse entre le menchevisme qui, sous des formes toujours nouvelles, soumet la classe laborieuse aux idées dominantes, et la voie bolchevique du combat de classe organisé et discipliné pour que les travailleurs dirigent la société.

    Initiative Communiste -le 21/01/2016

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  • Répression antisyndicale contre les Goodyear, Etat d’Urgence, menace sur les libertés,accélération de la fascisation, construction d’une alternative progressiste et d’une réponse populaire, secrétaire national du répond aux questions d’.

    Répression antisyndicale, Etat d’urgence, situation internationale, les réponses de Georges Gastaud, Secrétaire National du PRCF ! (IC.fr-17/01/2016)Georges Gastaud, Secrétaire National du PRCF

     

    Initiative Communiste Comment apprécies-tu la politique du  ?

    Elle est grave et honteuse sur tous les plans. Sur le plan de la politique étrangère, Hollande n’a infléchi qu’en surface sa ligne aventuriste, néocoloniale, ultra-atlantique, d’ingérence grossière dans les affaires intérieures de toute une série d’Etats, de la Syrie au Mali en passant par l’. Cette ligne impérialiste est gravement contraire aux intérêts de la française. Pendant des années, Fabius a ciblé le régime légal et laïque de Syrie comme l’ennemi principal en présentant l’ « opposition » syrienne comme une force démocratique alors que, très rapidement, les pires intégristes ont pris la direction des opérations contre Damas avec l’aide de l’Arabie saoudite et du Qatar, voire de la Turquie. Mais, prenant là encore la succession de Sarkozy, Hollande s’est fait l’allié privilégié de Riyad et du Qatar, les financeurs mondiaux du fanatisme. Tout citoyen de bonne foi  peut mesurer à quel point il est ridicule de voir le PS et ses affidés des médias s’acharner sur les prétendues violations des droits de l’homme à Cuba alors que les pétromonarchies saoudiennes et qataries bénéficient « en rafales » de toutes les indulgences en raison de leur extrême proximité avec l’oligarchie « française »…

    Bien entendu il faut combattre sans pitié les massacreurs de Daech et leurs créatures européennes, mais sans oublier que l’impérialisme – et ses créatures parfois hors de contrôle (des néonazis ukrainiens aux talibans afghans en passant par Daech !) – restent les ennemis principaux des peuples avec leurs manigances permanentes contre la souveraineté des peuples. A l’arrière-plan, un système capitaliste de plus en plus régressif sur tous les plans (économique, militaire, culturel, environnemental) dont la course au profit maximal piétine partout le monde du travail, l’environnement et l’avenir même de l’humanité. Si l’on a compris cela, on comprend aussi combien est veule l’attitude de la « gauche » institutionnelle française qui, à l’exception de quelques députés courageux, a soutenu la prorogation de l’état d’urgence sans se demander une seconde qui sont les gens au pouvoir, quelle classe sociale et quelle politique ils servent et en croyant sottement que les sociaux-impérialistes qui nous gouvernent sont bien, comme ils le proclament, des serviteurs de la République et de ses valeurs ! Mais comment Hollande et Sarkozy, qui ne cessent ici de détruire les acquis sociaux, de violer la loi laïque de 1905, de régionaliser la « République une et indivisible », d’accompagner l’américanisation forcenée de la planète et de dissoudre la souveraineté française dans le bain d’acide de Maastricht, oui comment ces gens pourraient-ils défendre la liberté, l’égalité et la fraternité dont ils se réclament par antiphrase ?

