• Avec FADI KASSEM et le PRCF, PORTONS L’ALTERNATIVE ROUGE ET TRICOLORE – Communiqué n°21 – 18 juin 2021

     

     

     

    Engagé dans une grossière tournée électorale dans la malnommée région « Hauts-de-France », Emmanuel Macron s’est rendu à Villers-Cotterêts pour visiter le chantier de la Cité internationale de la langue française ; parallèlement, « Jupiter » a vanté sa prétendue « politique » éducative lors de la crise sanitaire dont le pays n’est pas encore sorti. Macron poursuit son numéro d’illusionniste alors même que la majorité des députés La République en Miettes a approuvé la scandaleuse loi Molac qui désétablit le français comme langue unique de la République, que l’anglais – « langue des affaires » selon l’ancien patron du MEDEF, Ernest-Antoine Seillière – est désormais obligatoire pour obtenir un niveau universitaire équivalent à la licence, et que l’Education de moins en moins « nationale » est silencieusement démantelée par la loi dite de « l’Ecole de la confiance » qui, en créant les Etablissements publics locaux d’enseignement international (EPLEI), consacre la domination de l’anglais dans ces nouveaux établissements – bénéficiant de « dons et legs » – dès l’âge de 6 ans

    Loin de favoriser la lecture comme « base de la citoyenneté et de l’émancipation », Emmanuel Macron, comme tous les euro-gouvernements l’ayant précédé, applique la catastrophique « stratégie de Lisbonne » visant à promouvoir l’« école des compétences ». Il en résulte un effondrement du niveau de maîtrise de la langue française – qui sera bientôt un objet mort –, de la maîtrise des connaissances comme l’a révélé un rapport sur le désastreux niveau de mathématiques des élèves de quatrième, ainsi que des connaissances et de la culture générale, cette dernière étant jugée « élitiste » par une oligarchie accaparant tout le pouvoir et le capital social, culturel et symbolique… grâce à la maîtrise de la langue et des connaissances. En outre, vanter les mérites de la langue française à Villers-Cotterêts, symboliquement (et catastrophiquement) aux mains du prétendu « Rassemblement national », alors que François Ier en fit la langue administrative unique de la France en 1539 et que l’anglais s’apprête à devenir la seule langue officielle de l’« Union européenne », relève de la forfaiture.

    Défenseurs farouches de la langue française comme ciment indispensable de la République une et indivisible en voie d’euro-dislocation, Fadi Kassem et le PRCF mènent la campagne pour une Alternative Rouge et Tricolore en 2022 et promouvoir les Lumières communes, afin de redonner pleinement leur place aux connaissances et à la culture, d’en finir avec les influences du MEDEF et du tout-anglais à l’école et dans la vie de tous les jours (par la stricte application de la loi Toubon notamment) et de réaffirmer le caractère exclusivement public et national de l’Instruction, loin des projets euro-destructeurs de la loi Molac et de « l’Ecole de la confiance ». Un tel projet ne pourra voir le jour avec les euro-gauches (PS, EELV, PCF et une partie de la France insoumise), et pas davantage avec les pseudo « Républicains » et l’extrême droite antijacobine et maurrassienne (le théoricien du « nationalisme intégral » étant d’ailleurs réhabilité par Macron). Plus que jamais, pour une Culture et une Instruction humanistes et véritablement émancipatrices pour les travailleurs et les citoyens de France, la rupture avec les instruments de soumission que sont l’euro, l’UE, l’OTAN et le capitalisme est indispensable !

     

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/   (18/06/2021)

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  • Face à la fascisation et à l’euro-dislocation de la France et des acquis sociaux, les propositions du PRCF pour construire le “tous ensemble” du monde du travail, de la jeunesse et des antifascistes.

     

    LETTRE OUVERTE de la COMMISSION LUTTES du P.R.C.F. aux SYNDICALISTES DE CLASSE, aux amis des libertés démocratiques et du progrès social

    17 juin 2021, 81ème anniversaire de l’Appel à la Résistance lancé par Charles Tillon au nom du PCF clandestin le 17 juin 1940 

    Fascisation galopante

    Le PRCF n’est désormais plus seul à lancer l’alerte contre la fascisation galopante de la France et contre la grave menace qui pèse sur les libertés et sur le mouvement populaire. “Tribunes” de généraux fascistes appelant, dans Valeurs actuelles, à un putsch militaire, empilement de lois liberticides à l’initiative de Macron, Darmanin et Dupont-Moretti, manifestations de l’ultradroite policière sous les fenêtres du avec la caution d’un ministre de l’Intérieur et de dirigeants prétendus “socialistes” et “communistes”, interdiction ou “nassage” systématiques de manifs populaires à l’instigation du dangereux préfet de police Lallement, ministres de la Macronie, dirigeants LR et ex-ministre PS (Valls) surenchérissant sur le RN en matière de déclarations xénophobes ou pseudo-sécuritaires, blogueur fasciste appelant au meurtre des “gauchistes” sur internet, montée en puissance du Rassemblement lepéniste qui impose ses thèmes ultraréactionnaires dans la précampagne des présidentielles : pas un jour ne passe sans que ne s’accumulent les signes d’un très grave dérive politique que même des personnalités comme Hamon ou Audrey Pulvar, qui ont soutenu les gouvernements maastrichtiens et de Hollande et de Valls, n’hésitent plus à qualifier, à juste raison, de “glaçante”, voire de “moment préfasciste”.

    A l’arrière-plan de la fascisation hexagonale, l’euro-dislocation maastrichtienne et atlantique de la France

    Cette fascisation est indissociable du processus d’euro-dislocation en marche de la France, de la République une et indivisible sacrifiée à l’euro-régionalisme, du “produire en France” industriel, artisanal et agricole, des services publics (notamment de l’Education nationale, de l’hôpital public, d’EDF, de la SNCF, de la Poste) et des conquêtes du mouvement ouvrier – statuts, Code du travail, conventions collectives, indemnisation du chômage, retraites par répartition, Sécu, logement social, etc. Comme n’a cessé de le démontrer le PRCF, la prétendue “construction” européenne est de A à Z synonyme de désintégration de notre pays, de ses acquis sociaux et démocratiques, de ses bases productives, voire de sa langue de plus en plus sacrifiée au tout-anglais managérial cher à l’UE. S’érige ainsi, contre la volonté explicite de notre peuple (vote du 29 mai 2005 à la constitution européenne), un dangereux Empire euro-atlantique inféodé au grand capital, centré sur Berlin, supervisé par Washington et préparant ouvertement sous l’égide de l’OTAN une guerre potentiellement exterminatrice et suicidaire contre les peuples russe et chinois. Et comme notre peuple refuse de se laisser détruire et humilier, comme il résiste pied à pied, des grèves de décembre 1995 au soulèvement des Gilets jaunes en passant par les luttes pour la défense des retraites, par le Non de 2005, par l’insurrection de la jeunesse contre la précarisation du travail (CPE en 2006), les pouvoirs maastrichtiens successifs, de Raffarin à Macron et de Sarkozy à Hollande-Valls, ne cessent de durcir la répression, de renforcer l’Etat policier, de diviser notre pays en stigmatisant les travailleurs “musulmans”, de quadriller les médias et l’internet, de piétiner les garanties constitutionnelles et de créer les conditions d’un régime de force en pavant la voie de l’extrême droite (dont Macron était, aux dires de certains “progressistes”, “syndicalistes” et “communistes”, censé nous protéger !). 

    La “construction” euro-atlantique, ce moteur continental des politiques de guerre et de fascisation

    Ajoutons à cela qu’à l’échelle européenne, la fascisation est cyniquement impulsée par l’UE. En effet, avec l’appui des eurodéputés RN, LR, LREM, PS, EELV et MODEM, le “Parlement” européen a voté en septembre 2019 une résolution ignoble qui met sur le même plan le régime hitlérien et l’URSS, son principal vainqueur militaire*, les nazis et les résistants communistes (prétendument “totalitaires” !), tout en validant officiellement l’interdiction des partis communistes des pays de l’Est et en appelant à mots couverts à interdire l’emblème ouvrier et paysan du communisme (la faucille et le marteau) sur tout le territoire européen. Ce qui revient à la fois à criminaliser les communistes, qui furent pourtant les fers de lance de la lutte antifasciste de Stalingrad aux Maquis français, italiens, grecs ou yougoslaves, et à banaliser l’extrême droite, laquelle gouverne déjà à Budapest, Varsovie, Kiev, Anvers et dans les pays baltes. Voilà la “belle Europe” que les dirigeants de la “gauche” euro-formatée politique et syndicale, qu’ils soient inféodés au PS européen, au “Parti de la Gauche Européenne” ou à la “Confédération européenne des Syndicats », prétendent “réorienter dans un sens progressiste et écologique”… On comprend que, dans ces conditions, où le peuple français ne consent plus aux politiques euro-destructives, mais où la fausse « gauche » a intégré de fait le Parti Maastrichtien Unique (par exemple en ralliant les listes eurofédéralistes du PS et des Verts aux régionales), le RN et ses flanc-garde, les Philippot, Dupont-Aignan, Poisson, Marion Maréchal, Enthoven et autres Zemmour, aient un boulevard devant elles pour préparer l’assaut final contre les libertés, contre les syndicats et contre le mouvement ouvrier.

    Union, action contre la fascisation !

    Dans ces conditions, il faut combattre sans mégoter tout pas en avant de la fascisation, et c’est dans cet esprit que le PRCF a immédiatement condamné l’agression fasciste perpétrée contre les cégétistes le 1er mai 2021. C’est aussi dans cet esprit que nous étions actifs dans la manifestation antifasciste du 12 juin dernier et que nous serons de toutes les mobilisations, de tous les collectifs unitaires faisant sincèrement échec à la fascisation. Retrait de toutes les lois liberticides depuis Sarkozy ! Combat résolu contre la présence dans l’armée et la police d’éléments fascisants ou racistes! Démission de Darmanin, Lallement et Cie ! Aucun soutien à Macron qui, loin d’être un “rempart” à l’extrême droite, s’est révélé, comme l’avait annoncé le PRCF en mai 2017, un ACCELERATEUR de la fascisation et de la lepénisation du pays !

    Union, action contre l’ensemble des contre-réformes disloquant la France et le monde du travail !

    Mais cela ne suffit pas. Si l’on veut frapper non seulement la “Bête immonde” du fascisme résurgent, mais aussi le hideux “ventre fécond” dont le fascisme ressurgit périodiquement, c’est-à-dire l’exploitation capitaliste, la marche aux guerres impérialistes et néocoloniales et l’Empire euro-atlantique en construction, il faut aussi combattre :

    * l’ensemble des politiques de classe et de casse maastrichtienne qui détruisent la France et qui, en semant le désespoir et détruisant le lien social, creusent le lit du fascisme : retrait de l’ensemble des contre-réformes maastrichtiennes dictées par l’UE, par le “service de la dette” et par la “défense de la zone euro” (contre-« réformes » Blanquer du bac et du lycée, contre-« réformes » Parcoursup et Vidal, contre-« réforme » Hôpital 2022, contre-« réformes » des retraites et des indemnités chômage), de l’ensemble des euro-privatisations (EDF, SNCF, ports et aéroports, ONF, etc.), retrait de l’ensemble des plans de fusions capitalistes, des plans de licenciements et des euro-délocalisations (PSA, Renault, Alstom, Airbus, Air-France, etc.), de l’ensemble des lois liberticides, anti-immigrés et antisyndicales.

    * le surarmement qui fait jeter chaque année des sommes énormes dans la préparation d’une guerre antirusse qui serait un suicide pour la France, l’Europe et la planète.

    Affronter l’euro-réformisme, débattre franchement, “en bas”, du Frexit progressiste, antifasciste et anti-impérialiste !

    Enfin il faut oser contester frontalement les orientations euro-réformistes désastreuses qui, depuis des décennies, ont conduit le mouvement populaire de défaite en défaite et l’ont privé d’un parti d’avant-garde et d’un syndicalisme de classe offensif tout en ouvrant la voie à la fascisation. Osons mettre en débat “en bas” l’UE et son “économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée” (Maastricht) qui coordonne à coups de directives-diktats les attaques relayées et amplifiées par nos gouvernements maastrichtiens et policiers successifs, qu’ils soient LR, LAREM-MODEM ou PS/EELV. Retrouvons l’élan salvateur du Front populaire, de la Résistance antifasciste, de la Libération où sous les plis mêlés du drapeau rouge international des ouvriers et du drapeau tricolore de la souveraineté nationale, le monde du travail alors doté d’un vrai PCF marxiste-léniniste et d’une CGT de combat dirigeait la lutte du peuple pour l’indépendance nationale, la paix, la démocratie et le progrès social. Dans cet esprit, la , où militent des militants syndicaux de classe, salue le dynamique meeting récent de Gardanne où 1000 cégétistes venus de toute la France ont appelé à riposter de manière unitaire aux attaques coordonnées du MEDEF, de l’UE et du gouvernement à leur service.

    Rentrée 2021 : pour une manifestation nationale de combat lançant la contre-offensive unie des travailleurs, de la jeunesse et des militants du progrès social

    Le PRCF participera avec enthousiasme à la manifestation prévue fin juin par les cégétistes réunis à Gardanne. Plus globalement, nous proposons que soit débattue la proposition (ou toute autre proposition convergente) de préparer tous ensemble à la rentrée une grande manifestation nationale de combat fédérant les syndicats de lutte, les militants politiques progressistes, les gilets jaunes, les patriotes antifascistes et antieuropéistes, pour :

    * réclamer l’abrogation immédiate de l’ensemble des contre-réformes, des euro-privatisations, des euro-délocalisations, des lois liberticides ;

    stopper l’extrême droite et l’ensemble des politiques capitalistes, liberticides et maastrichtiennes qui la nourrissent ;

    exiger l’augmentation substantielle des petits et moyens salaires et des revenus du travail, pensions, indemnisation du chômage, revenus minimaux, financement du logement social avec, symétriquement, une substantielle taxation du grand capital et des grandes fortunes, la diminution drastique des dépenses militaires et la sortie de la France de l’OTAN. Le thème de cette manifestation de combat pourrait être “le MEDEF, l’UE et Macron cassent le pays, les acquis, les services publics, le produire en France, les libertés démocratiques: tous ensemble et en même temps, bloquons leurs profits jusqu’à satisfaction !”.

    Accélérer la marche vers la reconstruction du Parti de combat, une tâche vitale pour stopper la fascisation et passer à la contre-attaque!

    Quant au PRCF, il continuera de porter dans les luttes et dans le débat de la précampagne des présidentielles son projet d’Alternative rouge et tricolore, de Frexit progressiste, de nationalisation démocratique des secteurs clés de l’économie, de République sociale, souveraine, une et indivisible, laïque et démocratique en marche vers le socialisme et le communisme. Et dans ce but, nous appelons aussi tous les syndicalistes de lutte qui se réclament du communisme à nous rejoindre sans tarder. En effet, le PCF actuel, plus dérivant et déboussolé que jamais, ne peut plus redevenir le parti d’avant-garde qui est indispensable pour stopper la fascisation et pour passer à la contre-offensive comme sut le faire le grand PCF marxiste-léniniste de 1936 et de 1945 : il y a désormais une COURSE DE VITESSE entre l’euro-dislocation/Euro-dislocation de la France et la reconstruction de plus en plus urgente d’un vrai parti communiste auquel travaille le PRCF. Rejoignez-nous, camarades syndicalistes, aidez-nous et aidez-vous vous-mêmes en nous rejoignant maintenant, camarades, car le syndicalisme de classe ne peut pas plus vaincre sans un vrai PC de combat que ce dernier ne peut vaincre sans la renaissance large du syndicalisme de classe et de masse qui fit les beaux jours de la grande CGT de Frachon, Croizat, Sémard, Marcel Paul et Krasucki !

    Pour un sursaut de classe antifasciste, patriotique et internationaliste !

    La classe ouvrière et le monde du travail, qui constituent l’écrasante majorité de la population française, sont capables, non seulement de stopper la fascisation et l’euro-dislocation en marche de la République, mais de passer à la contre-offensive générale. Il faut pour cela oser bousculer les vetos des états-majors discrédités qui collent au PS et à l’UE et qui conduisent les luttes à une défaite potentiellement historique. Face à la fascisation, face à l’euro-dislocation en passe de franchir un seuil décisif, un fort sursaut de classe, antifasciste, patriotique et internationaliste à la fois est urgent. A chacun de prendre ses responsabilités, nous, militants du PRCF qui sommes aussi des syndicalistes de classe, prenons et prendrons les nôtres. 

     

    Pour le bureau de la Commission Luttes du PRCF, Thomas (Services publics, 59), Sylvain (Commerce, 94), Jo (EDF, 81), José (Bâtiment, 62), Anna (Métallurgie, 06)

    avec le soutien de 

    • Léon Landini, président du PRCF, ancien officier des FTP-MOI, Grand Mutilé de Guerre, Médaille de la Résistance, Officier de la Légion d’honneur, décoré par l’URSS pour faits de Résistance
    • Pierre Pranchère, vice-président du PRCF, ancien Maquisard FTPF, Combattant Volontaire de la Résistance, ancien député du PCF
    • Hermine Pulvermacher, membre du PRCF, ancien officier des FTP-MOI, Chevalier de la Légion d’honneur
    • Georges Gastaud, secrétaire du PRCF, fils de Résistant, syndicaliste
    • Fadi Kassem, secrétaire du PRCF, syndicaliste

    *Rappelons les mots de Charles de Gaulle en visite d’Etat à Moscou en 1944: “les Français savent que la Russie soviétique a joué le rôle principal dans leur libération”.

     

    source : https://www.initiative-communiste.fr/  (18/06/2021)

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  • ENTRETIEN AVEC HUBERT KIDZOUANI, DELEGUE CGT SIGNIFY, EN GREVE DEPUIS 17 JOURS

    Le PRCF 94 était présent ce 9 juin pour soutenir les salariés de l’ Signify (ex-Philips) à Villeneuve-Saint-Georges (94) pour leur 17ème jour de grève suite à l’appel de l’intersyndicale UD Cgt ValdeMarne et Force Ouvrière. les militants communistes du PRCF 94 ont ainsi pu donner la parole à Hubert Kidzouani, délégué CGT Signify.

    Suite à cet entretien, nous avons appris que le 21 mai dernier, Hubert a été percuté volontairement par la voiture d’un responsable d’exploitation de l’entreprise. Le médecin a constaté une ITT de 14 jours. Une plainte a été déposée au commissariat de police de Villeneuve-St-Georges. Face aux intimidations du patronat, les militants communistes du PRCF – Pôle de Renaissance Communiste en France apportent tout leur soutien à Hubert Kidzouani ainsi qu’à l’ensemble des salariés de Signify en lutte pour leurs conditions de .

    Le PRCF 94 apporte un soutien financier à la grève avec un chèque de 500€

    Ce 11 juin, le PRCF 94 a remis un chèque de 500€ aux salariés de l’entreprise Signify à Villeneuve-St-Georges en grève depuis 19 jours !

    Les militants communistes du PRCF 94 ont participé ce matin à la caisse de grève pour soutenir les salariés Signify en grève depuis près de 3 semaines. A 9h00, la direction de l’entreprise a fait des propositions mais celles-ci sont très éloignées des revendications des salariés. Ces derniers sont en train de discuter des suites du mouvement. Tout notre soutien aux travailleurs qui se battent pour leurs droits et pour leurs conditions de travail face à l’exploitation capitaliste. C’est tous ensemble que nous vaincrons !

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • De longs commentaires sont inutiles ; les dépenses militaires de Washington sont supérieures à celles des vingt-cinq pays qui la suivent par l’importance de leur dépenses de cet ordre ; elles sont triples de celles de la Chine, plus que décuples de celles de la Russie ; la plupart des pays armés sont des satellites, des alliés ou des États sous influence étasunienne ; leurs armes sont pour le gros d’entre elles fournies et donc contrôlées par l’industrie de guerre d’outre-Atlantique [c’est la logique même d’un empire]. Trois conclusions s’imposent à la raison = 1/ un tel surarmement, en de renforcement dans les pays liés à Washington, ne laisse guère de doute sur les intentions guerrières du bloc occidental mondial ; 2/ tout ami de la paix et des peuples doit absolument soutenir internationalement les puissances expressément visées par la démesure atlantique, inscrite dans la postérité à peine dissimulée de l’Empire britannique et du Reich hitlérien ; 3/ il est très urgent pour la France, au risque de se trouver vitrifiée quelque jour, de quitter l’OTAN/UE, relais bellicistes de la puissance, mortelle à court terme désormais, des États-.

