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  • INITIATIVE COMMUNISTE : La Chine est aujourd’hui au centre de tous les commentaires, mais aussi de tous les fantasmes. Comment expliquez-vous ce regain d’intérêt, dont le moins qu’on puisse dire est qu’il n’est pas très objectif ?

    Bruno Guigue : Même si la presse occidentale brille par son inculture et sa partialité, cet intérêt pour la Chine est parfaitement justifié. Car l’événement majeur de notre époque,  c’est la montée en puissance d’une formation sociale sui generis, aux dimensions hors normes, dont les caractéristiques défient les catégories habituelles de l’analyse. Non seulement la réussite chinoise a déjoué toutes les prévisions, mais si on prolonge les courbes, c’est encore plus saisissant : la Chine est déjà la deuxième puissance économique mondiale en parité de pouvoir d’achat, mais d’ici dix ans elle sera sans doute la première économie mondiale en PIB nominal.

    INITIATIVE COMMUNISTE : Mais cette réussite économique a son revers de la médaille, non ?

    Bruno Guigue : Oui, bien sûr. Le changement de paradigme, dans les années 90, a soumis le peuple chinois à rude épreuve. Le choix de l’ouverture et de la réforme était un choix difficile, gros de contradictions, qui a déstabilisé une société façonnée depuis 1949 par l’idéologie maoïste. Mais la mutation de l’économie a bâti le socle industriel d’une croissance sans précédent. D’un peuple de paysans vivant à la campagne, elle a fait un peuple de urbains. Grâce à la croissance, le cercle vertueux du développement a affecté l’ensemble de la société.

    INITIATIVE COMMUNISTE : Les chinois en ont-ils bénéficié ?

    Bruno Guigue : Avec des hausses de salaires continues depuis vingt ans, le pouvoir d’achat s’est littéralement envolé. Les indicateurs sociaux sont éloquents. En 2020, l’espérance de vie des Chinois a dépassé celle des Américains. Aujourd’hui 95 % de la population chinoise bénéficie d’une assurance-maladie, quand 50 % de la population mondiale n’en a pas. Selon la dernière enquête de l’OCDE, le système éducatif chinois est le meilleur du monde, à égalité avec Singapour. La Chine est le premier investisseur mondial dans les énergies vertes, et elle mène la plus grande opération de reboisement de l’histoire. Ce sont des faits, et ils sont têtus.

    INITIATIVE COMMUNISTE : Oui, mais certains disent que cette puissance conduit la Chine à se montrer trop gourmande, et à reproduire le comportement impérialiste des pays occidentaux ?

    Bruno Guigue : Il est clair que le poids de l’économie chinoise dans la sphère marchande a induit une relation asymétrique avec un certain nombre de pays. Mais l’asymétrie des échanges n’est pas synonyme d’exploitation. L’URSS avait des échanges asymétriques avec Cuba, mais elle aidait ce pays à asseoir son indépendance, elle ne l’exploitait pas. Aujourd’hui, la Chine exploite-t-elle le Cambodge, l’Éthiopie ou la Bolivie ? Il faudrait demander aux populations concernées ce qu’elles en pensent. Dans les 130 pays associés à l’Initiative « Une ceinture, une route », ce sont des milliers de projets qui sont en cours de réalisation. La Chine est sortie du sous-développement par la voie socialiste. Elle a atteint un niveau de développement qui l’érige en position dominante au sein de la division internationale du travail. Ce qu’il faut analyser, c’est la façon dont elle assume cette responsabilité inédite, les écueils qu’elle a rencontrés, les options qu’elle a prises.

    INITIATIVE COMMUNISTE : Mais précisément, cette réussite de la Chine n’est-elle pas à double tranchant ? Est-ce qu’elle ne va chercher à dominer des partenaires plus faibles qu’elle ?

    Bruno Guigue : C’est le risque, évidemment. Mais les Chinois en sont conscients, et ils ont conçu leur stratégie d’expansion économique à rebours du néo-colonialisme occidental. La Chine exporte des produits manufacturés et importe des matières premières. Mais elle monnaye ses importations par des constructions d’infrastructures. Bénéfique pour la Chine, ce programme l’est aussi pour les pays partenaires. Il est à mille lieux des politiques néo-libérales imposées par les institutions financières internationales, qui exigent en contre-partie de leur concours financier les mesures d’austérité inspirées du « consensus de Washington ». Depuis vingt ans, les Chinois ont battu en brèche la politique occidentale en lui opposant le « consensus de Pékin » :  les pays qui veulent travailler avec les Chinois ne sont pas contraints de privatiser les entreprises publiques, de faire des cadeaux aux riches ou de démanteler les services sociaux. C’est une véritable révolution dans les relations internationales, et elle est l’expression de la lutte des classes à l’échelle mondiale.

    INITIATIVE COMMUNISTE : Mais lorsque la Chine achète du cobalt à la République démocratique du Congo, par exemple, en quoi sa politique est-elle différente de celle des puissances capitalistes occidentales ?

    Bruno Guigue : Outre le « consensus de Pékin », il y a trois différences majeures. La première, c’est que les termes de la coopération bilatérale incluent le respect des décisions souveraines de chaque partenaire. Le gouvernement de la RDC veut renégocier l’accord minier de 2008, comme il l’a récemment annoncé ? Très bien, les Chinois vont s’asseoir à la table des négociations. La Chine ne gère la monnaie d’aucun pays africain, elle ne dispose d’aucune base militaire hormis celle de Djibouti, et elle n’intervient pas dans les affaires intérieures de ses partenaires. Lorsqu’il y a un désaccord, elle accepte la discussion. La deuxième différence, c’est qu’en contre-partie des importations de matières premières, la Chine construit des routes, des aéroports et des hôpitaux. Autrement dit, elle privilégie les investissements civils qui fourniront les bases du développement. Où sont les équipements construits par la France, le Royaume-Uni ou le Canada, pourtant gros consommateurs de minerais africains ? La troisième différence, c’est que la Chine n’hésite pas à soutenir les pays d’accueil lorsqu’ils sanctionnent des entreprises chinoises soupçonnées d’agissements illégaux.

    INITIATIVE COMMUNISTE : C’est-à-dire ? Y-a-t-il des exemples concrets ? 

    Bruno Guigue : Le dernier en date, c’est l’exploitation minière en République démocratique du Congo. Courant septembre 2021, le gouverneur du Sud-Kivu a suspendu les droits d’exploitation de six sociétés minières chinoises. Comment ont réagi les autorités chinoises ? C’est très simple : le directeur du département Afrique du ministère chinois des Affaires étrangères et l’ambassadeur de Chine en RDC ont approuvé cette mesure et ont immédiatement demandé à ces entreprises de quitter les lieux. Ils ont ajouté que ces entreprises seraient punies par le gouvernement chinois, et que ce dernier ne permettra jamais aux sociétés chinoises de violer les réglementations locales. Il serait intéressant de savoir, à l’inverse, ce que font les États occidentaux lorsque leurs entreprises exploitent des ressources naturelles africaines dans des conditions douteuses.

    INITIATIVE COMMUNISTE : Oui, mais on pourrait interpréter cet événement autrement : les entreprises chinoises se croient en pays conquis, et le gouvernement chinois est contraint, de temps à autre, de faire un exemple. 

    Bruno Guigue : Oui, sauf que cet exemple n’est pas isolé. Xi Jinping avait déjà indiqué aux entreprises chinoises qui opèrent à l’étranger les trois règles fondamentales à respecter. Ce sont les fameuses « trois obligations » : il faut que la dette générée par les prêts chinois soit soutenable, les projets doivent privilégier une croissance verte, et aucune corruption ne doit entacher les relations bilatérales. Bien sûr, toutes les activités des sociétés chinoises à l’étranger ne sont pas vertueuses. Mais la tendance du gouvernement chinois est à la tolérance zéro envers les dérives affairistes. Les responsables chinois ne sont pas naïfs : ils savent que les entreprises privées songent surtout à leur rentabilité financière et qu’il faut encadrer sérieusement leurs activités. Au fond, sa nouvelle puissance donne à la Chine des responsabilités particulières, et le gouvernement se montre intraitable envers ceux qui violent les règles.

    INITIATIVE COMMUNISTE : Dans le même esprit, le gouvernement chinois a décidé de réguler les activités des grandes entreprises du numérique.

    Bruno Guigue : Absolument. Au moment où les entreprises qui agissent à l’extérieur sont dans le collimateur des autorités, les géants du net qui dominent le marché intérieur sont  recadrés sans ménagement. Ils vont devoir respecter des règles plus contraignantes et mettre fin à leurs pratiques monopolistiques. Ils vont aussi devoir augmenter les salaires et diminuer la durée du travail. La presse occidentale a versé de chaudes larmes sur les pertes boursières, mais le gouvernement chinois n’en a cure. En dégonflant la baudruche financière, il montre de quel côté penche la balance. Le capitalisme a été réintroduit en Chine il y a trente ans pour attirer les capitaux et les technologies. Mais le recours au secteur privé n’est qu’un moyen, et il est soumis à des réglementations de plus en plus draconiennes. L’essentiel, c’est qu’il crée davantage de richesses pour les redistribuer à l’ensemble de la population.

    INITIATIVE COMMUNISTE : Il y a pourtant de fortes inégalités en Chine, comme l’atteste le coefficient de Gini, qui est souvent cité par les experts.

    Bruno Guigue : Il est exact que la croissance vertigineuse des années 2000, dans un premier temps, a davantage enrichi les plus riches. Mais la politique insufflée par Xi Jinping a réorienté les flux de richesse en direction des salariés, qui représentent 65 % de la population active, et des travailleurs indépendants, qui en représentent 18 %. C’est pourquoi la Chine a aujourd’hui des classes moyennes pléthoriques. Elle représente depuis 20 ans l’essentiel de la réduction des inégalités dans le monde, et elle a fini par éradiquer la pauvreté absolue, comme prévu, en 2021.

    INITIATIVE COMMUNISTE : Sans doute, mais la Chine bat aussi le record du nombre de milliardaires. Comment est-ce compatible avec l’affirmation des valeurs socialistes ?

    Bruno Guigue : C’est un paradoxe, en effet. Mais pour le comprendre il faut renoncer à l’usage de nos catégories habituelles. Cette situation s’explique par les caractéristiques du pacte fondateur de la République populaire de Chine. Sur son drapeau, la grosse étoile représente le parti communiste chinois, organe dirigeant de la société. Les quatre petites étoiles figurent les classes sociales qui participent au développement du pays : la classe ouvrière, la paysannerie, la petite bourgeoisie et la bourgeoisie nationale. En 1949, il fallait mobiliser toutes les énergies pour sortir le pays du marasme économique. La fraction de la bourgeoisie prête à coopérer avec le parti a alors été intégrée dans l’alliance de classes. En construisant une économie mixte, les réformes engagées par Deng Xiaoping ont renoué avec cette définition du pacte social. Cette configuration du bloc hégémonique survit aujourd’hui dans l’idée qu’on doit favoriser le développement du secteur privé dès lors qu’il contribue au bien-être collectif.

    INITIATIVE COMMUNISTE : On comprend mieux, dans ces conditions, la politique anti-trust engagée par Pékin depuis plusieurs mois.

    Bruno Guigue : C’est une politique qui ne vise pas à supprimer le secteur capitaliste, mais à le plier aux exigences d’un développement plus harmonieux. Cette politique reflète aussi l’évolution des rapports de forces au sein de l’État chinois. Comme tous les États du monde, c’est un champ stratégique où s’affrontent des forces qui n’ont pas la même vision du développement et qui cherchent à influer sur la production des normes collectives. Comme partout ailleurs, ce sont les forces qui composent le bloc hégémonique au pouvoir qui en déterminent la politique. Les événements récents sont beaucoup plus importants qu’on ne le pense, car ils montrent que la ligne Xi Jinping a pris le dessus et que sa mise en œuvre est passée à la vitesse supérieure.

    INITIATIVE COMMUNISTE : Concrètement, quelle est cette politique ?

    Bruno Guigue : C’est une politique d’encadrement strict du secteur capitaliste par un État-stratège. Toutes les mesures prises vont dans ce sens : la régulation des opérations boursières des grands groupes chinois à l’étranger, l’imposition de normes contraignantes pour la collecte des données personnelles par les géants du net, la transformation du gigantesque secteur des cours privés en secteur à but non lucratif, l’invitation pressante faite aux grands groupes de contribuer au développement du pays, l’interdiction des pratiques monopolistiques et les amendes infligées pour le non-respect de la concurrence, les normes imposées aux sociétés de jeux vidéo et la limitation drastique de leur utilisation par les mineurs, l’édiction de nouvelles règles, beaucoup plus protectrices, en matière de durée du travail, l’appel du gouvernement à poursuivre l’augmentation des salaires, enfin, qui tranche avec l’austérité salariale des pays capitalistes.

    INITIATIVE COMMUNISTE : C’est une politique anti-trust comparable au New Deal de Roosevelt, en somme.

    Bruno Guigue : Oui, mais il y a une différence considérable : la Chine est un pays où l’État contrôle le secteur bancaire et détient 30% de la richesse nationale. Les secteurs-clé de l’industrie sont aux mains de l’État, qui a consolidé de puissantes entreprises publiques comme CRRC, numéro un mondial des trains à grande vitesse. Pendant que les Occidentaux chantent les louanges du libéralisme, les entreprises d’État chinoises taillent des croupières aux entreprises occidentales sur le marché mondial. Dirigé par un parti communiste de 95 millions de membres, l’État chinois est un État-stratège qui pilote une économie mixte. Contrairement à ce qui s’est passé aux États-Unis, il sera beaucoup plus difficile, en Chine, de faire machine arrière, car le système politique vise le développement à long terme et la construction d’une société inclusive. 

    INITIATIVE COMMUNISTE : Vous excluez la possibilité, un jour, d’une prise du pouvoir par les néo-libérales ? On sait bien que cette tentation existe, pourtant.

    Bruno Guigue : C’est vrai, mais tout est fait pour éviter cette dérive. Contrairement à ce que dit la doxa de droite et de gauche, le pouvoir chinois n’est pas aux mains d’une classe d’affairistes estampillés communistes. Si c’est le cas, comment se fait-il que cet État donne la priorité à l’augmentation des salaires plutôt qu’aux capitalisations boursières ? Le bloc hégémonique au pouvoir est soutenu par de larges couches du salariat, et si ces couches sociales le soutiennent, c’est parce qu’il leur redistribue les fruits de la croissance. Ce qui interdit toute dérive néolibérale, en Chine, c’est la composition même de l’alliance de classes.

    INITIATIVE COMMUNISTE : La presse bourgeoise se déchaîne contre cette politique en évoquant une dérive néo-maoïste !

    Bruno Guigue : Et alors ? Tant mieux ! En fait, il n’y a aucune dérive, mais un juste retour du balancier. Xi Jinping a remis à l’ordre du jour une formule de Mao qui résume l’orientation actuelle. C’est la recherche de la « prospérité commune », gongtong fuyu共同富裕en chinois. Elle signifie que l’ensemble de la population doit bénéficier des avancées collectives, mais aussi que chaque fraction du corps social doit apporter sa contribution à la mesure de ses moyens.

    INITIATIVE COMMUNISTE : Selon vous, le « socialisme aux caractéristiques chinoises » n’est donc pas un vain mot.

    Bruno Guigue : Les Chinois disent eux-mêmes qu’ils sont « au stade primaire du socialisme ». Ce qui signifie que le socialisme est en construction, et que la route est encore longue pour y parvenir. Mais le socialisme demeure l’horizon historique du développement de la Chine. Deng Xiaoping avait justifié les réformes en expliquant qu’il fallait développer les forces productives, parce que, sans ce développement, le socialisme se résumerait à la gestion de la pénurie. Il n’avait pas tort. La Chine a raté le train de l’industrialisation au XIXe siècle, et elle a dû utiliser l’avance économique du monde capitaliste pour rattraper son retard. La Chine va donc continuer à développer les forces productives en utilisant des capitaux publics et privés. En même temps, elle amorce un changement de trajectoire aussi important, à mon avis, que celui auquel Deng Xiaoping a attaché son nom.

    INITIATIVE COMMUNISTE : De quelle façon ?

    Bruno Guigue : La Chine va continuer à capitaliser ses atouts commerciaux, mais en réduisant progressivement sa dépendance à l’égard de l’extérieur. C’est le sens du plan « Made in China 2025 » : en devenant le leader mondial des technologies innovantes, la Chine va jusqu’au bout de sa stratégie de développement. Il ne s’agit plus de rattraper son retard, mais d’être la première puissance technologique. Pour y parvenir, la Chine compte sur ses propres forces : ses ingénieurs, ses entreprises, son marché intérieur. On parle constamment de la façon dont la Chine a utilisé la mondialisation, mais on devrait aussi regarder les chiffres : l’excédent commercial chinois représente à peine 2 % du PIB, et l’économie chinoise est beaucoup moins dépendante des exportations que l’économie allemande.

    INITIATIVE COMMUNISTE : Cette réorientation de la politique économique chinoise ne va-t-elle pas se traduire par un ralentissement de la croissance ?

    Bruno Guigue : C’est ce que les dirigeants chinois ont clairement annoncé. Ils veulent une croissance plus raisonnable, assise sur le développement du marché intérieur et compatible avec les impératifs de la transition écologique. En redistribuant les revenus et en misant sur la qualité de la vie, il est clair que la Chine  change de paradigme dans sa stratégie de développement. L’éradication de la grande pauvreté et la lutte impitoyable menée contre la corruption avaient déjà donné le ton. Aujourd’hui, le parti resserre son emprise sur les grandes entreprises privées et leur demande de participer au développement économique en respectant les règles fixées par l’État. Ce n’est pas parce qu’il y a des capitalistes en Chine qu’elle est un pays capitaliste. La Chine est un État socialiste doté d’une économie mixte dont la vocation est de créer des richesses pour l’ensemble de la population. Avec Deng Xiaoping, c’était surtout le temps de la production. Avec Xi Jinping, voici venu le temps de la production et de la distribution.

    INITIATIVE COMMUNISTE : A vous entendre, on a l’impression que vous considérez la réussite chinoise, précisément, comme un modèle à imiter.

    Bruno Guigue : Je pense que nous avons beaucoup à apprendre de la Chine, mais que sa stratégie n’est pas transposable dans un pays comme la France. Les Chinois ont inventé une forme de socialisme totalement inédite. Au XIXe siècle, Marx refusait de décrire le communisme, ou le socialisme qui en est la première phase, parce qu’il pensait que la lutte des classes déterminerait la physionomie de la société future. Les Chinois l’ont écouté. Avec Mao, Deng et Xi, ils ont sinisé le marxisme et découvert une voie originale, adaptée aux conditions objectives de la situation chinoise. Ce ne fut pas une tâche facile, mais le résultat est tangible : en 70 ans, les communistes chinois ont arraché au sous-développement 20 % de l’humanité. Cette réussite sans précédent fournit la preuve tangible de la supériorité du socialisme sur le capitalisme. Sans parler du bilan comparatif de la crise sanitaire en Chine et aux États-Unis, qui est particulièrement accablant pour la première puissance capitaliste de la planète.  

    INITIATIVE COMMUNISTE : Tout récemment, un centre de recherches proche du Ministère français de la Défense a publié un rapport qui prétend dénoncer la « stratégie d’influence de la Chine ». Qu’en pensez-vous ?

    Bruno Guigue : C’est désespérant. En France, nous n’avons pas de masques, pas de vaccins, pas d’industrie, pas de monnaie, pas de croissance, pas de politique budgétaire, pas de défense indépendante, pas d’entreprises publiques, pas d’État souverain. Heureusement, nous avons des « experts » qui pondent un pavé de 650 pages pour critiquer ceux qui ont tout ce que nous n’avons pas.

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • RASSEMBLEMENT ANNUEL POUR LA MEMOIRE COMMUNISTE, PATRIOTIQUE ET ANTIFASCISTE A CHATEAUBRIANT – 17 octobre 2021 : répondez à l’appel des JRCF et du PRCF

    Comme chaque année, et plus encore pour ce 80e anniversaire de la Fusillade de Chateaubriant où tombèrent sous les balles allemandes tant de nos meilleurs camarades, les militants et sympathisants franchement communistes défileront sous l’emblème ouvrier et paysan avec leurs drapeaux rouges et tricolores, pour combattre l’anticommunisme et l’euro-maccarthysme de la Grande UE atlantique, capitaliste, supranationale, fascisante, pilotée par l’impérialisme allemand résurgent, supervisée par l’impérialisme étatsunien et belliqueusement antirusse et antichinoise, qui, avec l’aide des Mitterrand, Sarkozy, Hollande et autre Macron, a pris pied sur notre continent à la suite de l’implosion contre-révolutionnaire de l’URSS et du camp socialiste européen.

    A cette occasion souvenons-nous du mot de Léon Landini, ancien officier des FTP-MOI, Grand Mutilé de guerre, officier de la Légion d’honneur, Médaille de la Résistance, Décoré par l’URSS pour faits de Résistance, président du PRCF, « la mémoire ne vaut pas que pour le souvenir, elle vaut pour l’avenir ».

    Pour le PRCF, Fadi Kassem, secrétaire national, Georges Gastaud, secrétaire national adjoint, fils de Résistant ; pour les JRCF, Gilliatt De Staërck, travailleur des transports

    Avec le plein soutien de Pierre Pranchère, ancien maquisard FTPF, ancien dirigeant et député du PCF, Combattant volontaire de la Résistance ; Hermine Pulvermacher, ancien officier FTP-MOI, chevalier de la Légion d’honneur, ancienne secrétaire générale du Groupe communiste à l’Assemblée nationale ; Jean-Pierre Hemmen, fils de Fusillé de la Résistance, directeur de la revue Etincelles, réprimé pour avoir refusé de servir sous les ordres d’un ex-général de la Wehrmacht devenu chef d’état-major de l’OTAN. 

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

     

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  • Jeudi 30 septembre, notre camarade était invité de RT international pour commenter la mise en place de la commission desdites « fake news » par Emmanuel Macron.

    Russia Today –Le président Macron a mis en place une commission chargée de lutter contre les théories du complot qui, selon lui, sont un « poison » menaçant la société française. Pensez-vous que les autorités doivent contrôler les médias ?

    Aymeric Monville – Il est évident que, compte tenu des moyens actuels de diffusion de l’information, une propagande monolithique, telle que la France l’a pratiquée pendant les guerres mondiales ou pendant les guerres coloniales, n’est plus possible. Les autorités françaises doivent donc trouver d’autres moyens, notamment pour soutenir la prochaine campagne présidentielle. Ici, l’astuce, dans ce cas, c’est que l’Etat se réclame des Lumières, prétend agir avec cette commission au nom de la rationalité, dire la rationalité. En France, cela n’a pas vraiment été tenté ; on appelle cela le despotisme éclairé, comme on l’a vu dans la Prusse de Frédéric II ou dans la Russie de Catherine II, qui ont attiré des penseurs comme Voltaire ou Diderot. Mais en France, ce n’est pas crédible. Le peuple français est de nature trop rebelle et sarcastique pour accepter l’idée même d’une sorte de « ministère de la vérité », pour reprendre un célèbre roman.

    Russia Today – L‘idée de créer une commission spéciale ne risque-t-elle pas de limiter la liberté d’expression, d’opprimer les opinions qui ne sont pas en accord avec le gouvernement ?

    Aymeric Monville – Non, cette commission est une excellente nouvelle car elle est surtout ridicule. La presse commence déjà à parler des contradictions de ses membres, des « fake news » qu’ils ont eux-mêmes diffusées. Un médecin membre de cette commission a même été rappelé à l’ordre par l’Ordre des médecins pour avoir diffusé de fausses nouvelles. Vous avez dans cette commission le fondateur d’un site, Conspiracy Watch, qui pense qu’on peut lutter contre toutes les théories du complot sans faire de distinction, c’est-à-dire qu’il met dans le même sac des gens pour qui la terre est plate et d’autres qui remettent simplement en cause de manière critique les informations qu’ils reçoivent. C’est du fanatisme pur et simple. En revanche, je suis beaucoup plus inquiet par les rapports de nature militaire, comme le récent rapport de l’Institut français de recherche stratégique de l’Ecole militaire (IRSEM), qui fonctionne sur un critère qui n’est pas « complot ou pas complot » mais « Chine ou pas Chine » ou « Russie ou pas Russie ». Par exemple, je suis en quelque sorte accusé dans ce même rapport d’être un mauvais Français parce que j’ai rencontré l’ambassadeur de Chine à l’occasion de la publication d’un livre sur la Chine qui insistait sur le fait que la Chine n’a qu’une seule base militaire à l’étranger et qu’elle est encerclée militairement, ce qui n’est évidemment pas une bonne chose pour la stabilité du monde. En fait, dans mon modeste travail d’édition, je devrais me comporter comme si nous étions en guerre contre la Chine. Et ce rapport est écrit, entre autres, par un monsieur qui a travaillé jusqu’en 2019 à l’OTAN. Oui, je suis bien plus inquiet de ce dossier militaire avec l’aide d’une puissance étrangère, en l’occurrence les États-Unis, sur le simple critère de partager ou non les opitions pro-atlantiques du président, que de cette commission grotesque.

    Russia Today – Selon les autorités françaises, l’objectif de cette commission est de produire un rapport sur des sujets tels que la manière dont les annonceurs exploitent les fake news et comment empêcher les puissances étrangères de diffuser des théories du complot. Comment résoudre le problème des fake news ?

    Aymeric Monville – Le problème de la vérité et de l’erreur ne peut être résolu que par un débat contradictoire. Par exemple, en tant qu’éditeur de plus de 200 titres écrits en grande partie par des universitaires, je devrais être capable de débattre de ces sujets sur les français, mais l’on ne m’invite jamais. Il y aurait tant de choses à contredire, à rectifier dans ce que dit notre gouvernement. Par exemple, le ministre de l’Education Blanquer a affirmé que les Russes étaient responsables d’une énorme panne du système informatique de l’éducation nationale. Comme si les Russes voulaient à tout prix empêcher nos enfants d’aller à l’école. C’est une théorie du complot, délirante et criminogène, porteuse de haine et de guerre, mais, à ma connaissance, cette ‘théorie’ n’a jamais été dénoncée comme telle par nos spécialistes et prétendus experts qui composeront cette commission.

    Russia Today – Nous sommes tous des humains avec des pensées et des idées différentes… et elles ne sont pas forcément correctes. Chacun a-t-il le droit de montrer son point de vue ?

    Aymeric Monville – Nous sommes tous d’accord pour dire que le débat démocratique doit s’appuyer sur une information de qualité. Mais, même si l’information est donnée, il y a toujours ce qui relève de l’opinion. Pour prendre un exemple simple, je peux vous dire avec un thermomètre combien de degrés il fait dans une pièce. Après cela, c’est à vous de décider s’il est temps d’augmenter le chauffage ou d’ouvrir la fenêtre. Nous ne pouvons pas tout réduire aux experts, même s’ils sont de bonne foi. Surtout dans des sociétés très divisées socialement où les groupes sociaux n’ont simplement pas les mêmes intérêts.