    Prenons le domaine des libertés : sans parler du fait que treize lois liberticides, dites sécuritaires ou antiterroristes, ont été adoptées au cours des douze dernières années, dont la loi Valls sur le renseignement qui livre à la police la correspondance privée de chacun, la prorogation à perpète de l’état d’urgence et sa prochaine « constitutionnalisation » réduisent à rien les prétendus contre-pouvoirs qui sont censés équilibrer en France celui du monarque élyséen. Juges à la trappe, manifs interdites à discrétion, organisations politiques mal-pensantes dissoutes à jamais et sans appel par l’exécutif, tout cela dans un paysage où chaque jour, on s’en prend aux militants désintéressés qui contestent l’ordre établi : écolos opposés à la casse de l’environnement par le grand capital et ses relais (Notre-Dame des-Landes…), travailleurs immigrés ou personnes simplement « basanées » que l’on contrôle arbitrairement à tous les carrefours et, de plus en plus, offensive liberticide concertée contre le mouvement ouvrier, spécialement contre la classe ouvrière et la CGT. On le voit à Air France, où les travailleurs sont arrêtés à 5 h du matin comme des bandits, à la SNCM, où de fascisants patrons corses appellent à la violence contre les marins grévistes ; et dernièrement à Good Year, où les courageux militants de classe qui dénonçaient un plan de licenciement illégal en défendant le produire en France sont frappés de prison ferme, pendant que des patrons voyous touchent tranquillement leurs indécentes retraites-chapeaux. Oui ce pouvoir est liberticide, il court pitoyablement derrière la droite sarkozyste elle-même en surenchère permanente avec le FN et les naïfs militants socialistes qui continuent de défendre Hollande en rêvant de Jaurès auraient besoin d’un traitement ophtalmologique d’urgence. Si latérale qu’elle paraisse par rapport aux problèmes de masse qui accablent les Français, l’affaire de la déchéance de nationalité montre que l’opportunisme de Hollande est sans limites puisqu’il reprend une formule du FN à la fois sans effet sur le terrorisme et gravissime sur le plan des principes républicains puisqu’elle discrimine les Français selon leur origine en violant le principe d’égalité des citoyens, y compris bien sûr les binationaux, devant la loi. Ce pouvoir hollandien méritait déjà l’épithète de social-eurocrate et de social-impérialiste (socialiste en paroles, impérialiste en fait), il tend désormais à mériter celle de social-fascisant tant il rappelle les gouvernements pseudo-démocratiques des années trente qui, dans le cadre de la guerre aux salaires menée par le patronat d’alors, rabotaient les salaires, dépeçaient la fonction publique, chassaient les « métèques », réprimaient les grèves… et préparaient la montée de l’ que stoppa net le Front populaire de 1936. La ligne hollandienne qui feint de combattre le FN en galopant derrière la droite, en humiliant la gauche antilibérale, en surenchérissant sur le FN, fait immanquablement son jeu en banalisant le racisme, l’anti-cégétisme et la xénophobie : c’est dans ce climat général qui résulte de la politique antipopulaire des gouvernements maastrichtiens successifs que prolifèrent des évènements indignes de la France comme l’agression antisémite de Marseille, ou comme les évènements pré-pogromistes d’Ajaccio : prenant pour prétexte la scandaleuse agression contre des pompiers, certains « bons Corses » ont dévasté une mosquée et prostitué la langue corse pour appeler à chasser les Arabes (« Arabi fora ! » (sic), alors que l’emblème corse est pourtant… une tête de Maure !

    Le contenu de classe capitaliste et anti-progressiste de cette politique alignée sur le MEDEF, sur l’OTAN et sur l’UE berlinoise, et qui n’a de vrais ennemis que sur sa gauche, est évident : interdiction de la manif prévue par la Libre pensée pour le 110ème anniversaire de la loi laïque de 1905 (pour ceux qui croient à l’état d’urgence « protecteur », le meeting en salle de 2500 personnes, en plein 11ème arrondissement de Paris, a été laissé sans protection policière sérieuse !), sanctions de toutes sortes (et sous les applaudissements des dirigeants CFDT de plus en plus jaunissants !) – à l’appel du premier ministre – contre les syndicalistes CGT traités de « voyous », avec un but très clair que portent à la fois Macron et Valls : enterrer le CDI, les statuts issus de la Résistance, la Sécu, miner les indemnités-chômage pour aggraver la concurrence sur le marché du travail et donc, comprimer les salaires et doper les profits, diminuer toujours et toujours les cotisations payées par les patrons – donc mettre artificiellement en crise la Sécu, les caisses de retraite, les ASSEDIC, tout en gonflant la fiscalité des ménages – , repousser à 65 ans et plus l’âge de la retraite (accord sur les complémentaires), déclasser l’enseignement public en appauvrissant ses contenus et la valeur des diplômes qu’il prépare (contre-réforme du collège), Alors que ce pouvoir dit lutter contre le chômage, ce sont des milliers de licenciements et de suppressions de postes prévues à Air-France, Alsthom, à la SNCF, à l’EDF, c’est-à-dire dans des entreprises où Macron a les pleins pouvoirs. C’est une véritable guerre sociale que le gouvernement mène à la classe des travailleurs salariés, mais aussi aux petits paysans et éleveurs trahis par la FNSEA et surtout, à la jeunesse massivement plongée dans la précarité et sommée d’aimer ça au nom de la « modernité »..