    Bien entendu, on ne saurait considérer la question des dépenses militaires indépendamment du système du capitalisme/impérialisme compris dans sa totalité, c’est-à-dire d’abord comme capitaliste. Il y a peu ainsi, une vente d’armes à Israël [si l’on peut parler de vente en ce cas] choquait en pleine crise gazaouie ; voici qu’une énorme vente de 23 milliards de dollars aux Émirats, négociée par M. Trump en échange des prétendus « accords Abraham », et maintenue sans états d’âme par son successeur, laisse sans voix au regard du rôle globalement néfaste d’Abou Dhabi et des atteintes constantes aux droits de l’homme qui y sont perpétrées ; l’on comprend qu’Israël ait donné son accord – à la condition que… Washington lui vende plus d’armes encore, afin de maintenir la supériorité stratégique convenue ; les industries à vocation militaire sont devenues ainsi, toujours davantage, l’un des foyers principaux du dynamisme du capitalisme étasunien ; bien entendu, un montage aussi pervers appelle inévitablement la guerre perpétuelle ; il faut qu’il y ait de la casse pour qu’il y ait de la vente ; ne doutons donc pas – il en est d’ailleurs bien des exemples avérés – que certains ne s’emploient à « fiouler » tous les conflits au sein d’un système qui tourne à ses propres fins, qu’il s’agisse d’ailleurs de la « vraie » guerre ou de la guerre métaphorique mal conduite, probablement à dessein, contre la « pandémie » ; beaucoup de figurants meurent, écrasés sous les bombes ou les «  », mais le jeu en vaut la [faible] peine pour les premiers rôles. Stéphane Rials


    DÉPENSES MILITAIRES DES VINGT-SIX ÉTATS DANS LESQUELS ELLES DÉPASSENT DIX MILLIARDS DE DOLLARS

    [source : SIPRI – Stockholm International Peace Research Institute – en milliards de dollars 2019 constants –présentation : 2015//2016//2017//2018//2019//2020 en gras – le rang est celui de 2020 – arrondi  /NB = certaines valeurs portées les années précédentes ont été modifiées par le SIPRI, et pas seulement du fait du changement de l’année de référence permettant l’évaluation en dollars constants, laquelle ne saurait ne pas présenter elle-même quelques inconvénients peu évitables]

    • États-Unis : 683//681//674//694//734//766
    • Chine : 193//204//216//229//240//245
    • Inde : 57//63//68//69//71//73
    • Russie : 75//80//65//62//65//67
    • Royaume Uni : 54//54//53//54//57//58
    • Arabie séoudite : 89//63//71//73//62//56
    • France : 48//50//51//49//50//52
    • Allemagne : 41//42//43//45//49//52
    • Japon : 47//47//47//47//48//48
    • Corée du Sud : 37//38//39//41//44//46
    • Italie : 23//26//27//27//26//28
    • Australie : 24//26//26//25//26//28
    • Brésil : 25//24//25//27//26//25
    • Émirats arabes unis : c. 25 [non comm.]
    • Canada : 19//19//23//22//22//23
    • Israël : 18//19//20//20//21//21
    • Turquie : 12//14//15//19//21//20
    • Espagne : 16//15//16//17//17//17
    • Pologne : 11//10//10//12//12//13
    • Pays Bas : 9//10//10//11//12//12
    • Taïwan : 11//10//11//10//11//12
    • Iran : 14//16//18//15//13//12
    • Singapour : 10//10//10//11//11//11
    • Pakistan : 8//8//9//11//10//10
    • Colombie 9//9//10//9//10//10
    • Algérie : 11//11//10//10//10//10

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • 81ème anniversaire de l’Appel à la Résistance de Charles Tillon, membre du bureau politique du PCF clandestin-17 Juin

     

    LA RECONSTRUCTION COMMUNISTE DU PARTI DE COMBAT,URGENCE VITALE POUR LE MONDE DU TRAVAIL ET LA NATION  (IC.fr-17/06/21)Par Georges Gastaud [*]

    L’écrivain Michel Houellebecq, dont notre propos n’est pas de discuter ici les idées politiques ou le talent littéraire, vient de déclarer aux médias : “Il y a en France une ambiance vague et répandue d’autoflagellation — quelque chose qui flotte dans l’air comme un gaz. Quiconque visite la France et regarde la télévision ne peut s’empêcher d’être frappé par l’obsession de ses animateurs, journalistes, économistes, sociologues et spécialistes divers : ils passent la plus grande partie de leur temps à l’antenne à comparer la France à d’autres pays européens, invariablement, dans le but de rabaisser France“.

    Vivent le « Modell Deutschland » et le « modèle anglo-saxon ».

    On pourrait ajouter, pour accroître la précision du diagnostic, que si la France est systématiquement dévaluée et déclassée par une bonne partie de ses élites prétendues, c’est toujours à l’avantage soit de l’Allemagne unifiée, cette « République de Berlin » dont il est bienvenu d’admirer la « vertu » de ses dirigeants et l’« esprit de compromis » de ses syndicats ; soit des « pays de l’Europe du Nord », dont la très puritaine obsession du « politiquement correct » est unanimement célébrée ; soit bien entendu, des sacro-saints « pays anglo-saxons » dont le « modèle » socioéconomique (qui vient pourtant de provoquer une hécatombe virale aux USA et en Grande-Bretagne), le « management », la chanson, le cinéma, et par-dessus tout, la langue, sont inlassablement exaltés au détriment de la « culture française » (dont E. Macron va jusqu’à nier l’existence !), voire de cette langue française que toute une partie de notre intelligentsia bien-pensante va jusqu’à traiter de « machiste », voire – pour faire bon poids et en se réclamant de Roland Barthes – de carrément « fasciste »…

    Racines contre-révolutionnaires de l’autophobie nationale française.

    Sans en tirer les mêmes conclusions politiques que Michel Houellebecq, le PRCF a depuis longtemps stigmatisé non seulement ce que nous nommons l’« autophobie nationale » française (invariablement les adjectifs et les substantifs décrivant notre pays sont méprisants : hexagonal, franco-français, franchouillard, exception française, cocorico, gaulois réfractaires, etc.), mais aussi ses profondes racines de classe et de caste. Comme nous l’avons maintes fois établi, l’oligarchie financière et patronale « française » qui vampirise notre pays et détruit méthodiquement ses services publics, son industrie, sa protection sociale et jusqu’à sa langue*, n’éprouve qu’un mépris teinté de crainte pour ce peuple éminemment politique doté de vieilles traditions frondeuses dont la Révolution démocratique bourgeoise fut marquée d’une forte empreinte populaire et « Sans Culotte ». Un pays qui s’est illustré depuis 1789 par les insurrections populaires-républicaines à répétition des XVIIIe et XIXe siècles (Conjuration pour l’Egalité de Babeuf, Trois Glorieuses de 1830, insurrections de février et juin 1848, Commune de Paris, Marseille et Lyon), par les luttes laïques débouchant sur la loi de 1905, par la création d’un parti communiste de masse (Congrès de Tours, 1920) sympathisant des Soviets, par le Front populaire antifasciste et ses occupations d’usine, par la Résistance communiste , par le programme social avancé du CNR et par les grandes réformes progressistes de 1945-47 (effectuées par des ministres communistes, les Thorez, Croizat, Paul, Joliot-Curie, etc.), par les luttes anticoloniales, par les grèves ouvrières de 1968, et plus près de nous, et de manière décidément incurable et incorrigible, par les grèves cheminotes anti-maastrichtiennes de décembre 1995, par le Non populaire à la Constitution européenne (mai 2005), par les grandes luttes à répétition pour les retraites, par l’insurrection de la jeunesse populaire contre le CPE (2006), et enfin par le soulèvement pré-insurrectionnel des Gilets jaunes (lequel, rappelons-le, a filé une frousse bleue à Macron lui-même…). Alors, ce « pays de merde » (nombre de grands bourgeois ne l’écriraient pas mais le clament oralement sans retenue…), s’ils peuvent le dénigrer et lui faire la peau et, du même coup, araser tous ses acquis sociaux jugés obsolètes, hérités du « compromis de 1945 entre communistes et gaullistes à une époque où l’Armée rouge campait à quelques centaines de kilomètres des frontières »[1], ils ne vont certainement pas s’en priver. Comme ils ne vont pas se retenir de liquider la grande industrie française – et avec elle, un prolétariat ouvrier demeuré trop longtemps rouge et cégétiste –, sans parler de ces services publics d’Etat dans lesquels l’existence de personnels dotés d’un statut limite les appétits prédateurs du capital, grand amateur, sinon de « produire en France », du moins de rentes de situation susceptibles de très peu lui coûter tout en lui rapportant gros (aéroports, autoroutes, lignes rentables de la SNCF, part rentable de la production d’énergie…). 

    Un MEDEF qui ne manque pas d’air(e).

     Tout antipatriotisme à gros grain de l’oligarchie financière et patronale n’est certes pas sans rappeler la manière dont le grand patronat fit le « choix de la défaite »[2] et de la collaboration dans les années trente et quarante. Cette orientation grossièrement antinationale a d’ailleurs été exposée de manière parfaitement dévergondée dans le Manifeste patronal « Besoin d’aire » publié par le MEDEF début 2012 : il n’y est question que de « transferts de souveraineté vers l’UE », de liquidation de l’Etat-nation au profit des « Etats-Unis d’Europe » s’insérant eux-mêmes dans une future « Union transatlantique » arrimée à l’OTAN, de la « reconfiguration des territoires » français par la substitution aux communes et aux départements existants de métropoles et de Grandes Régions redécoupés à l’échelle et sur le modèle des Länder allemands. Sans oublier la substitution méthodique et délibérée – sans l’once d’un débat parlementaire ! – de l’anglais, « langue des affaires et de l’entreprise » aux dires du Baron Sellières s’exprimant devant le Conseil européen en 2004, à la « langue de la République » qu’est censé être le français au titre de l’article II de la Constitution… Bref, rien n’y manque d’une politique d’euro-dislocation de la France qui vise principalement à permettre aux manitous du CAC-40, depuis longtemps résidant hors de France, ne parlant plus qu’anglais à leurs rejetons et ne payant plus que quelques taxes résiduelles dans l’Hexagone – de mener leurs fusions capitalistiques à l’échelle continentale (Altshom-Siemens, STX-Fincantieri…) ou transcontinentale (Renault-Nissan, PSA-Chrysler-Fiat…). Cette dénationalisation généralisée de la nation, qui fera bientôt ressembler la France au fameux « couteau sans lame dont on a perdu le manche » de Lichtenberg, permettra alors au grand capital « français » de poursuivre sans freins sociaux et nationaux d’aucune sorte sa quête débridée du profit maximal selon les bienheureuses règles maastrichtiennes de l’« économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée ».

    De l’euro-dislocation à la fascisation

    Bien entendu, une telle casse nationale, qui prend désormais les proportions d’une euro-dislocation de l’idée même de territoire national (Collectivité européenne d’Alsace, Pacte d’Aix-la-Chapelle donnant à Berlin un droit de regard sur le devenir de la France, Collectivité unique de Corse, euro-département de Moselle, à qui le tour ?), voire de mise au rencart de l’idée de langue nationale (loi Molac prévoyant l’enseignement “immersif” en langues régionales et traitant le français comme une langue étrangère, anglais devenant langue universitaire bis par un simple décret de la secrétaire d’Etat macroniste Frédérique Vidal, montée en puissance dans l’enseignement primaire et secondaire de l’enseignement, non pas de l’anglais, mais en anglais, etc.), ne peut guère enthousiasmer le peuple français, et notamment, le monde du travail, cœur de la nation et cible principale de ces politiques de casse que se chargent d’habiller de rose, de vert ou de rouge clair les Partis et micro-partis qui forment l’arc maastrichtien. D’autant que, la fausse gauche politico-syndicale ne faisant pas, ne serait-ce que son minimum syndical d’opposition institutionnelle mais accompagnant au contraire ces politiques de casse en s’unissant dans les Grandes Régions (au prix de quelques strapontins…) aux eurofédéralistes verts ou en cultivant veulement le tout-globish[3], le peuple travailleur n’a plus guère d’appui institutionnel pour résister et contre-attaquer efficacement. Dès lors, faut-il s’étonner si une partie des couches populaires trahies et abandonnées par la fausse gauche et par les faux communistes prête de plus en plus l’oreille à l’ « alternative » suicidaire que lui désigne, en guise d’exutoire, le système oligarchique en place : celle, xénophobe et fascisante, d’une galaxie extrémiste qui, de Zemmour à Marion Maréchal, désigne aux bonnes gens « le » musulman, « le » migrant, et, de plus en plus, le communiste, l’insoumis et le cégétiste, comme la cause d’un délitement français par ailleurs bien réel et dont les soignants, les enseignants, les paysans, sans parler des ouvriers massivement licenciés et déclassés, vivent quotidiennement l’étouffante réalité ? Une galaxie centrée sur la mortelle alternative lepéniste qui, d’ailleurs, s’engage préventivement à criminaliser le Rouge, l’Insoumis, le Cégétiste, l’immigré et le Musulman, mais à ne pas toucher à un atome de la « construction » européenne et à l’Empire euro-atlantique en gestation autour de l’Axe Washington/Berlin/Bruxelles : Marine Le Pen ne saisit-elle pas du reste toutes les occasions pour faire publiquement allégeance à l’UE, à la monnaie unique, à l’OTAN et aux Accords de Schengen, jadis honnis ? Et faut-il être surpris si, de manière symétrique, une partie de la jeunesse d’origine immigrée se tourne, « en miroir », et fût-ce de manière très minoritaire, vers le radicalisme islamiste, ce dévoiement criminel et désespéré de l’esprit de résistance ?

    De l’autophobie nationale à la xénophobie.

    Sartre en avait fait la juste analyse psychologique en son temps : la haine de soi est la matrice permanente de la haine d’autrui, et très logiquement, faute d’un parti communiste d’avant-garde digne de ce nom et d’un outil syndical de classe affranchi des tutelles paralysantes de la CFDT jaunâtre et de la très maastrichtienne C.E.S., l’autophobie nationale alimentée par les élites et relayée par une part importante des couches moyennes friquées des « villes-centres » (les fameux « bobos ») ne peut que nourrir la xénophobie : si la France continue de se dissoudre dans l’acide sulfurique de la « construction » européenne, on peut même craindre que la xénophobie d’Etat, avec, en politique étrangère, un alignement redoublé sur les croisades antirusses et antichinoises inspirées par Washington, ne reste l’unique « liant » d’un peuple français en très grave danger de décomposition politique ultime. Avec à la clé les énormes dangers d’exaspération des violences que peut comporter cette dislocation (industrielle, agricole, institutionnelle, éducative, linguistique…) de notre pays. Seule donc une véritable Alternative rouge et tricolore associant le combat social, d’essence internationaliste, au combat patriotique et républicain pour reconstituer la nation – sur des bases sociales, laïques et démocratiques – peut désormais encore stopper les processus connexes d’euro-dislocation et de fascisation galopante de ce qui subsiste de notre pays après trois décennies de déconstruction maastrichtienne.

    Le monde du travail, cœur de la reconstruction nationale

    Etant donné la nature oligarchique de la stratégie maastrichtienne de casse nationale, il revient au monde du travail, avec en son cœur la classe ouvrière[4], de devenir le barycentre du processus de résistance socioéconomique, de reconstruction culturelle et de reconstitution politique de la République française. Tout cela doit s’effectuer sans crainte d’affirmer la nature antifasciste et anti-impérialiste de cette renaissance française associant Frexit progressiste, nationalisation démocratique des secteurs-clés de l’économie, extension sans précédent de la démocratie sociale, coopérations égalitaires avec tous les peuples de tous les continents (sans en exclure les peuples russe, chinois, latino-américains et en refondant totalement les relations de la future République sociale française avec l’Afrique francophone) et soutien à l’Europe des luttes sans crainte de rouvrir à notre pays la perspective du socialisme.

    Un « sprint final » est engagé entre l’euro-dislocation fascisante de la France et l’urgente reconstitution du parti communiste de combat

     Comme on le voit, une course de vitesse est désormais engagée entre, d’une part, le double processus de fascisation et d’euro-dislocation, et, d’autre part, l’émergence urgente d’une Alternative pour laquelle notre camarade Fadi Kassem mène une campagne ardente. Au cœur de cette alternative ne peut que figurer la reconstitution d’un parti communiste de combat, et aussi, indissociablement, du syndicalisme de classe et de masse dont la CGT fut, et reste dans certains secteurs, la principale incarnation historique. Sans un parti de classe clairement centré sur le prolétariat, producteur d’une analyse marxiste-léniniste de la réalité sociale et porteur d’une stratégie de rassemblement populaire majoritaire, le monde du travail, cœur de l’alliance anti-oligarchique des couches populaires et moyennes, ne disposera pas de l’outil nécessaire pour faire valoir ses perspectives propres et pour diriger sur des bases progressistes, internationalistes et antifascistes le sursaut populaire qui vient contre l’intense détricotage maastrichtien de la nation. Or, dérives erratiques d’un Fabien Roussel aidant, qui ne voit mieux désormais que cette reconstruction communiste urgente ne peut plus résulter du redressement d’un PCF définitivement ligoté aux Verts, au PS maastrichtien et au Parti de la Gauche Européenne ? La reconstruction devient ainsi pour le monde du travail, pour tous les syndicalistes de lutte et pour tous les patriotes antifascistes une question vitalement urgente. A chaque communiste, où qu’il soit présentement organisé (ou non organisé), à chaque syndicaliste de classe désireux de parer à la répression antisyndicale dure qui s’annonce, à chaque patriote républicain, de tirer rapidement de ce constat les conclusions qui s’imposent, la question des rythmes politiques devenant objectivement de plus en plus centrale pour tous les tenants sincères de la reconstruction communiste, et plus largement, pour tous les acteurs possible d’une Convergence Nationale des  : car, comme disait Marx, « l’histoire ne repasse pas les plats ! ».

    Pour sa part, le PRCF, dont la dynamique dans la jeunesse est un élément d’espoir, et qui regarde avec sympathie le mouvement de renaissance du syndicalisme de classe dont témoigne les récentes Rencontres cégétistes informelles de Gardanne, prend et prendra toutes ses responsabilités dans ce processus de reconstruction.


    [1]  Dixit Denis Kessler, alors idéologue du MEDEF, dans un édito tristement fameux paru dans Challenges en novembre 2007.

    [2] Selon le mot de l’historien résistant Marc Bloch parlant de la déroute française de 1940, et selon le titre très éloquent d’un ouvrage d’Annie Lacroix-Riz paru chez Armand Colin.

    [3] « PCF is back ! » comme l’a « glorieusement » déclaré Fabien Roussel dans Marianne

    [4] La classe ouvrière est la classe la plus ciblée par la déconstruction maastrichtienne du pays : c’est elle qui perd sur tous les tableaux, emplois délocalisés et savoir-faire perdus, protections sociales atomisées, services publics dépecés, culture populaire totalement délégitimée, communes ouvrières et « périphériques » écrasées par les « métropoles », etc. Cette classe est aussi la plus consciente des dégâts occasionnés par Maastricht puisqu’en 2005, 80% des ouvriers ont voté Non au traité constitutionnel européen.


    [*] Philosophe, co-secrétaire national du Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF), philosophe. Derniers livres politiques parus, Patriotisme et internationalisme et Le nouveau défi léniniste.

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  • Le PRCF n’a eu de cesse que de le dénoncer de longue date : le Front National – rebadgé Rassemblement National – des Le Pen n’a jamais été pour la sortie de l’Union Européenne et de l’Euro.

    Faut il rappeler que durant toute la guerre froide, Le Pen père et le Front National s’erigeaient en soutiens virulents de l’OTAN et de la construction européenne sous la tutelle de l’impérialisme américain? C’est ainsi que lors du vote décisif de l’Acte Unique les nombreux députés des Le Pen s’absteniennent, collaboratn ainsi à l’institution de la monnaie unique et la disparition du franc au profit de l’euro. Privant la France et son peuple de la souveraineté monétaire, désormais sous contrôle de l’Allemagne et de marchés financiers.