     

    source: http://www.initiative-communiste.fr/

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    Solidarité totale du PRCF et des JRCF avec les communistes russes persécutés à Moscou – @kprf   (IC.fr-3/10/21)

     

     

    Communiqué – 29 septembre 2020 – A l’issue des législatives récentes où les voix du KPFR ont fait un bond en avant et où, n’eût été la fraude électorale d’Etat massive, les communistes russes auraient sans doute gagné la ville de Moscou, plusieurs dirigeants et dirigeantes du Comité de Moscou qui impulsaient pacifiquement la protestation populaire, ont été arrêtés par la police. C’est notamment le cas des jeunes Nikolai Volkov (le secrétaire du comité) et de la non moins jeune Daria Bagina (la secrétaire du Komsomol moscovite).

    Ces pratiques anticommunistes, frauduleuses et liberticides n’empêcheront nullement les communistes russes, héritiers du « Parti de Lénine » et de la « force du peuple » célébrés par l’hymne soviétique de devenir de plus en plus la grande force d’alternative populaire à la fois tournée vers la défense de la patrie russe, vers le renouveau de l’internationalisme prolétarien et vers la renaissance de l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques détruite par la contre-révolution. N’en déplaise à la fois au pouvoir en place, issu des forces de restauration capitaliste, et aux médias occidentaux qui promeuvent à longueur d’émission la marionnette américaine Nawalny pour tenter d’ébranler un pouvoir russe qui leur résiste à l’échelle internationale.

    Manifestation à Moscou à l’appel du KPRF pour faire respecter la victoire dans les urnes du parti communiste

    Ces persécutions indignes, qui ne provoquent aucun émoi dans les médias français « antitotalitaires », ne feront que précipiter la reconstitution du Mouvement international sur la base du marxisme-léninisme, de la de classe et de la lutte commune contre les tentatives de l’UE atlantique de fomenter une chasse aux sorcières continentale, voire eurasiatique, contre le communisme en plein renouveau mondial après des décennies de domination délétère du révisionnisme, de l’opportunisme et de l’eurocommunisme.

    En revanche, de telles pratiques policières ne peuvent hélas qu’affaiblir l’unité du peuple russe contre les menaces de guerre visant la Russie et la Chine, émanant des USA et de ses vassaux européens; en effet, les communistes russes sont, par héritage et par ancrage dans la classe ouvrière, le noyau dur de la résistance patriotique à toute forme de domination impérialiste contre la Russie. Frapper sur les communistes russes, c’est donc, en tout temps, affaiblir les capacités de résistance du grand peuple russe auquel le général de Gaulle affirmait toute la gratitude du peuple français en 1944 pour la part décisive prise par l’Armée rouge dans la défaite des envahisseurs nazis. Dans ces conditions, le P.R.C.F. et les J.R.C.F.

    • expriment leur totale solidarité aux camarades russes,
    • exigent le respect par le pouvoir des résultats réels du scrutin et
    • appellent à la libération immédiate et sans condition de nos courageux et courageuses camarades (les nommer).

    Le PRCF et les JRCF invitent par ailleurs fraternellement tous les communistes de France qui n’ont pas renié le drapeau rouge frappé de la faucille et du marteau à exprimer ensemble leur protestation comme nous, PRCF, l’avons récemment fait à diverses reprises à l’appui des communistes polonais ou des communistes allemands persécutés par la réaction. Faisons des persécutions anticommunistes de nos ennemis de classe l’occasion d’une contre-offensive nationale et internationale unie de tous ceux qui comprennent que, face au capitalisme et à l’impérialisme destructeurs, le socialisme et le communisme restent l’avenir de l’humanité.


    Les arrestations se poursuivent, ici le 1er octobre le président du groupe du KPRF à la Douma de la ville de Moscou, Nikolai Zubrilin, arreté avec violence :

    Le KPRF a déposé 31 recours en justice contre les fraudes électorales par usage du vote électronique rien qu’à Moscou

    L’appel contre la répression lancé par le KPRF le 1er octobre

    https://kprf.ru/party-live/cknews/205789.html

    Arrêtez immédiatement la répression politique !

    G.A. Zyuganov. Président du Comité Central du CPRF

     

    Une récente réunion du Présidium du Comité central du CPRF a adopté une déclaration évaluant les élections, publiée dans les médias du parti et sur kprf.ru. Nous avons invité toutes les forces politiques à dialoguer et à élaborer des mesures communes pour sortir le pays de la crise. Mais au lieu d’un dialogue, nous avons eu droit à une répression policière.

    Le chaos policier à Moscou dure depuis une semaine maintenant. Les militants du CPRF, les députés municipaux et les candidats à la Douma font l’objet d’intimidations. Des dizaines de communistes et de partisans du parti ont déjà été arrêtés et condamnés à des amendes. Ce comportement des forces de l’ordre est un signe de la faiblesse des autorités actuelles. Il se rend compte qu’il a perdu les élections du 17 au 19 septembre de cette année. Afin de faire taire les voix des électeurs mécontents, qui ont soutenu le programme du CPRF « 10 étapes vers le pouvoir du peuple », il a recours à des répressions à grande échelle.

    Aujourd’hui, N. Zubrilin, chef de la faction du CPRF à la Douma de la ville de Moscou et candidat à la Douma d’État, a été arrêté au département de police de Tverskoy. Ces derniers jours, S. Obukhov, député élu de la Douma d’État, a été détenu à deux reprises. E. Yanchuk, député de la Douma de la ville de Moscou et candidat à la Douma d’État, a été arrêté. Un autre candidat à la Douma d’État, S. Kurhanskiy, a été condamné à une amende.

    Je tiens à rappeler aux zélés « responsables de l’application de la loi » qu’avant la première session de la Douma, qui aura lieu le 12 octobre, un candidat au poste de député de la Douma d’État conserve le statut qui garantit son immunité. Les détentions ne peuvent être effectuées que dans des cas exceptionnels avec le consentement du procureur général. Et il n’y a pas eu de telle permission. Cela signifie que tout ce que font les forces de l’ordre est purement arbitraire et anarchique.

    Des actions illégales sont menées contre les militants du parti communiste. En particulier, P. Ivanov, chef du département de protestation du Comité du Parti de la ville de Moscou, a été détenu sans aucune explication. Le député municipal S. Tsukasov a déjà été condamné deux fois à une amende de 20 000 roubles et à 10 jours d’arrêts. M. Bidzhev, avocat du comité de la ville de Moscou du CPRF, qui préparait des plaintes au tribunal concernant la non-reconnaissance des résultats du vote électronique à distance, a été arrêté pendant 10 jours. La députée de la Douma de la ville de Moscou, E. Yengalycheva, a été bloquée pendant trois jours dans le bâtiment du Parlement de la capitale, après quoi elle s’est vu remettre une convocation la menaçant de 30 jours d’arrestation. Udaltsov et Razvozzhayev ont été condamnés à dix jours de prison chacun pour avoir publié des articles sur les réunions entre députés et électeurs.

    La police a mené un siège sans précédent de trois jours du comité municipal du CPRF, où nos avocats documentaient les violations des élections et préparaient des poursuites judiciaires.

    Les forces de sécurité ont même bloqué la salle de réception de I. Melnikov, premier vice-président du Comité central du CPRF. Ceux qui ont pris une telle mesure doivent comprendre qu’ils commettent une infraction pénale. La salle de réception du premier vice-président de la Douma, ainsi que les locaux de travail, les véhicules et la résidence de tout député, bénéficient de l’immunité. Apparemment, les responsables zélés de l’application des lois l’ont oublié.

    Une fois encore, je tiens à réaffirmer qu’il n’y a eu aucune violation de la loi, y compris de l’article 20.2 du Code des infractions administratives, de notre part ! Tous nos événements se sont déroulés sous la forme de rencontres des députés avec la population. Il s’agit d’une forme légale du travail des élus et toute entrave à celui-ci doit être sanctionnée.

    Nous exigeons que les forces de police imprudentes soient arrêtées et que la loi soit rétablie. Lors de la première réunion du parlement russe, nous exigerons la création d’une commission d’enquête sur la persécution des candidats à la Douma.

    On a le sentiment que les émeutes à la veille du 34 octobre, lorsque les forces punitives d’Eltsine ont tiré sur le Soviet suprême, sont délibérément provoquées. J’en appelle aux dirigeants du pays, à l’administration présidentielle, au bureau du procureur général, au ministère de l’Intérieur et aux autres organes chargés de faire respecter la loi, en leur demandant de rétablir l’ordre public, de mettre immédiatement un terme au déchaînement des forces de l’ordre et de les traduire en justice.

    Président du Comité central du CPRF

    G.A. Zyuganov.

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Qui est donc vraiment Joe Biden, l’idole de la « gauche » établie ?  (IC.fr-29/09/21)

    Lors de l’avènement de « Joe » Biden, la gauche établie et tous les « communistes » assagis et néanmoins « identitaires », ont célébré les mérites du « nouveau Roosevelt » siégeant désormais à la Maison-Blanche. Outre qu’il y aurait beaucoup à dire sur le défunt F.D. Roosevelt, c’est un peu vite oublier que, sans doute contraint et forcé par le tournant militaire décisif de Stalingrad, celui-ci a finalement eu le mérite historique final, sinon tardif, de combattre Hitler du côte de la Russie soviétique, alors que Biden prépare ouvertement un « conflit de haute intensité » avec Moscou et Pékin en s’alliant pour cela aux pires régimes de la planète…Mais surtout, au risque de décevoir M. Fabien Roussel(velt) qui se demandait il y a peu si « Biden n’avait pas pris sa carte au PCF » (et c’est au moins autant dire sur l’évolution dudit PCF que sur celle de Biden…), il faut lire l’article ci-dessous du géopolitiste italien Manlio Dinucci.

    Il y rappelle notamment que c’est BIDEN, alors responsable de la commission des affaires extérieures du Sénat nord-américain, qui avait rédigé le véritable permis de tuer, pire – de mettre la planète à feu et à sang – qui fut alors accordé « démocratiquement » à G.W. Bush Junior. Un permis de tuer, version étrangère du fascisant « Patriot Act », qui déboucha notamment sur les millions de morts infligés par la Grande Démocratie américaine au peuple irakien. Ce qui est certain en tout cas, c’est que Biden n’adhèrera jamais au PRCF qui, d’ailleurs, ne voudrait pas de lui pour tous les dollars, abondamment teintés de sang humain, de la planète.

    Georges Gastaud, directeur politique d’I.C.


    La loi qui donne au président USA licence de tuer

    Publié par Gilles Munier sur 16 Septembre 2021, 07:34am

    Catégories : #Bidenne

    Par Manlio Dinucci (revue de  : Mondialisation.ca – 14/9/21)*

    Le 18 septembre 2001, une semaine après le 11 Septembre, le Congrès des États-Unis approuve avec un vote bi-partisan unanime la Loi Publique 107-40 qui stipule : “Le Président est autorisé à utiliser toute la force nécessaire et appropriée contre les nations, organisations ou personnes dont il considère qu’ils ont planifié, autorisé, commis ou aidé les attaques terroristes survenues le 11 septembre 2001, ou a donné refuge à ces organisations ou personnes, dans le but de prévenir tout futur acte de terrorisme international contre les États-Unis de la part de ces nations organisations ou personnes”. La loi, qui conférait au président républicain George W. Bush les pleins pouvoirs de guerre, avait été rédigée par le sénateur démocrate Joe Biden, président de la Commission pour les relations extérieures.(Voir le pdf en anglais)

    Le président Bush se trouvait ainsi autorisé par le Congrès, au nom de la “guerre à la terreur”, à utiliser la force militaire non seulement contre des organisations ou personnes mais des nations entières, dont la culpabilité était décrétée par le président même, qui émettait la sentence sans procès ni possibilité d’appel et en ordonnait l’immédiate exécution au moyen de la guerre. Les seuls qui depuis longtemps demandent l’effacement de cette loi sont deux sénateurs, le démocrate Kaine et le républicain Young, mais leur tentative n’a jusqu’à présent pas abouti. La loi du 18 septembre 2001, toujours en vigueur, a été utilisée, après le président républicain Bush, par le démocrate Obama, par le républicain Trump et par le démocrate Biden (ex- vice-président de l’Administration Obama). On calcule qu’elle a déjà été utilisée pour “légitimer”, pendant les vingt dernières années, des opérations effectuées par les forces armées étasuniennes, sur ordre présidentiel, dans 19 pays du monde, parmi lesquels Afghanistan, Irak, Libye, Syrie, Yemen, Tunisie, Kenya, Mali, Nigeria, Somalie, Cameroun et Niger

    Trois semaines après l’adoption de la loi, le président Bush ordonnait d’attaquer et envahir l’Afghanistan, officiellement pour donner la chasse à Ben Laden protégé par les talibans ; trois mois après, il ordonnait l’ouverture du camp de détention de Guantanamo, où étaient secrètement déportés et torturés de présumés terroristes de différents parties du monde ; un an et demi plus tard -sollicité par une résolution bi-partisan de 77 sénateurs, menée par Joe Biden- le président Bush ordonnait d’attaquer et envahir l’Irak sous l’accusation (qui s’est ensuite révélée fausse) qu’il possédait des armes de destruction de masse. L’ordre était d’avoir un poing de fer pour écraser la résistance : confirmation en était donnée par les images des tortures dans la prison d’Abu Ghraib, mises à jour en 2004.

    Toujours sur la base de la loi de 2001 qui l’autorisait à “utiliser toute la force nécessaire et appropriée””, le président Obama, dix ans après, autorisait la CIA à mener des actions secrètes en Libye pour préparer la guerre OTAN qui allait démolir l’État libyen. Selon le même procédure “légale” -documentait le New York Times (29 mai 2012)- pendant l’Administration Obama fut instituée la “kill list”, mise à jour hebdomadairement, comprenant des personnes du entier condamnées secrètement à mort sous l’accusation de terrorisme, lesquelles, après l’approbation du Président, étaient éliminées généralement avec des drones-killer. La même procédure était suivie en janvier 2020 par le président Trump, qui ordonnait l’élimination du général iranien Soleimani, tué par un drone USA à l’aéroport de Baghdad. Des attaques analogues de drones USA ont été “légalement” autorisées en Afghanistan, Irak, Libye, Pakistan, Somalie, Syrie et Yemen.

    La plus récente d’un drone-killer est celle qui, sur la base de l’autorisation du président Biden, a frappé le 29 août à Kaboul une voiture suspectée de transporter une bombe de l’Isis. Une enquête du New York Times (10 septembre) a pu vérifier que la voiture (suivie longtemps par le pilote du drone, à des milliers de km de distance) ne transportait pas des explosifs mais des réservoirs d’eau. Contre cette voiture, dans un quartier densément habité, a été lancé un missile “Feu de l’enfer”, qui a tué dix civils, dont sept enfants.

    * Source : Mondialisation.ca

    Version original : il manifesto

    Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr

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  • Le PRCF aux côtés des retraités en lutte !   (IC.fr-29/09/21)

    Pour la Commission Luttes du Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF)

    José Minard, ouvrier de la construction retraité, Jo Hernandez, technicien en retraite 

    Le 1er octobre prochain, les retraités conscients de France défileront dans nombre de villes à l’appel de neuf organisations, parmi lesquelles la CGT, FO, la CFTC, la CGC, la FSU, Solidaires et la FGR (à noter l’absence réjouissante de la CFDT, collaboratrice permanente de la casse des retraites et de la Sécu de Nicole Notat à Berger en passant par les deux Chérèque).

    Le PRCF soutient cette mobilisation même s’il est clair qu’elle ne suffira pas à enrayer la dynamique de casse des pensions, de report répété de l’âge de départ en retraite à la demande de l’UE et de recul incessant du pouvoir d’achat des salariés et des retraités.

    Il n’est cependant que trop vrai que l’augmentation des pensions de 0,4% au 1er janvier est loin de l’augmentation du coût de la vie, les prix ayant augmenté – officiellement… – de 1,6 % dans la même période, notamment les prix du gaz, de l’électricité, de l’essence et des denrées alimentaires. Tout augmente sauf les salaires et les pensions!

    En outre, un rapport gouvernemental préconise d’augmenter encore la CSG, qui frappe durement les pensionnés, en l’alignant sur celle des actifs (alors que le gouvernement a détruit l’indexation des pensions sur les salaires), de réduire l’abattement de 10% pour le calcul de l’impôt sur le revenu des retraités et de continuer à geler, ou à sous-revaloriser, les pensions de retraite.

    Plus largement, comment les retraités tant soit peu conscients de l’évolution de la société, pourraient-ils jouir sereinement de leur retraite alors que, à tout moment, les gouvernements maastrichtiens traitent le droit durement gagné à la retraite comme un « boulet » pour la société, qu’ils opposent sans cesse démagogiquement les jeunes et les anciens, qu’ils ne cessent de retarder l’âge de départ en retraite et que Macron, aidé, voire conseillé par Berger, souhaite ouvertement remplacer la retraite par répartition mise en place par le ministre communiste Croizat en 1946 par un « système à points » relevant plus de l’assurantiel que de la solidarité intergénérationnelle?

    Comment les retraités pourraient-ils vieillir sereinement alors qu’ils voient souvent leurs petits-enfants au chômage ou en précarité, qu’ils constatent que leurs enfants travaillant dans le privé vivent la hantise des délocalisations et qu’ils vivent eux-mêmes chaque jour la casse des services publics, hôpital, Education nationale, poste, EDF, SNCF qui étaient jusqu’alors le point d’appui de tous les Français, notamment de ceux qui vivent en quartier populaire ou en zone rurale?

    Sans parler des EHPAD dont les prix sont souvent prohibitifs et dont les personnels sont souvent sous-formés et payés avec un élastic!

    Comment les retraités pourraient-ils en outre sereinement « passer la main » aux jeunes générations quand ils constatent que, sur tous les plans, la nation française est en voie de délitement, qu’il s’agisse des communes diluées dans d’immenses « métropoles », du produire en France bradé au nom du moins-disant salarial, de la langue française sacrifiée au tout-anglais de l’Empire américain? Comment regarder l’avenir des enfants et de l’humanité avec confiance quand chacun vérifie chaque jour que l’euro-mondialisation capitaliste détruit la planète, qu’elle favorise les pandémies et que l’OTAN crée les conditions de ce que le nouveau chef d’état-major nommé par Macron appelle carrément un « conflit de grande intensité » (avec la Russie et la Chine, QUI NE SONT PAS NOS ENNEMIES!) ?

    C’est pourquoi les militants franchement communistes iront à ces manifs de retraités, d’une part en les appelant à construire avec les actifs, une offensive « tous ensemble en même temps » contre Macron-MEDEF, d’autre part en mettant en accusation l’UE et l’euro, ces armes de destruction massive contre les acquis populaires, enfin en stigmatisant le capitalisme, ce système à bout de souffle qui, comme le disait Marx, « ne crée la richesse qu’en épuisant ses deux sources, la Terre et le travailleur ».

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

     

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    Macron coince artistes et lieux de culture entre le marteau et l’enclume  (IC.fr-29/09/21)

     

    L’effet de la crise sanitaire était déjà catastrophique pour les intermittents du spectacle : le niveau de salaires a baissé de plus d’un tiers et, selon un rapport officiel, seuls la moitié des artistes et les deux-tiers des techniciens sont assurés de garder leur statut. La situation est pire évidemment pour les autres artistes, notamment les plasticiens ainsi que pour les jeunes qui voulaient intégrer ces métiers.

    La fin du confinement crée donc un besoin vital d’événements générateurs de cachets. Mais l’obligation du « passe » qui n’a de sanitaire que le nom entend faire participer artistes et techniciens à logique de flicage généralisé. Comme le dit un appel d’artistes :

    Entrer dans une salle de spectacle ou aller voir un spectacle dans la rue est d’abord un élan personnel qui doit s’affranchir de toute contrainte. L’espace de la représentation n’est pas un supermarché. Cela doit rester un espace sans code barre, un espace du sensible, du possible, un espace dédié à l’imaginaire, un espace où il est possible de se rendre pour des raisons intimes, profondes, invisibles.

    Exiger le « passe sanitaire » transforme en contrôleurs des milliers de salariés de la culture qui avaient plutôt choisi l’animation et le partage. Elle crée un obstacle à l’entrée des Médiathèques, équipements au contraire conçus pour s’adresser au plus grand nombre. Cette situation est d’autant plus inacceptable que cédant aux injonctions du MEDEF davantage qu’aux jugements des tribunaux administratifs, le gouvernement Castex a décidé de mettre fin au passe sanitaire pour accéder aux grands centres commerciaux. Une fois de plus, la Macronie démontre son absence de considération absolue pour la Culture, traitée depuis des décennies – et non depuis le début de la pandémie – comme un domaine « non essentiel », susceptible d’être livré aux appétits des forces du Capital avec pour seul objectif les profits, et non l’émancipation individuelle et sociale !

    LE P.R.C.F fait part de sa solidarité aux travailleurs des médiathèques de Grenoble, en grève sur ce sujet ! Elle oblige à clôturer les lieux de spectacle de rue : un comble !

    C’est donc un dilemme cornélien pour les petits lieux culturels.

    Priver de liberté au nom de l’égalité ?

    Fermer les lieux de culture c’est priver tout le monde de ses droits culturels (artistes et public) pour ne pas  porter atteinte au libre accès de tous à la culture.

    Restaurer des libertés sous condition d’inégalités ?

    Ouvrir, c’est restaurer la liberté pour certains artistes de se produire et pour un certain public de se cultiver, mais sous condition de ségrégation, de surveillance généralisée des uns par les autres et de surveillance accrue par l’Etat.

    Mais au fond, ne serait-ce pas l’Etat macroniste, ultime avatar de l’Etat bourgeoise réactionnaire (en attendant le fascisme ?), qui nous somme de choisir entre le rien et un privilège cher payé et qui divise ainsi les citoyens ?

    Pour sortir de ce piège, le PRCF en appelle au simple mais strict respect des gestes barrière.

    Ceci nécessite deux choses :

    • L’engagement ferme des organisateurs qui doivent en faire la preuve, le recours aux sbires de Darmanin et aux vigiles devant rester une dernière extrémité.
    • Des mesures publiques de compensation lorsque les jauges doivent être réduites.

    Mettre ceci en œuvre serait restaurer l’égalité et la liberté culturelle plutôt qu’accepter de se retrouver entre le marteau et l’enclume.

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Vendredi 24 septembre, une série d’arrestations de membres du Parti communiste de la Fédération de Russie et d’activistes publics a eu lieu à Moscou. L’attention des représentants des forces de l’ordre a été attirée par ceux qui ont participé à la réunion avec le député de la Douma d’État V.F. Rashkin suite aux résultats des élections, qui ont eu lieu le 20 septembre. De fait, le parti communiste principale et première force d’opposition, arrivé par exemple en tête dans les urnes à Moscou avant que d’étranges publications de votes électroniques ne le fasse reculer, conteste les publications de résultats des élections faites par le régime Poutine. Les communistes de France avec le PRCF appellent comme le revendique le peuple russe avec le KPRF à la libération immédiate des camarades, et se réjouit de constater que la communauté russe en France a placé en tête des élections le KPRF.

    Sergueï Obukhov à propos de sa détention dans le métro : Nous sommes tous sous le coup de « Big Brother » depuis longtemps

    Samedi 25 septembre, Moscou a accueilli une manifestation des députés de la faction Parti communiste à la Douma d’Etat et des élus de la Douma d’Etat de la huitième convocation avec les électeurs. Y ont assisté : Vice-président du Comité central du Parti communiste V.I. Kashin, secrétaires du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie S.P. Obukhov et N.V. Arefiev, premier secrétaire du comité municipal de Moscou du parti communiste V.F. Rashkin, secrétaire du comité municipal de Moscou du Parti communiste de la Fédération de Russie D.A. Parfenov, chef de l’Association de l’ensemble de l’Union « Nadezhda Rossii » N.А. Ostanina, le premier secrétaire du comité régional d’Oulianovsk du Parti communiste de la Fédération de Russie A.V. Kurinny, lieutenant-général V.I. Sobolev.

    https://kprf.ru/actions/kprf/205664.html

    S’exprimant lors du meeting des députés de la Douma d’État avec des Moscovites, un membre du Présidium, secrétaire du Comité central du Parti communiste, élu député de la Douma d’État de la huitième convocation S.P. Obukhov a remercié les Moscovites d’avoir soutenu le Parti communiste et d’avoir fait preuve de courage et d’être descendus dans la rue.

    « Ceux qui sont venus ici n’ont pas eu peur et ont exprimé leur position civique, malgré les intimidations », a-t-il déclaré.

    «Nos camarades sont détenus uniquement parce qu’ils ont diffusé des informations sur une action absolument légale. À la veille de notre réunion parlementaire, environ 60 militants du Parti communiste de la Fédération de Russie, y compris des candidats à la Douma d’État, ont été arrêtés. Leur détention nécessite la sanction du procureur, mais il n’y a pas de telles sanctions – une anarchie totale. Le comité du parti de la ville de Moscou a été bloqué. Ils bloquent la sortie de la Douma de la ville de Moscou afin d’arrêter les députés communistes et leurs assistants. Nous parlons de la répression politique la plus réelle », a souligné Obukhov.

    Manifestation du parti communiste russe (KPRF) à Moscou pour dénoncer la fraude électorale et faire appliquer la victoire du KPRF à Moscou.

    Sergueï Obukhov a cité les faits de répression les plus récents. Sur le chemin de la place Pushkinskaya, un candidat à la suppléance de la Douma de la ville de Moscou, chef du Komsomol de Moscou Daria Bagina, a été arrêté. Le candidat à la Douma d’État, secrétaire du Comité municipal de Moscou du Parti communiste de la Fédération de Russie, Nikolai Volkov, a été arrêté. L’un des dirigeants du Front de gauche, Leonid Razvozzhaev, est détenu au commissariat de Golyanovo depuis déjà 24 heures, accusé d’avoir republié une vidéo du discours d’Obukhov lors d’une réunion avec des députés le 20 septembre. La députée à la Douma de la ville de Moscou, Elena Yanchuk, candidate à la Douma d’État, a été arrêtée. Tous les détenus sont en fait des prisonniers politiques.

    « Nos camarades réprimés doivent être libérés immédiatement. Je lance un appel au procureur général dans le cadre de cette honte – arrêtez l’anarchie! », A déclaré le politicien.

    « Nous allons poursuivre en rapport avec ce qu’on appelle le vote électronique à distance. À mon avis, le DEG est une boîte à bananes avec des ampoules et une calculatrice qui vient d’imprimer de faux résultats de vote. Nous exigeons l’annulation des résultats de la DEG ! Le combat continue », a déclaré Obukhov.

    Sergueï Obukhov a appelé le pouvoir à libérer tous les détenus.

    En France, le parti communiste vainqueur des élections à la Douma :

    Le scrutin était organisé à l’Ambassade de Russie à Paris (bureau de vote n° 8308) rattaché administrativement à l’oblast de Tomsk (Sibérie) sur la circonscription uninominale N°181. Nicolas Maury sur son blog rapporte :

    Il y a eu 1190 votant.e.s (dont Gérard Depardieu).

    Pour le scrutin de liste, le Parti Communiste de la Fédération de Russie arrive en tête.