     

    En réalité, la prétendue « lutte pour l’emploi » du sieur Macron – ce loup patronal grimé en prince charmant – n’a d’autre fin que doper la course au profit maximal des capitalistes « français » qui encaissent sans contrepartie les dégrèvements fiscaux, la suppression des cotisations familiales, la généralisation rampante du travail du dimanche, la précarisation d’ensemble de la jeunesse, le feu vert permanent du pouvoir aux délocalisations, tout en aggravant sans cesse le solde négatif de la balance de l’emploi ! Les progressistes se doivent donc d’expliquer que les « assistés » ne sont ni le travailleur étranger, ni le chômeur dont on « saque » les maigres indemnités, ni les retraités dont les pensions sont bloquées, ni le SMICARD qui survit sans perspective de carrière, ni les fonctionnaires (hospitaliers, enseignants, pompiers, etc.) qui continuent de faire tourner le pays malgré les campagnes de haine à leur égard et le blocage de leur salaire depuis 2008 : les vrais assistés, ce sont les actionnaires du CAC-40 obsédés d’ « optimisation fiscale » et clients des paradis fiscaux, c’est le grand patronat gavé d’argent public par Hollande, sans oublier les hauts fonctionnaires européens qui vivent grassement aux frais de la princesse tout en prônant l’austérité pour les « petits »…

    Sur le plan de la et des institutions républicaines, mêmes régressions sans fin : la contre-réforme territoriale sur fond d’euro-austérité ne signifie pas seulement la dégradation lourde du service public territorial (mairies, départements, régions) qui va surtout frapper les populations socialement fragiles. L’hyper-régionalisation de la France, sa « länderisation » à l’allemande ouvrent la voie au dépeçage du territoire national. On le voit en Corse, où de francs réactionnaires s’assoient impunément sur la Constitution, sur la loi, sur l’article II de la Constitution (« la langue de la République est le français ») pour appeler à un séparatisme revendiqué… Quel mépris pour Paoli, qui soutint Robespierre, ou pour les patriotes FTPF de Corse qui libérèrent l’île du joug fasciste… Dans le contexte d’hyper-régionalisation et d’euro-austérité, il faut s’attendre à ce que des phénomènes délétères du même ordre prolifèrent dans d’autres régions périphériques, et ce n’est pas le prétendu front « national » qui s’y opposera : Mme le Pen ne siège-t-elle pas au parlement supranational européen à côté des députés du Vlaams Belang, ex-Vlaams Blok, qui persécute les francophones en Belgique (« rats français dehors ! »), qui veut ouvertement l’ « évaporation » de ce pays ami (« Que la Belgique crève ! ») et qui rêve d’annexer à la future Flandre pseudo-indépendante la ci-devant Flandre française !

    Résumons-nous : bien que seul ou presque pendant des années à gauche, le PRCF a eu raison de dénoncer la montée parallèle de l’euro-décomposition nationale et de la fascisation galopante et dont le lepénisme est l’aile marchante, portée par le décalage vers la droite de l’Arc politique français, fausse gauche et PCF « mutant » hélas inclus ; le fond de la fascisation, c’est que l’oligarchie veut écraser son peuple qui refuse de disparaître dans l’euro-mondialisation sans âme du grand capital : délocalisation de l’industrie (cf la scandaleuse vente à la découpe d’Alsthom), casse des services publics institués par le CNR, substitution rapide du tout-anglais « transatlantique » à la langue nationale commune, déclassement et précarisation galopante de millions de citoyens, etc. Alors, ce peuple récalcitrant, on le viole sans cesse, comme on l’a fait en lui imposant cette constitution européenne bis qu’est le Traité de Lisbonne « agrémenté » du traité d’euro-gouvernance budgétaire : en clair, la mise sous tutelle berlinoise du budget ex-national ! Pas de viol sans violence… ni de violence sans violeurs ! Malheureusement, comme le Parti communiste n’existe plus que de nom en France – et ce nom, les dirigeants du PCF l’ont provisoirement conservé pour que la reconstruction communiste ne puisse pas s’opérer dans la clarté –, comme il n’y a plus d’avant-garde léniniste telle que l’était le PCF de Cachin, Thorez, Frachon, Croizat et Duclos, comme la CGT engoncée dans la C.E.S. (Confédération européenne des syndicats, pro-Maastricht) a répudié sa référence statutaire au syndicalisme de classe et de masse, les travailleurs, le peuple et la jeunesse n’y voient pas clair sur la signification de classe de ce qui se passe et ils attaquent les chômeurs, « les musulmans », « les juifs », « Paris », « les syndicats », « les fonctionnaires », sans cibler les grands actionnaires qui poussent au démontage de l’Etat-nation au profit d’une Europe des Länder dominée par Berlin qui ne laissera pas pierre sur pierre de nos acquis et de nos libertés.

    Initiative Communiste – Quelle issue politique proposer ?

    Georges Gastaud – Mais d’abord, répondrai-je, quelles fausses issues, proprement suicidaires, combattre catégoriquement en évitant les multiples pièges tendus à notre peuple ?