    Faut il rappeler qu’ensuite, profitant des trahisons antipopulaires d’une gauche préférant vanter le mensonge d’une Europe sociale, le FN et les Le Pen père et fille se mirent à susurrer un discours aux accents euro critique. Sans jamais en pratique cependant proposer franchement de sortir de l’Union Européenne, de l’Euro ou même de l’Otan. Il s’agissait pour le FN, tel des bonimenteurs de foire, de tromper les ouvriers victimes des délocalisations, du dumping social et fiscal et de la concurrence des travailleurs détachés institués par l’Union Européenne, ainsi de que de l’appauvrissement euro austéritaire provoqués par l’Euro. Ces ouvriers et emplyés, ces pécheurs et agriculteurs, en un mot la classe ouvrière de France constatant les ravages de l’Union Européenne sur le produire en France. Eux qui tant qu’ils disposaient d’un parti et d’un syndicat de classe se sont opposés à chacune des étapes de la construction européenne. Contrairement au FN et aux Le Pen. Cette classe ouvrière abandonnée par ceux qui provoquant la mutation du PCF et s’alignant derrière le Parti Socialiste et sa , se coulant dans le Parti de La Gauche Européenne et ses millions de subventions versés par la européenne, choisissaient la lutte des places plutôt que la lutte des classes. Renoncements pour de mauvais arrangements, mutation pour trahison, ont ainsi provoqué dégout et abstention parmi des millions d’ouvriers, de paysans, d’employés et d’agents publics. Ouvrant la porte à cette extrême droite qui est le naturel profond et l’arme d’exploitation du Capitalisme.

    Les communistes résistants et militants du Frexit…

    Faut il cependant aussi rappeler que les communistes, et eux seuls, ont depuis toujours à avoir combattu pieds à pieds tous les traités européens. Et le PRCF, et ses militants franchement communistes, sont les seuls à avoir toujours porté le mot d’ordre, clair, simple, démocratique, de la sortie de l’Union Européenne, de l’Euro, de l’OTAN et du Capitalisme. Répondant ainsi à l’aspiration ultra majoritaire des classes populaires à la souveraineté populaire. A la défense de cette souveraineté nationale permettant de défendre droits sociaux, libertés démocratiques, protection écologique, solidarité internationaliste contre la supranationalité européiste imposant la dictature du Capital. Plaçant les budgets publics sous la férule des diktats euro austéritaire de la commission européenne et sous le chantage des marchés financiers gavés par la Banque Centrale Européenne ! En 2005, par un vote spectaculaire, ouvriers et employés, votaient NON au TCE, dans une campagne populaire et de terrain, emmenées par les forces républicaines et progressistes.

    , tandis que le PRCF montrait que le FN/RN et les Le Pen n’étaient pas pour la sortie de l’Union Européenne, les tenants de la mensongère “réforme” de l’Union Européenne en une europe sociale se faisaient eux les promoteurs des Le Pen.

    les Le Pen collaborateurs capitalistes ne proposant jamais la sortie de l’Union Européenne

    Des Le Pen partageant leur programme économique commun avec l’UMPS, puis les LR et LREM, celui du parti maastrichien unique, c’est à dire celui de l’exploitation capitaliste. Car pour verrouiller le débat, un argument était alors jeté à la tête des communistes de façon scandaleuse, sortir de l’UE c’était “dire comme Le Pen”. Et cela alors que cette sortie de l’UE ne figurait pas dans le programme des occupants du château de Montretout. Et c’est bien là l’un des principaux moteurs de la dédiabolisation du FN et de la “popularisation” des Le Pen : l’anticommunisme et l’européisme béat. Provoquant ainsi le 21 avril 2002 et sa réplique très commode pour le candidat préféré de la finance Macron de 2017. Jeter dans les bras de la clique Le Pen une partie des ouvriers voulant rejeter les euro délocalisations, l’euro dumping anti social, l’euro destruction de la France et de ses services publics, à force de mensonges dépeignant le FN/RN comme celui de ceux étant contre cette Union Européenne.

    Marine Le Pen se démasque

    Désormais plus sur de sa force après avoir malheureusement embrigadé depuis plus de 20 ans une partie des classes populaires, et alors que Macron a fait voler en éclat l’écurie LR issue de l’UMP de Sarkozy, Le Pen peut se payer le luxe de rappeler mezo voce pour ramener à elles les caciques LR n’ayant pas trouvé place dans les cercles macronistes que non elle n’est pas pour la sortie de l’Euro et encore moins celle de l’Union Européenne. Et dans une tribune publiée par le très patronal journal L’Opinion, qu’elle est parfaitement alignée avec la BCE (banque centrale européenne) étranglant les travailleurs de France et d’europe – et donc totalement d’accord avec Macron – sur la question de faire payer l’intégralité de la dette aux travailleurs (https://www.lopinion.fr/edition/politique/ayons-idees-claires-bon-sens-dette-tribune-marine-lepen-237103).

    Marine Le Pen est contre le Frexit et contre la sortie de l’Euro, et elle le fait savoir jusque sur euronews. Elle est pour rester dans les accords de Schengen.

    Tandis qu’elle serine son programme ultra libéral : des prêts pour les “jeunes entrepreneurs” – comprendre les gosses de riches ayant accès aux crédits bancaires, la suppressions des cotisations sociales patronales, c’est à dire la fin de la sécurité sociale, de son assurance maladie, des retraites par répartition, et de l’assurance chômage. Un programme et un discours violent dans la continuité de ce qui est la colonne vertébrale du FN/RN : la haine de classe contre les travailleurs. Les Le Pen n’ont ils pas toujours condamné les travailleurs défendant leurs droits et salaires ? S’insurgeant contre ces travailleurs en grève pour défendre les retraites ou refuser la casse du code du travail ? Appelant à la répression policière ?

    Le tout en diffusant des discours xénophobes s’en prenant à qui mieux mieux aux mineurs isolés, à nos compatriotes de confession musulmane ou supposés telle, qui lui sont d’autant plus facile à porter qu’ils sont désormais en écho terrifiant avec ceux de la Macronie et de ses appuis du parti socialiste et d’europe écologie les verts, vociférant d’une même voix contre un soit disant islamogauchisme. Dans un écho terrifiant des campagnes de haine des années 1930 contre le judéobolchémisme. Les mêmes votant de concert au parlement européen la criminalisation du communiste pour mieux réhabiliter… le nazisme. Ces sociaux démocrates faisant comme leur prédécesseurs de l’Allemagne des années 1930 le choix d’Hitler contre celui du front populaire, c’est à dire le choix de l’autoritarisme capitaliste contre celui du pouvoir populaire souverain.

    Macron Le Pen, c’est l’Union Européenne, c’est l’exploitation des travailleurs et c’est la fascisation.

    De fait, il est ainsi éclatant que Macron Le Pen, c’est l’Union Européenne, c’est l’exploitation des travailleurs et c’est la fascisation.

    Et de fait, Marine Le Pen n’est pas isolé. L’ensemble de l’extrême droite européenne est d’accord pour mettre sous le joug de l’Union Européenne du Capital les peuples. De la Pologne à la Hongrie, de l’Espagne à l’Italie.

    Tenez regardez en Italie. La ligue du nord de Mateo Salvini s’est fondue sans aucune surprise dans le gouvernement de l’ex chef de la banque centrale Mario Draghi, cette ligue du nord soit disant “patriote” qui n’est que violemment nationaliste et xénophobe. Pressée de stygmatiser les travailleurs immigrés et les italiens du sud, de faire exploser l’Italie pour gaver le riche patronat de l’Italie du Nord, la ligue du Nord est pour rester dans l’UE et dans l’Euro. Mieux, sur l’extrême droite de cette extrême droite c’est Giogia Meloni, présidente fondatrice de Fratelli d’Italia qui déclare ” Je suis pour l’Europe fédérale, je ne crois pas que l’Italie doit sortir de l’Euro”. Lui ouvrant ainsi grand les portes des médias des milliardaire.

    Tournant le dos à la France, Marine Le Pen proclame vouloir défendre non pas la France et les Français, mais “une Europe qui préfère les Européens”. Macron Le Pen c’est le nationalisme européen contre la France. N’est ce pas d’ailleurs par exemple les Le Pen qui soutiennent les nationalistes flamants dont le projet et de s’arroger certains territoires du nord de la France ? (lire ici).

    Ils sont d’accord pour sous prétexte de remboursement d’une dette qui n’est pas le fait des travailleurs mais des cadeaux de milliards d’euros aux multinationales, de faire payer les travailleurs, en durcissant tant et plus l’exploitation, écrasant les salaires en réduisant à néant les remboursements sécurités sociales, écrasant les retraites, anihilant les indemnités chômages, et annulant les cotisations sociales patronales.

    D’accord pour privatiser et libéraliser les services publics. D’accord pour privatiser nos trains régionaux d’abord, et toutes la SNCF ensuite, appliquant ainsi les ordres de , c’est à dire du grand Capital. D’accord pour s’en prendre à la justice et durcir toujours plus un état policier toujours plus violent et autoritaire, et ce non pas pour assurer la sûreté. Mais bien pour garantir la seule sécurité des milliardaires, en réprimant le mouvement social, et sans garantir la tranquillité d’aucune façon pour les quartiers populaires. Abandonnés et délaissés.

    Plus que jamais, face au duo Macron Le Pen, pour une politique de progrès, de justice sociale, et de prospérité économique, briser les chaînes de l’Union Européenne, c’est à dire celle de l’exploitation, c’est une urgente nécessité. Construire l’alternative rouge et tricolore, comme la porte Fadi Kassem pour 2022 avec les 30 mesures d’urgences du programme du PRCF, c’est ouvrir une perspective rassembleuse qui est la seule permettant de résister à la fascisation et de remettre le peuple, la classe des travailleurs à l’offensive. C’est un des enjeux politique de 2021, pour briser l’étau du duo Macron Le Pen rejetté par une large majorité des français et l’écrasante majorité des classes populaires.

    JBC

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/


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  • Alors que se tenait ce 14 juin 2021 le sommet annuel de l’OTAN, l’organisation militaire offensive du bloc euro atlantique, Emmanuel Macron a annoncé le changement de son chef d’Etat major. Un double événement qui annonce le pire pour la paix mondiale. Nous reviendrons dans un prochain article sur l’augmentation des dépenses militaires.

    Macron à la remorque de Biden et Merkel, féal des impérialismes américains et allemand

    Ce sommet de l’OTAN, immédiatement après celui du G7 aura démontré combien Macron – malgré ses postures grotesques ridiculisant la présidence française de la même façon qu’il avait procédé avec Trump – ne fait pas illusion. Il s’est affiché à la remorque de Biden, en caniche obéissant de l’impérialisme américain. Loin de la rodomontades non suivi des faits proclamant en 2019 l’état de “mort cérébrale de l’OTAN”, le banquer occupant l’Elysée a appelé pour l’OTAN à « une requalification des valeurs communes et du concept ». Des mots creux, de la langue de bois que l’on peut aisément traduire. Allégeance aux USA et acceptation de l’augmentation massive des budgets militaires offert au nom de la France à l’OTAN.

    Car c’est la le cœur du sommet 2021 de l’OTAN : l’augmentation des budgets militaires de l’OTAN, ainsi que le plan OTAN2030 focalisé sur les capacités offensives d’agression contre la Russie et la Chine. Sont ainsi prévu l’accélération de la hausse des dépenses militaires, encore bien au delà des +215M€ depuis ces 7 dernières années. Avec des offensives militaires dans les domaines de l’internet mais également l’accélération de la militarisation de l’espace.

    “Il y a toujours des milliards pour faire la guerre, mais pas un rond pour nos infirmières”

    Dans une France où les étudiants font la queue aux banques alimentaires et où le chômage et la précarité explosent, où les plans de licenciement se multiplient et où l’hôpital public a montré son sous dimensionnement pour assurer les soins face à la pandémie de covid-19, la priorité de Macron est donc d’acheter des armes pour les offrir à l’OTAN.

    Pire il s’agit également de poursuivre dans l’affaiblissement de la défense nationale souveraine.

    Menace sur la dissuasion nucléaire française

    Dans un doux euphémisme, Macron veut que les “européens” et non pas les français soit les acteurs de la maitrise des armement sur leur sol. Traduisons le, il s’agit de mettre l’, la seule réellement efficace et fonctionnelle sous le commandement de l’Union européenne. C’est à dire de l’Allemagne. Et ce y compris la dissuasion nucléaire. Ne nous y trompons pas, la soit disant fin de l’opération Barkhane est un pas dans ce sens, avec son remplacement par une force intégrée européenne… constituée à 90% de soldats français. Bref, les dépenses, les blessées et les morts seront français dans une guerre de l’Union Européenne allemande.

    Effritement des mécanismes de stabilisation.

    Ce sommet de l’OTAN ne s’est pas saisie de l’enjeu principale pour la paix. Celui du renouvellement et du rétablissement des fragiles et maigres mécanismes de stabilisation. Issue des initiatives soviétiques, de grands traités permettaient la non prolifération nucléaire, des mécanismes de contrôles limitant la course aux armements. Mais il est vrai que dès la chute de l’Union Soviétique, les USA avec l’OTAN n’ont eu de cesse que de vouloir renforcer leur hégémonie militaire et géostratégiques. Emblématique de cette offensive militaire, la constitution d’un bouclier antimissiles, visant à annihiler la dissuasion nucléaire russe et chinoise (mais également… française) et appuyant la poursuite de la théorisation américaine de la doctrine de 1ere frappe. Attaquer la population civile adverse et ses infrastructures sous un tapis de bombes nucléaires pour l’exterminer.

    Après la fin du traité sur les missiles intermédiaires, c’est le traité openskies qui a pris fin. Laissant un monde toujours plus dangereux.

    Quant à la prolifération nucléaire, poussé par les USA et leur bouclier antimissiles, elle s’accentue. Avec 3825 tête nucléaires déployées, dont 2000 prêtes à être tirées à tous instants… 

    Nomination du général Thierry Burkhlard un virage guerrier

    Ça fait plus de dix ans que l’ s’est concentrée sur la menace du moment qu’était le terrorisme militarisé. L’armée de Terre doit changer d’échelle et se préparer à des conflits plus durs, de haute intensité.

    Thierry Burkhlard à l’AFP en novembre 2020

    Les propos sont virulents et très clairs : c’est l’annonce d’un virage stratégique majeur, celui de l’augmentation du budget militaire pour reconvertir l’armée française de métier en une force offensive pour mener la guerre contre la Russie et la Chine, en s’équipant en blindés et en l’artillerie, mais aussi notamment en renforcement de l’aviation, des défenses sol-air, de la guerre informationnelle et des drones. bref, la relance de la course aux armements.

    Un virage déjà effectif. L’armée française n’a t elle pas envoyé un corps expéditionnaire dans les pays baltes pour s’y enterrer dans des tranchées, mener des manœuvres de chars et d’artillerie à la frontière russe, dans des exercices dangereux et de grandes ampleurs désignant dans une proclamation béliqueuse un unique ennemi, la Russie. Et il y a quelques semaine, n’est ce pas dans un remugle affligeant de la politique de la canonnière l’envoie d’un navire de la navale dans les eaux territoriales de la Chine ?

    Issus de la légion étrangère, le corps traditionnel des interventions impérialistes de l’armée française, Thierry Burkhlard n’est pas seulement qu’un changement de tête, c’est également la réponse de Macron pour satisfaire aux ordres de l’OTAN et de l’Allemagne.

    Rompu aux guerres impérialistes néocoloniale, du Tchad au Gabon en passant par la Cote d’ivoire, l’officier de l’armée de terre est également intervenu sous le commandement de l’OTAN dans la guerre contre la Yougoslavie.

     

    JBC 

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Alors que la casse de l’emploi et des usines se poursuit dans les industries mécaniques, tout particulièrement le secteur de l’automobile, Laurent Giblot délégué central de la CGT Renault a accordé un ent retien à Initiative Communiste.

     

    Fermeture de la fonderie de Bretagne, grave menace sur la Française de mécanique, la désindustrialisation s’accélère. Sous les recommandations de l’UE, il y a un plan de fermeture de 40% des capacités de production des fonderies en France. Désormais la France ne produit plus que 1,5 millions de voitures en 2021, contre 3,5 millions en 2000. À comparer aux 2,2 millions d’automobiles achetées en France en 2019. La filière automobile, c’est un demi million d’emplois dont 20% chez les constructeurs et le reste dans les sous traitants de la filière. Cela reste le premier débouché pour la classe ouvrière. Rappelons que le PRCF propose la (re) nationalisation des secteurs stratégiques de l’économie, Renault donc, à travers ses 30 mesures d’urgence


    Bonjour, pouvez-vous vous présenter ? Quel poste occupez-vous au sein de Renault ?

    Je m’appelle Laurent Giblot, je suis dessinateur industriel et je suis délégué syndical adjoint de la CGT. Je travaille pour Renault depuis 27 ans et je suis syndiqué depuis 10 ans.

    Quelle est la situation de l’emploi dans les différentes usines et dans les centres de recherche de l’entreprise ?

    Dans un premier temps, on va parler de la fabrication. Aujourd’hui, si je regarde les chiffres en 2019, il y avait 14.385 personnes et il est envisagé pour 2022, l’objectif de la direction est qu’il ne reste qu’environ 12.000 postes. Que ce soit au niveau du montage et de l’encadrement, pour toutes les usines françaises. Pour vous donner un autre chiffre, en 1989, en usine il y avait 99.000 ouvriers.
    Pour l’engineering c’est exactement la même chose, on est 6850 et ils ont annoncé que pour fin 2022 qu’il ne restera que 5650. Les coupes franches arrivent donc, 1200 personnes vont être supprimées.

    Quelles sont les luttes en cours ? les principales revendications ?

    Il y a 2 grandes luttes aujourd’hui : les fonderies de Bretagne qui sont en grève depuis plus de 6 semaines. Ils sont en grève car la direction de Renault a décidé de se séparer de la fonderie car elle ne serait pas rentable. Renault veut vendre la fonderie. Les travailleurs refusent donc, ils veulent rester dans le giron de Renault car par expérience, en cas de , les travailleurs vont être attaqués, licenciés. C’est hors de question. Renault s’était engagé sur des volumes de fonte pour la fonderie mais cela n’a pas respecté. On décide de ne plus donner de travail sur ce site, on délocalise en Espagne et en Turquie, et après Renault se plaint que le site n’est pas rentable. Ce n’est pas une question de compétence, de qualification, c’est qu’il n’y a pas de travail donné par le propriétaire ! Après plusieurs analyses, on sait que le travail fait à la fonderie de travail est de meilleure qualité qu’en Espagne !

    À côté de ça, il y a d’autres luttes sporadiques, comme la fermeture de LARDY dans le 91 où il y a eu du mouvement. Pour l’engineering, il y a aussi une lutte qui est portée par l’intersyndicale, dans l’Essonne. Ces suppressions d’emplois, la direction ne peut pas faire de PSE  (plan de suppression de l’emploi), car les bénéfices de Renault ne justifient pas un plan comme celui là. Il faut quand même gagner de la masse salariale en utilisant la « Rupture Conventionnelle Collective » ! Ils ont fait un pont d’or aux techniciens et cadres sauf que personne ne veut le prendre ! On ne va pas quitter un emploi sûr, pour être au chômage, en pleine crise. En tant qu’ingénieur, ou technicien industriel, je serai parti avec un chèque de 150.000 euros, sauf qu’après la joie passée, il me reste 15 ans de travail à faire… À 56 ans, où est-ce que je vais retrouver du travail. Et voilà, notre âge moyen est de 46 ans. Donc nous n’avons pas pris cette RCC, sauf que la direction avec le nouveau directeur Luca de Meo, a des objectifs et que s’ils ne sont pas atteints, monsieur De Meo n’aura pas sa prime qui n’est que 6 millions d’Euros… Donc ils utilisent le restant de l’arsenal, l’article 12.24 du code du travail, qui stipule qu’une entreprise peut vendre une activité avec le personnel qui y travaille.
    L’intersyndicale de LARDY se bat donc pour garder les salariés, on ne doit pas lâcher. Ce sont nos luttes vitrines, et évidemment  accompagnées de tous les autres problèmes : la dégradation des conditions de travail, le chômage partiel, le télétravail… On se retrouve avec toutes ces problématiques dures. C’est clairement un chaudron malfaisant où tout est cumulé.