    Les suffrages se répartissent de la manière suivante :

    Parti Communiste de la Fédération de Russie : 345 (31,36%)
    Russie Unie : 233
    Nouveau peuple : 73
    Russie Juste – Pour la vérité : 68
    Parti écologiste russe Les verts : 25
    L’alternative verte : 21
    Parti des retraités : 21
    Parti russe de la liberté et de la justice : 14
    Parti de la Croissance : 13
    Communistes de Russie : 7
    Plateforme civique : 6
    Rodina : 6

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • 27 septem bre 2021 – Par Georges Gastaud, directeur politique d’Initiative communiste

    Encensée par des médias français plus germano-béats que jamais, Angela Merkel prend enfin sa retraite. Bon débarras !

    Car au nom du maintien à tout prix de la zone euromark si favorable aux grands industriels d’Outre-Rhin, la Dame de Fer de l’Europe a copieusement martyrisé l’Europe du Sud, Grèce, Italie, Espagne et Portugal en tête, et impitoyablement tenu en laisse cette France maastrichtienne dont la servitude volontaire, celle du CAC 40 et des gouvernements à sa botte, s’est traduite par une désindustrialisation massive, par la casse continue des acquis de la Libération et par l’euro-privatisation galopante des services publics: en un mot, par l’euro-dislocation en marche de notre pays. Loin de « construire la fraternité en Europe », cette politique égoïste dictée par les intérêts du grand capital allemand et totalement alignée, à l’étranger, sur les diktats de l’OTAN, a plongé l’UE dans la crise, provoqué la montée du populisme d’extrême droite et largement provoqué le Brexit. 

    A l’intérieur de l’Allemagne dite « unifiée », la politique merkelienne aura élargi le fossé entre la partie Ouest du pays et l’ex-RDA, dont la chancelière est issue, mais qui est toujours livrée au chômage de masse et à une semi-colonisation qui ne dit pas son nom. Avec, cerise sur le gâteau, une tentative avortée, in extremis, d’interdire d’élections nos camarades du Parti Communiste Allemand (DKP)… 

    Quant aux travailleurs allemands, ils peuvent constater que désormais, maintenant que la RFA n’a plus à subir l’émulation que lui infligeait la RDA sur le terrain social, leurs acquis fondent comme neige au soleil et leurs retraites sont de plus en plus tardives (67 ans en moyenne : vive le progrès social !). Surtout pour ceux qui, précaires ou immigrés notamment, n’ont pas la chance de travailler dans l’industrie automobile que la monnaie unique européenne a pour but de protéger à la fois du protectionnisme américain et des politiques d’inflation compétitive (dévaluation monétaire) pratiquées par l’Europe du sud à l’époque où chaque pays disposait encore de sa souveraineté monétaire.

    Bizarrement, alors qu’on nous présente « Mutti Merkel » comme la Mamy Nova du peuple allemand, la CDU-CSU perd les élections, recule de 8 points et obtient son plus mauvais score de l’après-guerre. La gauche établie française, Anne Hidalgo en tête, qui se félicite de la « victoire » (à la marge) de la social-démocratie – totalement impliquée dans la politique de la chancelière sortante – devrait plutôt constater que le SPD, avec ses 28% des voix, reste loin des 40% qu’il obtenait dans les années 1960-1980 ; il est vrai qu’à l’époque, le grand capital allemand mettait intelligemment en place une « économie de marché sociale » (« soziale Marktswirtschaft ») mâtinée de cogestion (« Mitbestimmung ») pour tenir la concurrence idéologique de la RDA, une Allemagne sans chômeur où les soins médicaux et l’accès à l’Université étaient entièrement gratuits. 

    Rien à espérer pour autant du SPD qui, rappelons-le, fut le premier à briser les acquis à l’époque du gouvernement Schröder-Hartz (pourquoi se gêner puisque les syndicats allemands sont « tenus » par le SPD, que les communistes allemands restent persécutés et que la RDA est criminalisée par les médias ?). Ce SPD qui, sur le plan extérieur, s’est toujours montré d’une impitoyable dureté envers les « PIGS » (Portugal, Italy, Greece, Spain) et avec le « partenaire » français, de plus en plus ouvertement méprisé (à juste titre d’ailleurs: comment des gouvernements-valets, qui rampent devant l’UE et l’OTAN, c’est-à-dire en réalité, devant Berlin et Washington, pourraient-ils inspirer du respect à leurs maîtres d’Outre-Rhin et d’Outre-Atlantique ?). 

    Il est significatif que la « gauche » allemande (« die Linke »), qui a phagocyté et liquidé l’ex-SED oriental, ne parvienne toujours pas à percer malgré ces circonstances. Comment le pourrait-elle alors que, ayant renié la RDA, le marxisme et le léninisme, restant fort timide face à l’OTAN et s’étant plus d’une fois compromise dans les Länder avec le SPD ou avec les Verts, cette gauche rouge pâle n’a rien de clair à offrir à la classe ouvrière allemande, et qu’elle ne porte même plus la fierté du passé socialiste auprès des « Ossies » humiliés dans leur propre pays – au point de participer à la chasse aux sorcières anticommuniste contre le DKP ?

    Ce n’est pas cette Allemagne des nantis, des renégats et du conformisme sociétal que nous aimons, nous les militants franchement communistes de France qui nous réclamons de Jean-Pierre Timbaud, le métallo tombé sous les balles nazies au cri de « Vive le Parti communiste allemand! ». C’est l’Allemagne lumineuse de Lessing, de Goethe, de Kant, de Hegel et de Heine, la belle Allemagne musicienne de Bach et de Beethoven, la combative Allemagne rouge de Marx, d’Engels, d’August Bebel, de Rosa et de Clara, de Thälmann et de Brecht. 

    Plus que jamais, face à l' »Axe franco-allemand » réactionnaire inféodé à l’OTAN et à sa lamentable guerre de revanche antirusse en préparation, travaillons des deux côtés du Rhin à reconstituer l’Axe rouge franco-allemand, comme s’y emploie le PRCF : c’est indispensable pour que se forge en Europe la contre-offensive des forces de paix et d’émancipation sociale !


    Elections 2021 au Bundestag, les résultats

    Participation : 76,57%

    • Droite CDU CSU :24,07% / -8,9 points – 196 députés -50 sièges
    • Sociaux Démocrates SPD : 25,74% / +5,2 points – 206 députés +53 sièges
    • Verts : 14,75% / +5,8 points – 118 députés +51 sièges
    • Droite libérale FDP : 11,45% / + 0,7 points – 92 députés +12 sièges
    • Extrême droite AFD : 10,35% / – 2,3 points – 83 députés – 11 sièges
    • Sociaux Démocrates Die Linke : 4,89% / -4,4 points – 39 députés -30 sièges

    les résultats des communistes du DKP

    Le Parti communiste allemand (DKP) a finalement pu participer aux élections législatives – malgré l’avis de la commission électorale et de Die Linke), engager des listes et des candidatures dans des circonscriptions uninominales.

    En dépit de ces entraves et de la répression, le DKP progresse par rapport à 2017. Les communistes remportent 3445 suffrages supplémentaires au scrutin proportionnel et sans déposer des listes dans tous les Landers.

    Au scrutin proportionnel, le DKP remporte 15.158 voix contre 11.713 en 2017. Il réalise ses meilleurs scores à Berlin et en Rhénanie – Nord Westphalie, sa zone d’implantation traditionnelle.

    Bade-Wurtemberg : 1174
    Bavière : 1371
    Berlin : 2152
    Brandebourg : 1992
    Hambourg : 530
    Hesse : 1 331
    Mecklembourg-Poméranie : 757
    Basse Saxe : 1037
    Rhénanie – Nord Westphalie : 2562
    Saxe : 1 727
    Schleswig-Holstein : 525

    Au niveau du scrutin sur circonscription, le DKP présentait moins de candidats. Il recueille 5439 voix contre 7514 suffrages en 2017.

    Brandebourg : 1787
    Hesse : 42
    Basse Saxe : 523
    Nord Westphalie : 2281
    Rhénanie Palatinat : 293
    Schleswig-Holstein : 313

     

    Communiqué du DKP sur les élections fédérales au Bundestag

    Patrik Köbele, président du DKP, explique les résultats des élections au Bundestag :

    Les résultats des élections fédérales donneront lieu à des négociations entre le SPD, la CDU, les Verts et le FDP. Il est fort probable que la grande coalition ne se poursuivra pas, toutes les autres constellations du camp de ces quatre partis sont envisageables.

    Toutes ces constellations représentent un gouvernement fédéral d’agressions internes et externes croissantes. Tous ces partis se sont prononcés dans des nuances différentes pour le cours de guerre de l’OTAN et la militarisation de l’UE, pour le cours contre la Russie et la Chine. Tous ces partis défendent de vives attaques contre les droits démocratiques et sociaux de la population de ce pays. Ces attaques s’intensifieront après les élections. Les justifications seront différentes. Certains justifient davantage les attaques, d’autres moins par la sauvegarde de l’environnement. Aucun d’entre eux n’a de concept pour améliorer réellement la situation écologique parce qu’ils ne veulent pas intervenir dans le profit capitaliste ou même dans les relations de propriété.

    Même après ces élections fédérales, la perspective pour le mouvement des travailleurs et de la paix sera : « Allons sur le chemin de la résistance ».

    La performance du Parti de gauche est amère et n’est pas une cause de méchanceté ou même de joie. Mais cette performance est le résultat d’une campagne électorale dans laquelle « Die Linke » a clairement indiqué qu’il était prêt à tout jeter par-dessus bord pour la co-gouvernance. L’expérience du Parti de gauche où il participe aux gouvernements montre qu’il ne diffère guère de la social-démocratie traditionnelle.

    Malgré l’augmentation de la participation, les non-votants représentent près d’un quart des personnes éligibles pour voter, ils restent donc le « parti » le plus fort. La part des voix des « autres » dépasse largement les 8 % ; avec les abstentionnistes, bien plus de 30 % des personnes ayant le droit de vote ne siègent pas au Bundestag.

    Avec de légers gains par rapport à l’élection fédérale de 2017, la performance du DKP n’est pas satisfaisante. Le DKP est trop faible pour se présenter comme tel aux personnes qui recherchent des alternatives. Néanmoins, notre campagne électorale a payé. Il a dans une large mesure conduit le parti et son contenu vers le monde extérieur et l’a renforcé. Le DKP était le seul parti dans cette campagne de guerre, qui a constamment fait campagne pour des positions de paix. Nous avons pu gagner en notoriété, environnement, nouveaux membres et nouveaux militants.

    Nous tenons à remercier nos électeurs, nos candidats et camarades qui étaient en campagne électorale. Nous continuons à choisir le chemin de la résistance. C’est maintenant plus nécessaire que jamais : pour la paix avec la Russie et la Chine. Contre la déforestation sociale et le démantèlement de la démocratie. La perspective pour l’homme et la nature n’est pas le capitalisme.

    Essen, le 27 septembre 2021

    traduction depuis l’allemand IC

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Alors que ce tenait les élections fédérales au en Allemagne, en Autriche voisine c’était jour de scrutin locaux. Et dans ce scrutin, les communistes du KPO ont remporté une victoire significative en faisant élire Elke Kahr maire de Graz, la deuxième ville du pays.

    La camarade Elke Kahr a remporté 29,1 % des suffrages exprimés contre 25,7 % pour le conservateur sortant Siegfried Nagl, en poste depuis 18 ans à l’élection municipale de Graz, deuxième ville du pays qui compte plus de 220 000 électeurs

    Le parti communiste autrichien KPÖ est arrivé en tête à Graz, selon les premiers résultats. Sa candidate Elke Kahr, âgée de 59 ans, a remporté 29,1 % des suffrages exprimés (+8,8 %), contre 25,7 % (-12,1 %) pour le conservateur sortant Siegfried Nagl du parti ÖVP, en poste depuis 18 ans, qui a annoncé sa démission. Ce score n’avait pas été anticipé par les sondages.

    « Certains font des promesses quelques semaines avant les élections. Nous, nous sommes là tous les jours et depuis des années pour les gens, surtout pour les plus démunis », a déclaré Elke Kahr pour expliquer ce succès.

    https://fr-fr.facebook.com/KPGraz/

    En Allemagne, malgré les interdictions et la répression, les camarades du parti communiste allemand (DKP) ont eux réussi à augmenter le nombre des suffrages receuillis (lire ICI )

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Sans surprise, après avoir été reçu à l’ambassade de Chine, notre camarade Aymeric Monville s’est vu épingler dans le rapport sur la Chine de l’IRSEM (l’Institut de recherche stratégique de l’école militaire), comme « éditeur communiste » et fier de l’être, et éditeur de « La Chine sans œillères ».

    Parmi les perles dudit rapport, le moment où ils tentent de répondre aux accusations antérieures de Maxime Vivas concernant le fait qu’un des deux auteurs du rapport (Jean-Baptiste Jeangène Vilmer) est membre dudit Academic Advisory Board du Comité de  de l’OTAN.
    Réponse de l’IRSEM : faux ; il ne l’est plus depuis 2019. C’est vrai que ça change tout…

    Nous reviendrons bientôt sur cette entreprise de manipulation visant à intimider tous ceux que dégoute la perspective d’une guerre contre un pays qui ne possède qu’une base  à l’étranger lorsque les Etats-Unis en ont des centaines.


    Les réactions de Maxime Vivas

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

     
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  • Ce sommet international aura été totalement censuré en France. La CELA tenue au Mexique ces journées derniers marque pourtant le lancement de la contre offensive anti impérialiste et de la reprise de la dynamique résolument progressiste et solidaire en Amérique Latine. De la solidarité affichée et courageuse du Mexique avec Cuba socialiste contre l’embargo criminel américain à l’action lancée contre l’OEA instrument des putschs et coup d’état de Washington sur le sous continent, la dynamique est clairement populaire.

    Revue de presse avec la commission internationale du PRCF

    Nouvelle réunion de la CELAC au Mexique.

    Le Président du Pérou, Pedro Castillo, est arrivé au Mexique vers 13 heures aujourd’hui. Ceci après avoir avancé son vol à 5 heures du matin et faire une escale technique au Panama. Il a également été confirmé qu’il rencontrera le président cubain Miguel Diaz-Canel. L’itinéraire approuvé par le Congrès stipulait que le Président voyagerait vendredi soir à 10 h. Cependant, il a pris un vol matinal d’Aeromexico avec la première dame, Lilia Paredes.

    Dans des réunions prévues pour aujourd’hui, qui semblaient ne pas être sur l’itinéraire informé dans la matinée d’aujourd’hui, Castillo rencontrerait aujourd’hui le président du Mexique, Andrés Manuel López Obrador, le président de Cuba, Miguel Díaz-Canel, et l’entrepreneur Carlos Slim. Il est rappelé que le président cubain Miguel Diaz-Canel est l’un des plus remis en question d’Amérique latine par les manifestations de juillet.

    Le samedi 18, Castillo Terrones assistera au sixième Sommet de la Communauté des Etats Latino-Américains et des Caraïbes (Celac) à Mexico. Il sera reçu par son homologue Andrés Manuel López Obrador.. Cette rencontre, qui réunira des représentants de plus de 30 pays, devrait aboutir à la signature de l’Accord portant création de l’Agence spatiale latino-américaine et de la Communauté des Caraïbes et à la création du Fonds Celac pour la réponse intégrée aux catastrophes. En outre, lors de sa visite au Mexique, le chef de l’État rencontrera la Secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC), Alicia Bárcena. Le lundi 20 septembre, le président et le chancelier Maúrtua participeront à la session du Conseil permanent de l’OEA à Washington D. C. Préalablement, Castillo Terrones sera reçu par Luis Almagro.

    Des réunions sont également prévues dans la capitale des États-Unis avec la directrice de l’Organisation panaméricaine de la santé, Carissa F. Etienne, et avec les hommes d’ péruviens et nord-américains de l’American Chamber of Commerce (AmCham). Le mardi 21 septembre, le président Castillo recevra à New York les salutations de bienvenue du secrétaire général des Nations unies, António Guterres, et participera ensuite au débat général de la 76ème Assemblée générale au siège de l’ONU. L’agenda du chef de l’État comprend également des réunions avec le président de la Banque mondiale (BM), David Malpass, et la directrice générale du Fonds monétaire international, Kristalina Gueorguieva.

    Forum Chine-CELAC

    Le président chinois Xi Jinping a appuyé les efforts de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC). Dans un message vidéo, Xi Jinping a déclaré que la Chine soutient les efforts de la CELAC pour coordonner les pays de la région pour développer la coopération et relever les défis. En outre, il a estimé que les relations de la Chine avec la CELAC étaient de la plus haute importance. C’est pourquoi le président Xi Jinping a rappelé qu’en juillet 2014, les membres des pays d’Amérique latine et des Caraïbes (ALC) et de la Chine ont déclaré la création du Forum China-CELAC. Ce qui précède, a-t-il souligné, a ouvert la voie à la coopération entre la Chine et l’ALC.

    Le président chinois a salué la tenue d’un nouveau sommet de la CELAC. Il a également souligné le rôle joué par le Mexique au sein de la CELAC pour parvenir à un consensus et promouvoir la coopération. « Au cours des deux dernières années, le Mexique s’est acquitté de ses fonctions et a conduit la Celac à forger un consensus et à promouvoir la coopération en portant son développement à un niveau nouveau, ce dont la Chine se félicite ». C’est pourquoi Xi Jinping a affirmé que la Celac a joué un rôle important dans la sauvegarde de la paix, de la stabilité et la promotion du développement partagé dans la région. Le président chinois en a profité pour féliciter le président AMLO et le peuple mexicain pour le bicentenaire de l’indépendance du Mexique.

    Xi Jinping a souligné que la Chine et la Celac ont uni leurs efforts pour lutter contre la pandémie depuis l’année dernière. À cet égard, le Président a indiqué que, compte tenu de l’expansion continue de la pandémie, la Chine continuera d’offrir son aide aux pays de la région. Ceci pour contribuer à l’élimination rapide de la pandémie et à son redressement socioéconomique. La Chine a été invitée à assister à la réunion de la CELAC pour cette année 2021.

    Le Sommet CELAC VI soutient Cuba et l’Argentine dans leurs revendications

    « La déclaration commune est un appel à consolider notre voix, notre poids pour faire des choses positives, coopérer et faire notre chemin dans le monde injuste dans lequel nous vivons aujourd’hui », a déclaré le ministre mexicain des étrangères, Marcelo Ebrard.

    Rejetant le blocus économique américain contre Cuba et réaffirmant la souveraineté de l’Argentine sur les îles Malvinas, les représentants de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC) ont conclu samedi le VIe sommet du bloc présidé par le Mexique.

    Le ministre mexicain des étrangères Ebrard a expliqué que les responsables de 31 pays ont signé une déclaration commune de 44 points et des accords spéciaux.

    Outre l’allocation de 15 millions de dollars américains, le Sommet a approuvé la création d’une agence régionale de réglementation de la santé pour lutter contre la pandémie de COVID-19 et les futures urgences sanitaires dans la région.

    Ebrard a décrit la constitution de l’Agence spatiale d’Amérique latine et des Caraïbes comme une réalisation historique pour stimuler le développement scientifique de la région.

    « Si quelque chose nous a réunis, c’est bien la pandémie. La région compte plus de décès liés au COVID-19 que toute autre région du monde », a déclaré Ebrard.

    « Il a été extrêmement difficile d’obtenir des vaccins. Cela a été injuste, abusif, que tant de pays n’aient pas de vaccins », a-t-il ajouté

    La déclaration commune a également approuvé un fonds intégré pour faire face aux catastrophes naturelles, une position commune pour exiger l’accès du Fonds monétaire international (FMI) à des ressources à court terme.

    Le gouvernement mexicain s’efforcera de doter la CELAC d’une structure gouvernementale pour mettre en œuvre les accords de l’organisation.

    « La déclaration commune est un appel à consolider notre voix, notre poids pour faire des choses positives, coopérer et faire notre chemin dans le monde injuste dans lequel nous vivons aujourd’hui », a souligné Ebrard.

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  •  Communiqué n°37 – 21 septembre 2021

                Pour restaurer la souveraineté et                      l’indépendance militaire de la France,                      avec Fadi KASSEM et le PRCF,              portons l’Alternative Rouge et Tricolore !

    Le jeudi 16 septembre 2021, les forces euro-atlantiques se succédant au pouvoir depuis 40 ans en France ont subi une véritable humiliation. En effet, l’Australie dirigée par le réactionnaire Scott Morrisson a décidé d’annuler le gigantesque contrat passé avec la France qui prévoyait la vente de sous-marins conventionnels à Canberra, au profit d’un « vaste partenariat de sécurité dans la zone indopacifique, comprenant notamment la livraison de sous-marins à propulsion nucléaire à Canberra » (Le Figaro) proposé par les Etats-Unis et incluant le Royaume-Uni. Comme déjà par le passé lorsque Barack Obama s’amusait à espionner directement François Hollande, le peu de souveraineté diplomatique et militaire qu’il reste à la France a été piétiné par les soi-disant « alliés et amis » de la France, les Etats-Unis en tête.

    Que le contrat prévoyant la livraison de sous-marins conventionnels à un pays dirigés par une oligarchie capitaliste alignée sur Washington ait été annulé ne fera pas pleurer les militants franchement communistes et insoumis du Pôle de Renaissance communiste en France. En effet, comment accepter une telle politique agressive à l’encontre de la Chine populaire, contre laquelle se multiplient les expéditions navales en mer de Chine sous l’impulsion de Joe Biden et avec le soutien dynamique du caniche Macron –, de la part de l’oligarchie capitaliste des pays dits « occidentaux » qui, totalement inféodés à la mortifère Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), constitue l’une des menaces majeures pour la paix mondiale ?

    Mais cette annulation révèle cependant la double évolution désastreuse pour la paix mondiale et la coopération internationale contre lesquelles s’élève les militants du D’une part, les menaces que font peser les forces impérialistes aux Etats-Unis (que le président s’appelle Clinton, Bush, Obama, Trump ou Biden) et leur laquais, les réactionnaires Johnson et Macron en tête, sur la paix mondiale en multipliant les provocations et les agressions envers la Chine populaire, Cuba socialiste, le Venezuela bolivarien ou même la Russie. D’autre part, le fait que l’oligarchie capitaliste de France, qu’elle soit de droite ou soi-disant de « gauche » (notamment les faux « socialistes » ou « écologistes » comme Julien Bayou qualifiant les Etats-Unis de « grand frère » et réclamant une « Europe de la Défense » qui sera, par définition, totalement inféodée à l’OTAN !), soumette totalement la souveraineté diplomatique et militaire de la France à la mortifère OTAN et à la néfaste « Union européenne », partenaire stratégique de l’OTAN depuis 2002 et qui accepte que les forces de l’OTAN manœuvrent en Pologne et dans les pays baltes sous le prétexte fallacieux que la Russie menacerait la paix en Europe !

    Ce pitoyable épisode pour la diplomatie et la Défense françaises démontre la triple soumission à laquelle sont confrontées les forces véritablement patriotiques et populaires de France, hostiles à la marche à la guerre dans laquelle se retrouve progressivement embarquée la France. Tout d’abord, celle envers les Etats-Unis d’Amérique via l’OTAN, comme en témoigne l’installation du centre d’excellence spatiale de l’OTAN à Toulouse contre laquelle ont manifesté des citoyens et des travailleurs le 21 août dernier. Ensuite, celle envers les « marchands de canon » de France, dictant leur agenda mercantile aux gouvernements aux ordres qui, toute honte bue, affirment défendre les « droits de l’homme » et lutter contre le « terrorisme islamiste » tout en armant jusqu’aux dents l’Arabie saoudite wahhabite et le Qatar financeurs de groupes islamistes et qui écrasent le Yémen depuis six ans, le colonialiste Israël ou encore le Maroc qui espionne ses « amis et alliés » ? Enfin, celle envers l’UE qui ne pipe mot sur la violente répression s’abattant sur les forces démocratiques et populaires sur le continent européen, violence concomitante à la fascisation servant la soupe à une extrême droite négationniste qui réécrit l’Histoire en assimilant le communisme au nazisme (avec la complicité des faux « Républicains », de la Macronie et des pseudo « socialistes » et « écologistes ») et qui s’exprime toujours davantage dans les médias aux ordres et dans la rue.

    Fadi Kassem et le PRCF mènent la campagne pour une Alternative Rouge et Tricolore en 2022, la seule en mesure de reconstituer une diplomatie et une politique de Défense véritablement souveraines. Cela implique de nationaliser le secteur de l’armement et de le placer sous le contrôle des travailleurs et des citoyens de France, mais également de sortir de l’OTAN et de l’UE en même temps, car il est illusoire de vouloir sortir de la seule OTAN tout en restant dans une mortifère UE irréformable et « partenaire stratégique » de l’impérialisme états-unien et de son bras armé. C’est pourquoi, afin de recouvrir une souveraineté nationale et populaire pleine et entière, il faut œuvrer pour le Frexit progressiste que défend le PRCF et qui vise à associer toutes les forces véritablement patriotiques et populaires de France – communistes, insoumis, gaullistes sincères, mouvements de défense de la paix –, seule solution indispensable au service de la paix mondiale et de la coopération internationale sur des bases véritablement démocratiques et populaires

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  • « Fête de l’Huma » ou Fiesta du Capital ?

                11 septembre 2021, Fête de l’Huma. Au cours de qui, historiquement, constitue la Fête des militants du Parti communiste français et du prolétariat (ouvriers en tête), est prise une photographie « historique » : Fabien Roussel, candidat PCF – nous n’utiliserons pas le qualificatif « communiste », totalement inapproprié au regard du développement qui suit – à l’élection présidentielle, pose tout sourire et bras dessus avec… Valérie Pécresse, Versaillaise à tout point de vue et animée par un anticommunisme profond. Et comme cela ne suffit pas, le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, après avoir « débattu » en 2020 avec le patron du MEDEF Geoffroy Roux de Bézieux, enchaîne et récidive dans le même espace avec… Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement Castex ; lequel Attal, trop content de l’aubaine, en profite pour confirmer tranquillement la destruction de l’assurance-chômage. C’est certainement la « nouvelle tendance » de qu’il reste d’un Parti se prétendant « de classe et de masse » : inviter ceux qui sont censés être ses ennemis de classe (censés, car on comprend bien, jour après jour, déclaration après déclaration, que n’est pas franchement le cas) pour « débattre », comme si lesdits ennemis de classe ne monopolisaient déjà pas suffisamment l’ensemble des médias capitalistes aux ordres. Mais Fabien Roussel doit certainement rendre la monnaie de sa pièce à « ses ennemis de classe » car « Sur le premier semestre 2021, Fabien Roussel est la troisième personnalité politique la plus présente dans les matinales »[1] devant les inénarrables Schiappa et Le Maire – dont se réjouit, sans rire, une intellectuelle membre du PCF croyant que le PRCF, qu’elle qualifie pourtant de groupuscule, roule pour Mélenchon en « sabotant » la candidature Roussel et en « détruisant » (sic !) le PCF.