    • d’abord il faut refuser absolument les pièges du racisme, du régionalisme et du communautarisme, qui dégradent et fractionnent la citoyenneté française, d’essence universaliste, laïque, égalitaire, en de multiples « communautés » régionalistes, religieuses, corporatistes (les travailleurs du privé contre ceux du public : en pleine privatisation des services publics, quelle aberration !) ; au contraire, il faut nationaliser (et si possible, internationaliser) les luttes, il faut y aller « tous ensemble et en même temps » contre le grand capital et sa funeste « construction » européenne et atlantique, y compris en promouvant l’Europe des luttes non pas DANS le cadre piégé de l’U.E. supranationale, mais contre ce cadre. Prière à gauche de ne plus confondre niaisement l’Internationale avec la Supranationale, et refus total de laisser amalgamer le noble patriotisme républicain cher aux Soldats de l’An II ou aux Communards avec la hideuse xénophobie, avec l’anti-jacobinisme primaire des féodalités régionalistes, avec ce communautarisme hexagonal mal déguisé qu’est le prétendu front « national ». Non, Mariane n’est pas vêtue du drap marial européen (les douze étoiles figurant les apôtres !) et sa robe n’a jamais été brune ou bleue marine, Marianne porte le bonnet rouge des esclaves insurgés et elle brandit le drapeau tricolore de la Liberté, de l’Egalité et de la Fraternité guidant le peuple ! Ni front bleu Marine, ni bleue mariale, vive l’Alternative Rouge Marianne, aux « A.R.M. » citoyens !xénophobie, avec l’anti-jacobinisme primaire des féodalités locales, avec ce communautarisme mal déguisé qu’est le prétendu front « national ». Mariane n’est pas vêtue du drap marial européen (les douze étoiles figurant les apôtres !) et sa robe n’est pas bleue marine, elle porte le bonnet rouge des esclaves en rébellion et le drapeau tricolore guidant le peuple ! Non au rassemblement bleu Marine, vive l’Alternative Rouge Marianne, aux « A.R.M. » citoyens !
    • il faut aussi rejeter totalement l’officialisation en cours de l’UMPS maastrichtienne que Valls, Macron et Hollande veulent mettre en place en liquidant la gauche – y compris la gauche « modérée » – , tout en réprimant la gauche « rouge » et la CGT et en tendant peu discrètement la main à Raffarin, Gattaz, Bertrand, Estrosi etc. : une UMPS officielle qui, sous couvert de pseudo-lutte anti-FN et en imitant la « grande coalition » SPD-CDU au pouvoir à Berlin, taperait encore plus fort contre les droits sociaux, le temps de travail, les retraites, l’Education nationale, le droit de grève, le « coût du travail » (salaires directs, mais aussi Sécu, services publics, indemnisation du chômage, allocs, APL…). Une UMPS renforcée dont la mission n°1, en fait d’ « union de tous les Français »,  serait d’accélérer la sacro-sainte « intégration européenne » qui est l’alpha et l’oméga du Parti Maastrichtien Unique (PS et ex-UMP). Et surtout, il faut comprendre à temps que cette UMPS ne servira même pas à ralentir la progression du FN qu’au contraire elle renforce en lui donnant le beau rôle de la pseudo-force « antisystème » ; c’est pourquoi le PRCF se félicite de n’avoir PAS appelé les travailleurs à voter Bertrand ou Estrosi aux régionales. On ne combat pas la tenaille UMPS/ UM’ Pen en gestation (en gros, la ligne Wauquier, Ciotti, etc.) en renforçant une mâchoire de la tenaille contre l’autre même s’il faut toujours combattre spécifiquement, sans le banaliser en rien, le Front « national » (aux régionales, les militants PRCF n’ont pas appelé à voter UMP : mais ils ne sont pas restés à la maison et ils ont activité invité les ouvriers à NE PAS voter FN au premier tour et au second !).
    • il faut aussi rejeter totalement l’officialisation en cours de l’UMPS maastrichtienne que Valls, Macron et Hollande veulent mettre en place en liquidant la gauche – y compris la gauche « modérée » – , tout en réprimant la gauche « rouge » et la CGT et en tendant peu discrètement la main à Raffarin, Gattaz, Bertrand, Estrosi etc. : une UMPS officielle qui, sous couvert de pseudo-lutte anti-FN et en imitant la « grande coalition » SPD-CDU au pouvoir à Berlin, taperait encore plus fort contre les droits sociaux, le temps de travail, les retraites, l’Education nationale, le droit de grève, le « coût du travail » (salaires directs, mais aussi Sécu, services publics, indemnisation du chômage, allocs, APL…). Une UMPS renforcée dont la mission n°1, en fait d’ « union de tous les Français »,  serait d’accélérer la sacro-sainte « intégration européenne » qui est l’alpha et l’oméga du Parti Maastrichtien Unique (PS et ex-UMP). Et surtout, il faut comprendre à temps que cette UMPS ne servira même pas à ralentir la progression du FN qu’au contraire elle renforce en lui donnant le beau rôle de la pseudo-force « antisystème » ; c’est pourquoi le PRCF se félicite de n’avoir PAS appelé les travailleurs à voter Bertrand ou Estrosi aux régionales. On ne combat pas la tenaille UMPS/ UM’ Pen en gestation (en gros, la ligne Wauquier, Ciotti, etc.) en renforçant une mâchoire de la tenaille contre l’autre même s’il faut toujours combattre spécifiquement, sans le banaliser en rien, le Front « national » (aux régionales, les militants PRCF n’ont pas appelé à voter UMP : mais ils ne sont pas restés à la maison et ils ont activité invité les ouvriers à NE PAS voter FN au premier tour et au second !).
    • Face à cela, et sans mettre en rien ce républicain, progressiste mais inconséquent, sur le même plan que les personnages susnommés, il est incompréhensible que M. Mélenchon ne saisisse pas la main tendue des forces progressistes, dont le PRCF, qui l’appellent à rompre clairement avec l’UE, à en finir avec les mythes à la Tsipras sur la « réorientation de l’euro », à faire litière des « Plans B » pour l’Europe qui font rire les ouvriers et à construire avec d’autres un Front Indépendantiste pour l’Emancipation et la République Sociale (F.I.E.R.S. !).