    Les projets de PSA et de Renault (de fusions monopolistiques continentales/transcontinentales, qui amèneraient à des délocalisations) ne tueraient-ils pas définitivement la production automobile française, avec dans son sillage ce qu’il reste de l’industrie métallurgique ? Quelles seront les conséquences pour la classe ouvrière française ?

    Je vais vous dire une chose : cela fait 40 ans que cela dure. Rendez vous compte, il ne reste plus 185.000 personnes dans l’industrie métallurgique. Cela représente à peine 6% de la masse salariale, alors qu’on était des millions avant. Il n’y a plus de classe ouvrière française, c’est un triste constat. En repartant de 1989, les ouvriers représentaient 60% des effectifs de Renault, toutes catégories confondues. En techniciens, on tournait autour de 30% et il restait entre 5 et 10% de cadres. Aujourd’hui, il y a plus de cadres et d’ingénieurs que d’ouvriers chez Renault. Les ouvriers  ne représentent plus que 27% de l’entreprise.

    En gros, le travail des ouvriers a été délocalisé en dehors de la France ?

    C’est pas aussi manichéen. Alors oui, la production a été délocalisée : on ne produit que 20% des véhicules Renault en France en 2019, je ne parle même pas de la période COVID. Dans les usines Renault aujourd’hui, on ne voit que la précarité : on voit des intérimaires ! Les ouvriers Renault ont été remplacés par des intérimaires. Nos ouvriers ont donc été remplacés par des intérimaires à peine payer au smic, pris dans la précarité. C’est la triste réalité des usines Renault en France. Et c’est le même processus en engineering : il n’y a plus de lutte de classes entre les cols bleus et les cols blancs : on est tous à la même enseigne. On sous-traite le travail ! Et même ça, on veut sous-traiter moins en France en augmentant la sous-traitance étrangère ! C’est une catastrophe.

    On observe que toute la politique de dénationalisation des entreprises françaises est voulue par l’Union Européenne. Comme on le lisait déjà dans le traité de Maastricht en 1992 où il était dit que « l’économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée ». Quel est vote avis sur ce point ?

    Je suis d’accord avec vous, l’analyse que vous faites est vraie.

    Est-ce que Renault, comme d’autres très grandes entreprises a bénéficié d’aides de l’État, d’argent public avec la crise du COVID ?

    Tout à fait. Juste un nombre : 150 millions d’euros par an de Crédit impôt recherche. Juste pour vider nos bureaux d’études. C’est hallucinant, les chiffres sont publics. On va donc virer énormément de personnel en étant payer par l’État pour le faire ! L’État sponsorise cette politique de suppression massive de l’emploi. 

    Renault a également bénéficié d’un PGE (prêt garanti par l’État énorme). Pour PSA, elle avait une énorme usine de fabrication de moteurs : 5500 personnes dans les années 80, aujourd’hui ils ne sont que 1500 à peine. Énormément de terrain et donc ils ont installé une énorme usine de batteries : coût 5 milliards d’Euros. L’État a investi 1.3 milliard dans cette usine. Cet argent de l’État sert en fait à virer des ouvriers, délocaliser, tuer l’industrie française.

    Cet argent public qui devrait servir à préserver l’emploi, préparer l’avenir, il ne sert qu’a enrichir les dirigeants en licenciant les salariés français.

    On observe que toutes les bases de l’existence sociale du monde du travail sont attaquées de plein fouet (« produire en France, services publics, protection sociale, code du travail…). Comment construire la convergence des luttes et remobiliser collectivement les travailleurs français ?

    Je pense que vous êtes mous du genou ! Il faut parler d’expropriation

    Ha ! Vous avez touché dans le mille !

    Aujourd’hui est-ce que la nationalisation de Renault serait possible… Dans l’histoire, on l’a vu après la deuxième guerre mondiale et c’était un contexte vraiment différent. Mais il faut savoir que le premier propriétaire de Renault c’est l’État : 15.1% des actions de RENAULT sont détenues par l’État, ce sont les actionnaires majoritaires. Les autres marques peuvent dire ce qu’elles veulent en parlant de fonds de pension ou autres choses : ça reste l’État qui est actionnaire majoritaire de Renault.

    Le de la CGT s’approche. Comment le voyez-vous ?

    Je ne peux pas vous répondre, je ne suis pas du tout dans ces instances-là. Je suis délégué central, je fais du syndicalisme de terrain. Les bagarres de la conf. ne m’intéressent pas. On est divisé au sein même de notre CGT, il y a différents courants : on se rejoint sur le fond mais pas sur la forme. En tout cas, ce qui est sûr, c’est qu’il faut abattre le capitalisme, c’est la cause de tous les maux de notre société. Quand on sera arrivé à ça, on pourra se prendre la tête entre nous, en tout cas il faut foutre en l’air le capitalisme avant !

    On est d’accord. Merci pour votre temps ! On vous soutient à fond dans votre lutte !

    Merci à vous !

    Propos recueillis par Dark Vlador le 08/06/2021

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  • Ce 12 juin 2021 a été une journée de mobilisation antifasciste à Paris et donc également de solidarité internationaliste. Le était ainsi présent pour apporter au pied de la Tour Eiffel son soutien au peuple cubain et participer à un rassemblement appelant à la fin immédiate du blocus de Cuba. Un blocus illégal, criminel, poursuivi depuis 60 ans par Washington en dépit des condamnations par l’ONU. Un blocus appuyé de façon complice par l’ du Capital – en témoigne ainsi le récent vote du parlement européen initié par les forces d’extrêmes droites avec le soutien de la (lire ici).

    Aymeric Monville, secrétaire de la commission internationale du PRCF, y a pris la parole.

     

    Photo DL

    Samedi 12 juin 2021 à 11 heures / Rassemblement “Stop au blocus contre Cuba ! 60 ans de souffrances, ça suffit !” – Champ de Mars, place Jacques Rueff (face à la Tour Eiffel).

    Prises de paroles du PRCF, de l’UD CGT 94 et de Cuba Si France

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  • Dans cette nouvelle revue presse, il sera question à travers la récente polémique avec Papacito, ou encore à travers les propos du philosophe officiel de la bourgeoisie décadente Raphael Enthoven, de l’imminent combat qui s’annonce, entre l’obscurantisme des derniers, et les lumières communes voire communistes.

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  • 150 000 manifestants dans toute la France contre la fascisation, cette journée du 12 juin 2021 est le signe qu’une mobilisation tous ensemble peut et doit monter face à la montée des idées d’extrême droite. Une montée comme toujours alimentée par la classe capitaliste qui face à la crise systémique de son système durcit l’exploitation, et conséquence alimente la division de la classe des travailleurs et sa répression. Face au duo Macron Le Pen, aux ordre de la classe capitaliste et de son Union Européenne, c’est par l’alternative rouge et tricolore que les travailleurs peuvent s’unir et riposter, en repassant à l’offensive.

    les chiffres des manifestations

    • Paris : 75 000 manifestants entre la place de Clichy et République
    • Marseille : 5 000 manifestants du Vieux Port à la porte d’Aix devant l’hôtel de Région
    • Toulouse : 5 000
    • Lille : 1 500
    • Bordeaux : 2 000
    • Nantes : 5 000
    • Rennes : 1 500
    • Grenoble : 2 000
    • Strasbourg : 1 000
    • Nice : 800
    • Saint Étienne : 300

    À Paris

    Le point fixe du PRCF au départ de la manifestation parisienne de la Marche des libertés – 12 juin 2021 – d’après des images de sputnik.

    C’est en nombre que les militants du PRCF et des JRCF d’Île de France, avec la présence de Fadi Kassem, ont tenu un point fixe sur le parcours de la manifestation. Y distribuant des milliers de tracts et d’autocollants pour proposer des solutions politiques pour combattre l’extrême droite, pour résister à la fascisation. Notamment en construisant le tous ensemble avec l’alternative rouge tricolore, et en brisant les chaines de l’Union Européenne, par le Frexit progressiste. Pour que les travailleurs décident par eux-mêmes, et pour eux-mêmes, en recouvrant la souveraineté nationale et populaire.

    À Lille

    À Lille, le PRCF et les JRCF 59 étaient présents avec drapeaux et mégaphones. Ils ont distribué plus de 1000 tracts sur le parcours de la manifestation.

    À Marseille

    À Marseille, le PRCF 13 était co-appelant de la manifestation, au coté du large collectif réunis depuis des années à l’initiative de la CGT 13. Et ses militants en bonne place dans la manifestation. Présents dès le tout début d’après-midi sur la Canebière ils y ont distribué 1500 tracts programme, avec les 30 mesures d’urgence proposées par le PRCF.

    Le cortège a réuni une large intersyndicale, CGT FSU SUD UNL, des associations et partis politiques. Ouvrant la manifestation, l’UD CGT 13 affichait un slogan très juste : “rester unis pour dissoudre le capitalisme qui conduit au fascisme”.

    À Nice

    À Nice, une délégation des militants du PRCF 06 était présente dans le cortège réunissant 800 manifestants, avec la participation des JC, des LFI, des PCF, de la CGT et des GJ. Plusieurs centaines d’appels antifascistes des camarades résistants du PRCF y ont été distribués (lire ici l’appel)
    suivez l’activité du PRCF06 sur facebook

    À Saint-Étienne

    Les camarades de la nouvelle ARC 43 étaient en action à Saint Étienne : 300 tracts distribués , 100 autocollants diffusés et de belles rencontres et des débats constructifs avec les Stéphanois.

    https://prcf-loire.over-blog.com/2021/06/saint-etienne-journee-nationale-contre-l-extreme-droite.html

    A

    À Lyon

    À Bordeaux

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • M. Macron a donc annoncé la fin de l’opération militaire Barkhane. Elle même avait pris la suite à la fin des opérations militaires et Épervier. Ce n’est pas la fin de la présence militaire française puisqu’elle serait remplacée par une force d’occupation sous contrôle de l’Union Européenne… mais toujours composé à 90% de l’armée française.

    Mali : l’heure du bilan

    Dix ans après la désastreuse opération de Libye, prélude au chaos dans le Sahel, neuf ans après le début de l’opération Serval puis Barkhane, notre devoir est de faire le bilan de l’intervention française au Mali.

    Dans le contexte d’un nouveau coup d’État qui révèle des tensions inédites entre le pouvoir malien et les impérialistes français, les massacres continuent et ont même gagné le cœur du Mali, récemment en pays dogon, jusqu’à s’étendre au Burkina Faso.

    Pour comprendre les phénomènes internationaux, nous prenons évidemment en compte l’avis des camarades, en l’occurrence les marxistes-léninistes du parti Sadi.

    Que dit le Sadi ?

    Oumar Mariko

    En 2019, le parti Sadi affirmait son opposition à la présence de l’armée française au Mali dans le cadre de l’opération Barkhane. Le 18 novembre 2019, le bureau politique du parti déclarait : « notre Nation réconciliée avec elle-même, devrait pouvoir  mobiliser l’ensemble de ses ressources internes tel que prévu par l’Article 6 de notre Constitution de 1992, et recourir à la coopération internationale, y compris avec la Russie, la Chine, l’Iran, la Turquie, la Corée du Nord pour doter nos Famas d’un équipement de défense aérienne, de blindés et autres équipements  nécessaires à son efficacité opérationnelle, pour rétablir, avec l’appui d’une MINUSMA libérée du contrôle de la France, la sécurité sur toute l’étendue de notre  territoire  national. »

    Aujourd’hui, l’exaspération du face au chaos est telle que nos camarades du Sadi prônent ce qu’ils qualifient de « solution endogène ».

    Ce qui revient à dire que, faute de voir venir une réelle indépendance de la force internationale vis-à-vis de Barkhane, nos camarades maliens font davantage confiance à la concertation populaire qu’à toute solution clef en main apportée de l’extérieur. Et donc en viennent à se demander si l’armée française, faute d’être une solution, n’est pas une partie du problème.

    Sur quels arguments se fondent-ils ?

    Dès 2011, l’impérialisme français a soutenu les Katibas touaregs préposées, de par leurs traditions militaires, à la défense de Kadhafi, ce qui a permis de réactiver l’indépendantisme touareg, question qui remonte en réalité à l’époque de l’indépendance du Mali. C’est-à-dire que l’impérialisme français a en réalité lui-même attisé les braises du conflit qu’il prétendra éteindre.

    Les premiers pourparlers entre Bamako et portaient sur une coopération uniquement logistique et aérienne de la France. On a vu au contraire l’armée française s’impliquer de plus en plus sur le terrain pour le brillant résultat que l’on connaît.

    Après avoir délogé les djihadistes de Gao et Tombouctou, l’armée française, malgré ses immenses moyens logistiques et le sacrifice de nos soldats, a finalement laissé Kidal à l’ennemi, ce qui ne laisse pas d’étonner et d’interroger sur la bonne volonté de nos dirigeants d’éradiquer une fois pour toutes le djihadisme.

    On sait que la France tire 30 % de son uranium du Niger voisin, par ailleurs l’un des pays les plus pauvres du monde. On sait aussi les richesses pétrolières, encore exploitées ou non, du Mali et l’on peut se demander si l’impérialisme français n’a pas intérêt à affaiblir davantage ces États du Sahel dans leur capacité à gérer leurs propres ressources.

    Nos camarades du Sadi voient également ce qui s’est passé en Irak, ce qui s’est passé en Afghanistan et force est de constater que c’est la présence étrangère qui est contemporaine de l’établissement des phénomènes aussi monstrueux que l’État islamique.

    Contre cette stratégie impérialiste qu’il faut bien qualifier comme celle du pompier-pyromane, il s’agirait de parier sur le fait que l’Islam malien, implanté paisiblement depuis des siècles, ne doit sa métamorphose récente en Islam politique conquérant et belliqueux qu’à la faveur d’ingérences étrangères, et que la question djihadiste vient se greffer sur des dissensions ethniques (Touaregs, Peuls etc.) qui, djihadisme ou pas, sont toujours là et ne peuvent se régler que par la concertation et nécessitent un minimum de prospérité économique.

    A priori, ce sont nos camarades aux convictions solidement marxistes-léninistes et donc qu’on ne peut nullement soupçonner de sympathies pour l’Islam politique, qui envisagent cette solution concertée.

    Il faut aussi comprendre qu’une solution endogène signifie le retrait de toutes les ingérences impérialistes et l’on pense immédiatement à d’autres acteurs du conflit, notamment l’impérialisme néo-ottoman d’Erdogan qui, depuis le désastre en Libye, pousse ses pions dans la région.

    Une solution malienne, panafricaine, et internationa-liste

    Certes, au PRCF, nous ne renonçons pas aux principes de la Charte de l’ONU issus de la grande victoire de l’Armée rouge sur le fascisme en 1945 et nous n’abandonnons pas l’idée d’orienter l’ONU vers une voie bien plus progressiste qu’elle ne l’est.

    Nous pensons aussi que le caractère endogène de la réponse signifie en plus d’une réponse malienne une réponse panafricaine, ce en quoi nous ne pensons pas diverger de nos camarades, car tous les progressistes comprennent que face à la stratégie actuelle des impérialistes en Afrique visant à n’avoir pour interlocuteurs que des États « faillis » divisés en autant de sous-régions qu’on peut contrôler à loisir (voir les exemples récents du Soudan, de la Centrafrique), il faut renouer avec la dynamique de l’unité africaine.

    Mais pour ce qui est de nos tâches immédiates, de « ce qui dépend de nous » comme dirait Épictète, il nous faut, à nous Français, nous poser la question de savoir si l’impérialisme français, loin d’être une solution au problème du fascisme islamiste, n’en est pas plutôt le fourrier. Macron n’était-il pas membre d’un gouvernement dont le ministre des Affaires étrangères n’hésitait pas à dire que face au dirigeant laïque Bachar al-Assad « Al Nosra fait du bon boulot » ? Depuis l’affaire de Libye principalement, la parole de la France, Sarkozy ayant renoué avec Kadhafi pour après l’attaquer par traîtrise, est discréditée à l’international. Le soutien à la chouannerie islamiste en Syrie en opposition à un État laïque et somme toute assez proche bien plus proche de l’idée que nous nous faisons de la République (je rappelle que Bachar al-Assad, avant le conflit, venait d’autoriser le multipartisme) n’a pas non plus arrangé les choses. Comment peut-on prétendre se faire entendre à l’étranger lorsqu’on ne présente pas un minimum de cohérence dans le discours ?

    C’est donc à notre niveau, sur notre territoire et en pensant à la défense du peuple français face au djihadisme – car nous sommes autant internationalistes que patriotes – que nous devons interroger sans cesse nos dirigeants, leur demandant des comptes, en nous rappelant jour après jour, selon les rudes paroles de Marx, qu’un peuple qui en colonise un autre ne saurait être libre.

     

    Aymeric Monville, 8 juin 2021

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Une exposition du Travail de Willy Ronis en RDA se tient à Versailles du 19 mai 2021 au 19 septembre 2021. Elle présente le reportage photos conçu par l’immense photographe communiste français.

    Du fait des restrictions de circulation, initiative-communiste.fr n’a pu visiter l’exposition mais a pu acheter le catalogue de l’exposition.

    Voici quelques commentaires qui peuvent être faits, non pas tant sur le contenu photographique dont la qualité, comme celle du reste de la production photographique du génie Ronis vaut assurément la visite, mais plutôt sur les contorsions risibles qui accompagnent la présentation de cette œuvre qui au moment de sa création souffrit de la censure, non pas de la Stasi, mais bien des autorités et de la presse française et occidentale, puisque l’exposition ne put être montée que dans des villes communistes et socialistes, tandis que l’œuvre immense de Ronis était ostracisée, pour ne reparaitre qu’à l’arrivée du programme Commun au pouvoir…

    Le Catalogue est bien présenté et correctement imprimé par Parenthèses. (39 euros)

    Nous serons plus circonspects, mais pas surpris, par le discours des commissaires de l’exposition qui vient percuter les images et le fond du travail du photographe.
    On constate que le mot communiste leur écorche la bouche et qu’ils ne veulent ni peuvent admettre que le regard porté par Ronis sur la RDA est positif, d’où des contorsions intellectuelles gênantes sinon risibles dans la présentation qui est faite. L’ c’est quelque chose, même quand il s’agit de l’.

    Bien sûr les images de Ronis ne correspondent pas à la vision que le monde occidental veut imposer de la RDA: le mur le mur le mur…

    Et si Ronis déclare qu’il ne voulait pas le photographier parce qu’il voulait montrer autre chose, c’est forcement qu’il faut y voir la main de la Stasi, de la censure, des chapeaux gris qu’Hollywood a inséré de force dans les tête occidentales…

    Pauvres commissaires d’exposition qui consciemment ou pas se comportent en commissaires politiques et tentent d’imposer au lecteur et au visiteur leur vision anticommuniste étriquée, quand ce travail de reportage reste l’un des seuls (le seul?) réalisé par un occidental communiste et assumant un regard positif, ce qui fait tout l’intérêt documentaire du travail.

    Bien sûr, il n’est pas nécessaire d’être communiste ou ostalgique (bien que ce soit le sentiment actuel majoritaire pour les ex-citoyens de RDA dans toutes les enquêtes d’opinions qui se succèdent) pour apprécier la lecture de ce livre et y apprécier ce regard profondément humain de Ronis et cette manière si particulière de composer images alliant force graphique et douceur dans le regard. Toutefois celui qui veut y voir des images démontrant qu’il était horrible de vivre en RDA doit passer son chemin, il ne les trouvera pas. Pour les clichés hérités de James Bond il trouvera une maigre consolation dans les textes de présentation qui sonnent bien creux à côtés de ceux écrits par Ronis lui-même.

     

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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    Au parlement européen, les organisations d’extrême droite espagnol Vox et Parti Populaire ont proposé une résolution attaquant Cuba. La résolution 2021/2745 (https://oeil.secure.europarl.europa.eu/oeil/popups/ficheprocedure.do?reference=2021/2745(RSP)&l=fr)

    Un texte scandaleux, condamnant de prétendues violations des droits humains, à la perle des Caraïbes, qui a néanmoins et sans surprise été adopté par cette institution qui ne cesse de s’enfoncer chaque année un peu plus dans l’indignité. Faut il rappeler que les mêmes ont adopté en 2019 une résolution criminalisant le communisme pour mieux réhabiliter le nazisme ? Les mêmes soutiennent les régimes d’extrême droite qui organisent les célébrations des troupes SS et autres collaborateurs du troisième Reich dans les pays baltes, ou les autorités s’appuyant sur des milices néonazies là aussi célébrant l’occupant nazi en Ukraine !