    Et en effet, Roussel est très prisé et même adulé par certains médias aux ordres qui l’encensent, le trouvent « rassurant », se félicitent que « pendant deux jours, Fabien Roussel va se muer en « Monsieur Loyal » de la campagne présidentielle »[2] et s’extasient même sur le « coup de foudre politique entre Fabien Roussel et Valérie Pécresse »[3]. La palme revient à un chroniqueur de RMC, Fred Hermel, bien connu pour sa grande passion pour le Real Madrid, qui couvre d’éloges Fabien Roussel – tout en versant au passage dans l’ironie cinglante envers le communisme – début septembre 2021 dans l’une des émissions symboles de la fascisation « Les Grandes Gueules », en l’opposant radicalement à Mélenchon : Roussel est ainsi félicité pour avoir manifesté avec les syndicats policiers factieux et présenté comme « un communiste [qui] travaille main dans la main avec Xavier Bertrand, président de droite de ma chère région Hauts-de-France pour essayer de sauver des usines et des milliers, eh bien voyez-vous moi je trouve ça très rassurant » ; le chroniqueur populiste ne franchira toutefois pas le petit Rubicon en rassurant son auditoire petit-bourgeois et anticommuniste : « Il donnerait presque envie de voter pour lui : bon, j’ai plus de 18 ans donc je ne le ferai pas ! »[4]. Car c’est bien connu, l’ancien ministre des gouvernements Villepin et Fillon, qui a participé à la désintégration industrielle du Nord-Pas-de-Calais et de la Picardie, va sauver les emplois industriels. Cette analyse peu flatteuse pour un communiste révèle cependant un élément rapprochant Roussel et Bertrand, et plus généralement tous les tartuffes que sont la Macronie, le prétendu RN, les faux LR, mais aussi les soi-disant « socialistes » comme Hidalgo et Montebourg et « écologistes » comme Jadot, Rousseau ou Bayou : les postures ne peuvent totalement effacer les impostures ; et dans le cas de Xavier Bertrand, que l’on se rappelle son accusation d’« assassinat prémédité » lancé à la direction de Goodyear qui annonça la suppression de 863 emplois à Béthune – phrase choc bien pensée pour séduire les médias aux ordres racoleurs.

    Des médias aux ordres heureux de constater que la Fête de l’Huma qui, historiquement, est le moment du rassemblement de classe et de masse pour lancer l’offensive d’automne contre les ennemis de classe, devient une véritable féria, dont s’enthousiasme Le Parisien : « Pécresse, Attal, Hidalgo [Bayou et Autain aussi] … ils se bousculent tous à la Fête de l’Huma ». Tous ? Ou presque : si « à sept mois de la présidentielle, de nombreux candidats et personnalités politiques seront présents à la grand-messe communiste qui ouvre ses portes ce vendredi », « le leader des Insoumis, Jean-Luc Mélenchon en revanche sera lui en Belgique. »[5] Quant au PRCF, si militants y étaient pour participer aux débats politiques en communiquant des propositions franchement communistes avec une distribution de tract, le stand habituel ne pouvait être tenu du fait des conditions matérielles, surtout financières. Sans regret au regard de ce qu’a été cette « Fête de l’Huma 2021 » : un véritable grand marché de la présidentielle, qui concentrait le soi-disant « débat » sur les photographies avec les ennemis de classe (faux « socialistes » et « écologistes » inclus) dans une ambiance courtoise et de fête, désarçonnant même les militants comme l’illustre ce témoignage au sujet du prétendu « débat » Martinez-Attal : « À l’issue du débat, Antoine s’étonne presque de l’ambiance dans laquelle s’est tenu l’échange : « Je suis agréablement surpris, je m’attendais à ce qu’ils n’arrivent pas du tout à se parler. » »[6] C’est oublier que le « dialogue social » est la priorité absolue – voire unique – de l’actuel secrétaire général de la CGT[7].

    La fable éternelle de « l’Europe sociale »

    En tout cas, comme toujours, les vrais débats qui devraient agiter les échanges entre les militants communistes ne furent pas évoqués, ce que même l’égérie et supportrice fanatique de Roussel regrette : « pourquoi faut-il faire silence ou marginaliser un tel combat ? qu’est-ce qu’on a à dire à Attal et à Pécresse quand on se tait sur le socialisme ? sur l’UE ? Sur l’Otan ? »[8] Quoique désagréable, la réponse est simple : on fait silence sur tout (même sur Cuba) car on est d’accord sur l’essentiel avec les ennemis de classe, comme sur l’UE dont on estime que la sortie équivaut à du nationalisme; n’est-ce pas d’ailleurs ce que déclare de manière péremptoire Fabien Roussel dans son livre Ma France, page 60 : « La démocratie, c’est d’ailleurs l’enjeu de cette élection. A qui allons-nous prendre le pouvoir ? Bien sûr, j’en ai déjà parlé, il y a l’UE, cette institution qui prend tellement de place dans les choix de chaque pays. Il ne s’agit pas pour nous d’agiter le spectre d’une sortie de l’UE en 2022. Un Frexit n’apporterait pas d’alternatives à la France. Lorsque l’on fait face à une pandémie, on a plutôt intérêt à coopérer, à travailler ensemble plutôt qu’à fermer les frontières à toute relation économique, humaine ou scientifique ». Circulez, il n’y a rien à voir ! Et tant pis si la fable de l’« Europe sociale », maintes fois écoulée depuis au moins François Mitterrand et que même des pseudo « insoumis » comme Manon Aubry reprennent à satiété, retrouve de la vitalité avec Fabien Roussel : « Je ne suis pas pour le repli sur les frontières : je suis pour faire vivre les droits des travailleurs européens, français et européens : un SMIC européen, une retraite commune, une santé publique partout et pour tous »[9]. On voit mal ce qui distingue ici Roussel d’un pseudo « Parti socialiste » qui tient les mêmes propos depuis 40 ans, ainsi que d’une frange croissante de la France de moins en moins « insoumise » à l’UE… Quel syndicaliste un peu éveillé ne voit d’ailleurs combien cette revendication d’un SMIG européen, alors que les différentiels existants entre la Bulgarie et la France, ne peut en réalité que désarmer notre lutte pour les salaires dans notre propre pays ? Car qui peut croire que, dans les rapports de forces actuels en Europe, le SMIG européen pourrait être autre chose qu’un RECUL grave, en matière de référence sociale, pour les travailleurs de notre pays sans apporter aucune garantie aux travailleurs bulgares, roumains, etc. qui n’ont plus aucun moyen de se défendre syndicalement ?

    Sur l’OTAN, Roussel explique qu’il faut sortir de l’OTAN, ce que le PRCF ne peut que valider, lors de sa dernière sortie sur France Inter (ce qui est en contradiction avec le fait que Joe Biden pourrait prendre sa carte au PCF, mais passons…). Mais comment ne pas voir que cette sortie de l’OTAN sans sortir de l’UE n’équivaudrait rien puisque l’UE est officiellement partenaire stratégique de l’OTAN depuis 2002 et que tout pays désirant adhérer à l’UE doit préalablement s’affilier à l’Alliance atlantique, comme ont dû le faire tous les ex-pays socialistes de l’Est lors du prétendu « élargissement européen » ?! Quant au socialisme, à peine investi nouveau secrétaire national du PCF en novembre 2018, Fabien Roussel n’a-t-il pas rendu hommage, lors de sa première intervention médiatique, à… Alexandre Soljenitsyne sur France Culture le 28 novembre 2018, en déclarant que « Soljenitsyne, c’est un écrivain qui a écrit de grands livres, qui a dénoncé le stalinisme, qui a quitté la Russie, qui a quitté l’URSS à l’époque » ; et d’ajouter : « quand j’entends ce qui se passe en Chine aujourd’hui, ça réveille des choses qui ne me plaisent pas »[10] ?

    Cela n’empêche pas certains « communistes identitaires » du PCF de dédouaner Fabien Roussel, qui « a deux grandes qualités : une dimension de classe et un sens de la souveraineté nationale » (et cela s’est clairement vu à la Fête de l’Huma, et plus encore dans ses prises de position déjà analysées). Ce dont souffre finalement l’actuel candidat PCF, c’est qu’il soit « soit mêlé à ce déni de solidarité » (avec Cuba) et donc qu’il soit victime d’intrigues (peut-être réelles au sein du PCF) de la part de ses adversaires de l’intérieur – en attendant que l’épouvantail PRCF soit une nouvelle fois évoqué pour assimiler les critiques (légitimes) contre les positions toujours aussi catastrophiques de Fabien Roussevelt[11] à du « sabotage ». Si Roussel dépasse triomphalement les 2 points en avril, cela signifiera d’avance qu’il avait raison et que le PRCF n’existe pas ; s’il fait un score aussi piteux que Hue et Buffet avant lui, c’est par avance la faute du dangereux PRCF : à tous les coups, on gagne avec ce type de raisonnement « scientifique »… Avec un tel raisonnement, impossible de voir que Fabien Roussel, bien loin d’incarner un quelconque « renouveau communiste » – bien que le candidat PCF affirme que « le PCF is back »[12] : une sorte de renouveau dans le langage, en tout cas ! –, illustre plus que jamais la désastreuse euro-mutation entamée, avec l’appui de tout le Comité central de l’époque, sous Georges Marchais – lequel, malgré ses contradictions et ses erreurs, eut le mérite de résister autant que possible aux sirènes du « renouveau » incarné par les Juquin, Wurz et autres Robert Hue – et menée tambour battant par Robert Hue (décoré de la légion d’honneur par la Macronie, certainement pour « services rendus à la nation » pour avoir liquidé le Parti communiste de combat…), Marie-George Buffet, Pierre Laurent et, désormais, Fabien Roussel.

    Autophobie sans autocritique

                A vrai dire, il n’était pas utile d’attendre la Fête de l’Huma pour constater que Fabien Roussel multiplie les déclarations versant toujours plus dans l’autophobie communiste et l’allégeance envers les forces du Capital, et concentre également ses attaques toujours plus ciblées à l’encontre de Jean-Luc Mélenchon[13]. Rien d’étonnant concernant ce dernier point : dans le « Manifeste pour un Parti communiste du XXIe siècle », la critique du porte-parole national de la France insoumise et candidat de « l’Union populaire » – changement de terminologie significatif de la progressive capitulation de la France de moins en moins « insoumise » face à l’UE du Capital par rapport à 2017 – constitue l’un des ciments du texte, Mélenchon étant réduit à un « populisme de gauche » non clairement défini et traversé, incontestablement, de nombreuses contradictions, à commencer par le positionnement au sujet de la mortifère « Union européenne ».

                L’autophobie ? Outre sa première intervention sur France Culture en novembre 2018, depuis qu’il est candidat, Fabien Roussel n’a pas hésité à sévèrement désavouer ce qui constitue le cœur du marxisme-léninisme (qui, rappelons-le, a été abandonné par le PCF en 1979) comme le centralisme démocratique (abandonné lui aussi en 1994), au sujet duquel le candidat PCF déclara au sujet du tyranneau Macron, devant Laurence Ferrari sur C-News le 29 janvier 2021 : « Ah bah aujourd’hui, c’est le centralisme démocratique dans ce pays, celui qu’on a reproché à mon parti d’ailleurs [le tout en riant…]. Le président est enfermé dans ce bunker, ils sont à quinze, ils se réunissent et ils décident » ; et d’ajouter : « je ne suis pas dans l’opposition : je suis exigeant »[14]. Passons sur l’ignorance crasse de Fabien Roussel sur ce qu’est le centralisme démocratique et son mépris pour un fondement majeur du communisme remontant aux Jacobins et reformulé par Lénine ; il n’en demeure pas moins que le secrétaire national du PCF éprouve décidément de l’aversion pour cet élément central, au point d’accuser Jean-Luc Mélenchon de pratiquer lui aussi le centralisme démocratique[15] – quand bien même Mélenchon refuse l’organisation en parti au profit du « mouvement gazeux » et ne se revendique certainement pas du léninisme… Il est d’ailleurs remarquable que cette autophobie décomplexée se double parallèlement d’une obsession, celle de vouloir se distinguer à tout prix de Jean-Luc Mélenchon, quitte à lui accoler des formules et des pans de l’histoire que ne saurait pourtant renier un vrai communiste. Et c’est ainsi qu’en avril dernier, dans Marianne, Fabien Roussel déclara : « Les insoumis estiment que chacun doit avoir un travail et que s’il n’en trouve pas, l’Etat doit être employeur en dernier ressort. Nous ne partageons pas cette philosophie là, ça c’est l’époque soviétique, le kolkhoze »[16]. « Oh, manière subtile de ramper devant la bourgeoisie », eût dit Lénine qui employait alors cette expression contre les menchéviks de son temps.

                Ce genre d’attitude peut même se révéler dangereux et nourrir à son corps défendant la fascisation, comme lorsque Fabien Roussel « a prôné la « neutralité des agents du service public, le besoin de protéger nos enseignants et les femmes, de lutter contre le fascisme islamiste et les certificats de virginité », « au contraire des Insoumis », selon lui. »[17] Sous-entend-il que Jean-Luc Mélenchon soutien le fascisme islamiste et les certificats de virginité ? A-t-il des preuves concrètes pour étayer ce genre d’assertion ? Ou ne fait-il que véhiculer voire valider indirectement les calomnies toujours plus haineuses et nombreuses de l’extrême droite lepéno-zemmourienne sur ce sujet, donnant encore plus de crédit à la détestable entreprise de criminalisation de la France insoumise en la qualifiant d’« islamo-gauchiste »[18] ? Il y a suffisamment de critiques à adresser à la FI – et notamment sur sa dérive européiste avérée et illustrée par Manon Aubry ou Clémentine Autain – pour s’embarquer dans des attaques que ne peuvent savourer que les forces réactionnaires et fascisantes sévissant en France. Au passage, pour en finir avec la basse calomnie répétée par certains sur « le PRCF à la remorque de Mélenchon » (que d’amalgames et de paresse intellectuelle chez ces gens qui nous critiquent sans prendre jamais la peine de nous lire !), nous les appelons à lire dans le dernier Initiative communiste notre article intitulé : « LFI : l’UE on la change… ou on ne la quitte pas ! ».

    Des postures ne pouvant effacer les impostures

                Certes, Fabien Roussel a parfois le sens de la formule et est capable de saisir l’importance des enjeux politiques quand il en perçoit le gain électoral possible. C’est ainsi qu’en septembre 2019, à l’occasion du 160e anniversaire de la naissance de Jean Jaurès, Fabien Roussel affirma vouloir : « Voir flotter ensemble le drapeau bleu blanc rouge de la France au côté du drapeau rouge du mouvement ouvrier ». Comme le releva alors positivement Initiative communiste : « Plus généralement, au cours de votre intervention tout comme dans d’autres déclarations ou entretiens réalisés auprès des « grands médias », vous dénoncez la destruction de la « souveraineté » opérée par Macron et le gouvernement Philippe, que ce soit dans le cas de General Electric au sujet de l’arrêt de la diversification des turbines – « nous considérons que c’est une production stratégique, c’est dans l’intérêt de la nation, de notre pays, de conserver ces savoir-faire, ces compétences », « pour des raisons de souveraineté économique » – ou dans votre discours du 3 septembre 2019 quand vous déclarez : « ceux qui défendent ce système ultra financiarisé ne veulent pas de nations souveraines ! Ils veulent encore moins de frontières entre lesquelles peut encore s’exercer cette souveraineté, s’organiser le débat démocratique. Ils ne veulent pas non plus de services publics qui pourraient échapper aux règles de la compétitivité et de la profitabilité à tout prix. » ; de même affirmez-vous que « la nation de Jaurès, et de tous les progressistes, est d’abord conçue comme une communauté de citoyens qui ne se distinguent ni par leur origine, ni par leurs convictions intimes. C’est en cela que la nation française, grandie par la Révolution de 1789, a pu d’emblée porter un message universel en direction des autres peuples d’Europe. Qu’elle a accompagné leur marche vers la liberté et l’indépendance. » »[19]

     

                Le PRCF ne peut qu’adhérer à ce genre de déclaration… si celle-ci ne masquait pas une forte imposture sur les sujets tabous comme l’UE. Et c’est d’ailleurs ce que Natacha Polony rétorqua début septembre 2021 au candidat PCF désireux de « mettre en place de nouveaux traités européens » à travers des discussions « avec la chancelière Merkel ou quelqu’un d’autres » : « Mais vous faites comment ? […] Et vous faites sortir, par exemple, les Pays-Bas, l’Irlande, qui pratiquent le dumping fiscal ?! Et vous faites sortir la Roumanie qui pratique le dumping social ?! Vous faites sortir la Pologne, qui permet de délocaliser Whirlpool ?! Vous faites tout ça ?! C’est magique ! » – l’autre journaliste complétant : « Fabien Roussel, est-ce que ce n’est pas un peu naïf ? »[20]. Ça ne vous rappelle pas François Hollande qui déclarait en janvier 2012 : « Nous avons besoin d’Europe : elle doit nous aider à sortir de la crise, mais pas de nous imposer une austérité sans fin. […] Je renégocierai le traité européen issu de l’accord du 9 décembre »[21] ? On sait d’ailleurs ce qu’il advint du faux « socialiste » une semaine après son élection lorsque Merkel le rabroua illico presto à Berlin. Il arrive que la naïveté se révèle mortifère pour les travailleurs…

                De la même manière, que valent les déclarations fortes et certainement sincères contre la fraude fiscale et le capitalisme si, dans le même temps, Fabien Roussel veut « abandonner le capitalisme (sans que l’on sache exactement ce que cela signifie…[22]) puis déclare à 20 Minutes « vouloir traquer les exilés fiscaux, sans pour autant « chasser les grandes fortunes : ils sont très intelligents, ils ont créé, inventé, et ne pourront refuser un pacte pour la jeunesse, de participation à l’amélioration du système éducatif et d’augmentation des salaires ». » ?[23] Faut-il donc comprendre que les nationalisations – interdites par les imbéciles et dogmatiques traités européistes afin de faire respecter la « concurrence libre et non faussée » – des grands secteurs productifs de l’économie que sont les transports, les banques, les assurances, les énergies, les communications, les énergies, la grande distribution ou encore le bâtiment et l’armement, ne sont pas à l’ordre du jour ? Faut-il également comprendre qu’il serait possible de travailler avec Bernard Arnault, Arnaud Lagardère, la dynastie Dassault, la famille Mulliez à Auchan, et que ceux-ci, européistes convaincus, se plieront aux injonctions du président Roussel ?!

    Pour une candidature franchement communiste et insoumise, briser TOUS les tabous dont celui du Frexit progressiste

                Oui, Fabien Roussel a raison d’expliquer que les gardiens de la paix sont également des travailleurs, ce que fait d’ailleurs le PRCF[24]. Oui, Fabien Roussel a raison de parler de « souveraineté », de « nation », de « tranquillité publique » (disons plutôt sûreté publique), tout en disant que les classes populaires de France ont été trahies et abandonnées sur ces thèmes – par qui, sinon par les gouvernements d’« union de la gauche » de 1981-1984 et de la « gauche plurielle » de 1997-2002 auxquels a participé le PCF, Fabien Roussel étant alors le salarié de la ministre « communiste » Demessine… MAIS encore faut-il leur parler avec un discours de classe et non avec les paroles de l’extrême droite, comme ceux des syndicats policiers factieux fustigeant la justice (à reconstruire) ou comme lorsque le candidat PCF osa déclarer au sujet du droit d’asile en juin 2021 sur C-News devant une Laurence Ferrari tout sourire : « Concernant ceux qui viennent en France et qui sollicitent le droit d’asile : quand ils l’ont, eh bien ils l’ont ; et s’ils n’ont pas vocation à rester sur le sol français, ils ont donc vocation à repartir chez eux, (« donc à être expulsés ? »), oui, à être raccompagnés chez eux […] Quand on ne bénéficie pas du droit d’asile, on a vocation à rentrer chez soi »[25]. Ou comment confondre l’immigration utilisée comme arme d’exploitation par le patronat – ce qui est d’ailleurs appliqué grandeur nature par l’Union européenne – avec les migrants fuyant la guerre, les persécutions et les violences et qui, dès lors, sollicitent à raison le droit d’asile !

                Et pour proposer une candidature franchement communiste, il est nécessaire d’en finir une bonne fois pour toute avec tous les tabous et incohérences. Or à ce sujet, le PRCF, qui a déjà interpellé Fabien Roussel à plusieurs reprises, n’a jamais obtenu de réponse, ni même la moindre esquisse de dialogue, à des questions simples que nous reproduisons ici[26] :

    1. Après avoir lu les programmes de la FI et du PCF, et sachant que l’UE supranationale est le principal instrument de l’oligarchie pour démolir la France et ses acquis sociaux, en quoi le PCF apporte-t-il un plus sur ce sujet par rapport à la FI (dont la contestation de l’UE est déjà extraordinairement timorée) ?
    2. Vous prétendez que vous ne voulez pas sortir de l’UE par la gauche, comme le propose le PRCF, mais seulement rompre avec les traités européens « tout en restant dans l’UE ». Pouvez-vous alors dire de manière précise comment, l’UE n’étant rien d’autre que l’ensemble institutionnel créé par les Traités et ces traités ne pouvant être modifiés ou suspendus qu’à l’unanimité des États-membres (TOUS dirigés par des gouvernements néolibéraux et/ou fascisants) vous comptez « suspendre les traités » sans sortir de l’UE ?
    3. Vous exprimant dans Marianne, vous vous êtes exclamé : « PCF is back! ». Une récente affiche du PCF était par ailleurs ainsi libellée : « Red is the new green ! » et à la fête de l’Huma, la boutique du PCF avait pour enseigne « PCF Shop ». Étant donné, d’une part, que l’oligarchie européenne et hexagonale promeut une politique linguistique qui substitue le tout-globish des traités transatlantiques au « français, langue de la République » (art. II de la Constitution), pouvez-vous préciser comment vous comptez faire respecter la loi Toubon de 1994 (qu’avaient alors voté les députés communistes) si vous êtes élu président ?
    4. Question complémentaire : vous n’avez pas pris part personnellement au vote sur la dangereuse loi Molac, du nom d’un député breton proche de LAREM, violemment hostile à la langue française comme langue commune de la République, ainsi qu’à la « République une et indivisible ». Or vos députés ont tous voté la loi Molac, laquelle fait obligation aux communes de financer les écoles Diwan enseignant en breton, c’est-à-dire des écoles privées. Êtes-vous d’accord avec ce vote anti-laïque de vos camarades et vous réclamez-vous encore du jacobin Robespierre (« Elle répond toujours du nom de Robespierre, ma France », chantait Ferrat dans « Ma France ») ou êtes-vous devenu vous-même, pour être « dans l’air du temps », euro-fédéraliste et euro-régionaliste à l’instar de vos colistiers verts lors des dernières Régionales ?
    5. Vous, ou plutôt, certains de vos supporteurs, prétendez incarner la ligne « identitaire » du PCF. Or, votre parti figura partout en France, sauf en Auvergne, sur des listes dirigées, soit par le PS maastrichtien, soit par les Euro-Écolos d’EELV. Pouvez-vous expliquer comment il est possible de défendre nationalement la République une et indivisible, condition nécessaire pour qu’existent des statuts nationaux, des sociétés nationalisées, des conventions collectives et un Code du travail national, un bac, des diplômes et des qualifications nationales, un SMIG national (toutes choses indispensables aux salariés que vous dites représenter), tout en aidant les Verts et le PS « girondin » et antijacobin à gagner des présidences de Grandes Régions, parfois en alliance avec de francs séparatistes régionalistes comme l’UDB en Bretagne ?
    6. En tant que communiste « identitaire », appellerez-vous à nouveau à voter Macron, l’homme qui a couvert l’éborgnage de nombreux gilets jaunes et la loi Sécurité globale, au second tour de la présidentielle si celui-ci venait à l’atteindre aux côtés de Marine Le Pen comme il le souhaite ?
    7. Vu que vous ne vous réclamez plus, ni de la nationalisation démocratique des secteur-clés de l’économie – que G. Marchais considérait pourtant comme le « seuil minimum » en-deçà duquel on n’aurait pas un vrai changement mais seulement un replâtrage social-démocrate à la Mitterrand, vu que l’idée de pouvoir populaire (Marx disait « dictature du prolétariat ») vous fait rire et que, membre du Parti de la Gauche Européenne subventionné par Bruxelles, vous refusez, ne serait-ce que d’envisager de quitter l’UE, pouvez-vous dire de manière simple ce qui vous distingue du réformisme et ce qui fait que les ouvriers devraient vous croire quand vous déclarez représenter le communisme ?

    A toutes ces questions, jamais une réponse n’a été clairement apportée. Ou plutôt si : sous forme de confirmations selon lesquelles le PS et EELV seraient « de gauche », il est hors de question de sortir de l’UE, etc. Et c’est pourquoi le PRCF anime sa propre campagne pour l’élection présidentielle[27], de manière parfaitement indépendante de la France de moins en moins insoumise et du candidat PCF qui refuse, quoi qu’il arrive, d’envisager la sortie de l’euro et de l’UE et ne parle que de « l’abandon » du capitalisme (ce qui ne signifie strictement rien !). Cette campagne franchement insoumise et communiste est portée par Fadi Kassem, secrétaire national du PRCF, pour qu’émerge une Alternative Rouge et Tricolore alliant le drapeau rouge de l’internationalisme prolétarien et le drapeau tricolore de la Révolution jacobine et des sans-culottes, et sans le hideux drapeau de la mortifère UE qui doit être brisée et non « réorientée ». Car c’est en menant le combat de classe, et non en promettant l’éternelle arnaque de l’Europe sociale, qu’un vrai mouvement populaire associant travailleurs, lycéens et étudiants et retraités en lutte, gilets jaunes, syndicalistes de combat, forces communistes, insoumises et patriotiques sincèrement antifascistes et anti-européistes, pourra espérer en finir avec l’oligarchie capitaliste de France et éviter le fascisant second tour Macron-Le Pen ou avec leurs duplicatas Bertrand-Pécresse (avec qui il n’y a RIEN à débattre !) et Zemmour-Dupont-Aignan-Philippot (avec lesquels il n’y a pas plus à débattre, n’en déplaise à J.L. Mélenchon).

    Pour cela, la reconquête pleine et entière de la souveraineté nationale et populaire est la condition absolue, nécessitant d’en finir une fois pour toutes avec l’euro, l’UE, l’OTAN et le capitalisme exterministe et ses institutions de malheur (FMI, OMC, Banque mondiale, etc., que la FI souhaite désormais réorienter… comme Fabien Roussel avec l’UE !). C’est ainsi que l’on contribuera à la renaissance d’un véritable parti communiste sur des bases franchement marxistes-léninistes : le centralisme démocratique, la dictature du prolétariat, le rôle d’avant-garde, la fonction d’un parti de classe et de masse. Et qu’ainsi s’ouvrira enfin la perspective des « nouveaux Jours heureux » (nom du programme du PRCF depuis 2011, désormais cible de plagiat de la part de militants du PCF et de Fabien Roussel lui-même) dont les citoyens et les travailleurs de France ont urgemment besoin.

    Le temps des faux semblants est révolu face à la dissolution de République une et indivisible, à la dislocation de la France, au démantèlement des services publics, à la destruction des conquêtes sociales, à l’arasement des libertés démocratiques, à la fascisation qui fait le lit de Le Pen et Zemmour, dans le cadre de la réactionnaire Union européenne du Capital. FREXIT PROGRESSISTE ET VITE… ou nouvelle désillusion pour le monde du travail. Puissent les nombreux militants du PCF s’en apercevoir avant qu’il soit trop tard.