    Bien pire encore, car il se dit communiste tout en « décaféinant » totalement ce mot, M. Pierre Laurent, plus patron du PGE que secrétaire du parti « communiste », défend bec et ongles le maudit euro qui ne fait qu’un avec le mécanisme de la « dette » et de l’austérité à perpétuité ; la direction du PCF « dialogue » comme si de rien n’était avec le MEDEF de combat de Gattaz pendant que Valls emprisonne des militants CGT, ses députés votent comme un seul homme l’état d’urgence prorogé sans se demander ce qu’en feront Valls et Macron contre les syndicats. M. Laurent s’est aussi rendu à Athènes pour y soutenir, non pas le PC de Grèce – qui combat l’UE, lui ! – mais le capitulard Tsipras ; en Espagne, le PCF-PGE soutient davantage les alter-européistes de (No-)Podemos que les communistes espagnols en rupture d’UE… Aux régionales, pour être sûr de pouvoir soutenir Bartolone en RP (l’homme qui a arraché le « 93 » au PCF !), le PC-PGE a interdit toute campagne nationale claire du FDG avec le terrible résultat qu’on voit, y compris pour le PCF dont l’écroulement électoral ne nous réjouit pas parce qu’il se fait à l’avantage… du PS, qui sauve sa mise en écrasant sa gauche et en courtisant la droite. Cette politique plus euro, bobo, dodo que coco désarme le peuple, castre la gauche de gauche, discrédite le mot « communiste », abandonne aux Le Pen, Sarko et autres contrebandiers du patriotisme le drapeau tricolore que tinrent jadis si fermement Duclos, Sémard ou Marchais. Répétons-le, la dérive à droite de la société française a commencé quand, sous la pression de son aile ultra-révisionniste, les Elleinstein, Juquin, Fiterman, etc., le PCF s’est social-démocratisé, a glissé vers l’ « eurocommunisme », puis a suivi le liquidateur Gorby, a cautionné les gouvernements européistes de Mitterrand puis de Jospin, s’est livré à la mutation-dénaturation de R. Hue (Hue aime PS, oserai-je dire !) en abondant l’antisoviétisme le plus grossier, en désertant les usines, en reniant le syndicalisme de classe et en brisant la boussole idéologique du marxisme-léninisme : ces dérives suicidaires et pseudo-modernistes ont facilité le glissement à droite du PS – qui ne demandait que ça ! A son tour, la dérive droitière du PS a « décomplexé » la droite classique en pleine surenchère avec le FN…

    Il est donc temps de jeter l’ancre rouge avant que le mouvement ouvrier et la nation n’y passent tout entiers, et c’est ce que fait le PRCF en s’adressant fraternellement aux courageux militants critiques du PCF ; sans rêver d’un impossible « retour du PCF sur les rails de la lutte des classes » (comme si en acceptant le principe de la « construction européenne », en reniant l’indépendance nationale chère à Marchais et à Krazucki, la direction du PCF ne s’était pas irréversiblement engagée du mauvais côté du combat de classe !), sans interrompre votre engagement pour gagner au marxisme des militants, des sections et des cellules dans ce qui fut aussi notre parti, il nous faut d’urgence construire ensemble l’action commune des vrais communistes, de l’intérieur (du PCF) et de l’extérieur, pour le socialisme et contre l’UE atlantique, si nous voulons qu’émerge à temps une alternative visible à l’ « UM-Pen-S ».