    Le parlement cubain a immédiatement condamné cette agression scandaleuse : “Une nouvelle fois, le parlement européen a joué un triste rôle en se faisant l’otage d’un petit groupe de parlementaires européens d’extrême droite qui sont obsédés par l’objectif de détruire la révolution cubaine”. Remerciant la solidarité apportée par tous ceux qui se mobilisent pour que cesse le blocus de Cuba par les États Unis avec la complicité de l’Union Européenne. Blocus qui affecte gravement le développement économique et social du pays, blocus condamné par l’ONU et qui est la principale et seule violation des droits des humains constatée à Cuba.

    D’avril 2019 à mars 2020, le blocus a fait perdre à Cuba 5 milliards 570 millions de dollars. Pour la première fois de l’Histoire, le total des dommages causés par cette politique a dépassé les 5 milliards d’euros en une année seulement.

    Le parlement cubain n’a pas manqué de rappeler que malgré ces attaques, la solidarité cubaine a été au rendez vous des peuples européens durant les pires heures de l’épidémie de covid-19 : ” La coopération médicale cubaine, dont les peuples européens ont bénéficié, est un paradigme de la Révolution Cubaine dont une valeur est que notre patrie est l’Humanité”.

    Cette solidarité, soulignons-le, a bénéficié à notre peuple, tout particulièrement aux Antilles, en Martinique (lire ici). Il serait donc plus que légitime et honnête de faire cesser l’agression américaine qui ne cesse de ravager Cuba.

    2020 : Equipe médicale cubaine intervenant en appui au peuple Français en Martinique

    Comme le souligne le parlement cubain, le parlement européen s’aligne sur les valeurs fascistes de mouvements espagnols héritiers directs de la dictature franquiste :” Les motivations politiques derrière ce coup anti- cubain sont claires. Il est lancé par les députés européens espagnols qui ont en commun la nostalgie de la dictature franquiste et la vocation pour les coup d’État”. De son coté, la cubaine a souligné que Cuba n’est plus une colonie espagnole depuis 1898.

    Une nouvelle fois la sociale-démocratie démontre sa préférence pour l’extrême droite

    Il ne s’est trouvé aucun eurodéputé français pour avoir la dignité de défendre Cuba et de voter contre cette résolution dont la finalité est de soutenir l’entreprise de siège et d’étranglement criminel du peuple cubain entrepris depuis plusieurs décennies par l’impérialisme américain. Et amplifiée par Trump et poursuivie par son comparse Biden.

    Si les représentants de la insoumise se sont lamentablement abstenus (Maurel, Bombar, Omarjee,Chaïbi…), les euroédéputés Europe écologie les verts et PS, ainsi que l’écologiste Manon Aubry à l’encontre du groupe LFI ont voté de concert avec l’extrême droite.
     

    C’est ainsi que l’on retrouve Karima Delli (EELV) en compagnie de son comparse Jadot et du rejeton Glucksman (PS) dans les votants de ce texte scandaleux. Une Karima Delli pourtant choisie comme tête de liste par le candidat PCF à la présidentielle Fabien Roussel pour les prochaines élections régionales dans les Hauts de France.

    Les partis communistes de Grèce et du portugal et de République Tchèque, mais également les camarades du PTB de Belgique, de Die Linke (Allemagne), des indépendants d’Irlande, ont eux emmenés le vote digne et légitime, le vote contre, avec le soutien de espagnols d’Izquierda Unida, et même les sociaux démocrates de Syriza

    Jbc pour www.initiative-communiste.fr


    Résultats du vote :

    Droits de l’homme et situation politique à Cuba – Human rights and political situation in Cuba – Menschenrechte und politische Lage in Kuba – RC-B9-0341/2021 – § 1

    Pour :

    ECR: Aguilar, Berlato, Bielan, Bourgeois, Brudziński, Buxadé Villalba, Czarnecki, de la Pisa Carrión, Dzhambazki, Fidanza, Fiocchi, Fitto, Fotyga, Fragkos, Hoogeveen, Jaki, Jurgiel, Kanko, Kempa, Kloc, Kopcińska, Krasnodębski, Kruk, Kuźmiuk, Legutko, Lundgren, Mazurek, Melbārde, Możdżanowska, Poręba, Procaccini, Rafalska, Rooken, Roos, Ruissen, Rzońca, Saryusz-Wolski, Slabakov, Sofo, Stancanelli, Stegrud, Szydło, Tarczyński, Terheş, Tertsch, Tobiszowski, Tomaševski, Tomašić, Tošenovský, Van Overtveldt, Vondra, Vrecionová, Waszczykowski, Weimers, Wiśniewska, Zahradil, Zalewska, Zīle, Złotowski

    ID: Adinolfi Matteo, Anderson, Annemans, Baldassarre, Basso, Beck, Bizzotto, Bonfrisco, Borchia, Buchheit, Campomenosi, Casanova, Ceccardi, Ciocca, Conte, Da Re, De Man, Donato, Dreosto, Fest, Gancia, Grant, Haider, Hakkarainen, Huhtasaari, Kofod, Krah, Kuhs, Lancini, Limmer, Lizzi, Madison, Mayer, Meuthen, Panza, Regimenti, Reil, Rinaldi, Sardone, Tardino, Tovaglieri, Vandendriessche, Vilimsky, Zambelli, Zanni, Zimniok

    NI:  Beghin, Berg, Bocskor, Castaldo, Comín i Oliveres, Deli, Deutsch, Ferrara, Furore, Gál, Gemma, Giarrusso, Gyöngyösi, Győri, Gyürk, Hidvéghi, Járóka, Konstantinou, Kósa, Pignedoli, Ponsatí Obiols, Puigdemont i Casamajó, Rondinelli, Schaller-Baross, Sonneborn, Tóth, Trócsányi, Uspaskich, Vuolo

    PPE: Adamowicz, Ademov, Adinolfi Isabella, Alexandrov Yordanov, Amaro, Arias Echeverría, Arimont, Arłukowicz, Asimakopoulou, Băsescu, Bellamy, Benjumea Benjumea, Berger, Berlusconi, Bernhuber, Bilčík, Blaga, Bogdan, Bogovič, Buda, Buşoi, Buzek, Caroppo, Carvalho, Casa, Caspary, del Castillo Vera, Christoforou, Clune, Colin-Oesterlé, van Dalen, Danjean, De Meo, Didier, Doleschal, Dorfmann, Duda, Düpont, Ehler, Estaràs Ferragut, Evren, Falcă, Ferber, Fernandes, Fitzgerald, Fourlas, Frankowski, Franssen, Gahler, García-Margallo y Marfil, Geuking, Gieseke, Glavak, González Pons, Halicki, Hansen, Hava, Herbst, Hetman, Hohlmeier, Hortefeux, Hübner, Jarubas, Juknevičienė, Kalinowski, Kalniete, Kanev, Karas, Kefalogiannis, Kelly, Kopacz, Kovatchev, Kubilius, Kympouropoulos, Kyrtsos, de Lange, Lega, Lenaers, Lewandowski, Lexmann, Liese, Lins, López Gil, López-Istúriz White, Łukacijewska, Lutgen, McAllister, Maldeikienė, Manders, Mandl, Marinescu, Markey, Martusciello, Mato, Maydell, Mažylis, Meimarakis, Melo, Metsola, Milazzo, Millán Mon, Monteiro de Aguiar, Montserrat, Morano, Mortler, Motreanu, Mureşan, Niebler, Niedermayer, Nistor, Novak, Novakov, Olbrycht, Patriciello, Pereira Lídia, Pieper, Pietikäinen, Polčák, Polfjärd, Pollák, Pospíšil, Radev, Radtke, Rangel, Ressler, Sagartz, Salini, Sander, Sarvamaa, Schmiedtbauer, Schneider, Schreijer-Pierik, Schulze, Schwab, Seekatz, Sikorski, Simon, Skyttedal, Šojdrová, Sokol, Spyraki, Štefanec, Tajani, Terras, Thaler, Thun und Hohenstein, Tobé, Tomac, Tomc, Vaidere, Vandenkendelaere, Verheyen, Vincze, Virkkunen, Voss, Vozemberg-Vrionidi, Walsh, Walsmann, Warborn, Weber, Weiss, Wieland, Wiezik, Winkler, Winzig, Wiseler-Lima, Zagorakis, Zarzalejos, Zdechovský, Zoido Álvarez, Zovko, Zver

    Renew: Alieva-Veli, Al-Sahlani, Andrews, Ansip, Auštrevičius, Azmani, Bauzá Díaz, Beer, Bijoux, Bilbao Barandica, Botoş, Boyer, Brunet, Cañas, Canfin, Chabaud, Charanzová, Chastel, Christensen, Cicurel, Cioloş, Cseh, Danti, Decerle, Dlabajová, Donáth, Durand, Ďuriš Nicholsonová, Eroglu, Farreng, Flego, Gade, Gamon, Garicano, Gheorghe, Glück, Goerens, Gozi, Groothuis, Grošelj, Grudler, Guetta, Hahn Svenja, Hayer, Hlaváček, Hojsík, Huitema, in ‘t Veld, Joveva, Karleskind, Karlsbro, Katainen, Kelleher, Keller Fabienne, Knotek, Körner, Kovařík, Kyuchyuk, Loiseau, Løkkegaard, Melchior, Mihaylova, Mituța, Müller, Nagtegaal, Nart, Oetjen, Paet, Pagazaurtundúa, Pekkarinen, Petersen, Pîslaru, Rafaela, Ries, Riquet, Rodríguez Ramos, Séjourné, Semedo, Šimečka, Solís Pérez, Ştefănuță, Strugariu, Søgaard-Lidell, Tolleret, Toom, Torvalds, Trillet-Lenoir, Tudorache, Vautmans, Vedrenne, Verhofstadt, Vázquez Lázara, Wiesner, Yon-Courtin, Zacharopoulou, Zullo

    S&D:  Agius Saliba, Aguilera, Ameriks, Andrieu, Androulakis, Angel, Ara-Kovács, Arena, Avram, Barley, Bartolo, Belka, Benea, Benifei, Beňová, Bergkvist, Biedroń, Bischoff, Blinkevičiūtė, Bonafè, Borzan, Brglez, Bullmann, Burkhardt, Calenda, Carvalhais, Cerdas, Chahim, Chinnici, Cimoszewicz, Ciuhodaru, Číž, Cozzolino, Crețu, Cutajar, Danielsson, De Castro, Dobrev, Durá Ferrandis, Engerer, Ertug, Fajon, Fernández, Ferrandino, Fritzon, Fuglsang, Gálvez Muñoz, García Del Blanco, García Muñoz, García Pérez, Gardiazabal Rubial, Gebhardt, Geier, Glucksmann, González, González Casares, Grapini, Gualmini, Guillaume, Guteland, Hajšel, Heide, Heinäluoma, Homs Ginel, Incir, Jerković, Jongerius, Kaili, Kaljurand, Kammerevert, Kohut, Köster, Krehl, Lalucq, Lange, Larrouturou, Leitão-Marques, Liberadzki, López, López Aguilar, Luena, Maestre Martín De Almagro, Majorino, Maldonado López, Manda, Marques Margarida, Marques Pedro, Matić, Mavrides, Maxová, Mebarek, Mikser, Miller, Molnár, Sánchez, Moretti, Negrescu, Neuser, Nica, Noichl, Olekas, Papadakis Demetris, Penkova, Picierno, Picula, Pisapia, Pizarro, Plumb, Regner, Reuten, Rodríguez-Piñero, Rónai, Ros Sempere, Ruiz Devesa, Sánchez Amor, Sant, Santos, Schieder, Schuster, Sidl, Silva Pereira, Sippel, Smeriglio, Stanishev, Tang, Tax, Tinagli, Toia, Tudose, Ušakovs, Van Brempt, Vitanov, Vollath, Wölken, Wolters, Yoncheva, Zorrinho

    The Left: Aubry, Björk, Hazekamp, Modig, Villumsen

    Verts/ALE:  Alametsä, Alfonsi, Andresen, Auken, Biteau, Bloss, Boeselager, Breyer, Bricmont, Bütikofer, Carême, Cavazzini, Cormand, Corrao, Cuffe, Dalunde, D’Amato, Delbos-Corfield, Delli, Deparnay-Grunenberg, Eickhout, Evi, Franz, Freund, Geese, Giegold, Gregorová, Gruffat, Guerreiro, Hahn Henrike, Häusling, Hautala, Herzberger-Fofana, Holmgren, Jadot, Keller Ska, Kolaja, Kuhnke, Lagodinsky, Lamberts, Langensiepen, Marquardt, Matthieu, Metz, Neumann, Nienaß, Niinistö, O’Sullivan, Paulus, Pedicini, Peter-Hansen, Reintke, Riba i Giner, Ripa, Rivasi, Roose, Ropė, Satouri, Semsrott, Solé, Spurek, Strik, Toussaint, Vana, Van Sparrentak, Von Cramon-Taubadel, Waitz, Wiener, Yenbou

    Contre

    ID: de Graaff

    NI: Buschmann, Nikolaou-Alavanos, Papadakis Kostas, Radačovský, Uhrík

    The Left:    Arvanitis, Barrena Arza, Botenga, Daly, Demirel, Ernst, Ferreira, Flanagan, Georgiou, Georgoulis, Gusmão, Kizilyürek, Kokkalis, Konečná, Kouloglou, Kountoura, Matias, Michels, Papadimoulis, Pereira Sandra, Pineda, Rego, Schirdewan, Scholz, Wallace

    Abstention

    ECR: Jurzyca

    ID: Androuët, Bardella, Bay, Beigneux, Bilde, Bruna, Collard, David, Garraud, Griset, Jalkh, Jamet, Joron, Juvin, Lacapelle, Laporte, Lebreton, Lechanteux, Mélin, Olivier, Rivière, Rougé

    NI: Kolakušić, Lagos, Sinčić

    S&D: Balt, Schaldemose, Vind

    The Left: Bompard, Chaibi, MacManus, Maurel, Omarjee, Pelletier, Rodríguez Palop, Urbán Crespo, Villanueva Ruiz

    Verts/ALE: Ždanoka

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Ce 10 juin la victoire de Pedro Castillo au second tour de l’élection présidentielle du Pérou, que nous annoncions hier s’est confirmée de façon incontestable.

    Avec 100% des bulletins de vote dépouillés, l’office national de processus électoral (ONPE) a prononcé la victoire de Pedro Castillo avec 50.19% des votes exprimés, soit 8 800 486 voix contre 8 730 712 voix pour Keiko Fujimori, la candidate de la droite extrême et fille de l’ex-dictateur Alberto Fujimori condamné pour crime contre l’humanité.

    Dans une Amérique latine ensanglantée par des décennies d’oppressions sous la botte des dictateurs et régimes installés à coups de coups d’État installés et fomentés par les États-Unis capitalistes, et après le coup d’État de 2019 en Bolivie contre Evo Morales tout juste réélu, immédiatement les appels se sont multipliés pour défendre le choix démocratique fait par le peuple péruvien dans les urnes. Castillo a ainsi appelé : “nous devons être vigilants pour défendre la démocratie qui s’est exprimée dans chaque vote, dans et à l’extérieur de notre cher Pérou. Nous ne pouvons pas nous reposer. Que cette veille historique permette la renaissance du pays”.

    Au Mexique Lopez Obrador confirme

    Ce dimanche, c’est aussi du Mexique qu’est venue une confirmation que les forces populaires, la gauche, reprennent le dessus en Amérique Latine. Avec la victoire aux législatives des candidats du partie Morena de Lopez Obrador. Ce dernier obtiendrait environ 200 des 300 sièges de l’assemblée national mexicaine, avec environ 35% des suffrages. Il remporte également 15 des 32 gouverneurs et 30 congrès locaux et plus de 1900 villes.

    La rue secoue la dictature en Colombie, les communistes en tête au Chili, Lula donné gagnant au Brésil…

    Tandis qu’au Brésil, Lula enfin libéré de son embastillement est donné large vainqueur de la prochaine présidentielle, au Chili c’est le candidat du Parti Communiste Daniel Jadue qui est donné vainqueur.

    Jadue l’emporterait de 15 points face à l’actuel président du sénat et obtiendrait de 33 à 37% des suffrages selon les candidats que la droite lui opposerait d’après un sondage conduit par l’université de Dessarrollo.

    Et en Colombie, sous le joug sanglant de la dictature Uribe Duque, le peuple continue sa résistance dans la rue.

    JBC pour www.initiative-communiste.fr


    https://twitter.com/LoudL/status/1403125688790568960
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  • Avec FADI KASSEM et le PRCF, PORTONS L’ALTERNATIVE ROUGE ET TRICOLORE   Communiqué n°19 – 10 juin 2021 

    Alors que les têtes d’affiche de l’euro-gauche de Madame et Messieurs Hidalgo (PS), Jadot (EELV) et Roussel (PCF-PGE) cautionnent la manifestation policière pseudo-syndicale qui, menaçante, se tenait à nouveau à proximité du Parlement en présence d’un ministre bafouant la séparation des pouvoirs, tout est fait par les gouvernants pour criminaliser progressistes et patriotes dénonçant cette opération sans précédent dans l’histoire de la Vème République.  

    Leur est en réalité reproché, à ces antifascistes sincères, d’avoir eu la décence de dénoncer une opération de déstabilisation des fondements de la République quelques jours après l’appel au coup d’État d’officiers factieux applaudis par Le Pen. 

    Un seuil dangereux dans la fascisation et la marche à l’État policier de la France est franchi, en témoigne l’appel au meurtre de militants FI dans la vidéo d’un fanatique d’ultra-

    En ce 10 juin 2021, jamais nous n’oublions qu’il y a 77 ans, ici, en France, la Division Das Reich massacra Résistants patriotes et communistes, tua à Oradour-sur-Glane

    L’Union européenne, si compendieuse à saper libertés publiques et droits sociaux des travailleurs, y compris ceux des journalistes de toute obédience, songea-t-elle un instant à « la leçon d’Oradour » dans sa résolution anticommuniste du 19 septembre 2019 ? Pouvons-nous la croire, elle qui soutint mordicus un plumitif Biélorusse ayant combattu au sein d’un bataillon arborant les insignes de la IIe Div. Das Reich ?  

    Nous, communistes et patriotes du PRCF sommes les continuateurs des campagnes populaires mais non populistes menées chaque fois que les bases de la cohésion nationale s’abaissaient. 

    Menées naguère par un Parti Communiste Français aujourd’hui dédaigneux de sa propre histoire, lui qui insuffla les actes de Résistance intérieure dans notre pays portées aux nues par l’Homme du 18-Juin, le PRCF n’a jamais abandonné à la droite et à l’extrême droite, qui la pollue et qui la dévoie, la sûreté des citoyens. Pas davantage, le PRCF n’abandonne et relègue la patrie, le drapeau tricolore et la Marseillaise qui sont l’héritage commun issu de la

    Nous soutiendrions toute revendication authentiquement syndicale qui viserait vraiment à donner les moyens de sa mission à une enfin rendue à son périmètre républicain, ainsi qu’à une armée affranchie de l’OTAN et défendant vraiment la souveraineté française, ce qui impliquerait l’émergence d’une nouvelle République sociale et démocratique émancipée de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme. 

    Nous n’en condamnons que plus fortement les exactions déshonorantes commises sur ordre à l’encontre des Gilets jaunes, des syndicalistes en lutte ou de citoyens comme Steve Caniço, sans parler des demandes exorbitantes visant à “juger” des personnes en état d’aliénation mentale ou à imiter en France la barbarie étatsunienne dans l’application indiscriminée de “peines-planchers” bafouant le principe fondamentalisé en droit d’individualisation de la peine. 

    De telles mesures creuseraient le fossé police-population et, in fine, aggraveraient l’insécurité des policiers dans leurs missions de “gardiens de la paix“. 