    [1] https://histoireetsociete.com/2021/07/11/la-dynamique-de-la-campagne-de-roussel-et-la-maniere-dont-lessai-doit-etre-transforme/ L’information émane originellement du Figaro.

    [2]  https://www.leparisien.fr/politique/pecresse-attal-hidalgo-ils-se-bousculent-tous-a-la-fete-de-lhuma-10-09-2021-W7CDTFNMXRABLHTUE6QCYLNM3Q.php

    [3] https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/on-ne-pouvait-pas-le-rater/on-ne-pouvait-pas-le-rater-coup-de-foudre-politique-entre-fabien-roussel-et-valeriepecresse_4754321.html

    [4] https://twitter.com/GG_RMC/status/1432643840096223233

    [5] https://www.leparisien.fr/politique/pecresse-attal-hidalgo-ils-se-bousculent-tous-a-la-fete-de-lhuma-10-09-2021-W7CDTFNMXRABLHTUE6QCYLNM3Q.php

    [6] Idem.

    [7] https://www.initiative-communiste.fr/articles/luttes/les-organisations-constitutives-de-la-cgt-se-dissocient-et-condamnent-la-declaration-commune-des-confederations-syndicales-et-patronales-du-19-mars-2020/

    [8] https://histoireetsociete.com/2021/09/12/la-fete-de-lhuma-sur-les-reseaux-sociaux/

    [9] https://www.francetvinfo.fr/politique/parti-communiste-francais/video-il-faut-un-travail-pour-tous-et-un-smic-a-1800euros-reclame-fabien-roussel-secretaire-national-du-pcf_4767839.html

    [10] https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins/proletaires-gilets-jaunes-meme-combat-fabien-roussel-est-linvite-des-matins Au cours de ce même entretien, Fabien Roussel précisera que la motion finale du texte n’a pas retenu la notion de « parti d’avant-garde », sans doute trop désuète pour le « Parti communiste du XXIe siècle » …

    [11] En référence à Franklin Delano Roosevelt, président des Etats-Unis de 1933 à sa mort en 1945, au sujet duquel Roussel déclara : « Le plan qu’il [Biden] met en œuvre est un plan révolutionnaire qui n’a pas d’équivalent depuis Roosevelt » : https://www.facebook.com/watch/?v=176048797725132 On appréciera le peu de crédit qu’accorde Roussevelt au Front populaire ou à l’URSS des années 1930…

    [12] https://www.youtube.com/watch?v=f0tWK9BK0rE Au passage, on remarquera que Roussel est un grand adepte des slogans publicitaires et des formules en mesure de susciter les réactions sur les réseaux sociaux, en utilisant le terme de « remontada » (avant que le sieur Montebourg s’en serve carrément comme slogan de campagne pour 2022).

    [13] Au sujet duquel un article critique est disponible dans le journal Initiative communiste de septembre 2021.

    [14] https://www.facebook.com/watch/?v=717797295592970&ref=sharing

    [15] https://www.lejdd.fr/Politique/fabien-roussel-secretaire-national-du-pcf-levenement-de-la-presidentielle-ce-sera-un-candidat-communiste-4032788

    [16] http://www.le-chiffon-rouge-morlaix.fr/2021/04/entretien-de-marianne-avec-fabien-roussel-le-probleme-de-la-gauche-ce-n-est-pas-sa-division-c-est-sa-faiblesse.html

    [17] https://www.20minutes.fr/politique/3108375-20210824-presidentielle-2022-fabien-roussel-pcf-promet-candidature-affaiblira-gauche

    [18] https://www.initiative-communiste.fr/articles/prcf/stop-a-la-tentative-de-criminaliser-la-france-insoumise-en-laccusant-dislamo-gauchisme/ ; https://www.initiative-communiste.fr/articles/culture-debats/que-cache-le-gouvernement-derriere-le-concept-fumeux-dislamo-gauchisme/

    [19] https://www.initiative-communiste.fr/articles/prcf/voir-flotter-ensemble-le-drapeau-bleu-blanc-rouge-de-la-france-au-cote-du-drapeau-rouge-du-mouvement-ouvrier-et-en-finir-avec-celui-de-lunion-europeenne/

    [20] https://www.initiative-communiste.fr/articles/europe-capital/chez-polony-entre-leurope-du-capital-et-les-travailleurs-fabien-roussel-choisit-lunion-europeenne/

    [21] https://www.youtube.com/watch?v=qnANL00YfKM

    [22] https://www.initiative-communiste.fr/articles/europe-capital/russie-union-europeenne-et-capitalisme-georges-gastaud-analyse-les-reponses-de-fabien-roussel-a-la-pravda/

    [23] https://www.20minutes.fr/politique/3108375-20210824-presidentielle-2022-fabien-roussel-pcf-promet-candidature-affaiblira-gauche

    [24] https://www.initiative-communiste.fr/articles/prcf/lettre-ouverte-du-prcf-a-destination-des-gardiens-de-la-paix/

    [25] https://www.facebook.com/watch/live/?v=302668954925566&ref=watch_permalink

    [26] https://www.initiative-communiste.fr/articles/prcf/6-questions-de-fadi-kassem-porte-parole-de-lalternative-rouge-et-tricolore-a-fabien-roussel-candidat-du-pcf-pge/

    [27] https://www.initiative-communiste.fr/articles/prcf/fadi-kassem-le-porte-parole-de-lalternative-rougetricolore-en-conference-de-presse-a-paris-fk2022-frexitprogressistepresidentielles2022/

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Combattre ou débattre ? c'est la question qui semble polariser l'actualité récente. Est-ce par le débat, ou le combat que sont menées les luttes sociales de part le monde, que ce soit les manifestations contre le fascisant Pinera au cours desquelles le parti communiste chilien joue un rôle non négligeable, ou que ce soit les monumentales grèves en Indes qui mobilisent à l'heure actuelle encore plus de 200 000 grévistes ? La question mérite d'être posée, d'autant plus dans le cadre national, où la casse sociale et les baisses de salaires sont systématiquement "négociées" avec les "partenaires sociaux".

     

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  • Au cours de la semaine dernière, alors que la campagne de vaccination à Cuba s’est renforcée, les infections au Covid-19 ont diminuée.

    L’arrivée des vaccins Soberana 02 et Soberana Plus, à côté du vaccin Abdala, devrait permettre vaccination totale de la population d’ici la fin de l’année. 90% de la population devrait avoir bénéficié d’une première dose de vaccin d’ici le 15 novembre.

    a dernière semaine d’août a vu le nombre de cas positif au Covid-19 reculer de 13%. Les autorités sanitaires cubaines insistent malgré tout pour ne pas lever les restrictions, car les chiffres restent élevés.

    En semaine 34 de cette année (du 22 au 28 août) le nombre de cas positifs a diminué de 8492 patients par à la semaine 15 et au 21 août.


    Cependant, malgré les résultats généraux positifs, dans six provinces (sur 15) l’incidence augmente par à la semaine précédente : Holguín, Sancti Spíritus, Mayabeque, Pinar del Río, Guantánamo et Las Tunas.

    Se confirmaron 6 342 nuevos casos de #COVID19, para un acumulado de 652 855.
    35 488 casos activos
    35 057 evolución clínica estable
    148 pacientes en estado crítico
    283 pacientes en estado grave
    5 303 fallecidos
    612 007 pacientes recuperados
    2 evacuados

    https://t.co/63KAqLrqjX pic.twitter.com/aiveksEdEW— Ministerio de Salud Pública de Cuba (@MINSAPCuba) August 31, 2021

    Le mois d’août a été le plus meurtrier depuis le début de la pandémie avec 58.114 cas positifs et 915 décès supplémentaires, en raison de la forte contagion du variant Delta du virus, désormais prédominant à Cuba.

    La bonne nouvelle est que 13,7 millions de doses des vaccins cubains (Abdala) ont déjà été appliquées, et 3,6 millions de Cubains ont achevé leur vaccination, qui dans le pays est de trois doses.

    Au 31 août :
    5.469.367 cubains ont reçu 1ère dose.
    4 606 646 cubains ont reçu 2nde dose.
    3 663 808 cubains ont reçu une 3ème dose.

    Le schéma de vaccination avec les vaccins Soberana02 et Soberana Plus devrait donner un coup de pouce plus important pour réduire les taux de contagion.


    a coopération entre Cuba et la République socialiste du Vietnam se renforce pour faire face à la quatrième vague de Covid-19.

    Cuba fournira des doses de son vaccin Abdala et transférera sa technologie pour produire ce dernier directement au Vietnam

    Cuba fournira son vaccin anticovid Abdala au Vietnam.

    Le président cubain Miguel Diaz-Canel a déclaré à son homologue vietnamien, Nguyen Xuan Phuc, que Cuba fournirait une grande quantité de son vaccin Abdala au Vietnam jusqu’à la fin de cette année.

    De plus Cuba enverra des experts médicaux pour « transférer la technologie de production du vaccin » au Vietnam pour mettre en place une production rapide.

    Le Premier ministre vietnamien, Pham Minh Chinh, a demandé d’intensifier la coopération dans les essais cliniques, ainsi que d’accélérer l’octroi de licences, la fourniture et le transfert de la technologie cubaine de production de vaccins contre le COVID -19.

    Le Vietnam et Cuba ont décidé de renforcer leur coopération pour surmonter les difficultés économiques crées par la pandémie de Covid-19.

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Le Pôle de Renaissance communiste en France a été reçu ce samedi 18 septembre 2021 à l’ambassade de Cuba pour une rencontre de travail avec Fernando González Llort, héros de la République de Cuba, président de l’Institut cubain de l’amitié entre les peuples (ICAP), lequel nous a transmis les salutations chaleureuses du Parti communiste cubain.
    Au sommaire de la discussion, un échange sur la situation à Cuba dans le contexte de renforcement de l’embargo meurtrier contre l’île, les succès cubains en matière de vaccination, la fin progressive des difficultés liées à la période du covid qui a entravé l’économie du tourisme, la situation des prisonniers de l’impérialisme US, notamment Mumia Abu-Jamal (par ailleurs prédisent d’honneur du Comité internationaliste de Solidarité de classe, anciennement Comité Honecker et fondé par des camarades du PRCF) car Fernando González fut lui aussi, au moment de l’affaire dite des cinq de Miami, emprisonné illégalement, pendant de longues années, aux États-Unis. Nous avons aussi parlé des persécutions anticommunistes croissantes en Europe, et de la politique délétère de l’Union européenne qui menace non seulement les forces progressistes mais aussi la souveraineté de notre pays.

    Nous avons exprimé notre engagement total dans la solidarité avec Cuba socialiste et notre volonté de multiplier les manifestations à Paris et ailleurs qui ont commencé cette année.
    Outre notre journal Initiative communiste, nous avons été fiers de pouvoir offrir à Fernando González le livre en deux forts volumes de Piero Gleijeses, Missions en conflit et Visions de la liberté, seul ouvrage en français traitant avec archives cubaines de l’épopée cubaine en Afrique et notamment en Afrique australe. Fernando González est lui-même un fin connaisseur et participant de l’intervention cubaine en Angola dans la lutte contre l’Apartheid. Le livre de Viktor Dedaj, préfacé par Maurice Lemoine, « Cuba sous embargo. Paroles cubaines sur le blocus » a également été offert à nos interlocuteurs.
    La conclusion a été laissé à la jeunesse car nous travaillons tous, à court terme, renforcer comme par le passé, l’envoi de brigades de solidarité, formatrices pour notre jeunesse, sur l’île invincible.

    Pour la commission internationale, Aymeric Monville

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Le parti communiste a fait une importante percée électorale lors des élections du parlement russe, la Douma, et de plusieurs scrutins régionaux, et ce alors que la participation a progressé, de 47.88% en 216 à 51.68%. D’après les premiers résultats sortis des urnes, le KPRF recueillait 25% des voix. C’est le double de son score de 13% enregistré en 2016.

    Dans un contexte marqué par des troubles des opérations de vote dans plusieurs régions et une transmission des enregistrements electroniques des votes très contestée, le KPRF

    a appelé à la mobilisation pour défendre les votes exprimés dans les urnes. En effet alors que les premiers dépouillements annonçaient 25% au KPRF, dans la matinée du 20 septembre, sur les 80% des bulletins de votes officiellement enregistrés et dépouillés par le pouvoir, le KPRF se voyait réduit à 20,25% tandis que Russie Unie progressait à 49.42%. Au final, l’agence officiel TASS annonçait, sans que les résultats dont l’arrêt est renvoyé à vendredi, 49.63% pour le partie de Poutine, et 19,2 pour le KPRF.

    A Moscou, le KPRF a obtenu officiellement 22,66% des voix. Un résultat contesté par le KPRF. De fait, on s’étonnera d’une participation moyenne de 50%, mais de 96,5% dans les opérations de vote électronique… En dépit de la répression, le parti communiste a tenu une manifestation de rue à Moscou.

     
    La médiocre propagande de « France Info » (https://www.francetvinfo.fr/monde/russie/vladimir-poutine/russie-l-opposition-crie-a-la-fraude-apres-la-victoire-du-parti-de-vladimir-poutine-aux-legislatives_4778137.html) qui réussi dans son article consacré aux résultats des élections russes à ne pas mentionner la forte progression du parti communiste et censurer que c’est la principale force d’opposition.

     

    On remarquera que le parti Yabloko, officine émanration directe des chancelleries occidentales ne receuille que moins de 5% des voix. Très loin de la place de « principale opposition » que les éditocrates à gages et propagandistes des médias des milliardaires prétendent lui attribuer à longueur d’antenne !

    Malgré les fraudes massives, le Parti communiste se renforce et parvient à prendre le leadership dans plusieurs régions de Russie et notamment en Extrême-Orient et en Sibérie.

    En Extrême-Orient, le KPRF remporte la majorité des voix dans 2 des 11 régions formant le district fédéral (République de Sakha et Kraï de Khabarovsk) et s’impose dans 8 autres régions comme la seconde force politique. Même situation en Sibérie, où le Parti communiste construit des bases électorales fortes.

    Les candidats du Parti communiste l’ont emporté de façon certaines dans neuf circonscriptions uninominales : Oleg Mikhailov dans la République des Komis, Sergey Kazankov dans la République de Mari El, Piotr Ammosov dans la République de Yakoutie, Maria Prusakova dans le territoire de l’Altaï, Mikhail Shchapov à Irkoutsk Région, Andrey Alekhin et Oleg Smolin dans la région d’Omsk, Leonid Kalashnikov et Mikhail Matveev dans la région de Samara. Dans plusieurs autres circonscription, la lutte pour le résultat continue. Aleksey Russkikh, nommé par le Parti communiste de la Fédération de Russie, a remporté l’élection du gouverneur de la région d’Oulianovsk.

    Le lundi 20 septembre, l’agence de presse TASS a accueilli la conférence de presse finale du Parti communiste de la Fédération de Russie, consacrée aux résultats des dernières élections.

    «le Parti communiste de Russie, avec les forces patriotiques de gauche, a remporté un franc succès lors de ces élections»

    GA Ziouganov

    Après une nuit blanche, nous résumons aujourd’hui. Je tiens à dire que le Parti communiste de Russie, avec les forces patriotiques de gauche, a remporté un franc succès lors de ces élections.

    Quelle est la raison de notre succès ? Elle est principalement liée au fait que nous sommes le seul parti à avoir présenté un programme à part entière, un budget de développement et douze lois clés qui permettent au pays de se sortir pacifiquement et démocratiquement d’une grave crise systémique.

    Deuxièmement, je tiens à féliciter ceux qui nous ont soutenus et ont voté. Nous avons été entendus d’abord par la Russie profonde, qui a non seulement répondu à nos appels, mais s’est également rassemblée le 19, ne permettant pas aux voleurs et aux escrocs de voler les vrais résultats du vote.

    En même temps, je voudrais attirer votre attention sur le fait que le des voix a commencé depuis l’Extrême-Orient. Et si vous regardez maintenant, y compris sur notre site Web, les résultats pour cette région, vous serez non seulement heureux, mais vous comprendrez également que pour la première fois depuis de nombreuses années, le parti au pouvoir a perdu un certain nombre de positions. De Sakhaline à Tomsk, nous avons en fait des résultats égaux avec Russie unie. Cela permet de dire que le vent de la liberté, le vent de la renaissance et de la justice du pays souffle aujourd’hui de l’est. Les forces patriotiques de gauche ont pu y rallier les efforts patriotiques et créer les conditions pour soutenir notre parti et ses candidats.

    Je tiens à remercier la grande équipe qui a fait cela. Nous avons Nikolai Mikhailovich Kharitonov, qui dirige le Comité sur la Sibérie, l’Extrême-Orient et le Nord à la Douma, y ​​a tenu dix auditions approfondies. Tous nos dirigeants ont visité des régions clés et présenté leur programme. Ce programme est soutenu par les plus grandes équipes industrielles, manufacturières et agricoles.

    Le plus intéressant est que le résultat est typique, que ce soit à Sakhaline, en Yakoutie ou dans le territoire de l’Altaï. Maintenant, mes adjoints en feront un rapport détaillé.

    Pourquoi Russie unie était-il notre principal adversaire, ou plutôt, un adversaire dans ces élections ? Car depuis vingt ans, il mène une politique absolument destructrice pour la Russie. Et j’ai été choqué que pour la première fois le parti au pouvoir ait refusé non seulement de présenter au public un programme pour sortir le pays de la crise, mais a même refusé la tête de liste. Il était dirigé par des ministres éminents et des personnes représentatives qui n’avaient rien à voir avec le travail de Russie unie. Dans le même temps, le parti au pouvoir a adopté au cours des cinq dernières années toute une série de lois qui continuent de ruiner le pays, le vouant à l’extinction.

    Écoutez les résultats de ses activités. Hier, sans compter même sept pour cent des voix, ils battaient déjà des timbales et agitaient des drapeaux. Et pourquoi ont-ils agité ces drapeaux ? Pendant exactement dix années consécutives, le taux de développement moyen du pays sous la direction de Russie unie était inférieur à un pour cent, trois fois et demie inférieur à celui du monde entier. En fait, ils ont saboté la mise en œuvre du message du président pour atteindre le rythme mondial du développement. Ils ont sapé les fondements économiques de notre État. Ils ont contribué à la destruction de 80 000 entreprises industrielles et de 50 000 fermes collectives.

    Notre pays est le seul pays au monde qui s’est éteint à un rythme accéléré toutes ces années. Au cours des deux dernières années seulement, nous avons perdu un million de nos concitoyens. Et cette année, nous en perdrons près de 800 000 de plus. Mais, si de tels taux continuent, alors sous la direction de Russie unie, dans les années à venir, nous perdrons cinq millions de plus. Au total, les pertes de la voie suivie par le parti au pouvoir après le coup d’État d’Eltsine s’élèveront à près de 50 millions de personnes. C’est deux fois plus que les pertes pendant la Grande Guerre patriotique !

    Moscou est en train de devenir un foyer d’oligarchie. Au cours des deux dernières années, au cours de la pandémie, l’oligarchie a récupéré quatre mille milliards, et cette année, en raison de la hausse des prix, trois mille milliards supplémentaires. C’est sept mille milliards de roubles ! Cet argent suffirait à ajouter 10 à 15 000 à chaque citoyen en un an. Et ils les ont donnés en cadeau pendant un mois. Par conséquent, nous pensons que des mesures urgentes doivent être prises.

    Quant à la débile de la société, elle grandit sous nos yeux. Ce qui se passe avec l’école et la médecine est déjà prohibitif. En effet, avant la pandémie, en trois ans, les 17, 18 et 19, 40 % des personnels médicaux ont été dispersés et licenciés. Et maintenant, ils haussent les épaules et disent qu’il n’y a personne à soigner et qu’il n’y a rien. Et cette situation ne fait qu’empirer.

    Je pensais que pendant la campagne électorale, nous discuterions de l’ensemble de nos problèmes. Nous avons préparé un programme brillant pour cela – « Dix étapes vers une vie décente, au pouvoir des travailleurs ». Nous avons proposé de tenir une série d’audiences. Mais ils ont esquivé, sont partis et continuent maintenant de lésiner, spoliant les résultats du vote.

    Je veux attirer votre attention : si hier à 19h00, les résultats moyens du Parti communiste de la Fédération de Russie en Extrême-Orient et en Sibérie étaient comparables à ceux de Russie unie entre 25 et 35%, alors le matin d’après ce qui a été annoncé – 25 %, ils nous ont volé près de 6 % de plus. C’est-à-dire que toute la nuit les résultats de « Russie unie » grandissent, ils s’assoient au Parti communiste de la Fédération de Russie et marquent le pas pour les autres partis. En tant que mathématicien, je déclare que c’est impossible ! C’est le principal outil de falsification, ce qui est inacceptable dans n’importe quel pays.

    Nous étudierons chaque fait. Et cette tâche sera résolue avec vous.

    Quant à la forêt, elle montrait toute « l’efficacité » de la gestion de « Russie unie ». Le service forestier a été complètement détruit, des zones entières ont été déshydratées et l’aviation a été détruite. Sept millions d’hectares de forêt ont brûlé en Yakoutie. Mais regardez maintenant les résultats des élections en Yakoutie, ils correspondent à l’état d’esprit réel qui existe dans la société. Jette un coup d’oeil. Parce que la fumée de ces incendies a été avalée non seulement par les villes et les villages, mais aussi par les ours polaires – elle a même atteint le Canada. Et aucune proposition pour rectifier la situation du parti au pouvoir n’a suivi.

    Notre équipe, dirigée par Melnikov, Kashin, Kolomeytsev, Kharitonov, les plus grands spécialistes ont préparé les codes de l’eau, des forêts et des terres. Nous avons soumis ces propositions à la Douma d’Etat, nous avons demandé de voter pour elles, nous avons demandé d’en discuter. Mais le parti Russie unie a décliné et a catégoriquement refusé.

    Nous pensons que les élections sont le temps perdu par le parti au pouvoir. Et nous en appelons une nouvelle fois au garant de la Constitution : arrêtez vos Cerbères qui transforment désormais les élections en sale cuisine ! Arrêtez, car cela menace la stabilité du pays !

    Maintenant, ils parlent beaucoup d’innoagents, mais ce sont précisément ceux qui sont engagés dans un travail aussi sale qui sont des innoagents. Et l’un des principaux agents d’innovation aux frontières occidentales du pays est Bogomaz, qui dirige la région de Briansk. Sous lui, la région russe classique s’est transformée en un bordel électif. Regardez la vidéo présentée par notre groupe témoin. Voir ce qui se passe dans ce domaine. Il n’y a pas de choix. Il y a violence contre les citoyens, violence contre le bon sens !

    Nous pensons qu’il est nécessaire de rectifier immédiatement la situation, car les violences contre le système électoral, les violences contre les citoyens, le vol de leurs votes n’ajoutent pas un iota de confiance dans les autorités, ni de confiance dans le président, ni de confiance dans son parcours. . Ils ne font qu’exacerber des problèmes déjà complexes. Mais nous sommes prêts pour un dialogue normal. Nous avons reçu un énorme soutien et remercions encore une fois tous nos amis et alliés. Nous remercions nos camarades. Merci à Nikolaï Platochkine. Nous remercions Anastasia Udaltsova, qui a travaillé avec brio. Nous remercions Nina Ostanina, qui dirige le mouvement des femmes. Nous remercions les artistes, les poètes, les travailleurs. Nous remercions Krasnoe Sormovo et Kirovsky Zavod. Nous remercions les syndicats de Leningrad, qui nous ont soutenus.

    Je crois que nous pourrons améliorer la situation ensemble. Mais le parti au pouvoir est tenu d’avoir une attitude responsable face à ce qui se passe dans le pays. Jusqu’à présent, nous ne voyons pas cela, alors qu’elle continue de tricher et de tricher, se cachant derrière des déclarations bruyantes de la CEC.

    le point sur les résultats par régions : https://kprf.ru/activity/elections/205569.html

    Communiqué de presse du KPRF :

    Dans la soirée du 19 septembre, une conférence de presse s’est tenue au siège central du Parti communiste de la Fédération de Russie, consacrée aux premiers résultats des élections des députés de la Douma d’Etat de la huitième convocation.

     

    Rouslan Tkhagouchev. Pavel Orekhov. Photo de Sergueï Sergueïev. Service de presse du Comité central du Parti communiste. Vidéo de la chaîne de télévision Ligne Rouge

    La conférence de presse s’est déroulée en présence du président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie, G.A. Ziuganov , premier vice-président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie I.I. Melnikov et Yu.V. Afonin , vice-présidents du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie V.I. Kashin et D.G. Novikov , secrétaire du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie M.V. Drobot .

    La première parole a été donnée au président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie G.A. Ziouganov :

    • Chers camarades, amis, participants de notre conférence de presse !

    Aujourd’hui, le siège du Parti communiste fait le bilan de la campagne électorale. Ce sont des résultats préliminaires, car nous allons les résumer avec tous nos sièges régionaux, avec nos alliés, et ce sont 56 organisations. Nous résumerons les résultats finaux demain lors d’une conférence de presse à TASS, mais nous n’excluons pas les options de rue là où cela est nécessaire.

    Notre parti comprend parfaitement la situation actuelle. Il est dicté par les cinq principales menaces qui se dressent derrière chacun de vous.

    Nous trouvons cela tout à fait anormal lorsqu’un des premiers pays du monde est récemment passé de la première à la douzième place. Bien que le président s’est fixé la tâche d’entrer dans le top cinq. Mais pour cela il fallait avoir le taux de développement économique au niveau mondial, et celui-ci est de 3,5%. Or, pour rattraper les pays leaders, il faut avoir des taux d’au moins 4 à 5 %. Sinon, nous ne serons pas douzièmes, mais quinzièmes. Et cela signifie un défaut politique. Mais pour un pays qui joue un rôle énorme pour assurer la sécurité du monde entier, c’est inacceptable.

    Le deuxième danger est lié au fait que nous perdons une masse énorme de la population. Les Russes à eux seuls ont perdu 25 millions de personnes qui ont été coupées par Eltsine avec ses frontières laides. Et certains d’entre eux sont devenus des « non-citoyens » dans les pays baltes, tandis que d’autres sont devenus non autochtones dans leur terre ukrainienne natale. Et 20 autres millions de Russes sont morts à la suite de réformes que ni leur âme, ni leur mode de vie, ni leur histoire n’ont acceptées. Mais nous avons rassemblé 190 peuples et nationalités sous nos bannières, sans détruire une seule langue, une seule foi, ou une seule culture. Et à l’époque soviétique, quarante peuples ont d’abord reçu leur langue écrite.

    Nous devons changer fondamentalement cette ligne. Je l’ai proposé au Président en décembre au Conseil d’Etat. Et il a accepté. Nous avons préparé un programme approprié, mais Russie unie ne l’a pas envisagé.

    Le deuxième danger est l’usure technologique. Nos tuyaux sont usés. Chaque semaine, des avions tombent du ciel et des maisons explosent. Et nous ne pouvons catégoriquement pas être d’accord avec cela. La sécurité est à zéro. Par conséquent, nous avons proposé notre propre version du développement du pays et un certain nombre de programmes, du développement rural durable au développement des dernières technologies. Mais Russie unie n’a pas voté pour cela non plus.