    Car la seule alternative possible est celle que porte le PRCF depuis sa fondation en 2004 : l’unité d’action des forces communistes 100% anti-FN et anti-UE, la convergence des syndicalistes de lutte sans attendre les feux verts d’action des états-majors euro-béats, la construction autour du monde du travail d’un Front Antifasciste, Patriotique et Populaire pour sortir la France de l’euro-UE-OTAN dans la perspective d’une sortie révolutionnaire du capitalisme ; car à notre époque, un nouveau CNR (l’adjectif compte ici presqu’autant que le sigle !) ne pourrait que provoquer un affrontement de classes national et intenational entre le peuple travailleur et l’UE du capital : en posant la question du pouvoir de classe, cet affrontement remettrait la question du socialisme pour la France au centre de la problématique politique non pas en paroles, comme s’y emploient stérilement les groupes gauchistes ou trotskistes, mais dans la pratique, en faisant de la classe travailleuse l’épicentre de la lutte patriotique et internationaliste.

    L’idée de cette réorientation stratégique radicale a fait des progrès en 2015. En Europe, plusieurs PC se sont détachés des illusions euro-constructives semées par le Parti de la Gauche Européenne. En France, de prestigieux intellectuels progressistes ont compris, notamment à l’occasion de la capitulation de Tsipras, qu’AUCUNE politique d’indépendance nationale, de progrès social et de coopération internationale n’est pensable à l’intérieur de la prison européenne chapeautée par Berlin, couronnée par le «  » et belliqueusement gardée par l’OTAN.

     Initiative Communiste – Quels obstacles pour déployer cette politique ?

    Georges Gastaud : tout d’abord, il faut vaincre le découragement qu’ont créés dans le monde du travail plusieurs décennies de combats syndicaux et politiques trahis. Plus tard réagira la classe ouvrière, qui demeure l’axe du changement social, plus proliféreront la précarité et la misère, et plus il sera difficile de réagir alors que les attaques du capital s’aggraveront sans autre limite que notre résistance. Il faut travailler d’arrache-pied, et pourquoi pas dans l’unité avec tous ceux qui le souhaitent, à construire une grande manifestation nationale unitaire pour soutenir tous ensemble et en même temps les travailleurs d’Air France, de Goodyear et de la SNCM, persécutés par la justice de classe. C’est eux, qui sont l’honneur de notre classe, qui doivent marcher en tête de manif et donner le ton ! Et à cette occasion, il faut clairement désigner l’ennemi : l’U.E. de toutes les régressions, le gouvernement Valls-MEDEF et ses aiguillons de la droite, les guerres impérialistes déstabilisantes et ruineuses avec leur cortège de terrorisme sanglant, les attaques contre les libertés, l’ensemble des contre-réformes maastrichtiennes, le démontage de la République une et indivisible ; et parallèlement il faut faire pièce au FN et aux fausses alternatives UMPS, FN, régionalistes et communautaristes en réclamant la nationalisation des secteurs-clés de l’économie, un plan de relance du produire en France, le retour à la souveraineté nationale et populaire, le progrès social avec une forte augmentation des salaires petits et moyens, la fin des exonérations fiscales et sociales des grandes entreprises, la confiscation des fortunes des fraudeurs fiscaux capitalistes, une politique étrangère fondée sur la recherche de la coopération internationale et du droit des nations à disposer d’elles-mêmes, sans oublier un plan d’urgence pour secourir les millions de Français – notamment de chômeurs, de travailleurs pauvres, de femmes seules élevant des enfants pauvres dans la grande pauvreté, de mal logés – qui vivent au-dessous du seuil de pauvreté, la reconstruction des services publics, des retraites et de la Sécu… Et pour commencer, allons nombreux aux manifs locales prévues pour les Goodyear afin d’y porter un message de solidarité de classe et de contre-offensive progressiste.

    Initiative Communiste – Quelle initiatives concrètes promouvoir pour avancer vers l’émergence d’une alternative progressiste anti-UE et anti-Le Pen.