    Solidaires des progressistes qu’essaie d’intimider Darmanin, y compris quand nous avons de lourdes divergences avec eux, nous serons présents avec Fadi Kassem à la manifestation antifasciste du 12 juin 

    Nous n’y séparerons pas l’appel à bloquer la fascisation galopante en cours, de la dénonciation des surenchères liberticides des Le Pen, Darmanin-Macron et consorts, ni de la mobilisation urgente des patriotes progressistes pour sortir la France d’une UE dont la politique réactionnaire sur tous les terrains – acquis sociaux, services publics, “produire en France“, etc. – alimente à jet continu la fascisation idéologique et politique de la France et du sous-continent européen. 

     

    source; https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Déclaration du Pôle de Renaissance Communiste en France -le 3 Juin 2021

     

    100% BRETONS, 100% FRANCAIS, 

    LAÏQUES ET REPUBLICAINS  ! 

     

    "Oui je suis Sans-Culotte, moi (bis) / En dépit des amis du Roi (bis). / Vivent les  Marseillois / Les Bretons et nos lois!"  (La Carmagnole, chant de la Révolution française) 

     

    LES SURENCHÈRES EURO-RÉGIONALISTES,

    UNE IMPASSE MORTELLE POUR LA BRETAGNE !

    Plus un jour ne passe sans nouveaux appels démagogiques au dépiautage régionaliste de la France et, dans ce cadre délétère que Macron nomme le « Pacte girondin », à la sécession rampante des départements bretons d’avec la République française naguère "une et indivisible". C'est ainsi que, éludant les graves dangers que comporte ce texte pour l'école laïque, pour l'unité de la République, pour l'avenir des départements bretons et pour cette langue maternelle de 99% des Français (et, parmi eux, des Bretons eux-mêmes, si l'on regarde les choses en face !) qu'est le français, une grande partie des députés LREM, les députés PS, EELV, PCF et députés LR ont voté la funeste loi Molac. Et à peine cette loi dangereuse votée, les forces séparatistes adeptes d'une Europe fédérale des régions désossant les nations constituées réclament la destitution du français comme « langue de la République » (art. II de la Constitution) et exigent la mise en place d'une « Collectivité bretonne » unique sur le modèle corrosif de la Collectivité unique de Corse ou de la « Collectivité européenne d'Alsace ».  N'en doutons pas, il s’agit d’une ultime étape vers des demandes ultérieures de sécession sur le modèle hautement éruptif de la Catalogne ibérique ou de la Flandre belge. Est-ce vraiment de cette situation potentiellement chaotique dont rêvent nos concitoyens de Bretagne, dont certains ne sont pas nés ici, ou les Bretons installés à Paris et dans toutes les régions de France ?

     

    QUITTER la RÉPUBLIQUE FRANCAISE par la PORTE à DROITE OU SORTIR du CARCAN EUROPÉEN par la PORTE à GAUCHE ? 

    Non moins attachés à la Bretagne, à sa culture et à ses langues que tout autre citoyen du Finistère, des Côtes d'Armor, d'Ille-et-Vilaine et du Morbihan, les militants franchement communistes et 100% républicains du PRCF mettent en garde les citoyens bretons attachés à la France et à la paix civile contre ces dérives identitaristes effrénées. Après trente années de politiques maastrichtiennes qui, en Bretagne et ailleurs, ont dévasté l'emploi industriel et agricole, rabougri les salaires et la protection sociale, raréfié et privatisé les services publics, concassé l'école publique, piétiné les choix des Français (notamment leur Non de 2005 à la constitution européenne), et alors que le vrai danger d'uniformisation linguistique de l'Europe ne provient pas du français, attaqué de toutes parts, mais du tout-globish managérial promu par les Traités néolibéraux transatlantiques, les travailleurs bretons (ouvriers, paysans, employés, artisans, marins et petit-commerçants) n'ont pas besoin que l'on joue avec le feu en désossant la France et, avec elle, les avancées sociales et démocratiques construites en 1789, 1848, 1871, 1905, 1936, 1945 et 1968 dans le cadre de l'Etat-nation français (laïcité, statuts, Code du travail, SMIG, conventions collectives, services publics, retraites par répartition, diplômes nationaux...) dans le seul but de renforcer l'Empire euro-atlantique piloté par Berlin et dominé par Washington. A part quelques milliardaires, médiacrates et politiciens bretons comme Bolloré, Le Lay ou Le Drian, lesquels ne se privent d'ailleurs pas de dominer le complexe militaro-médiatique "parisien" de l'Hexagone, les citoyens français de Bretagne n'ont pas besoin non plus d'une dislocation du pays ressuscitant les baronnies d'Ancien Régime tout en opposant les uns aux autres les travailleurs bretons, provençaux, corses, alsaciens, ch'tis, normands, franciliens, basques, auvergnats, etc. de notre pays, sans parler des ouvriers immigrés dont la bourgeoisie, tant parisienne que bretonne, a toujours méprisé les cultures et langues d'origine. Comme tout autre travailleur de France, les travailleurs bretons ont au contraire besoin d'une Alternative Rouge et Tricolore brisant les chaînes de l’Union européenne. Les travailleurs bretons ont besoin d’une reconstruction démocratiquement planifiée du produire en France et des services publics. Ils ont besoin d’une une nouvelle République unie et solidaire centrée sur le monde du travail revivifiant les grands principes fédérateurs du Conseil National de la Résistance (CNR), contribuant réellement à la protection de la planète et de ses habitants aujourd’hui sacrifiés par le capitalisme exterministe.

     

         DES MOYENS DÉCENTS POUR ENSEIGNER DIGNEMENT LE              FRANCAIS, LE BRETON ET LE GALLO DANS LE CADRE          LAÏCO-REPUBLICAIN !

    Dans cette République démocratique rendant leur rôle aux départements, à l'école publique et à la démocratie communale, aux langues bretonne et gallèse, dotées des moyens nécessaires à leur enseignement dans le cadre de l'Education nationale, ne seraient pas systématiquement opposées à l'indispensable maîtrise par tous de la langue française. Quant à l'Etat profondément démocratisé, il planifierait la reconstruction de forts services publics et impulserait la relance d'un puissant appareil productif éco-compatible égalitairement réparti sur tout le territoire national, de Brest à Mulhouse et de Dunkerque à Perpignan. 

     

    HERITIERS DES "BLEUS" et des "ROUGES" de BRETAGNE, PROLONGEONS LE COMBAT PENDANT QU'IL EN EST ENCORE TEMPS !

    En héritiers de ces grand(e)s républicain(e)s et combattant(te)s ouvrier(e)s que furent la Communarde bretonne Nathalie Le Mel, la « penn sardin » rouge Joséphine Pencalet les grands Résistants communistes Eugène Kerbaul et Charles Tillon (auteur de l'Appel du 17 juin 1940), Marcel Cachin (fondateur du PCF), et refusant avec dégoût de nous reconnaître dans certains séparatistes pétainistes qu'osent indécemment promouvoir certains mouvements régionalistes,  les militants du PRCF invitent les travailleurs et les jeunes à rejoindre leur combat 100% patriotique, populaire et républicain.

     


     ● Les antennes des départements bretons de la Renaissance communiste : ARC22-PRCF (contact : arc22-prcf@orange.fr ), ARC29/56-PRCF ( contact : prcf29-56@riseup.net ) et ARC35-PRCF (contact : prcf35@gmail.com )

    ●avec le soutien de Léon Landini, président du PRCF, Georges Gastaud, secrétaire national du PRCF et Fadi Kassem, porte-parole national de l'Alternative Rouge et tricolore. 


     

     Télécharger « 210603-Tract PRCF-100%Bretons-100%Français-Laïques et Républic.pdf »

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  • Autour du drapeau rouge de la classe ouvrière et du drapeau tricolore de la nation républicaine, construisons la CONVERGENCE NATIONALE DES RESISTANCES!


    BANALISEE PAR LA POLITIQUE MACRONISTE, L’EXTREME DROITE A L’OFFENSIVE SANS RETENUE

    Après l’attaque fasciste contre la CGT-94 le 1er mai dernier, après la vidéo scandaleuse publiée sur l’internet par un fasciste déclaré vidant un chargeur sur une effigie de J.-L. Mélenchon (acte que banalise la médiacratie bien-pensante!), voici qu’un monarchiste vient de gifler Macron en direct lors d’un “bain de foule” de ce dernier. Certes, ce dernier a tout fait, comme avant lui Sarkozy et, dans une moindre mesure, Hollande, pour dévaluer la fonction présidentielle, que ce soit en posant à côté de jeunes faisant un doigt d’honneur ou, tout récemment, en “copinant” sans retenue ni décence avec deux blogueurs de la planète bling-bling. Il n’en reste pas moins qu’à travers Macron, si indigne qu’il soit de sa fonction du fait de sa politique antipopulaire, antidémocratique et antinationale, l’extrême droite vise ce qui reste de la République après des décennies d’abaissement maastrichtien du pays et de pourrissement autocratique de la Cinquième “République”. 


    OSER NOMMER, DENONCER ET COMBATTRE LA FASCISATION

    Tout cela ne serait encore rien si l’on n’avait pas assisté ces derniers temps à un déluge d’actes relevant de la fascisation pure et simple. Et ce sont les “tribunes” à répétition, relayées par la feuille extrémiste “Valeurs actuelles”, d’officiers à la retraite ou non appelant l’armée à prendre le pouvoir pour “remettre de l’ordre”, et c’est la manifestation de la droite policière sous les fenêtres du Parlement en présence d’un ministre de l’Intérieur violant la séparation des pouvoirs (avec qui plus est la honteuse caution de la gauche établie, d’Hidalgo à Roussel), et c’est l’empilement sans fin de lois liberticides réduisant chaque jour un peu plus les libertés, et c’est l’interdiction, un jour, d’une manifestation de solidarité avec la Palestine, quelques jours plus tard d’une manifestation d’un parti se réclamant du mouvement ouvrier et de la démocratie…. Décidément, toute cette partie de la gauche, voire de la mouvance ex-communiste, qui a tant mégoté durant des années, et qui ergote encore parfois sur le terme de “fascisation” – un terme pourtant totalement approprié pour décrire cette dérive policière – , de la démocratie bourgeoise en crise aigüe, devrait se réveiller avant que notre pays nait franchi un seuil, désormais de plus en plus proche, où le fascisme proprement dit pourra réussir en France ce que le Front populaire de 1936 formé à l’appel du PCF d’alors l’avait empêché de faire: liquider la République et les libertés, écraser le mouvement ouvrier, déclencher une politique de terreur contre les travailleurs immigrés, faire passer en force tous les projets grossièrement antisociaux et antinationaux que le grand capital et son UE inféodé aux bellicistes de l’OTAN a du mal à imposer en raison des résistances populaires (luttes pour la défense des retraites, Non populaire de 2005 à la constitution européenne, soulèvement des gilets jaunes…). Bien évidemment, un tel tournant fascisant, voire fasciste, signifierait aussi le déshonneur mondial pour le pays qui a enfanté les Lumières, la Révolution française, la Commune de Paris, la laïcité républicaine et les grands acquis sociaux du Conseil National de la Résistance.


    TOUS DANS LA RUE LE 12 JUIN CONTRE LA FASCISATION ET POUR LA CONVERGENCE NATIONALE DES RESISTANCES

    Face à cette politique mortifère pour l’avenir du peuple français, le PRCF appelle à manifester le 12 juin prochain dans toutes les grandes villes: ensemble, disons non à la fascisation! Accusons à la fois l’extrême droite, Rassemblement lepéniste en tête, la Macronie, qui n’a cessé de surenchérir sur les thèmes xénophobes et liberticides du RN, mais aussi cette “construction” européenne de malheur qui, tout à la fois, flirte avec tous les pouvoirs d’extrême droite en Europe (Kiev, Budapest, Varsovie, , Zagreb…), criminalise les communistes odieusement assimilés aux nazis, aide les USA à installer un climat de guerre froide d’essence liberticide contre la Chine et la Russie, et rabote chaque jour, par euro-gouvernements interposés, un peu plus les conquêtes sociales et démocratiques du mouvement ouvrier et du peuple français. 

     

    Ni Macron, ni Le Pen ni UE du grand capital! 

    Tous ensemble contre l’extrême droite et ce pouvoir liberticide qui pave sa voie! Tous ensemble pour l’abrogation de l’ensemble des contre-réformes maastrichtiennes, des euro-privatisations et des euro-délocalisations impulsées par Macron et Cie au nom de l’ “intégration” européenne! Ni fascisation de l’Hexagone, ni euro-dislocation du pays ! 


    ACCELERONS LA CONSTRUCTION DE L’ALTERNATIVE ROUGE ET TRICOLORE!

    C’est l’heure de riposter et le temps presse: il faut que les vrais communistes accélèrent ensemble la reconstruction du parti de combat, que les syndicalistes de lutte pressent le pas pour une contre-offensive générale de classe et de masse, que les patriotes républicains et antifascistes, unissant le drapeau rouge au drapeau tricolore construisentau plus tôt, en rompant clairement avec l’euro-réformisme suicidaire, une large Convergence Nationale des Résistances. Tous dans la rue ce samedi 12 juin, brisons la marche à la fascisation du pays!

     

    https://marchedeslibertes.fr/

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

     

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  • Après la première vidéo sonnant l’alerte contre l’euro destruction de la France

    Georges appelle à sortir des fausses alternatives pour s’en sortir. Dénonçant les deux dangereuses fausses alternatives que sont la prétendue union des “euro gauches” et union des patriotes des deux rives.

    Georges Gastaud explique dans la troisième et dernière vidéo de ce triptyque pourquoi la solution c’est l’alternative rouge tricolore et pourquoi la nécessité du Frexit progressiste. Avant de donner une première indications générales de ce que sont les propositions franchement réalistes, franchement communistes pour que les travailleurs s’en sortent et repassent à l’offensive.

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Avec FADI KASSEM et le PRCF, PORTONS L’ALTERNATIVE ROUGE ET TRICOLORE Communiqué n°17 – 4 juin 2021

     

     

    En déclarant être prêt à travailler dans un « gouvernement d’union nationale » et partager « les mêmes convictions » qu’avec le maire de Béziers Robert Ménard, le numéro 2 LR Guillaume Peltier illustre le fond profondément réactionnaire des soi-disant « Républicains », parfaitement compatibles avec le mensonger « Rassemblement national ». Cette affirmation, ajoutée à celle de Valérie Pécresse selon qui « ce n’est pas le RN qui menace l’Île-de-France » mais « l’extrême gauche » (à laquelle sont assimilés des partis en réalité de droite comme EELV), montre comment derrière les pseudo discours de « barrage » au RN, ce dernier ne cesse de cristalliser autour de lui de plus en plus de partisans de droite réactionnaire. Les macronistes ne sont guère en reste, à l’image d’anciens membres de la liste de la majorité qui avaient décidé de rejoindre Louis Aliot pour le second tour l’élection municipale à Perpignan en juin 2020.

    Ainsi s’opère chaque jour une fusion des droites sur des bases réactionnaire, capitaliste, profondément xénophobe, mais aussi atlantiste et européiste puisque le RN a renoncé (sans y avoir jamais cru) à la sortie de l’euro et de l’UE. Face à cette situation mortifère pour les , la « gauche » établie est profondément discréditée par quatre décennies d’euro-politiques de dislocation de la République une et indivisible, de démantèlement de services publics, de destruction des conquêtes sociales et de dissolution des libertés publiques. Et ce ne sont pas les appels à la « réorientation de la construction européenne » ou les alliances avec EELV ou le Parti dit « socialiste », comme le pratiquent des Insoumis et, plus encore, des membres du PCF, qui parviendront à combattre cette funeste évolution.

    Voilà pourquoi, face à la progressive fusion des droites sur des bases réactionnaires et fascisantes menaçant dangereusement les citoyens et les travailleurs de France, Fadi Kassem et le PRCF portent l’Alternative Rouge et Tricolore afin d’en finir avec l’euro, l’UE, l’OTAN et le capitalisme, d’imposer les nationalisations démocratiquement contrôlées des secteurs clés de l’économie et de reconstruire une République une et indivisible dans une perspective socialiste. C’est le seul moyen d’éviter l’arrivée au pouvoir du RN ou d’une prétendue « droite républicaine » qui alimenteraient un peu plus le chaos et le risque de guerre civile ; c’est également le seul moyen de faire enfin « France commune », afin de porter les citoyens et les travailleurs de France vers de « nouveaux Jours heureux » !

     

    source:  https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Dans cet 11e numéro de la revue de presse du PRCF, Fadi Kassem aborde diverses nouvelles faisant le lien entre la corruption de l'oligarchie capitaliste, faisant le pont avec l'impérialisme et la fascisation de notre pays.

    https://www.businessinsider.fr/les-20... 

    https://www.lemonde.fr/afrique/articl... 

    https://www.monde-diplomatique.fr/200... 

    https://francais.rt.com/france/87187-... 

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  • À la demande du PRCF, les camarades du PC de Biélorussie ont envoyé cette déclaration à propos des événements récents. Les communistes de Biélorussie lancent un appel à tous les partis communistes et ouvriers du monde pour qu’ils apportent toute l’ possible et manifestent leur solidarité internationale avecdu PRCF la République de Biélorussie en ces jours décisifs.

    Chers camarades, chers amis !

    Dans le contexte d’un nouveau cycle d’escalade et de pression internationale sur la République de Biélorussie, nous voulons informer le mouvement communiste et ouvrier international de la situation réelle dans notre pays. Les communistes ont maintes fois affirmé que la nature du capitalisme moderne, malgré toutes ses métamorphoses, reste inchangée. Ayant pris la forme du mondialisme, l’impérialisme, dans ses tentatives de sortir de la crise financière et économique mondiale, essaie de redéfinir le monde, pour lequel il a mené, en fait, la troisième guerre mondiale dans divers domaines – économique, idéologique et informationnel. La pandémie de COVID est également utilisée à cette fin. Elle est devenue une raison formelle pour limiter l’activité politique et établir un contrôle social, malgré le fait que les États occidentaux n’aient pris aucune mesure efficace pour protéger réellement la population.

    Dans le contexte des nouveaux problèmes mondiaux, le capital, agissant de manière délibérée et cohérente, plonge des pays et des régions entières dans la dépendance financière et économique, ce qui les conduit ensuite à la subordination politique. Ces actions ont déjà été qualifiées de guerre hybride, ainsi que de néocolonialisme, lorsque des États qui avaient acquis leur indépendance sont remis sous le contrôle de groupes financiers mondiaux par des méthodes militaires et économiques.

    En 2020, la Biélorussie a connu diverses formes de guerre hybride et de “nouveau colonialisme”, et a été soumise à une pression extérieure sans précédent, qui ne s’arrête toujours pas. Les centres d’émigration étrangers la présentent comme une révolution menée par le peuple, et en fait, c’est une rébellion contre-révolutionnaire visant à éliminer la direction politique du pays et l’effondrement d’un État social indépendant. Pourquoi les événements en Biélorussie ne peuvent-ils pas être appelés une révolution ? Toute révolution a des conditions préalables objectives et subjectives, et il n’y a pas de telles conditions préalables sous la forme d’une situation révolutionnaire dans le pays. À son tour, la révolution est un processus visant à briser l’ancien système et à le remplacer par une formation progressiste. En Biélorussie, il y a des tentatives de démanteler le modèle social progressiste, qui est plus proche du modèle socialiste dans ses caractéristiques, et de le remplacer par un capitalisme sauvage sous les slogans de l’anticommunisme, de l’antisoviétisme, du  et de la russophobie.  La force motrice de l’insurrection contre-révolutionnaire est constituée d’éléments de la soi-disant bourgeoisie nationale qui veulent avoir plus d’influence sur la prise de décision et sont de mèche avec des forces extérieures qui poursuivent leurs propres objectifs géopolitiques au Belarus.

    La campagne de déstabilisation organisée par le collectif occidental et ses groupes de soutien à l’intérieur du pays se poursuit depuis environ un an et comporte plusieurs étapes principales.

    Au stade initial (électoral), le gouvernement a été déclaré criminel, et les résultats des élections présidentielles – truqués à l’avance.  Depuis la fin du scrutin, sans attendre ses résultats, des émeutes de masse ont été organisées dans la capitale et les centres régionaux. Les principaux participants à ces émeutes étaient des groupes néo-nazis, nationalistes et anticommunistes ainsi que des éléments criminels dont les objectifs étaient de prendre le pouvoir, de démanteler l’État-providence, de décommuniquer, de privatiser, de restaurer les symboles de l’État nazi et de rompre les relations avec la Fédération de Russie.