    Nous pensons qu’il est impossible de regarder plus loin dans les yeux des enfants de la guerre et des familles nombreuses. Ils sont tous devenus des mendiants aujourd’hui. Dans le même temps, 60 000 milliards de dollars dans le trésor sont sous l’oreiller. Et ils ne veulent pas les utiliser aux fins prévues.

    Nous avons soumis un budget de développement, après l’avoir élaboré lors d’auditions parlementaires. Mais ce document n’a même pas été examiné.

    Nous avons souligné que le pays, l’un des trois plus éduqués, glisse dans les marges de l’histoire, aux 40e, 50e, 60e places. Par conséquent, avec Zhores Alferov, avec Melnikov, Kashin, Novikov, nos meilleurs scientifiques, nous avons préparé une brillante loi « L’éducation pour tous » et fait les efforts nécessaires pour la mettre en œuvre à l’université universitaire établie à Saint-Pétersbourg. Mais maintenant, après la mort de Zhores Alferov, des pillards se promènent dans cet institut comme des chacals pour s’emparer d’un morceau de terre et écraser le meilleur établissement d’enseignement du monde.

    Nous avons préparé un programme de développement rural et de sécurité alimentaire. Élaboration d’une sur la réglementation des prix des biens essentiels. Le président a signé, a donné des instructions, l’académicien Kashin a fait une présentation, nous avons résumé l’expérience des entreprises populaires. Mais trois jours plus tard, des gens en uniforme sont venus à Kazankov, sont venus à Grudinin, et des milliers d’audiences ont déjà eu lieu. Pour quoi sont-ils jugés ? Seulement parce qu’ils ont proposé un programme unique qui peut être mis en œuvre demain.

    Puis, lors d’une réunion de la Douma d’État, j’ai proposé que pendant la campagne électorale, nous rencontrions le parti au pouvoir et discutions des principaux sujets. Vous présenterez votre équipe et nous représenterons la nôtre. Pour cela, nous avons préparé douze lois sectorielles, tenu quinze auditions parlementaires, et proposé un calendrier des débats. Mais à la place, ils ont vu le sourire d’une guerre de l’information. Et ils ont coupé toutes les possibilités de présenter notre programme, y compris sur les chaînes phares.

    Et avant-hier j’ai été nommé agent du Pentagone américain. Bien que ce ne soit que le délire d’un fou !

    Nous avons réagi de manière absolument constructive à la proposition du président de tenir les élections honnêtement, avec dignité, avec confiance, dans le respect de l’électeur. Nous avons préparé notre programme et l’avons présenté à la Douma d’Etat. Nous avons envoyé une lettre ouverte à Poutine. Nous nous sommes tournés vers les militaires, les retraités militaires, l’intelligentsia. Nous avons eu des rencontres avec des scientifiques et des écrivains. Nous sommes venus voir tous les électeurs du pays et nous avons dit ce que nous proposions. Nous leur avons demandé de nous soutenir. Après tout, les communistes ont déjà sauvé le pays à plusieurs reprises, à la fois en 1917 et en 1945, et après la faillite.

    L’électeur nous a entendus. L’électeur nous a cru. L’électeur a voté pour nous. Nous avons maintenant demandé à cinq reprises que les moignons locaux de l’ère Eltsine cessent de voler des voix. Aidez-nous à y parvenir ! Parce que les citoyens ont le droit de corriger la situation par un scrutin.

    Nous sommes également intéressés à recevoir votre soutien. Nous vivons dans un pays et cela ressemble de plus en plus à une poudrière. Et c’est inacceptable pour nous quand les 10 % les plus riches ont un revenu 14 fois plus élevé que les 10 % les plus pauvres. Et à Moscou, c’est 18 fois plus. Dans le même temps, en URSS, la différence était de quatre fois, en Suède – cinq fois et en Allemagne – six fois. Et avec nous – dix-huit fois. Donc, tôt ou tard, l’étincelle jaillira sûrement.

    Par conséquent, nous avons introduit un programme social qui garantit un salaire décent de 25 000 roubles, une éducation et des soins médicaux gratuits. Après tout, il y a plus d’argent dans le pays pour cela qu’il n’est nécessaire. Mais l’oligarchie s’est emparée de quatre mille milliards de roubles au cours de la dernière année de covid, et cette année, en raison de la hausse des prix du métal et du bois, trois mille milliards supplémentaires. C’est sept mille milliards au total. Cet argent suffirait à payer dix à quinze mille par mois pendant un an à tous les citoyens du pays.

    Par conséquent, notre programme est absolument constructif, absolument réel et extrêmement nécessaire pour le pays. Et j’appelle une fois de plus le président à apaiser certains de ses dirigeants très agressifs qui tentent maintenant de réécrire les résultats du vote. Et demandez au système d’application de la de protéger la loi et les élections, et pas seulement les prochains scélérats qui volent les votes des citoyens juste pour garder leur cul dans la présidence et ne pas suivre le message du président.


    Premier vice-président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie, Chef du personnel du Parti communiste pour les élections I.I. Melnikov a parlé des résultats officiels du vote en Sibérie et en Extrême-Orient. Les données ont été présentées à environ 20 heures 15 minutes, heure de Moscou. Pour un certain nombre de régions, ils sont devenus définitifs après le traitement de 80 à 90 % des bulletins.

    Oblast de Sakhaline : Russie unie – 34 %, Parti communiste de la Fédération de Russie – 29 %. La capitale de la région, la ville de Ioujno-Sakhalinsk : le Parti communiste de la Fédération de Russie – 33%, Russie unie – 27%.

    Territoire de Khabarovsk : Parti communiste – 26%, Russie unie – 24%, LDPR – 16%. La ville de Khabarovsk: le Parti communiste de la Fédération de Russie – 25%, « Russie unie » – 22%.

    La République de Sakha (Yakoutie) : Russie unie – 38 %, le Parti communiste – 34 %. Il n’y a pas de données pour la ville de Iakoutsk.

    La République de Bouriatie : « Russie unie » – 43%, le Parti communiste – 26%. Oulan-Oude : Russie unie – 32 %, Parti communiste – 30 %.

    Région d’Irkoutsk : Russie unie – 36 %, Parti communiste – 27 %. La ville d’Irkoutsk : Russie unie – 31 %, Parti communiste de la Fédération de Russie – 30 %.

    Territoire de l’Altaï : « Russie unie » – 32%, le Parti communiste – près de 31%. Dans la ville de Barnaoul, le Parti communiste et Russie unie en détiennent environ 30 % chacun.

    Territoire du Kamtchatka : Russie unie – 31 %, Parti communiste de la Fédération de Russie – 26 %. La ville de Petropavlovsk-Kamchatsky: « Russie unie » – 31%, le Parti communiste de la Fédération de Russie – 26%.

    Primorsky Krai: « Russie unie » – 39%, le Parti communiste de la Fédération de Russie – 25%. Vladivostok : Parti communiste de la Fédération de Russie – 32 %, Russie unie – 29 %.

    Oblast de Novossibirsk : Russie unie – 36 %, Parti communiste de la Fédération de Russie – 25 %. La ville de Novossibirsk: « Russie unie » – 29%, le Parti communiste de la Fédération de Russie – 28%.

    Région d’Omsk : Russie unie – 39 %, Parti communiste de la Fédération de Russie – 28 %. La ville d’Omsk: le Parti communiste de la Fédération de Russie – 34%, « Russie unie » – 30%.

    République de Khakassie : « Russie unie » – 33 %, le Parti communiste de la Fédération de Russie – 29 %. Il n’y a pas de données sur la ville d’Abakan.


    Ensuite, le premier vice-président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie Yu.V. Afonine :

    • Bonsoir, chers collègues. Ivan Ivanovich Melnikov a cité des données pour les régions où le décompte des voix est presque terminé. Nous pouvons affirmer que dans tout le pays : dans l’Oural, dans la région de la Volga, dans le centre de la Russie et dans le nord-ouest – le Parti communiste de la Fédération de Russie affiche des résultats très élevés. Quelque part, nous contournons Russie unie et quelque part, nous prenons avec confiance la deuxième place. La tâche principale de toute la structure du parti, de tous nos observateurs à l’heure actuelle, est de maintenir ces résultats.

    Après tout, nous organisons maintenant non seulement les élections des députés de la Douma d’État. Des élections législatives ont lieu dans la moitié des régions. Et là aussi, selon les données préliminaires (à la fois dans le territoire de Primorsky, dans le territoire de l’Altaï et dans le territoire de Krasnoïarsk), notre équipe obtient un résultat très significatif. Nos candidats au mandat unique, tant à la Douma d’État qu’à l’Assemblée législative, se battent désormais activement pour la victoire. Permettez-moi de vous rappeler que la Douma d’État est à moitié composée de membres à mandat unique. Pour la première fois au cours des dernières décennies, le Parti communiste de la Fédération de Russie prétend gagner dans de nombreuses circonscriptions uninominales. Mais maintenant, il est très important de maintenir ces résultats.

    Nous voyons que certains administrateurs zélés dans certains endroits tentent déjà de ralentir le décompte des voix. Des provocations ont lieu contre nos observateurs.

    Les personnes au pouvoir commencent à devenir nerveuses sur le terrain. Nous soumettons beaucoup de demandes, de recours aux commissions électorales et au parquet. Mais certaines commissions électorales ont cessé d’accepter nos candidatures. Même si le cycle électoral n’est pas encore terminé.

    Nous prévenons tout le monde : nos avocats travaillent activement. Nous surveillons 45 000 bureaux de vote. Et après avoir résumé, nous continuerons à analyser la vidéosurveillance dans tout le pays. Surtout dans la région de Briansk. Tous les contrevenants seront définitivement punis !

    Ils sont durs contre nos militants dans le territoire de Krasnodar, dans les régions de Rostov et de Léningrad. Mais nos camarades resteront debout toute la nuit et défendront le résultat.

    Gennady Andreyevich a souligné à plusieurs reprises que le Parti communiste de la Fédération de Russie défendait des élections justes et transparentes. Mais pour que la communauté occidentale n’ait aucune raison de parler d’élections malhonnêtes en Russie, les administrateurs et les fonctionnaires doivent se conformer strictement à la loi. Par conséquent, nous demandons à tous nos camarades et alliés de nous soutenir dans cette lutte. Je suis sûr qu’à la suite des résultats de ces élections, le Parti communiste de la Fédération de Russie renforcera ses résultats et mettra en œuvre le programme « Dix étapes vers le pouvoir populaire ».


    Après cela, la parole a été donnée au vice-président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie D.G. Novikov :

    • Je voudrais m’adresser directement aux dirigeants du territoire de Krasnodar et de la région de Rostov. Et il y a un certain nombre de régions où il y a eu le plus grand nombre de violations lors des élections.

    A Anapa, des inconnus en tenue de sport sont arrivés dans certains bureaux de vote au moment du et ont entraîné de force nos observateurs. La police fait comme si de rien n’était. CELA Ne fonctionnera pas! Nous demandons aux autorités fédérales d’intervenir immédiatement et d’y rétablir l’ordre. Nous vous prévenons que nous surveillerons chacun de ces cas.

    Notre équipe continue de travailler activement. Toutes les violations révélées sont rendues publiques. Mais la lutte pour les résultats ne s’arrêtera pas ce soir. Les contrevenants doivent être punis.

    Hier, nous avons remis à la CEC le registre des violations que nous avions découvertes. La CEC a dû réagir rapidement.

    Le sondage officiel de sortie des urnes a été publié. Mais cela ne correspond pas aux données des services sociologiques en période pré-électorale et aux résultats pour l’Extrême-Orient et la Sibérie.

    Nous gagnons sur de nombreux sites à Moscou et dans la région de Moscou. Dans la région de Lipetsk, nous sommes en avance sur Russie unie dans plusieurs domaines.

    De nombreux journalistes à travers le pays se joignent à notre combat pour des élections équitables.

    Nous promettons que dans les prochains jours, nous commencerons à élaborer toutes nos initiatives législatives, qui ont garanti les électeurs dans leur programme électoral.


    Secrétaire du Comité central du Parti communiste M.V. Drobot a déclaré que le travail du système de contrôle rouge se poursuivra et que les émissions seront regardées depuis les bureaux de vote où les votes sont comptés. Elle a appelé toutes les commissions électorales à se conformer à la loi, annonçant l’intention du Parti communiste de la Fédération de Russie de protéger les votes des électeurs. Maria Vladimirovna a noté le succès dans un certain nombre de circonscriptions uninominales, soulignant la nécessité de fournir aux candidats une assistance maximale au stade actuel.

    Le secrétaire du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie a déclaré aux participants au briefing que la CEC avait cessé d’accepter les plaintes à partir de 21h00. Elle s’est tournée vers le chef de la Commission électorale centrale E.A. Panfilova avec une demande d’enquête et de restauration du travail dans le bon mode. « La législation électorale ne doit pas être enfreinte », M.V. Robot.


    Vice-président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie V.I. Kashin a remercié tous les participants à la campagne électorale du Parti communiste de la Fédération de Russie, qui a permis d’obtenir des résultats impressionnants. « Notre programme était au centre de ce travail », a déclaré l’orateur. « Elle était complètement centrée sur l’humain. » Il a souligné que les efforts du Parti communiste étaient de nature systémique, la préparation des documents de programme était basée sur des évaluations d’experts et s’appuyait sur un certain nombre de projets de loi préparés par la faction de la Douma d’État. Selon le vice-président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie, un travail systématique et bien coordonné a permis aux communistes de s’assurer le soutien des électeurs.

    Vladimir Ivanovitch a souligné l’importance décisive de la sélection des équipes de candidats, ainsi que la conduite active de la campagne. « Nous avons sellé la rue », a-t-il dit, « nous n’avons pas quitté la rue ces mois-ci. » L’orateur a noté que c’est grâce à ce travail que le Parti communiste a eu l’opportunité d’établir une communication avec toutes les couches sociales et catégories d’âge des citoyens.

    DANS ET. Kashin a annoncé une sérieuse menace de fraude massive. Il a appelé les membres des commissions à se conformer à la loi, à empêcher la réécriture des résultats du vote et à mettre fin à l’arbitraire contre les observateurs du Parti communiste.

    « Alors que nous avons fait campagne dans la rue, nous résumerons les résultats dans la rue », a promis Vladimir Ivanovich. Il a également annoncé une série d’actions du Parti communiste de la Fédération de Russie en soutien aux élections, qui se tiendront jusqu’au 26 septembre. De plus, V.I. Kashin a annoncé les événements prévus les 3 et 4 octobre à la mémoire des défenseurs du Soviet suprême.

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Christine Renon: on n’oublie pas.   (IC.fr-20/09/21)

    Le 21 septembre 2019, Christine Renon, directrice d’école se suicidait sur son lieu de travail, victime d’un travail devenu toxique. Les mauvaises conditions de travail tuent, à l’ nationale comme ailleurs, et cela dans l’indifférence des grands médias détenus par quelques monopoles capitalistes ou inféodés à un gouvernement réactionnaire.

    Christine Renon comme beaucoup d’autres est la victime d’une politique managériale d’exploitation et de soumission. Cette politique est décidée et exécutée par des responsables qui ne rendent jamais compte alors que les conséquences de leurs décisions sont terribles.

    Il y a deux ans, Christine Renon s’est suicidée dans l’école où elle travaillait. Nous ne l’oublions pas. Rendons à celle qui finissait sa terrible lettre demandant à l’institution de ne pas salir son nom.

    Alors que l’exécutif Macron et Blanquer ne répond a aucun des graves problèmes soulevés par Christine Renon et qui ont conduit en l’épuisant au travail à la tuer, lui rendre c’est rester mobilisés pour que le travail ne tue plus, ni dans les écoles ni ailleurs.

    Le projet de loi Rilhac sur les directions d’école et la stratégie délétère de Blanquer visant à mettre en concurrence les écoles et leur personnels tout en caporalisant encore davantage les enseignants est un danger pour l’Ecole et la République. C’est aussi un danger pour la santé des personnels de l’ nationale.

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Une nouvelle année de détention pour Georges Ibrahim Abdallah, condamné à la perpétuité. A 70 ans, ce libanais a passé 37 années en détention en France, il est aujourd’hui à Lannemezan dans les Hautes Pyrénées. Seule une décision politique de libération pourra empêcher qu’il ne meure en prison, toutes les voies judiciaires pour sa libération étant épuisées ou soumises à l’émission d’un arrêté d’expulsion.

    Dans le cadre des mobilisations pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah, le collectif Libérons Georges 33 organise une soirée de soutien le mardi 21 septembre à l’Utopia à Bordeaux et la manifestation annuelle (nationale et internationale) du samedi 23 octobre à Lannemezan à 14h.
    Le mardi 21 septembre à l’Utopia Bordeaux :

    • à 15h, conférence de presse en présence de Saïd Bouamama, auteur de « l’Affaire Georges Abdallah », de Raymond Blet, avocat, et de membres du collectif rendant visite à Georges Abdallah
    • à 18h, rencontre avec Saïd Bouamama, autour de son travail « l’Affaire Georges Abdallah », aux éditions des Premiers Matins de Novembre
    • à 20h30, projection du film « Fedayin », suivi d’un débat avec des membres de l’équipe du film et du collectif Palestine Vaincra de Toulouse

    Les réservations des places sont à faire au cinéma Utopia à partir du samedi 11 septembre.


    Le samedi 23 octobre, la manifestation jusque devant la prison est à nouveau
    organisée, à partir de 14h devant la gare de Lannemezan (65). Un départ groupé en bus depuis Bordeaux, à prix libre mais un minimum de 10€ par personne est organisé par le collectif Libérons Georges 33.

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • En France, par économie, le régime Macron et son ministre Blanquer ont fait profession de ne pas sécuriser les écoles face à la pandémie de Coronavirus. Oubliant un peu vite que le premier mort survenu d’une infection sur le territoire métropolitain est un professeur d’un lycée de l’Oise. Oubliant à dessein que si les enfants sont rarement gravement malades, ils sont tout aussi contaminés et contagieux que les adultes, contribuant aux vagues épidémiques et à leur rebond. Cuba Socialiste dont la santé et l’éducation ont toujours été les deux premières priorités adopte une politique prudente. Avec le développement de vaccin particulièrement adaptée aux enfants pour une ouverture rapide et sécurisée des écoles.

    L’intervention sanitaire de Cuba chez la population pédiatrique âgée de deux à 18 ans avec les vaccins Soberana 02 et Soberana Plus a donné lieu à certains commentaires erronés sur la prudence et l’efficacité de la vaccination de cette tranche de population

    Auteur: Lisset Chavez | internet@granma.cu

    L’intervention sanitaire de Cuba chez la population pédiatrique âgée de deux à 18 ans avec les vaccins Soberana 02 et Soberana Plus a donné lieu à certains commentaires erronés sur la prudence et l’efficacité de la vaccination de cette tranche de population.

    Des campagnes sont menées pour discréditer le travail de nos scientifiques, pour invisibiliser leurs publications sur le sujet dans des revues spécialisées, et à présent, on tente également d’inspirer la peur aux parents cubains en diffusant une image négative de la sécurité des immunogènes appliqués aux enfants et aux adolescents.

    Sur Twitter, l’un de ces profils inavouables qui font partie de la machine de haine contre Cuba a posté : « Les vaccins pour les enfants de moins de 12 ans ne sont pas approuvés dans le monde entier par l’Organisation mondiale de la santé (oms). Tant qu’ils seront approuvés par le Parti communiste de Cuba, ils ne seront pas valables. Vous mentez sur vos candidats-vaccins. Les enfants cubains vont commencer à mourir. »

    La Dre Dagmar García Rivera, directrice de la recherche à l’institut Finlay des vaccins (ifv), a répondu via son profil sur ce même réseau social : « Vous m’excuserez, mais le vaccin Pfizer/BioNtech n’est pas autorisé pour les enfants de moins de 12 ans car il s’agit d’un vaccin à rna, jamais utilisé auparavant chez les enfants. Cependant, Soberana 02 est une protéine et un conjugué, une plateforme utilisée depuis des décennies chez les enfants, et qui donne déjà des résultats chez les 3-18 ans. La différence est technique, et non politique. »

    À cet égard, le Dr Yuri Valdés Balbin, directeur adjoint de l’ifv, a rappelé lors d’une récente Table ronde télévisée que d’autres vaccins dans le monde ont montré des progrès dans les groupes d’âge de 12 ans et plus, « mais pas dans les tranches d’âge plus jeunes, bien qu’il existe deux vaccins chinois qui semblent avoir cette autorisation. Ce qui ne s’est pas produit, c’est qu’il y a une vaccination de masse dans ces groupes d’âge. Ce serait la première fois qu’un vaccin anti-covid serait utilisé massivement dans la population pédiatrique de moins de 11 ans, comme nous le faisons actuellement ».

    Les plateformes employées pour les vaccins Soberana ont déjà été utilisées dans le groupe d’âge pédiatrique.

    « Ceci a un précédent historique. L’Institut Finlay des vaccins et la vaccinologie cubaine ont travaillé pendant de nombreuses années sur des plateformes pédiatriques, et à l’arrivée de la covid-19, lorsque nous avons dû développer des vaccins, alors nous avons mis en place ces plateformes pédiatriques. C’est un élément très important et décisif, car la plupart des vaccins les plus appliqués et les plus avancés dans le monde aujourd’hui ne sont pas basés sur des plateformes pédiatriques », a souligné le Dr Valdés Balbin.

    Ainsi, Cuba immunise sa population infantile car les formules des vaccins Soberana sont basées sur des plateformes testées depuis des années sur des millions d’enfants, a précisé le scientifique, qui a rappelé la vocation de l’ifv à travailler pour les vaccins de l’enfant, qui est le milieu naturel dans lequel a toujours évolué cette institution scientifique.

    Il a souligné que le vaccin contre l’Haemophilus influenzae est une plateforme de vaccins conjugués, dont des dizaines de millions de doses ont été administrées, et qu’il appartient aujourd’hui au vaccin pentavalent cubain, qui est utilisé chaque année et qui est la plateforme de Soberana 02.

    « Nous parlons donc d’une plateforme qui, si vous l’examinez, est la plus sûre qui puisse être utilisée, contrairement à de nombreux vaccins utilisés aujourd’hui qui font appel à d’autres technologies, qui n’ont jamais été utilisées dans des populations pédiatriques auparavant », a-t-il ajouté.

    « Nous récoltons ici les fruits de dizaines d’années de connaissances, de preuves, d’expérience de travail avec ces populations pédiatriques, qui s’ajoutent à des preuves d’essais très rigoureux, ce qui nous a permis d’aboutir à cette autorisation d’utilisation d’urgence », a-t-il affirmé.

    En effet, le site Internet de l’oms précise qu’il n’appartient pas à l’organisme international d’autoriser l’utilisation massive des vaccins anti-covid-19 dans un pays donné.

    « Afin d’inclure les vaccins anti-covid-19 sur la liste de l’oms pour une utilisation en urgence, leur qualité, leur sécurité et leur efficacité sont évaluées. C’est une exigence pour les vaccins fournis par le biais du mécanisme Covax, et cela aide les pays à accélérer leur propre autorisation réglementaire pour importer et administrer les vaccins anti-covid-19 », a signalé l’agence spécialisée des Nations Unies.

    Toutefois, les pays et les autorités réglementaires nationales peuvent approuver l’utilisation de vaccins dont l’innocuité et l’efficacité dans la prévention de la maladie ont été démontrées, même s’ils ne figurent pas sur la liste de l’oms pour une utilisation d’urgence, ajoute l’organisation mondiale.

    La sécurité des vaccins est une priorité absolue, c’est pourquoi tous les vaccins font l’objet d’essais cliniques avant d’être autorisés à être utilisés dans la population. Ces essais visent à garantir leur sécurité et leur capacité à protéger contre la maladie.

    Le Dr Valdés Balbin a expliqué qu’avec le Centre de contrôle étatique des médicaments, des équipements et des dispositifs médicaux (Cecmed), ils ont discuté des paramètres à surmonter pour obtenir l’autorisation d’utilisation en urgence des vaccins Soberana 02 et Soberana Plus chez les enfants.

    Il y avait trois obstacles, a rappelé le spécialiste. La premier était d’évaluer la réponse après deux doses de Soberana 02 et de démontrer la conformité avec l’hypothèse de l’étude de phase i/ii (sécurité et immunogénicité) ; le deuxième, de comparer la réponse induite chez les enfants avec la réponse des adultes après deux doses ; et le troisième, de comparer la réponse induite chez les enfants avec un panel d’enfants convalescents de covid-19.

    « Avec ces éléments, le test a été réalisé. Les résultats en matière de sécurité étaient conformes aux attentes, mais ils devaient être confirmés. Les effets indésirables sont comparables à ceux des adultes, mais aussi à ceux des vaccins conjugués, quels qu’ils soient », a-t-il indiqué.

    La douleur à l’endroit où l’injection a été faite était l’événement indésirable le plus fréquent, « ce qui est normal, et le même résultat que dans les âges plus avancés ». L’intensité des effets indésirables était légère. 100% de ces enfants ont récupéré en très peu de temps.

    « Avec tous les éléments, nous avons commencé à parler de la troisième dose, avec laquelle nous avons commencé à avoir les résultats attendus, car toutes les réponses immunitaires sont déclenchées. Les résultats sont excellents, avec une évidence et une solidité importantes. Sur le plan de la neutralisation moléculaire, les résultats sont encore meilleurs. »
    « Et avec ces preuves, nous avons présenté un rapport très rigoureux et nous avons obtenu le 3 septembre l’autorisation du Cecmed pour l’utilisation d’urgence du schéma à deux doses de Soberana 02 et une dose de Soberana Plus dans les groupes d’âge pédiatrique », a affirmé le scientifique.

    Le Dr Eduardo Martinez Diaz, président du Groupe commercial BioCubaFarma, a annoncé sur son compte Twitter que Cuba allait entamer des discussions avec l’oms sur le processus de préqualification des vaccins cubains contre la covid-19.

    Rappelons que ce n’est pas la première fois que Cuba est la cible de campagnes visant à discréditer sa gestion sociale. Peu après le triomphe de la Révolution, la cia transféra secrètement plus de 14 000 enfants cubains non accompagnés, âgés de 6 à 12 ans, vers les États-Unis et l’Espagne dans le cadre de l’Opération Peter Pan.

    Cela fut possible – rappelle un article publié dans notre journal – du fait des actions de désinformation menées par le Département d’État, la cia, la contre-révolution et certaines organisations catholiques, qui firent circuler le canular selon lequel le Gouvernement révolutionnaire allait retirer les enfants à leurs parents, les privant de l’autorité parentale, entre autres mensonges.

    La classe de nouveau à la maison… pour l’instant

    La maison, une fois de plus, est devenue la salle de classe. Les plus jeunes ne porteront pas encore leur foulard autour du cou, et aucun élève ne portera de sac à dos

    La maison, une fois de plus, est devenue la salle de classe. Les plus jeunes ne porteront pas encore leur foulard autour du cou, et aucun élève ne portera de sac à dos.