    Georges Gastaud –  le PRCF continuera à faire signer l’appel-pétition des progressistes pour un référendum permettant à la France de se prononcer pour la sortie de l’UE et de l’euro. Les premières 1500 signatures recueillies dans les Cités populaires seront remises prochainement aux autorités à Marseille. Le PRCF appelle un maximum de progressistes à rallier cet appel qui peut ouvrir une perspective offensive, gêner toutes les composantes de l’U.M.-PEN-S, repositionner la problématique politique sur un objectif fédérateur et populaire. Par ailleurs, nous travaillons aussi à la mise en place d’une table ronde des forces progressistes pour la sortie par la gauche de l’UE et nous avons d’ores et déjà reçu pour cela des soutiens intéressants.

     

    Entretien réalisé le 15 janvier 2016 – www.initiative-communiste.fr – reproductible en intégralité sous condition d’en indiquer la source et un lien vers www.initiative-communiste.fr et de ne pas le modifier (source: initiative-communiste.fr )

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  • Communiqué de la Commission Luttes

    du Pôle de Renaissance Communiste en France -12/01/2016

    Contre la social-fascisation impulsée par Valls-MEDEF, solidarité avec les ouvriers CGT d’Air-France et de Good Year. Riposte générale du monde du travail !

    Il est temps de construire une manifestation nationale unitaire des forces syndicalistes et progressistes avec appels à la grève !

     

     

    Dès la mise en ligne de la pétition de soutien aux 8 travailleurs de dont cinq militants de la CGT, le a appelé à la signer et la faire signer et exprimé sa solidarité et a dénoncé le rôle du gouvernement -Macron qui tire les ficelles et à permis la scandaleuse condamnation à la prison ferme de syndicalistes CGT chez Good Year puisque c’est le Parquet, qui dépend du gouvernement, qui avait maintenu la plainte contre la CGT alors que l’entreprise l’avait retirée

     

    Une manifestation nationale unitaire des syndicalistes de lutte et des vrais progressistes pour la solidarité avec les ouvriers de Goodyear et d’, avec également les marins en lutte de la SNCM (Marseille) ouvertement menacés d’agression par certains patrons corses fascistes, pour les libertés syndicales, contre l’État policier et l’ensemble des contre-réformes impulsées par l’UE et par Valls-MEDEF, s’impose : plus que jamais, tous ensemble et en même temps.

     

    A l’abri de l’état d’urgence à perpète de , du FN et de l’UMP (ce texte ayant aussi été voté par le PCF au parlement !), le patronat avance et veut écraser le mouvement ouvrier et la CGT dans leur ensemble. Une riposte nationale s’impose d’autant plus qu’avant les attentats du 13 novembre et la réponse exclusivement guerrière et policière que leur a donnée le pouvoir, la classe ouvrière était en ébullition et se reconnaissait pleinement dans la chemise arrachée des exécutants patronaux chargés d’exécuter Air-France pour le compte des actionnaires… et du principal d’entre eux, le gouvernement Valls-Macron.

     

    Cette répression fait suite à beaucoup d’autres sur le plan social (casse du code du travail, augmentation miséreuse du SMIC, blocage des salaires et pensions de retraite avec à la clé des milliards de cadeaux au patronat sans contre partie….) S’ajoute à cette triste liste l’état d’urgence qui n’aura aucun impact sur les possible attentats mais réduit considérablement les libertés collectives et individuelles de nos concitoyens et en particulier les militants de classe et les communistes révolutionnaires.

     

    Bien entendu, le MEDEF applaudit la chasse aux Rouges, la droite surenchérit, y compris les pseudo-« modérés » à la Juppé ou à la Raffarin, et le F.N., ce faux ami des ouvriers, se tait et ne cesse de traîner dans la boue les syndicalistes CGT. Tout cela se passe dans le cadre du processus actuel de désintégration de la France, de la République, du « produire en France » et des acquis sociaux de la Résistance auxquels les partisans de la « construction européenne », de l’euro et des guerres incessantes de l’OTAN veulent « faire la peau ». LA CLASSE OUVRIERE DOIT REAGIR PENDANT QU’IL EN EST TEMPS POUR STOPPER LA DESINTEGRATION MAASTRICHTIENNE DE LA FRANCE ET LA GALOPANTE DE NOTRE PAYS.

     

    • A BAS LA PATRONALE ET GOUVERNEMENTALE CONTRE LA CLASSE OUVRIERE ET CONTRE LA C.G.T. !
    • RETRAIT DE TOUTES LES LOIS LIBERTICIDES, DE L’ETAT D’URGENCE A PERPETE, DES CONTRE-REFORMES IMPOSEES PAR l’UNION EUROPEENNE, LE GOUVERNEMENT VALLS-MEDEF

     

    Le PRCF appelle ses militants à participer aux rassemblement de soutien qui auront lieu partout en France et à diffuser le présent texte.