    Après l’échec de la phase électorale, notamment les tentatives d’organisation de grèves dans les entreprises qui n’ont pas trouvé de soutien auprès des travailleurs, certains militants sont ouvertement passés à la préparation d’attentats terroristes, à la terreur et au sabotage contre le président A. G. Loukachenko, les représentants des pouvoirs publics et leurs partisans. Suivant l’exemple de l'”autodéfense Maidan” ukrainienne, on a tenté d’organiser des groupes criminels décentralisés dans les quartiers de la capitale et des grandes villes. Les forces de l’ordre ont arrêté plusieurs dizaines de groupes de combat qui en étaient à différents stades de la mise en œuvre du plan. L’un d’entre eux a réussi à importer des explosifs et des armes du territoire de l’Ukraine, où les combats sont en cours.
    Dans le même temps, certains groupes radicaux étaient directement coordonnés par le mouvement  ukrainien, les “Volontaires biélorusses”, qui fournissaient une aide matérielle et organisationnelle à la préparation des groupes, leur fournissaient des bases et la possibilité de se retirer sur le territoire de l’Ukraine.

    Dans le même temps, les activités subversives ouvertes n’ont pas trouvé de soutien tant au sein de la population soutenant le gouvernement légitime que dans la partie de l’opposition qui n’était pas prête à soutenir et à financer la terreur. Par conséquent, tant le mouvement de protestation contrôlé de l’extérieur que les activités des groupes illégaux n’ont pas atteint leurs objectifs.

    Par la suite, la troisième phase de pression diplomatique et économique sur le gouvernement et de sanctions a été organisée. À l’heure actuelle, un certain nombre de structures d’opposition opèrent depuis l’étranger, étant sous la juridiction de l’Union européenne, et en même temps sous le contrôle des émissaires américains, et se qualifient d'”organes de gouvernement légitimes”. Il existe au moins deux centres d’émigration en Pologne et en Lituanie, à partir desquels sont coordonnées les activités diplomatiques liées aux tentatives d’imposer de nouvelles sanctions contre notre pays. Ils tentent de parvenir à une déstabilisation interne en réduisant le niveau de vie de la population et ses revenus.
    Comme l’a noté à cette occasion le président de la Biélorussie Alexandre Loukachenko, les services de renseignement étrangers sont passés de l’organisation d’émeutes de rue au stade de la strangulation : “La recherche est en cours pour trouver de nouveaux points vulnérables, et elle ne vise pas que nous : nous sommes un terrain d’essai pour eux, une plateforme expérimentale avant une ruée vers l’Est. Après l’avoir testé chez nous, ils iront là-bas”. Dans cette optique, de l’avis du président A. G. Loukachenko, il convient d’accorder une attention particulière à la préservation du niveau de vie de la population et à la mise en œuvre de programmes socialement significatifs. “C’est une question de prix et de propriété”, a-t-il déclaré.
    Bien sûr, les structures étrangères ne sont pas satisfaites du fait que la situation sociale en Biélorussie reste stable ; les entreprises, la sphère sociale travaillent comme d’habitude, les forces de l’ordre assurent la sécurité. Et dans ce cas, la provocation aérienne du 25 mai 2021 avec un avion étranger a été utilisée par les États-Unis, la Grande-Bretagne et les pays satellites des États-Unis en Europe de l’Est pour appeler à un blocus aérien et économique de la République. Les plus actifs à cet égard sont la Pologne, la République tchèque, la Lituanie, la Lettonie et l’Ukraine, qui, en fait, sont devenus des centres opérationnels pour les actions de l’opposition.
    Dans le même temps, les communistes rappellent que les activités subversives contre la Biélorussie, ainsi que le soutien matériel et organisationnel aux groupes d’opposition, sont menées aux frais des contribuables européens et américains. Ces dépenses ne sont pas transparentes ; même le fait d’un quelconque soutien matériel à l’opposition est officiellement dissimulé. Par conséquent, nous demandons à nos camarades du mouvement communiste et ouvrier de demander ces informations à leurs gouvernements nationaux (Pologne, Lituanie, Lettonie, Estonie, République tchèque, Slovaquie et Ukraine), et de les rendre publiques. En effet, dans le contexte de la pandémie de COVID-19, les ressources matérielles sont dépensées non pas pour le soutien social de leurs citoyens, mais pour des jeux politiques dans l’intérêt des États-Unis et pour distraire leur propre population des problèmes domestiques.
    Nous demandons également aux partis communistes des États amis d’utiliser la tribune parlementaire pour soutenir publiquement la République de Biélorussie et exprimer leur attitude face aux actions subversives des États-Unis. Les communistes du Bélarus comprennent que la crise politique dans notre pays n’est pas seulement un élément de déstabilisation de la situation en Russie, mais aussi une tentative de perturber l’initiative chinoise de la “Ceinture et la Route” sur le continent européen. En outre, un tampon d’instabilité similaire est actuellement créé par les Américains autour de la RPC dans la région de l’Asie du Sud-Est. Avec leur soutien, de nouveaux conflits régionaux sont instigués, qui visent à détourner les forces et les ressources d’États tels que la République populaire de Chine et la Fédération de Russie.

    Il s’agit en fait d’éléments d’une nouvelle “politique de dissuasion” dans la nouvelle “guerre froide”. Et le Belarus, comme un certain nombre d’autres pays, devient dans ce cas l’otage de la confrontation initiée par les États-Unis. Dans ces actions, les complices actifs des États-Unis sont leurs satellites en Europe de l’Est, qui ont précédemment procédé à la décommunisation et, en fait, ont restauré les régimes nazis de l’entre-deux-guerres dans leur contenu et leur forme.

    Nous avons également assisté à un vandalisme d’État, lorsque des pays comme la Lettonie et la Lituanie insultent les symboles nationaux bélarussiens et utilisent le symbole de la protestation nationaliste – le drapeau blanc-rouge-blanc, qui était utilisé au Bélarus pendant l’occupation allemande par des groupes pro-nazis, pour indiquer leurs sympathies.
    Les communistes de Biélorussie lancent un appel à tous les partis communistes et ouvriers du monde pour qu’ils apportent toute l’aide possible et manifestent leur solidarité internationale avec la République de Biélorussie.

    Nous vous demandons d’organiser une pression politique sur les dirigeants des États qui provoquent le chaos en République de Biélorussie sous les formes dont vous disposez – y compris dans les médias et les organes parlementaires. Chaque acte de solidarité internationale est maintenant extrêmement important pour nous, alors qu’en fait, les Américains tentent de provoquer le blocus et la division de notre pays sur le principe des événements yougoslaves.

    La solidarité internationale est notre force ! Ils ne passeront pas !

    Le Comité central du  de Biélorussie

     

    http://www.comparty.by/news/address-communist-party-belarus-communist-and-workers-parties-world

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  • Ce 5 juin, entre 10 heures et midi, ce sont plus de 200 personnes qui se sont mobilisées pour former une chaîne humaine devant l’hôpital Henry-Gabrielle à l’occasion du 5e anniversaire de l’association de Sauvegarde de l’hôpital. Une action où étaient présents nos camarades du PRCF 69 qui ont ainsi pu réaliser un petit reportage vidéo, donnant la parole à Didier Machou, de l’association de sauvegarde de l’hôpital.

    L’hôpital, un établissement faisant pourtant référence est menacé par la politique d’euro-austérité, avec un projet de transfert au Vinatier (dans l’Est lyonnais) voulu par les hospices civils de Lyon. La logique de restrictions court termistes prévalant ainsi sur les points forts de l’implantation à Saint Genix qui offre aux patients un cadre de vie avec le parc, et une accessibilité de pointe. Les manifestants revendiquent la préservation de cet hôpital public et refusent sa disparition au profit de projets privés, quels qu’ils soient. Qu’ils soient assurés du soutien des militants communistes du PRCF.

    L’hôpital Henry-Gabrielle :

    205 lits, 52 000 journées d’hospitalisation et d’ambulatoire
    41 médecins et 371 personnels

    Ouvert en 1969 sur la commune de Saint-Genis-Laval, l’hôpital Henry Gabrielle est spécialisé dans la médecine physique et de réadaptation. Reconnu au niveau national, il est un établissement de pointe dans la rééducation des affections neurologiques, les prises en charge des blessures médullaires, traumatismes crâniens, suivis post-AVC, pathologies tumorales et dégénératives et en rééducation neuro-périnéale et sexologique.

    La prise en charge du handicap est globale et pluri-professionnelle : médecins et soignants spécialisés, kinésithérapeutes, ergothérapeutes, orthophonistes, psychomotriciens, orthoptistes, moniteurs d’activité physique adaptée, psychologues, moniteurs d’auto-école…

    https://www.chu-lyon.fr/fr/hopital-henry-gabrielle

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  •  Communiqué du PRCF

    -5 juin 2021 –

     

     

    Le POID vient d’informer les organisations ouvrières et démocratiques de l’interdiction de fait que la préfecture de police vient d’opposer, à la VEILLE de son déroulement (soit le 4 juin!), à la manifestation prévue par ce parti ce samedi 5 juin 2021 à Paris. 

    Les “motifs” avancés par la préfecture de police pour justifier son interdit ne sont pas seulement inconsistants: en effet, le POID est connu pour fortement encadrer efficacement ses manifestations. Plus gravement encore, ces “motifs” d’interdiction de fait (la manifestation sera réduite à un rassemblement statique) sont si flous et si généraux qu’ils pourraient à l’avenir servir de précédent pour interdire n’importe quelle manifestation du mouvement ouvrier et démocratique! 

    Après la récente interdiction, par la même préfecture de Paris, d’une manifestation de solidarité avec le peuple palestinien, sont ainsi confirmés la fascisation galopante de la France et le rôle d’aile marchante que joue la préfecture de police de Paris dans cette marche vers l’État policier. 

    Cette attitude grossièrement antidémocratique, alors que la préfecture de Paris autorise des manifestations policières à deux pas de l’Assemblée nationale, manifestations auxquelles s’associe le ministre de l’Intérieur en violation de la séparation des pouvoirs, est indissociable des processus en cours d’arasement des acquis sociaux et d’euro-dislocation de la France. Manifestement, le pouvoir et son bras armé policier ont peur des oppositions populaires croissantes que la destruction maastrichtienne de la France ne peut manquer de faire grandir. 

    Dans ces circonstances, sans avoir à se prononcer sur les objectifs et sur les formes de la manifestation organisée par le POID, le PRCF assure publiquement ses militants de sa solidarité antifasciste, républicaine et démocratique. 

     

    Pour le PRCF, Fadi Kassem et , secrétaires nationaux.

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • A plusieurs reprises, le Pôle de Renaissance communiste en France (PRCF) s’est exprimé sur la situation de la police et des policiers en France, réalisant récemment un entretien avec Alexandre Langlois sur ce sujet (https://www.initiative-communiste.fr/articles/luttes/video-police-surete-democratie-alexandre-langlois-policier-debat-avec-fadi-kassem/). 

    A l’occasion de la journée de mobilisation des policiers devant l’Assemblée nationale, le PRCF a rédigé cette lettre ouverte à destination des gardiens de la paix. Comme cela a déjà été affirmé à diverses occasions, le PRCF :

    1. Apporte son soutien à tous les éléments intègres et honnêtes opérant au sein de l’institution policière afin de garantir la sûreté générale et la tranquillité publique ainsi que de combattre tous les crimes et délits, y compris ceux perpétrés par l’oligarchie capitaliste qui, se croyant au-dessus des lois qu’elle instaure, s’illustre notamment par sa corruption – mal fondamental selon la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (DDHC) du 26 août 1789. En ce sens, le PRCF rejette les slogans gauchistes irresponsables tels que « Tout le monde déteste la police » ou « La police est raciste ».
    2. Condamne la surenchère ultrasécuritaire fascisante orchestrée par des « syndicats » opposant la police à la justice et relayée chaque jour par des médias dominants réactionnaires (C-News en tête) et des politicards eux-mêmes sous le coup de la loi comme Le Pen. Le prétendu « Rassemblement national », les pseudo « Républicains », la Macronie, les idiots utiles du PS et d’EELV (et de plus en plus, au sein même du PCF) : tous poussent le pays à la guerre civile en réduisant l’ennemi aux seuls délinquants et criminels des « banlieues » (qui seront naturellement combattus, à commencer par les courants intégristes menaçant la République une et indivisible), sans jamais parler des « criminels en col blanc » et de tous les séparatismes, dont celui des euro-régionalistes s’acoquinant avec l’extrême droite comme en Alsace.
    3. Appuie les revendications sociales des syndicats progressistes (CGT-Police et Vigi) en faveur d’une meilleure rémunération et d’une meilleure formation, de moyens de lutter contre les trop nombreux suicides ayant lieu chaque année, pour une politique non plus du chiffre de l’éradication réelle de tout ce qui pourrit la vie de millions de citoyens et de travailleurs honnêtes (trafics de toute nature, corruption, violences verbales et physiques), etc.
    4. Défend une restructuration profonde de l’institution policière, mais aussi du système pénitentiaire et de la justice, au service des, et contrôlée par les, travailleurs, afin que « la loi protège la liberté publique et individuelle contre l’oppression de ceux qui gouvernent » (article 9 de la DDHC du 24 1793) et que la police et la justice ne soient pas le « bras armé de la bourgeoisie ». Ce qui implique notamment d’en finir avec les éléments réactionnaires et fascistes opérant en leur sein, la création de centres d’éducation et de travail (CEDTRA) visant à se substituer à terme à des prisons aussi surpeuplées qu’inefficaces mais aussi d’accroître fortement les moyens humains, matériels et intellectuels d’institutions indispensables à l’établissement d’un ordre socialiste au détriment du désordre généré par le capitalisme.

     

    Davantage de propositions ont été formulées dans le cadre des mesures d’urgence, afférant aux questions de la corruption (https://www.initiative-communiste.fr/articles/prcf/mesure-n4-eradiquer-toutes-les-formes-de-corruption/) et de la sûreté générale dans le pays (https://www.initiative-communiste.fr/articles/prcf/mesure-n5-etablir-les-bases-regaliennes-dun-etat-socialiste/). Le PRCF les soumet à discussion et comme propositions pour faire face à tous les violences, délits et crimes, mais sans céder aux sirènes fascisantes de l’extrême droite et de toutes les forces qui lui emboîtent le pas, les forces de la pseudo « gauche » établie incluses (PS, EELV, PCF-).

     

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  • Dans une série de trois vidéos, Georges Gastaud, co secrétaire national du PRCF revient successivement sur :#1 l'euro destruction de la France #2 attention aux fausses alternatives #3 les propositions franchement communistes pour s'en sortir

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Initiative communiste relaie cet article transmis par une et journaliste roumaine au sujet de la réalité de la « transition écologique » en Roumanie. Si le titre laisse entendre une condamnation globale de la Roumanie de Ceausescu que le Pôle de Renaissance communiste en France (PRCF) ne partage pas – après tout, Ceausescu réussit à développer massivement le potentiel industriel d’un pays ruiné par la guerre et le régime fasciste d’Antonescu -, le propos de cet article, qui ne parle pas de l’ancien dirigeant communiste démontre magistralement la supercherie de la « transition écologique » à la sauce européiste. Une Roumanie détruite pas trois décennies de « thérapie de choc libérale » et par son intégration en 2007 à « l’Union européenne » qui, en moins de quinze ans, réussit à démanteler tout le travail accompli sous la démocratie populaire roumaine.

    Plus que jamais, l’UE détruit les bases de la richesse industrielle des pays la composant pour les livrer aux spéculateurs et vautours capitalistes en tout genre au nom d’un prétendu « développement durable » ; faut-il pourtant rappeler que le conseiller environnement de l’UE est le fonds d’investissement Black Rock ?

    Faut il ici souligner que les mêmes diktats européens produisent les mêmes effets, du ravage d’EDF par le plan Hercule ainsi que celui de la centrale de Gardanne en France à celui de CE Oltenia en Roumanie?

    Pour s’en sortir, il faut en sortir : Frexit progressiste, et vite !


     

    La transition écologique en Roumanie, un désastre néolibéral pire que Ceausescu ?

    par Alexandra Bellea-Noury-avril 2021

     

    Pour avoir une idée sur comment la transition verte (Green Deal) est menée dans le terrain, cela vaut la peine de faire un détour en Roumanie, l’un des pays actuellement les plus ambitieux dans ce domaine.

    Le Green Deal est un document programmatique qui été créé par la Commission Européenne fin 2019 puis voté par le Parlement européen début 2020. Chose moins connue, le projet date de 2008 et est issu des cercles autour du Prince Charles d’Angleterre (1). Le plan prévoit de faire une révolution industrielle en neutralisant les activités économiques émettrices de CO2 à travers des taxes et des certificats « carbone » et de subventionner et d’impulser financièrement les activités économiques écologiques. Le but est de réduire en 2030 les émissions de carbone de l’UE de 55 % par rapport à 1990 et d’atteindre les « 0 % » d’émissions de carbone en 2050. Un énorme changement au niveau financier est également prévu, avec une taxonomie des activités économiques à la clé, car les banques et les spéculateurs parieront de plus en plus sur le vert et de moins en moins sur ce qui est productif. Depuis cette décision historique, une marche forcée vers la neutralité climatique a été engagée et l’agenda de l’UE est serré. La première région à être impactée sera le Sud-Ouest de la Roumanie, l’Olténie qui deviendra une vitrine du Green Deal pas si belle à voir.

    La Roumanie est déjà en train de se dépeupler à une grande vitesse : de 23 millions de personnes en 1989, elle est arrivée en 2021 à 19 millions, dont 4 millions travaillent à l’étranger. Les villes les plus touchées sont celles liées à l’exploitation du charbon. Une étude de l’UE montre que cette région du Sud-Ouest, notamment le département de Gorj, est une des régions les plus vulnérables face au Green Deal. Si le plan décarbonisation de l’économie est mené à bien et les centrales à charbon sont fermées, ceci risque de balayer les 380 000 habitants du département de Gorj.

    Ce problème ne semble pas être d’une grande importance pour l’Union européenne, car la Commissaire pour la compétition, Margrethe Vestager, a lancé en février 2021 une enquête approfondie sur les aides d’État fournies par la Roumanie à Complexul Energetic Oltenia (CE Oltenia), le deuxième producteur d’électricité du pays et l’opérateur de plusieurs centrales thermiques à lignite local et des mines, situé dans Gorj. L’aide d’État est venue dans une situation d’urgence, car la compagnie doit obligatoirement payer ses certificats d’émissions de carbone jusqu’à fin avril. Dans le cas contraire, sa faillite sera provoquée par les amendes trop importantes pour pouvoir être payées.

    Cette compagnie détenue en majorité par l’état assure en moyenne 22-24% de l’électricité du pays et pendant les périodes de grande sécheresse ou froid elle va jusqu’à 35%. Le Gouvernement roumain explique dans le décret d’octroi de l’aide financière, que sans CE Oltenia le réseau national d’électricité ne sera pas physiquement capable d’importer l’énergie nécessaire, et que sa fermeture mettra en danger la sécurité énergétique du pays. L’autre grande préoccupation du Gouvernement est le caractère mono-industriel du département de Gorj, siège de la compagnie, qui emploie dans ses multiples thermocentrales et mines 12 000 personnes. La fermeture de CE Oltenia équivaut à une mort économique subite.

    Un marché pas si libre

    Le principal problème de CE Oltenia est le système de d’émissions de carbone institué en 2005 à la suite du sommet pour le climat de Kyoto de 1997. Si un marché européen a été organisé, où les entreprises « vertueuses» du point de vue climatique vendent leurs certificats et les autres les achètent, celui-ci est loin d’être libre, car le nombre de certificats est fixé par l’UE et il se rétrécit. Ainsi, les gros émetteurs, comme les anciennes centrales à charbon des pays de l’Est sont petit à petit financièrement « asphyxiés ». Si les prix étaient au début de 3 ou 7 Euros la tonne de carbone émis, ils sont arrivés à l’heure actuelle à 44 EUR/t. Ainsi CE Oltenia est en train d’acheter ce mois-ci les droits « carbone » à la dernière minute pour ses 7,1 millions de tonnes de carbone émis à un prix exorbitant. La date limite est le 30 avril et si la compagnie ne les achète pas, la faillite sera assurée par les 100 EUR d’amende à payer pour chaque tonne de carbone émise.