    Pour des raisons de sécurité, il faudra attendre encore un peu l’allégresse tant souhaitée, faite de rires et de comptage d’élèves, qui symbolise le retour à l’école. Pour l’instant, ce sera encore des notes prises sur les cahiers, les explications des enseignants qui, par le biais de la télévision, ont à cœur de transmettre toutes les connaissances, tout en accompagnant la famille, indispensable tout au long de cette démarche.

    La covid-19 nous a éloignés pendant des mois de la routine scolaire, du branle-bas matinal, des réunions de parents, de la vie sociale et estudiantine qui mobilise petits et grands, car l’école est plus qu’un tableau noir et des tables d’écolier, c’est une confluence de connaissances et d’expériences qui nous font grandir. Cependant, la priorité reste la santé de tous.

    Pour cette raison, la reprise de l’année scolaire 2020-2021 est déterminée par la systématisation des contenus les plus complexes, à travers des activités d’enseignement télévisées, à tous les niveaux d’enseignement. Au fur et à mesure de l’avancement de la vaccination dans la tranche d’âge pédiatrique, l’enseignement reprendra dans les établissements scolaires, en tenant compte également des particularités et de la situation épidémiologique de chaque province.

    Une nouvelle conception sur la grille des cours télévisés, une redistribution des horaires, l’inclusion de programmes d’intérêt, visant la formation professionnelle, ainsi que la participation d’enseignants ayant une expérience dans l’utilisation de la technologie comme moyen d’apprentissage, sont quelques-uns des rajouts récents pour la reprise de cette année scolaire, qui comptera 16 semaines de cours.

    Le défi n’en est pas moins grand : consolider les savoirs après avoir été éloigné aussi longtemps de la chaleur de la salle de classe, et au milieu d’une réalité marquée par les masques de protection et la distanciation sociale. Mais, comme les autorités éducatives l’ont affirmé à d’autres occasions, les décisions sur la reprise de l’année scolaire n’affecteront jamais les élèves. La rentrée aura lieu sans risque pour eux ou pour les personnels, et avec la confiance que nos vaccins contribuent à faire face au virus.

    Pourquoi a-t-il été possible de passer rapidement de l’essai à la mise en œuvre du programme

    Le travail soutenu durant des années sur des plateformes pédiatriques a été décisif pour que Cuba passe rapidement de l’essai clinique à l’application de Soberana 02 dans le cas des enfants, a déclaré le Dr Yuri Valdés Balbin, directeur adjoint de l’Institut Finlay des vaccins (ifv).

    Le travail soutenu durant des années sur des plateformes pédiatriques a été décisif pour que Cuba passe rapidement de l’essai clinique à l’application de Soberana 02 dans le cas des enfants, a déclaré le Dr Yuri Valdés Balbin, directeur adjoint de l’Institut Finlay des vaccins (ifv).
    « Il s’agit d’un élément très important et décisif, car la plupart des vaccins qui existent aujourd’hui dans le monde, les plus appliqués au niveau international et les plus avancés, ne sont pas basés sur des plateformes pédiatriques », a ajouté le spécialiste, qui intervenait récemment à l’émission télévisée La Table ronde.
    Il a mis en garde sur le début d’attaques contre notre pays pour avoir avancé dans la vaccination de la population pédiatrique. Une campagne de critiques qui ignorent que « nous travaillons avec des plateformes qui ont été testées pendant des années sur des millions d’enfants ».
    On sait, a-t-il dit, que notre programme a un cycle de 0, 28 et 56 jours, et qu’il mise sur la maturation de la réponse immunitaire et la génération d’une mémoire immunologique. « En outre, il existe un troisième élément distinctif, qui est l’utilisation de schémas hétérologues : nous n’utilisons pas un seul vaccin, mais des combinaisons. »
    « Aujourd’hui, on parle beaucoup dans le monde de l’interchangeabilité des vaccins, et il est même suggéré de les combiner. On parle également à l’heure actuelle dans le monde de trois doses, la troisième étant un rappel au programme comprenant deux doses. Or, dès le début, nous avons conçu trois doses et on nous interpelait sur le fait qu’il s’agissait d’un système peu attrayant par rapport à d’autres schémas à deux doses. »
    Pour le spécialiste, le 19 mai 2020 est une date historique dans le développement de nos vaccins. Dans le cas de Soberana 02 et Soberana Plus, qui bénéficient désormais d’une autorisation d’utilisation d’urgence, la phase i a débuté en octobre 2020, la phase ii en décembre et la phase iii en mars 2021. En août, le système de production a été l’objet d’une inspection et le même mois, il a reçu une autorisation d’utilisation d’urgence, a-t-il rappelé.
    DEPUIS LE PREMIER ESSAI À L’AUTORISATION D’UTILISATION D’URGENCE
    « Nous parlons d’environ dix mois entre le début du premier essai clinique et l’obtention de l’autorisation d’utilisation d’urgence. En août 2020, nous avons parlé pour la première fois du fait que nous mettions au point un vaccin, et nous avons dit que le développement de vaccins à Cuba, et aussi dans le monde, devait avoir la capacité d’être réalisé dans l’ordre du temps, car ce qui se faisait en dix ans dans des conditions normales (le temps qu’il faut pour fabriquer un vaccin) devait être fait en un an. »
    « Nous y sommes parvenus dans un pays comme le nôtre, et en ayant des capacités interconnectées. Cela a été un défi majeur, mais cela nous a permis de recevoir l’autorisation d’utilisation d’urgence le 20 août de la part du Centre de contrôle d’État des médicaments, des équipements et des dispositifs médicaux (Cecmed), et le même jour, ils ont cessé d’être des candidats vaccins pour devenir des vaccins, exactement un an après l’annonce de leur mise au point. »
    Il a rappelé qu’au 14 juin, les phases i et ii étaient en cours, que plus de 44 000 sujets avaient été vaccinés dans le cadre de l’essai clinique de phase iii et qu’il existait une étude d’intervention dans laquelle plus de 70 000 personnes avaient été vaccinées. « Nous avions administré des centaines de milliers de doses et avions constaté une réponse immunitaire et une sécurité démontrée. C’est pourquoi, le 14 juin, l’étude clinique Soberana Pédiatrique a débuté dans trois sites cliniques : l’hôpital Juan Manuel Marquez, la polyclinique Carlos J. Finlay, de Marianao et la polyclinique 5 de Septiembre de Playa. »
    LE VACCIN PENTAVALENT CUBAIN EST LA MÊME PLATEFORME QUE LE SOBERANA 02
    L’Haemophilus influenzae est une plateforme de vaccin conjugué, administrée en dizaines de millions de doses, laquelle appartient au vaccin pentavalent cubain, utilisé chaque année et qui est aujourd’hui la plateforme de Soberana 02.
    « En fait, les vaccins conjugués surgissent de l’incapacité d’autres vaccins à répondre chez des populations pédiatriques, y compris les nourrissons. »
    Par ailleurs, le vaccin contre le pneumocoque était sur le point d’être appliqué avant l’arrivée de la covid-19 et cette vaccination a dû être retardée. Et d’ajouter que des milliers de doses ont déjà été appliquées dans le cadre d’une étude réalisée à Cienfuegos, et également qu’il s’agit d’un vaccin utilisé chez les populations pédiatriques et les nourrissons.
    « Nous parlons donc d’une plateforme qui, si nous l’analysons, est la plus sûre de celles qui peuvent être utilisées, à la différence de nombreux vaccins employés aujourd’hui et issus d’autres technologies qui n’avaient jamais été utilisées auparavant chez des populations pédiatriques », a signalé le Dr Valdés Balbin.
    UN ESSAI CLINIQUE EXCELLENT ET SOLIDE CHEZ LES ENFANTS
    Quant à l’essai clinique réalisé à Cienfuegos chez les enfants et adolescents, il était divisé en deux groupes : les 12-18 ans et les 3-11 ans. Il a souligné qu’il avait été mené selon des normes très élevées en matière de prise en charge des enfants par les travailleurs de la santé.
    Pour parvenir à une utilisation d’urgence, a-t-il expliqué, il a fallu évaluer la réponse après deux doses de Soberana 02, et démontrer la conformité avec l’hypothèse de l’étude de phase i/ii (sécurité et immunogénicité). Il a également fallu comparer la réponse induite chez les enfants avec la réponse des adultes après deux doses. Enfin, il a été nécessaire de comparer la réponse induite chez les enfants à un panel d’enfants convalescents de la covid-19.
    Les résultats en matière de sécurité étaient conformes aux attentes, mais ils devaient être confirmés. Les effets indésirables sont comparables à ceux des adultes, mais aussi à ceux des vaccins conjugués, quels qu’ils soient, a-t-il dit.
    Comme chez les personnes plus âgées, la douleur sur le point de vaccination a été l’événement indésirable le plus fréquent, a expliqué le directeur adjoint de l’ifv.
    Au sujet de l’évaluation de la réponse immunitaire, où pouvait se trouver le plus grand défi, il a confirmé que 99,3 % des enfants participant à l’étude de phase i/ii, 14 jours après la deuxième dose, répondent aux critères de l’essai. Il a également précisé que les enfants entre 12 et 18 ans ont 92,9 %, et à titre de comparaison, dans la tranche d’âge de 19 à 29 ans, la réponse est de 94,2 %, et de 19 à 80 ans, de 74,0 %.
    « Avec tous ces éléments, nous avons commencé à parler de la troisième dose, avec laquelle nous commençons à avoir les résultats attendus, car toutes les réponses immunitaires sont présentes. Les résultats sont excellents, avec des preuves et une solidité significatives. Dans la neutralisation moléculaire, les résultats sont encore meilleurs.
    « Avec ces preuves, nous avons présenté un rapport très rigoureux et, le 3 septembre, nous avons obtenu l’autorisation du Cecmed pour l’utilisation d’urgence du schéma de deux doses de Soberana 02 et d’une dose de Soberana Plus dans les groupes d’âge pédiatrique », a-t-il conclu.

    RÉSULTATS DE L’ESSAI CLINIQUE SOBERANA-PÉDIATRIE

    Le chemin du bonheur s’ouvre pour les familles cubaines, qui ont désormais la possibilité de voir leurs petits plus forts et mieux protégés face à la pandémie de covid-19, grâce aux résultats de l’essai clinique Soberana-Pédiatrique.

    → Les résultats ont révélé que l’administration de deux doses de Soberana 02 aux enfants et aux adolescents est sûre. La caractérisation globale des effets indésirables a montré que 94,6 % de ces effets étaient légers, que seulement 5,4 % étaient d’intensité modérée et qu’aucun effet indésirable grave n’a été signalé.
    → 90,2 % des effets indésirables signalés étaient liés à la vaccination, et dans 100 % des cas, les personnes se sont rétablies.
    → Le rapport indique que 84,4 % des événements indésirables sont survenus dans les 24 heures suivant l’administration du vaccin ; 57,6 % ont duré moins de 24 heures et plus de 80 % étaient de type local et sollicité.
    → Quant au type systémique, l’événement le plus fréquent était le malaise chez trois adolescents (0,9).
    → Le résultat est donc : après deux doses de Soberana 02, 99,3 % des enfants âgés de trois à 11 ans et 92,9 % de ceux âgés de 12 à 18 ans présentaient une réponse en anticorps quatre fois supérieure au niveau pré-vaccinal (séroconversion). Une réponse plus élevée a été observée chez les enfants âgés de 3 à 18 ans par rapport aux adultes âgés de 19 à 80 ans et similaire à celle du sous-groupe âgé de 19 à 29 ans.
    → Chez les enfants ayant reçu deux doses de Soberana 02 et une dose de Soberana Plus, une  significative des valeurs de la réponse immunitaire a été enregistrée après la troisième dose.
    → Le vaccin Soberana 02 est bien toléré après deux doses chez les enfants et les adolescents âgés de trois à 18 ans des phases I/II.
    → Il n’y a pas eu d’effet indésirable sérieux ou grave lié à la vaccination. La probabilité de dépasser le seuil de toxicité prévu est très faible (hypothèse de sécurité de l’étude).
    → Le profil de sécurité est similaire à celui du sous-groupe de jeunes adultes (19-29 ans) de l’étude de phase II.
    → On détecte une réponse immunitaire significativement supérieure à celle du panel de convalescents pédiatriques pour tous les paramètres immunologiques.
    → On détecte un effet significatif sur la réponse de toutes les variables immunologiques après l’administration de la troisième dose chez les sujets âgés de 12 à 18 ans inclus dans l’essai de phase I.

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • 1966/2021, 65ème anniversaire de la décision du Général de Gaulle d’expulser de France les troupes américaines de l’O.T.A.N.

    POUR DEFENDRE LA PAIX MONDIALE, POUR RETABLIR L’INDEPENDANCE ET LA DIGNITE DE LA FRANCE, SORTONS DEFINITIVEMENT DE L’O.T.A.N.

    C’est en 1966, voici soixante-cinq ans, que le Général de Gaulle, déclarant vouloir rendre à la France sa pleine souveraineté diplomatique et militaire, exigeait le retrait de France des troupes nord-américaines de l’OTAN, notre pays se retirant dès lors officiellement du Commandement intégré de l’Alliance atlantique et reconnaissant dans la foulée la République populaire de Chine. Malgré son opposition au gouvernement d’alors et à sa politique socioéconomique, le PCF, alors dirigé notamment par Waldeck Rochet et Jacques Duclos, approuva cette décision et soutint publiquement ce retrait.

    Depuis lors, les gouvernements inféodés à l’Europe de Maëstricht qu’ont successivement pilotés Sarkozy, Hollande et Macron, ont liquidé pas à pas la politique extérieure française non alignée héritée des années 1960. Reniant le principe même d’une Défense nationale indépendante, préférant le prétendu « droit d’ingérence » cher à Washington à la Charte de l’ONU et au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, les euro-gouvernements successifs ont réintégré le Commandement intégré de l’Alliance atlantique tout en jetant les bases d’une « armée européenne » arrimée à l’OTAN. C’est d’autant plus dommageable que l’Alliance atlantique, plus que jamais pilotée par Washington, déclare se préparer à un « conflit de haute intensité » inévitablement dévastateur avec la Fédération de Russie et avec la République Populaire Chinoise, qualifiée d’ « ennemi stratégique » des Etats-Unis. Ces dérives euro-atlantistes relevant de la servitude volontaire sont devenues si graves et coutumières qu’elles permettent aujourd’hui au gouvernement allemand, auquel le président Macron a gravement aliéné notre destin en signant le Traité d’Aix-la-Chapelle, de réclamer arrogamment que la France cède à l’UE, ce faux nez de Berlin, son siège permanent au Conseil de sécurité de l’ONU. Or, non seulement Macron ne réplique pas à cette exigence inadmissible, mais il propose ouvertement de disjoindre la force de frappe française de la défense du territoire national pour faire d’elle, en complément des batteries d’euromissiles étatsuniens, un parapluie nucléaire couvrant l’ensemble de l’UE : ce qui pourrait nous entraîner à tout moment dans un conflit paneuropéen, voire mondial, au moindre accrochage frontalier entre la Russie et l’un des Etats violemment russophobes de sa frontière occidentale (Etats baltes, Pologne, Ukraine…).

    Aussi récusons-nous le réalignement ultra-atlantique de la France qui constitue un reniement total de la décision prise en 1966 par le général de Gaulle de retirer notre pays du commandement intégré de l’OTAN et d’expulser de notre sol l’ensemble des troupes étrangères qui y stationnaient. En effet, non seulement les peuples russe et chinois ne nous ont rien fait (au contraire, de Gaulle disait officiellement la gratitude du peuple français récemment libéré à la « Russie soviétique » en 1944, lors de sa visite d’ à Moscou*), non seulement la France se doit de cultiver de bonnes relations avec tous les pays du monde sur la base du respect et de l’avantage mutuels, non seulement le « conflit de haute intensité » projeté par Biden contre la Chine et la Russie pour tenter de maintenir ad vitam aeternam l’hégémonie mondiale de Washington, pourrait bien être fatal au peuple français, à l’Europe, voire à l’humanité tout entière, mais le réalignement euro-atlantiste de la France fait d’ores et déjà de notre pays le vassal empressé des Etats-Unis dont l’interventionnisme agressif (travesti en « mondialisme ») et le bellicisme gros grain constituent une menace permanente pour la paix mondiale, pour la souveraineté de tous les peuples et pour la sécurité de notre pays. 

    Au fil des ans et des gouvernements maastrichtiens successifs, cette dérive euro-atlantique croissante de la diplomatie et de la politique militaire françaises s’est logiquement accompagnée d’une aliénation croissante des politiques françaises en matières… 

    • sociale (soumission servile aux directives européennes érodant les conquêtes sociales de la Libération: Sécurité sociale, statuts publics, Code du travail, retraites par répartition…), 
    • économique (euro-privatisation achevée ou en marche de France-Télécom et de la Poste, de la SNCF et d’EDF, fusions transcontinentales et délocalisation massive de nos industries, déclin organisé de notre potentiel halieutique, arasement de notre agriculture paysanne sacrifiée à la « politique agricole commune »…), 
    • institutionnelle (substitution à la République indivisible de vastes et inhumaines euro-régions à l’allemande, mise en place de « métropoles » corsetant les communes de France, pilotage néolibéral destructif de l’Education ex-nationale et mise aux normes américaines de l’Université à la française…), 
    • voire culturelle et linguistique (promotion permanente du tout-globish au détriment de la langue française). 

    Dans ces conditions, le renoncement définitif au principe même d’une défense et d’une diplomatie nationales au profit d’une armée et d’une diplomatie prétendument « européennes », mais en réalité inféodées à l’OTAN, parachèverait la déconstruction de la nation française dont rêvent les prétendues « élites » oligarchiques, mais qui navre les classes populaires, les couches moyennes de notre pays et l’ensemble des patriotes républicains. En effet, ces renoncements tous azimuts désorientent et divisent gravement notre peuple ; ils désespèrent le monde du travail, sapent les fondations de la Nation et mettent la République française sur la voie de la relégation, voire de l’implosion, pendant que le pouvoir, dont la légitimité même est de plus en plus contestable et contestée, réagit au mécontentement populaire en comprimant de plus en plus fortement les libertés démocratiques. 

    C’est pourquoi les signataires du présent appel invitent chaque citoyen de France à exiger, pendant qu’il en est temps encore, que la France se retire définitivement de l’OTAN, qu’elle réaffirme haut et fort sa pleine souveraineté face à l’UE atlantique et supranationale et qu’elle retrouve la voie de l’indépendance nationale, du produire en France, du progrès social, de la démocratie, de la République laïque et indivisible, de la fierté francophone, de la recherche permanente de la paix et de la coopération libre entre tous les peuples de la Terre.

    SIGNATAIRES au 20 septembre 2021, 229ème anniversaire de la victoire de Valmy

    • Léon Landini, ancien officier des Francs-Tireurs et Partisans de la Main-d’œuvre Immigrée (FTP-MOI), Grand Mutilé de Guerre, Officier de la Légion d’honneur, Médaille de la Résistance, président de l’Amicale du Bataillon Carmagnole-Liberté, président du Pôle de Renaissance Communiste en France
    • Vice-Amiral Michel Debray, fils d’un combattant de la Deuxième DB ayant pris une part déterminante dans la de Strasbourg, ancien Commandant de l’Aviation embarquée et du Groupe Porte-Avions, président de 1998 à 2000 de l’Institut Charles de Gaulle, Commandeur de la Légion d’honneur
    • Pierre Pranchère, ancien maquisard corrézien des Francs-Tireurs et Partisans Français (FTPF), Combattant volontaire de la Résistance, ancien député de la Nation, ancien député européen, ancien membre du Comité Central du Français, président de la Commission internationale du PRCF
    • Alain Corvez, conseiller en stratégie internationale
    • Annie Lacroix-Riz, petite-fille de Déporté juif, professeur émérite d’histoire contemporaine, historienne
    • Jean-Luc Pujo, président des Clubs Penser la France
    • Jean-Pierre Hemmen, fils de Fusillé de la Résistance, réprimé naguère pour avoir refusé de porter l’uniforme sous les ordres d’un ancien général de la Wehrmacht devenu commandant en chef de l’OTAN, vice-président du PRCF 
    • Geneviève Blache, militante gaulliste depuis les années 1960
    • Georges Gastaud, fils de Résistant gaulliste, philosophe, militant de la langue française et de la Francophonie, secrétaire national adjoint du PRCF
    • Fadi Kassem, syndicaliste, agrégé d’histoire-géographie, secrétaire national du PRCF
    • Hermine Pulvermacher, ancien officier des FTP-MOI, chevalier de la Légion d’honneur, ancienne secrétaire du Groupe parlementaire communiste 
    • Gwenaëla Caprani, membre du collectif Citoyens souverains œuvrant pour un Frexit de gauche ;
    • Jean-Pierre Crépin, économiste et Gilet jaune.
    • Bruno Drweski, historien, géopolitologue, membre du Conseil national de l’Association Républicaine des Anciens Combattants (ARAC)
    • Yves Vargas, philosophe, militant communiste
    • Stéphane Rials, professeur émérite à l’Université Paris II
    • Stéphane Sirot, historien, spécialiste du mouvement social
    • Jean-Pierre Page, syndicaliste, ancien responsable du département international de la CGT
    • Gérard Jeannesson, ancien élu et responsable du PCF

     

    S’associe à cet appel : Tamara Kunanayakam: économiste, ancienne Ambassadrice et présidente du Groupe de Travail Intergouvernemental de l’ONU sur le droit au développement

     

    Pour signer l’appel en ligne

    cliquer ICI

     

    Pour défendre la paix mondiale, pour rétablir l’indépendance et la dignité de la France, sortons définitivement de l’OTAN ! [Signez l’appel]-IC.fr-20/09/21

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Le 11 septembre 2021, Georges Hage, que ses électeurs ouvriers du Douaisis appelaient affectueusement « Geo », ou « Geo le Bolcho », aurait eu cent ans.

    Politiquement, il fut le seul député communiste à résister franchement à la « mutation » social-démocrate qui a dénaturé et sapé de l’intérieur le PCF, le seul à s’opposer clairement à l’entrée de ministres « communistes » dans le gouvernement social-impérialiste (deux guerres impérialistes, dont celle de Yougoslavie), social-maastrichtien (mise en place de l’euro) et social-privatiseur (France Télécom, Air France, SNECMA, etc.) de Lionel Jospin. Le seul à refuser le prétendu « élargissement à l’Est » de l’UE atlantique et contre-révolutionnaire. Vers la fin des années 1990, il contacta Georges Gastaud, alors secrétaire de la section de Lens du PCF et opposant marxiste-léniniste à la direction du PCF, et présida le meeting historique de 1990 (70ème anniversaire du Congrès de Tours) qui réunit près de mille personnes à la Mutualité sous le drapeau tricolore de la République et le drapeau rouge frappé de l’emblème ouvrier et paysan. Il devient le président du CNUC, qui tenta d’unifier les diverses « sensibilités » de l’opposition de gauche à la mutation, puis présida en 2004 le congrès du PRCF. Ce qui ne l’empêchait pas d’être réélu à chaque fois, souvent au premier tour, dans sa circonscription prolétarienne du Douaisis, siège de batailles mémorable des mineurs, des verriers, des artisans bateliers, des ouvriers de Renault. 

    Léon Landini, Georges Hage, Georges Gastaud, Jeanne Dubois-Colette (FTP du Nord, décorée à titre militaire), Henri Alleg, lors de la cérémonie de remise de la Légion d’honneur à Geo Hage à Douai.

    Dans sa jeunesse, cet ancien international universitaire de handball avait été, aux côtés de Monique et d’Odile, sa future épouse et notre camarade, l’un des artisans du basculement du SNEP, le syndicat majoritaire de l’EPS, à la tendance Unité et Action animée par des communistes. Par la suite, au Parlement, il était la voix permanente des milieux sportifs et des profs d’EPS sur toutes les questions sociétales et scolaires relatives à l’EPS.Geo c’était aussi le patriotisme ardent – notamment la défense de la langue française (il pouvait réciter par coeur des centaines de vers de Ronsard, du Bellay, etc.), que continua son successeur au Parlement, le camarade Jean-Jacques Candelier – et l’internationalisme indéfectible, notamment dans la défense des communistes russes persécutés sous Eltsine, des camarades allemands défendus par le Comité Honecker de solidarité internationaliste, et surtout de Cuba dont il disait: « tout progressiste a deux patries, la sienne et CUBA ».

    En novembre 2005, en plein état d’urgence, il présida le grand meeting unitaire « solidarité avec Cuba socialiste » dont le PRCF avait été l’aile marchante et qui fut un grand succès alors même que l’Humanité mutante avait indignement refusé de passer la pub pour le meeting que Geo proposait de payer sur ses deniers…Geo, c’était aussi un homme enjoué, bienveillant, plein d’humour, toujours accueillant aux camarades ouvriers, enseignants, chômeurs, respecté par tous ses collègues de l’Assemblée nationale, y compris les adversaires, et plus encore par le personnel de l’Assemblée. Un bon vivant aussi qui mordait à la vie à pleines dents.

    Geo Hage, le bolcho !

    Un mot peut le résumer à gros trait: la fraternité. 

    Il nous laisse avant tout un poing levé pour le combat, une main largement tendue à tous les amis de l’émancipation populaire et par dessus tout, un large et malicieux sourire solaire qui aide à tenir bon face aux vacheries de l’existence.Que les militants de la Renaissance communiste qui prennent actuellement la relève de l’ancienne génération de militants franchement communistes connaissent son nom et son souvenir toujours inspirant. 
     

    Georges Gastaud (PRCF), Vincent Flament (CISC)
    auquel s’associent les amis de Geo que furent, entre autres, Léon Landini, Hermine Pulvermacher, Pierre Pranchère,ainsi que Fadi Kassem, secrétaire national du PRCF  et Gilliatt de Staërck, secrétaire de la commission nationale JRCF .

     

    source: http://www.initiative-communiste.fr/

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  • JournéesDuPatrimoine Un énorme non-dit pèse sur les « Journées européennes du Patrimoine »: le LINGUICIDE ACCELERE de la LANGUE FRANCAISE !  (IC.fr-19/05/21)

     

    par G. Gastaud, directeur politique d’Initiative Communiste, militant de la langue française , avec le soutien de Fadi Kassem, secrétaire national du PRCF et d’Olivier Rubens, de la commission Culture du PRCF-18 septembre 2021

    Comme chaque année, les ainsi-dites « Journées européennes du Patrimoine » vont, tout à la fois, ouvrir salutairement et gratuitement certains lieux de culture au public, et imposer d’office le label « européen » à toutes sortes de richesses culturelles accumulées au long des siècles par les DIFFERENTS peuples d’Europe. 