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  • Stand PRCF Fête HUMA

    Stand Fête HUMA

    PROGRAMME

    Vendredi 11 Septembre 13h, inauguration du Stand

    • 14h, 18h, 21h, concert de Rap / Hip-Hop

    • 16h : débat JRCF concernant la situation de la Jeunesse, en présence des artistes*

    Samedi 12 Septembre

    14 h30, Débat avec les Amis des républicains espagnols : La 3ème République ? Quel avenir pour l’Espagne et pour la solidarité militante franco-espagnole ?

    17 h, meeting international avec MM les Ambassadeurs de Cuba et du Venezuela, Le représentant du Parti SADI du Mali et d’autres invités.

    A l’issue du meeting, débat avec Marianne Dunlop et Danielle Bleitrach sur le livre « URSS, 20 ans après » , suivi d’une vente-signature.

    Dimanche 13 Septembre

    14 h 30, débat politique : sortir de l’UE atlantique et de l’euro par la porte à gauche, utopie ou unique voie réaliste pour le socialisme ?

     *************************************************

    Samedi 12 Septembre

    14 h30, Débat avec les Amis des républicains espagnols : La 3ème République ? Quel avenir pour l’Espagne et pour la solidarité militante franco-espagnole ? 

    Drapeau républicain espagnol


    LOGO_PART_COM_CUBANO. PCC cuba 

    17 h, meeting international en présence de :

    A l’issue du meeting, débat avec Marianne Dunlop et sur le livre « URSS, 20 ans après » Editions DELGA, suivi d’une vente-signature.

    Delga-URSS-20-ans-après-bleitrach-dunlop

    Dimanche 13 Septembre 

    14 h 30, débat politique : sortir de l’UE atlantique et de l’euro par la porte à gauche, utopie ou unique voie réaliste pour le socialisme ?

    Puis vente et signature des livres récents parus chez DELGA d’Annie Lacroix-Riz, , etc .. et Léon Landini dont le livre paraît pour la Fête de l’Huma..

    Aux origines du carcan européen (1900-1960) Annie Lacroix-RizMarxisme Universalisme Gastaud-580x850

    Animation culturelle et débat JRCF

    Vendredi 11 Septembre

    • 14h : concert Rap / Hip-Hop
    • 16h : débat JRCF concernant la situation de la Jeunesse, en présence des artistes*
    • 18h : concert Rap / Hip-Hop
    • 21h : concert Rap / Hip-Hop

    Samedi 12 Septembre

    • 21h : concert Rap / Hip-Hop*

    Dimanche 13 Septembre

          Intervenants Rap / Hip-Hop

    Rap-HipHop

    En permanence,

    Vente-diffusion au stand d’INITIATIVE COMMUNISTE, mensuel du PRCF, d’ETINCELLES, revue théorique marxiste-léniniste, drapeaux, insignes, etc.

    Huma 2014 JPaul B-Madeleine1


    Table du Comité de Solidarité Internationaliste pour la Solidarité de Classe : solidarité avec Cuba, avec Mumia, avec les communistes persécutés et interdits à l’Est de l’Europe…

    CISC150

    Matériel du COURRIEL, association internationaliste pour la résistance linguistique au tout-anglais

    courriel-212x3001

    En permanence :

    Bar, Restauration légèreMenu rapide, Mojito des JRCF de soutien à CUBA

    Huma 2014 mojito1

    Huma 2014 Annie JClaude Sylvie  Huma 2014 Jo José

    OÙ NOUS TROUVER ?

    Notre adresse : Stand PRCF n° 156, avenue Woody GUTHRIE

    Nous sommes entre les stands de la CGT et de la Haute Vienne, à gauche de la scène Zebrock et de la place Georges Moustaki, face à la Halle Nina Simone.

    Huma 2015 Woody-Guthrie

    Le PRCF à la Fête de l’HUMA 2015 (11-13 septembre)

     source: initiative-communiste.fr

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  • Le numéro° d'été [n° 158-159] d'INITIATIVE COMMUNISTE, mensuel du PRCF est paru

    Sommaire :
    pages 4-5 L’Equateur tremble, Cuba tient !
    pages 6-7 L’hôpital est malade, la C.G.T. aussi !
    pages 8-9 Rassemblement du 30 mai : par ici les quatre sorties !
    pages 10-11 Reste-t-il une alternative en France ?
    pages 12-13 Le conte de fée européen est fini !
    page 14 Refuser l’opportunisme et le sectarisme : est-ce si difficile ?
    page 15 Croizat, on ne t’oublie pas !

    _____

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    Contactez le journal

    « INITIATIVE COMMUNISTE »

    BP 30111

    62802 LIEVIN

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