    On peut remarquer que l’Union Européenne a une étrange vision de la « concurrence libre». D’un côté, elle a créé ce marché des droits d’émission de carbone, artificiellement contrôlée par ses directives. Ce marché est juteux pour les riches et coule les pauvres qui polluent plus. De l’autre côté, elle prend des initiatives pour empêcher les états d’intervenir pour aider les compagnies mises en difficulté par le jeu des certificats-carbone, au nom du principe du « marché libre ».

    Même si CE Oltenia survit le 30 avril, et c’est ce qu’elle fera probablement grâce à l’aide d’État, la compagnie et ses employés devront passer par un « programme de restructuration”. Le gouvernement libéral roumain, très collaborateur, après avoir octroyé à CE Oltenia une autre aide d’urgence l’année dernière, a dû proposer sous pression européenne un plan de restructuration, sous peine de se retrouver devant la Cour de justice de l’UE. Le Gouvernement a annoncé fin mars « la plus grande mesure de décarbonisation du secteur productif de Roumanie. La capacité installée, basée sur du lignite, baissera de 3570 MW en 2021 à 660 MW en 2027, une réduction de 82% en 6 ans ». Ceci inclut la fermeture de toutes les unités de production, sauf 2 et des mines associées avec au moins 10 000 pertes d’emplois.

    Et que met-on met à la place ? En compensation, le plan prévoit sur papier la construction de centrales à gaz et des sources d’énergie renouvelable, mais il reste très vague. Comme le critère de jugement pour les projets d’infrastructure est pour les investisseurs uniquement celui financier, le futur s’annonce compliqué. Dans le cadre de la nouvelle taxonomie européenne qui fera la différence entre les activités décarbonées, donc intéressantes pour les banques et les activités carbonées, donc intéressantes, le gas a de grandes chances d’entrer dans la deuxième catégorie. 

    Le même type de raisonnement financier a également bloqué l’alternative nucléaire qui se dessinait à l’horizon. La centrale nucléaire de Cernavoda, sur le cours du Danube, devrait être élargie par les unités 3 et 4, mais les investisseurs européens ne font pas la queue pour ce projet jugé pas assez intéressant. En même temps, les partenaires stratégiques américains ont bloqué le mémorandum fait par les Roumains en 2013 avec les Chinois, sur des critères géopolitiques. Donc la seule solution qui a le vent en poupe, ce sont les énergies renouvelables, peu denses et intermittentes et surtout extrêmement lucratives du point de vue financier, car bien subventionnées. La presse roumaine annonce déjà 6 milliards d’euros engagés dans ce type de projets.

    Une transition pas si juste 

    L’UE a annoncé en janvier 2020 un fonds pour une « transition juste » en valeur de 17,5 milliards EUR pour 2021-2027. Ce plan devrait financer la transition économique des régions les plus touchées par le Green Deal dans l’UE. Le ministère des Investissements et des Projets européens roumain annonce moins d’un milliard de ce fonds pour les 6 départements roumains visés. L’idée c’est de financer des activités écologiques comme le tourisme ou les énergies renouvelables. La somme et le calendrier nous laissent songeurs, si l’on sait par exemple que la centrale de gaz en chantier à Landivisiau, dans le Finistère, ne produira que 440 MW et coûtera 450 millions EUR. Cela veut dire que la transition juste offrira à toute la Roumanie quelque chose équivalent à deux centrales de Landivisiau.

    Cette « transition juste » laisse plutôt l’impression d’une thérapie de choc. L’UE laisse aux gouvernements et aux communautés locales seulement quelques moins pour définir des projets de reconstitution du tissu économique, qui normalement devraient prendre de bonnes années. Voyons ce qu’en pensent les gens du terrain. Dans une émission de la radio locale de Gorj « Radio Infinit », le président de l’association « Pas cu pas alaturi de voi » (« Pas à pas à vos cotés »), Nicolae Ivanisi, qui suit le dossier de près, considère que ce plan de transition juste va tellement vite, qu’aux gens sur le terrain il est impossible de dresser un projet sérieux, mais que derrière il y a de grands investisseurs, qui eux, sont biens prêts. Ceci réduit au minimum les chances de la population locale de profiter de cet argent qui retournera aux grands groupes européens. On ne peut que donner raison à M. Ivanisi quand on voit « L’initiative pour les régions charbonnières en transition »de l’UE censée accompagner sur le terrain certains territoires dans la transition, alors que son secrétariat est assuré par Ecorys, une boite privée de consulting et une ONG, Climate strategies, spécialiste de la finance verte.(2)

    L’activiste roumain dénonce également la participation des associations écologistes, comme Greenpeace ou Bankwatch, qui jouent plutôt un rôle de policiers au service de l’UE et de ses intérêts économiques que celui de défenseurs du climat. Ces associations, dont la deuxième est financée par le gouvernement allemand, surveillent et portent plainte après plainte contre le gouvernement roumain au nom du « marché libre ». Bankwatch ensemble avec Neuer Weg, une association locale régionaliste qui préfère le Prince Charles en Transylvanie à la place du président roumain, ont bloqué en instance le projet d’une hydrocentrale sur la rivière Jiu, presque terminée, destinée à alimenter 100 000 personnes en électricité. (3)

    Et les gens dans tout ça?

    La population est la première victime de ces jeux économiques et géopolitiques peints en vert. CE Oltenia embauche 12 000 personnes et dans le département de Gorj pratiquement tout le monde y travaille. Il faut mentionner qu’il n’y a pas que CE Oltenia qui est dans cette situation de quasi-faillite, mais c’est le cas de plusieurs fournisseurs d’électricité et des centrales de chauffage partout dans le pays. Les familles, les écoles, les hôpitaux l’industrie risquent des pannes d’électricité et des pannes de chauffage, comme c’est déjà arrivé récemment dans la ville de Deva restée sans chauffage central. (4)

    Que feront les gens privés de leur emploi ? La moyenne d’âge des employés de CE Oltenia est de 50 ans, ce sont des gens physiquement cassés par le travail dur. On leur offrira probablement des cours de requalification pour devenir serveurs ou coiffeurs dans on ne sait pas quelle boîte privée.10 000 emplois n’arrivent pas tous seuls. Ce qui se passera est ce que l’on a déjà vu dans la région d’à coté, celle de Valea Jiului, déjà touchée par la fermeture des mines : le dépeuplement. Les gens en état de travailler vivent du travail saisonnier effectué en Europe Occidentale dans des conditions qui avoisinent l’esclavage : dortoirs surchargés, douches trop rares et froides, travail de nuit, heures supplémantaires non payées avec des gens qui s’évanouissent de fatigue dans les champs.(5)

    La mobilisation

    Les syndicalistes de CE Oltenia dénoncent depuis des années les conditions de plus en plus dures de travail dans les mines et les thermocentrales, dans le contexte de l’étouffement aux certificats carbone et des économies qui sont faites sur le dos des travailleurs. Manu Tomescu, un leader syndical de la centrale de Rovinari parle d’un « génocide social ». Certains syndicalistes organisent depuis 11 semaines l’occupation de la place de la préfecture à Targu Jiu, le chef-lieu du département e Gorj. Ils sont même allés à Bucarest pour faire la grève de la faim car ils souhaitent que le parlement adopte une loi qui leur permette d’entrer dans la catégorie de « travail dans des conditions de pénibilité » et de sortir plus vite à la retraite. 

    Puisque les grévistes roumains de la faim ont enfilé des gilets jaunes, un comité de gilets jaunes français, nommé les « Gilets jaunes constituants » ont lancé le 17 avril une déclaration filmée devant l’ambassade de Roumanie à Paris pour montrer leur solidarité et la voie à suivre: une mobilisation de masse contre la cause du problème: le système financier international anti-humain. Dans leur déclaration les gilets jaunes soulignaient le besoin de récupérer la souveraineté nationale face à la finance folle : « Face à l’ennemi, nous devons organiser un Front Uni des peuples contre l’oligarchie. Nous devons réaffirmer le droit au développement économique de chaque peuple en redonnant à chacun sa souveraineté monétaire, c’est-à-dire le contrôle citoyen sur la planche à billets pour pouvoir orienter l’argent vers le bien commun : l’hôpital, l’école, l’infrastructure vitale. » (6) 

    La Roumanie, comme toute l’Europe, n’a pas besoin d’un Green Deal financier et malthusien, mais d’un vrai New Deal créant des emplois productifs et une infrastructure d’énergie sure et abondante. En effet, un vrai projet de transition économique serait basé sur des sources d’énergie pilotables et denses, comme la fission nucléaire et plus tard la fusion nucléaire. Le critère humaniste dans le choix énergétique devrait être la puissance par unité de masse et de surface, non pas la réduction des émissions de CO2.

     

    (1) Notamment Tony Juniper, l’un des auteurs du rapport « A Green New Deal » de 2008 est la plume du Prince Charles. Un autre proche du prince engagé pour pousser le Green Deal en Grande Bretagne est Jonathan Porritt, ancien dirigeant de la « Green Party », un malthusien déclaré.

    (2) https://ec.europa.eu/energy/topics/oil-gas-and-coal/EU-coal-regions/initiative-for-coal-regions-in-transition_en#secretariat

    (3) https://www.hidroelectrica.ro/press-release/9

    (4) https://www.capital.ro/probleme-la-termocentrala-mintia-mii-de-apartamente-vor-ramane-fara-incalzire-si-apa-calda.html

    (5) https://adevarul.ro/locale/timisoara/zeci-romani-tratati-sclavii-ferma-germania-pedeapsa-aplicata-fermierului-neamt-judecatorii-romani-1_5bfc2b1fdf52022f75d5526b/index.html

    (6) https://www.sabotorii.ro/articol/solidaritate-de-la-paris-cu-protestul-minerilor-di_1800.html?fbclid=IwAR29zSG10y8kgSgRPWbl2VGr1I1tIJHg1KIcQkHmOCQ_Z4tZGQNvigOZHIE

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

     

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  • La France prête à disparaître du Conseil de sécurité de l’ONU…

    Lundi 10 2021, la commission des Affaires étrangères du Parlement européen, sur proposition d’une eurodéputée et ancienne « socialiste » espagnole, Maria Soraya Rodriguez Ramos, a adopté un « Rapport sur la recommandation du Parlement européen au Conseil concernant la soixante-quinzième session de l’Assemblée générale des Nations unies ». Parmi la myriade de rapports, recommandations et autres directives, ce texte se révèle d’une importance capitale pour la souveraineté militaire de la France. En effet, le présent rapport appelle à ce que le Conseil (européen) « poursuive ses efforts pour permettre à l’Union et à ses États membres de s’exprimer progressivement d’une seule voix au sein des Nations unies, notamment en ce qui concerne le Conseil de sécurité des Nations unies ». Autrement dit, et comme pressenti et affirmé par le Pôle de Renaissance communiste en France (PRCF) depuis des années, Macron s’apprête progressivement à valider le remplacement de la France comme membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU par l’Union européenne (UE).

    Qui ne peut voir, derrière cette nouvelle forfaiture, une application du « saut fédéral européen » cher à Macron et à tous ses satellites– à commencer par les euro-fédéralistes pseudo « socialistes » et « écolos » – qui se traduit par le démantèlement d’une conquête diplomatique chèrement acquise en 1945 par les Résistants, de Gaulle et les communistes en tête ? Ainsi se substitue une prétendue « souveraineté européenne », par définition introuvable car ne reposant pas sur une base nationale ET populaire, à la souveraineté de la France, dont le délitement s’accélère à vitesse grand V : euro-régionalismes détruisant la République une et indivisible ; démantèlement des services publics (qualifiés de « services d’intérêt économique général » par la juridiction européiste) ; soumission à la Banque centrale européenne (BCE) qui exerce la puissance monétaire et à la Commission européenne qui valide ou non les budgets nationaux des États-membres ; aplatissement de la France dans le cadre de l’OTAN, « partenaire stratégique » de l’UE et dont la réintégration par Sarkozy en 2009 a converti la France à un désastreux alignement atlantiste et occidentaliste – satisfaisant ainsi les théoriciens néoconservateurs du « choc des civilisations » et l’impérialisme états-unien.

    … pour la plus grande joie de l’Allemagne de Merkel et de ses valets euro-fédéralistes

    Dans le cas présent, derrière le remplacement progressif de la France sur la scène internationale au profit de l’UE, il s’agit en réalité d’une nouvelle offensive agressive de l’Allemagne de Merkel, dont l’hégémonie sur la « construction européenne » s’affirme jour après jour. Car l’Allemagne réaffirme sa puissance en s’appuyant sur ses subordonnés « français », à l’image de Macron qui a déjà davantage accru la dépendance de la France en signant le calamiteux traité d’Aix-la-Chapelle (tout un symbole : l’ancienne capitale de l’Empire carolingien !) le 22 janvier 2019. En portant son budget militaire annuel à plus de 53 milliards d’euros en 2021, l’Allemagne cherche à complaire à l’OTAN – qui estime ce chiffre insuffisant et appelle à davantage d’efforts… – et confirme ses ambitions et sa nette domination sur la France, qui hoche de la tête sans sourciller. Sûre de sa force, Angela Merkel a pu se fendre d’un message « ambigu » en mars 2019, défendant l’idée de « réunir les voix européennes au Conseil de sécurité de l’ONU », avant de concéder alors que « la France est sceptique au sujet d’un siège européen à l’ONU ».

                    « Sceptique » ? Ce n’est pas le cas des forces euro-fédéralistes comme les pseudo « Républicains », les faux « socialistes » et les « euro-bobo-Verts » qui ont approuvé ce texte, à l’instar de l’eurodéputée EELV Salima Yenbou. Quant au groupe « Renew Europe » auquel appartient la Macronie, il a confirmé son projet de « souveraineté européenne », comme le prouve le vote de l’ancienne ministre de la Défense Nathalie Loiseau ; le groupe « The Left », auquel appartient la France insoumise, s’est quant à lui abstenu. Et si les eurodéputés RN ont repoussé ce texte en dénonçant – à raison – une subordination de la France, n’y voyons nullement le signe d’un engagement sincère en faveur de la souveraineté nationale et populaire : après tout, le mensonger « Rassemblement national » ne veut-il pas rester dans l’UE, l’euro et l’espace Schengen ? N’a-t-il pas soutenu mordicus le suprémaciste et belliciste Donald Trump et ne soutient-il pas de manière inconditionnelle le colonialisme sioniste assassin des Palestiniens ? Ne vise-t-il pas, comme toutes les autres forces citées, à ancrer la France dans le « bloc occidental », au risque de précipiter le « choc des civilisations » et de pousser à la guerre civile en France en appelant, derrière ses accents martiaux de lutte contre l’islamisme, à la chasse aux citoyens français et travailleurs étrangers de confession musulmane ?

    Collaboration européiste ou Résistance communiste, il faut choisir !

    Ce qui se joue est tout simplement la disparition de la France et de son rôle historique dans le combat internationaliste en faveur de la paix, de la coopération des peuples et de la justice, comme sut le faire Jacques Chirac en s’opposant à la guerre en Irak en 2003 – contre l’avis de son propre camp et des caciques « socialistes ». Une politique nécessitant une totale indépendance vis-à-vis des forces de soumission que sont l’impérialisme états-unien, l’OTAN et l’UE, mais aussi les forces néocoloniales françaises comme le MEDEF qui se fiche comme une guigne que l’UE devienne le nouvel « acteur global », tant que ses intérêts bien compris sont soigneusement préservés par l’armée française au sein de l’ancien « pré carré » africain notamment. Comme les émigrés à Coblence pour écraser la Révolution en 1793, comme Adolphe Thiers allié à Bismarck pour massacrer la Commune de Paris en 1871, comme Pétain et tous les anticommunistes et antirépublicains de choc désireux d’abattre la « Gueuse » qui collaborèrent massivement avec l’Allemagne nazie, Macron et tous les euro-gouvernements précédents procèdent à l’euro-dissolution de la France dans le « nouvel Empire européen » (Bruno Le Maire) qui n’est qu’une resucée du Saint-Empire sous hégémonie allemande. Comme l’affirma Yvonne Bollmann dans un récent entretien accordé à Initiative communiste au sujet de la création de la collectivité européenne d’Alsace, c’est « l’Union européenne über alles ! ».

    Voilà pourquoi, pour reconquérir la souveraineté nationale et populaire abandonnée à , Berlin et Washington, pour que la France retrouve sa place aux côtés des peuples en lutte pour leur indépendance et leur , pour œuvrer à un ordre international basé sur la coopération et l’égalité et non la « concurrence libre et non faussée » faisant la joie des profits capitalistes, il est vital de sortir de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme exterministe, et non capituler une énième fois face à un ordre impérial(iste) promettant transformant les citoyens et les travailleurs d’Europe en esclaves des desiderata de l’infâme troïka BCE-Commission-Fonds monétaire international (FMI) et du duopole impérialiste germano-états-unien. Et ainsi, faire de l’ONU non pas une caisse de résonance des appétits impérialistes occidentaux (essentiellement), mais une arme de destruction massive des impérialismes et des forces bellicistes semant misère, chaos et mort au sein de la « mondialisation capitaliste ».

     
     
    source: https://www.initiative-communiste.fr/
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  • Ce 27 mai, le PRCF d'Alsace, aux côtes de la JC du Bas-Rhin et du Cercle Communiste d'Alsace, s'est mobilisé dans le cadre de la Journée Nationale de la Résistance, à Strasbourg, devant la plaque de Georges Wodli, cheminot, syndicaliste, communiste et résistant, mort sous la torture après son arrestation par la Gestapo.

     

     

     

     

     

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/   

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  • Avec FADI KASSEM et le PRCF, PORTONS L’ALTERNATIVE ROUGE ET TRICOLORE – Communiqué n°16 – 31 mai 2021

     

    Pour reconstruire la République française une et indivisible, avec Fadi KASSEM, portons l’Alternative Rouge et Tricolore !

     

    Le 29 mai 2021, tandis que le Pôle de Renaissance communiste en France (PRCF) participait aux commémorations de la 150eannée de la Commune de Paris et au 16e anniversaire de la victoire du NON au référendum de 2005, des milliers de personnes défilaient en France contre la décision du Conseil constitutionnel de censurer des dispositions de la loi Molac visant à destituer le français de son statut de seule langue commune officielle de la République. « Curieusement », pratiquement aucun média dominant n’a relayé le grand rassemblement populaire et patriotique parti de la place de la République à destination du mur des Fédérés au cimetière du Père Lachaise à Paris, préférant évoquer le « combat pour les libertés » portés par les forces euro-régionalistes et indépendantistes.

    Cette nouvelle offensive euro-régionaliste vise à alimenter une fausse opposition entre les langues régionales et la République une et indivisible, et ainsi à renforcer l’euro-dislocation de la France de la part de forces adhérant à la fois au « saut fédéral européen » et au « pacte  » promu par Macron. Ce dernier, flanqué des satellites de droite (LR, extrême droite) et de la fausse « gauche » (PS, EELV, voire PCF dont les élus ont voté la honteuse loi Molac), accélère la politique des euro-gouvernements promouvant les « territoires » et leur « droit à la différenciation », constituant ainsi les principaux vecteurs du séparatisme à l’œuvre aujourd’hui. Un séparatisme de surcroît promu par le MEDEF, tout heureux de détruire toutes les conquêtes sociales et démocratiques nationales, mais aussi par les forces euro-gauchistes crachant leur venin sur la Révolution jacobine et son héritage majeur, la République une et indivisible.

    Voilà pourquoi, face aux séparatismes défendant tout type de différenciation (et pas seulement « religieux ») et menaçant de détruire la France, Fadi Kassem et le PRCF, s’inscrivant dans l’héritage de la Révolution jacobine de 1793, portent l’Alternative Rouge et Tricolore afin de reconstruire une République une et indivisible assurant l’égalité entre tous les citoyens et tous les travailleurs, et ce tout en garantissant l’apprentissage des langues régionales dans le cadre de l’Education nationale publique. C’est le seul moyen de faire enfin « France commune », projet qui implique d’en finir avec l’euro, l’UE, l’OTAN et le capitalisme, d’imposer les nationalisations démocratiquement contrôlées des secteurs clés de l’économie et de reconstruire une République une et indivisible dans une perspective socialiste.

     

    source:  https://www.initiative-communiste.fr/

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