    Mais il y a plus grave: pendant que les Bachelot, Lang, Fleur Pellerin, Frédéric Mitterrand et autres ministres de la culture successifs inféodés à Maastricht vont célébrer le « patrimoine » avec des trémolos dans la voix, le linguicide accéléré de notre langue et des autres langues d’Europe sacrifiées au tout-globish envahissant s’accélère chaque jour dans le silence universel des médias complices. Y compris des médias « culturels » comme Télérama, France-Culture et tant d’autres…

    Or, quel est le coeur de notre patrimoine si n’est cette langue française qui, depuis des siècles, porte notre histoire, nos contradictions, nos peines et nos espoirs collectifs, y compris nos révolutions, à travers une littérature, une chanson, un cinéma, une philosophie, une science, une technologie de niveau mondial? Pourtant cette langue, qui est parlée sur les cinq continents par 300 millions de personnes, et comprise ou parlée peu ou prou par 900 millions d’individus, est systématiquement ARRACHEE au profit du tout-anglais « managérial » que promeuvent, en toute illégalité, l’UE qui bafoue en la matière ses propres traités, les gouvernements français successifs, qui organisent sciemment le contournement massif de la et de la Constitution (art. II-a, « la langue de la République est le français« ) et, à l’arrière-plan de tout cela, l’oligarchie capitaliste: celle-ci, depuis l’époque du Baron Sellières déclarant devant le Conseil des chefs d’Etat européens (2004) que l’anglais est désormais « LA langue des affaires et de l’entreprise », fait tout pour BASCULER notre pays et l’Europe tout entière au tout-anglais invasif en l’imposant aux peuples, SANS LE MOINDRE DEBAT DEMOCRATIQUE, de toutes les manières possibles (enseignes, pubs, chanson, « séries » françaises presque TOUTES accompagnées, désormais, de chansons en anglais, grandes entreprises comme Renault ou PSA basculant toute leur communication technique interne à l’anglais, bain linguistique anglais imposé aux enfants aux dépens de toute autre langue vivante depuis la maternelle, haut niveau de certification en anglais exigé à l’Université et accroissant la ségrégation sociale, prises d’armes en anglais de l’Armée française asservie à l’OTAN, etc.). 

    On sait aussi que, illégalement, Mme Ursula von den Leyen, a décidé de faire de l’anglais la SEULE langue de travail des institutions européennes. Or, non seulement Macron se tait, mais les deux derniers « évènements » internationaux qu’il a présidés et organisés en France ont eu pour nom, de manière aussi illégale qu’inconstitutionnelle, « Choose France! » et « One Planet Summit »… 

    Or, sans sa langue, de plus en plus humiliée, déclassée, ridiculisée et reléguée, la France ne sera bientôt plus qu’un « couteau sans manche dont on a perdu la lame ». Il en ira alors de même pour le reste du patrimoine français mixé dans l’infect brouet d’une « culture-box » euro-atlantique dont les produits culturels, et bien souvent anti-culturels, concoctés aux Etats-Unis, saturent plus que jamais nos rétines, nos tympans, nos estomacs… et nos cerveaux! 

    Or l’humanité vit de ses différences partagées, non pas déniées et concassées par une langue, une « culture » uniques porteuses du totalitarisme insidieux de la pensée, de la politique et de l’économie uniques. Quand donc les défenseurs de l’environnement comprendront-ils enfin que la langue unique imposée par le « marché » est aussi mortelle pour la diversité culturelle mondiale que l’est, pour la nature, l’extinction de la biodiversité provoquée par la quête effrénée du tout-profit? A tous niveaux, la mondialisation capitaliste-impérialiste les mêmes effets ouvertement ou insidieusement totalitaires, voire exterministes avec des conséquences relevant de la contre-révolution idéologique, voire anthropologique. 

    Allons, amis du Patrimoine, le jour de est arrivé; partout, de manière créative, osons marcher contre la bien-pensance anglomane et américano-maniaque en faisant de ces Journées « européennes » du patrimoine un moment de résistance partagée à l’aliénation euro-mondialisée en marche du tout-globish euro-atlantique !

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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    « On ne peut pas cacher le fait que les multinationales pharmaceutiques ont une très longue histoire de corruption de politiciens, d’experts et de médecins pour atteindre leurs objectifs économiques. » Angeles Maestro (IC/.fr-18/09/21)

    « On ne peut pas cacher le fait que les multinationales pharmaceutiques ont une très longue histoire de corruption de politiciens, d’experts et de médecins pour atteindre leurs objectifs économiques.

    Débat on lira avec intérêt la réflexion de la camarade espagnole Angeles Maestro concernant la communication par la peur et la promotion des seuls vaccins des multinationales américaines face à la crise du covid-19. Une analyse qui donnent à voir comment le système capitaliste installe structurellement un climat de défiance, etouffant le débat et l’information scientifique.

    Il convient en complément de cette analyse, centrée sur les pays occidentaux de l’Axe Washington Berlin/Bruxelles, de remarquer qu’il est difficile d’amalgamer l’ des vaccins existants contre le covid-19 à la spéculation capitaliste sur les multinationale qui n’en produisent que certains. D’une part car tous n’exploitent pas les même technologies ( ARNm pour les vaccins américains et americanoallemand, porteur viral à ADN modifié pour les vaccins britannique et russe, inactivé pour les vaccins chinois, à protéine unitaire pour les vaccins cubains. D’autre part car la majorité des vaccins utilisés dans le monde ne sont pas le produit de multinationales capitalistes ( plus d’un milliards de vaccinés l’ont été par les vaccins chinois tandis que le vaccin anglais développé par Oxford ne peut être produit que sous une license interdisant les marges, le vaccin russe l’est par l’institut public Gamaleya, et vaccins cubains par les sociétés publiques de Cuba socialiste)

    A Lire :

    Bien évidemment, chacun peut constater que les médias des milliardaires relaient la pensée dominante, et plutôt que de fournir les explications scientifiques préfèrent les anathèmes, alimentant la peur et la défiance, pour contribuer au clivage de la société selon le principe du diviser pour mieux régner. Ce n’est pas les communistes qui vivent comme le PRCF une censure totale et continue qui ignorent que la parole n’est pas libre dans les médias des milliardaires et qui le découvrent avec le traitement des informations sur le covid-19. Sur ce sujet, Il est utile de souligner que si le professeur Raoult a régulièrement micro ouvert face à des journalistes inquisiteurs plus soucieux du buzz que de l’avancée constructive des controverse scientifiques, la censure réelle et totale frappe là également en premier lieu les chercheurs socialistes. A commencer par ceux de Cuba qui bien qu’ayant abondamment publié des résultats scientifiques sérieux et innovants, sur la vaccination comme sur les traitements notamment concernant les effets positifs de certains interferons voient leurs travaux totalement effacés des médias occidentaux. En ce sens, www.initiative-communiste.fr est fier d’avoir relayé l’ des informations sur les traitements utilisés en Chine comme à Cuba socialiste. Et d’avoir contribué au débat en publiant des points de vue divers, mais également avec une description factuelle de la situation épidémique en France. Pour un « débat ouvert et libre » sans peur mais en pleine conscience de la situation, non seulement sanitaire mais aussi politique


    Politiques d’exacerbation de la peur et censure dans la gestion de Covid

    par Ángeles Maestro

    Médecin, technicienne supérieure en santé publique. Ancienne membre du Parlement, porte-parole de la santé au Congrès. 7 SEP 2021

    La concentration du pouvoir économique et médiatique rend plus urgente encore la nécessité de faire émerger des voix qui revendiquent avec force le débat public. Un débat ouvert et libre avec des profils non seulement scientifiques, mais aussi économiques, politiques, philosophiques et éthiques.

    Au fur et à mesure que le temps passe, il s’avère nécessaire une analyse rétrospective des politiques des gouvernements et des médias qui révèle des faits qui ne correspondent guère aux objectifs de protection de la santé des populations face à la nouvelle pandémie.

    Les questions sont nombreuses et, comme nous le verrons, à quelques exceptions près, les lignes générales appliquées par les gouvernements et les sociétés de médias « occidentaux » (c’est-à-dire l’UE et les États-Unis) ne diffèrent pas sur le fond.

    1. Peur, confusion et impuissance

    La militarisation de la peur, face à l’éclatement de la crise sanitaire, avec la présence grotesque de membres de l’armée en uniforme, de la police et de la garde civile lors des conférences de presse pour informer sur le Covid et la répression parfois brutale dans les rues, a été assaisonnée par les images terribles de personnes âgées mourant dans une situation d’abandon total, après s’être vu refuser l’assistance du système de santé publique. Pendant ce temps, les hôpitaux privés affichaient une situation d’une normalité insultante, admettant des personnalités publiques et des personnes fortunées de tous âges. Les plaintes déposées par les proches des personnes tuées par « homicide par imprudence, omission du devoir et refus d’assistance médicale » ont été classées par le parquet.

    Le résultat a été la création d’un sentiment de catastrophe et de risque général de décès pour une maladie dont le taux de létalité global est de 0,8 % (1).

    1. L’autorisation conditionnelle des vaccins pour une situation d’urgence et la « non-existence » d’alternatives thérapeutiques.

    Le scénario de la peur étant bel et bien en place, la vaccination s’impose comme la seule solution.

    La relation entre les gouvernements de l’UE et des États-Unis et les multinationales pharmaceutiques en ce qui concerne les circonstances de l’autorisation des vaccins a été récemment abordée par moi dans l’article : « Covid, les gouvernements de l’UE et les multinationales pharmaceutiques« .

    L’achèvement du processus d’autorisation d’urgence (aux États-Unis) et conditionnelle (dans l’UE) a nécessité deux conditions interconnectées : convaincre le public qu’il n’existe pas de traitement alternatif et neutraliser les chaque fois plus croissantes informations qui contredisaient le discours officiel.

    L’un des quatre critères établis par la Food and Drug Administration (FDA) pour autoriser l’utilisation d’urgence d’un médicament est « l’absence d’une alternative adéquate, approuvée et disponible ».

    Le premier objectif était donc de positionner le vaccin comme la seule possibilité thérapeutique, en discréditant les autres médicaments qui, sans être la panacée – il n’y en a pas en médecine -, s’avéraient relativement efficaces dans des traitements extrahospitaliers.

    Bien que 56 pays (2) aient adopté le traitement ambulatoire précoce du Covid avec des médicaments peu coûteux et bien connus – l’hydroxychloroquine (HQC) et l’ivermectine figurent sur la liste des médicaments essentiels de l’OMS – et d’une efficacité relativement élevée, ils ont non seulement été dénigrés ou sous-évalués par les médias, mais aux États-Unis ils ont même été interdits en pharmacie pour le traitement du Covid.

    Le discrédit de tout autre traitement et des professionnels qui les utilisaient a ouvert la porte – dans un scénario de terreur et d’insécurité généralisées – aux vaccins comme solution définitive.

    L’un des scandales éditoriaux les plus illustratifs est celui qui a eu lieu dans la prestigieuse revue The Lancet, avec la publication le 22 mai 2020 d’une étude révélant le « danger de mort cardiaque » causé par l’HCQ dans le traitement du Covid. Cette publication, largement diffusée dans le monde entier, a entraîné la suspension immédiate des essais cliniques avec HCQ. Le 4 juin, The Lancet a rétracté l’article. Trois des quatre signataires de l’article se sont rétractés et deux d’entre eux ont reconnu avoir un conflit d’intérêts avec la multinationale Gilead, qui a fait la promotion du Redemsvir, également pour le traitement du Covid. L’article a été retiré mais le mal était fait. Lors d’une réunion d’experts à huis clos ayant fait l’objet d’une fuite, le 24 mai 2020 en France, les rédacteurs en chef de The Lancet et du New England Journal of Medicine (NEJM) ont expliqué comment des acteurs pharmaceutiques économiquement puissants corrompaient « criminellement » la science médicale pour promouvoir leurs intérêts (3).

    Il a fallu attendre jusqu’à il y a quelques jours pour que l’OMS annonce le lancement de l’essai dit “Solidarity” pour étudier le traitement du Covid avec plusieurs d’entre eux, dont l’hydroxychloroquine, après avoir suspendu l’essai correspondant en mai 2020 « par précaution ».

    Le discrédit de tout autre traitement, y compris l’administration de sérum hyperimmun de patients ayant vaincu le Covid, et des professionnels qui les utilisaient, comme nous le verrons, a ouvert la porte – dans un scénario de terreur et d’insécurité généralisées – aux vaccins comme solution définitive.

    • La d’informations qui remettent en cause le discours officiel

    Peu de temps après le déclenchement de la pandémie, des liens vers des nouvelles  non recherchées ont commencé à apparaître dans les navigateurs web, précisément lorsqu’il s’agissait de trouver des avis d’experts susceptibles de remettre en question le discours dominant. Dans ces liens, les informations demandées étaient qualifiées de fausses (fake) et les  chercheurs étaient dirigés vers les informations officielles. Ces derniers mois, pour les moteurs de recherche en langue espagnole, la procédure est devenue plus sophistiquée. Des sites comme newtral.es ou maldita.es, agissant à la vitesse de l’éclair, classent comme fausse toute information émise par des scientifiques du monde entier qui osent remettre en cause la version dominante. On peut dire que la vitesse à laquelle ils agissent est directement proportionnelle à la catégorie professionnelle du chercheur qui émet l’information.

    Mais, contre le slogan touristique “Spain is diferent », l’Espagne n’est pas différente. Il s’agit d’une globale centralisée dans la Trusted News Initiative (TNI), lancée et dirigée par la BBC. TNI a été créé en 2019, mais prend un énorme élan deux semaines après que l’OMS a déclaré une situation de pandémie pour le Covid, se donnant pour objectif de « combattre la désinformation néfaste sur les vaccins » tout en « annonçant un projet de recherche majeur ».

    Les membres du TNI (4) sont immédiatement alertés de la présence de contenus inappropriés, qui « seront rapidement examinés pour s’assurer que la désinformation n’est pas republiée ». En d’autres termes, elle sera supprimée.

    Ce sont ces entreprises qui, dans chaque pays, recherchent les partenaires les plus appropriés. En Espagne, Newtral et Maldita travaillent en collaboration  avec Facebook/Whatsapp et Google/Youtube. La société Newtral, détenue par la journaliste Ana Pastor, a déclaré un capital social initial de moins de 10 000 euros en octobre 2017 et affirme avoir facturé plus de 2 500 000 euros en 2020.

    Le canon, le seul discours valable, est le discours officiel qui émane de l’OMS ou des instances gouvernementales. Et ce, malgré le fait que, comme il sied à un processus jusqu’alors inconnu, les informations « officielles » se révèlent fausses ou contradictoires peu de temps après.

    On ne peut pas cacher le fait que les multinationales pharmaceutiques ont une très longue histoire de corruption de politiciens, d’experts et de médecins pour atteindre leurs objectifs économiques.

    Ce qu’on ne peut pas être caché, sinon par des intérêts fallacieux, c’est que les multinationales pharmaceutiques ont une très longue histoire de corruption de politiciens, d’experts et de médecins pour atteindre leurs objectifs économiques, comme l’a magistralement dénoncé Peter C. Gotzsche (5). Il suffit de rappeler le pot-de-vin versé par les multinationales pharmaceutiques au comité d’experts de l’OMS sur la grippe A et dénoncé par cette même agence internationale le lendemain de la déclaration d’extinction de la pandémie. En juillet dernier, on a appris que les trois plus grandes sociétés de distribution de médicaments et la société pharmaceutique Johnson & Johnson avaient accepté de payer 26 000 millions de dollars pour faire face à des poursuites pour leur responsabilité dans la promotion frauduleuse de la consommation d’opioïdes. En conséquence, plusieurs centaines de milliers de personnes sont devenues dépendantes des opioïdes et près de 70 000 sont mortes d’overdoses.

    • Qui tire les ficelles ?

    Comme il sied à la milliardaire affaire ouverte par l’achat par les États de centaines de millions de doses de vaccin Covid 19, les deux plus grandes sociétés de Fonds communs de placement du monde, Black Rock et Vanguard, sont les principaux actionnaires des trois grandes multinationales de vaccins pharmaceutiques : Pfizer, Moderna et Astra Zeneka.

    Ces deux Fonds géants sont des investisseurs majoritaires dans les principales entreprises de l’Ibex 35, notamment les grandes banques CaixaBank, Banco Santander et BBVA, qui sont à leur tour actionnaires des principales entreprises de médias en Espagne. À eux deux, ces Fonds sont également actionnaires majoritaires du New York Times et de quatre des six grands groupes qui contrôlent les médias aux États-Unis et dans une grande partie du monde : Time Warner, Comcast, Disney et News Corp.

    Dans l’État espagnol, non seulement ces deux fonds d’investissement contrôlent la production d’informations et la création d’opinion par le biais de ces géants des médias, depuis novembre 2020, Blackrock et un autre grand fonds d’investissement, CVC, sont devenus les principaux propriétaires du Grupo Prisa, y compris El País et Cadena SER, en achetant sa dette pour une valeur de plus d’un milliard d’euros.

    Blackrock détient également des participations importantes dans les principaux conglomérats de médias espagnols. Elle contrôle directement une partie des actions du groupe Atresmedia, propriétaire d’Antena 3 et de La Sexta, et du groupe Mediaset, propriétaire de Cuatro et Telecinco.

    Différents auteurs signalent la connaissance limitée et instable sur le Covid, ce qui rend litigieuses des questions telles que l’efficacité du confinement ou des vaccins, et surtout, ils s’interrogent sur la fiabilité attribuable à ceux qui décident si une information est fausse ou nuisible. La chercheuse suédoise en bioéthique Emilia Niemiec, dans un récent rapport scientifique intitulé « COVID-19 et désinformation : la censure des réseaux sociaux est-elle un remède à la propagation de la désinformation médicale ? », se demande si la censure pouvait servir des intérêts politiques, commerciaux ou autres. Selon ce rapport, « la censure ne repose pas uniquement sur la science. Une analyse de contenu interdit dans les médias sociaux suggère que la modération est souvent politiquement biaisée.

    Différents auteurs signalent la connaissance limitée et instable sur le Covid, ce qui rend litigieuses des questions telles que l’efficacité du confinement ou des vaccins, et surtout, ils s’interrogent sur la fiabilité attribuable à ceux qui décident si une information est fausse ou nuisible

    Dans le même ordre d’idées, le sénateur australien Malcolm Roberts a demandé au Sénat, le 11 août, « s’il existait un potentiel « conflit d’intérêts » qui donnerait à Google le dernier mot sur la manière dont les informations relatives au vaccin Covid-19 sont analysées et approuvées ». M. Roberts a noté que « Alphabet, la société mère de Google et de YouTube, possède 12 % de Vaccitech Ltd. par l’intermédiaire d’un fonds de capital-risque, GV (anciennement Google Ventures). Vaccitech est une société de biotechnologie basée au Royaume-Uni qui a co-inventé le vaccin d’AstraZeneca ». La publication affirme avoir contacté Alphabet, Vaccitech et Google pour vérifier ces informations, mais n’a pas reçu de réponse.

    Ce conglomérat de pouvoir économique et médiatique compte sur la collaboration passive de la plupart des sociétés médicales – qui subsistent en grande partie grâce aux subventions de l’industrie pharmaceutique – et sur la collaboration très active des gouvernements de toutes couleurs politiques, bras exécuteurs indispensables de tous ces intérêts.

    Parler de l’ des médias en général, et plus particulièrement en ce qui concerne l’épidémie de Covid et les vaccins, ressemble à une mauvaise blague et/ou à une insulte à l’intelligence.

    • Qui a été censuré ?

    Au cas où une personne naïve penserait que ce sont des youtubers « anti-vaccins » ou des leaders négationnistes d’extrême droite qui ont été censurés, je veux mentionner quelques-unes des nombreuses personnalités scientifiques de premier plan qui n’ont aucun conflit d’intérêts avec l’industrie pharmaceutique. Cet aspect est crucial, comme on peut le comprendre, et doit encore être démontré par les partenaires centraux et périphériques du TNI.

    Ces personnes censurées, dénigrées et stigmatisées comme « négationnistes » ou « anti-vaccins » n’ont rien en commun entre elles, si ce n’est d’avoir exprimé des opinions critiques à l’égard des vaccins Covid ou de la gestion de la pandémie, strictement liées à leur domaine professionnel ou scientifique. Tous ont été vilipendés par des personnels des médias aux qualifications très inférieures ou inexistantes pour ces sujets et pour lesquels, j’insiste, il reste à établir l’absence de liens économiques avec les grandes entreprises pharmaceutiques, pour eux et pour leurs entreprises.

    Luc Montagnier.  Virologue français. Prix Nobel de médecine en 2008

    Kary Banks Mullis. Biochimiste américain. Prix Nobel de chimie, inventeur de la PCR.

    John Ioannidis.  Médecin grec-américain, directeur du centre de recherche sur la prévention de Stanford. Rédacteur en chef de l’European Journal of Clinical Investigation.

    Robert W. Malone. Virologue, immunologiste et biologiste moléculaire américain. Inventeur de la plateforme technologique mRNA.

    Didier Raoult. Infectiologue et microbiologiste français, spécialiste des maladies infectieuses émergentes à l’Université d’Aix-Marseille AMU. Il est membre du conseil scientifique indépendant Covid-19, qui conseille le gouvernement français dans la lutte contre la pandémie de la maladie à coronavirus.

    Karina Acevedo. Doctorat en immunogénétique, Université de Cambridge, bourse de recherche postdoctorale en épidémiologie, Institut de zoologie, Londres. Doctorat en zoologie (écologie moléculaire).

    TNI a également censuré le personnel médical de première ligne qui a sauvé des milliers de vies grâce aux premiers traitements Covid-19. Fin juillet, on a appris que Giuseppe De Donno, ancien chef du service de pneumologie de l’hôpital Carlo Poma de Mantoue, connu pour avoir utilisé sur des patients gravement malades un traitement au sérum hyperimmun provenant de personnes ayant souffert et survécu au Covid 19, avait été retrouvé pendu à son domicile. Bien que tous les patients ainsi traités aient survécu à la maladie, De Donno a été publiquement attaqué et vilipendé, au point qu’il a quitté son poste et s’est lancé dans la « médecine de proximité ». Le ministère public a ouvert une enquête pour éclaircir les circonstances de sa mort et exclure l’homicide.

    La censure comme instrument pour refuser tout débat public ou toute controverse entre des interlocuteurs qualifiés ayant des positions différentes, est inacceptable au regard du plus élémentaire droit à l’information.

    Sans prétendre que les évaluations des scientifiques censurés concentrent les analyses définitives sur le sujet, ce qui est inacceptable du point de vue du droit à l’information le plus élémentaire, c’est la censure comme instrument pour refuser tout débat public ou toute controverse entre des interlocuteurs qualifiés ayant des positions différentes. Le fait qu’il s’agisse de la politique générale appliquée dans la plupart des pays permet de soupçonner que le débat est dérobé à la société, précisément parce que c’est le seul moyen d’amener la peur à faire son travail, en anesthésiant la demande du droit de savoir, pendant que les propriétaires des entreprises pharmaceutiques et des médias font leurs affaires.

    En résumé, les propriétaires des grands fonds d’investissement mondiaux sont, à leur tour, les propriétaires majoritaires des grandes multinationales pharmaceutiques qui vendent leurs vaccins aux États pour des dizaines de milliards d’euros. Et ces mêmes fonds d’investissement ne contrôlent pas seulement la plupart des grands emporiums médiatiques aux États-Unis – qui contrôlent à leur tour les médias « occidentaux » locaux – mais sont également propriétaires majoritaires, directement ou indirectement, des principaux groupes médiatiques en Espagne.

    C’est cette phase du capitalisme, avec le plus haut degré de concentration du capital que l’histoire n’ait jamais connu, qui permet le plus haut degré de contrôle social et qui, précisément, ne supporte pas les niveaux de liberté d’expression qui, à l’époque, étaient consubstantiels aux révolutions bourgeoises. Capacité maximale de contrôle et élasticité minimale pour supporter la contradiction, indicateurs de la fausse liberté qu’ils prônent et de la décadence du système.

    Quoi qu’il en soit, le fait que, pour l’instant, la concentration du pouvoir économique et médiatique fasse une anecdote sans importance la couleur politique des différents gouvernements qui suivent docilement le rythme de ceux qui ont réellement le pouvoir entre leurs mains, rend encore plus urgente la nécessité de qu’il surgisse – et de la publication dans des médias réellement indépendants – de voix qui revendiquent fermement le débat public. Un débat ouvert et libre avec des profils non seulement scientifiques, mais aussi économiques, politiques, philosophiques et éthiques.

    Des voix qui, comme le « j’accuse » d’Emile Zola, s’élevent au-dessus de la violence imposée par les accusations de « négationnisme », d' »anti-vaccin » ou de soupçon de collusion avec l’extrême droite, proférées précisément par ceux qui, à partir de positions dogmatiques, tentent d’imposer une pensée unique ou, en d’autres termes, la non-pensée.

    Notes

    1) « Le risque global de décès par infection était de 0,8% (19 228 sur 2,3 millions de personnes infectées, intervalle de confiance à 95% de 0,8% à 0,9%) pour les décès confirmés par covid-19 et de 1,1% (24 778 sur 2,3 millions de personnes infectées, 1,0% à 1,2%) pour les décès en excès ». Cependant, comme c’est souvent le cas pour les maladies respiratoires, ce taux augmente significativement à partir de 50 ans (11,6%) et surtout à partir de 80 ans (11,4% à 23,2%) chez les hommes et de 4,6% à 6,5% chez les femmes. Étude séro-épidémiologique réalisée par des chercheurs de l’Institut de santé Carlos III et publiée dans le British Medical Journal.  https://www.bmj.com/content/bmj/371/bmj.m4509.full.pdf
    2) https://c19adoption.com/ Cité par Elizhabeth Woodworth en https://www.globalresearch.ca/covid-19-shadowy-trusted-news-initiative/5752930
    3) Une analyse détaillée et rigoureuse de ce processus, réalisée par le Dr Elizabeth Woodworth, peut être consultée ici : https://off-guardian.org/2020/06/23/the-deadly-hydroxychloroquine-publishing-scandal/.
    4) La BBC a indiqué que ses partenaires sont : AP, AFP ; BBC, CBC / Radio-Canada, Union européenne de radio-télévision (UER), Facebook, Financial Times, First Draft, Google / YouTube, The Hindu, Microsoft, Reuters, Reuters Institute for the Study of Journalism, Twitter, The Washington Post. »
    5) Gotzsche, Peter C. (2014). Les drogues qui tuent et le crime organisé . 8ème édition.

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • n’est pas une surprise de la dernière enquête du centre d’étude de l’opinion Levada : les russes préfère l’Union Soviétique à la Russie capitaliste ! En effet c’est la conclusion de toutes les enquêtes menées depuis la contre révolution violente ayant imposée – contre le vote par referendum des peuples soviétiques – la fin de l’Union Soviétique.

    Interrogés pour savoir leur préférence en terme de système politique, 49% des russes déclarent préférer le système soviétique, plus du double des 18% qui choisissent le « système actuel » et 16% la « démocratie » des pays occidentaux

    Cette réponse est la plus forte chez les plus de 55 ans qui sont ceux qui peuvent comparer l’ensemble de ces systèmes ayant connu l’Union Soviétique. Mais l’URSS reste le choix premier des plus de 25 ans.

    De façon logique, deux russes sur trois considère que le meilleur système économique est celui de la planification et de la distribution étatique. Les résultats de l’enquête 2021 sont les plus élevé depuis le début de l’enquête en 1992.

    Ces résultats sont à mettre évidemment en perspective avec la forte dynamique qui soutient la campagne électorale du parti communiste russe (KPRF) donné au coude à coude dans les sondage face au parti de Poutine.

     

    JBV

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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